9 BUSES & 8 ASPICS DEPARTEMENT DE LA JUSTICE MAGIQUE RUNNING UP THAT HILL & MANGEMORT
"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"
C'est une baguette bien spéciale que celle de Zabini, sculptée avec soin du bois d'un chêne, d'une rudesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que onze ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui/elle : précision, force et rapidité sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en sortilège. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un crin de licorne qui lui donne toute sa puissance.
I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Il n'a pas à proprement parler peur de Voldemort, il n'a pour ainsi dire rien à craindre de lui, à moins d'échouer ou de désobéir, Il lui suffit pourtant d'écouter son cœur, qui va incontestablement vers Ellen, pour répondre à cette question: il hait le mage noir, qui à bien des égards, a gâché sa vie. Il ne se résout pourtant pas à l'admettre, tenu trop longtemps loin de celle qui l'a influencé tout au long de sa vie, perverti par les adeptes du Seigneur des Ténèbres et la crainte de subir le courroux des Mangemorts reste omniprésente, il étouffe donc ses doutes.
II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Blaise, par esprit de contradiction, n'aime pas Albus Dumbledore. Il regrette la simplicité de sa scolarité, mais il n'a jamais pu se souffrir le directeur de l'école, n'hésitant pas à braver son autorité, quitte à s'attirer des problèmes. Il méprise donc les membres de l'Ordre du Phoenix, autant que ceux de l'armée de Dumbledore, qui sévissaient dans les murs de l'école de sorcellerie. Il les considère comme de vulgaires pantins, aveuglés, à la frontière de la folie qui s'accrochent à n'importe quoi.
III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Blaise, fils unique d'une grande sorcière, a l'avantage de posséder quelques relations et est ainsi préservé, en cas de réel danger. Enfin, il est nécessaire de préciser qu'il n'a pas vraiment à craindre les Mangemorts, puisqu'il s'est rangé de leur côté, suivant la voie la plus simple, par lâcheté, par intérêt. Quant à la guerre, il n'a qu'une seule envie: participer et renverser le cour des choses, marquer l'histoire au fer blanc.
"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"
TON PSEUDO Ҩ MIND, of course. TON ÂGE Ҩ huhu, on ne demande son âge à une fille, c'est bien connu. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ zayn malik. PERSONNAGE Ҩ c'est un personnage de la sage, merci jkr. TON AVIS SUR PI Ҩ si je n'aimais pas pi, il y a longtemps que j'aurais fait mes bagages. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ je ne sais plus trop, il me semble que c'était sur bazzart. CONNEXION Ҩ logiquement, je ne peux être présente que le week-end, à cause de l'internat, mais la salle informatique me permet de venir vous faire un petit coucou. (2j/7). UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ miaou.
Dernière édition par Blaise H. Zabini le Sam 29 Sep - 21:11, édité 5 fois
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 16:41
"KEEP YOUR EYES OPEN"
Blaise est venu au monde en Angleterre. Il y vit avec sa mère. Sa mère, elle enchaîne les relations désastreuses, les mariages foireux, les déboires amoureux. Elle s'est mariée sept fois. Elle croit aux princes charmants, c'est une grande enfant. Blaise, lui, il n'a jamais eu besoin d'une figure paternelle dans sa vie. Les hommes, il ne les aime pas. Ils sont méchants, arrogants, prétentieux. Ce sont des fruits pourris, bon à jeter. Il a prit malgré lui exemple sur ces êtres qu'il déteste, s’imprégnant de leurs attitudes. Au point qu'il s'est lui-même mis à pourrir.
