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 When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana

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Isaure Moriarty
Isaure Moriarty
MEMBER ❖ mischief managed
≡ ton pseudo : April Rain (Emma)
≡ hiboux envoyés : 5305
≡ date d'arrivée : 03/08/2012
≡ tes points : 340 points.
≡ ta disponibilité rp : 1/3 rp dispo.
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≡ âge du perso : 23 ans
≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
MessageSujet: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeSam 5 Jan - 21:15



YOU'RE MY BEST FRIEND.

    Cours. Cours et ne te retourne pas. Les poumons en feu, Morgana suivait son propre conseil. Elle courait, elle transplanait, elle courait encore. Jusqu’à ce qu’elle ne sache plus elle-même où elle se trouvait, jusqu’à ce que sa tête lui semble prête à exploser. La nuit était tombée – quand cela était-il arrivé ? Elle ne se rendait plus compte que de rien. Il fallait courir, mais elle n’en pouvait plus. Elle était au milieu d’une forêt, le silence régnait en maître, seulement brisé par le bruit de ses pas sur les feuilles mortes, et par son souffle erratique tandis qu’elle tentait de reprendre sa respiration. Mais elle n’y voyait pas à un mètre, et elle ne pouvait plus courir. Trop terrorisée à l’idée d’être repérée, elle ne pouvait pas faire de lumière, elle ne pouvait pas faire de feu. Elle se laissa glisser au sol, sa baguette serrée contre elle, inutile. Elle ne pouvait même pas effacer les dernières heures passées.

    Elle s’était rendue au Ministère ce matin sans se douter de rien. Comme à son habitude, elle était en avance, elle détestait être en retard au travail et avait toujours cette angoisse un peu idiote qu’on lui reproche d’avoir quelques minutes de retard. C’était stupide, car plus personne ne faisait attention à elle, et à ses collègues en général : le département où elle travaillait était devenu inutile, et donc transparent pour la plupart des gens. Mais elle n’avait pas eu le temps d’entrer, ce matin. Arthur Weasley lui était tombé dessus avant même qu’elle n’emprunte le passage la menant au Ministère, hirsute et le teint brouillé. Elle ne s’étonna même pas qu’il l’ait attendue, mais elle sentit immédiatement l’inquiétude grandir en elle, et effectivement … Il l’avait tirée en arrière, l’avait emmenée dans un coin plus tranquille, et en quelques mots, lui avait dépeint la pire situation qu’elle avait connue jusque là. Démasquée. Quelqu’un avait découvert qu’elle faisait partie de l’Ordre, et si elle franchissait le passage pour le Ministère, une horde de Mangemorts la conduiraient directement dans les bas-fonds, là où ils interrogeaient les criminels … Une terreur sans nom avait pris la jeune femme aux entrailles tandis qu’Arthur la poussait à s’enfuir. Mais elle n’avait pas pu fuir, pas immédiatement. Elle ne savait pas quelle folie l’avait poussée à repasser par chez elle, et elle avait pu voir, de loin, les Mangemorts qui attendaient autour de son immeuble. Elle avait à nouveau transplané, cette fois pour aller chez sa mère. Pas de Mangemorts ici, ou en tout cas elle ne les avait pas vus – et même s’il y en avait eu, personne n’aurait pu l’empêcher d’aller prévenir sa mère. Elle avait débarqué chez elle, et à son tour elle l’avait forcée à fuir. Son père était déjà à Azkaban, il était hors de question que sa mère y soit emmenée également, à cause d’elle. « Cours ! Quitte le pays, ne reviens pas ! Cours, et ne te retourne pas ! » Combien de fois avait-elle déjà eu ces paroles, pour de parfaits inconnus qu’elle avait aidé à s’enfuir avant que les Mangemorts ne viennent les chercher ? Mais cette fois, c’était sa mère. Et c’était elle. « Pourquoi ? Morgana ! Qu’est-ce qui se passe ? » Comment aurait-elle pu lui expliquer ? Les agents du Ministère allaient débarquer d’un instant à l’autre, et elle n’avait pas le temps de lui dire quoi que ce soit. Elle avait hurlé à sa mère de se dépêcher pour ne pas montrer à quel point elle était terrifiée, sans rien lui dire de plus, elle l’avait aidé à faire un petit bagage et elle l’avait ensuite traînée au-dehors. Puis elles avaient transplané séparément, prenant chacune une direction que l’autre ignorait. Mais Morgana n’avait pas pu ignorer le regard désespéré que sa mère lui avait lancé avant de disparaître. Et c’est hantée par cette image, la dernière qu’elle avait de sa mère, qu’elle avait couru à son tour.

