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 true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)

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MessageSujet: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeDim 30 Déc - 10:43

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
Les mains bien enfoncées dans les poches de ma robe de sorcier, je marche la tête basse à travers le couloir du deuxième étage. Je n’ai rien à faire du fait que c’est là que se situe le bureau de mon paternel, il doit être en cours à l’heure qu’il est, à enseigner… Je ne sais même pas qu’elle matière il enseigne ici et à vrai dire, je n’en ai pas grand-chose à faire. Quoi qu’il en soit, je m’autorise enfin à laisser mes pensées divaguées sur un peu n’importe quel sujet. Cela doit bien faire un certain moment que je ne me suis pas ainsi laisser aller ainsi ; d’habitude, je suis trop en alerte, prêt à faire face à mon père pouvant survenir de partout, pour pouvoir penser à la moindre chose. En même temps, à chaque fois que je le croise, je suis obligé de paraître agressif avec n’importe quelle pauvre personne passant par là, pour ainsi lui arracher un sourire, aussi minime soit-il ; dans ce cas, pas le temps de laisser mes pensées vagabondées, puisque tous mes sens sont constamment aux aguets. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que mon père semble un minimum satisfait de moi, que je n’ai plus l’impression d’être l’enfant raté de la famille. En fait, je remarque que lorsque je ne suis pas obligé de garder mes sens en alerte, je me mets à réfléchir à pourquoi je suis obligé de le faire. Triste vie, tout de même. Je me sens un peu comme pris au piège. Forcément, c’était en moi qu’il avait placé le plus d’espoir et c’est également moi qui le déçois le plus. Je soupire à cette constatation pourtant déjà faite maintes fois. « Joshua. » Je sursaute en reconnaissant la voix, celle de mon père. « J’ai à te parler. » Je relève brusquement la tête, faisant volte-face pour me retrouver face à Papa Panderman. « Qu’il y a-t-il, père ? » je lui demande froidement en soutenant son regard. Pointe de rébellion assez légère que je n’avais pourtant jamais réussi à faire naître auparavant. Comme quoi, il me faut peut-être le temps, mais je finis par y arriver. Je dois bien cela à Hester de toute façon ; je sais que cela la fait souffrir de voir courber l’échine face à mon paternel. « Va chercher tes affaires, nous partons en mission. » Pas besoin de demander en quoi consiste l’existence de ce nous alors que, contrairement à lui, je ne fais pas partie des mangemorts et que mon existence est assez mal vue par ces gens là. Mais mon père semble incapable d’être indépendant ces derniers temps. Ou du moins fait-il croire qu’il ne sait plus l’être, puisqu’au fond, je sais bien qu’il fait cela uniquement pour me garder à l’œil ; ce qui me déplait particulièrement, je dois bien l’avouer. Je hausse un sourcil, attendant une explication supplémentaire. « Tous les raffleurs sont partis dans le sud du Royaume-Uni, il faut des mangemorts pour consolider les patrouilles dans le nord. » Le nord, autrement dit, l’endroit où se réfugie bon nombre de mes amis. Du moins, je les considère comme des amis, mais je ne sais pas du tout comment ils me voient. J’acquiesce en silence, la gorge légèrement nouée. « Je vais chercher mes affaires. » Je tourne les talons et commence à m’enfoncer dans le couloir. Mais au premier tournant, j’en profite pour me mettre à courir en direction de la salle sur demande, au septième étage. Il faut que j’utilise la radio pirate, et cela, assez rapidement. Sauf que je me vois refuser l’entrée de la salle. « Mais j’en ai vraiment besoin, merde. » je peste contre le mur de briques, le cœur battant à tout rompre, la respiration haletante. Je finis par abandonner, par peur que mon paternel se doute de quelque chose s’il ne me voit pas revenir. Aussi je rejoins la salle commune des gryffondors pour préparer mes affaires.

Mon sac bien attaché sur mon dos, je marche à travers la forêt de manière assez bruyante, n’ayant que faire du fait d’écraser des branches à chacun de mes pas. Au contraire, je veux que l’on nous repère avant que l’on ne soit capable de repérer quelqu’un. Après tout, Maddox et le reste de sa petite bande, ne sont peut-être plus par-ici, mais mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit. « Cet imbécile aurait au moins pu réduire la taille de son balai avant de le mettre dans son sac. » glousse un mangemort, fidèle ami de mon père, derrière moi. J’essaye de faire comme-ci je n’avais rien entendu et me contente de serrer les points tout en accélérant la cadence. Je veux me retrouver le plus loin possible des autres, ne supportant pas leur présence. Je remarque tout de même avec une certaine satisfaction que mon père n’a pas relevé la pique non plus. Quoi qu’il aurait toujours pu reclaquer les quatre vérités de l’autre mangemort, mais au moins, il ne l’a pas encouragé à continuer en ce sens. Je crois qu’il n’en peut plus, de tout ce qu’on lui dit à cause de moi. Quelque part, je le comprends, mais je n’ai pas envie de culpabiliser pour autant – même si le simple fait d’y penser, prouve clairement que je culpabilise déjà un peu. « Je vais aller patrouiller de mon côté. En s’éparpillant, on sera sûrement plus efficace. » je dis froidement en faisant subitement volte-face. « Joshua, tu… » « Laisse le partir, Lester. » l’interrompt l’autre mangemort en plaçant une main sur le bras de mon père pour le retenir. Je le dévisage longuement, n’appréciant pas forcément le fait qu’il me rappelle ainsi que mon deuxième prénom est aussi le premier de mon paternel, jusqu’à ce qu’il me fasse comprendre d’un signe de tête que je peux partir. Sans demander mon reste, je sors mon balai de mon sac avant de l’enfourcher et de m’envoler en direction d’une partie de la forêt plus épaisse. Je zigzague entre les troncs, scrutant le paysage des yeux. Bien sûr, je ne vois rien. Alors, après avoir vérifié que le reste du groupe ne me suit pas, en jetant un regard en arrière, je me mets à tenter de retrouver mes amis d’une autre façon : « Maddox ! Maddox ! Bon sang, Maddox, est-ce que t’es là ? » je souffle d’une voix forte, en me posant au sol, continuant à scruter la forêt autour de moi. C’est fou ce qu’il y fait sombre. Je n’ai jamais été rassuré par l’obscurité.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeDim 30 Déc - 16:19




“ joshua et maddox. ”


Le froid hivernal embrumait l’air passable de l’Angleterre. Les flocons de neige s’abattaient vaillamment sur le pays, dans des tempêtes congelant la flore et les différentes zones urbaines les plus reculées. Le ciel s’obscurcissait de plus en plus tôt, ce qui obligeait le groupe de sorciers à s’arrêter dans des endroits les plus inopportuns. Maddox était recroquevillé sur lui-même, inconfortablement installé sur les racines d’un chêne. Lorsqu’il respirait, il était possible de remarquer une étrange fumée blanche s’évaporant aussitôt. Ses mains recouvertes de mitaines noires semblaient elles-mêmes abîmées par le froid crissant au travers de brises de vent inoffensives jusqu’alors. S’étant engouffrés dans une forêt particulièrement boisée et épaisse, ils n’avaient pu en sortir pour différentes raisons. La première fût sans doute parce que la clarté s’était éteinte bien plus vite qu’ils ne l’en avaient mesurée. La seconde était bien plus évidente et beaucoup plus dangereuse. Ils se savaient poursuivis par des rafleurs et mangemorts. La troisième restait évidemment qu’une forêt aussi dense que celle-ci paraissait être un bon terrain pour se cacher et se camoufler. Le règne de Voldemort prônait son apogée et sa supériorité. Ils ne pouvaient que fuir et trouver le moyen de rester en vie. Chose peu aisée en ce temps d’insécurité.
Maddox se terrait contre l’arbre, observant le paysage naturel trônant tout autour de lui. Un peu plus loin de là, Avalon semblait occupée à démonter un objet moldu plus qu’étrange, qui émettait de la lumière lorsqu’il suffisait d’appuyer sur un bouton. Ça s’appelait plus communément une lampe torche. À côté d’elle, Juliet tentait de lire un livre, gardant sa baguette fébrilement allumée, ce qui lui permettait de distinguer les différents mots. Delilah, elle, restait comme collée à Sydney. Le regard du Gryffondor s’assombrit alors, n’aimant pas particulièrement ce rapprochement. Il fallait dire que les circonstances prêtaient à une mise en garde, lorsqu’on savait que le Poufsouffle était un loup-garou. Delilah l’avait clairement imposé au groupe. Même s’il s’y était fermement opposé, il avait fini par acquiescer à contrecœur, voyant que la majorité était d’accord pour l’emmener. Chassant cette pensée de son esprit, il fût attiré par un bruit. Un cri de hibou. Il hululait. Pourquoi ? Il n’en avait absolument aucune idée, mais ce cri était effrayant. Il semblait comme indiqué aux chasseurs où leurs proies se situaient. Mad soupira discrètement et se mit à jouer avec sa baguette. Il caressait son bois fin d’aubépine, observait les différentes gravures sur la poignée, et trouvait ça magnifique.

Les nombreux arbres camouflaient le ciel. Même si certains d’entre eux étaient défeuillés par la saison, leurs multiples branches s’entremêlaient comme pour former un nœud au travers duquel il était impossible d’arriver à voir quelque chose. D’un coup, Maddox s’alerta. Il lui semblait avoir entendu des cris, bien qu’il n’en était absolument pas sûr. Les autres parlaient ou s’amusaient à émettre des lumières. – « Chut. Taisez-vous ! Et éteignez ces lumières. » Tous le regardèrent avec interrogation. Avalon éteignit son étrange création, alors que Juliet se contenta d’une simple formule pour éteindre sa baguette. Le Gryffondor sentait les regards anxieux des autres sorciers sur lui, mais il n’en démordait pas. Il attendait. Un peu comme s’il voulait que, ce qu’il ait entendu, se révèle être une réalité. Et non l’un des tours de son imagination. – « Maddox ! Maddox ! Bon sang, Maddox, est-ce que t’es là ? » Sa respiration devînt courte et haletante. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et sa nervosité ne faisait que s’accroître au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Il connaissait cette voix. Il était sûr de la connaître, d’autant plus qu’elle s’adressait à lui. Il regarda alors le ciel, là où il l’avait entendue résonner fortement.
Aussitôt, Mad se leva d’un bond. Joshua. C’était Joshua. Mais pourquoi était-il ici ? Pourquoi ne lui avait-il pas envoyé un message par la radio-pirate, comme il le faisait à son habitude, pour le prévenir d’un quelconque évènement ? Inquiet, il serra la poignée de sa baguette et se mit à courir par de longues enjambées. Il ne voyait pas à plus d’un mètre devant lui. Il parcourut alors les zones proches vers lesquelles il avait entendu la voix du Gryffondor, en manquant même de se trébucher. Il se rattrapa à l’aide d’un arbre, et reprit sa course effrénée. Il était là. Il avait son balai en main et observait ce qu’il se passait autour de lui. Fronçant les sourcils, il attendit que Joshua s’approche de lui pour l’attraper par les épaules et le plaquer contre un arbre. Il lui fit signe de se taire. Des bruits de pas se faisaient entendre. Mais de qui était-il accompagné ? Ca s’éloigna. Petit à petit. – « Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? » S’exclama-t-il à voix basse. Un tas de questions naissait dans la tête du jeune homme. Il avait abandonné ses amis pour venir le retrouver. Il les avait laissés seuls, alors que des rafleurs traînaient dans les parages.

Il attendait de très sérieuses explications et n’en démordraient pas. Il voulait surtout savoir ce qu’il faisait ici, et quelles étaient les gentilles personnes qu’il avait emmené avec lui. Même s’il n’était pas sûr qu’elles devaient être très sympathiques. Peut-être son père et ses amis ? Il craignait le pire. Si des mangemorts traînaient dans les parages, il devait quitter les lieux au plus vite et emmener les autres avec lui. Suspicieux, il attendait. Maddox n’était pas un garçon très patient. Il recula d’un pas, rendant un minimum d’oxygène à son ami, qu’il venait de plaquer contre l’arbre. Il hésitait à l’emmener près de l’endroit où se trouvaient Avalon, Delilah, Juliet et Sydney. D’un autre côté, ils ne devaient pas rester là. – « On ferait mieux de ne pas rester là. » Lui dit-il d’une voix presqu’inaudible. Il se mit alors en route pour trouver un endroit plus isolé, dans lequel ils pourraient librement parler. Oui. Parce qu’ils allaient devoir parler de beaucoup de choses. Maddox tentait de d’éviter le craquement des branches et de s’y repérer, ce qui était loin d’être facile.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeLun 31 Déc - 13:39

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
Je me pose au sol et me met à scruter la forêt alentour avec attention. A plusieurs reprises, je vérifie derrière moi que mon père et les autres sbires du seigneur des ténèbres ne m’ont pas suivi. Pourtant, une voix dans ma tête me crie que c’est impossible, que ma présence leur est trop insupportable pour qu’ils se mettent à me courir après en plus. Au contraire, si mon père semble ne pas vouloir s’éloigner de moi d’une semelle, les autres mangemorts sont bien content de s’être débarrasser de moi. Du moins, c’est ce que j’imagine, même si cela ne m’empêche pas de regarder régulièrement derrière moi. Me mettant à marcher pour mieux pouvoir guetter ce qu’il se passe dans la forêt – dont l’obscurité ambiante ne me met pas particulièrement en confiance, je dois l’avouer –, je ne me rends même pas compte que je me contente de faire de grands cercles toujours autour du même point. Un peu comme-ci j’ai trop peur de m’éloigner de mon seul point de repère dans cette forêt. Quoi que je ne puisse même pas réellement appeler cela un point de repère, puisque j’ai atterri entre deux arbres pouvant se confondre avec tant d’autre que cela en parait légèrement affolant. Ou du moins, cela l’est-il pour moi. Je me félicite intérieurement de ne pas avoir céder à la demande d’Hester lorsqu’elle m’a sous-entendu – quoi qu’à ce stade, on ne peut même plus appeler cela des sous-entendus – qu’elle souhaitait faire, quitte à ne pas respecter les souhaits de ses parents. J’aurais été complètement perdu à devoir errer ainsi, telle une âme en peine, dans des lieux me donnant froid dans le dos. Et si j’avais fini par lui donner satisfaction, je me serais certainement trouver à venir pleurnicher sans arrêt en lui révélant mon âme de peureux fini. Donc, heureusement que ce n’est pas le cas, soyons d’accord. Alors que je m’apprête à enfourcher de nouveau mon balai pour aller voir un peu plus loin, je sens que l’on m’agrippe par les épaules. Je me fais alors violemment plaquer contre un arbre et mon cœur se met à bondir plus fort dans ma poitrine, sur le coup de l’adrénaline. Ce n’est pourtant pas moi le pourchassé dans cette forêt, pas moi qui devrait être attaqué. Et personne n’oserait le faire alors que mon paternel est à proximité. Du moins, c’est ce que j’imagine. Aussi, je mets un certain temps à reconnaître la personne qui me bondit dessus avec force. Maddox, évidemment. Je me sens bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. « Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? » s’exclame-t-il finalement, après m’avoir longuement dévisagé. Je vois son regard se durcir tandis qu’il se met peu à peu froncer les sourcils, ce qui ne doit pas être bon signe. J’imagine qu’il se demande pourquoi je ne l’ai pas d’abord contacter par la radio pirate avant de venir le rejoindre, à la manière d’un imbécile. Je m’apprête à lui expliquer la raison de ma venue, lorsque je le vois redresser brusquement la tête, semblant mettre tous ses sens aux aguets. Moi aussi je tends l’oreille. Des craquements de branches se font entendre non loin de nous. Mince, j’espère que ce n’est pas mon père et ses acolytes qui nous ont suivi, car cela serait fort regrettable, j’imagine. Autant pour mon ami que pour moi-même ; car il serait fort regrettable que mon ami se fasse attraper, mais dans le même temps, je n’ose pas imaginer ce dont serait capable mon père s’il me surprenait en train d’aider des personnes à lui échapper. Je ne préfère pas y penser, à vrai dire, il ne faudrait pas tenter le diable. Je sens que Maddox me plaque un peu plus contre l’arbre, plaçant sa main devant ma bouche pour que je ne sois pas tenter de parler, j’imagine. J’entends finalement les bruits de pas s’éloigner, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus audibles du tout, tandis qu’il relâche son étreinte. « On ferait mieux de ne pas rester là. » me souffle-t-il à mi-voix, avant de m’entrainer à sa suite.