FIRST CHAPTER
« Ellen, je te présente Blaise, il va venir faire de la danse avec toi pendant quelques temps. » Elle le dévisage, et la manière qu'elle a de détailler son physique le refroidit. Il ne l'aime pas beaucoup, cette fille, alors qu'il ne la connait que depuis quelques minutes. Pourtant, Daniel ne cesse de vanter ses mérites à longueur de journée, mais forcément, tout ce qui plait à Dan, ne lui plait pas. Il l'observe à son tour, sans se gêner, s'attarde sur la couleur de ses cheveux, sur la pâleur de sa peau, sur la teinte rassurante de ses iris. Il s'avance, le sourire aux lèvres. Il s'agit plus de politesse que d'une réelle sympathie. Sa mère, elle tient beaucoup à ce qu'il se fasse des amis. Les autres enfants le trouvent antipathiques, parfois, et ils refusent de l'inclure dans leurs jeux. Alors, elle s'inquiète. « Je pense qu’il serait bon de vous faire travailler les duos, et comme vous êtes du même niveau… » Est-ce qu'il a vraiment le choix ? Cette idée de cours de danse, elle vient de Daniel, qui a poussé sa mère à faire une telle bêtise. Tout ce qu'il va gagner, ce sont de longs mois de honte, c'est évident. Il ne danse pas beaucoup, de toute manière, il n'a pas vraiment de niveau. Il préfère de loin chanter, sous la douche ou dans sa chambre, les représentations en public, il n'aime pas ça. Au moins, le principal, c'est qu'elle semble aussi ravie que lui de partager des cours particuliers en danse, comme en témoignent ses iris bleutés, qui effectuent un mouvement de roulements.
● ● ●
Il joue dans le salon. Sa mère, elle est de sortie, comme d'habitude. Elle a mis une belle robe, hors de prix, pour son nouveau prince charmant. Lui, Blaise, il ne l'aime vraiment pas. Il a cette horrible manie de lui ébouriffer les cheveux et il a un air sûr de lui qui lui donne envie de vomir. Même son nom lui donne la nausée: Daniel. Rien que d'y penser... Enfin, bref. Il est professeur de danse, ou un truc dans ce genre là. Et après tout, aucune importance, il n'est qu'une pierre parmi d'autres sur l'édifice des échecs sentimentaux. Le petit garçon fait rouler la petite voiture rouge sur le tapis, s'amusant à provoquer des accidents. Il aime ça, les accidents. En fin de compte, c'est peut-être parce qu'il est un accident, lui aussi. Il n'a qu'une dizaine d'années, mais un regard très critique sur la vie. Il fait plus vieux que son age, d'ailleurs. Sa mère, très fière, affirme que c'est son physique qui est en cause. Blaise, il n'y croit pas, mais il se tait, pour faire plaisir à sa mère. Bien sûr, il est plus grand que la moyenne des garçons de son âge, mais il est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur, il le sait. Il n'a pas non plus un physique typique des anglais, il faut le reconnaître. Il est mat de peau, déjà, ça y joue beaucoup. Il interrompt brusquement le fil de ses pensées et les cascades de ses petits voitures. Il vient d'entendre des pas précipités dans l'allée. C'est sa mère, bien sûr. Il a un mauvais pressentiment. Elle rentre très tôt, trop tôt, ça s'est mal passé. Il bondit sur ses pieds quand elle fait irruption dans le salon par la porte d'entrée. Elle a le visage baigné de larmes, encore une fois, et elle se précipite dans sa chambre, à l'étage en s'efforçant de dissimuler ses yeux. Il la suit, par habitude et la découvre, étendue sur son lit, alors il s'avance, se glisse à ses côtés et l'enlace, joignant ses larmes aux siennes, sans réellement savoir pourquoi.
● ● ●
C'est la cérémonie de répartition. Il est un peu nerveux, même s'il fait beaucoup d'efforts pour le dissimuler. La vieille McGonagall appelle finalement son nom. Dorénavant, il ne peut plus reculer, même s'il a très envie de s'enfuir. Il se dirige vers le grand tabouret et grimpe dessus avec toutes les peines du monde devant les yeux attentifs d'une centaine d'élève. On lui coiffe cet horrible chapeau parlant sur la tête et il ferme les yeux, vidant son esprit. On raconte qu'il peut lire dans vos pensées. Il n'y a jamais réellement cru, mais maintenant, il a un peu peur. Ellen a été appelée un peu plus tôt. Elle est dans la maison Gryffondor, parmi les braves. Alors il espère, quand même, pouvoir la rejoindre. Pourtant... « SERPENTARD ! » Il retombe sur ses pieds et file vers la table des verts et argents, et avant de s'y installer, lance un coup d’œil à Ellen, assise parmi ses nouveaux amis et il a un pincement au cœur.
● ● ●
Les cours de danse, ils continuent. Finalement, il aime bien ça. Tout compte fait, Ellen n'est pas si exécrable que ça. Blaise a pris l'habitude de la retrouver aussi souvent que possible, bravant le couvre-feu en se glissant dans une salle de classe vide. Daniel, qui s'est chargé de tout organiser, a prévu un spectacle pour cet hiver et ils travaillent tout deux pour être fin prêt pendant les vacances.