    Fugitive. C’était ça, alors. Elle en avait vu passer, chez elle ou dans les planques de l’Ordre, elle avait essayé de se mettre à leur place mais n’avait jamais réussi à imaginer ce que cela pouvait être réellement … Etre oppressée par un sentiment d’insécurité constant, qui plus jamais ne s’effacerait. Ne plus savoir que faire. Et surtout, ne plus rien avoir. C’était comme si, soudain, sa vie s’était effondrée autour d’elle, la laissant hébétée au milieu d’un champ de ruines, qu’elle devait fuir de toutes ses forces pour ne pas être détruite elle aussi. Vivante, pour l’instant, mais pour combien de temps ? Au plus profond d’elle-même, elle pensait qu’elle allait mourir dans les instants à venir. Que les Mangemorts allaient soudain transplaner, guidés par merlin sait quel indice, et qu’ils ne feraient qu’une bouchée d’elle. Elle n’avait jamais connu une impression si terrible de désespoir, et elle avait l’impression que rien ne pourrait plus l’en sortir. Mais un frisson la traversa, et elle se releva soudain. Elle ne pouvait pas rester ici, et elle ne pouvait pas cesser d’agir simplement parce qu’elle se savait condamnée. Cela faisait une seule journée qu’elle était devenue hors la loi, et elle perdait déjà espoir ? Alors qu’elle avait vu des gens survivre ainsi pendant des mois, alors que le Survivant lui-même en était réduit à se cacher de la sorte ? Ils ne l’avaient pas tuée, pas encore, et tant qu’elle était vivante, elle ne devait pas perdre espoir. C’était la seule chose à garder en tête. Elle serra ses bras autour de sa poitrine pour tenter d’empêcher le froid de la saisir, et elle se remit à marcher. Au bout de ce qui lui sembla une éternité à trébucher à tâtons dans le noir, elle se décida enfin à allumer le bout de sa baguette, et finit par se blottir au pied d’un arbre, à moitié cachée par un buisson. Elle passa la nuit ainsi, dans un état semi-comateux, sursautant au moindre bruit, frissonnant sans arrêt, et quand le soleil se leva, elle se sentit encore plus fatiguée que si elle avait marché toute la nuit. Les muscles raides, une migraine abominable lui martelant la tête, elle transplana sans y penser, et c’est uniquement en réapparaissant qu’elle prit conscience du danger qu’elle courait en agissant ainsi. Par chance, elle ne s’était pas désartibulée ! Elle tapa des pieds sur le sol pour les réchauffer, et jeta un coup d’œil autour d’elle, avant d’avoir un faible sourire. Son transplanage quasi-inconscient l’avait dirigée vers le seul endroit où son cœur avait envie de se trouver … Elle se trouvait devant la maison de son meilleur ami. Mais son sourire s’effaça quand elle se rendit compte qu’il y avait bien peu de chance qu’elle le trouve chez lui. Pourtant, elle s’avança et frappa à la porte, frappa et frappa jusqu’à ce qu’elle s’ouvre enfin, et qu’elle se jette dans les bras de Clive.
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeLun 7 Jan - 14:52