Je remarque que mon ami doit avoir l’habitude de se déplacer en forêt, à sa manière agile de marcher en évitant de faire craquer les branches et à sa façon de paraître aussi sûr de lui en avançant au milieu des troncs, comme-ci il sait où il va alors que pour moi, chaque clairière se ressemble. Aussi, j’essaye de l’imiter et fais attention à ne pas marcher sur les branches mortes sur le sol. Sauf que, n’ayant pas l’habitude, je me mets un peu à marcher au ralenti. Ainsi doit-il m’attendre à plusieurs reprises avant de continuer sa route, moi toujours à sa suite. Nous arrivons finalement au niveau d’un arbre, aux racines immenses dépassant du sol. Toujours aussi nerveux, je viens me cacher entre les racines, qui doivent parvenir à me dissimuler alors même que je suis debout. C’est une bonne chose. « J’ai voulu te prévenir avec la radio pirate, j’te le jure. Mais la salle sur demande n’a pas voulu s’ouvrir quand je suis passé devant. » je finis par soupirer à voix basse, tentant ainsi de justifier ma présence dans ces bois. Quoi que cela ne la justifie pas totalement. A vrai dire, il doit sûrement manquer de se faire attraper de nombreuses fois sans même que je ne sois au courant de cela. Et il n’en est visiblement pas mort. « Et puis, Londubat et Finnigan étaient introuvables. J’avais aucun moyen de te prévenir. » Je déglutis. Encore une excuse débile, eux non plus ne sont pas au courant de tout, de toute manière. Et mon paternel ne me laisserait certainement jamais les approcher en me laissant impuni par la suite. Du moins, je suppose qu’étant des vieux amis de Potter, il les déteste autant que l’élu lui-même. Ce qui expliquerait sans aucun doute pourquoi il passe tout son temps libre à chercher des prétextes pour les torturer à coups de sortilège doloris. D’ailleurs, venons-en à mon père. « Si je suis ici, c’est que tous les raffleurs sont dans le sud, alors les mangemorts doivent s’occuper du nord du Royaume-Uni. Mon père n’a pas voulu me laisser au château. » je lui dis avant de me mordre maladroitement la lèvre inférieure, gêné par la situation. Je ne sais même pas dans quelle partie du nord de l’Angleterre nous nous trouvons, à vrai dire. Mais cela a-t-il une réelle importance lorsque l’on y regarde bien ? Je n’en suis pas convaincu. « Je… Je… Je suis désolé, je… ne voulais pas te faire de tord. » je bégaye soudainement, en me rendant compte de l’imbécilité de mes actions. Le pire aurait été si les autres avaient décidé de me suivre à mon insu, car j’aurais alors amené Maddox tout droit dans la gueule du loup. Quel idiot.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeLun 31 Déc - 14:48




“ joshua et maddox. ”


Maddox avait eu raison de garder ses sens en alerte. Ceux-ci lui avaient permis d’entendre son prénom et de retrouver la personne qui était à l’origine de ces cris. Il avait d’abord dû réfléchir et s’était affolé en entendant une voix, qui semblait en avoir après lui. Le Gryffondor s’était finalement rendu compte que c’était Joshua qui était à l’origine de tout ça. Très vite, de nombreuses questions s’étaient mises à lui tarauder l’esprit. Oui. Joshua n’était pas censé se trouver dans l’une des forêts les plus épaisses d’Angleterre, à le chercher. S’il voulait le prévenir, il avait la radio-pirate. Mais là, il n’avait pas même essayé un appel pour le prévenir de son arrivée. Que se passait-il alors ? Que venait-il faire ici ? Maddox était alors parti à sa recherche, commençant facilement à connaître ces bois étanches. Il avait pris soin d’être discret et silencieux. Il ne lui avait pas fallu plus d’une dizaine de minutes avant de retrouver Joshua, qui tournait en rond, à sa recherche. Tout ça s’était passé si vite, qu’il s’était rendu compte, seulement quelques minutes après, qu’il avait délaissé les autres membres du groupe. Chose bien dangereuse. Sa pensée fût bien éphémère, car il intercepta l’attention de son ami, désirant avoir des réponses à ses questions.
Chuchotant. Parlant à voix basse. Ils n’avaient bien que ces solutions pour avoir une discussion, sans se faire attraper. Mais Maddox l’empêcha de dire quoi que ce soit, en entendant des bruits de pas se rapprocher. Il n’était pas venu seul. D’autres questions le submergèrent. Il se décida à l’emmener dans un endroit plus calme, plus sûr, évitant de le rameuter en direction des quatre autres sorciers. S’ils se faisaient prendre, les autres auraient, quand même, une chance de s’en sortir. Avec l’intelligence de Juliet, la bestialité de Sydney, la charme de Delilah et la bizarrerie d’Avalon. Une équipe hors-pair. Tous deux se dirigèrent alors vers le centre de la forêt, ou ce qui s’en rapprochait le plus. Il dût attendre, à de multiples reprises, Joshua. Le Gryffondor tentait de faire le moins de bruit possible, se contraignant à marcher lentement pour éviter les branchages jonchant le sol. Une fois arrivés, les deux garçons s’empressèrent de rejoindre les racines énormes de l’arbre central. Elles les camoufleraient bien suffisamment pendant un certain temps. L’endroit était sombre, légèrement humide. Il faisait froid, bien que Mad avait l’impression que le végétal le réchauffait. Peut-être était-ce encore une simple illusion.

Il reprenait doucement un rythme de respiration normal. Posant alors son regard océan sur Joshua, il attendait des réponses. Nettes, précises et explicatives. – « J’ai voulu te prévenir avec la radio pirate, j’te le jure. Mais la salle sur demande n’a pas voulu s’ouvrir quand je suis passé devant. » Mais le prévenir de quoi, au juste ? Pourquoi n’avait-il pas attendu ou n’était-il pas aller chercher d’autres Gryffondors comme Londubat ? Perplexe, Maddox lui fit signe de poursuivre, mais son ami tentait de reprendre son souffle lui aussi, et de se calmer. – « Et puis, Londubat et Finnigan étaient introuvables. J’avais aucun moyen de te prévenir. » Il répondait à l’une de ses questions. Maddox hocha simplement la tête, réfléchissant à un moyen pour que celui-ci ne se retrouve plus confronter à ce genre de problèmes à l’avenir. Il avait donc fait tout ce chemin pour l’avertir d’un danger. Lequel ? Il n’allait pas tarder à le savoir. S’appuyant contre l’une des racines, il se mit à serrer sa baguette dans sa main, oubliant qu’il avait les doigts gelés. La nervosité le prenait, alors qu’il n’arrivait pas à se dissuader qu’il était en danger. Il l’était. Bien plus qu’il ne pouvait le penser. – « Il faudra trouver une solution à ce foutu problème… » Finit-il enfin par lâcher, continuant de réfléchir à cela. La salle sur demande était la meilleure cachette possible pour cette radio-pirate, mais elle était aussi têtue que pouvait l’être les fameux tableaux mouvants de Poudlard. Ca n’était pas forcément la meilleure des idées. Il fit alors une moue, se rendant compte qu’il n’y avait peut-être pas d’autres alternatives possibles.
Joshua poursuivit ses explications. Maddox redoutait ce qu’il allait lui dire, sentant que ça n’était pas forcément ce qu’il voulait entendre. Mais il devait y faire face. S’il était venu jusqu’ici avec il ne savait pas trop qui pour le prévenir, il valait mieux que ça se fasse le plus rapidement possible, afin d’élaborer un plan pour s’échapper. – « Si je suis ici, c’est que tous les rafleurs sont dans le sud, alors les mangemorts doivent s’occuper du nord du Royaume-Uni. Mon père n’a pas voulu me laisser au château. » Son visage se pétrifia. Il lui lança un regard inquiet, impuissant et désespéré. Ils n’étaient pas poursuivis par des rafleurs, mais par bien pire… Des mangemorts. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Joshua et son père étaient venus jusqu’ici pour le capturer. Lui et ses amis. Ils devaient rôder dans les environs. Que faire ? Que dire ? Ce n’était pas possible. Ils devaient partir. S’enfuir loin. Maddox avait peur. Il craignait pour sa vie, il avait cette crainte constante d’avoir fui par inutilité. – « Mais pourquoi est-ce qu’ils veulent nous attraper ? Qu’est-ce qu’ils comptent faire de tous les fuyards de Poudlard ? » Lui demanda-t-il. Sans doute les torturer, les assassiner, les utiliser en esclave. – « Il faut que j’aille prévenir les autres et qu’on se casse d’ici. » Il voulut se lever d’un bond. Mais il chancela. Il s’appuya de nouveau contre la racine.

Ce qui le perturba d’avantage, ce fût de penser à la possibilité que Joshua l’avait attiré dans un piège. Après tout, il obéissait à son père pour en tirer un simple sourire de ce dernier. Cette façon d’envisager les choses le taraudait. Il lança un regard au Gryffondor, puis scruta les environs. Il ne voyait personne, ou rien de louche dans tous les cas. – « Je… Je… Je suis désolé, je… ne voulais pas te faire de tort. » Du tort ? Il était possible qu’il allait lui en faire d’avantage qu’il ne l’aurait pensé à la base. Il dévisagea son pseudo ami, se demandant s’il pouvait finalement lui faire confiance. En ce temps qui prêtait à la guerre, par la faim, le froid, la déshydratation, Maddox avait des tendances à devenir paranoïaque. Complètement fou. – « Et tu les as amené jusqu’ici ? Alors que tu savais qu’on était plusieurs à se cacher ? » Fronçant les sourcils, il perdait la tête. Une fois de plus.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeMar 1 Jan - 12:15

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
A peine sommes nous cachés entre les raciness du vieil arbre que je me retourne vers mon ami, me mordant stupidement la lèvre inférieure en le dévisageant. Il ne semble pas enchanté de me voir. Normal me direz-vous, puisqu’il doit se demander les raisons de ma venue ici. Sûrement est-il inquiet par ma non-utilisation de la radio pirate, alors que je ne manque pas de passer par là en temps normal. Mais cette fois, c’était bien malheureusement impossible. J’aurais pourtant aimé pouvoir passer par là, prévenir Maddox et toute sa bande avant que les mangemorts et moi-même n’aient même l’idée du lieu où transplaner. D’ailleurs, dans mon fort intérieur, je n’espérais pas le trouver ici ou le voir accourir à mon appel. Qu’aurait-il fait s’il s’était retrouvé nez à nez avec mon paternel, avec lequel je commence à avoir une voix de plus en plus similaire ? Je secoue la tête, ne préférant même pas me l’imaginer. Après tout, cela n’engagerait absolument rien de bon de voir le gryffondor tomber sur Papa Panderman. L’autre vicieux se serait fait un malin plaisir de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonce l’emplacement du campement de ses acolytes. Peut-être même l’aurait-il torturé jusqu’à la mort. Je me mords stupidement la lèvre inférieure. Il est horrible d’avoir de telles pensées négatives. C’est pourtant bien moi qui dis à Hester qu’il faut garder espoir que tout cela s’arrange et bien sûr, je fais tout le contraire. Paradoxe. Mes poings se ferment d’eux même alors que je repense à la porte de la salle sur demande qui refusait de s’ouvrir, à peine une heure ou deux auparavant. Je déglutis difficilement tandis que je me demande pourquoi c’est arrivé. Non, ça ne devrait pas arriver. Que serait-il advenu de Maddox si je ne l’avais pas trouvé avant mon paternel ? Quelle serait la culpabilité que j’aurais éprouvée s’il s’était fais prendre sans que je ne parvienne à le prévenir, alors même que je savais ce qu’il se tramait ? Sûrement ne resterait-il de mon ami qu’un corps raidi par la mort et que je serais ronger par le regret, incapable de rester seul avec moi-même et de supporter le fait que – même involontairement – je sois complice de meurtre. « Il faudra trouver une solution à ce foutu problème… » lance enfin le gryffondor, comme en écho à mes propres pensées. Je redresse la tête, le dévisageant longuement. Après quoi je hoche la tête avant de hausser les épaules de manière assez faiblarde. Comment pouvons-nous régler ce problème ? Je n’en ai pas la moindre idée. Avant, nous pouvions compter sur Granger pour trouver les solutions. Maintenant, il nous reste Hester mais je me sentirais mal de lui demander de trouver une solution à ce problème avec tout ce que je lui fais subir. Elle doit commencer à se sentir seule dans l’AD après tout. Et même si je n’ai pas quitté le petit groupe par choix, je dois dire que ce n’est pas plus mal, vu que je n’ai pas l’impression que j’étais d’une grande utilité pour le groupe. « Ouais et rapidement. » je reprends alors. « Un jour, on va frôler la catastrophe à cause de ça, et ce sera déplorable. » Je pince les lèvres. Peut-être que je place trop d’espoir dans la radio pirate finalement ? Seulement, je dois être loin d’être le sol, comme est en train de me le prouver Maddox. Peut-être devrions nous surtout penser à ne plus faire confiance en cette technologie relative, et surtout à la salle sur demande qui n’en fait qu’à sa tête, un peu comme à la manière de Peeve, ce charmant esprit frappeur de Poudlard.

