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 (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever

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MessageSujet: Re: (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever    (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever  - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Nov - 21:55

Alors qu'il attendait patiemment sa prochaine classe et celle qu'il avait attendu depuis sa conversation avec Eden, Daley se repassait en boucle leurs retrouvailles, tout ce qui s'était produit ce matin puis dans cette infirmerie, ce qu'il avait vu et ce qu'il avait entendu. Il était assis à son bureau, faisant tourner sa baguette dans sa main, une boule dans l'estomac. Pas parce qu'il s'apprêtait à torturer à mort un élève et à lui effacer de la mémoire tout ce qui pouvait concerner cette histoire mais parce que Eden détenait à présent la réponse à la question qu'il s'était posé toute la journée ; était-elle enceinte ? La question commençait à sincèrement le travailler et l'idée à l'effrayer. Il ne pourrait jamais être un bon père une seconde fois, il ne savait pas ce qu'il ferait d'un enfant avec Eden, elle ne pouvait pas renoncer à ce qu'elle voulait faire parce qu'elle était enceinte et il ne pouvait certainement pas prendre l'enfant avec lui, il ne pouvait accepter l'idée qu'il connaisse le même sort que Liadan. Il ne pouvait accepter d'avoir une troisième corde sensible, quelque chose qu'on pourrait lui enlever et s'amuser à le faire souffrir avec. Il ne savait même pas si Eden et lui avaient un avenir quelconque, il s'en voudrait toute sa vie s'il venait à briser ses rêves et ses envies. Elle n'avait certainement pas envie de devenir mère à dix-sept ans, elle lui lui avait dit et il savait ce que c'était que de ne pas être prêt. Il en avait fait l'amère expérience et même s'il était comblé aujourd'hui, il avait peur d'avoir détruit la vie de la jeune femme. L'avenir était flou et sombre et l'idée d'avoir un enfant avec la jeune femme était plus terrifiante que jamais. Même si à de rares moments, cela le faisait sourire. Mais à présent, c'était surtout l'attente qui le rongeait réellement, parce qu'il n'avait toujours pas la réponse. En fait, il regrettait de lui avoir demandé de venir la lui apporter le soir venu, ne pas savoir le rongeait de l'intérieur depuis plusieurs heures et il s'était donné beaucoup de mal pour ne pas craquer et courir à l'infirmerie pour savoir, pour enfin avoir une réponse. Comme lorsqu'il lui avait posé cette question quelques heures plus tôt.

La seule question qui continuait de le ronger sans qu'il ne s'en rende réellement compte jusqu'à ce qu'il la pose finalement, c'était de savoir si ce qu'avait dit Eden ce soir-là avait été soufflé par une part de vérité ou si elle regrettait chacune des paroles qu'elle avait prononcé. Il ne savait pas vraiment ce qu'il attendait ou ce qu'il espérait, il n'aurait pas son mot à dire si elle lui avait délivré une part de sa vraie vision des choses et il ne pourrait absolument pas le lui reprocher. Il ne cherchait en réalité qu'à se faire du mal ou peut-être à trouver un nouveau prétexte pour s'éloigner et la laisser loin derrière lui. Non, il ne savait pas où cette question allait les mener et il lui fallait découvrir la vérité cette fois, il voulait tout savoir sur cette affaire, pas question de faire machine arrière, il fallait qu'ils se disent tout maintenant. Les secrets et les mensonges avaient menacé de les détruire tant de fois que Daley ne pouvait plus les compter. Étaient-ils condamnés à agir ainsi jusqu'à la fin ? « Ce n’était qu’un tissu de mensonges. Au bout d’un moment, tu étais tellement prés de la vérité, je croyais que jamais je ne réussirais à te convaincre, une part de moi l’espérais. » Il ne réagit pas vraiment, il savait déjà qu'il y avait des signes qu'il aurait dû voir et qu'il n'avait pas vu, bêtement. Mais voilà qu'elle le lui disait et il ne put s'empêcher de resserrer les poings, furieux contre lui-même. « L’histoire de ma grand-mère … s’était totalement faux. Je ne l’ai pas revu depuis mes trois ans. »