“ when all hope is lost, only friends remain ”
morgana s. harlow et w. clive burgess-holmes♪♫♬
Les vacances scolaires étaient arrivée. Habituellement Clive serait resté au château pour soutenir ses élèves envers et contre tout. C’était ce qu’il avait l’habitude de faire. Défendre les jeunes sorciers contre l’oppression des mangemorts. Tel était le but que le mage c’était fixé au début de l’année. il s’y était tenu bien des fois, s’interposant entre les élèves et les mages noirs, se fichant bien de l’état dans lequel il ressortirait après avoir provoqué les mangemorts. Il s’en fichait, ce qui comptait à ses yeux, c’était de venir en aide aux enfants qui n’avaient rien demandé à personne et qui se retrouvait chaque jour en danger, ne serait-ce que parce qu’un mangemort aurait passé une mauvaise nuit. À côté de ça, Clive s’était toujours débrouillé pour remplir son rôle au sein de l’ordre du phénix avec la plus grande discrétion possible. Si personne n’avait de doute sur la personne à qui il avait prêté allégeance, personne n’avait rien à lui reprocher tant qu’il était discret. S’il était encore à Poudlard malgré un penchant certain pour l’ordre du phénix et non pour l’armée du seigneur des ténèbres, c’était sans doute parce que personne du côté de Voldemort n’avait prétendu au poste de professeur d’arithmancie ou alors que Rogue avait quand même décidé de garder avec lui ses collègues, même les plus douteux. Le professeur Mcgonagall était toujours là elle aussi, alors qu’il était également certain que jamais elle ne se rangerait du côté de Lord Voldemort. En définitive, il ne savait plus à quoi il devait sa place au château, mais il savait qu’elle était fragile et qu’on pouvait décidé de l’en évincer à la moindre erreur. Il en avait commis et pourtant, il était toujours à Poudlard. Sans doute avaient-ils jugé meilleur de punir Cedrella à sa place. Comme un avertissement qu’on lui aurait silencieusement lancé. Cedrella n’avait été que trop souvent son moyen de communication entre l’intérieur du château et l’extérieur. Un porte parole au sein de l’ordre, même si elle n’avait jamais prétendu à en être un membre à part entière. Le fait était que les mangemorts l’avait su et au lieu de s’en prendre à Clive, ils s’en étaient pris à la jeune femme. Cette capture avait changé bien des choses entre eux. Il n’était pas venu la sauver, il n’en avait pas eu l’opportunité avec tous les mangemorts qui grouillaient autour de lui. Il avait essayé, ce fut un échec et très vite il avait été pris par sa mission au sein du château, protéger les élèves l’avait détourné de son but. Ainsi, elle s’en était sortie seule et quand il l’avait retrouvée, ça ne s’était pas aussi bien passé qu’il l’aurait voulu. Il n’était pas orgueilleux pour un sous, bien au contraire, il avait une estime de lui-même relativement peu glorieuse, pourtant, la façon dont elle l’avait repoussé l’avait quelque peu brisé. Il aurait du s’en douter, il n’était qu’un ami pour elle, c’était presque évident, pourtant, quand il avait posé ses lèvres sur les siennes, il avait eu l’espoir que ce baiser puisse changer les choses entre eux. Il avait eu tord et depuis qu’il avait laissé la jeune femme sous la pluie, il n’avait que très peu remis les pieds dans la petite ville de Pré-au-lard. À quoi bon ? Risquer la vie de Cedrella à nouveau et remuer le couteau dans la plaie béante de son propre cœur . Ça ne valait pas le coup. Sans doute qu’il y retournerait quand même, servant à Cedrella une excuse bidon, très peu digne de lui, pour expliquer sa trop longue absence à ses côtés. Pour l’instant, il n’en avait pas la force, pas plus qu’il n’avait le courage de défendre les élèves ou même de jouer son rôle au sein de l’ordre. Il n’avait plus envie de se battre pour une cause semblant d’ores et déjà perdue. Il était détruit, si bien qu’il ne croyait plus en grand-chose. Les vacances arrivant, il avait alors décidé de quitter le château en compagnie de son chat pour rentrer chez lui à Cardiff au Pays de Galles. S’il avait choisi de s’installer là-bas, c’était pour s’éloigner de sa famille, résidant principalement en Angleterre. Quoi qu’il en soit, le sorcier avait plié bagage pour revenir chez lui, vivre à la façon d’un véritable ermite. Là, au moins, il n’était pas obligé de croisé du monde à chaque fois qu’il mangeait ou qu’il arpentait un couloir pour diverses raisons. Il état plongé au milieu de moldus, ces gens qui ignoraient tout de la guerre qui faisait rage dans le monde des sorciers, monde dont-ils ignoraient également tout. Personne ne lui posait de question chiantes, pas même ses voisins qui ont vite compris que ça ne servait à rien de venir frapper à la porte pour prendre de ses nouvelles. Une fois leur avait suffit pour comprendre que l’homme n’avait guère envie de voir du monde.

Cela faisait quelques jours déjà qu’il était enfermé chez lui à ignorer le reste du monde qui, il le savait pertinemment, était en perpétuel mouvement. La guerre continuait de faire rage, des sorciers continuaient de tomber. Il n’osait même plus allumer sa radio pour écouter le nom de ceux morts au combat alors que lui, il avait baisser les bras. Il était pourtant loyal par principe. Jamais il n’aurait pensé laisser tomber les élèves de Poudlard, Charlie, Alice, Morgana ou même Cedrella. Pourtant il n’avait plus envie de rien pour le moment. C’était sans doute le choc de la déception amoureuse, le résultat d’espoirs brisés en des milliers de petits morceaux grâce aux paroles de Cedrella. Il passait désormais son temps à lire, des ouvrages en tout genre, les laissant ensuite trainer sur le sol avec tout un tas de parchemin qu’il n’avait pas envie de prendre le temps de ranger. Il gribouillait quelque parchemin que se soit avec des chiffres compliqués s’occupant avec un peu d’artithmancie ou bien des mots qui s’enchainaient sur des lignes et des lignes, quand il se lançait dans l’écriture d’un pseudo début d’histoire. Il n’y avait bien qu’Alice pour croire qu’il pourrait prétendre au titre d’écrivain. De toute façon, avec la guerre, il avait mieux à faire que de chercher à publier ses pseudos ouvrages et tout ce qu’il arrivait à produire, c’était des pages si nulles qu’elle se retrouvaient jonchant le sol de sa petite maison de Cardiff. Quoi que, son bureau à Poudlard n’était guère mieux entretenu. Il s’en fichait, un coup de baguette le jour où il aurait envie de remettre de l’ordre et on en parlerait plus. Sans doute aurait-il du le lancer ce sortilège qui avait pour effet de remettre de l’ordre, car alors qu’il était pris dans une énième lecture, quelqu’un frappa à sa morte. Il laissa échapper à soupire, décidé à laisser frapper jusqu’à ce qu’on lui foute la paix. De toute façon avec ses volets fermés, il était difficile de savoir s’il était présent ou non. Pourtant, on continua de frapper. Il finit par se lever brutalement après avoir refermé son livre, reversant au passage un encrier posé sur le bureau. Il ignora le liquide noir se rependant sur le parquet grinçant de la pièce. Il attrapa sa veste tweed qu’il enfila rapidement, sachant pertinemment que sa baguette était toujours dans la poche, intérieur de cette dernière, avant de se diriger vers la porte. Il regarda à travers le judas et reconnu rapidement la rouquine qui donnait d’incessants coups contre sa porte. Morgana. Il ne pouvait pas l’ignorer. Il en était bien incapable. Si bien qu’il ouvrit enfin la porte. « Morgana ? Qu’est-ce qui t’amène ici ? » Il jeta un rapide coup d’œil derrière son épaule observant le bordel qu’il avait laissé trainé durant ses quelques jours. Il s’écarta de la porte pour laisser la jeune femme passer. « Entre, mais ne fais pas attention au bazar. » Difficile de ne pas y faire attention, c’était ce qu’on voyait au premier coup d’œil. Il fallait vraiment qu’il range un coup, même si la pièce principale de la maison se retrouverait dans un état similaire quelques jours plus tard.
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Isaure Moriarty
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When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Tumblr_nsiq3rRLny1qkz0a3o3_250
≡ âge du perso : 23 ans
≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeDim 13 Jan - 11:45