Alors que je m’excuse du fait de lui avoir possiblement fait du tord, je vois le visage du gryffondor se renfermer soudainement. Je hausse un sourcil, adoptant un air interrogateur. Cela ne me dit absolument rien qui aille. Je recule légèrement, me plaquant de moi-même contre le tronc du vieil arbre alors que mon ami relève la tête. Son visage s’est clairement assombri, ce qui ne laisse rien présager de bon. Je déglutis. Qu’a-t-il été s’imaginer ainsi, pour adopter un visage si agressif ? Je crains le pire, certaines personnes commencent à devenir paranoïaques ces derniers temps, comme atteintes par une certaine folie. Je ne dis pas non plus que Maddox est fou, juste que l’on ne peut plus être sûr de rien ces derniers temps. « Et tu les as amené jusqu’ici ? Alors que tu savais qu’on était plusieurs à se cacher ? » finit-il par lâcher, légèrement agressif. Mais ce sont des reproches assez justifiées après tout. On peut toujours laisser un doute planer lors de ce genre de situation, c’est normal. Surtout que le fait que je ne passe par la radio pirate, que je le cherche sans vraiment être discret en pleine forêt avec les mangemorts qui passent quelques instants après derrière moi et ma lenteur à marcher dans les bois, cela peut paraître beaucoup. Comme des coïncidences qui n’en seraient pas vraiment. Pourtant, je n’y peux rien si je suis maladroit, que la radio pirate n’a pas fonctionné et que j’agis plus par coup de tête que sur véritable réflexion. « Je… Non ! Je ne vois pas pourquoi j’essayerai de te faire du tord. » je me défends. Piètre défense, il est vrai, mais je n’ai jamais été le meilleur pour me justifier ou prendre ma défense – ou même celle des autres. Je passe ma langue sur mes lèvres, légèrement nerveux. « Je voulais juste dire que si je t’avais fais du tord, ce n’était pas volontaire. » Je passe une main dans mes cheveux, comme à chaque fois que je suis nerveux au final. Mais peut-être que ma nervosité le fait encore plus douté de la sincérité de mes dires. La plupart du temps, ce sont les gens coupables qui cherchent à se justifier après tout. Aussi, peut-être Lord Voldemort se montre-t-il coupable de son imbécilité lorsqu’il prétexte aux mangemorts qu’il faut tuer Potter pour que lui puisse survivre ? Sûrement le besoin de trouver une excuse pour une simple envie passagère qui fait perdre du temps à tout le monde. Tout comme lorsqu’il prétend que les nés-moldus et sangs mêlés en vadrouille, sont dangereux pour le monde magique alors qu’ils ne cherchent qu’à se faire oublier en cette période peu apte à leur offrir la vie qu’ils souhaiteraient avoir. Une vie tranquille. Bref, là n’est certainement pas le sujet à vrai dire. « Ecoute, j’ai peut-être pas agi au mieux, mais je n’avais aucun accès à la radio pirate et je savais que tu devais te trouver dans l’une des forêts du nord. Or, c’est là que nous nous rendions. J’ai donc décidé qu’il était préférable que je te trouve avant que ce ne soit eux qui le fassent. » Je laisse alors retomber mes bras avant de pousser un léger soupir. Puis, je regarde furtivement autour de moi, comme ci cela pouvait donner une réponse à la question qui germe dans mon esprit. Finalement, je décide qu’il est plus simple de poser la question à Maddox, cela éviter certainement une grande perte de temps. « En fait, on est où ? » je lui demande en levant un sourcil, légèrement perplexe.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeMar 1 Jan - 14:20




“ joshua et maddox. ”


Tous deux étaient nerveux. Ils se toisaient du regard, scrutaient les environs avec attention. Joshua montrait d’avantage son stress en se mordillant la lèvre inférieure. Maddox montrait son flux de sentiments à travers son regard bleu océan. Il avait toujours eu du mal à cacher ses émotions, car ses iris reflétaient ce qu’il s’évertuait à cacher. La peur, la colère, la joie, la tristesse. Il accusait le coup. Il ne faisait évidemment pas exprès de laisser ses yeux s’exprimer. Il avait, à maintes reprises, tenter de rester neutre, stoïque. Mais il y avait toujours une remarque, de Delilah ou d’une personne qui ne le connaissait que trop bien, qui le dévoilait malgré tous ses efforts. Joshua était un peu pareil. S’il avait essayé de cacher sa nervosité, ses gestes récurrents du comportement le trahiraient. Après avoir passé quelques secondes à observer le Gryffondor se trouvant en face de lui, collé contre une racine de l’arbre, il se détourna. Maddox se posait de nombreuses questions. Il avait l’impression d’être tel un tigre en cage, qui repoussait les échéances de sa mort en se cachant, en fuyant. Et il courait. Libre comme l’air. Bientôt rattrapé par ces chasseurs robustes et assassins. Ils étaient plusieurs, car l’union faisait la force de l’équipe, au vu de leurs caractères distincts.
Il n’avait pu accéder à la radio-pirate de Poudlard, car la salle sur demande n’en avait fait qu’à sa tête. C’était bien pour ça qu’elle représentait l’endroit idéal pour planquer cet objet magique si important. Joshua n’avait pu y accéder pour le prévenir, ce qui n’était pas forcément une bonne chose puisqu’à présente, il était lui-même venu dans cette forêt du nord. Des évènements tortueux se tramaient dans l’ombre. Le Gryffondor le savait. Il l’avait toujours su. Voldemort ne se contentait pas de rester bêtement assis sur son nouveau trône dominant. Il désirait que tous les sorciers du monde magiques soient à sa merci. Il voulait tuer les sang-de-bourbes et les sang-mêlé qui n’avaient pas leurs places dans cet idéal. Lui ? Il ne craignait rien à proprement dit. Mais Juliet et Avalon risquaient leurs vies. Delilah, Sydney et lui étaient de sang-purs. Quoi qu’il advienne, ils devaient simplement rejoindre les rangs du mage noir pour être tranquille, ce que Maddox n’était pas prêt de faire. Malgré une famille pro-Voldemort. Il tenait l’intelligence de sa mère. Très certainement. Mais également son sens critique et sa liberté de pensée. Il tenait le côté rebelle et le courage de son père. En avait-il seulement, lui, de la bravoure ?

Le problème de la radio devait être résolu au plus vite s’ils voulaient avoir une chance de vivre. – « Ouais et rapidement. » Il reprit aussitôt. – « Un jour, on va frôler la catastrophe à cause de ça, et ce sera déplorable. » Maddox hocha la tête pour affirmer qu’il était du même avis que lui. Ca finirait par causer de grandes pertes chez les élèves de Poudlard ayant fuis. Malheureusement, aucune solution ne lui venait en tête. Il fallait demander à Juliet, à un Serdaigle, ou peut-être même à Hermione Granger. Mais cette dernière était partie avec Potter. S’ils arrivaient à tous s’en sortir, il ne manquerait pas de quémander une solution, aussi impossible soit-elle, à Juliet. Pour faire avancer les choses et éviter de nombreux dégâts. Seulement, ça n’était pas aussi simple. Il fallait prendre en compte que tout le monde pouvait accéder à la radio-pirate. Tout le monde excepté les Serpentards, les professeurs, etc. Ça allait de soi. Donc l’endroit devait être protégé, où seuls les élèves pouvaient y avoir accès. Ce qui avait amené à la salle sur demande. Une fois de plus. Retour à la case départ. – « Justement. Il faudra sans doute demander à quelques Serdaigles de trouver une solution. Ils seront sans doute les mieux placés pour ça. » Rétorqua-t-il. Parfois, Maddox avait l’impression d’être une espèce de chef qui tentait de trouver les solutions et d’élaborer des plans afin de gagner une guerre. La guerre contre la vie.

Paranoïaque, Maddox le devenait peu à peu. Il avait des hallucinations, avaient la sensation d’entendre des bruits. Souvent. Autour de lui. Lorsqu’il regardait, il ne voyait rien. Il voyait des silhouettes se profiler à l’horizon, des ombres venues de nulle part. Il accusait le coup. La faim, la soif, le désespoir. Maintenant, il se mettait même à douter de Joshua, son fidèle ami. Mais il y avait de quoi. Comment pouvait-il être sûr que ce dernier ne lui avait pas tendu un piège pour plaire à son père ? Il n’avait pas été discret en le cherchant, criant son nom à tout va. Il avait marché lentement, comme pour le ralentir. Il n’avait pas non plus utilisé la radio-pirate pour le prévenir, prétextant que la salle sur demande n’en avait fait qu’à sa tête. Beaucoup de coïncidences se rassemblaient pour aller dans la même direction. Étrange phénomène. Agressif d’un coup, il l’accusa. Ce dernier se mordit la lèvre, tripota dans ses cheveux. Joshua était-il embarrassé ? – « Je… Non ! Je ne vois pas pourquoi j’essayerai de te faire du tort. » Maddox enchaîna du tac au tac. – « Pour ton père, Panderman ! C’est bien pour lui que tu ne cesses de rabaisser ceux de ta propre maison, à Poudlard, non ? » Son regard était dur. Son ton, lui, restait agressif, bien que tempéré pour ne pas se faire remarquer. Il était même fin prêt à utiliser sa baguette, qu’il serrait toujours dans sa main. – « Je voulais juste dire que si je t’avais fait du tort, ce n’était pas volontaire. » Il le laissa s’expliquer et ne releva pas, restant toujours méfiant, à priori.

Le Gryffondor n’était pas bien sûr que la fierté d’un père valait le sacrifice d’amis. Pour son père, il n’était pas même prêt à tuer un boursouflet, ni à décapiter un bébé de Mandragore. C’était pour dire. Mais si son père avait été professeur à Poudlard, sachant qu’il avait la présence de ses deux fils, dont l’un pour lequel il était particulièrement fier, Zola. Il n’aurait cessé de lui rendre la vie impossible. Mais Maddox serait sans doute rester pour l’affronter. Parce qu’il était comme ça. Il était ce genre de garçon à se rebeller pour défendre ses propres idées, comme lui avait si bien enseigné son géniteur. Et la guerre aurait pu commencer, qu’il l’aurait affronté au péril de sa vie. Aux côtés de ses amis. Aux côtés de ceux pour qui il s’était toujours battu. – « Ecoute, j’ai peut-être pas agi au mieux, mais je n’avais aucun accès à la radio pirate et je savais que tu devais te trouver dans l’une des forêts du nord. Or, c’est là que nous nous rendions. J’ai donc décidé qu’il était préférable que je te trouve avant que ce ne soit eux qui le fassent. » Suspicieux, le brun se demanda alors si son ami ferait un tel sacrifice pour égayer le visage de son père, et la réponse lui semblait pourtant trouvée : Non. Un Serpentard l’aurait fait. Un orgueilleux l’aurait fait. Mais pas eux. Sa méfiance redescendait peu à peu, il gardait sa baguette, qu’il desserra de sa main. Son visage était moins tendu, plus serein. – « En fait, on est où ? » Maddox leva la tête pour observer ce vieil arbre. – « Nous sommes juste au centre de la forêt. Plus ou moins au centre. » Répondit-il, car il n’en savait pas plus.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeVen 4 Jan - 8:57

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
Cachés par les racines d’un vieil arbre, nous sommes tous deux assez nerveux. Nous toisant d’un regard suspicieux, nous nous dévisageons sans retenu. Pourtant, à première vue, il a plus à craindre de moi que je n’en ai à craindre de lui. Peu importe, je préfère tout de même rester sur mes gardes sait-on jamais. Après tout, je ne suis pas tout à fait rassuré dans l’obscurité de ces bois, sans compter que vu comment Maddox parait méfiant, si ses compagnons de route arrivent, ils pourraient ne pas hésiter à m’attaquer pour me repousser loin de mon ami. Il est pourtant aussi le mien, d’ami. Mais je ne sais même pas avec qui il a bien pu partir et décider de mener à bien son voyage jusque la liberté, aussi je préfère rester sur mes gardes, sait-on jamais que ce seraient des personnes avec lesquelles je ne m’entends pas particulièrement bien. Ce qui est fort envisageable si ce sont des personnes qui ont fuis Poudlard après cette rentrée de l’année mille neuf cent quatre-vingt dix-sept, étant donné qu’ils auraient alors pu me voir me transformer en sadique fini, afin de faire plaisir à mon paternel. Ma gorge se noue à cette idée, après tout, lorsque l’on y regarde bien, l’arrivée de mon père au château, m’a apporté bien plus de tord que je ne le pensais tout d’abord. Car à première vue, je n’avais pensé qu’à ma relation avec Hester qui en a tout de même été considérablement touchée, mais maintenant, je remarque de nombreux détails qui me compliquent tous un peu plus la vie. Rien qu’en partant du fait que je ne puisse plus faire partie de l’AD, cela complique considérablement les choses. Car par conséquent, l’accès à la salle sur demande et à sa radio pirate n’en est devenu que plus compliquée. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas pour cela que la salle a refusée de s’ouvrir tout à l’heure. Après tous, les élèves membres de l’AD ne sont pas les derniers en ce qu’il s’agit de l’utilisation des sortes de protection et de camouflage. Cela ne serait donc pas étonnant de leur part. « Justement. Il faudra sans doute demander à quelques Serdaigles de trouver une solution. Ils seront sans doute les mieux placés pour ça. » Des serdaigles ? Sans aucun doute. Après tout, s’il y a bien des personnes intelligentes dans le château – exception faite du directeur de la maison –, elles se trouvent inévitablement dans la maison descendante de Rowena Serdaigle. Mais c’est sans compter sur le fait que je me suis montré odieux avec une bonne partie des élèves du château dernièrement, dans le but certain de faire plaisir à mon paternel. Surtout depuis qu’Hester fait mine de me détester aux yeux du monde, puisqu’elle a tout de même pas mal de notoriété dans l’école de sorcellerie. « Je… Je pourrais peut-être demander à Hester de voir ce qu’elle peut faire. » je murmure finalement, un peu honteux, avant de baisser la tête. Je ne sais même plus si Maddox est dans la confidence. Et s’il n’est pas au courant du fait que je ne déteste pas vraiment Hester et surtout du fait que nous sommes de nouveau ensemble – au moins de manière officieuse –, sûrement risque-t-il de ne pas comprendre pourquoi je dis cela.