Daley se rappelait encore du choc que cela lui avait fait, il y avait cru à sa petite histoire et il en avait même éprouvé de la pitié, il avait accepté qu'elle s'en aille, il avait avalé chaque argument sans se demander s'il pouvait être vrai ou non. Il avait été stupide et il se jurait de ne plus jamais l'être autant. Il lui fallait se reprendre. Mais à présent qu'il était seul, il pouvait revoir que la suite des événements, il ne l'avait pas vraiment prévu. Il n'aurait jamais pu prévoir un truc pareil, il ne s'était pas imaginé se retrouver sur le sol de la salle de classe à embrasser Eden comme si sa vie en dépendait, il avait si proche de commettre un acte qui aurait été aussi imprudent qu'irréfléchi. Il n'avait pas pu continuer, rappelé à la réalité de ce qu'il s'était passé entre eux quelques semaines auparavant. Il avait besoin de plus de temps pour réfléchir et il ne pouvait pas se laisser aller tant qu'il ne l'aurait pas fait. Elle avait acquiescé et prononcé les mots qu'il s'était attendu à ce qu'elle prononce. « Prends ton temps. » Elle lui laissait du temps, au lieu de hurler et de lui dire que de toute manière tout ça était également de sa faute, elle lui laissait le temps qu'il lui fallait et la dernière caresse de sa main sur sa joue était comme un dur rappel de sa douceur et de sa bonté, quand il n'était que noirceur et orgueil brisé. Il ne pouvait pas être comme elle, il avait du mal à se laisser aller comme elle pouvait le faire, à pardonner comme elle avait été capable de lui pardonner ses propres mensonges, ses trahisons. Lui était là, assis depuis des heures à réfléchir, à mettre de l'ordre dans sa tête sans y parvenir. Il lui avait demandé du temps mais il ne savait même pas quoi en faire en réalité, il ne savait pas s'il était capable de pardonner, il ne l'avait jamais fait, ce n'était peut-être pas dans sa nature après tout. Il regardait l'horloge accrochée au fond de sa salle de classe, les élèves étaient sur le point d'arriver, le moment de vérité était venu et toute sa rage commença à refaire surface. Les premiers élèves frappèrent à la porte et il se leva avec lenteur. Il était prêt, il attendait ce moment depuis le début de l'après-midi, il s'y était préparé, il avait imaginé tant de moyens de torturer Sam qu'il allait devoir faire un tri. La réponse que Eden avait à lui apporter lui importait plus que tout ce qu'il pouvait faire à ce poufsouffle méprisant. Et ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à faire son entrée. Seul. Daley balaya la classe d'un regard et remarqua l'absence de la jeune femme. Elle devait être toujours à l'infirmerie. Il allait prendre la parole quand justement, elle fit irruption dans sa classe. « Excusez-moi professeur, j’étais à l’infirmerie. J’ai un mot de l’infirmière si vous le souhaitez. » Il lui accorda un regard neutre, ne montrant rien de ses émotions et elle faisait de même. Ils étaient très doués à ce jeu-là et depuis longtemps, ils avaient appris à se cacher au regard des autres, à feindre l'indifférence l'un pour l'autre. Et il croyait jusqu'ici qu'ils s'en sortaient bien mais le regard de Sam, cuisant, lui indiquait clairement qu'il s'était trompé. Il acquiesça sans répondre et reprit là où il avait eu l'intention de commencer. Il essaya de ne pas prêter attention au couple qui se retrouvait jusqu'à ce que des chuchotements viennent perturber son discours. « Je suppose que Monsieur Rafferty connaît l'objet de mon cours par cœur et qu'il se fera une joie de l'expliquer mieux que moi à ses petits camarades. » Le regard de Daley vint alors se braquer sur Sam, froid, implacable, une fureur pure faisait vibrer ses prunelles de rage. N'importe qui pourrait penser que Daley était furieux d'être interrompu et comme il était connu pour son caractère changeant, cela ne choquait personne mais un mouvement, un cillement de la part de Sam le fit jubiler. Il se doutait de quelque chose et son regard se porta discrètement sur Eden, comme si elle était la réponse à ses questions. Il ne fallait pas qu'il soit sûr avant qu'il ait pu lui coller une retenue. « Désolé professeur, je ne recommencerais plus. » Daley lui, l'espérait de tout son cœur. Il hocha la tête, faussement content de sa reddition, il aurait préféré qu'il soit plus insolent mais le bougre semblait prudent. Il reprit donc son explication là où il l'avait laissé. « … vous vous mettez donc par deux pour ce nouvel exercice. » Daley fit disparaître les tables et les chaises et les élèves se mirent immédiatement comme Daley l'avait ordonné. Le but était de tester un nouveau sortilège mais pour le jeune professeur, le dessein était tout autre. Il tournait autour des élèves et il ne tarda pas à passer près de Eden, Sam lui tournait le dos. Il désigna le jeune homme d'un bref mouvement du menton et reprit sa marche pour passer derrière Eden, il lui tourna aussitôt le dos et resta là où il était. Il espérait qu'elle avait compris le but de sa manœuvre. Il était derrière elle et il n'attendait qu'une chose : qu'elle s'écarte quand Sam lui lancera le sort pour qu'il le prenne à sa place. La salle étant bruyante, personne ne faisait attention à ce que ses voisins faisaient et Daley comptait là-dessus, personne ne verrait Eden s'écarter et Daley pourrait accuser Sam de l'avoir visé à dessein. Il allait pouvoir lui coller la retenue de sa vie et c'était la raison pour laquelle le sort qu'il était entrain d'enseigner n'était pas trop violent et n'avait aucun effet secondaire indésirable. Il savait que Sam retiendrait son coup en le lançant à Eden, il ne risquait donc rien. La jeune femme et lui allaient pouvoir avoir la vengeance qu'ils désiraient tant, il allait pouvoir se déchaîner sur le jeune homme et libérer toute sa frustration. C'était une très bonne chose.
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MessageSujet: Re: (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever    (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever  - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Nov - 16:31