    Morgana aurait pu frapper à cette porte pendant des heures avant de se rendre compte que ce qu’elle faisait était stupide, inutile et dangereux. Ce n’était vraiment pas le moment de se faire remarquer par les voisins, même si la plupart semblaient moldus … Mais elle était épuisée, à bout de nerfs, et maintenant qu’elle se trouvait devant cette maison, elle avait un besoin irrépressible de voir son occupant. Après tout, il était devenu son meilleur ami au fil des ans, et c’était vers lui qu’elle se tournait instinctivement dans la plupart des situations. Ils ne se voyaient pas autant qu’elle l’aurait souhaité pourtant, il était si souvent à Poudlard tandis qu’elle avait passé pas mal de son temps libre, ces derniers mois, à aider l’Ordre du Phénix … Il lui manquait, énormément. Combien de fois avait-elle souhaité le voir, quand elle avait retrouvé Alexander, qu’il l’avait rejetée … et qu’ils s’étaient retrouvés à nouveau ? C’était exactement le genre de chose qu’elle ne voulait partager qu’avec Clive. Mais elle n’avait pas osé venir à Poudlard, se disant qu’il avait sans doute beaucoup mieux à faire que d’écouter ses confidences sans grand intérêt, alors qu’il avait tous ses élèves sur qui veiller, et tous ces Mangemorts qui n’attendaient qu’un seul faux-pas pour lui tomber dessus. Ils devaient se montrer discrets, et ne pas attirer l’attention sur eux. Un concept que Morgana semblait avoir oublié en cet instant, où elle frappait comme une forcenée à une porte qui pouvait bien rester close pendant des semaines encore. Elle le savait pourtant : Clive était rarement chez lui. Il habitait à Poudlard la plupart du temps, comme tous les professeurs. Elle ne savait pas que les vacances scolaires étaient là, mais même si elle l’avait su, elle se doutait bien qu’il était grandement probable qu’il soit toujours au château … Les volets fermés auraient du être un indice de plus, mais c’était le genre de chose qu’elle ne remarquait pas, pas aujourd’hui. Elle espérait sans doute un miracle, au fond d’elle-même, qu’il soit là d’une façon ou d’une autre parce qu’il était toujours là quand elle en avait besoin, et ce matin, plus que jamais, elle en avait besoin. Elle ne s’était jamais sentie aussi seule, aussi isolée. Ni aussi terrifiée. Cela faisait à peine vingt-quatre heures qu’elle était en fuite et elle avait l’impression, déjà, qu’elle allait devenir folle si elle ne pouvait parler à personne. Elle voulait juste entendre une voix amicale, se sentir en sécurité l’espace de quelques heures, même si elle devrait repartir ensuite … Et ce besoin était tellement puissant qu’elle se fichait bien que son comportement soit absolument irrationnel.

    Et pourtant, la porte s’ouvrit enfin. Contre toutes attentes il était là, et il lui avait finalement ouvert ! Morgana eut l’impression que c’était la première chose positive qui lui arrivait depuis des lustres – depuis moins de deux jours en vérité, mais les dernières heures lui avaient véritablement semblées être des siècles. Mais à le voir, elle avait l’impression que les choses ne pouvaient pas être si désespérées que ça. C’était toujours l’effet qu’il avait sur elle, et pour l’instant, elle ne se posa pas plus de question. Fidèle à sa spontanéité habituelle, elle se jeta dans ses bras et l’enlaça sans retenue, avant de se reculer pour le laisser un peu respirer. « Morgana ? Qu’est-ce qui t’amène ici ? » Cette simple et innocente question lui remit du plomb dans l’estomac, et elle ne répondit pas immédiatement. Elle n’avait pas la moindre envie de parler de ça dehors, sur le pas de sa porte … « Entre, mais ne fais pas attention au bazar. » Elle ne se fit pas prier et pénétra à l’intérieur, non sans jeter – évidemment – un regard autour d’elle sur ledit bazar. Elle haussa légèrement les sourcils en voyant le laisser-aller évident qui régnait chez lui, et elle ne put, bien sûr, pas s’empêcher de faire une remarque. « Tu as été attaqué par une bande de Mangemorts ? » Demanda-t-elle dans une pitoyable tentative pour faire de l’humour, sans trop savoir d’où elle pouvait bien tirer l’envie de plaisanter sur quoi que ce soit.