Tout est de la faute de mon paternel de toute façon, comme toujours. Pourquoi a-t-il besoin de toujours tout compliquer ? Sans lui, je n’aurais pas eu besoin de me promener dans cette forêt sombre, sans lui, j’aurais tout simplement pu contacter mon ami par la radio pirate puisque je n’aurais pas quitté l’ordre. Et surtout, sans lui, je ne serais pas obligé de me cacher pour voir la blonde. Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres tandis que je croise les bras. « Pour ton père, Panderman ! C’est bien pour lui que tu ne cesses de rabaisser ceux de ta propre maison, à Poudlard, non ? » me reproche alors Maddox en me toisant d’un regard dur, presque sévère. Je baisse les yeux au sol, ayant presque l’impression d’être un enfant se faisant réprimander par un tiers. Je pince les lèvres. Ainsi, c’est ce que tout le monde croit ? De cette façon, je ne passe certainement pour rien d’autre qu’un traitre sans estime de lui-même, surtout pour en arriver à de tels recours. C’est dur de se l’avouer, mais c’est pourtant la vérité. Enfin, en image, puisqu’au fond, je sais bien que je ne suis pas comme ça. Ma vie est devenue une grande scène de théâtre dans laquelle je ne fais que tenir le rôle d’une personne inconnue. Ainsi, je ne peux redevenir moi-même que lorsque j’ai rejoins les coulisses ou que les rideaux se sont abaissés au moment de l’entracte. Les coulisses représenteraient très certainement mes moments passés avec Hester et l’entracte, mes moments de sommeil. « Mais tu ne comprends pas. Personne ne comprend. Je ne fais que jouer un rôle lorsqu’il est là. Ce n’est pas moi. Moi… Je ne l’aime pas. » Mais ferais-je seulement autant d’efforts pour une personne que je n’apprécie guère ? Je n’en suis pas convaincu. J’ai plutôt l’impression de mentir autant à mon ami qu’à moi-même. Sauf que, comment je pourrais détester mon géniteur après tout ? D’accord, il me mène la vie dure et je ne supporte plus de le voir, mais je regrette tout de même les moments de complicité passés et c’est surtout cela l’important. Les souvenirs de l’enfance. Je secoue légèrement la tête. Je ne sais absolument pas comment faire comprendre cela à mon ami et vu les préjugés qu’il semble déjà avoir sur moi, je doute fortement qu’il croit en ma parole. Reste-t-il donc tout de même un véritable ami ? Je n’en sais rien et ne préfère pas le savoir. A vrai dire, en ce moment, les amis peuvent se compter sur les doigts d’une main, alors autant ne pas se compliquer d’avantage l’existence en éliminant de la liste les quelques derniers amis qu’il reste. Aussi je décide de changer de sujet, afin de préserver une entente cordiale entre nous, bien que celle-ci donne l’impression d’être inexistante en cet instant. « Nous sommes juste au centre de la forêt. Plus ou moins au centre. » Il n’a pas réellement répondu ma question, mais je ne le relève pas, me contentant de hausser les épaules. Soit il ne sait pas bien non plus où il est, soit il préfère ne pas me le dire. Je me fiche de savoir dans quel coin de la forêt nous nous trouvons, ce que je veux, c’est savoir si nous nous trouvons bien au nord de l’Angleterre. J’ai peur que mon paternel se doute de quelque chose, auquel cas je le remarquerais dans ses mensonges. C’est pour cela que je comptais sur Maddox, puisqu’il m’est impossible de déterminer si mon père me ment lorsqu’il décidé de m’emmener par transplanage. Malheureusement d’ailleurs. « Tu as l’air complètement perdu. » je finis par soupirer. Personnellement, je me fiche un peu du fait d’être désorienté. Je sais que quoi qu’il advienne, mon père viendra me rechercher pour me déposer à Poudlard par la suite, même si cela ce solde par quelques réprimandes. Par contre, c’est la vie que mène mon ami et je sais qu’à sa place, je ne pourrais pas le faire. J’ai besoin de savoir où je suis pour m’en sentir un minimum rassuré, même si je ne saurais expliquer pourquoi. « Je regrette Poudlard. L’ancien Poudlard, je veux dire. » Je hoche doucement la tête comme pour appuyer mes dires, avant de me laisser glisser contre l’arbre pour finir par m’asseoir au sol. L’ancien Poudlard ou la vie tranquille qui l’accompagnait, devrais-je dire. Je crois que je pourrais même regretter la présence de Dolorès Ombrage, notre professeur de défense contre les forces du mal et directrice du château, lors de notre cinquième année. Peut-être avait-elle lâché les serpentards au trousse de l’AD et mis le professeur Dumbeldore à la porte, mais au moins, elle était bien plus facile à vivre que toute cette horde de mangemorts qui reste à présent dans l’école nuits et jours.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeVen 4 Jan - 14:29




“ joshua et maddox. ”


Maddox n’avait jamais douté de Joshua auparavant. Il lui avait toujours voué une certaine confiance, n’ayant jamais été trahi. Mais en ces temps de guerre, il doutait de tout, de tout le monde. De ce qu’il voyait ou entendait, parce qu’il avait l’impression que quelqu’un lui jouait des tours. Les hallucinations étaient de plus en plus fréquentes, la peur de mourir le taraudait dans de nombreux cauchemars effrayants desquels il se réveillait en sueur. Maddox était à bout de force. En un sens, il aurait préféré ne jamais avoir à quitter Poudlard. Là, il se savait en sécurité malgré tout, entouré de ses amis. Tous les élèves partageaient le même fardeau, ce qui était bien plus léger et futile en fin de compte. Mais le temps n’était plus aux regrets et remords d’avoir entraîné ses amis avec lui. Les Gryffondors se toisaient du regard, n’ayant jamais semblés aussi nerveux l’un face à l’autre. Fait étrange. Ca l’était pour Mad, bien qu’il se considérait en partie responsable de la tension qu’il y avait entre eux. Comment pouvait-il l’apaiser, tout en restant à l’affût ? Il ne voyait pas. Peut-être qu’il n’avait tout simplement pas envie de réfléchir à ce genre d’inepties qui lui pompaient son énergie.
Évoquant alors que l’élève de Poudlard devait trouver une solution rapidement à ce léger problème, il se rappela à quel point Joshua faisait semblant d’être irrité à longueur de journée auprès des autres pour son père. Mais peut-être avait-il changé depuis qu’il était parti ? Mad l’espérait. Il espérait secrètement que son ami était redevenu lui-même. Amusant, souriant, spontané. Posant les yeux sur lui, il se demandait réellement s’il avait gardé ses sales habitudes ou non. Mais il ne lui poserait pas la question, sachant qu’il s’emporterait s’il lui disait qu’il obéissait toujours aux désirs de son père. Non. Ça, il ne pouvait pas le comprendre, parce que le jeune homme s’était déjà détaché de son père. Il avait vu son géniteur transformé son petit frère en un garçon indésirable, arrogant, qui se croyait supérieur aux autres. Pour ça, il le détestait déjà beaucoup trop. Son paternel ne gèrerait pas sa vie et ne l’aurait pas par une quelconque manipulation. Depuis qu’il avait ouvert les yeux en deuxième année, Maddox prenait soin de garder l’esprit ouvert, ce qui l’empêchait de s’enfoncer dans l’idéologie de ces pro-mangemorts. – « Je… Je pourrais peut-être demander à Hester de voir ce qu’elle peut faire. » Le sortant de ses songes, il fronça légèrement les sourcils en lui lançant un regard interrogatif. Le Gryffondor avait toujours pensé qu’Hester et Joshua se détestaient. Alors pourquoi irait-il lui demander ? Avaient-ils décidé de faire une trêve pour rendre la vie de Voldemort impossible ? Il ne savait quoi lui dire, hésitait à lui poser la question. Pourquoi Hester ? Il y avait bien d’autres Serdaigles. Il attendait que celui-ci s’avance dans ses propos pour lui expliquer son choix, mais il ne le fit pas. – « Pourquoi tu irais demander à Hester alors qu’elle te déteste ? Pourquoi pas un autre Serdaigle ? » Finit-il par lui demander, piqué dans sa curiosité.

Ayant été quelque peu agressif envers Joshua, il se demandait réellement si celui-ci avait changé ou non. À priori, il était toujours l’ami qui essayait de l’aider du mieux qu’il le pouvait, en l’avertissant que les rafleurs ou mangemorts traînaient dans tel ou tel coin. Mais pouvait-il lui faire confiance alors qu’il obéissait purement et simplement à son géniteur ? Il ne savait pas. – « Mais tu ne comprends pas. Personne ne comprend. Je ne fais que jouer un rôle lorsqu’il est là. Ce n’est pas moi. Moi… Je ne l’aime pas. » Il ne cessait de l’observer, de scruter les moindres détails. Il se pinçait les lèvres, passait sa main dans ses cheveux, baissait le regard. Il avait tout de quelqu’un de coupable. Ce que Maddox ne comprenait pas, c’était que ce dernier puisse être aussi soumis et différent de ce qu’il était pour quelqu’un d’autre. Non. Il ne comprenait pas. Parce que s’il voulait se libérer de son emprise, il suffisait de fuir. Comme lui l’avait fait. Même si c’était dur. – « Et à cause de ce rôle, tu n’es plus toi-même. La plupart des élèves de Poudlard te détestent. » Il poursuivit. – « Sors de ce cauchemar, Joshua. » Il l’encourageait. Implicitement. Même si son ton était désespéré. Le Gryffondor devait prendre son indépendance. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire.

– « Tu as l’air complètement perdu. » Oui. Il l’était. Il ne voulait pas savoir où il allait, ni connaître le nom de l’endroit car c’était beaucoup trop dangereux. Si un mangemort ou un rafleur l’attrapait et lui faisait boire un veritaserum, il ne saurait pas répondre à la question : Où se cachent les autres fuyards ? Et c’était ça le but. Ne connaissant pas l’endroit, répondre qu’ils se cachaient dans une forêt serait bien trop vaste et laisserait le temps aux autres de se cacher. Tout était pensé. C’était un pur hasard s’ils s’étaient retrouvés dans la même forêt. Il finit alors par hausser les épaules. Il était perdu. Oui. Dans sa tête aussi. Il n’arrivait pas à se retrouver et continuait d’avancer dans l’insécurité. C’était la dernière chose qu’il pouvait faire : Avancer. – « Je le suis. Mais c’est par pure stratégie. Il vaut mieux savoir qu’on est perdus que l’être et l’ignorer. » Evidemment, il connaissait toujours le nom de la ville dans laquelle ils atterrissaient. C’était idiot, mais tous les panneaux moldus le leurs disaient. Ils ne pouvaient pas faire sans, malheureusement. Il regarda alors Joshua s’asseoir contre les racines de l’arbre. Il semblait lui aussi mal en point, comme désespéré. Maddox fit de même, calmé, posé. – « Je regrette Poudlard. L’ancien Poudlard, je veux dire. » Qui ne le regrettait pas ? Il lui arrivait de se remémorer quelques bons souvenirs. Comme la fois où Delilah était venue se nicher dans ses bras parce qu’elle avait froid, en sixième. Ou encore les remarques futiles de Juliet à son égard, alors qu’il lui avait suffi d’être plus patient qu’elle pour la faire taire. Mais également toutes les bêtises qu’ils avaient pu faire ensemble. C’était ce genre de souvenirs qui valait de l’or. Lui aussi regrettait cette époque de béatitude. Elle lui manquait plus qu’autre chose, à vrai dire. – « Je crois que t’es pas le seul à la regretter. C’est sans doute nos meilleurs moments passés ensemble. »

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeVen 4 Jan - 16:21

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Le vrai problème du jour, ce n’est pas le fait que les raffleurs soient dans les forêts. Après tout, j’ai réussi à prévenir mon ami à temps et si c’est compagnons de route ont eu l’intelligence de se cacher en voyant qu’il ne revenait pas, ils doivent à présent être hors de danger. Le véritable problème, c’est le fait que je n’ai pas pu accéder à la radio pirate afin de prévenir Maddox et les autres. Après tout, je ne pourrais pas toujours venir les prévenir de moi-même lorsque j’aurais une information du genre et cela ne doit donc pas être amené à être reproduit. Cependant, les deux gryffondors que nous sommes, ne sont pas les mieux placés pour trouver de telles solutions. Nous sommes reconnus pour notre loyauté et notre bravoure – en règle général tout du moins, parce que pour le moment, je suis plutôt remarqué par ma lâcheté et ma soumission – et non pas pour une intelligence remarquable. Aussi, notre attention est attirée vers les serdaigles, maison de Poudlard regorgeant de personnes pouvant régler ce genre de problème sans soucis. Sauf que mon ami ne peut aller les voir de lui-même, n’ayant plus accès au château depuis qu’il a fuit et je suis plutôt détesté dans cette maison depuis que j’ai rejeté Hester en ce début de septième année. A croire qu’il a suffit de rejeter la blonde afin de la protéger, pour avoir toutes le reste de la maison à dos. C’est la solidarité légendaire des serdaigles, après tout. Mais des fois, c’est tout de même une solidarité assez contraignante, lorsque l’on y repense. Mais en attendant, nous nous sommes réconciliés avec la future journaliste, officieusement tout du moins. Aussi, sans trop savoir si Maddox est déjà au courant ou non de notre réconciliation, je lui glisse que je pourrais sans aucun doute demander à la blonde – meilleure élève de Poudlard maintenant que Granger a fuit le château aux côté de Potter et de son rouquin – si elle ne peut pas nous aider à régler ce léger problème. Mon ami hausse aussitôt un sourcil, confirmant ainsi mes craintes en me montrant qu’il n’est effectivement pas au courant de notre réconciliation. Il faut aussi dire qu’il est très certainement parti avant que je n’ai le temps de lui dire quoi que ce soit ou même que notre réconciliation ne se fasse. « Pourquoi tu irais demander à Hester alors qu’elle te déteste ? Pourquoi pas un autre Serdaigle ? » finit-il par demande, m’arrachant une grimace au passage. Cela fait tout de même assez mal de s’entendre dire que la personne que l’on aime le plus au monde nous déteste, même si le fait de me faire mal, n’était sûrement pas ce que je recherchais Maddox au départ. Le gryffondor ne peut pas grand-chose après. Enfin, il doit tout de même se douter qu’après m’être mis en couple avec la jeune femme juste après le bal de noël de quatrième année, je lui ai toujours voué un amour sans limite, pouvant passer des heures à parler d’elle. Sûrement sait-il au fond de lui que je ne peux réellement la détester pour une question de sang, mais a-t-il certainement le besoin que je lui apporte une confirmation à ce sujet. « Je lui ai expliqué que je faisais ça uniquement pour la protéger de mon père. Nous nous sommes remis ensemble. Enfin, officieusement. Aux yeux du monde, nous continuons de nous détester et les autres serdaigles me vouent donc une haine sans limite. Mais je peux toujours demander à Hester, lorsque nous arriverons à nous voir. » je lui dis avant de pincer les lèvres, relevant alors la tête pour lui adresser un léger sourire. Je ne peux m’empêcher de repenser à ma réconciliation avec la blonde, ce qui me rend tout de même assez heureux. A vrai dire, après le cours de potion assez tendu que nous avions eu le matin même, je ne pensais pas que la journée pouvait se terminer ainsi. Mais enfin bref, là n’est pas la question.