J’avais quitté la classe vide, avec un poids sur le cœur. J’avais fait de mon mieux pour convaincre Daley, et il semblait me croire, mais il m’avait demandé du temps pour y voir clair. Les heures passées à l’infirmerie avaient été un supplice, je n’étais pas pressé de retrouver le tyran qu’était Sam et pourtant, je voulais qu’il paie au plus vite. Pour que les obstacles entre moi et Daley disparaissent. Je n’étais pas enceinte, c’était déjà une bonne nouvelle, et même si je savais que le jeune homme allait avoir besoin de temps pour avaler la pilule, j’espérais que je retrouverais vite la force de ses bras autour de mes épaules. Je savais qu’il ne fonctionnait pas comme moi, qu’il ne pardonnait pas. Pas comme moi ou sa fille. Je lui avais tout pardonner, j’avais tout compris, et j’allais m’atteler à lui faire comprendre que je ne pouvais pas vivre sans lui dans ma vie. Allongée sur le lit de l’infirmerie, je fixais l’horloge qui m’indiquait que l’heure de la vengeance allait bientôt sonné. J’inspirais lentement pour me donner du courage, même si ma seule haine envers Sam allait être suffisante. Je retournais en classe, avec un retard calculé. Assise au coté de mon camarade, je ne tardais pas à le menacer de ma baguette, cachée au yeux des autres. Étonnement, Sam ne riposta pas. « Je suppose que Monsieur Rafferty connaît l'objet de mon cours par cœur et qu'il se fera une joie de l'expliquer mieux que moi à ses petits camarades. », intervint Daley, interrompant ainsi nos chuchotis. Je devais lui donner toutes les armes nécessaires pour faire faire un faux pas à Sam, et le faire aller en retenue, alors j’allais y mettre du cœur à l’ouvrage. Ce dernier tourna le regard vers moi, et je me contentais d’hausser les sourcils, rangeant ma baguette dans ma robe de sorcière. « Désolé professeur, je ne recommencerais plus. », répondit-il. Je savais qu’il était entrain de bouillir, de chercher une faille quelque part. En moi, ou en Daley, mais aujourd’hui n’allait pas être son jour. Sous les ordres de notre professeur, toute la classe se répartit en duo, j’essayais d’observer Daley discrètement, attendant ses instructions. Ces dernières ne tardèrent pas à venir une fois que mon camarade eut le dos tourné. Je le regardais se placer derrière moi, me tournant le dos et je compris le but de la manœuvre. J’étais inquiète quant au sortilège que Daley allait recevoir, mais je devais passer outre. C’était notre meilleure opportunité, il fallait que je la saisisse. Sam leva sa baguette en ma direction, suivant les instructions de Daley, et alors que la formule s’échappa de ses lèvres, je fis un pas sur le coté. Un éclair bleu atteignit le dos de Daley, et j’eus un sursaut alors qu’il tombait à terre. Il n’avait pas été frappé fort, mais assez pour que ces genoux rencontrent le sol de la salle de classe. Le brouhaha de la classe cessa immédiatement, plus aucune baguette n’était levée. Tout le monde cherchait le coupable. Le coupable qui allait subir les foudres du mangemort visé. Je fixais Sam, comme tout les autres élèves, sauf que j’avais un regard réfrigérant. Ce dernier s’approcha de moi, d’un pas vif et attrapant mon coude. « Tu l’as fait exprès, c’est ça ? Tu vas payer, je te le jures », fulmina t-il, en broyant mon articulation. « Avant, ou après ta retenue ? », chuchotais-je à son intention, un sourire moqueur sur le visage. Sourire qui disparu un quart de seconde plus tard, pour ne pas éveiller les soupçons de mes camarades. Sam ne tarda pas à me lâcher, un regard étonné et le visage déconfit. Je continuais alors dans mon rôle de petite innocente, c’était tellement plus simple avec la haine comme carburant. « Professeur O’Donnell, est-ce que ça va ? », demandais-je en m’approchant prudemment, et en évitant le contact avec son corps. Ce dernier se releva lentement, et je savais ce qui allait suivre. Le regard meurtrier, la lenteur délibérée et … le graal : la retenue en bonne et due forme.

Le cours se termina rapidement, et la retenue de Sam allait commencer, une fois les élèves sortis. Tous se hâtèrent pour ne pas voir ce qui allait arriver à Sam. J’allais en faire de même pour ne pas éveiller les soupçons mais le jeune homme me retint par le bras. « Tu as craché le morceau c’est ça ? Tu m’as piégé, petite garce ! Tu vas le regretter, Eden. », me menaça t-il, et j’arrachais mon bras à sa poigne, lui assénant une gifle plus que méritée. Le son résonna contre les murs de la classe, et contrairement à la fois où j’avais giflé Daley, je n’étais pas désolé. J’approchais mon visage du sien, fixant ses pupilles avec hargne. « Non, TOI tu vas le regretter, Sam. », lui crachais-je, le repoussant loin de moi. Je lançais un regard à Daley, lui donnant le feu vert avant de quitter les lieux. J’attendrais d’avoir diner dans la Grande Salle, pour ensuite le rejoindre dans son bureau. Il en aurait surement fini avant le couvre-feu et je pourrais déambuler dans les couloirs sans avoir peur de me faire prendre par un des Carrow.

Je me concentrais sur mes devoirs, car la colère commençait à retomber et la culpabilité venait s’immiscer dans mon esprit. Il devait payer pour tout ce qu’il avait fait, pour avoir ma réduit ma vie à un champ de ruines. Le temps s’engraina lentement, et l’heure du repas arriva enfin. Je me dirigeais vers la Grande Salle, m’asseyant à la table des Poufsouffles. Un regard vers la table des professeurs m’indiqua que Daley n’en avait pas encore fini avec Sam. Autour de moi, la rumeur comme quoi ce dernier avait attaqué un mangemort en pleine classe s’était répandu comme une trainée de poudre, j’aurais pu en sourire, mais tout le monde me dévisageait. Après tout, j’étais sa petite amie à leur yeux, je m’efforçais d’avoir un air inquiet sur le visage, et à chaque question, je restais muette. Ce silence, ils pourraient l’interpréter comme bon leur semblait. Je ne tardais pas à quitter la salle étouffante, et à peine avais-je mis un pied dans le couloir que je vis l’infirmière passer avec le brancard en lévitation. Avec Sam dessus, il semblait mal en point. J’avalais ma salive avant de partir vers le bureau de Daley, prenant soin de ne pas me faire repérer. Une fois devant la porte, je frappais pour la première fois depuis le début de notre relation. J’actionnais ensuite la poignée pour me glisser à l’intérieur. Il était assis derrière son bureau, et son regard se leva vers moi. Je déglutis avant de lui adresser un sourire. Enfin, je tentais de lui en adresser un. « Tu m’avais demander de passer pour te donner les résultats. », commençais-je, doucement. « Je ne suis pas enceinte, je ne mangeais pas assez, c’est pour ça que… enfin, bref. C’était une fausse alerte. », expliquais-je.
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MessageSujet: Re: (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever    (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever  - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Nov - 19:34