    Elle s’avança finalement dans la pièce, avant de s’asseoir sur un fauteuil, les mains serrées sur ses genoux. « Je suis désolée de débarquer comme ça, à l’improviste … » Maintenant qu’elle était à l’intérieur, en sécurité, elle n’avait plus du tout envie de parler de ce qui lui était arrivé, comme si cela ne pourrait qu’amplifier l’horreur de la chose. Depuis toujours, alors qu’elle était une incorrigible bavarde, elle avait du mal à mettre des mots sur ce qui lui faisait peur, et préférait se taire plutôt que de partager ce qui la tracassait. Mais elle ne pouvait tout simplement pas garder ça pour elle aujourd’hui, même si sa gorge se serrait, qu’elle se sentait redevenue une toute petite fille sans aucun moyen de se défendre … Elle n’avait jamais été la plus courageuse de l’Ordre, mais en cet instant, elle se demandait même quelle folie l’avait poussée à les rejoindre. « J’ai été démasquée, Clive, les Mangemorts savent que je fais partie de l’Ordre. Ils … Ils surveillaient mon appartement hier matin, ils m’auraient arrêtée si j’étais allée au Ministère, heureusement qu’Arthur était là pour m’avertir, mais maintenant c’est trop tard, je ne sais pas comment ils ont fait pour le savoir, et qu’est-ce que je dois faire à présent ? » Les phrases se succédaient sans queue ni tête, dans un flot de paroles incessant, tandis qu’elle fixait Clive avec un air désespéré, avant de finalement s’arrêter de parler, aussi brutalement qu’elle avait commencé. Elle baissa le regard sur ses mains, une furieuse envie de pleurer lui piquant les yeux et lui serrant la gorge. Mais elle ne pouvait pas pleurer … Si elle cédait à cette envie tellement naturelle, elle savait qu’elle ne s’arrêterait pas, et elle n’était pas sûre de pouvoir retrouver le moindre courage après ça. Elle devait rester forte, n’est-ce pas ? Même si elle ne savait absolument pas comment …
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeMar 15 Jan - 14:42