SECOND CHAPTER
Ils dansent comme ils n'ont jamais dansé sur fond de Katy Perry. C'est leur première représentation en public. Il est nerveux, plus qu'il ne l'admettra jamais. Il a peur de manquer ses pas, de la faire tomber, de se faire engueuler et de prendre une gifle. Elle en est capable. Alors il fait beaucoup d'efforts. Les pas s'enchainent. Il la fait glisser jusqu'au sol, l'y accompagne, comme pour les répétitions, la relâche doucement. Plus que quelques minutes. Sa joue frotte contre la sienne, il a un frisson lorsque les doigts de l'adolescente glissent dans ses cheveux. Le public applaudit. Il la relève. Ils saluent le public. Elle lui sourit. Il est content et pour changer, ne fait aucun effort pour le dissimuler. Il n'a pas fait une seule erreur. Il garde sa main dans la sienne lorsqu'ils quittent la scène. C'est avec fierté qu'il reçoit les congratulations de Daniel, qui ne retient pas ses larmes. Ils s'éloignent l'un de l'autre, il lâche sa main, et c'est avec la très nette impression d'avoir oublié une part importante de lui qu'il gagne sa loge. Blaise sait que sa mère est dans les parages, elle a assisté à la représentation, au premier rang, et si elle ne pleure pas déjà, ça ne saurait tarder. Il la trouve d'ailleurs en compagnie des stylistes. Elle accoure vers lui, tombe dans ses bras et fond en larmes, sincèrement heureuse.
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C'est l'une de leur très nombreuse représentation sur scène en duo. L'appréhension a laissé place à l'aisance que confère l'habitude. Elle est étendue sur le sol. Elle attend qu'il la relève, mais il n'en fait rien. Il se perd dans ses prunelles. C'est la première fois qu'il remarque à quel point ses yeux sont si beaux. Elle le dévisage et attend. Elle ne semble pas heureuse, mais il oublie l'expression de son visage. Ses lèvres dérivent jusqu'aux siennes, le public retient son souffle et il franchit le pas, appliquant avec une douceur déconcertante ses lèvres sur les siennes.
● ● ●
« Ellen, il faut qu’on parle. » Cette phrase, elle est synonyme de mauvaise nouvelle dans la famille Zabini, surtout quand il s'agit d'amour. Mais... s'agissait-il seulement d'amour ? Blaise, il n'a jamais été vraiment amoureux. Il est comme sa mère. Les relations, elles vont, elles viennent. C'est toujours lui qui fait le premier pas, quand il sent que les choses deviennent trop intimes... Il n'a jamais eu de mal à rompre, et Ellen ne fait pas exception à la règle. En tous cas, c'est ce qu'il pense. « On ne peut plus continuer, toi et moi, on va droit dans le mur. Je ne suis pas assez bien pour toi, tu mérites beaucoup mieux. Mais on peut rester bons amis ? » Il débite son discours habituel. Il l'a maintes fois répétés, si bien qu'à présent, ça parait presque naturel. D'ordinaire, elles le giflent, toutes, sans exception. Mais elle, non. Elle le dévisage, se détourne et sans un mot, s'éloigne. Il soupire. C'est peut-être une Gryffondor, mais elle a l'âme d'une Serpentard...
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Il est préférable de ne pas rester bons amis, avec Blaise, ça signifie beaucoup de choses. Et puis, ils ne peuvent pas être amis : ils partagent une même passion pour la danse. Ils sont forcés de se voir régulièrement. Alors, non... Non, il ne peuvent pas rester amis. Il n'y arrivera pas, de toute manière, il va agir comme un lâche. Comme toujours. Il va finir par remarquer le ressentiment dans ses yeux quand ils exécuteront leurs pas et il prendra la décision la plus grave de toute sa vie : il va abandonner les cours de danse de Daniel, pour trouver un professeur particulier, ancien danseur de renommé, qui, il l'affirmera à sa mère, perplexe, sera en mesure de le faire progresser. C'est comme ça, avec Blaise. Il ne change pas de disque, il est mieux tout seul.