Daley était dans l'attente, une attente qui ne dura pas plus d'une minute mais qui fut suffisante pour qu'il doute de ses capacités à communiquer à nouveau avec Eden. Il ne savait pas si son message avait été clair et si elle avait compris ce qu'il attendait d'elle. Tout simplement parce qu'il n'était plus sûr d'avoir une connexion avec la jeune femme, il ne savait pas si tout pouvait redevenir comme avant, comme lorsqu'ils étaient ensembles et que rien ne semblait pouvoir les séparer une nouvelle fois. Supporterait-il une nouvelle rupture ? En sachant pertinemment que toutes celles qu'ils avaient déjà connu lui donnaient sans cesse le tournis. Il fallait qu'ils avancent à présent et ils ne faisaient que régresser, ils n'arrivaient pas à évoluer et c'était ce qui le déstabilisait le plus. Étaient-ils condamnés à faire ça éternellement ? Ne pouvaient-ils pas simplement être heureux pour l'instant ? Juste profiter de l'instant qui leur était donné ? Pourquoi se sentaient-ils obligés de se déchirer sans arrêt ? Voilà des questions qui lui trottaient dans la tête mais ce n'était définitivement pas l'endroit ni le moment pour y penser. Ils avaient une mission à accomplir tous les deux, quelque chose à faire, une vengeance à prendre et Daley en savourerait chaque instant, chaque minute, chaque micro-seconde qu'il pourrait passer avec Sam en retenue. Il eut tout juste le temps d'esquisser un sourire en pensant aux nombreuses tortures qu'il pouvait lui infliger qu'il reçut finalement le sort qu'il attendait. Il avait les épaules carrés, prêtes à réceptionner le coup mais le sort ne lui permit pas de rester debout et ses genoux le lâchèrent. Il connaissait les effets du sort et il mit quelques secondes à reprendre ses esprits, si bien qu'il n'entendit pas tout de suite le silence se faire dans la salle tant ses oreilles bourdonnaient des effets du sort. Il avait bien choisi son sortilège au moins n'était-il pas couvert de furoncles abominables ou tout autre effet secondaire indésirable. Il ne ressentirait qu'une légère gêne dans ses membres quelques minutes. Il n'entendit pas les chuchotements qui se firent autour de lui, il avait besoin de quelques secondes et à cet instant, il se fichait de la position dans laquelle il était. Aucun élève présent ne serait suffisamment bête pour l'attaquer maintenant, tout ennemi qu'il soit, et aucun n'aurait l'impertinence de se moquer de quelqu'un qui recevait un sort dans le dos alors qu'il était concentré ailleurs. A dire vrai, Daley aurait pu l'éviter s'il s'était concentré mais cela n'avait pas été le but de la manœuvre. Et ce qui venait de se passer n'entacherait pas sa réputation mais celle de Sam et du brave sang pur qu'il était. Il allait pouvoir lui faire passer un sale quart d'heure sans que personne ne trouve à y redire. « Professeur O’Donnell, est-ce que ça va ? » La voix lui parvint de loin mais elle fendit la douleur qu'il ressentait au niveau de son crâne et perça le bourdonnement persistant de ses oreilles, répondant à la question élémentaire qu'il se posait quelques instants plus tôt. Bien sûr qu'il était toujours connecté à Eden, il faisait ça pour elle bien plus que pour lui, pour la mettre à nouveau en sécurité et qu'elle soit plus sereine, même s'ils ne partageaient plus leur intimité. Il se releva, avec une lenteur délibérée et se tourna d'un geste vif vers Sam, faisant sursauter une part des élèves présents. Un sourire carnassier vint appuyer les propos qu'il tint par la suite. « Monsieur Rafferty, je crois que vous et moi avons des choses à nous dire. Après la classe. » Et voilà, il avait eu la chance de pouvoir le faire et il l'avait fait, il venait de lui coller la retenue de sa vie, celle qu'il n'oublierait pas de si tôt. Il finit son cours assez rapidement et laissa ses élèves sortir, sans quitter Sam des yeux. Il le vit s'approcher de Eden et la prendre par le bras et il redressa le menton, fronçant les sourcils. Il ne pouvait pas intervenir ni avoir  l'air concerné mais il ne fallait pas que le jeune homme est le moindre geste trop déplacé envers elle. Ses mots lui parvinrent tant il ne maîtrisait plus sa colère. « Tu as craché le morceau c’est ça ? Tu m’as piégé, petite garce ! Tu vas le regretter, Eden. » Daley vit alors Eden abattre sa main sur la joue du jeune homme et un sourire s'empara de ses lèvres. Un sourire fier, parce qu'il n'était pas peu fier de ce qu'elle venait de faire. « Non, TOI tu vas le regretter, Sam. » Il intercepta son regard et lui répondit par un vague hochement de tête pour lui faire comprendre qu'elle pouvait s'en aller sereinement, il allait tout régler. Elle sortit de la salle la dernière et son regard resta fixer sur Sam. « A nous deux, il va falloir apprendre une ou deux petites choses au sujet du chantage monsieur Rafferty, et je vais commencer par la partie où on se méfie de qui on fait chanter. » Le mangemort qu'il était s'avança lentement vers l'élève qui commençait à comprendre ce qui allait se passer pour lui. Daley était furieux et il en ferait les frais.