“ when all hope is lost, only friends remain ”
morgana s. harlow et w. clive burgess-holmes♪♫♬
Clive n’était pas rentré chez lui par hasard. S’il avait pris la décision de rentrer au pays de galles, c’était bel et bien pour s’isoler du reste du monde. Il avait besoin de ça pour oublier tout ce qui n’allait pas ces dernier temps. Ça ne suffirait pas à effacer Cedrella de sa mémoire, ça, à part un sortilège d’amnésie, rien n’y ferait. Disons simplement qu’il avait pensé que ça l’aiderait à accepter les choses avec plus de facilité. Il n’avait pas mis les pieds à pré-au-lard depuis le début des vacances scolaires, il s’était contenté de prendre quelques affaires, son chat et il était rentré. Cedrella et Alice ignorait sans doute qu’il était rentré et peut-être que toutes les deux s’inquiétaient de ne plus voir le sorcier dans les rues de la petites ville. Cependant, il n’avait de compte à rendre à personne, il faisait bien ce qu’il voulait de sa vie. C’est ce qu’il pensait pour le moment cependant. Il était sûr qu’il regretterait bien vite ses vacances improvisées quand il retrouverait les deux jeunes femme. En même temps, c’était les vacances de noël, si elles ne l’avaient pas connues aussi bien, elles auraient pu penser qu’il rentrait pour passer les fêtes avec sa famille. Seulement, elles savaient que s’il mettait ne serait-ce qu’un pied dans la maison familiale, il finirait mort ou à Azkaban, parce qu’il avait trahis les siens en choisissant l’ordre du phénix plutôt que les mangemorts. Forcément, il n’était pas encore suffisamment suicidaire pour remettre les pieds chez lui. Il se fichait bien de noël de toute façon. C’était la guerre, ainsi, dans le monde des sorciers, il n’y avait bien que les familles de sang-pur et non considérée comme des traitres qui devaient être en train de préparer noël comme il se doit. Ce n’était pas Clive qui allait se mettre à décorer un sapin dans sa petite maison. Il avait mieux à faire. Quoi qu’on puisse en douter vu l’état de son appartement. Il aurait sûrement été plus sage pour sa maison qu’il s’occupe en décorant un sapin plutôt qu’en foutant un bordel monstre au quatre coin de la pièce. Il ne s’attendait pas à voir du monde, c’était selon lui, une bonne raison pour ne pas ranger. À part des mangemorts qui venaient s’assurer qu’il n’était pas en train de manigancer quelque chose à la porte, il ne voyait pas qui pouvait avoir l’idée de venir jusqu’ici. Il n’était même pas sûr que les mangemorts puisse le retrouver ici, après tout il ne se souvenait pas avoir communiqué son adresse personnelle à tout le château. En plus, ils pouvaient bien venir si ça les amusait, il n’avait rien à caché et quand bien même il aurait quelque chose à caché, vu le bordel environnant, les mangemorts seraient vite découragés avant même d’avoir mis la main sur ce qui les intéressait. Quand il entendit frapper à sa porte, il hésita à ouvrir n’ayant pas envie de voir du monde et encore moins des mangemorts. Forcément, l’image de Morgana à travers le judas le fit rapidement changer d’avis. Ainsi il ouvrit la porte à la jeune rouquine. Se laissant surprendre par un câlin inopiné. En ce moment, il en récoltait pas mal, sans rien avoir demandé. Enfin pas mal était un bien grand mot. Alice avait eu la même réaction que Morgana quand il s’était rendu dans sa boutique quelques temps plus tôt. Entre temps, il aurait sans doute du essayer d’apprendre à réagir dans ce genre de situation mais non. Même avec les années, il était toujours aussi surpris, presque gêné. Pourtant, il la serra également dans ses bras, maladroitement sans doute. Dès que leur étreinte fut terminée, il lui demanda ce qu’elle faisait là. Il y avait des façons plus polies d’accueillir les gens, cependant à l’heure actuelle, ils n’avaient pas toujours le temps pour les salutations habituelles. Il la lassa entrer dans la maison, soulignant le fait qu’il ne fallait pas faire attention au bazar, avant de verrouiller la porte derrière elle. Un léger sourire se dessina suite à la réplique de la jeune femme. « Si ce n’était que ça. » répondit-il dans un léger soupire avant d’accompagner la jeune femme vers ce qui ressemblait plus ou moins à un salon.

Il s’installa sur la table basse faisant face au fauteuil dans lequel Morgana s’était laissée tomber. Il lui adressa un léger sourire à nouveau avant de hausser les épaules. « C’est pas bien grave. Cela-dit, peut-être qu’avec un coup de fil avant j’aurais pu faire en sorte que tu sois pas obligée de voir … ça. » Il regarda autour de lui comme pour explicité le ‘ça’. Soit dit en passant, l’utilisation d’un simple sortilège aurait pu régler le carnage. Peut-être avait-il simplement peur que dans son état actuel, le sortilège soit complètement raté et ait ainsi l’effet inverse. C’était déjà suffisamment le désordre pour ne pas en rajouter une couche. Ou alors peut-être pouvait-on difficilement faire pire. Il finit par lui-même ignorer le bazar régnant dans la pièce - même s’il aurait du en avoir honte - pour écouter les paroles de son amie. Elle n’était plus en sécurité à présent. Si lui avait la chance d’être un sang pur, plus ou moins protégé grâce à son statut d’enseignant, ce n’était pas le cas de la jeune femme, finalement, être l’un des rares tarés à aimer l’arithmancie lui avaient bien sauvé la vie. Ou alors était-ce Rogue qui avait encore un minimum de compassion pour ses collègues. Ceci dit, avec les rumeurs qui couraient, il préférait ne pas savoir ce qui était arrivé à Charity Burbage, l’ancienne enseignante des cours d’études des moldus. D’après ce qui se racontait, elle, il ne l’avait pas sauvée. Il écouta la jeune femme avec attention avant de sortir sa baguette de sa poche. S’il ne voulait pas se risqué au sortilège de failamalle, il pouvait au moins se débrouiller pour sécuriser un tant soit peu la maison au cas où quelqu’un ait suivit Morgana. Ainsi il lança les sortilèges de cave inamicaux et de protego totalum sur sa maison, deux sortilèges qui devraient leur assurer une protection au moins quelques temps. « Tu peux rester ici quelques temps. Mais les sortilèges de protection ne sont pas infaillibles, s’ils décident de rentrer, ils rentreront. Il va falloir que tu t’enfuis Morgana. Comme ces gosses que tu as souvent aidés. Eloigne toi de ta famille, évite les endroits trop peuplé, hormis aux heures de pointes, ils ne sont pas fous au point d‘attaquer des rues envahies par les moldus. On raconte qu’il y a un camp de réfugiés établit dans la forêt de Dean. Si c’est vrai, c’est une bonne option. Il y a … » Il marqua un temps d’arrêt, fronça les sourcils et baissa les yeux vers ses pieds avant de laisser échapper un long soupire, puis de redresser le menton vers Morgana et de lui attraper les mains dans un geste se voulant rassurant. « Cedrella Levinston à Pré-au-lard. Elle travaille dans une petite boutique nommée le chat noir. Elle a aidé beaucoup de monde depuis le début de la guerre. L’avantage de pré-au-lard c’est que c’est suffisamment désert pour ne pas croiser de mangemorts. Ils ont arrêté de venir voyant que plus personne n’y mettait les pieds et se sont contenté d’installé un sortilège au cas où Potter serait assez fou pour y mettre les pieds. » À part lui donner des conseils, il ne pouvait pas faire grand-chose d’autre pour l’aider malheureusement. Sans doute qu’il pourrait au moins retrouver la motivation pour lutter avec l’ordre pour qu’un jour cette guerre prenne enfin fin, c’était de toute évidence la moindre des choses qu’il pouvait faire pour son amie.
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Isaure Moriarty
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≡ ton pseudo : April Rain (Emma)
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≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeDim 20 Jan - 16:19

