Sujet: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Sam 8 Sep - 13:59
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Sam 8 Sep - 14:08
Alors que la journée avait débuter de mauvaise augures. Une nouvelle fois, je m'étais retrouvée face à Daley et nous n'avions pas pu nous empêcher de nous crier dessus, encore et encore. Je lui avais tenu tête comme toujours, et le calme était revenu. Daley m'avait alors donner rendez-vous dans la soirée, prétextant qu'il avait quelque chose à me montrer. Curieuse, j'avais accepter, et je ne voulais pas déclencher sa fureur en préférant passer ma soirée aux côtés de Sam. D'ailleurs, la question n'avait même pas à se poser, je préférais largement la passer en compagnie de Daley. Je trépignais d'impatience, pour savoir ce qu'il me concoctait, mais je savais que je n'allais pas avoir d'indice avant ce soir. Cependant, alors que je le croisais dans les couloirs, il m'avait gratifié d'une phrase épineuse avant de donner un bouquin. Toutes les personnes qui m'entouraient, me gratifièrent d'un regard désolé, et je riais intérieurement, en pensant si ils savaient .... D'ailleurs, je me demandais pendant un instant, ce que j'avais bien pu faire et surtout pourquoi il me donnait ce bouquin. Ce n'est qu'en croisant une nouvelle fois son regard et son signe vers le bouquin, que je compris. J'attendais mon heure d'études avant de filer à la bibliothèque, me débarrassant de Sam au passage … Alors que j'ouvris le livre, un parchemin glissa sur mes genoux. Je me saisis du papier et l'ouvris. Rendez-vous prés du saule cogneur, au coucher du soleil. D. Je souris, et reprenais ensuite le chemin vers mes cours. La journée fila à grande vitesse, comme le poudlard express et je fus contente d'entendre sonner la fin des cours. Je prenais le temps d'aller me changer, et me vêtir d'un jean et d'une chemise, juste histoire d'être à l'aise. Je ne savais pas à quoi m'attendre venant de Daley. Alors que je consultais l'horloge de la salle commune, et je vis qu'il était l'heure que j'aille le rejoindre. Passant le portrait, je me dirigeais vers les grandes portes. Et alors que je me dirigeais vers le saule cogneur, j'aperçus au fur et à mesure la silhouette de Daley, appuyer contre un rocher, et je lui lance un sourire, continuant de m'approcher. « Je commençais à croire que tu avais décidé de n’ouvrir ce fichu bouquin que demain ! » , attaqua t-il directement. J'eus un rire, et levais les yeux au ciel. Commençais t-il à attaquer maintenant ? Je me retenais de rétorquer, car je savais que malgré son caractère de cochon, se cache la plaisanterie. « Mais il faudra que tu le lises, il y a un chapitre entier sur les animagi et j’ai bien l’intention de commencer ta formation, il se peut même que je prenne les paris sur l’animal qui te représentera, je te ferais part de mes idées plus tard ! » , continua t-il. Je ris. J'avais presque oublié que je lui avais demandé de m'apprendre à devenir une animagi, comme lui, lorsqu'il s'était transformé devant moi en renard polaire. Encore une fois, il avait piqué ma curiosité. « Et pourquoi pas maintenant ? », demandais-je malicieusement. Il se détacha du rocher, souriant lui aussi, attrapant un sac et me le tendit. J'arquais un sourcils, interrogative.
« En selle ma belle, on prend de la hauteur aujourd’hui ! » , déclara t-il avant de prendre une attitude machiavélique et de me désigner un balais. Je déglutis difficilement et fronçais les sourcils. Je n'étais jamais monté sur un balai, mis à part pendant mon premier cours de vol, typique pour tous les élèves de première année. Cependant, j'avais failli me casser le nez en disant à mon balai 'debout'. Honteuse, je n'avais plus jamais retenter de l'expérience, et cela ne m'étais jamais venu à l'esprit par ailleurs. « Hors de question que je monte là-dessus ! », , assénais-je, catégoriquement, alors qu'il attrapait le balais et que j'attrapais le sac, plus spectatrice qu'autre chose. Je tournais vivement la tête de droite à gauche, lui signifiant clairement que je n'étais pas d'accord. Je reculais cependant d'un pas, les sourcils toujours froncés. Il allait devoir me trainer ou même m'attacher sur le balai pour m'emmener avec lui, car j'étais vraiment persuadé que j'étais maudite et beaucoup trop maladroite, pour pouvoir monter sur un balai même conduit par une autre personne. Je n'étais pas rassurée, je ne savais pas non plus le niveau de Daley et d'ailleurs, je m'en fichais. Je posais le sac, dont il m'avait lesté, à mes pieds, croisant les bras sur ma poitrine et les lèvres pincées.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Sam 8 Sep - 15:32
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Sam 8 Sep - 19:07
Un début d'entrevue léger, sans reproches – ou presque – , s'en était libérateur. Il me rappelle sa promesse de me former en tant qu'animagi. Je l'avais presque oublié celle-ci. Mais qu'il me le rappelle me fait du bien, cela prouve que nos échanges bien qu'acerbes à chaque fois, ne sont pas vains et restent ancrés dans nos mémoires. Il blague déjà sur la forme que je pourrais prendre, j'aimerais bien savoir, sur quoi il va parier, mais il ne lâche pas l'affaire. Il se saisit de ma taille, avant de s'emparer de mes lèvres. Je ne suis pas contre, sa douceur m'avait manquer, même si cela ne faisait qu'une demi-journée que nous ne nous étions vus. Si je le pouvais, je resterais sans aucun doute, au creux de ses bras pendant une bonne partie de la nuit. Il reprends ensuite le fil de la discussion, que j'avais semblerait-il déjà perdu. « Parce que nous avons d’abord quelque chose à faire et que ça ne peut pas attendre ! », rétorque t-il en levant les yeux vers le ciel. Mais alors qu'il me donnait des indices sur notre activité de ce soir, je pris peur en voyant l'unique balai qu'il avait apporter avec lui. Je fronçais les sourcils, tout en m'écartant de lui. Il m'observa, comme il le faisait souvent lorsque j'avais des réactions disproportionnées. Comme le disent souvent mes cousins, la peur n'évite pas le danger. Mais à quoi bon ! Pour moi, un balai est un engin de malheur et il était hors de question que je le suive. « Voilà ce qu’on va faire, soit tu t’avances vers moi et on se met gentiment sur ce balai tous les deux, soit je viens te chercher avant que tu aies pu te mettre à courir et je t’y mets de force ! » , rétorque t-il face à mes propos. Je soupire, si il croyait que ses paroles allaient fonctionner, il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude ! Je le regarde d'un œil peu amène, du style « n'essaie même pas de m'approcher ». Je sais que cela ne l'empêchera pas d'agir selon ses envies, mais autant le mettre en garde alors qu'il était encore temps. Il lâcha son balai tout en reprenant de nouveau la parole.« Eden, le coucher de soleil ne nous attendra pas et je peux t’assurer que le spectacle vaut le détour. » , dit-il d'une voix agacée. Je n'avais jamais vu le coucher du soleil autrement qu'assise dans l'herbe, et je devais avouer que le spectacle m'intriguais. Daley avait l'air tellement enjoué alors qu'il m'avait fait annuler mes plans de ce soir, que je serais stupide de ne pas accepter. Il s'approcha de moi, les mains en l'air comme dans les vieux western que me faisait regarder ma grand mère, je souris sans pouvoir m'en empêcher. Peau est ensuite de nouveau contre la mienne, dans un bref instant, mais je le savoure.« Tu m’as affirmé me faire confiance, c’est le moment de le prouver. Si je n’étais pas là à enseigner aux élèves, je serais attrapeur dans l’équipe d’Irlande à l’heure qu’il est, tu peux parfaitement me faire confiance, tu ne risques absolument rien, tu sais très bien que je ne te laisserai pas tomber…» , m'assura t-il, caressant ma joue de son nez.