Daley n'était pas assis depuis longtemps à son bureau quand des coups retentirent. Il avait raté le repas mais il doutait que quelqu'un s'en préoccupe réellement et personne ne viendrait lui dire quoi que ce soit au sujet de Sam, il avait agi de la manière qu'on attendait qu'il agisse, même envers un sang-pur. Et il n'avait pas amoché Sam aussi gravement que l’infirmière lui avait fait comprendre, elle paniquait pour rien et le brancard n'était pas vraiment utile à son avis. Il ne s'était absolument pas contrôlé mais il aurait pu faire pire et Sam pouvait s'estimer heureux de ce qu'il lui avait fait, il n'était pas vraiment aussi souple avec les fugitifs qu'il torturait. Mais il l'avait suffisamment torturé pour être plus apaisé qu'auparavant. Et c'est distrait qu'il donna l'autorisation à la personne derrière la porte d'entrer dans son bureau. Il marqua un temps d'arrêt en levant la tête vers Eden, se demandant l'espace d'une seconde si elle allait lui hurler dessus pour avoir abîmé son ex petit-ami. « Tu m’avais demander de passer pour te donner les résultats. » Le mince sourire qu'elle tentait de lui adresser n'était pas très convainquant mais la lumière se fit dans son esprit. Elle était  là pour lui donner les résultats de ses examens approfondis, avec Sam, il avait occulté ce détail l'espace d'un instant et aurait presque voulu se frapper la tête contre son bureau pour l'oubli. Mais tout à coup, son cœur manqua visiblement un battement, Eden n'avait pas l'air très joyeuse et elle avait avoué ne pas être très heureuse à l'idée d'être enceinte. Alors la faible attente qu'il y eu entre cette explication et les résultats fut plus longue dans son esprit qu'elle ne le fut en réalité. « Je ne suis pas enceinte, je ne mangeais pas assez, c’est pour ça que… enfin, bref. C’était une fausse alerte. » Un poids sembla disparaître de sa poitrine presque instantanément et il eut conscience que non seulement il ne désirait pas la voir enceinte mais en plus que cela l'angoissait plus qu'il ne l'avait imaginé. Il resta pourtant particulièrement inexpressif face à la nouvelle et se contenta de hocher la tête. « Bien, c'est plutôt une bonne chose. » C'en était une très bonne même mais il ne voulait pas devenir vexant. Il n'avait pas encore prévu ce genre de choses avec la jeune femme, il ne savait pas s'il avait envie d'avoir un autre enfant un jour, ce n'était pas dans ses projets immédiats, surtout pas avec l'avancée de la guerre. « Tu n'as pas l'air d'être véritablement heureuse de l'apprendre. » Ou elle n'avait pas vraiment l'air heureuse tout court en réalité et il savait sans doute pourquoi. La question sur leur relation restait en suspens et c'est lui qui était assez idiot pour mettre ce frein entre eux. Si bien qu'il se serait senti gêné s'il savait encore ce que cela signifiait réellement. Il n'était pas mal à l'aise mais il n'était pas non plus dans son assiette. Il chercha à détourner légèrement l'attention tout en prenant soin de la retenir auprès de lui. « De mon côté, je pense que Sam ne posera plus le moindre problème. J'ai effacé tout ce qu'il savait de nous de sa mémoire, il n'en garde aucun souvenir mais il sait qu'il est sorti avec toi. Je ne pouvais pas lui faire oublier, je suppose que vos amis étaient au courant. » Il aurait été étrange que du jour au lendemain, Sam oublie l'existence même de Eden, il ne pouvait pas se permettre ce genre d'erreurs. « Mais vous avez rompu ce soir, juste avant mon cours, il ne se souviendra de rien d'autre. » Et il avait une assez grande maîtrise eu sortilège pour l'affirmer. Sam n'était plus un problème entre eux, il avait éradiqué la menace et ils allaient pouvoir... faire il ne savait pas quoi. Toujours derrière son bureau, il ne savait pas comment agir, dans le feu de l'action plus tôt dans la journée, il avait laissé Eden l'embrasser et lui avait répondu mais tout était plus compliqué depuis qu'il s'était mis à réfléchir, il ne savait plus quoi faire, quoi penser.
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MessageSujet: Re: (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever    (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever  - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Déc - 19:01

Lorsque Daley s’était relevé en faisant sursauter la moitié de l’assemblée, je savais que c’était fini pour Sam. J’imaginais déjà le regard vengeur qu’il était entrain de lui lancer, un regard perçant qui nous donne envie de partir en courant plutôt qu’autre chose. Pourtant, cela n’avait pas empêcher le jeune homme de venir m’agresser à la fin du cours. J’étais plutôt fière de moi, sur la fin, lorsque que je lui administrais une gifle en guise de réponse à ses accusations. Et alors que je franchissais la porte de la classe, sans un regard en arrière, c’était aussi le poids de ces dernières semaines qui semblait s’envoler. Même après le repas dans la Grande Salle, lorsque je croisais le brancard de l’infirmière avec Sam dessus, aucune culpabilité ne semblait m’envahir, mais plutôt un soulagement sans nom. Je ne savais pas encore ce qu’avait fait subir Daley à Sam, mais ce dernier n’était pas mort. Daley avait réalisé mon souhait, et je savais qu’il avait du prendre toutes les précautions nécessaires pour nous protéger. C’est avec discrétion que je m’étais rendue dans son bureau. Vu le sourire que je tentais de lui adresser en lui donnant la raison de ma venue, je savais qu’il allait croire que j’étais enceinte, c’est pour cela que je m’empressais de lui donner les résultats, négatifs. « Bien, c'est plutôt une bonne chose. », dit-il en hochant la tête. Bien sûr que c’était une bonne chose, pour lui comme pour moi. Bien qu’avoir un enfant avec l’homme que l’on aime est censé être une bonne chose aussi ? Beaucoup de femmes se seraient offusquer, mais pour moi, c’était un poids de moins. Parce que la situation, notre situation ne se prêtait pas à l’arrivée d’un enfant. Ce fut à mon tour de hocher la tête en signe d’approbation. « Tu n'as pas l'air d'être véritablement heureuse de l'apprendre. », lâcha t-il, et je relevais le regard vers lui. Bien sûr, j’avais toujours mon teint blafard, et ma joie de vivre s’était envolée. Ce n’était certainement pas maintenant que j’allais retrouver le bonheur d’il y avait quelques semaines. « Si, si. Heureuse n’est pas le bon mot. Je suis soulagée plutôt, mais … », commençais-je avant de m’interrompre. Je ne pouvais pas lui dire. J’avais promis de lui laisser du temps pour qu’il puisse remettre de l’ordre dans ses idées. Je ne pouvais pas lui mettre la pression, il était déjà miraculeux qu’il adresse encore la parole, au lieu de me détester.