    « Si ce n’était que ça. » Sur le coup, Morgana fronça légèrement les sourcils, un peu surprise par cette réponse peu conventionnelle, mais elle ne répliqua rien, ne sachant pas ce qu’il pouvait bien entendre par là. Et franchement, un peu de bazar dans une maison, c’était loin de déranger la jeune femme dans sa situation ! Au contraire, elle était soulagée d’être ici, heureuse d’y avoir trouvé Clive, et qu’il n’ait pas fait de ménage depuis des jours lui passait bien au-dessus de la tête. Elle aurait sans doute du se poser un peu plus de questions là-dessus, mais elle n’y pensa pas sur le coup, et l’oublia très rapidement. « C’est pas bien grave. Cela-dit, peut-être qu’avec un coup de fil avant j’aurais pu faire en sorte que tu sois pas obligée de voir … ça. » La jeune femme haussa les épaules avec un sourire un peu désabusé. Elle détestait débarquer chez les gens sans prévenir, même si elle se permettait de le faire avec Clive plus qu’avec quiconque, mais cette fois … Et bien, c’était un cas de force majeure. « Je m’en souviendrais la prochaine fois, je demanderais aux Mangemorts qu’ils me laissent passer un dernier coup de fil. » Lui répondit-elle d’un ton moqueur, même si elle savait très bien qu’il n’avait pas voulu dire ça de cette façon.

    Dès qu’elle lui eut expliqué sa situation, aussi bien qu’elle le pouvait, elle le vit sortir sa baguette pour lancer tout un tas de sortilèges sur sa demeure, faisant la jeune femme se sentir encore plus misérable si c’était possible. Elle était venue tout droit chez lui sans se soucier du danger qu’elle pouvait lui apporter, elle n’y avait pas réfléchi une seule seconde. Elle se tordit les mains en se mordant la lèvre inférieure tandis qu’il terminait de jeter ses sortilèges de protection, luttant contre une envie pressante de s’en aller dans les plus brefs délais. Elle voulait rester ici, avec lui et sa présence rassurante, mais elle ne supportait pas l’idée qu’elle était en train d’apporter plus de risques sur lui qu’il n’en avait déjà. Il n’était pas dans une situation confortable à Poudlard, il n’avait vraiment pas besoin qu’on apprenne qu’il avait ouvert sa porte à une fugitive … « Tu peux rester ici quelques temps. Mais les sortilèges de protection ne sont pas infaillibles, s’ils décident de rentrer, ils rentreront. Il va falloir que tu t’enfuis Morgana. Comme ces gosses que tu as souvent aidés. Eloigne toi de ta famille, évite les endroits trop peuplé, hormis aux heures de pointes, ils ne sont pas fous au point d‘attaquer des rues envahies par les moldus. On raconte qu’il y a un camp de réfugiés établit dans la forêt de Dean. Si c’est vrai, c’est une bonne option. Il y a … » Elle eut un léger sourire en l’entendant dire qu’elle pouvait rester ici, mais elle savait que ce n’était que temporaire – très temporaire. Elle serra ses mains entre les siennes, appréciant ce contact anodin mais qui signifiait beaucoup pour elle. « Cedrella Levinston à Pré-au-lard. Elle travaille dans une petite boutique nommée le chat noir. Elle a aidé beaucoup de monde depuis le début de la guerre. L’avantage de pré-au-lard c’est que c’est suffisamment désert pour ne pas croiser de mangemorts. Ils ont arrêté de venir voyant que plus personne n’y mettait les pieds et se sont contenté d’installé un sortilège au cas où Potter serait assez fou pour y mettre les pieds. » Morgana hocha la tête, assimilant ces informations qu’elle connaissait pour la plupart, mais qu’elle avait oublié sous le coup de la panique et de l’angoisse. Et c’était si étrange de l’entendre dire ces paroles qu’elle avait si souvent répété à d’autres ! Etrange, mais également un peu réconfortant. Elle n’était pas seule là-dedans, il était là et il y en avait des dizaines comme lui, qui risquaient leur vie pour aider … les gens comme elle.