« Quoi ? » , je dis bêtement. J'avais du mal à l'imaginer hors de son image froide de professeur, encore moins en tant qu'attrapeur dans l'équipe de l'Irlande. Je ne l'aurais sans doute jamais rencontrer, il n'aurait sans doute jamais été mangemort ? Ou tout du moins peut être. Je ne pus m'empêcher de déclarer ensuite, après avoir repris contenance. « C'est ce qu'on m'a dit lors de mon premier cours de vol et j'ai failli me casser le nez avec un stupide balai ! » . C'était bien vraiment, mais si il disait pouvoir me protéger, je devais le croire non ? Je lui avais bien fait confiance pour lui confier le plus gros secret de ma vie, pourquoi ne pas faire pareil pour un vol en balai après tout ? « Je ne t’ai jamais mis en danger, tu n’as pas à avoir peur... » , m'invita t-il, avant de se saisir doucement de ma main pour me tirer à sa suite. Je savais qu'il faisait preuve de persuasion pour que je dise oui, mais je ne résistais pas, cependant. L'offre était alléchante, je ne savais pas quoi invoquer d'autre pour le faire renoncer, et après tout pourquoi renoncer à un spectacle si beau ? Je soupirais doucement, et serrais sa main. « Tu promets ? » , je bredouille en le fixant dans les yeux. Je savais qu'il dirait oui, mais j'avais besoin de l'entendre de sa bouche, c'était beaucoup rassurant. Je ramassais alors le sac qu'il m'avait confier auparavant et le suivi jusqu'à son fichu balai.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Sam 8 Sep - 22:05
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Dim 9 Sep - 12:19
Comme d'habitude, je faisais ma tête de mule et ne me gênais pas pour lui montrer que je n'étais pas du tout d'accord avec lui. Bien que passer la soirée avec lui m'avait semblé presque paradisiaque sur le coup, le fait de devoir monter sur un balai m'avait refroidi en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! Je réagissais comme une bête surprise entre les phares d'une voiture. Pourtant, Daley n'avait rien fait de répréhensible, et avait seulement envie de m'emmener en balade. Je le savais au plus profond de mon être et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de réagir bêtement. J'oubliais mes objections pendant un instant, où il me fit une révélation supplémentaire sur sa vie. Il avait failli entré dans l'équipe de Quidditch irlandaise ? Je ne savais pas quelle tête, je pouvais bien faire à cet instant, mais j'avais lâché un 'quoi?' étonné. Après tout, ce fait contraste tellement avec sa vie actuelle que je mis quelques secondes avant d'assimilé l'information. Comment en était-il arrivé ici ? Pourquoi ne pas avoir dit oui ? Voilà les questions qui se bousculaient à nouveau dans ma tête. Mais je me tus une nouvelle fois, parce que je savais bien que le but premier de cette information n'était pas celui-ci. « J’ai été capitaine des serdaigle et l’équipe d’Irlande voulait me recruter, enfin bref, tout ça pour dire que je maîtrise parfaitement l’art de voler sur un balai, tu n’as rien à craindre. », continua t-il encore une fois, ses doigts parcourant la peau de ma joue, dans une caresse apaisante. Je maintins le regard même si la seule chose qui me venait à l'esprit était de fermer les yeux. Il voulait me mettre en confiance, comme il commençait à en prendre l'habitude, non loin de me déplaire. Je lui souris timidement en retour, faisant taire mes questions, les gardant au chaud pour une autre occasion. Et alors que je lui avouais piteusement que je m'étais ridiculisée durant mon premier cours de vol, je vis un sourire se dessiner sur ses lèvres et je savais bien qu'il se retenait de se tordre de rire. Je lui en était reconnaissante même si son hilarité silencieuse m'atteignait aussi puissamment que si il avait rit à gorge déployée. « Il semble aller très bien ce nez, tu veux dire que tu n’as pas touché un balai depuis le premier cours de vol, quand tu avais onze ans ? », déclara t-il en déplaçant ses doigts de ma joue à mon nez. J'eus une moue boudeuse, et détournais le regard. Cette peur semblait tellement ridicule, mais pourtant bien présente. Je n'arrivais pas à m'en défaire. « Je peux dire merci à Madame Pomfresh ! Et oui, tu as tout compris. », répondis-je en souriant malgré moi. Me moquer de ma maladresse légendaire n'allait pas me tuer après tout. Je préférais en rire plutôt que d'en pleurer, et c'était mieux si c'était avec lui. Il continua à me mettre en confiance, entrelaçant nos doigts et scellant ses lèvres aux miennes. « Je te le promets, fais-moi confiance. », murmura t-il avant de nous dirigeais vers ledit balai. Je le suivis, le sac dans une main et la sienne dans l'autre. « Tu te mets en position, je me placerai juste derrière toi… », m'indiqua t-il, avant de m'ôter le sac des mains et le placer sur son dos alors que je me mettais en place sur ce maudit balai. Je soupirais doucement, essayant de faire taire cette stupide peur qui me tenaillait le ventre.
Cependant lorsque je sentis son torse se caler contre mon dos, je me sentis quelques peu détendue et un peu plus sereine quand à la balade qui allait suivre. « Penches toi légèrement. » , me demanda-t-il, en joignant le geste à la parole, me faisant pencher sur le balai pour qu'il puisse m'entourer de ses bras et atteindre le manche du balai. « N'aie pas peur » , me souffla t-il à l'oreille. J'inspirais doucement et me cramponnais encore plus au balai alors que le décollage s'était fait sentir. Je pinçais des lèvres et restais figée, histoire de ne pas faire de bêtises et laisser une nouvelle fois parler ma maladresse. Nous volâmes pendant quelques minutes, la main de Daley caressant la mienne, sa tête sur mon épaule. Je n'avais même pas fait le rapprochement avec le fait qu'il ne dirigeais le balais qu'avec une seule main. Nous arrivâmes sur la tour d'astronomie et bien que je devais admettre que la balade n'avait pas été si désagréable, j'étais soulagée de poser un pied sur une surface plane. Décidément les airs n'étaient pas fait pour moi … Mais avant que je n'ai pu dire 'ouf', j'étais de nouveau contre le lui, mon dos calé contre son torse, entre ses jambes et ses bras m'entourant une nouvelle fois. Je soupirais d'aise, et me laisser aller contre lui, une de mes mains agrippant une des siennes. « Quelques minutes d’hésitation en plus et on ratait le spectacle. » , déclara t-il et je fixais le ciel en riant doucement. « Fallait me dire en quoi consistait la soirée, j'aurais eu le temps de me préparer mentalement. » , affirmais-je, malicieusement. Un instant plus tard, ses lèvres contre la peau de mon cou dans un baiser et ses doigts sur celle de mes bras, je me sentais bien et pour rien au monde je ne serais partis. Pendant un bref moment, j'ai pu croire à une relation normale, un couple heureux qui n'a pas besoin de se cacher. Mais la réalité était toujours là, latente. Le spectacle qui s'offrait à nous était vraiment extraordinaire. «Ça vaut bien toutes les soirées que j'ai pu passer ici, à Poudlard» , dis-je, doucement avant de tourner la tête et d'effleurer sa joue de mes lèvres dans un baiser.
PS; désolé, je ne suis pas chez moi, je mettrais tout bien en revenant, promis
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Dim 9 Sep - 15:21
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Dim 9 Sep - 15:35
“ Tu n’as plus voulu monter simplement parce que tu t’es pris un balai dans le nez ? Tu ne sais pas ce que tu as raté ! ” , constata t-il. Je pris un air faussement boudeur face à sa remarque. D'accord, exposer comme cela. Cela paraissait tout de suite stupide. Mais sur le coup, âgée de onze ans, c'était d'une importance capitale. De plus, depuis, je m'étais contenter d'assister au match de quidditch de l'école, et l'occasion de monter sur un balai ne s'était plus représentée. Jusqu'à présent. Et comment aurais-je fait pour me douter que Daley était un fervent supporter des promenades en balais ? Tout ce que je savais de lui, c'était son caractère de cochon et ses sautes d'humeur, les cours qu'il dispensait à l'école et bien entendu, ses missions dont il ne parlait jamais, mais dont je me doutais bien qu'elles étaient présente. Encore plus depuis que je l'avais retrouver dans un piteux état dans ses appartements. Je reconnaissais à peine l'homme que j'avais devant moi, par ailleurs. Simplement, parce qu'il n'agissait pas comme à son habitude. Là, il m'aurait rabâcher les oreilles comme quoi, ma réaction était exagérée – et oui, elle l'était – et que je ferais mieux de me dépêcher avant qu'il ne perde patience. Au contraire, ici, il était doux, patient et aucune dispute à l'horizon. Enfin, un peu d'air frais. Je me laissais donc entraînée sur son -maudit- balai et finîmes par atterrir sans encombre à destination. Entre ses bras, je me sentais bien, je serais bien rester ainsi jusqu'à la fin des temps, mais cette utopie ne verrait jamais le jour, tout comme pour son idée de me séquestrer dans ses appartements. Ces idées irréalisables, mais tellement tentantes, l'une comme l'autre. Loin des soucis du monde, loin de la guerre. Ce serait magnifique. Mais la réalité nous rattrape toujours à la fin. Il était un mangemort, moi une née moldue. Il avait une fille et moi, j'étais encore trop jeune pour avoir été mère. Je me laissais aller à ce moment de plénitude. Ses lèvres et ses mains parcourant ma peau, mes yeux fixant le ciel. “ Je ne pouvais pas deviner que tu n’avais quasiment jamais volé de ta vie, ce qui pour moi reste un crime passible d’une très sévère punition.” , se moqua t-il, après avoir frôlé mon cou de son nez et avoir replacer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je sentais bien qu'il souriait, je ne me vexais donc pas face à sa remarque taquine. Je souris à mon tour et tournais la tête vers lui. “ Et moi, je ne pouvais pas deviner que tu m'emmènerais faire une balade en balai. ” , lui répondis-je sur le même ton, conservant toujours mon sourire malicieux. “ Je serais curieuse de voir la punition que tu me réserves ... ” , soufflais-je ensuite, avant de reporter mon regard sur l'horizon. Daley, quand à lui était occupé à embrasser le lobe de mon oreille. Comme il le faisait depuis notre déballage de sentiments ou plutôt notre première nuit ensemble. Je fermais les yeux de bien être. Et alors que je le complimentais sur la soirée et la surprise qu'il m'avait réservée, il s'empara de mes lèvres dans un léger baiser, que je savourais.