Il me reproche alors ma proximité soudaine avec mon père. Comme-ci j’y pouvais quelque chose, du fait que mon paternel ait soudainement décidé qu’il aimait enseigner. Je ne cherche qu’à rendre la cohabitation plus facile. Et au fond, je sais bien que je ferais plus de mal aux gens en continuant de les fréquenter comme-ci de rien n’était plutôt qu’en faisant semblant de les détester. Mon père leur ferait sans doute bien plus mal que je ne leur en ferais jamais et ce même si certaines fois, mes mots peuvent paraître assez dur. « Et à cause de ce rôle, tu n’es plus toi-même. La plupart des élèves de Poudlard te détestent. » me lâche-t-il. Ce type est vraiment une bombe à retardement lorsqu’il s’y met, trouvant toujours les mots justes pour mieux m’atteindre. Je sais qu’il ne cherche qu’à me faire réagir, mais tout de même, il pourrait peut-être éviter d’être aussi brusque et blessant. Même si quelque part, il a tout à fait raison et qu’il n’y a que la vérité qui blesse au final. « Sors de ce cauchemar, Joshua. » Je secoue doucement la tête, essayant de rejeter au loin son invitation sous-entendue, à prendre la fuite, m’enfuir loin de l’école de sorcellerie. C’est quelque chose d’impossible. La vie de sorcier errant n’est pas faite pour moi. Et là où les autres sang-purs en train de fuir, se font simplement oubliés, mon père s’assurerait que je sois retrouvé, pour pouvoir me tuer de sa propre baguette. S’assurer ainsi de se venger de tous les tords que j’ai pu lui faire jusqu’alors. Je veux bien devenir un résistant, mais pas de cette façon. Rien ne sert d’être un mort-vivant, je ne servirais plus à rien. Je préfère attendre le moment adéquat pour me soulever contre le seigneur des ténèbres et mon paternel par la même occasion. « C’est impossible. Je ne peux pas laisser Hester seule, j’ai l’impression qu’il est de mon devoir de la protéger, tu comprends ? Et elle ne peut pas fuir non plus. Parce que ses parents lui ont demandé. Donc non, je ne peux pas. » je dis tout en recommençant à secouer la tête. Au final, je ne fais que me cacher derrière des excuses assez puériles, mais peu importe, elles me conviennent assez bien. Et par conséquent, elles conviendront à Maddox aussi. Je cherche alors à changer de sujet de conversation, disant à mon ami qu’il semble perdu après l’avoir longuement dévisager. Après tout, c’est la vérité. Maintenant qu’il est devenu un fuyard, il ne semble plus être que l’ombre de lui-même. Ce qui est tout de même assez triste lorsque l’on sait le garçon plein d’entrain qu’il était auparavant. « Je le suis. Mais c’est par pure stratégie. Il vaut mieux savoir qu’on est perdus que l’être et l’ignorer. » Je hoche doucement la tête, mais je remarque rapidement qu’il semble néanmoins oublier un détail. Un détail de taille pourtant. « Ce n’est donc pas toi qui t’occupes du transplanage d’escorte. » je relève aussitôt, puisque c’est l’évidence qui s’impose alors à moi. « Mais la personne qui s’occupe de vous faire transplaner, doit bien savoir où elle vous a emmené. Vous utilisez un oubliette ? » je lui demande finalement en haussant un sourcil. C’est ce qu’il semble le plus probable bien sûr, mais sait-on jamais. Mais après tout, ils ont réussi à s’en sortir jusque là, c’est donc qu’ils doivent posséder une bonne stratégie, j’imagine. Enfin bon, je me laisse glisser contre le tronc de l’arbre, me retrouvant assis au sol contre les racines. Le fait que mon ami me surplombe ainsi – puisqu’il est toujours debout – ne me dérange pas le moins du monde, ne me fait pas éprouver la moindre gêne. Le regard perdu dans le vide, je lui laisse entendre que je regrette l’ancien Poudlard. Lui aussi doit sûrement le regretter quelque part. Comme tout le monde. « Je crois que t’es pas le seul à la regretter. C’est sans doute nos meilleurs moments passé ensemble. » répond-t-il finalement. Je redresse la tête vers lui, remarquant à quel point il parait pensif. « Mais nous ne sommes que des gamins. D’accord, nous représentons la future génération qui sera sur le marché du travail… Mais en attendant, à quoi on peut bien leur servir ? Pourquoi nous ? » J’enfouis alors mon visage dans mes mains, plus perdu que jamais. Je ne laisse jamais mes sinistres questions m’envahir de la sorte en règle générale, évitant soigneusement de pensée à ce qu’il se trame dans le monde magique. Mais aujourd’hui c’est différent, je ne sais pas pourquoi. Je me sens plus coupable que d’habitude.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeVen 4 Jan - 23:49




“ joshua et maddox. ”


Poudlard lui manquait. Oui. Inlassablement. Il regrettait la douce époque durant laquelle il était plein de vie, débordant d’imagination pour faire des inepties plus grosses les unes que les autres. Il avait envie d’y retourner, de retourner dans le passé pour revivre tout ça. Même son redoublement pour lequel il avait semblé être anéanti. Ça ne lui avait apporté que du positif. Il s’était rapproché de Delilah, avait rencontré Juliet, s’était fait de nouveaux nombreux amis, car il fallait avouer qu’en entrant en septième année, tous ses amis de son âge étaient partis. Maddox avait simplement envie de se retrouver dans la grande salle, à partager un bon repas entouré des siens. Même le combat pour la course aux points des quatre maisons lui manquait. C’était pour dire. Mais tous ces souvenirs semblaient s’évanouir, alors qu’il revenait à la dure réalité du monde magique. Voldemort était au pouvoir. Il fuyait pour survivre, même s’il était de sang-pur. À priori, il n’avait aucune bonne raison de s’en être allé. De son point de vue, c’était différent. Il savait qu’il était indigne de sa famille, qu’il était le seul à ne pas suivre l’idéologie du mage noir. De ce fait, il était important de ne pas se retrouver contre son frère dans la bataille. Ni contre son père ou contre sa mère.
Soudain, Joshua piqua la curiosité du Gryffondor, en lui disant qu’il demanderait à Hester de trouver une solution plausible à leur problème de radio-pirate. Mad avait toujours pensé que ces deux-là se détestaient. Mais ça ne devait plus être le cas. Peut-être s’étaient-ils réconciliés tout simplement ? Peut-être avaient-ils fait un pacte avec d’autres élèves pour commencer à prendre le contrôle du château ? Il ne savait pas. Il n’en savait vraiment rien. Néanmoins, il attendait des explications. Que se passait-il donc à Poudlard ? Comment en étaient-ils arrivés à retrouver une certaine entente ? – « Je lui ai expliqué que je faisais ça uniquement pour la protéger de mon père. Nous nous sommes remis ensemble. Enfin, officieusement. Aux yeux du monde, nous continuons de nous détester et les autres Serdaigles me vouent donc une haine sans limite. Mais je peux toujours demander à Hester, lorsque nous arriverons à nous voir. » Étonné, Maddox esquissa un léger sourire. Alors comme ça, Joshua s’amusait pendant qu’il parcourait les terres anglaises… Ca ne pouvait l’empêcher de le faire sourire, car malgré la guerre, les amourettes se poursuivaient chez tous les élèves. Un peu de normalité. D’un autre côté, c’était un plus puisqu’ils allaient pouvoir se pencher sur la question. – « Eh bien, je vois qu’il y en a qui continue de s’amuser malgré tout… » Étrangement, Mad était d’humeur joyeuse, joviale. Il avait envie de s’amuser, de plaisanter. Mais la réalité le rattrapa rapidement. Oui. Ils s’étaient planqués entre les racines d’un arbre pour parler à voix basse, évitant ainsi de se faire repérer. Il ne pouvait pas baisser sa garde.

Maddox avait toujours été quelqu’un de direct, de franc. Il pouvait blesser mais ne s’en rendait pas même compte, car il n’avait aucune diplomatie et aucune envie de retenir ses propos hargneux. Non. Il était bien trop épuisé que pour avoir ne serait-ce qu’une once de retenue. Il n’avait pas conscience d’avoir blesser Joshua dans son amour propre. Il voulait simplement rappeler au Gryffondor qui il était. Son ami n’était pas ce vil adolescent à terroriser les autres élèves de sa maison. Il ne ressemblait aucunement à un Serpentard. Maddox souhaitait juste retrouver le Joshua de ses débuts. Était-ce une chose aussi horrible que ça de vouloir récupérer celui qui le faisait rire par le passé ? Non. Il espérait que non. – « C’est impossible. Je ne peux pas laisser Hester seule, j’ai l’impression qu’il est de mon devoir de la protéger, tu comprends ? Et elle ne peut pas fuir non plus. Parce que ses parents lui ont demandé. Donc non, je ne peux pas. » Ça lui rappelait une situation plus ou moins similaire. Depuis que sa meilleure amie avait décidé de fuir avec lui, il ne pouvait s’empêcher de la protéger. Et ce, malgré l’absence de danger. Alors d’un côté, il comprenait. D’un autre, ça n’expliquait pas son changement de comportement lorsque son père était dans les parages. Mad haussa simplement les épaules et hocha la tête, peu convaincu au final. Mais il ne voulait se quereller avec lui pour la cause.

Lui avouant préférer être perdu que de savoir où il était, Maddox ne se rendait pas forcément compte des soucis que ça avait. – « Ce n’est donc pas toi qui t’occupes du transplanage d’escorte. » Il poursuivit, quelques secondes après. – « Mais la personne qui s’occupe de vous faire transplaner, doit bien savoir où elle vous a emmené. Vous utilisez un oubliette ? » Il le regarda durant plusieurs secondes. Ils n’utilisaient pas le transplanage pour aller d’un endroit à un autre. Ils se contentaient de marcher et de se faire passer pour de banals adolescents. Le transplanage restait leur dernière solution, si jamais la situation devenait de plus en plus critique. – « On ne transplane pas. On ne sait pas forcément où fuir, où aller pour se cacher. On se contente d’errer et de passer inaperçu, ce qui a bien fonctionné jusqu’ici. Le transplanage reste… Une échappatoire. Juste au cas où. » Joshua semblait inquiet. Abordant le sujet Poudlard, Maddox en fût presque nostalgique. Ce dernier se recroquevilla sur lui-même, mettant sa tête entre ses mains. Le jeune homme vînt lui ébouriffer les cheveux. – « Mais nous ne sommes que des gamins. D’accord, nous représentons la future génération qui sera sur le marché du travail… Mais en attendant, à quoi on peut bien leur servir ? Pourquoi nous ? » Tout allait finir par s’arranger. Tout ça pour une guerre entre Potter et Voldemort. Il soupira longuement. Oui. Ils étaient de simples ados au potentiel énorme. Ils avaient de quoi tuer les alliés du Lord. Ils pouvaient se rebeller. Ils étaient armés pour la guerre, finalement. Plus qu’ils ne le pensaient tous autant qu’ils étaient. – « On est sans doute plus dangereux que tu ne le penses. » Lui dit-il sur un ton serein.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeJeu 10 Jan - 20:06

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Le gryffondor en fuite semble un peu perdu de m’entendre dire qu’il se pourrait que je demande de l’aide à Hester pour venir à bout de notre problème avec la radio pirate. Rien d’étonnant à cela lorsque l’on sait que mon ami a quitté l’enceinte du château bien avant que l’on ne mette les choses au clair avec la blonde. Un peu mal à l’aise et ayant surtout peur d’avoir parlé trop vite et d’être ensuite juger par Maddox, je pince les lèvres en baissant légèrement la tête, adoptant un air coupable. Après tout, il pourrait me reprocher de m’être remis avec la jeune femme tout en continuant par le même temps, à essayer de correspondre aux idéaux de mon père en me pliant à ses moindres désirs. Ou je ne sais quel autre reproche d’ailleurs. Pourtant, il n’en fait rien et le silence qui s’installe peu à peu entre nous n’est pas du tout froid. Je déglutis avant de relever la tête, rencontrant aussitôt le regard de mon ami. Il ne semble pas du tout fâché, au contraire, il parait avide du fait d’avoir des explications quant à mes propos. Sans opposer la moindre résistance, je me mets alors à lui conter les raisons de mon idée de solliciter Hester et surtout, pourquoi nous nous sommes remis – officieusement – en semble après la souffrance que j’ai pu lui faire ressentir, un peu malgré moi. Ses traits se délient peu à peu tandis que mon récit parvient à ses oreilles et il finit par esquisser un léger sourire. Je lève un sourcil, un peu surpris de sa réaction, complètement à l’antipode de celle à laquelle je m’attendais. « Eh bien, je vois qu’il y en a qui continue de s’amuser malgré tout… » Je laisse échapper un léger rire tandis que je me mets à secouer doucement la tête. Le terme d’amusement est tout de même employé un peu vite lorsque l’on sait tout ce que l’on doit faire à côté afin d’assurer nos arrières et de prétendre à ne pas avoir mon paternel sur le dos. Mais dans un certain sens, il est vrai que je ne me sens jamais aussi heureux que lorsque je retrouve la jeune femme, à l’abri des regards. Il serait pourtant bien plus tentant de vivre notre amour au grand jour, sauf que nous n’avons pas la chance de pouvoir le faire, à l’heure actuelle. « Il faut bien savoir s’amuser de temps en temps. » je lui réponds alors en haussant légèrement les épaules, avant d’ajouter : « J’ai cru comprendre que Delilah était avec toi. Tu ne dois pas être le dernier non plus à t’amuser, je présume, même si l’époque n’est pas idéale. » Je lui envoie un coup d’œil malicieux. Après tout, il n’y a pas que moi que l’on peut placer devant le fait accompli. Maddox ne peut pas nier son attirance envers l’ex-gryffondor, elle est bien trop visible pour cela.