Il subsistait une rancœur envers le manque de confiance que j’avais eu envers lui, je le sentais. Je pinçais des lèvres, avant de continuer. « C’est rien, oublies ça. », continuais-je, même si je savais qu’il n’allait certainement pas lâcher l’affaire. Je m’étais avancée sur une pente raide, et je fus soulagée qu’il dévie sur un autre sujet. « De mon côté, je pense que Sam ne posera plus le moindre problème. J'ai effacé tout ce qu'il savait de nous de sa mémoire, il n'en garde aucun souvenir mais il sait qu'il est sorti avec toi. Je ne pouvais pas lui faire oublier, je suppose que vos amis étaient au courant. », déclara-t-il. Je hochais une nouvelle fois la tête, une boule étreignant ma poitrine avec force. « Mais vous avez rompu ce soir, juste avant mon cours, il ne se souviendra de rien d'autre. », finit-il. Avec la fatigue et les émotions d’il y a quelques heures à peine, j’étais presque au bord des larmes, mais je me retenais, c’était mieux ainsi. Je m’avançais de façon à être plus prés du bureau de Daley. Je lui adressais un sourire, pas une tentative cette fois. « Merci infiniment. », lâchais-je, sans un mot supplémentaire. Cela résumait assez bien mes pensées, il m’avait sauvé la mise, et avait mis fin à une partie de mes tourments. Il restait la plus grosse partie sur ses épaules à lui, car c’était lui qui allait décider de notre avenir, de l’avenir de notre relation. J’avais l’estomac au bord des lèvres rien qu’à cette pensée. Je respirais un grand coup. « Sans toi, je ne sais pas ce que j’aurais fait. », dis-je. En fait, si je savais très bien que j’aurais fais, j’aurais fini par sombrer lentement vers la dépression, j’aurais lâcher prise, quitte à me laisser mourir de faim pour que la torture prenne fin. Mais, c’était de l’histoire ancienne maintenant grâce à lui. « Bon, je pense que je vais retourner à mon dortoir. Bonne soirée, Daley. », finis-je avec un sourire. Un sourire qui me lacéra les lèvres car je ne voulais pas quitter cette pièce sans savoir ce qui allait se passer pour nous deux. Mais, je devais m’y résigner. Je reculais de quelques pas, avant de lui tourner dos pour me diriger vers la porte de son bureau, la main sur la poignée.
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MessageSujet: Re: (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever    (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever  - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Jan - 22:56

Daley ne s'était jamais retrouvé dans cette situation. D'habitude, c'était lui qui faisait amende honorable de la situation, qui devait faire ses preuves à nouveau, qui devait prouver à Eden qu'elle pouvait avoir encore confiance en lui, en eux et qu'ils allaient pouvoir aller de l'avant, qu'ils n'avaient plus besoin de regarder en arrière les souffrances qu'il avait pu infliger. Comment Eden était-elle parvenue à lui pardonner aussi facilement ses écarts, ses mensonges, ses crises de colère, sa violence et sa bipolarité ? Où trouvait-elle la force de revenir vers lui, de le toucher, de demander de nouveau sans contact quand lui était incapable d'envisager l'avenir avec elle après ce qu'il s'était passé entre eux. Pourquoi était-ce si difficile pour lui de faire confiance à nouveau, de croire qu'elle était réellement désolée ? Eden était une jeune femme vraie, entière, qui ne trichait pas avec les sentiments, qui se donnait à fond dans une relation et elle l'aimait, il en était sûr. Alors pourquoi était-ce si compliqué pour lui de lui faire confiance, de lui pardonner ce qu'elle avait pu faire ? Son orgueil était touché, sa fierté, son amour propre et il avait du mal à croire qu'elle ait pu se moquer de lui de la sorte, il ne supportait pas toute cette situation et pourtant, il savait qu'elle ne l'avait pas fait par méchanceté ou par fourberie, elle l'avait fait parce qu'elle avait cru les sauver d'une situation périlleuse, elle l'avait fait parce qu'elle l'aimait justement et que cet amour avait manqué de les détruire tous les deux. Toutes ces semaines passées à tenter de l'oublier et voilà qu'elle se trouvait à nouveau en face de lui, peu joyeuse d'être là et soulagée de ne pas être enceinte de lui. Un véritable soulagement pour lui aussi finalement. « Si, si. Heureuse n’est pas le bon mot. Je suis soulagée plutôt, mais … » Il attendit la suite pendant quelques secondes avant qu'il ne devienne évident qu'elle ne viendrait pas. Avant qu'il ait pu se dire qu'il n'en avait rien à faire, qu'il n'était pas censé s'intéresser à ce qu'elle pensait, qu'il se fichait de toute cette situation, les mots franchirent le bout de ses lèvres, comme si son cerveau avait momentanément cessé de contrôler sa parole. « Mais ? » Oui, il voulait savoir, il avait envie de connaître ses pensées, ce qui la tracassait, même s'il s'en doutait. Il voulait qu'elle le dise, qu'elle mette des mots là-dessus, pour que lui puisse y voir plus clair. Il désirait sa sincérité, son honnêteté, il n'aspirait qu'à la voir heureuse, il s'en rendait compte en observant sa moue discrète, son sourire effacé, son visage amaigri, sa coiffure négligée. Il voulait qu'elle devienne la Eden qu'il avait connu, celle dont il était tombé amoureux et celle qu'il avait envie de prendre dans ses bras pour l'emmener et l'enchaîner, comme il s'était promis de le faire. Comme il aurait dû le faire depuis bien longtemps. « C’est rien, oublies ça. » Il eut un sourire en coin, parce qu'il avait l'impression qu'elle l'incitait presque à chercher finalement, ce genre de remarque n'était pas ce qui allait le faire lâcher prise et c'est légèrement plus amusé qu'il répondit, comme une fatalité. « Aucune chance. » Il voulait savoir, elle ne se débarrasserait pas de lui comme elle l'entendait, elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne lâcherait pas prise. Il avait presque à nouveau l'impression que rien ne s'était passé et qu'ils pouvait à nouveau se taquiner comme si leur relation était la même depuis des semaines.