“ Quoi ? Tu veux dire que toutes les soirées que nous avons passé à nous entraîner, à te former, à la limite de te torturer n’étaient pas aussi délicieuses que cette soirée ? ” , ironisa t-il, la tête sur mon épaule. J'eus un rire. “ C'est vrai, que ces délicieuses soirées m'étaient sorties de l'esprit. ” , répondis-je en riant. C'était une vraie galère ces soirées. Je me demandais à chaque fois, si je n'allais pas finir en morceau ou enterrée quelques part dans Poudlard. Mais j'avais conscience à présent, qu'il m'avait rendue plus forte qu'auparavant et que si jamais certaines personnes revenaient me chahuter dans les couloirs, je ne baisserais plus la tête et les affronterais pour leur donner une bonne leçon. Et puis, quitte à le faire autant le faire devant Daley, pour lui montrer qu'il ne m'avait pas enseigner son savoir pour rien. “ J’en conclus donc que le spectacle te plait et que tu ne souhaites pas à ce instant être dans les bras de ton petit blond ? ” , continua t-il sur le même ton. Et je voyais bien que derrière sa plaisanterie, se cachait bien sûr sa jalousie. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel, exaspérée. Peut être avait-il besoin d'être rassuré sur mes sentiments envers Sam ? Tout comme j'en avais eu besoin alors que j'avais découvert le prénom de Liadan. “ Le spectacle est magnifique, en effet et le petit blond comme tu dis, n'a aucune importance à cet instant et ne dépassera jamais le stade d'ami à mes yeux. ” , déclarais-je sérieusement en fixant Daley, je voulais qu'il comprenne qu'il n'y avait et qu'il n'y aurait jamais personne d'autre que lui. Alors, il montra le sac que nous avions emporter. “ Si tu l’ouvres, on pourra peut-être commencer à manger, je suis passé aux cuisines avant de venir ici, comme je ne peux pas affirmer ce que tu aimes, j’ai pris à peu près de tout. ” , me dit-il et je me penchais légèrement pour ouvrir la fermeture éclair dudit sac. Le contenu était énorme et comme il l'avait préciser, il avait pris de tout. Je souris et tournais la tête vers lui. “ Un petit secret sur moi : je ne suis pas difficile en nourriture, j'aime tout sauf le cèleri et les choux de Bruxelles. ” , avouais-je. C'était futile, mais ma réponse se prêtait à la situation. “ Dis-moi de quoi tu as envie, je me servirais après ! ” , lui demandais-je en farfouillant un peu dans le sac.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Mer 19 Sep - 21:44
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Jeu 20 Sep - 23:12
La soirée était agréable, loin de ce que je pouvais bien m'imaginer venant de lui. Il pouvait être aussi doux que le paradis et aussi ardant que l'enfer, quand il s'y mettait. C'est ce qui me laissait souvent au dépourvu. Il faut toujours que je m'acclimate à son humeur, sans pour autant me laisser marcher sur les pieds, ce qui créer bien évidemment des tensions plus qu'électriques entre nous. Situations que nous vivions quasiment quotidiennement. J'appréciais donc le fait que cette soirée ne soit pas sous le signe de toutes les autres que j'avais bien pu passer en sa compagnie … Au creux de ses bras, j'oubliais notre situation à tous les deux, qu'il était mangemort, au service d'un homme qui se prenait pour dieu et qui assassinait des innocents et que j'étais une de ses innocentes qui risquait sa vie chaque jour à cause de la nature de mon sang. A vrai dire, il n'était pas difficile pour moi, d'oublier la condition de Daley. A part, lorsqu'il se comportait comme un crétin de mangemort. Comme une habitude à présent, il se mit à mordiller le lobe de mon oreille et je me mis à rire doucement, sous l'effet de son souffle, ses lèvres et ses dents sur ma peau, un cocktail détonnant qui m'avait emporter dans un tourbillon de sensation, déjà une fois dans ses appartements. Ce fut au tour de ses mains de venir se loger sur la peau de mon ventre, je frissonnais légèrement, profitant du baiser éphémère qu'il m'avait volé. " La pire des punitions, tu risquerais de ne pas t’en remettre… mais pour cela, il faudrait que je te traîne jusqu’à mes appartements… ", me souffla t-il, je sus qu'il faisait référence à un genre punition que j'avais déjà 'subi', et qui était loin d'être désagréable, pourtant je ne pus m'empêcher de rougir comme une idiote à l'allusion qu'il y avait fait. Je secouais la tête avec un air gêné avant de tourner la tête vers lui, me reprenant et lui murmurais à mon tour quelques paroles à l'oreille. « Je serais bien curieuse de voir ça ... », le provoquais-je en souriant un peu. Je pouvais parfois passer pour une allumeuse et, une fille sûre d'elle en sa présence, mais la situation pour le moment, ne s'y prêtait pas vraiment, et donc, j'agissais malgré ma pudeur qui me gâchait souvent la vie. J'aimais ce que Daley faisait de moi avec le temps, en sa présence, il faisait ressortir une autre facette de moi. Une fille qui n'avait -presque- peur de rien, une battante, une jeune femme qui ne se faisait pas marcher sur les pieds et qui rendait la monnaie de leur pièce à ceux qui osait le faire. Je ne regrettais pas de lui avoir demander de me donner des cours particuliers pour que je puisse me défendre, mais aussi parce que j'étais passer par dessus la personnalité qu'il voulait se donner. La façade derrière laquelle il se cache presque quotidiennement, j'avais réussi la percée et peut être même à atteindre son coeur.
Lorsque j'avais découvert la facette de la jalousie que pouvait avoir Daley, j'en étais presque flattée. Et il ne cessait pas de me faire des allusions à Sam, qu'il se refusait d'appeler par son prénom. C'était à présent mon tour de le rassurer sur mes sentiments et ma relation avec ce dernier. Je le vis scruter mes prunelles en quête d'une faille, comme il le faisait presque tout le temps. Pourtant, je disais ce que je pensais, et il n'y trouva rien d'autre que la vérité. " Tant mieux, ça m’aurait embêté d’avoir à le torturer à mort et d’avoir à expliquer les circonstances tragiques de son décès avec une interminable paperasse administrative. ", dit-il après s'être emparé de mes lèvres. Je savourais le goût de sa bouche avec délice, je ne me lassais pas de ses baisers et les appréciaient comme si c'étaient les derniers. Après tout, notre relation connaissait tellement de haut et de bas qu'elle pouvait se terminer à n'importe quel moment. Pourtant, je n'arrivais pas à concevoir ma vie sans l'homme qu'était Daley. C'était douloureux rien que d'y penser. J'arquais un sourcils face à sa remarque, je savais qu'il plaisantait à moitié. « Non, non, pas de torture, pas de paperasse … Parce que cela te plaise ou non, il reste tout de même mon ami. », dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Je ne tenais pas à affronter une dispute à chaque fois qu'il me verrait en compagnie de Sam dans les couloirs, dans la Grande Salle ou même durant ses cours … Et nos lèvres se joignirent de nouveau, avant d'être séparée pour que nous nous restaurions. Et quand bien même je me penchais pour fouiner dans le sac de nourriture, nos deux corps restèrent en contact comme s'ils étaient soudées l'un dans l'autre. " Tu ne trouveras jamais ce genre de choses dans un sac que j'aurais préparé! ", déclara t-il alors que je lui peignis le portrait de mes gouts alimentaires. " J’ai peut-être pris de tout mais j’ai surtout pris des trucs que j’aimais alors tu ne me priveras de rien en te faisant plaisir. ", dit-il, et j'eus un rire. Il ne me laissa pas le temps de me replonger dans la découverte du sac, qu'il y plongea ses mains pour en sortir des victuailles. Je le regardais attentivement, alors qu'il s'appliquait à faire un sandwich avec un tas impressionnant de nourriture. Une fois fait, il me le présenta. " Un petit truc à savoir sur moi, j'adore mélanger les ingrédients que personne ne penserait à mélanger, goûtes moi ça ! ", expliqua-t-il et mon regard fit la navette entre son visage et le sandwich. « Tu as vraiment des idées farfelues ! J'ai pas une mâchoire de géante, je te signale ! », râlais-je avant de prendre en main son œuvre. Mes dents se refermèrent sur le sandwich et je ne pus en attraper un minuscule morceau tellement, il était grand. Je n'osais pas le déchiqueter en morceau de peur que les ingrédients ne se fassent la malle …
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Mar 2 Oct - 22:20
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Dim 7 Oct - 21:40
Notre petit jeu de séduction avait recommencé, ce qui me plaisait. J'étais cependant une joueuse maladroite et lui expérimenté. Comme d'habitude. Cette attirance inexplicable qui noue lie ne semble pas s'éteindre, mais plutôt se renforcée au fur et à mesure des jours qui passent. Pourtant, nous n'avons rien en commun, nous ne faisons pas parti du même monde. En fait, nous ne devrions même pas nous connaître sous ce jour là et ne pas avoir dépassé le stade élève-professeur. Cependant, nous avons franchi la barrière. Je me sentais bête de rougir, alors que lors de notre nuit ensemble, je l'avais provoqué comme si j'avais des années d'expérience derrière moi. Cela ne sembla pas le déranger. Lui, qui prends un malin plaisir à me pousser dans mes retranchements. Et alors que je bredouillais tant bien que mal, une certaine provocation, je l'entendis rire à mon oreille et je me permis de sourire un peu. Je soupirais, à l'aise d'être au creux de ses bras, son souffle dans mon cou et ses mains sur la peau de mon ventre. « Si je n’avais pas peur de te traumatiser en te faisant monter à nouveau sur le balai tout de suite, tu regretterais vite d’être aussi provocatrice avec moi… », déclara t-il et je savais qu'il plaisantait, du moins sur le fait que je regrette d'être entrainer dans sa chambre. J'étais au courant de ce qui m'y attendait et, c'était loin d'être déplaisant même si le fait d'y penser, accentua la rougeur déjà présente sur mes joues. Je penchais un peu ma tête en arrière, pour la posée sur son épaule, mon visage contre son cou. « J'ai survécu une fois, et puis, il faudra bien que l'on redescende un jour. », lançais en souriant, avant de déposer un baiser léger sur son cou. Qui aurait cru qu'un jour la timide petite Eden, tombe amoureuse d'un homme qui est à la fois son professeur et un ennemi mortel ? Une relation qui était vouée à aller droit dans le mur, mais je m'entêtais à le garder prés de moi, comme si un trou béant aller se former dans ma poitrine si il n'était plus dans ma vie. Il était déjà père, et j'avais accepter ce fait, mais j'étais jeune, et c'était la guerre. Ce constat était plus que déprimant, ce qui faisait que je ne me permettais pas d'y penser ! Chaque seconde près de Daley était à savourer et je m'attelais à la tâche. Quand bien même nous n'avions rien en commun avec d'autres couples, la jalousie était présente. Plus chez Daley pour le moment, ce qui faisait ressortir son caractère de cochon. Il était persuadé, que mon ami Sam était attirer par moi et n'attendait qu'une chose : sortir avec moi. Je trouvais l'idée ridicule, même si je savais que je me comportais quelques fois naïvement, je tenais bon face à lui. Il n'avait aucune raison de s'inquiéter et je le lui faisais comprendre. Mes yeux dans les siens, je lui assurais que Sam n'était qu'un simple ami et qu'il était hors de question d'arrêter de le voir, simplement parce qu'il était jaloux. Daley détourna les yeux et grogna. Je savais qu'il n'était pas satisfait de ma réponse, mais qu'importe, il allait devoir faire avec. « Il faudra dans ce cas que tu sois très claire avec lui, je n’ai pas l’impression que vous ayez la même définition du mot « amis », en tout cas, il n’a pas la même que moi. », dit-il et je levais les yeux au ciel commençant à ouvrir la bouche, mais il me devança. « Mais si tu veux je m’en charge, ça aura peut-être plus d’impact et il paraît que je suis doué pour faire entrer quelque chose dans la tête de quelqu’un, surtout si j’utilise quelque chose de lourd. », continua t-il, malicieusement et j'eus un sourire. Il déposa un baiser dans mon cou et je ris. « Je te le promets. », commençais-je en faisant courir son nez sur sa joue. « Oui, je sais que tu es douée pour faire apprendre quelque chose à quelqu'un mais, je ne pense pas que tu sois la personne indiquée pour Sam. », sous-entendais-je. Il nous arrivait souvent de partir dans des hypothèses farfelues, moyen de détendre l'atmosphère, mais il avait peut être raison après tout. Même si je ne savais pas comment m'y prendre. Ça évidemment, je le gardais un coin de ma tête.