Alors que je constate à mon ami qu’il semble perdu et complètement désorienté, celui-ci m’avoue qu’il n’a effectivement aucune idée du lieu où nous pouvons nous trouver, ni du lieu où il peut se trouver en général lui aussi, d’ailleurs. J’arque aussitôt un sourcil, tandis que de nombreuses questions me parviennent. J’évite toutefois de toutes les lui soumettre, de peur qu’il se méprenne sur celles-ci et pense que je tente de lui soutirer des informations que je pourrais apporter à mon paternel par la suite. Aussi je me contente de lui poser les questions me paraissant les plus pertinentes. Après tout, si un jour je cède aux souhaits d’Hester et que je me mets à fuir avec elle, il me faudra bien quelques astuces pour m’en sortir dans ce monde sauvage qui me parait si hostile. « On ne transplane pas. On ne sait pas forcément où fuir, où aller pour se cacher. On se contente d’errer et de passer inaperçu, ce qui a bien fonctionné jusqu’ici. Le transplanage reste… Une échappatoire. Juste au cas où. » Je reste tout de même assez perplexe face aux explications de mon ami. Des sorciers en fuite qui ne transplanent pas, c’est tout de même assez bizarre. Aussi, je reste un peu perplexe face à ce que me dit mon ami. « Mais… Si un jour vous vous faites prendre et que vous transplanez chacun de votre côté, sans pouvoir revenir en arrière… » je me mets à réfléchir à voix haute tout en me mettant à me gratter pensivement le menton. « Vous ne pourriez même pas vous retrouver. » je conclus finalement en relevant la tête. Mes yeux s’écarquillent tandis que je me rends alors compte que si un jour, je fuyais aux côtés d’Hester, nous pourrions très bien nous retrouver dans ce genre de situation. Et aussitôt que l’idée m’effleure, je sens mon cœur se mettre à battre plus fort, à cause d’une montée d’adrénaline, quand bien même je sais qu’elle se trouve dans l’enceinte de Poudlard et encore dans une sécurité relative. Abattu, je me laisse glisse contre le tronc de l’arbre jusqu’à me retrouver assis au sol, adossé aux racines. Je me laisse alors sombrer dans mes sombres pensées, n’ayant que faire du fait que je me trouve alors aux pieds de mon ami et que celui-ci me surplombe. « On est sans doute plus dangereux que tu ne le penses. » finit-il par me répondre sur un ton qui se veut serein et réconfortant. Je hoche doucement la tête, comme pour appuyer ses dires, bien que je ne sois pas réellement sûr de penser la même chose. Pas sûr du tout même. Et si c’était juste une façon de détourner notre attention de ce qu’il se passerait à côté ? Quelque chose qui ne tarderait pas à se produire et qui nous toucheraient sans même que l’on ne voit venir quoi que ce soit ? C’est probable après tout. Mais ce serait une drôle de façon de nous mettre de leur côté. Au moins, nous nous concentrons sur ce qu’ils nous font dans l’enceinte du château et non pas de ce qu’il se trame à l’extérieur. « Tu as peut-être raison. Mais en attendant, j’ai l’impression de n’être qu’un vulgaire jouet. » Je me mords stupidement la lèvre inférieure tandis que je nous imagine tous – Hester, Maddox, Delilah, Pansy, Théodore et… moi – tirés par des ficelles comme de vulgaires pantins. Je secoue la tête pour me chasser cette pensée de mon esprit. Des fois, j’aimerais vraiment me trouver dans la tête de mon paternel pour être un peu plus au courant de ce qui se passe.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeJeu 10 Jan - 21:13




“ joshua et maddox. ”


Maddox avait toujours été connu et vu comme un garçon amusant, attachant, désinvolte, drôle, édifiant, marrant. Ses amis disaient de lui qu’il avait les yeux pétillants et emplis de malice lorsqu’il s’apprêtait à faire une ineptie ou lorsqu’il avait une idée brillante en tête. Plein de vie, débordant d’énergie, souriant. Il avait changé. Depuis qu’il avait pris la décision de fuir Poudlard, il était devenu l’ombre de lui-même. Seul, il aurait sans doute perdu la tête beaucoup plus rapidement, mais n’aurait pas eu à se soucier des autres, du fait de les protéger, de les mettre à l’abri, de leurs trouver de quoi manger et un endroit sécurisé pour se reposer une heure. Oui. C’était un poids en plus, un coup de pression supplémentaire. Mais d’un autre côté, sans eux, il serait sûrement déjà mort. Les rafleurs l’auraient sûrement déjà éventré et auraient bu son sang en guise de festin. Il en voulait à Delilah d’avoir tenu à le suivre, il en voulait à la bande de l’avoir choisi comme meneur à cause de son charisme et de son âge. Il en voulait à Voldemort d’avoir déclenché cette guerre. Il en voulait à la terre entière pour ce qui arrivait.
Alors que Joshua venait certainement d’illuminer sa semaine avec cette annonce, celui-ci sembla pourtant se renfrogner. Sous son regard insistant, le Gryffondor n’eût d’autres choix que de lui conter et expliciter ce qu’il s’était passé entre Hester et lui. Maddox avait pris soin de l’écouter attentivement, se délectant de ce potin qui valait de l’or. Quelque part, ça le ramenait dans les couloirs de Poudlard. Là où tout le monde parlait de ces rumeurs futiles. Lui aussi était passé par là. Quand le château avait appris qu’il couchait avec Delilah, sa meilleure amie, Mad avait retenu diverses positions. Ses amis lui avaient demandé si elle était un bon coup. Certaines filles avaient pesté contre lui, d’autres s’étaient effondrées. C’était ainsi que ça allait. Quelques jours plus tard, un autre scandale prit place. S’il se remémorait les choses, c’était à propos de Pansy Parkinson et Drago Malefoy. – « Il faut bien savoir s’amuser de temps en temps. » Répondit premièrement Joshua. Oui. Il acquiesça à ses dires, tant il était d’accord avec cela. Lorsqu’il avait fui, il n’aurait jamais pensé que ça aurait pu être aussi éprouvant. Il ne s’amusait plus, ne rigolait plus, ne souriait que très rarement. Parfois, ils se retrouvaient tous les cinq autour d’un feu et riaient de choses simples. C’en était tellement pathétique qu’il préférait oublier ça, même si ça lui réchauffait le cœur.

D’un haussement d’épaules, Joshua embraya sur un autre sujet. – « J’ai cru comprendre que Delilah était avec toi. Tu ne dois pas être le dernier non plus à t’amuser, je présume, même si l’époque n’est pas idéale. » Le visage du Gryffondor se décomposa. Il détourna son regard pour observer les arbres et soupira. Tout était nettement plus compliqué entre lui et Delilah. Certes, il leurs arrivait de prendre du bon temps tous les deux. Même s’ils étaient fatigués, affamés, assoiffés. Ils se disputaient et c’était leur façon de se réconcilier, de s’avouer qu’ils s’aimaient bien. Pourtant, il ne ressentait rien de plus que de l’amitié et la brune s’accrochait désespérément à lui. Il doutait. Il ne savait pas s’il l’aimait, s’il avait osé franchir l’extrême limite ou si ça n’irait jamais plus loin que ça. – « C’est différent. Et tout aussi compliqué que ton histoire, à mon avis. » Il balaya ses pensées du revers de la main et se recroquevilla sur lui-même. Tout était toujours compliqué en ce temps de guerre, tout était beaucoup plus fragile, candide, innocent, fatal, brutal et surtout douloureux.

Transplaner ? Maddox connaissait le principe. Il le jugeait utile autant qu’inutile. Oui. C’était pratique lorsqu’ils voulaient fuir loin des mangemorts ou rafleurs qui les poursuivaient, mais inutile quand on pensait qu’ils pouvaient atterrir dans un nid aussi tempétueux que le précédent. Quelque soit l’endroit, ils seraient quand même en danger. – « Mais… Si un jour vous vous faites prendre et que vous transplanez chacun de votre côté, sans pouvoir revenir en arrière… » Il enchaîna, désespéré. – « Vous ne pourriez même pas vous retrouver. » À vrai dire, ils avaient tellement voyagé ensemble et se connaissent depuis tellement longtemps qu’il était fort probable qu’ils pensent au même endroit. Ils en avaient déjà discuté. Néanmoins, ils ne s’étaient jamais apprêtés à faire cela, et ça le tracassait. Mad était sûr de retomber dans l’endroit de son enfance, là où il avait rencontré Delilah pour la première fois. Il était également certain d’y retrouver la jeune femme. – « Quelque part, je pense qu’on se connaît tellement à présent qu’il est possible qu’on transplanerait au même endroit. Et je te rassure, on a déjà discuté de ça mais on ne s’est jamais paré à cette éventualité. En tout cas, je sais où je pourrais retrouver Delilah sans problème. Tu vois, parfois, tu connais tellement une personne que tu fais partie d’elle et… Tu sais que, où que tu ailles, tu finiras par la retrouver. » Un faible sourire se dessina sur ses lèvres, rassuré par ses propres propos.

Ils étaient dangereux. Ils pratiquaient de la magie pour s’impressionner les uns les autres, l’étudiaient depuis quelques années, connaissaient de nombreux sorts aussi bien utiles qu’inutiles et avaient la créativité de la jeunesse. Quelque part, il était clair qu’ils étaient un véritable danger pour les autres, et ils pouvaient faire tourner la guerre en faveur et en défaveur de certains. Seuls, ils étaient faibles, mais aux côtés de leurs amis, ils lutteraient tous pour leurs vies. Maddox combattrait pour sauver Delilah, Juliet ou encore Sydney. Même s’il ne l’aimait pas. Il ne souhaitait à personne de mourir. Mais celui pour lequel il serait capable de tuer, c’était pour Zola, son petit frère. Il ne pouvait pas le nier, mais son petit frère était son tout. Sa faiblesse et sa force, même si ce dernier l’ignorait. – « Tu as peut-être raison. Mais en attendant, j’ai l’impression de n’être qu’un vulgaire jouet. » Hochant la tête, il comprenait. – « Je sais. Mais dis-toi qu’on peut tous changer les choses en se tournant du bon côté. » Maddox n’avait pas tort. Même s’il aurait dû tomber dans la maison de Serpentard, ça n’empêchait pas le fait qu’il resterait là, à protéger les élèves de Poudlard, les professeurs, avec l’Ordre du Phénix.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeVen 11 Jan - 20:35

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
Alors que j’explique à mon ami ce pourquoi je lui parle d’Hester et de la possibilité qu’elle puisse nous aider pour notre problème de radio pirate, celui-ci prend un air malicieux qui le caractérise bien. Ses yeux pétillants me fixent sans qu’il ne sourcille une seule fois, me mettant légèrement mal à l’aise. Pourtant Maddox est un ami et en tant que tel, je devrais pouvoir tout lui dire sans aucune gêne, sans compter qu’il n’aurait pas l’occasion d’aller rapporter ce qu’il est susceptible de savoir à mon paternel. Et je ne pense pas non plus qu’il puisse exister une intermédiaire entre lui et mon père. Sans compter que je ne vois pas ce à quoi cela lui servirait d’aller rapporter de telles choses. Mais enfin bref, sur ses pensées peu engageantes, je préfère détourner le sujet sur le fait que mon ami a fuit accompagner de Delilah, mettant ainsi fin aux frissons qui me parcourent l’échine. Je sais que pour lui, la jeune femme n’est que sa meilleure amie, ce qui ne l’a pas empêcher de passer de folles nuits à ses côtés. Et puis, elle ne cesse de lui faire des avances, ce qui ne l’empêche pas de continuer à se rapprocher d’elle, sans penser à mettre un peu de distance de temps à autre. Je ne sais pas s’il est dans son intention d’attribuer de faux espoirs à la gryffondor ou s’il est au contraire en train de tomber sous son charme, sans même s’en rendre compte ; mais une chose est sûre, c’est que je trouve le procédé légèrement malsain. Rien de grave bien sûr, mais tout de même, la pauvre Delilah n’a pas demandé à ce que son cœur soit ainsi malmené, même si cela n’était pas l’intention première de Maddox. Je ne sais même pas ce qu’il veut d’ailleurs, mais passons. « C’est différent. Et tout aussi compliqué que ton histoire, à mon avis. » finit-il par lâcher avant de faire un geste de la main dans le vide, comme pour chasser cette conversation loin de nous deux. Mais je vois bien qu’il n’a pas l’esprit léger, à sa façon de se comporter. Et si je suis mal à l’aise à l’idée de parler de ma relation avec Hester, à force de m’en cacher, je sais qu’il est possible à d’autres personnes de se sentir libérer du fait de pouvoir parler, aussi je tente tout de même d’aborder le sujet. « Elle te fait toujours des avances, c’est ça ? » je lui demande alors avant de me mordre l’intérieur de la joue, honteux à l’idée que cela puisse embêter mon ami. Après tout, nous ne devrions pas être là à se parler de ce genre de choses. A la base, j’étais juste venu le prévenir du fait que mon père et ses acolytes mangemorts étaient dans la forêt, alors autant dire que cela dérive carrément du sujet premier de la conversation et de notre entrevue, mais passons.