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Elle le regarde, lui, et il a l'impression de crever. Il a autant mal qu'elle. Il parle comme un automate. C'est comme s'il répétait son texte. Il joue avec sa baguette. Il tourne constamment dans la pièce, passe dans son dos. Il s'arrange pour lui insuffler juste ce qu'il faut de peur et de honte. Il la torture, autant physiquement, que psychologiquement. Il n'a jamais voulu en arriver là, pourtant. Comme est-ce qu'il a fait pour tomber aussi bas ? Il a envie de se griller une cigarette. Il en a bien besoin, ça l'aide à décompresser. Il a envie de partir, loin de ses yeux qui le fixent, loin des battements de son cœur qui le terrifient. N'importe où, loin d'elle...
THIRD CHAPTER
« Elle est à toi... » C'est son tour. Ils y sont tous passés. Alors pourquoi devrait-il être une exception ? Il se raidit, abandonne le coin de la pièce où il s'est reclus et s'avance dans la lumière. Elle est assise sur une chaise. Il baisse les yeux, honteux. Il y a du sang encore frais sur le sol, là où ses pieds reposent. Il y en a eu beaucoup d'autres avant elle. Il ne peut s'empêcher de frémir en songeant à ce qui s'est passé plus tôt. Alors, il s'arrache à cette troublante vision et relève le menton. La baguette dans sa main se promène devant le visage de sa victime. Il fait très attention à ne pas la regarder, il évite le contact visuel. Pourtant, il sait qu'il ne pourra pas échapper au conflit éternellement, alors il murmure pour attirer son attention, la gorge nouée. « Ellen. » Il s'est construit un masque de neutralité, pourtant, quand elle relève les yeux et croise le bleu de ses prunelles, il ne peut s'empêcher de frissonner, soudain très inquiet. Sa mâchoire se contracte, tandis que ses jointures blanchissent sur le manche de sa baguette. Il sait quoi... faire. Blaise manque cruellement d'expérience en matière de torture, ce qu'il sait, il l'a appris dans les livres de la réserve, à la bibliothèque de l'école. Il s'est attardé sur les sortilèges impardonnables, qui occupent à cet instant son esprit. Un en particulier a retenu son attention. Il tend le bras, sa baguette toujours dirigée vers Ellen et il lance, à haute et intelligible voix. « Endoloris. » Le hurlement qui franchit les lèvres de la jeune femme lui fend le cœur, mais il ne faiblit pas et maintient le sortilège actif. Elle se tort de douleur sur le sol, semble souffrir énormément. Elle ne tarde pas à fondre en larmes, joignant à ses hurlements des suppliques qu'il n'entend pas vraiment. Elle finit par lâcher, toujours victime du sortilège doloris. « Blaise arrête ! Je t’en supplie, arrête ! Qu’est-ce que je t’ai fait ? »[/color] Son bras retombe le long de son corps. Elle halète, respire difficilement.
« Ce que tu m'as fait ? » Il éclate de rire, se penche en avant. Il est loin d'être heureux, pourtant. Son sourire ne monte pas jusqu'à ses yeux, mais il a toujours été doué pour jouer la comédie. « Mais tu n'as rien fait, justement ! Tu me connais bien pourtant, tu sais qui je suis, ce dont je suis capable. T'es vraiment naïve, ou alors tu le fais exprès ? Je ne t'ai jamais aimé, Ellen ! Je me suis servi de toi, tu n'as jamais compté à mes yeux. C'était un jeu, juste un jeu. » Il lève son bras et son poing s'abat sur le visage de la jeune femme. Il ne rate pas son coup, après tout, comment aurait-elle pu, elle n'a aucune porte de sortie. Son arcade sourcilière est fendue et le sang ruisselle sur sa joue, se mêle aux larmes. « Tu es une mauvaise danseuse. Tu es une mauvaise amie. Tu es une mauvaise petite-amie. » Menteur, menteur, menteur... Une voix dans sa tête répète ce mot en boucle. Ellen a toujours été quelqu'un de bien. Une danseuse incroyablement douée. Une petite-amie exemplaire. Dans le panier géant qu'était sa vie, c'était lui, le fruit pourri. Mais il ne faiblit pas ! « Tu sais, Ellen, tout ça, c'est ta faute. Si tu ne cherchais pas constamment à ce qu'on te remarque, tu ne serais pas là, dans cette pièce, à me supplier. Tu me fais pitié. » Il s'accroupit devant elle, glisse un doigt sous son menton, le relève. Il agit avec une douceur presque anormale, en comparaison de ce qu'il lui réserve. Il s'en veut d'en être arrivé là. Il lui adresse un sourire, presque triste, insuffisant. Il pose sa baguette sur son bras, elle frémit. Elle a peur de ce qu'il peut lui faire, il en est sûr, mais elle a toujours été très fière, et lui dissimule. « Diffindo » Aussitôt, la peau fragile de son bras s'entaille profondément. Il pose sa baguette à différents endroits et répète constamment ce même mot. Il se relève, la frappe à nouveau, exige des réponses qu'elle ne peut lui donner, lui crache au visage, la gifle, l'insulte. Et elle, elle pleure, le supplie...