L'heure était à la nourriture et aux moyens farfelus de ce nourrir. Daley s'attela à me tendre un sandwich énorme, et j'eus envie de lui dire de s'acheter des lunettes. Je n'avais pas une mâchoire de mastodonte, et j'enfournais tant bien que mal, son œuvre dans ma bouche. Je ne pus pas mordre dans grand chose, malheureusement pour mon ventre qui criait à présent famine. « Ce ne serait pas drôle sinon ! », ris t-il, et j'eus un sourire même si l'envie de lui tirer la langue se fit sentir ! Il m'ôta le sandwich pour mordre dedans et je le regardais d'une mine sérieuse. Evidemment, c'était facile pour lui d'avaler un truc pareil. « Mange pas tout ! », blaguais-je avant de reprendre la nourriture qu'il me tendait. « Tiens, comme ça tu peux prendre les aliments que tu veux manger, et si tu n’aimes pas le bacon, tu me le donnes ! », dit-il et je le remerciais avec un sourire gourmand. Je n'avais pas manger depuis le midi, j'étais donc heureuse de pouvoir avaler un peu de nourriture. Je piquais un peu de tout, du fromage, un peu de bacon, du pain du sandwich. Un peu à la barbare mais cela fonctionnait. Je me saisis d'un morceau de bacon restant pour l'enfourner dans la bouche de Daley. « Tu n’as pas eu de souci en arrivant en retard à ton cours ce matin ? », me demanda t-il ensuite et je secouais la tête. « Heureusement pour moi, ce n'était pas les Carrow, mais Mrs McGonagal. Elle m'a quand même gardée à la fin du cours pour savoir ce que tu me voulais. », ajoutais-je en souriant.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Lun 8 Oct - 16:02
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Lun 15 Oct - 21:14
Cette soirée avait démarrer sous les meilleures augures, je n'en étais pas spécialement mécontente. Enfin, me contentais de me laisser aller dans les bras de Daley, sans avoir peur de quoi que ce soit d'autre. Comme si cela avait toujours été la chose la plus naturelle à mes yeux, comme si nous n'étions pas en guerre et que tout nous oppose. La beauté de l'instant et sa tranquillité m'obligeaient à en profiter encore et encore. Le sourire aux lèvres, je continuais sur ma lancée en le provoquant. Du moins, en lui disant le fond de ma pensée. Je devais avouer, que j'avais repensée à la première fois dans ses appartements et que j'étais loin d'être contre pour recommencer l'expérience, même si je préférais qu'un troupeau d'hypogriffe me passe sur le corps plutôt que de l'avouer en ces termes. J'étais consciente qu'il verrait la teinte de mes joues, mais je savais qu'il s'en amuserait à sa manière. Je vis un sourire étirer ses lèvres et je savourais son baiser sur mes lèvres, aussi léger qu'un papillon. « Nous verrons ça tout à l’heure, petite insolente ! », lança t-il, et je ne pus m'empêcher de rire. Mes remarques n'avaient rien d'insolente, et j'étais presque certaine de ne pas me tromper en avançant que l'idée de se retrouver entre les draps de son lit, ne lui déplaisait pas plus qu'à moi. Un sourire encore sur mes lèvres, je gardais mon regard dans le sien, levant doucement une main, pour effleurer sa joue de mes doigts comme la fois où je l'avais gifler. Comme pour le remercier d'être ici avec moi, et m'avoir obliger à monter ici avec lui. Je savais qu'il était pas d'un caractère si calme d'habitude. On ne pouvais jamais se voir sans que moi, ou lui, ne reproche quelque chose à l'autre. C'était un peu comme un miracle, d'être si serein en cette soirée. Calme, même en parlant de mon ami Sam. Du moins, en face, je savais que dessous sa carapace, il devait bouillonner que je n'accède pas à ses attentes. Pas les premières qu'il avait énoncé. Et alors, qu'il se proposait de lui faire rentrer dans le crâne, que je n'étais rien de plus que son amie, je ne pus m'empêcher de lui faire remarquer qu'il n'étais pas la personne recommandée. « Comme tu voudras. ». Je hochais la tête avant de reporter mon regard sur l'horizon qui s'offrait à moi. Une petite bataille de gagnée, je ne le faisais pas remarquer ouvertement, mais j'avais réussi à obtenir gain de cause, sans éclat de voix.
« En parlant d’apprendre quelque chose à quelqu’un, tu veux qu’on continue les entraînements ? Avec tout ce qu’il s’est passé, on en a pas reparlé mais il me semble que la dernière fois qu’on l’a fait, tu m’as forcé la main pour les poursuivre… », sourit-il. C'était bien vrai que je n'avais pas repensé à ce que j'étais venu quémander la dernière fois. Après tout, j'étais venue le harceler pour qu'il me rende ces entrainements, qui avaient fait de moi, la femme forte et courageuse. Ces entrainements qui m'avaient façonné petit à petit. « Bien sûr, que je veux. Il a aussi l'apprentissage pour devenir une animagi aussi que tu dois ajouter à ta liste des choses que tu dois m'enseigner ! », répondis-je avec entrain et un grand sourire aux lèvres. Je savais bien que toutes les choses que j'avais demander, n'étaient pas facile ni à apprendre, ni même à enseigner, mais je devais sauter sur l'occasion avant qu'il ne soit trop tard. Non, pas qu'il risquait de retirer son offre, mais je préférais être au point avant ma sortie de Poudlard. Surtout avec ce qui m'attends dehors. Un baiser supplémentaire dans mon cou et il ajouta. « Mais je te préviens, pas question d’avoir le moindre traitement de faveur maintenant, je serais aussi impitoyable qu’à notre premier entraînement ! », déclara t-il et je hochais la tête. C'était vrai qu'il ne m'avait jamais fait avancer autant que lorsqu'il me pousser dans mes retranchements et c'était la seule façon de me rendre plus forte, plus battante. Même si j'allais avoir du mal de mon côté pour reprendre la même place qu'à notre premier entrainement. « Tu as raison, je ne te ferais pas de traitement de faveur non plus. », plaisantais-je en réponse. C'était une blague stupide, mais je n'avais pas pu me retenir, après tout, c'était le but. Que j'arrive à un niveau où je ne lui ferais pas de cadeau.
Le diner prit des proportions humoristique, il s'était atteler à la tâche de créer un sandwich géant. Bien trop grand pour ma pauvre mâchoire. L'atmosphére était détendue, ses mains sur mon ventre, sa chaleur, l'horizon à perte de vue et surtout de la nourriture à portée de main. Je continuais à manger alors qu'il m'interrogeais sur mon cours qui avait suivi le sien et sa crise de nerf. Je le sentis se tendre alors que je lui disais que le professeur McGonnagall m'avait retenu à la fin de son cours pour me poser des questions. « De quoi elle se mêle ? Elle pense peut-être que je garde les élèves pour les torturer personnellement après chacun de mes cours. », lança t-il, agacé. Je tournais la tête vers lui, et déposais un baiser sur sa joue comme pour l'apaiser, même si je n'étais pas sûre de mon effet. « Tu lui as dit quoi ? », me demanda t-il et je haussais les épaules. « Je lui ai simplement dit, que tu voulais parler de mes derniers résultats dans ton cours, qui n'avaient pas été très bon. Exactement ce que Sam, lui avait rapporter. », déclarais-je simplement. « Ne sois pas fâché, je sais ce n'est pas correct de sa part, parce que tu es un professeur génial et que tu n'as jamais fait de mal à tes élèves, mais c'est McGonnagall on ne la referas pas ! », finis-je en souriant un peu.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Ven 19 Oct - 15:34
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Mar 23 Oct - 21:17
Toute la soirée semblait s'être planifiée au fur et à mesure. Comme notre relation, au final. Nous avions appris à nous 'apprivoiser', même si nos caractères faisaient souvent des étincelles. Mais cela ne pouvait pas être lisse comme n'importe quelle autre relation, après tout, nous n'aurions jamais du être ensemble ou même éprouver des sentiments l'un pour l'autre. Ou alors rien d'autre que de la haine. Pourtant, le destin avait voulu nous jouer un tour, encore une fois. Un tour pas si désagréable après tout, même si nous étions tout les deux en danger à cause de cette situation. Ce n'était pas faute de vouloir couper le cordon, du moins de la part de Daley. Moi, je restais accrochée, telle une moule à son rocher -très classe-, et malgré tout nos efforts, nos disputes et autres éclats de voix, n'avait servie à rien. Le sourire avait pris place sur nos lèvres alors que quelques heures plus tôt, nous en étions réduit à hurler dans une salle de classe, ce qui était littéralement stupide puisque n'importe qui aurait pu nous entendre. Enfin, entendre la crise de jalousie géante de Daley par rapport à ma relation avec mon ami Sam. Cette fois, je ne m'étais pas laisser faire, et lui avait tenu tête, ce que je faisais de plus en plus souvent en sa compagnie. Il semblait avoir déteint sur ma personnalité et j'avais du mal à me reconnaître parfois. Comme lorsque je me fais séductrice pour me voir offrir une place au creux de ces bras pour la nuit, plutôt que dans mon dortoir auprès de mes camarades. Ma 'rencontre' avec lui, avait grandement amélioré ma vie, et plus personne ne semblait vouloir s'en prendre à moi, du moins pas directement. Il me rappela les séances d'entrainements que j'étais venue lui 'demander', tout du moins pas spécialement gentiment. Lors de ma dernière escapade nocturne, j'en étais aussi arrivée à lui demander de m'enseigner son savoir-faire pour devenir une animagi. Autant dire que j'en avais des choses à apprendre. « Il est en réalité tout en haut de ma liste mais nous ne pourrons pas y consacrer toutes nos heures, c’est long et fastidieux, il faut être patient. Il nous faudra donc alterner cette formation et continuer celles que nous avions commencé ! », m'expliquas t-il et je hochais la tête pour lui montrer mon accord. Et alors que le silence s'était installé et que seul le bruit de nos respirations régnait, il reprit la parole. « Une biche. », dit-il, avant d'embrasser mon cou. « Je t’imagine bien en biche, belle, fragile mais forte à la fois…», exprima t-il, tout en parsemant ma peau de baisers. J'eus un petit rire face à sa caresse. Avant que mon sourire reste sur mon visage, son idée me plaisait même si je m'étais imaginée un animal plus petit, peut être bien passe-partout. Un animal qui ne prenait pas de place et personne ne remarque, comme si mon ancienne personnalité était restée ancrée en moi. « Moi, je me suis imaginée un animal plus petit, je ne sais pas pourquoi et je ne sais pas lequel non plus… », confiais-je d'une voix douce, en tournant mon regard pour l'ancrer dans le sien.