Alors que nous sommes en train de parler, l’idée du fait qu’ils puissent être séparés dans leur voyage dans un moment similaire à celui-ci, au moment de fuir, m’effleure l’esprit. Après tout, je trouve tellement singulier le fait qu’ils ne transplanent pas et restent toujours plus ou moins dans la même forêt, alors que penser du fait qu’ils puissent un jour avoir à fuir beaucoup plus loin qu’un endroit proche de celui où ils se situent ? Je ne sais même pas pourquoi je pense à cela à vrai dire. Après tout, c’est mon ami qui est en fuite et c’est donc à lui, en tant que leader de son groupe – puisque je suis convaincu qu’il est le leader, son charisme aidant – de réfléchir à de tels points pratiques. Cependant, je pense bien que je me fais trop de soucis pour lui et les autres, pour ne pas me poser de questions quant à leur sécurité dans leur fuite. « Quelque part, je pense qu’on se connaît tellement à présent qu’il est possible qu’on transplanerait au même endroit. Et je te rassure, on a déjà discuté de ça mais on ne s’est jamais paré à cette éventualité. En tout cas, je sais où je pourrais retrouver Delilah sans problème. Tu vois, parfois, tu connais tellement une personne que tu fais partie d’elle et… Tu sais que, où que tu ailles, tu finiras par la retrouver. » Un peu sceptique quant à ses paroles, je hoche tout de même positivement la tête, cherchant à comprendre par le même temps ce qu’il cherche à dire. Pour moi, s’ils peuvent se rejoindre si facilement en ayant le même idée de lieu où transplaner, cela veut aussi dire que les mangemorts ou rafleurs qui iraient les débusquer, n’auraient aucun mal à leur soutirer ce genre d’information, à chacun d’eux. En même temps, difficile de se retrouver après avoir fuit chacun de son côté, si l’on a aucune idée de l’endroit où l’on peut trouver les autres et surtout de la personne qu’il faut rejoindre en priorité, car si tout le monde se déplace en même temps, cela peut créer un tel charivari qu’ils peuvent risquer de ne trouver personne au final. En fait, il n’y a certainement pas de solution miracle, car lorsque l’on se trouve en fuite, on ne peut évidemment pas tout prévoir et il restera donc quelques imperfections que l’on ne pourra pas toujours corriger. « D’accord, je vois. Cela me semble tout de même être une bonne solution au final. » Je hoche une nouvelle fois la tête comme pour appuyer mes dires, un peu comme pour me confirmer à moi-même que c’est bien ce que je crois et non pas seulement ce que j’ose dire. Le principe de dire quelque chose que l’on n’est même pas sûr de penser et assez bizarre en soi, mais il est parfois nécessaire et tout de même assez bien pratique au final. Du moins, le temps de trouver quelque chose de plus intéressant à dire pour ne pas rester sans rien faire, comme c’est le cas pour ma part, à ce moment même. « Enfin, j’imagine que ce n’est pas facile tous les jours ? » C’est même plutôt une certitude à ce stade là, mais j’avoue qu’il m’arrive souvent de parler pour ne pas dire des choses forcément concrètes. Apprendre à combler les silences dans l’ambiance froide des conversations silencieuses de Poudlard, est devenu un vrai don. Je ne suis pas le mieux placer niveau pratique de cette nouvelle technique puisque bon nombre de personnes ne veulent plus m’approcher en raison du fait que je me plie aux désirs de mon paternel, mais je dois avouer que je ne suis pas encore trop mauvais niveau pratique. « Je sais. Mais dis-toi qu’on peut tous changer les choses en se tournant du bon côté. » me rassure alors mon ami, alors que je lui avoue que je n’ai l’impression que d’être une marionnette entre les mains du seigneur des ténèbres et de ses sbires. Je secoue tristement la tête. Peut-être Maddox a-t-il raison, mais en attendant, enfermés dans Poudlard ou en fuite, on ne peut pas dire que nous servons foncièrement à quelque chose. Je crois même pouvoir dire que nous sommes désormais plus inutiles que jamais. « Sauf qu’en attendant, nous sommes coincés et que la situation ne bouge pas, hormis en faveur des forces du mal. J’espère toujours garder espoir, mais des fois, je me dis que tout est déjà perdu. » je soupire en haussant les épaules. Relevant alors la tête vers mon ami, je plante mon regard dans le sien, le dévisageant un instant. « Ce sont les gens comme toi qui nous sauverons, Maddox. Ceux qui ne baissent pas les bras et semblent n’avoir peur de rien. » Il est vrai que mon ami est assez perséverant et qu’il ne baisse pas les bras lorsqu’il est bien déterminé, sans compter qu’il évite toujours de faire part de sa peur aux autres. Aussi est-il sans aucun doute le profil idéal du genre de personne que je pense pouvoir nous sortir d’affaires lors de cette guerre contre le seigneur des ténèbres.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeSam 12 Jan - 12:28




“ joshua et maddox. ”


Les histoires amoureuses avaient toujours été mises à l’honneur, à Poudlard. Il y avait les couples mythiques auxquels il ne fallait pas toucher, sous peine de briser une certaine stabilité. Il y avait les simples amourettes qui se révélaient être seulement de l’amitié. Il y avait ces relations où personne ne savait quoi en dire tant c’était compliqué. Puis il y avait ceux comme Hester et Joshua, qui se cachaient des autres pour une ou plusieurs bonnes raisons. Maddox ne savait absolument plus où il en était, et peut-être valait-il mieux qu’il ne le sache pas pour le moment. En fuite, il avait l’impression d’avoir laissé tous ses sentiments anodins ou inutiles quelque part, et qu’il viendrait les récupérer une fois cette guerre finie. Il ignorait exactement ce qu’il ressentait pour Delilah, mais il préférait se voiler la face en posant une simple étiquette amicale sur la jeune femme. C’était certainement plus facile pour maîtriser ses émotions. Parce qu’en plus, s’il venait à ressentir plus que ça pour elle, il y aurait d’autres complications desquelles il devrait tenir compte par rapport à lui-même. Il ne pouvait pas risquer de mettre tout le monde en danger pour une simple possible amourette. Maddox était peut-être un lâche de penser ça, mais leur sécurité n’était-elle pas plus importante que tout le reste, finalement ? C’était pour ça qu’il était parti, qu’il avait tenu à fuir malgré la pureté de son sang.
Delilah était sa meilleure amie, ce qui ne l’empêchait pas de savourer le corps de la Gryffondor. Tout cet enjolivement avait commencé en début de sixième année, lorsqu’elle lui avait implicitement fait comprendre qu’elle voulait se laisser aller avec lui. Idiot comme il l’avait été, Maddox l’avait fait pour remonter la confiance qu’elle avait en elle. De-là, c’était devenu comme vital. Peut-être parce qu’à chaque fois qu’ils se donnaient l’un à l’autre, ils se disaient qu’ils s’aimaient bien, ils se rassuraient. Ça pouvait paraître stupide, mais Mad était tellement introverti qu’il ne saurait le lui dire avec de simples mots. Il n’avait jamais été très doué pour ce genre de choses de toute façon. Le Gryffondor expliqua alors à son ami que tout était trop compliqué. Et ça l’était réellement. – « Elle te fait toujours des avances, c’est ça ? » Delilah ne lui faisait pas d’avances. Parfois, elle en avait simplement envie et venait tenter de le charmer pour obtenir ce qu’elle voulait. Parfois, il en faisait de même. Ou ça venait naturellement. Mais Maddox ne pouvait pas réellement affirmer qu’elle lui faisait des avances. Amoureux ? Lui ne l’était absolument pas, ou ne voulait pas l’être dans tous les cas. Jamais il ne lui viendrait à l’idée d’embrasser sa meilleure amie après avoir failli se faire attraper par des rafleurs. C’était juste évident. Elle comptait pour lui, et elle savait ce que ça signifiait. – « Ce ne sont pas des avances. Puis… C’est compliqué. Laisse tomber. » Il préféra couper court pour ne pas avoir à entrer dans les détails et à devoir s’expliquer auprès de Joshua, qui, visiblement, aurait bien voulu en savoir d’avantage.

Au final, Joshua avait pris soin de détourner leur conversation sur la fuite de Maddox. Il était clair que tous les moyens étaient bons pour s’échapper des griffes de ces rafleurs et de ces mangemorts. Maddox avait toujours préféré marcher, ne jamais stagner plus d’une journée dans le même endroit, prendre ses distances avec le monde moldu. D’un autre côté, le transplanage était une solution non-négligeable. Il savait qu’un jour, ils en auraient tous cruellement besoin. Mais, en somme, ils n’avaient jamais été menacés au point d’utiliser cet extrême recours qui les épuiserait d’avantage. À vrai dire, ils n’avaient encore jamais été confrontés à plus de deux mangemorts ou trois rafleurs. À cinq, ils avaient vite fait de s’en débarrasser ou de se cacher. Peut-être avaient-ils eu tout simplement de la chance ? Certainement. – « D’accord, je vois. Cela me semble tout de même être une bonne solution au final. » Chacun avait une façon différente d’agir et de penser. C’était pour cela qu’être quatre ou cinq était une bonne idée. Chacun avait une vision différente des choses et c’était toujours utile dans certains cas, pour trouver la meilleure solution. Maddox se contenta de regarder Joshua hoché la tête une seconde fois, comme s’il semblait réellement approuver. – « Enfin, j’imagine que ce n’est pas facile tous les jours ? » Facile ? Rien n’était facile depuis qu’ils avaient quitté Poudlard. Peut-être auraient-ils même mieux fait de rester au château. Il regrettait de les avoir embarqués là-dedans, parfois. C’était parce que la difficulté était énorme que Joshua les prévenait d’un tel ou tel mouvement des troupes de Voldemort. Sinon, à quoi cela servait-il ? Chaque jour, ils jouaient avec leur vie, ils la mettaient en péril. Ils avaient peur au point d’en devenir paranoïaque. Ils avaient faim, froid, étaient fatigués, épuisés, assoiffés, troublés. Alors oui, c’était difficile. Tous les jours. Sans exception. – « Tu ne peux même pas imaginer l’enfer que c’est, Joshua. » Répondit-il de façon mystérieusement sombre. Ça valait ce que ça valait. S’il ne comprenait pas, alors il ne fallait pas même qu’il espère pouvoir survivre plus d’une semaine s’il venait à fuir.

Pourquoi eux ? Pourquoi une telle guerre ? Pourquoi devaient-ils tous intervenir dans cette bataille qui ne les concernait pas ? Tout ça pour satisfaire l’égo surdimensionné de Voldemort et pour le rendre plus puissant. Mais qui pouvait réellement rejoindre les rangs de cet extrémiste ? Comment pouvait-on le faire ? Son père et son frère l’avaient pourtant fait. Ils ne voyaient que par lui et que par la pureté de leurs sangs. Néanmoins, le géniteur des Powell s’était marié à une moldue. Qu’est-ce que cela signifiait ? Peu lui importait dans le fond. Joshua avait raison. Ils n’avaient pas la moindre chance de s’en sortir vivant. Mais ils se battraient. Il le fallait. – « Sauf qu’en attendant, nous sommes coincés et que la situation ne bouge pas, hormis en faveur des forces du mal. J’espère toujours garder espoir, mais des fois, je me dis que tout est déjà perdu. » Il soupira et haussa les épaules d’un air désespéré. – « Ce sont les gens comme toi qui nous sauverons, Maddox. Ceux qui ne baissent pas les bras et semblent n’avoir peur de rien. » Maddox eût un fin sourire. Lui aussi avait peur, terriblement peur. C’était pour ça qu’il avait fui d’ailleurs. Mais il ne se voyait pas le lui dire, alors que son ami avait besoin d’être rassuré. Il préféra alors garder ça pour lui, pensant à ce qu’ils pourraient faire pour changer les choses. La solution paraissait simple. Tous les élèves de Poudlard devaient se battre au côté du grand Harry Potter. Harry n’était-il pas leur meilleure chance, après tout ? – « T’as tort. On a encore une chance. N’oublions pas que nous avons Harry Potter de notre côté, et c’est tous ensemble que nous sauverons Poudlard, ainsi que tout le reste. Moi, je ne suis rien sans les autres. » Il fit une moue dubitative, et haussa légèrement les épaules. Il voulait le rassurer, lui montrer qu’ils pouvaient être tous plus forts qu’ils ne pouvaient l’imaginer. Et Maddox espérait sincèrement que ça soit le cas.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeLun 14 Jan - 7:25

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
Certains considèrent les amourettes d’adolescence de Poudlard, comme un passe-temps à part entière. Après tout, il y en a partout et de toutes sortes. Entre les couples évidents, les insolites, les couples qui ne durent que quelques jours, ceux qui passent leur temps à se disputer et ceux qui sont maudits en quelques sortes – avec une relation allant à l’encontre de celle voulue par les parents – il y en a pour tous les goûts et surtout, il y a de quoi en parler pendant des heures. Surtout que c’est quelque chose de continuellement en mouvement ; entre les couples qui se séparent, ceux qui se créent et ceux dont l’on a surpris le rendez-vous censé rester secret, il y a toujours quelque chose à dire. Toujours une rumeur à apporter au reste et à colporter à travers le château. Seulement voilà, ce genre de choses ne m’a jamais vraiment intéressé plus que ça, me bornant plutôt à m’intéresser à la vie amoureuse des personnes m’étant proche qu’à l’ensemble des personnes de Poudlard. Après tout, qu’est-ce que cela pourrait bien me faire qu’un premier année se mette en couple ? Si ce n’est pas avec l’une de mes amies – voir même l’un, qui sait – cela ne me regarde pas et même ainsi, je ne suis pas sûr qu’il soit de mon devoir de me pencher sur la question. Cependant, je dois avouer que certaines rumeurs sont difficiles à ignorer, comme celles touchant Delilah et Maddox par exemple. Les deux n’ont beau se dire que meilleurs amis – du moins, c’est ce que Maddox dit, je n’en sais rien pour ce qui est de la jeune femme – le fait qu’ils aient partagé ensemble le plaisir de la chair, n’est un secret pour personne, bien au contraire. Je crois même me rappeler que cette information a parcouru les couloirs un peu plus longtemps que les autres rumeurs, quelques heures de plus tout du moins. Et au fond, quelque chose me dit que ce n’était pas qu’une rumeur, surtout lorsque j’observe la façon de se comporter de mon ami, qui semble toujours un peu plus nerveux lorsque vient le moment d’aborder le sujet de la jeune femme. Encore une fois aujourd’hui, mon ami semble se renfrogner tandis que j’aborde le sujet. « Ce ne sont pas des avances. Puis… C’est compliqué. Laisse tomber. » Je hausse simplement les épaules. Ces derniers temps, les choses sont compliquées partout et dans tous les couples. Je suis même à peu près sûr que lui non plus n’est pas apte à comprendre ce qui peut bien se tramer entre Hester et moi, pourtant j’ai tout de même tenté de lui expliquer. Si lui ne souhaite pas faire de même, c’est son choix et je ne peux pas l’obliger à aller à l’encontre de celui-ci. « C’est toi qui vois. » je lui réponds alors de la manière la plus simple possible. Que répondre d’autre de toute façon ? Il n’y a rien à redire là-dessus. La relation entre Delilah et Maddox ne regarde que les deux concernés et si ceux-ci ne veulent pas me faire part de ce qui se passe entre eux, c’est tout simplement que cela ne me concerne pas.