FOURTH CHAPTER
CARROW – C’est d’accord. Il lança un coup d’œil dans son dos, mais Ellen faisait beaucoup d’efforts pour ne pas croiser son regard. Mr Zabini ? Veuillez accompagner Miss Spinnet jusqu’à l’infirmerie, j’ai peur qu’elle se sente mal en chemin et ne se perde.
Il pinça les lèvres, roula des yeux. Grave erreur. Ellen n’avait pas sincèrement espéré pouvoir s’en tirer aussi facilement ? Le jeune homme hocha la tête, se levant avec souplesse, faisant volontairement racler la chaise sur le sol, comme il en avait l’habitude en salle de torture, lorsqu’il quittait le coin de la pièce pour s’adonner à son activité semestrielle. C’était une manière de torturer psychologiquement ses victimes… Ou plutôt, sa victime. La seule. Il s’avança entre les rangées de tables sous les regards des Gryffondors, furieux, il le remarqua. Il pratiquait ou assistait à des séances de torture sur des victimes qu’il croisait quotidiennement et au contraire des mangemorts, lui, il n’aimait pas ça. Ils le regardaient tous différemment. Neville Londubat le poignarda du regard, ce qui malheureusement pour lui, n’échappa pas à leur professeur, qui interpella le sorcier. Blaise constata, en quittant lui-même la classe, que la jeune femme avait prit une bonne longueur d’avance, peu disposée à lui parler, ni même à le regarder. Elle le trouvait dégoûtant, c’était évident. Elle l’évitait soigneusement, ou s’arrangeait, comme maintenant, pour le fuir. Elle était cependant trop faible pour espérer lui échapper. Qui plus est, elle s’était contentée de prendre le plus court chemin vers l’infirmerie, sans même essayer de le semer. Elle n’était décidemment pas douée quand il s’agissait de fuite. Ça n’était pas drôle du tout, cette fille était désespérante… Il n’eut donc aucun mal à la rattraper, bien avant qu’elle ne puisse atteindre l’infirmerie. Sa main tomba violemment sur l’épaule meurtrie de la jeune femme et il l’arrêta, la coupant dans son élan.
Il ricana, la poussant sans ménagement contre le mur et l’y maintenant d’une main sûre. Elle ne pouvait dorénavant plus lui échapper, à moins d’utiliser la magie, mais c’était peu probable qu’elle le fasse. Malgré tous ses efforts pour rester fière et sûre d’elle, il était évident qu’elle avait peur. Ce genre de chose, ça n’échappait pas aux prunelles attentives de Blaise. Il s’amusa d’ailleurs à détailler les traits de son visage, autrefois si harmonieux… Elle semblait se laisser mourir de faim, ou du moins, elle en avait l’apparence. Elle avait les joues creusées, de grandes cernes sous les yeux, une lueur terne dans ses iris autrefois vive, une peau plus pale qu’à l’ordinaire. Il avait constaté tous ces changements, durant ces dernières semaines, s’était blâmé, longtemps, pour en être la cause, mais n’avait rien pour changer les choses. Elle ne perdit cependant pas la face, et le gratifia d’un regard dédaigneux, qui accentua son sourire. Il agissait comme un robot, une machine à tuer. Il avait été perverti par les mangemorts… Il avait presque envie de faire de lui du mal, maintenant. Pourtant, elle n’avait rien fait. Elle ne lui avait rien fait. On avait parlé à Blaise de sa mère durant des heures, de ce qu’on lui avait fait subir pendant des années : la souffrance, les trahisons, les larmes. Tout ça, ils l’affirmaient, ce n’était pas le fruit du hasard. Quelqu’un de plus puissant tirait les ficelles. Lui, il n’était pas un accident, il était une bénédiction, aux yeux de beaucoup de mangemorts, un être maléfique venu au monde pour répandre la souffrance. La pression sur l’épaule de la jeune femme se raffermit. Il n’était pas sûr de vouloir croire à tout ça… Il était Blaise Zabini, un élève de Serpentard. Seulement, aux côtés des mangemorts, il avait parfois la sensation d’être enfin à sa place.