Je lui confiais alors que je ne lui ferais pas de cadeau lors de nos futurs entrainements, comme lui ne m'en ferais pas non plus, le bon moyen de progresser. « Je n’y compte pas ! », et je souris à sa remarque. Je dégustais alors le sandwich qu'il m'avait concocté, mais je partageais avec lui. Je vis bien que sa bonne humeur disparaissait au fur et à mesure de mes paroles sur le professeur de métamorphose, qui m'avait questionner sur mon retard et m'avait retenue à la fin du cours. Je tentais tant bien que mal de lui remonter le moral, sans grand succès. « Et le petit, qu’est-ce qu’il t’a dit ? », demanda t-il et je me retins de soupirer d'exaspération. Je fixais ses prunelles avant de répondre. « Il m'a demander si je n'avais pas eu trop d'ennuis, si tu ne m'avais pas donné de retenue et tout, parce que tu avais l'air encore plus froid et énervé que d'habitude ... », dis-je en laissant ma phrase en suspens. Je savais que chaque mot comptaient et qu'ils étaient tous susceptibles de le faire bondir de fureur. Je détournais le regard, le posant à présent sur le sandwich. Je n'avais pas repris les termes exact de Sam, qui avait été plutôt vexant et qui risquaient de l'exposer à des représailles. Entre autres 'l'autre maboul', 'frapadingue' et autres noms d'oiseaux avaient été utilisés pour désigner notre professeur de défense contre les forces du mal. Je m'étais efforcée de ne pas tiquer à chaque pique lancées. Je n'avais pas pu retenir un rire lorsque Sam m'avait proposé de me protéger contre Daley si besoin. Il m'avait regarder bizarrement, mais je m'étais excusée, prétextant d'avoir vu passer quelque chose de drôle. Bien évidemment, je ne mentionnerais pas cette partie de la discussion. Puis son menton sur mon épaule, me montrant le bacon sur le sandwich, me fit de nouveau sourire. J'accédais à sa requête en lui donnant la tranche. « Elle devrait prendre conscience que le directeur de l’école a changé et les règles avec. Qu’elle s’estime heureuse que les retenues que je donne ne se limitent qu’à des lignes à recopier ou quelques tâches ménagères ingrates à effectuer. Ce n’est pas de moi qu’elle devrait se méfier le plus mais j’ai l’impression qu’elle me surveille, comme si elle pensait que je cache mon jeu sans arrêt. », dit-il en fronçant les sourcils. Et je décidais de changer un peu ma position, collant mon flan à la place de mon dos et en me blottissant un peu plus dans ses bras, calant mon front dans son cou et le sandwich dans une main. « Tu ne peux pas lui reprocher de prendre soin de ses élèves et d'être méfiante, tu n'es pas censé être aussi … compréhensif, mais plutôt sadique, vicieux et méchant envers ceux du camp d'adverse. Peut être qu'elle se demande pourquoi les élèves ne viennent pas se plaindre de toi, alors que pour n'importe quel mangemort dans l'école, c'est toujours une histoire de torture. Cesse de te faire du soucis. », lui soufflais-je doucement.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Mer 7 Nov - 23:11
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Mer 21 Nov - 21:02
Nous imagions déjà ce que je pourrais bien devenir comme animagi, avant même d'avoir repris les entrainements. Il allait avoir un secret de plus à garder sur moi, mais cela ne semblait pas le déranger. J'avais l'impression au fur et à mesure des jours, de nos disputes, de nos discussions que Daley était la personne en qui je pouvais avoir le plus confiance, mis à part ma famille. Tout nous sépare, mais nous nous obstinons à rester aux côtés de l'un et de l'autre, comme si nous étions des aimants. Je me détendais dans ses bras, au fur et à mesure de ses baisers sur la peau de mon cou. « Non, il y a quelques mois, je t’aurais dit oui, je t’aurais traité de petite souris qui se terre dans son petit trou à la moindre difficulté, j’aurais même pu insinuer que je te voyais en blaireau pour représenter au mieux les couleurs de ta maison mais aujourd’hui, après des semaines passées à durcir ta personnalité, je vois un animal qui en impose, tu n’es plus la petite chose discrète que tu étais… », déclara t-il et j'eus un sourire fier, et nostalgique à l'évocation de nos entrainements. Je savais qu'il était généralement avare en compliments ainsi qu'en excuses, et je savourais cet instant avec délices. J'avais l'impression que cela faisait des siècles que ces événements s'étaient déroulés, alors que la réalité était tout autre. A chaque évocation de ces souvenirs, une question me taraudait, mais je savais bien que la poser serait signé la fin d'une soirée paisible. En effet, je me demandais à chaque fois, qu'est ce qui l'avait pousser à poser ses lèvres sur les miennes ? Qu'est ce qui avait fait que nous nous étions embourbés à ce point, malgré toutes ces tentatives de séparation ? Je savais bien que j'y étais pour quelque chose, qu'il avait mis mon cerveau et mes sentiments en vrac, dés que ses lèvres avaient effleurées les miennes. Que ressentait-il en ce moment en m'ayant entre ces bras ? C'était ces questions que je ne pouvais pas lui poser, car les sentiments, ce n'était pas une conversation que nous aurions. Jamais. La suite était rivé sur le fait que le professeur McGonnagall ne s'inquiète sur le fait que Daley puisse me faire du mal. J'essayais de répondre aux questions de Daley du mieux que je pouvais, alors qu'il évoquait les questions de mon ami Sam. Je le vis me regarder avec un sourire et je sus qu'il n'avait pas cru un traitre mot de ce que j'avais pu raconter. « Tu penses vraiment que je vais croire qu’il s’est contenté de dire ça ? J’ai déjà entendu les élèves parler des Carrow et ça fait froid dans le dos le vocabulaire qu’ils peuvent employer alors même si je n’ai pas la réputation de ces deux-là, je doute qu’on se contente de dire de moi que je suis plus « froid » et « énervé » que d’habitude ! », s'amusa t-il. Et je levais les yeux au ciel, mon dieu, qu'il avait raison. Je n'aimais pas insulter les gens même si fréquenter Daley repoussait les barrières que je m'étais toujours fixées. Je me raclais la gorge doucement, avant de tourner mon regard vers lui. « En fait, je crois qu'il a utilisé les mots … », commençais-je. « Frapadingue, cinglé, dégénéré ... », continuais-je, d'une petite voix. « et que tu devais vraiment en avoir après moi pour agripper le bras de cette façon et m'avoir lancé ce regard foudroyant qui te caractérise si bien. », finis-je en plaisantant un peu. Bien évidemment, j'évitais de dire qu'il m'avait promis de me 'protéger' contre ses foudres la prochaine fois et qu'il était parti pour ne pas m'attirer d'ennuis, sinon il aurait 'défendu mes intérêts'.