Assis sur le sol aux côtés de mon ami, je lui demande si le fait de vivre à la manière d’un fugitif n’est pas trop compliqué certaines fois. Je le vois aussitôt se renfrogner, semblant un peu mal à l’aise. Pas de la même façon qu’il pourrait l’être vis-à-vis de quand je lui parle de Delilah, mais son malaise est tout de même perceptible. Et j’imagine aussitôt que cela n’est pas de bonne augure, puisque que cela veut sans aucun doute dire que le fait de vivre en cavale est bien plus dur que ce que je ne pouvais l’imaginer. Un frisson me parcourt l’échine tandis que je baisse les yeux, ne m’attendant pas à d’autre réponse que celle de la gestuelle du gryffondor. « Tu ne peux même pas imaginer l’enfer que c’est, Joshua. » articule-t-il tout de même, me laissant l’impression que le fait d’être un fugitif pouvait se rapporter à celui d’être au bord du gouffre. Je déglutis, enfonçant mon visage dans mes mains tandis que je pense à la possibilité que je puisse moi aussi, être amené à fuir un jour. Un peu démotivé par cette constation, je commence à baisser les bras avant même d’avoir décider un jour de vivre en fugitif. Je n’ai pas le courage de mon ami, c’est certain, mais de là à baisser les bras avant d’avoir fais quoi que ce soit, il y a tout de même quelque chose qui ne va pas. Heureusement, mon ami semble bien décider à m’aider à reprendre confiance. « T’as tort. On a encore une chance. N’oublions pas que nous avons Harry Potter de notre côté, et c’est tous ensemble que nous sauverons Poudlard, ainsi que tout le reste. Moi, je ne suis rien sans les autres. » lâche-t-il en faisant une légère moue. C’est vrai que l’unité fait notre force et que c’est pourquoi il ne faut pas que nous nous séparions tous. Je ne crois pas forcément en Potter, mais la victoire des gens qui le suivent, peut être possible. Seulement, il faut contrer les mangemorts pour cela, en commençant par ne pas se faire débusquer. « Maddox, il faut que tu retournes voir Delilah et les autres. » je lui souffle soudainement. Après tout, si ceux-ci ne sont pas au courant, peut-être feront-ils moins attention quant au fait que des mangemorts ou rafleurs puissent rôder dans la forêt et ainsi risquer de se faire prendre. Je frémis à l’annonce de cette possibilité. Peut-être vaut-il mieux ne pas y penser. Je ne voudrais pas voir mes amis torturés ou pire, envoyés à Azkaban. « Préviens les, emmène les loin, ne les laisse pas se faire débusquer par les mangemorts. » je le presse une nouvelle fois en me redressant, scrutant la forêt autour de moi pour voir si la voie est libre. J’espère que mon père ne se sera pas lancer à ma recherche, je ne veux vraiment pas qu’il trouve Maddox, pas avec moi surtout, puisque cela compliquerait indéniablement les choses.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeLun 14 Jan - 19:29




“ joshua et maddox. ”


L’extrême frontière entre l’amour et l’amitié n’avait jamais été particulièrement bien marquée dans l’esprit de Maddox. Il était déjà sorti avec quelques filles à Poudlard, qu’il trouvait intéressante, relativement jolie, joviale, avec qui il ne cessait de rigoler et de s’amuser. Mais ce temps-là était révolu. En redoublant sa quatrième année, il s’était quelque peu renfermé, repoussant les vices et autres abstractions pour se reconcentrer sur ses objectifs premiers, sur ses études. En sixième année, il avait recommencé à se détourner de ses ambitions et s’était quelque peu laissé aller avec Delilah. Tout s’était alors rapidement enchaîné, et lorsque ça s’était su, il avait eu vent de certaines questions indécentes de ses amis. Certains n’avaient pas hésité à les lui poser, d’autres avaient préférés se terrer. Les quelques filles, qui avaient toujours voulu être dans ses bras, s’étaient retrouvées déposséder. Ceux, qui aimaient Delilah, lui en avaient voulu, en lui balançant des regards noirs auxquels il n’avait jamais fait attention. Delilah et Maddox, c’était une histoire compliquée. Celle de deux Gryffondors qui s’étaient bien trouvés, mais peinaient réellement à savoir ce qu’était leur relation. À ses yeux, elle était juste sa meilleure amie. Avec un petit plus, il ne pouvait le nier. Mais elle ne serait jamais plus.
Joshua sembla intéresser et aborda sa liaison avec Delilah. Que pouvait-il lui dire ? Il n’allait pas se mettre à déblatérer tout ce qu’il s’était passé entre eux depuis qu’ils se connaissaient. D’autant plus qu’ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance. Ils en avaient vu des choses. Une amitié rythmée de disputes, de rapprochements, de rires, d’éloignement. Ils en avaient vécu des choses, qui n’avaient pas toujours été douces. Maddox n’avait jamais montré une quelconque tendresse avec sa meilleure amie. Il était sûrement plus franc et brutal avec elle qu’avec les autres. Le Gryffondor ne s’en rendait pas même compte. C’était elle qui lui faisait remarquer, et lui disait clairement qu’elle n’aimait pas sa façon d’agir. – « C’est toi qui vois. » Finit par lui répondre son ami, comprenant qu’il ne voulait pas aller plus loin. Il n’en avait pas le temps, pas le cœur. Peut-être quand toute cette nervosité aurait fini de le ronger, que la fatigue ne le tiraillerait plus. Là, il pourrait s’essayer à lui expliquer un léger résumé de ce qu’il se tramait entre eux. Mais pas avant. Il finit par esquisser un rapide sourire, comme pour le remercier.

L’enfer, c’était les autres. Mais sans les autres, il n’était rien. Il s’en nourrissait, avait besoin de sentir leurs présences. Ne serait-ce même celle d’un inconnu. Maddox se rendait compte à quel point il était dur pour des jeunes comme eux de survivre dans ce monde de rustres et de barbaries. C’était intense. Dans le mauvais sens du terme. Ainsi, en expliquant à Joshua tout ça, son ami se recroquevilla sur lui-même, plaçant son visage entre ses mains. Avait-il envisagé la possibilité de fuir ? Peut-être. Avec Hester. Il le lui déconseillait tant qu’il pouvait rester à Poudlard sans sentir aucun danger le menacer. Une fois à l’extérieur, il ne pourrait plus reculer. À cinq comme ils l’étaient, Maddox craignait de retrouver le cadavre de l’un de ses compagnons de route, ou justement, de ne pas le retrouver. Ce qui, en soi, serait bien pire finalement. Il n’y avait rien à dire, il ne pouvait le rassurer. Le jeune homme soupira. Il voulait le consoler, lui dire que s’il faisait une erreur, il pourrait recommencer. Sauf que ça n’était pas le cas, il ne voulait pas lui mentir. Ils savaient tous les deux la réalité des choses. La lui exposer ne ferait qu’accentuer sa peur.

Le souffle court, Joshua sembla s’affoler. Comme si, ce qu’il venait de lui dire, n’avait rien eu de rassurant. Mais bien l’effet contraire. – « Maddox, il faut que tu retournes voir Delilah et les autres. » Ne comprenant pas de quoi il parlait, il fronça les sourcils et lui lança un regard interrogatif. – « Préviens-les, emmène-les loin, ne les laisse pas se faire débusquer par les mangemorts. » Ce dernier le pressa. Maddox se redressa alors, prenant soin de regarder si personne ne leurs tendait une embuscade. Il n’y avait rien à l’horizon, hormis le vent qui vînt lui fouetter le visage violemment. – « Mais… » Il ne reprit pas, se retourna vers lui, comprenant. – « J’espère qu’on se reverra et prends soin de toi, Panderman. » Finit-il par lui dire avec un léger sourire aux lèvres. Ainsi, il reprit sa baguette fermement dans sa main et se sauva. Silencieusement, discrètement, le laissant seul. Il savait qu’il retrouverait son chemin, il était venu avec son père après tout. Maddox avait foi en son ami. Reparti chercher sa bande, Maddox fit attention, observant, écoutant tout ce qu’il y avait aux alentours pour ne pas se faire prendre. Il dût se cacher deux ou trois fois, de peur sans doute.

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MessageSujet: Re: true friendship never die. ◮ (maddox&joshua)   true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Icon_minitimeJeu 17 Jan - 23:16

true friendship never die. ◮ (maddox&joshua) Tumblr_mfdo3ibDrr1r9cvz5o1_500
La frontière entre l’amour et l’amitié est invisible, mince différence au départ qui, pour finir, peut changer énormément de choses. Entre l’un et l’autre, il n’y a généralement qu’un pas. Un pas pouvant toutefois être décisif au tournant d’une relation, notamment lorsque celle-ci n’est pas clairement définie à la base. Quoi que le fait de définir une relation peut être tout aussi bizarre lorsque l’on y repense. En fin de compte, lorsque l’on y regarde bien, peu de personnes savent définir où se trouve la limite et c’est peut-être justement pourquoi celle-ci n’a jamais été réellement définie. Surtout lorsque l’on se rend compte que la plupart des personnes prétendant savoir le faire, se révèlent souvent être celles comprenant le moins bien où celle-ci se situe. Etrange paradoxe, sauf lorsque l’on considère que ses personnes n’utilisent ce prétexte que pour se mettre un temps soit peu en avant, bien que cela soit tout à fait inutile lorsque l’on y repense. Mais bon, quand certaines personnes ne possèdent pas de personnalité leur étant propre, il faut bien qu’ils s’en inventent une n’est-ce pas ? Sûrement est-ce pour cela que personne ne sait où se situe la limite d’ailleurs et sûrement est-ce également pour cela qu’il y a tant de commérages dans les couloirs de Poudlard, même sur des relations n’existant pas toujours nécessairement. C’est pourquoi il vaut mieux ne pas trop y prêter attention. Après tout, les rumeurs convoient le fait qu’Hester et moi nous détestons prétendument, ce qui n’est le cas qu’officiellement. Et j’imagine bien que nous ne sommes pas les seuls à entretenir une relation officieuse. Beaucoup de personnes doivent d’ailleurs être dans le même cas, puisque malheureusement, bon nombre de personnes ne sont plus libres de leurs actes dans le monde magique. Perpétuellement surveillés, certains sorciers n’ont pas d’autre choix pour mener à bien leur véritable vie. Ce qui n’est pas étonnant, si l’on conçoit que la majorité des bourreaux sont semblables à mon père. Je sers la mâchoire à cette idée, frissonnant légèrement. Je ne peux pas dire que je suis très fier de mon paternel. Les gens qu’il pourchasse, les personnes qu’il tue, celles qu’il envoie à Azkaban et le fait de vouloir m’emmener à sa suite dans toutes ces sombres histoires, ne m’aident pas à me faire une bonne image de lui, bien au contraire. J’ai parfois tellement honte de l’image qu’il donne au reste du monde, que seule l’envie de me terrer dans un trou afin de me cacher et de ne plus en sortir, me vient. Pourtant, je continue à arpenter les couloirs du château en tentant de me faire bien voir par mon père, essayant de me plier malgré moi à ses idéaux, dans l’espoir de lui arracher ne serait-ce qu’un sourire. Ce qui n’est pas chose aisée, cela va s’en dire. Des fois, je me demande si Papa Panderman n’est pas psychorigide, soupçons qui se transforment bien vite en certitudes certaines fois.

Alors que je pense encore et toujours à mon paternel, mon cœur se met à tambouriner un peu plus fort dans ma poitrine, comme transporté par une pointe d’adrénaline sortie de nulle part. Un peu affolé, je me demande ce qui peut bien ainsi réveiller mon système nerveux, mettant tous mes sens en alerte. Tournant la tête de droite à gauche, je remarque une nouvelle fois la présence des racines de l’arbre contre lequel je suis adossé, me rappelant alors que je me trouve en plein milieu d’une forêt dans le nord du Royaume-Uni. Le lien avec mon père se reforme aussitôt dans mon esprit, s’imposant à moi avec force. Je ne suis pas ici pour discuter de la pluie et du beau temps avec Maddox, mais plutôt pour prévenir mon ami du fait que lui et les personnes ayant fuient avec lui, courent un grave danger en restant par ici. En effet, ce n’est pas par hasard que je retrouve aujourd’hui le gryffondor dans cette forêt m’étant inconnue jusqu’alors, mais plutôt parce que mon père m’a emmené avec lui alors qu’il devait effectuer l’une de ces patrouilles complètement puériles, destinées à débusquer les fuyards. Me redressant soudainement, je presse mon ami, le sommant de partir. Celui-ci, légèrement interloqué, me dévisage un instant, ne comprenant pas mon brusque changement de comportement. « Mais… » se défend-t-il, regardant alors derrière lui tandis que je viens lui faire face. L’air un peu peiné et surtout perdu, mon ami ne semble toujours pas comprendre où je veux en venir en le pressant ainsi. Lui aussi semble dépaysé, comme-ci il ne se souvient plus d’où il est, bien trop occupé à replonger dans ses souvenirs de Poudlard, à repenser à sa relation avec Delilah ou à me réconforter. Aussi je me sens un peu coupable vis-à-vis de lui, même si mon sentiment de culpabilité s’estompe tout de même assez rapidement. Après tout, il n’est pas le seul à s’être perdu dans ses pensées. Maddox finit par se retourner vers moi, ses yeux brillants alors d’un nouvel éclat qui me laisse croire qu’il a enfin compris où je souhaite en venir. Lui tendant la main, je l’aide alors à se relever. « J’espère qu’on se reverra et prends soin de toi, Panderman. » Il m’adresse un sourire auquel je réponds tout en hochant brièvement la tête. « Toi aussi, Powell. J’essayerai de te tenir au courant, la prochaine fois. » je lui lance alors tout en le regardant s’éloigner pendant un instant. Ces retrouvailles ont été particulièrement courtes et j’ai l’impression de ne pas avoir pu échanger grand-chose avec mon ami, mais au moins – même si cette pensée peut sonner un peu pessimiste – je l’ai vu en chair et en os et je suis à présent sûr qu’il est vivant, ce qui est plutôt une bonne chose lorsque l’on y repense. Faisant demi-tour, je finis par enfourcher de nouveau mon balai, ne tardant pas à m’élever au dessus du sol, prêt à rejoindre mon paternel. Quelque chose me dit que je ne tarderais pas à le retrouver, mais aussi que la nuit risque d’être encore bien longue, surtout si je dois continuer à supporter la flopée de mangemorts qui accompagnent mon père ce soir. Pourtant, je me doute bien que je n’ai malheureusement pas le choix, à mon plus grand regret.






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