BLAISE - Où est-ce que tu cours comme ça ?
Il avait parlé sans réfléchir. Les mots lui venaient tout naturellement. Sa main libre courut dans les cheveux de l’adolescente, et les saisissants à pleine main, il tira sa tête en arrière, découvrant la surface bleuie de son cou, où ses lèvres plongèrent. Il embrassa sa peau sans se gêner, sans même l’écouter, la maintenant contre le mur d’une main ferme. Si elle se débattit, il ne le remarqua pas, trop concentré sur ce qu’il faisait, peu enclin à décevoir ses partenaires de torture. Le coup d’œil que lui avait lancé Carrow ne pouvait signifier qu’une chose. Elle n’était pas franchement contente qu’Ellen ait pu lui échapper. Ses lèvres dérivèrent jusqu’au le lobe de son oreille, qu’il mordilla contentieusement. Combien de fois l’avait-il vu saigner ? Il l’avait frappé un nombre incalculable de fois, pour prouver à quel point il tenait à devenir un mangemort… C’était une question d’honneur tout ça. La fierté, ça l’importait beaucoup. Le respect aussi. On ne l’avait jamais vraiment respecté, Blaise. C’était un gamin vicieux, méchant, un tortionnaire jaloux et manipulateur, rien de bien accueillant. Alors, durant toute son enfance, on l’avait raillé, lui, et sa mère. Il ne se retira qu’une fois content de lui, sortant sa baguette de sa poche pour la faire glisser sur la joue de l’adolescente, toujours aussi souriant.
BLAISE – Tu sais ce qui va arriver, Ellen, avec tes bêtises ? Carrow va me demander pourquoi j’ai mis tant de temps à revenir en cours, et je vais devoir lui expliquer, parce que je ne sais pas mentir… Alors, il va me demander de te punir, pour m’avoir retardé. Mais tu pourrais très bien te racheter.
Les yeux à hauteur des siens, Blaise s’approcha encore, leurs visages à présent à quelques millimètres l’un de l’autre. Elle ne luttait même pas pour lui échapper. Elle avait toujours débordé d’imagination pour ce qui était de le repousser, pourtant, mais là, à force d’être constamment maltraitée, elle semblait avoir perdu toute raison de lutter. En tous cas, contre lui… La jeune femme s’entêtait toujours à soutenir les agissements de l’Armée de Dumbledore, et ce malgré sa semi-liberté. Il trouvait ça passablement ridicule. Elle aurait pu faire appel à sa sœur pour la protéger, cachée il ne savait où, perdue avec ses parents quelque part dans le monde entier, et pourtant, elle restait ici, persuadée qu’elle œuvrait pour une noble cause et qu’un jour, il regretterait ce qu’il lui faisait…
[RP FLASHBACK]
● ● ●
Blaise soupira, dénouant sa cravate, il se laissa tomber dans son canapé. Il ôta ses chaussures, s'étendit du tout son long et roula sur le flanc. Il occupait un rang important au sein du ministère de la magie, un bon moyen de tirer des ficelles, mais ses journées étaient longues, difficiles. Ses paupières s'abaissèrent. Il avait quitté Poudlard une fois ses études finies, souffrant à sa manière de l'absence d'Ellen dans l'établissement. Après tout, elle avait fait ce qu'on lui avait demandé... Il aurait dû être content, mais il regrettait toujours de n'avoir pu réparer ses erreurs.
Dernière édition par Blaise H. Zabini le Sam 29 Sep - 16:17, édité 6 fois
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 16:44
Rebienvenue ♥ Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas (a) Ha et, on a tranché hier soir (je crois que c'était pour Blaise, troubles de mémoire jsuis plus sûre xD), pas de compte partagé, ça nous semble trop bizarres pour les rps (a) Désolée ^^"
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:00
Merci la fiche sera vite finie, mais j'ai quand même une petite question, qui ne concerne pas Blaise : le mois du contexte, c'est lequel ? Il me semble que j'en avais parlé avec Melissa, mais elle a du oublier de le préciser : je vois pas vraiment d’intérêt dans les comptes partagés, donc il y a pas de mal
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:03
Ca fait bizarre quand tu m'appelles Mélissa c'est dommage y aura pas de rps NC-18 entre Blaise et Théo, vous brisez mes rêves Bref MON NAMUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:07
désolée Ellen Pour le mois on est en octobre c'est noté sur la PA mais bon, jsuis pas sûre que les gens lisent cette partie là de la PA xD
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:17
Tu préfères que je t’appelle comment : perverse, Meli, peut-être ? J'ai JAMAIS voulu un truc pareil, que ça soit clair tout de suite, c'est ELLE qui a des idées tordues
MA CHERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE
Okay, merci, j'avais un doute Hester, autre question : tu lis le rp de Josh et Pansy ?
≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:25
Rebienvenuuuuue ! Bon je ne te souhaite pas bon courage pour ta fiche, visiblement xD
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:25
Rebienvenue l'ami & bonne chance pour la suite de ta fiche !
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 17:58
Mel ? N'IMPORTE QUOIIII je suis sûre que tu le voulais aussi t'es juste trop prude pour l'avouer Booon t'as compris comment on fonctionne alors ? On va pas garder les mêmes espaces temps qu'avant vu qu'ils sont 'adultes' olle raillet ?
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:00
Blaise H. Zabini a écrit:
Okay, merci, j'avais un doute Hester, autre question : tu lis le rp de Josh et Pansy ?
Oui je lis mon grand Toi aussi tu as peur de l'issue de ce rp ? (a)
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:11
Merci les gens
Allez, va pour Mel C'est beau de rêver je suis pas une perverse sadomasochiste MOI Oui, j'ai compris, ça va être GENIIIIIIIAL
C'est clair que j'ai la trouille et j'ai promis à Mel de me venger si jamais elle faisait un truc pareil
Dernière édition par Blaise H. Zabini le Dim 23 Sep - 18:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:13
Joshua sait déjà que ça va mal se passer pour lui (et pour elle) s'il se passe quelque chose xD Liguons nous contre eux
Invité
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:16
Si tu veux mon avis, rien que par esprit de contradiction, ils seraient capable de le faire Ouais on se vengera si jamais ils osent le faire
Invité
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:18
mais c'est trop méchants pour nous Ouaiiiiis ce sera bien mérité pour eux, les coquins
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Invité
Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:19
Mel cey cool 8D Heuuu ... Ouais bon OK les hormones, les hormones C'est bien
Tu me connais trop bien décidément T'oserais pas, c'est Théo qui en pâtirait, il est soumis je te rappelle
Invité
Invité
Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:24
C'est clair qu'ils sont méchants Huhu et ils pourront pas se plaindre
Ouais, et Jenn aussi c'est cool On peut pas tout mettre sur le dos des hormones, tu le sais ça ? Qu'est-ce que tu crois, je sais plein de trucs sur toi, et je peux demander à Emma si besoin, je suis sûre qu'elle me dira tout ce que je veux savoir, si je me montre assez convaincante Oh, mais Théo est plein de surprise !
Invité
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 18:30
Ouais bah... Prout quoi *stop flood*
Invité
Invité
Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 19:02
Je dois partir dans quelques minutes, je finirais ma fiche le week-end prochain et si possible, je m'avancerai mercredi. Bonne semaine, les gens
Invité
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Dim 23 Sep - 22:46
hey mais, j'ai même pas vu cette fiche. aqdfghjkl blaise + zayn = je soutiens que des rps NC-17 théo blaise, c'est le bien, mais harry blaise, c'est MIEUX et aucune chance pour que blaise soit infidèle? je dis ca je dis rien moi
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Lun 24 Sep - 17:46
HAN, rebienvenue. (a) Avec Zayn, en plus. Bon courage pour ta fiche. **
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Sam 29 Sep - 11:02
Merci à vous deux ouais, Zayn il gère la fougère Oh, j'ai oublié de le préciser ? C'est tout à fait autorisé vous voulez tous voir Blaise gay ou quoi ?
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Sam 29 Sep - 12:26
En même temps avec la tronche d'un OD, faire un hétéro ce serait pas crédible (moi pas aimer les OD ? rien qu'un peu)
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Sam 29 Sep - 13:30
Re-bienvenue. Bon courage pour la partie flash-back de ta fiche.
Et Marie, on dit pas "OD" mais "1D", c'est vilain de te tromper. *sors*
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Sujet: Re: BHZ ∞ life’s too short Sam 29 Sep - 16:51
en fait la partie flashback se fera en rp ma grande Je dis OD aussi