Mais ce n'était pas le cas et malgré le malaise qu'il ressentait et qu'il détestait éprouver, Daley parvenait à aligner plus d'une phrase et sans se tromper. Il arrivait même à lui raconter ce qui s'était déroulé avec Sam et il était plutôt fier de tenir la distance. Il sentait Eden sur le point de craquer, il n'avait même pas besoin de la regarder pour le savoir, tout dans l'atmosphère le lui indiquait. Elle était au bord du gouffre et il l'y maintenait, comme un sadique ferait durer un sortilège de torture pour entendre sa victime hurler. Comme il aimait le faire avec ceux qu'il torturait. Il torturait Eden mais il ne savait pas s'il était capable de mettre fin à ses tourments, s'il était capable de prononcer les bons mots, de dire ce qu'il fallait ou s'il mettrait définitivement un terme à tout ce qu'ils avaient connu tous les deux. Etait-il prêt à y renoncer, lui qui avait espéré durant ces semaines que tout ne soit finalement qu'un cauchemar ? Pourquoi, maintenant que son souhait s'était réalisé, ne pouvait-il pas simplement en profiter comme une personne normale ? Il avait envie de se taper la tête contre son bureau mais il ne pouvait pas, il devait garder le menton droit et l'air fier. « Merci infiniment. » Il acquiesça mais ne répondit rien. Il avait agi comme il était normal qu'il le fasse, il n'aurait pas pu en être autrement. « Sans toi, je ne sais pas ce que j’aurais fait. » La douleur que lui inspirait ce genre de commentaire était plus vive lorsqu'elle avait l'air d'être sincère. « Si seulement tu t'étais dit ça avant. » Il n'était ni froid, ni méchant, il disait simplement ce qu'il pensait. Si elle l'avait pensé indispensable avant toute cette histoire, tout aurait été tellement plus simple. Ils n'auraient jamais été séparés et Sam ne serait plus qu'un mauvais souvenir dont ils auraient même pu rigoler de temps en temps. Là, il avait tout, sauf envie de rire. « Bon, je pense que je vais retourner à mon dortoir. Bonne soirée, Daley. » Il revint à la réalité en relevant les yeux. Elle avait tourné les talons et se dirigeait vers la porte. Son cœur se serra mais il devait se résoudre à la laisser partir. C'était bien mieux pour tous les deux. Il avait besoin de temps pour réfléchir et il avait l'intention de le faire. Il ne devait surtout pas agir sur un coup de tête. Mais avant qu'il ait pu s'interdire de bouger et de lui souhaiter simplement la bonne nuit, les jambes de Daley se mirent en marche toutes seules. En quelques pas rapides, il arrivait à lui attraper le bras, à la retourner vers lui, à plaquer ses lèvres contre les siennes tout en la faisant reculer pour qu'elle atteigne la porte et qu'il puisse prendre appui dessus. Sa bouche affamée cherchait la sienne avec avidité, sa langue assoiffée caressait celle de la jeune femme avec une énergie renouvelée. Même si on avait essayé de l'en empêcher, rien n'aurait pu arrêter Daley. Il tenait dans l'une de ses mains la hanche de la poufsouffle tandis que son autre caressait ses cheveux et s'y accrochait, comme s'il s'agissait de sa bouée de naufragé. Il se nourrissait de se baiser, au sens le plus stricte du terme puisqu'il avait l'impression d'être affamé, comme s'il ne s'était pas nourri depuis des semaines. Il avait faim d'elle, de son corps et de sa présence. Elle lui manquait trop et il n'en avait que trop conscience. Malheureusement, il ne pouvait pas simplement l'embrasser, il lui devait une explication. Il se détacha à grandes peines et essoufflé d'elle, mais il refusa obstinément de s'éloigner, posant son front contre le sien, cherchant son souffle et ses esprits perdus. « Je ne peux pas te pardonner. Je ne peux pas t'en vouloir. Il y a tellement de bordel dans ma tête que je n'arrive pas à réfléchir correctement. Je ne peux pas te laisser partir mais je ne peux pas te demander de rester. Eden, je peux pas oublier mais je refuse de tout foutre en l'air parce que je suis incapable de passer l'éponge. » Ce qu'il disait n'avait aucun sens, il avouait ne pas lui pardonner mais ne pas lui en vouloir, il était partagé entre ces deux extrêmes, il ne savait plus quoi faire ou quoi penser. Mais il savait une seule chose.  « Ta place est ici, tout comme la mienne, c'est au moins un truc dont je suis parfaitement sûr. » Dans ses bras, il avait l'impression de ne vivre que pour être dans ses bras. Merlin, qu'il devenait fleur bleue ! Il n'en revenait pas lui-même. Il finit par redresser la tête pour la regarder dans les yeux, pour lui transmettre l'intensité de ses doutes, de ses craintes et de tout ce qu'il pouvait ressentir. « Tu peux pas refaire un truc pareil, il faut que tu me fasses confiance, il faut que tu me laisses t'aider quand tu en as besoin Eden. » C'était le problème, il s'était senti tellement inutile depuis qu'il avait appris ce qu'il s'était passé, il refusait de revivre ce genre de choses, de ressentir ce genre de sentiments. « Je ne peux pas te promettre que cette histoire ne ressortira jamais si on doit à nouveau se disputer, je ne peux pas te promettre que je n'en parlerais plus jamais ou que j'arrive à oublier, mais je suis incapable de te laisser partir, là, tout de suite. » Il la serrait dans ses bras comme s'il avait peur qu'elle s'évapore tout à coup. Il ne voulait pas qu'elle parte, il était au moins sûr de ça. Peu importe ce qui se passerait dans le futur, dans leur relation, Eden restait avec lui, il savait au moins que c'était exactement ce qu'il voulait.
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MessageSujet: Re: (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever    (eden&daley) + If everything could ever feel this real forever  - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Fév - 19:03