« Mais si tu veux, je ne te donne une retenue ou deux puisque ça lui fait plaisir, ça t’empêche de passer une soirée avec lui et tu la passes avec moi ! », proposa t-il, en déposant un baiser sur mes lèvres et je me mis à rire. « Ce serait sans doute la façon la plus agréable d'être en retenue. Le seul 'hic' c'est que j'aurais du mal à faire croire que j'ai passer la pire soirée de ma vie. », le taquinais-je doucement, le sourire aux lèvres. Je changeais de position, encore mieux que la précédente et je me blottissais encore plus au fond des ses bras. Je sentais sa joue sur le sommet de mon crâne, ses doigts fins sur la peau de mon ventre et je frissonnais un peu. J'étais bien et personne n'aurais pu me déloger de cet endroit, même pour tout l'or du monde. Je tentais de le calmer, face à la réaction de McGonagall et lorsqu'il reprit la parole, il sembla moins énervé. « Son avis ne m’intéresse pas, il y a longtemps que j’assume ce que je suis devenu, je n’aime pas que quelqu’un puisse penser que je voudrais te faire du mal, même si c’est une réaction logique. », commença t-il et je levais les yeux vers son visage, si sérieux en cet instant. « Je sais que tu ne me feras pas de mal, c'est déjà suffisant, non ? », lui demandais-je doucement. Et il reprit la parole, les traits de son visage étant encore plus dur que précédemment, et je savais que ce côté de la conversation, ne serait pas forcément agréable. « C’est ce que je suis Eden, je suis sadique, vicieux et méchant envers mes ennemis, je ne peux pas changer cela, ça fait partie de moi. Je ne le suis pas envers les élèves parce que je suis père et que cela me ramollit certainement mais c’est par pour ça que je suis plus… compréhensif que la moyenne… », déclara t-il et je suivis son regard, ce dernier se déposa sur son bras. Je devinais aisément que c'était celui-ci qui était marqué et je soupirais alors qu'il retirait sa main de mon ventre. Je la retenais, les sourcils froncés. « Je le sais. J'en suis consciente, mais je ne suis pas ton ennemi ... », commençais-je. « Pas maintenant, pas encore. », soufflais-je, la voix légèrement brisée. Je voulais qu'il sache que j'avais compris ce qu'il tentait de me démontrer depuis si longtemps. Je n'étais pas si naïve et quand bien même, je voulais profiter de lui, de la douceur dont il faisait preuve avec moi, j'avais bien compris qu'un jour alors que les deux camps s'affronteront en face à face, il sera un mangemort et je serais dans le camp opposé. Cette réalité me brisais, mais je retenais mon cerveau d'y penser activement. « Ne t'éloignes pas. Pas maintenant, s'il te plait. », le suppliais-je, en emmêlant ses doigts avec les miens, et en les posant contre la peau de mon ventre.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Mer 5 Déc - 15:00
Daley sentit qu’après ses paroles, Eden se plongeait dans ses pensées mais pour y trouver quoi ? Il l’ignorait. Il aurait donné cher pour entrer dans sa tête et trouver les réponses aux questions qu’il se posait et à savoir à quoi elle pouvait penser maintenant, alors qu’ils étaient si sereins dans les bras l’un de l’autre. Il savait qu’elle n’en parlerait pas parce qu’elle ne souhaitait pas gâcher la soirée et qu’il était loin d’être prévisible, qu’un rien pouvait l’amener à rompre cet instant bienfaiteur et il s’en voulait de la voir se retenir de dire ce qu’elle pouvait penser. Mais il garda le silence, ne lui posant en aucune façon la question, il n’allait pas lui-même se mettre dans une situation qu’il pourrait regretter, si ses pensées lui brûlaient les lèvres, elle lui en parlerait, elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui, même s’il n’était qu’un entêté, un colérique et lunatique mangemort. Il lui avait prouvé qu’il pouvait être bon avec elle tant que les choses allaient dans son sens, il était aussi un foutu égoïste. Il la laissa donc dans ses pensées quelques instants avant d’aborder un autre sujet, celui de savoir ce que son ami pensait réellement de lui. Etrangement, le fait qu’Eden lui mente le mettait mal à l’aise, il voulait qu’elle soit libre de s’exprimer, qu’elle n’ait pas peur de ses réactions. Quoique quand il s’agissait de son « Sammy » chéri, il était loin d’être objectif et légèrement aveuglé par la colère et la jalousie des sentiments qu’elle lui portait. « En fait, je crois qu'il a utilisé les mots … Frapadingue, cinglé, dégénéré ... et que tu devais vraiment en avoir après moi pour agripper le bras de cette façon et m'avoir lancé ce regard foudroyant qui te caractérise si bien. » Il resta silencieux un instant, assez amusé par la petite voix qu’Eden utilisait pour lui dire tout ça. A vrai dire, il s’était attendu à pires insultes venant d’un jeune homme, il avait reçu bien pire également, il n’allait pas vraiment se plaindre, même s’il saurait parfaitement montrer à ce petit insolent combien il pouvait être cinglé et dégénéré. Mais cela, il n’en fit pas part à Eden évidemment, il n’était pas bête, elle parviendrait à lui faire promettre de ne pas toucher son petit protégé, hors de question qu’il s’enchaîne d’une promesse aussi stupide. Machinalement, la main qui ne caressait pas le ventre de la jeune femme s’aventura sur le bras qu’il avait attrapé plus tôt dans la journée, caressant sa peau sous son vêtement et fronçant les sourcils légèrement. « Je n’ai pas serré si fort. » Marmonna-t-il pour lui-même, persuadé d’avoir raison et pourtant, il savait que sa colère pouvait accroître sa force et fausser son jugement. Comme quand Eden l’avait giflé, il l’avait blessé plus qu’il ne l’aurait voulu parce que son discernement s’était fait la malle l’espace de quelques secondes. Il chercha dans son regard confirmation qu’il ne lui avait pas fait mal au moment où il l’avait tenu pour l’éloigner de Sam avant de reprendre. « Et mon regard foudroyant lui était pleinement adressé. » Crut-il important de préciser, parce qu’à cet instant, plus tôt dans la journée, c’était le blanc-bec qu’il avait eu envie d’égorger. « Il s’est au moins excusé de t’avoir laissé entre mes griffes comme un lâche j’espère ! » Se moqua-t-il ensuite en lui embrassant le creux de l’épaule. Après tout, il avait détalé comme un lapin sans demander son reste, la laissant seule face à ses foudres. Mais c’était bien plus pour le rabaisser à nouveau que pour véritablement en faire la remarque. Il avait ce besoin de se prouver qu’Eden était là par choix, non pour autre chose.
« Ce serait sans doute la façon la plus agréable d'être en retenue. Le seul 'hic' c'est que j'aurais du mal à faire croire que j'ai passer la pire soirée de ma vie. » Il arqua un sourcil en sa direction et lui adressa un sourire en coin. Non, si elle devait passer la soirée en sa compagnie, il était certain que cette soirée serait mémorable pour d’autres raisons. Parce que depuis leur première nuit ensemble, ils n’avaient jamais eu l’occasion de remettre la passion de leurs corps en avant et dire qu’il était en manque était un euphémisme. Mais c’était Eden qui était capable de créer ce manque, il ne serait allé voir ailleurs pour tout l’or du monde, c’était elle qu’il voulait, encore et encore. C’est dans cette idée qu’il la laissa se retourner pour pouvoir mieux se blottir contre lui et il sourit à nouveau, l’accueillant à bras ouverts, il s’accommoda de cette position, le soleil avait de toute façon presque disparu, le spectacle était presque terminé, bien que les lueurs rougeâtres qu’il laissait derrière lui offraient une vue qui valait le détour. Mais la jeune brune contre lui lui faisait largement oublier pourquoi ils s’étaient pris la peine de monter jusqu’ici. Personne ne pouvait les surprendre, personne pour les déranger, l’instant était parfait. « C’est dommage, parce que je n’aurais aucun mal à avoir l’air pleinement satisfait de ce qui pourrait se passer durant cette retenue. » Annonça-t-il, un sourire coquin sur les lèvres. Les Carrow penseraient qu’il a passé la nuit à torturer son élève quand en réalité, il aurait passé la nuit à la cajoler. Pour lui, c’était bien plus pratique mais si Eden se réveillait d’une retenue le sourire aux lèvres, son ami pourrait effectivement se poser de drôles de questions, à commencer par l’état de la santé mentale de la poufsouffle.
Il ne savait même pas comment il en était arrivé à parler de McGonagall et de ses inquiétudes sur la santé d’Eden quand Daley la retenait après ses cours. Il ne savait même pas pourquoi il s’offusquait qu’elle puisse penser qu’il lui faisait du mal, c’était on ne pouvait plus logique qu’elle s’en inquiète, c’était l’inverse qui aurait été étrange. Mais c’était plus fort que lui, ce sentiment l’envahissait et son sérieux reprenait trop facilement sa place dans la conversation si agréable qu’il avait avec Eden. Cette dernière qui tentait de le rassurer quand ses inquiétudes restaient totalement surfaites. « Je sais que tu ne me feras pas de mal, c'est déjà suffisant, non ? » Il observa ses yeux, il y chercha la moindre parcelle de doute, le moindre mouvement fuyant, comme s’il cherchait à savoir si elle lui mentait, si au fond d’elle, elle n’aurait pas un peu peur de lui. Mais il ne décelait rien de tout cela, seulement une sincérité qui l’apaisait, sans qu’il ne sache réellement comment. « Pourtant, je t’ai déjà fait mal, deux fois, si ce n’est plus. » Il faisait référence à la première fois qu’elle l’avait mis hors de lui, à cette fois où il avait quitté sa chambre, la laissant se réveiller seule après leur nuit d’amour et encore une fois quand il avait sous-entendu que Liadan était une femme et qu’il l’aimait, ou du moins qu’il n’avait pas pris la peine de la rassurer. Il avait vu la douleur dans son regard à chaque fois, il avait vu les larmes au coin de ses yeux. Il était hypocrite de s’offusquer de ce que McGonagall disait, il était exactement celui qu’elle pensait qu’il était et il ne pouvait rien y faire, si ce n’était voir la réalité en face. Et la faire voir à Eden également. A mesure qu’il parlait, il retira sa main de son ventre, comme pris d’une conscience soudaine mais elle le stoppa et il releva les yeux vers elle, surpris par ce geste. « Je le sais. J'en suis consciente, mais je ne suis pas ton ennemi ... » Il allait répondre mais elle acheva sa phrase, le faisant pour lui. « Pas maintenant, pas encore. » Il se raidit, elle avait tellement raison et elle en avait conscience, elle savait qu’ils seraient amenés à se séparer et pourtant, sa main tenait toujours la sienne et elle la reposa même sur la peau de son ventre. Il suivit son geste, fasciné par sa douceur et sa perspicacité. Il avait toujours pensé qu’elle se voilait la face mais non, elle était consciente de la réalité et il n’avait rien à répondre à cela. « Ne t'éloignes pas. Pas maintenant, s'il te plait. » Il releva une nouvelle fois les yeux vers elle et cligna devant son ton et son regard suppliants. Elle repoussait le moment où ils devraient se dire adieux, elle faisait comme s’il ne viendrait que plus tard, lorsqu’ils seraient suffisamment proches pour que cela les brise tous les deux. Il pouvait se permettre cela mais accepter qu’elle le ressente à son tour ? Quel égoïste faisait-il en se permettant de la garder dans ses bras. Il ferma un instant les yeux, sa tête allant reposer contre la pierre du mur contre lequel il était appuyé et il soupira longuement, comme pris de remords, comme s’il réfléchissait à la meilleure chose qu’il y avait à faire là, maintenant, tout de suite. « Viendra un jour où tu me détesteras, tu me haïras et ce jour, je n’aurais aucun autre choix que de te laisser partir. Et ce jour-là, je ne veux pas que tu sois triste parce que je ne le mérite pas, tu mérites tellement mieux… » Il parlait de leur séparation et pourtant, il ne retira pas sa main de son ventre cette fois. Il lui effleura les lèvres du bout des lèvres, lui mordilla légèrement le lobe, laissa courir son souffle le long de sa mâchoire puis dans son cou avant de murmurer. « J’espère juste que ce jour ne viendra que plus tard, beaucoup plus tard. » Il ignorait combien il avait faux sur toute la ligne, que cette situation qu’il décrivait pouvait arriver plus vite qu’il ne le disait et que le jour où elle viendrait enfin à le voir tel qu’il est réellement, le jour où elle le détestera vraiment, il sera plus qu’incapable de la laisser partir.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Lun 10 Déc - 21:21
Je restais quelques instants dans les profondeurs de mes pensées. Je ne le faisais pas souvent en sa présence de peur qu'il ne le prenne mal ou ne pense que je lui cache des choses. Cependant, cette fois alors que tout était calme et serein entre nous, je me permettais de plonger dans mes pensées. Cela ne dura guère longtemps, car nous reprenions le chemin d'une nouvelle conversation, une où je lui confiais d'une petite voix, les dires de Sam, mon camarade de classe. Quelques instants plus tard, sa main libre se glissa sur la peau de mon bras, caressante. Celui qu'il avait un peu malmené plus tôt dans la journée. « Je n’ai pas serré si fort. », l'entendis-je marmonner. Et mes yeux restèrent fixés sur son visage, où ses sourcils étaient froncés, comme si il essayait de se convaincre de ses dires. Pourtant, c'était vrai qu'il ne m'avait serré si fort que cela, rien à voir avec la dernière fois qu'il avait perdu son self-control après que j'ai eu le malheur de l'avoir giflé. Il releva son regard vers moi, scrutant mes yeux comme il le faisait souvent lorsqu'il voulait être sûr de mes dires. « Non tu n'as pas serré si fort. », lui confirmais-je, avec l'esquisse d'un sourire sur mes lèvres. « Et mon regard foudroyant lui était pleinement adressé. », ajouta t-il. Adressé à Sam encore et toujours. Je le savais bien et j'avais bien du mal à croire que Daley soit aussi jaloux d'un adolescent tel que mon ami. Bien que cela me plaisait, j'avais aussi l'impression qu'il ne me faisait pas réellement confiance. Ou bien étais-ce en Sam qu'il n'avait pas confiance ? J'étais plus où moins perplexe face à cela. « Il s’est au moins excusé de t’avoir laissé entre mes griffes comme un lâche j’espère ! », demanda t-il, moqueur en m'embrassant au creux de l'épaule. Un coin de ma bouche frémit et je me retins de rire. Et ce que j'avais voulu censuré quelques instants plus tôt, sorti de ma bouche. « Non. Mais il m'a promis de me 'protéger' contre tes foudres la prochaine fois et qu'il était parti pour ne pas m'attirer d'ennuis, sinon il aurait 'défendu mes intérêts'. », me moquais-je en mimant les guillemets. Ce n'était pas très gentil de ma part, mais pour le moment que quelqu'un me défende contre Daley était purement inutile. J'embrassais ensuite le creux de son cou, croisant son regard, me calant encore plus contre lui, et me délectant de sa chaleur avant de lâcher un soupir de bien être.
Cette conversation pris un tournant malicieux, comme souvent entre nous, alors que Daley me proposait de me donner quelques retenues, subterfuge pour pouvoir passer une soirée supplémentaire à ses côtés. L'offre était tentante, mais cependant pas compatible avec nos actes. En effet, je serais supposée sortir dépitée et douloureuse de son bureau alors qu'en réalité, j'avais touché les étoiles. « C’est dommage, parce que je n’aurais aucun mal à avoir l’air pleinement satisfait de ce qui pourrait se passer durant cette retenue. », déclara t-il, malicieux. Je lui rendis un sourire charmeur en réponse au sien. « Tu m'étonnes ! Tout le monde y croira. », me moquais-je gentiment. « Moi, si je sortais avec un sourire béat étalé sur mon visage après une soirée de retenue avec toi, ils se poseraient des questions sur le fait de m'envoyer ou non à Ste Mangouste ! », continuais-je en riant franchement. Cette conversation avait une allure quelque peu insolite, mais je commençais à être habituée.
Le sujet se fit tout à coup plus sérieux, je tentais tant bien que mal de rassurer Daley sur mes paroles échangées avec McGonagall et sur l'image que j'avais de lui, sur ce que j'éprouvais pour lui. Il me scruta une nouvelle fois, parce qu'il savait que j'étais une piètre menteuse, que je ne pouvais rien lui cacher. Comme d'habitude, tout ce qu'il trouva au fond de mes prunelles fut de la sincérité.« Pourtant, je t’ai déjà fait mal, deux fois, si ce n’est plus. », déclara t-il, et je savais bien à quoi il pensait. Je secouais doucement la tête d'un air grave. Je réfléchissais attentivement à la réponse que je pouvais bien lui donner. « Daley … Je ne t'en tiens pas rigueur. D'accord, tu as heurté mes sentiments quelques fois, mais ça arrive dans n'importe quelle relation. On dit des paroles qu'on ne pense pas, qu'on fini par regretter, il y a des mal-entendus, des quiproquos. », commençais-je en choisissant avec soin, les mots que j'employais. Du moins, j'essayais. « Et même si, généralement on ne sait pas se parler sans se hurler dessus pour se rabibocher, l'important c'est que toi et moi, on est ici sur ce toit, maintenant. », finis-je en ayant du mal à m'expliquer. J'évitais les mots comme 'couple' ou 'amour' parce que je savais que cela ruinerais toute la soirée, et peut être même plus. Je repensais avec nostalgie à ma grand mère qui écoutait souvent une vieille chanson des Mills Brothers, celle-ci disait 'Tu blesses toujours la personne que tu aimes le plus, celle que tu ne devrais pas blesser'. C'est là que je réalisais que c'était peut être la gentillesse et l'amour que m'avait donner ma famille qui m'avait rendu si naïve et fragile. Je chassais cette idée avant de reporter mon regard sur Daley. Alors que celui ci retirais sa main de mon ventre, je le retenais et ses yeux étonné rencontrèrent les miens. Je reposais sa main sur mon ventre, à sa place initiale en lui démontrant que je n'étais pas si ignorante sur le futur de notre relation. Je le regardais agir, le cœur battant la chamade attendant ses paroles. « Viendra un jour où tu me détesteras, tu me haïras et ce jour, je n’aurais aucun autre choix que de te laisser partir. Et ce jour-là, je ne veux pas que tu sois triste parce que je ne le mérite pas, tu mérites tellement mieux… », dit-il et je détournais les yeux pour les reporter sur l'horizon qui était sombre à présent. Il me parlais de notre imminente séparation et j'avais un poids dans le cœur rien qu'à en parler. « Je ne peux pas te promettre ça. ». Je déglutis difficilement, je devais me montrer forte et accepter la réalité qui pouvait arriver à n'importe quel moment. Je le regardais de nouveau et ses lèvres effleurèrent les miennes, avant d'atterrir sur mon lobe et que son souffle soit sur ma peau. « J’espère juste que ce jour ne viendra que plus tard, beaucoup plus tard. », finis t-il et je souris tristement, passant une main sur sa joue, avant de fondre sur ses lèvres passionnément, comme pour lui dire 'je ne veux pas que tu me laisses partir, retiens moi encore'.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Jeu 13 Déc - 21:47
« Non tu n'as pas serré si fort. » Il ne saurait pas dire pourquoi ces simples mots parvenaient à l’apaiser et à le détendre. Il était un monstre, un mangemort dans toute sa splendeur, il torturait, il volait, il mentait, il tuait sans le moindre scrupule, il dépouillait les morts de leurs biens, il jouissait de la souffrance de ses victimes, il en était même arrivé à poursuivre une adolescente à peine plus jeune qu’Eden pour le simple plaisir de torturer son esprit. Il n’avait aucun remord, même s’il savait que ses actions abîmaient son âme, il ne parvenait plus à éprouver des regrets, il y avait Daley le mangemort, et Daley l’homme et les deux étaient si différents qu’il aurait pu être atteint de double personnalité. Quand il était avec Eden, il voulait oublier tout ce qu’il faisait, les meurtres qu’il perpétrait au quotidien, la douleur, la mort. Il voulait croire qu’il y avait du bon en lui, comme quand il gardait sa fille et qu’il pouvait toucher de près l’innocence d’une personne, qu’il pouvait encore faire quelque chose de gentil, comme protéger, aimer quelqu’un d’autre que son enfant. Et ce sentiment qu’il devait être plus tendre avec Eden parce qu’elle lui apportait ce dont il avait besoin ne le quittait pas alors non, il ne voulait pas la blesser. Il vit la vérité dans ses yeux et hocha la tête, se contentant de capturer ses lèvres, ravi de la réponse et de sa sincérité. « Non. Mais il m'a promis de me 'protéger' contre tes foudres la prochaine fois et qu'il était parti pour ne pas m'attirer d'ennuis, sinon il aurait 'défendu mes intérêts'. » Daley arqua un sourcil, non sans qu’un sourire purement narquois n’atteigne ses lèvres avant qu’il ait pu le retenir. Voilà qui pouvait s’avérer intéressant pour lui comme pour ce cher et tendre « Sam ». Il laissa Eden lui embrasser le coup et il sourit légèrement avant de répondre. « J’aimerais bien voir ça, je me demande comme il va s’y prendre pour te protéger tout en se protégeant lui-même ! » Si ce Sam s’avisait de se mêler d’une histoire qui ne concernait qu’Eden et lui, pour sûr qu’il aurait à faire directement avec Daley et sans aucune intermédaire, il était franchement curieux de savoir ce que ferait le jeune homme de plus. Fuir comme il l’avait fait avait beau être une preuve de lâcheté, cela restait la chose la plus intelligente à faire devant Daley, surtout si ce dernier était énervé comme plus tôt dans la journée. Il était curieux mais aussi presque impatient que cela se produise, pas qu’il ait encore envie de se disputer avec Eden mais l’idée était presque tentante. Mais à serrer la jeune femme dans ses bras, il finit par se dire que le jeu n’en valait pas la chandelle, Sam pouvait dire et penser ce qu’il voulait, Eden était avec lui en ce moment, dans ses bras et non dans les siens.