Plantée devant son bureau, je ne pouvais pas parier sur l’issue de cette entrevue. Je savais que trop bien qu’il n’était pas envisageable pour lui de me pardonner. Même si l’acte qui nous as détruit, était un acte d’amour pur et simple. Je savais très bien dans quoi je m’étais engagée lorsque je l’avais quitter, jouant le jeu cruel de Sam. J’avais enfin eu les résultats, je n’étais pas enceinte. J’étais soulagée, et plus encline à accourir dans le bureau de Daley pour lui dire qu’il ne serait pas père, une deuxième fois. Pourtant, je n’étais pas plus à l’aise que cela. Pourtant, ce bureau avait synonyme de sécurité et de réconfort pendant une période. Période qui semblait à présent révolue. Je m’arrêtais en plein milieu de ma phrase, sachant que cela ne lui plairait pas et qu’il attendrait patiemment la suite. « Mais ? », lâcha t-il, en me fixant. Je soupirais en secouant la tête, je ne voulais pas laisser les mots passés la frontière de mes lèvres. Il en était hors de question, il m’avait demandé du temps pour retrouver ses esprits. Il était hors de question que je revienne à la charge, ou que je le supplie de me reprendre toute entière. « Aucune chance.», me répondit-il, alors que je lui demandais de ne pas se préoccuper du bout de phrase manquant. Je savais très bien qu’il allait creuser, et c’était malgré moi que j’avais provoqué sa curiosité. Je le fixais en fronçant les sourcils. « S’il te plaît, ne m’obliges pas à remettre le sujet sur le tapis. », soufflais-je. Je ne voulais pas reprendre la conversation que nous avions eu dans cette salle de classe, en fait, je ne voulais pas qu’il me rejette une fois de plus. Cela faisait bien trop mal, à mon cœur déjà en mille morceaux, ainsi qu’à mon égo. Je fus presque heureuse qu’il me décrive sa retenue avec Sam, cela ne changeait pas trop de sujet, mais je pouvais au moins respirer un peu plus aisément. Je pouvais rien faire d’autre que de m’approcher un peu et le remercier. « Si seulement tu t'étais dit ça avant.», soupira t-il, et je baissais les yeux, pinçant les lèvres, bien qu’il n’y ai aucune trace de méchanceté dans sa voix, juste une constatation. Je m’étais conduite comme une sacrée idiote pensant pouvoir tout régler, et prouver qu’il n’était pas le seul à pouvoir nous sauver la mise. Seulement, je m’étais sacrément trompé. Je n’avais rien n’a ajouter, et il était évident qu’il fallait que je sorte en vitesse de cette pièce. Je n’avais pas envie de m’humilier encore plus en ouvrant les vannes. Lui souhaitant une bonne soirée, je tournais les talons, la douleur irradiant ma poitrine. Il fallait que je tienne jusqu’à mon dortoir et ce n’étais pas gagner. Arrêtes de te comporter comme une idiote, il t’a juste demander du temps, rien n’est fini pour le moment !, chuchota une petite voix dans mon esprit. Ce n’est pas cela qui me console pour autant.

Quelques secondes plus tard, la main de Daley s’empare de mon bras sans que je ne l’entende s’approcher de moi. Puis, ce fut au tour de ses lèvres d’aller à la rencontre des miennes et mon dos ne tarda pas à atteindre la porte. Un tourbillon de sensation s’empara de mon corps alors que mon esprit ne cessait de tirer la sonnette d’alarme. Cela allait encore se finir comme dans la salle de classe, et je resterais pantelante, décomposée face à la situation. Je chassais alors ces idées noires, répondant au baiser, me plaquant contre son corps du mieux que je pus. Passant mes mains sur sa nuque, puis mes doigts dans ses cheveux, je ne cessais de me nourrir de ses lèvres, celles qui m’avaient tellement manquées. Il m’avait tellement manqué. Je n’avais jamais ressenti une telle chose, comme si nous étions coupés de la réalité, dans un univers parallèle où personne ne pouvait nous atteindre. Je me permettais alors de profiter de la situation comme c’était le dernier baiser auquel j’aurais droit de sa part, et de mon vivant. Pourtant, il faut toujours une fin à tout, et ne rompant pas notre proximité, ses lèvres se séparent des miennes. J’attends la suite avec anxiété, j’ai peur de ce qu’il va bien pouvoir me dire. « Je ne peux pas te pardonner. Je ne peux pas t'en vouloir. Il y a tellement de bordel dans ma tête que je n'arrive pas à réfléchir correctement. Je ne peux pas te laisser partir mais je ne peux pas te demander de rester. Eden, je peux pas oublier mais je refuse de tout foutre en l'air parce que je suis incapable de passer l'éponge. », commença t-il, et je ne peux pas m’empêcher de froncer les sourcils. C’est mieux que ce que j’avais bien pu imaginer, mais toutes ses paroles sont tellement paradoxales que je dois me concentrer pour ne pas en perdre une miette, et surtout comprendre leurs sens. « Ta place est ici, tout comme la mienne, c'est au moins un truc dont je suis parfaitement sûr. », continua t-il, et je soupirais malgré moi, le sentiment de soulagement étreignant mon esprit. « Tu peux pas refaire un truc pareil, il faut que tu me fasses confiance, il faut que tu me laisses t'aider quand tu en as besoin Eden. Je ne peux pas te promettre que cette histoire ne ressortira jamais si on doit à nouveau se disputer, je ne peux pas te promettre que je n'en parlerais plus jamais ou que j'arrive à oublier, mais je suis incapable de te laisser partir, là, tout de suite. », finit-il. Je plantais mes yeux dans les siens, retenant un sourire ému. Certes, il n’avait pas passer l’éponge, mais il ne voulait pas que je parte ! Un poids s’envola de ma poitrine, et la digue que j’avais dressée céda, me laissant tremblante dans les bras de Daley. Les larmes et la fatigue envahirent mon visage. J’enfonçais alors ce dernier dans le cou du jeune homme, pleurant silencieusement. « J’étais prête à te laisser du temps, comme tu me l’avais demandé, mais je suis tellement soulagée que tu m’aies retenue ce soir. », soufflais-je. J’essuyais mes joues rapidement, reprenant le contrôle de mes yeux. « Je te fais confiance, Daley, tu le sais, mais je te le répéterais autant de fois que tu en auras besoin pour le comprendre. Tu sais, on dit qu’on apprends de nos erreurs et crois-moi, il est hors de question que je recommence ce genre de chose, j’ai eu trop mal, je t’ai fait trop de mal. », déballais-je, en plantant mes prunelles dans les siennes. « Ne me laisse pas seule, ne me laisse pas partir. Jamais. », murmurais-je d’une voix étranglée par l’émotion.
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