« Tu m'étonnes ! Tout le monde y croira. » Il afficha un petit sourire coquin qui le caractérisait pas mal, parce que toutes sortes de pensées lui traversaient l’esprit à cet instant précis. Mais il n’irait pas jusqu’à les partager avec la jeune femme, il ne voulait pas la voir partir en courant. « Moi, si je sortais avec un sourire béat étalé sur mon visage après une soirée de retenue avec toi, ils se poseraient des questions sur le fait de m'envoyer ou non à Ste Mangouste ! » Elle n’avait pas tout à fait tort et pourtant, il ne put s’empêcher une moue légèrement boudeuse tandis qu’il calait son visage doucement contre le sien. « Tu pourrais au moins essayer de faire semblant ! » Tenta-t-il doucement de la corrompre, sans avoir l’air de le faire. Il savait qu’il jouait un jeu dangereux et pourtant, il n’avait pas envie de se priver de sa présence. Il savait qu’ils avançaient tous deux sur un dil de rasoir, qu’un seul faux pas pourrait leur être fatal à chacun, il ne voulait pas qu’il arrive malheur à Eden. Et pourtant, il avait envie de lui donner des retenues tous les soirs jusqu’à la fin de l’année uniquement pour profiter des instants passés avec elle. Mais si la conversation était à la plaisanterie, elle tourna rapidement au sérieux, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Ils ne pouvaient pas avoir de réel moment de paix, la réalité rattrapait toujours Daley et derrière sa façade d’homme bon, gentil et honnête, il savait qu’il n’était pas quelqu’un de bien, qu’il n’était pas quelqu’un pour Eden, qu’il était nocif, mauvais et sûrement mortel pour la jeune femme mais il ne pouvait rien faire pour s’éloigner ou pour l’éloigner.
« Daley … Je ne t'en tiens pas rigueur. D'accord, tu as heurté mes sentiments quelques fois, mais ça arrive dans n'importe quelle relation. On dit des paroles qu'on ne pense pas, qu'on fini par regretter, il y a des mal-entendus, des quiproquos. » Il la regardait, presque attentivement. Il faisait souvent cela quand un sujet important était abordé et il savait que ça pouvait la mettre mal à l’aise mais il n’arrivait pas à s’en empêcher. Il la regardait pour savoir si elle ne mentait pas mais aussi parfois en prenant conscience que s’il s’était demandé ce qu’il trouvait à Eden, il savait que c’était cette facette, pas celle de tout lui pardonner parce que cela ne se faisait pas avec pertes et fracas, mais celle d’accepter qui il était et ce qu’il était, tout entier, sans mettre de côté sa part d’ombre. Elle le prenait, avec ou sans, elle s’accommodait, même s’ils en venaient à se hurler dessus la plupart du temps. « Et même si, généralement on ne sait pas se parler sans se hurler dessus pour se rabibocher, l'important c'est que toi et moi, on est ici sur ce toit, maintenant. » Il eut un sourire, voilà ce à quoi il venait justement de penser. Il poussa un léger soupire avant de déposer un baiser sur ses lèvres, doucement, comme s’il avait peur qu’elle disparaisse s’il avait le malheur de la toucher trop vite. « Il y a en a deux fois plus dans notre relation que dans une relation normale à mon avis mais tu as raison, ce n’est pas l’important si tu arrives à ne pas m’en tenir rigueur… j’ai déjà dû évoquer la folie qui t’habitait. » Il eut un petit sourire en coin, signant la fin d’une conversation trop sérieuse pour un instant aussi paisible, il fallait qu’il parle d’autre chose mais la situation ne s’y prêtait pas, il y avait trop de noirceur dans leur relation et il savait que cela finirait par les séparer mais il ne voulait pas qu’Eden en souffre, pas un seul instant. « Je ne peux pas te promettre ça. » Il accentua légèrement sa caresse sur son ventre en la voyant déglutir, mal à l’aise, il s’en voulut de lui dire une chose pareille mais la réalité était trop présente pour qu’ils se permettent de l’oublier, même le temps d’une soirée. Il ferma légèrement les yeux à sa caresse sur sa joue avant qu’elle ne l’embrasse passionnément. Plus aucun mot n’était utile, ils savaient tous les deux ce qu’ils risquaient, que restait-il à ajouter ? Il lui rendit alors son baiser, comme pour lui promettre de ne jamais la laisser partir sans se battre et il s’enroula doucement autour d’elle pour la rapprocher de lui.
Après quelques secondes, il finit quand même à s’arracher à son baiser doucement et il lui sourit tendrement avant qu’elle ne soit prise d’un frisson. « Ça se rafraîchit, on ferait mieux de rentrer avant d’être complètement gelés, allons finir ce dîner dans mes appartements ! » Il éloigna un peu plus sa tête et l’observa, comme pour lui demander son avis sur la question, ce qui semblait normal. Après quelques minutes supplémentaires, ils ne furent pas longs à se détacher l’un de l’autre, à récupérer le sac de provisions et à récupérer le balai. Ils finirent le chemin inverse dans la même position, Daley toujours aussi rassurant à l’oreille de la jeune femme puis ils purent rentrer se mettre au chaud, où la promesse d’une longue nuit les attendait patiemment.
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Sujet: Re: Prenons de la hauteur { Daley & Eden Dim 6 Jan - 14:46
Je voulais le rassurer sur les doutes qui le rongeaient. Je le voyais bien à sa façon de me questionner, de me darder de ses yeux insondables. Je voulais le revoir sourire ne serais-ce qu'un peu comme au début de la soirée. C'était stupide, mais j'avais l'impression que chaque plongeon dans ses pensées et ses doutes, l'éloignaient un peu de moi. Comme si il cherchait encore et encore, des raisons de m'éloigner. Pour mon propre bien, et toutes ses raisons habituelles. Alors, quand ses lèvres se posèrent sur les miennes légères comme un papillon, et j'eus un sourire. Je me moquais ensuite, ouvertement de mon ami Sam, ami qu'il déteste bien évidemment, même si Daley tentait de le cacher à mes yeux. Quand bien même, je ne savais pas lui mentir, lui ne savait pas masquer sa jalousie. C'était bien le seul sentiment que je savais décrypter chez lui. Je le vis sourire d'un air moqueur, sourire qui s'étala sur son visage. « J’aimerais bien voir ça, je me demande comme il va s’y prendre pour te protéger tout en se protégeant lui-même ! », se demanda t-il tout haut et ce fut à mon tour de sourire, en secouant la tête. Je ne rétorquais rien, ne voulant pas envenimer la chose. Puis, vint la conversation plus légère, et plus incohérente aussi. Mais, j'aimais ces petits moments. « Tu pourrais au moins essayer de faire semblant ! », proposa t-il et je me mis à rire. On peut dire qui ne tente rien n'a rien, mais c'était aussi jouer avec le feu. Même si je n'étais pas du tout contre, le fait de passer toutes mes soirées dans ses bras. « Tu sais très bien que je suis une très mauvaise comédienne. En plus, un nombre incalculable, ça fera mauvais effet sur mon dossier scolaire …», ripostais-je en souriant. C'était une conversation un peu invraisemblable, mais je commençais à en avoir l'habitude à force, comme si nous nous évadions dans notre petite bulle, ou encore dans un monde parallèle. Cependant, ces petits moments déviaient souvent sur quelques choses de plus sérieux, comme une balance non équilibrée. De véritables girouettes. Je tentais de le rassurer, sur ses agissements envers moi et de lui expliquer qu'il n'avait pas besoin de se flageller pour ses agissements. Je le laissais m'embrasser doucement alors que j'avais fini mon petit discours.
« Il y a en a deux fois plus dans notre relation que dans une relation normale à mon avis mais tu as raison, ce n’est pas l’important si tu arrives à ne pas m’en tenir rigueur… j’ai déjà dû évoquer la folie qui t’habitait. », déclara t-il, et j'eus un sourire moi aussi, en repensant à la déclaration qu'il m'avait faite en me disant qu'il aimait la folie qui couvait en moi. Il évoqua aussi le risque de rupture, et je me sentis mal à l'aise. Malaise qu'il a du ressentir lui aussi. Mais il n'en fit rien lorsque je l'embrassais passionnément, préférant en cet instant les actes aux mots. Malgré ses bras autour de mon corps, je sentis la fraicheur effleurait la peau de mes joues et il se détacha de mes lèvres lorsque je fus prise d'un frisson. « Ça se rafraîchit, on ferait mieux de rentrer avant d’être complètement gelés, allons finir ce dîner dans mes appartements ! », proposa t-il et je hochais la tête rapidement, quand bien même l'idée de remonter sur ce balai de malheur, ne me plaisait pas tellement. Et, je le suivais alors qu'il se fit rassurant lors de notre descente sur la terre ferme. Je connaissais à présent le chemin de ses appartements, presque par cœur. Et j'étais pleinement heureuse de la fin de soirée qui se profilait à l'horizon.
Ps: c'est très très nul, mais comme je clos le sujet … Encore désolé !