    « J’ai dit à ma mère de s’enfuir, mon père est déjà enfermé, je n’ai pas envie qu’elle aille le rejoindre … Tu aurais vu sa tête, je n’ai même pas pu lui expliquer ce qui se passait. Enfin, je n’ai pas compris moi-même ce qui se passait, j’ai l’impression que le ciel m’est tombé sur la tête. » Ajouta-t-elle avec une grimace éloquente. Elle ne s’était vraiment doutée de rien avant qu’Arthur ne l’attrape, et elle ne savait toujours pas ce qu’elle avait pu faire pour se trahir. Mais quoi qu’elle ait fait, elle était certaine que ca devait être une erreur stupide ! « Les camps de réfugiés, c’est une idée … De toute façon, je ne vois pas trop où je pourrais aller d’autre ! Merci de m’avoir ouvert, d’ailleurs … Je suis désolée, tu n’as pas besoin d’ennuis en plus, je le sais, mais tu es la première personne à qui j’ai pensé … La seule aussi. Mais je ne vais pas rester, hein ! C’est juste … J’ai besoin que quelqu’un me remette les idées en place avant de vraiment entamer ma vie de fugitive. » Ajouta-t-elle sur le ton le plus positif qu’elle avait en stock en cet instant de déprime, autant pour tenter d’en convaincre Clive que pour se convaincre elle-même qu’elle pouvait très bien surmonter ça sans en être dévastée. Elle se répétait intérieurement qu’il y avait des tas de gens qui le faisaient depuis des mois, et s’ils pouvaient le faire, alors elle aussi. « Tu dis qu’il y a Cedrella Levinston à Pré-Au-Lard ? Je … Ca ne me dit rien, mais j’irais sans doute la voir. Est-ce que je peux y aller de ta part ? Tu y as déjà envoyé des élèves ? Elle est comment ? Tu es sûr que c’est sans danger ? Pré-Au-Lard, quand même … Elle va s’attirer des ennuis. » Elle baissa la tête, l’air penaud, en se rendant compte que sa panique commençait à ressortir. « Je suis désolée. Si tu me parles d’elle, elle doit sans doute être très bien. Et elle doit savoir ce qu’elle fait. »
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeMer 23 Jan - 22:06


“ when all hope is lost, only friends remain ”
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L’avantage avec Morgana, c’est qu’elle avait le don de rendre à Clive son sourire, même quand il semblait complètement désespéré. Il aurait pu être au bord du suicide qu’elle aurait réussi à lui rendre le moral. Certes, il n’oublierait pas si facilement Cedrella et tout la déception qui découlait de leur dernière rencontre. Mais la simple réplique de Morgana avait suffit à laisser un large sourire sur les lèvres de Clive. Certes, au final, ça n’avait rien de vraiment amusant si on analysait d’avantage la situation. L’évocation des mangemorts auraient du suffire à plomber l’ambiance avec force. Pourtant, ce n’était pas le cas. Sans doute que c’était fini l’époque où ce nom faisait trembler les gens comme eux. Ils avaient décidé de rejoindre l’ordre du phénix. Ils ne pouvaient plus trembler de peur à cause des mangemorts et sans doute que Clive en côtoyait suffisamment au château pour trouver la réplique de Morgana plus amusante que déprimante. S’ils commençaient à déprimer pour tout ce qui leur tombait dans les dents, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. C’était la guerre. Ils n’étaient pas au bout de leur peine. Mieux valait trouver un moyen de rire de leur sort plutôt que d’en pleurer. À en juger l’était de la maison de Clive ou l’état de Clive en général - sans doute qu’il devrait se raser et se recouper un peu les cheveux avant la rentrée pour ne pas ressembler à un clochard alcoolique - c’était évident que de se laisser tomber dans la déprime était une bien mauvaise idée. Il ne répondit rien. Se contentant de son sourire, avant de rejoindre le salon.

Elle lui raconta ses problèmes, forcément, ça n’avait rien de très réjouissant, elle avait été démasquée. Maintenant, il n’était plus question pour elle de retourner travailler au sein du ministère de la magie. Elle risquait sa vie en y allait. Elle allait rapidement être répertoriée comme une traitresse à son sang. C’était comme ça que ça fonctionnait maintenant que le ministère appartenait aux mages noirs. Tout ceux qui n’allaient pas dans le même sens qu’eux, ils étaient vite considérer comme des traitres. C’était une dictature qui s’était installée sur le monde de la magie. Pas bien différente de celle qui s’était installée sur l’Allemagne moldue, des années plus tôt, cette dernière avait également engendrée une guerre. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient, les mangemorts et leurs partisans, avaient bien plus de points commun avec les moldus qu’ils ne voulaient bien l’admettre. Ils en devenaient pathétiques. Ils étaient définitivement détestable cela dit. Ils s’en étaient pris à Cedrella et maintenant, c’était Morgana. Le sorcier les détestait chaque jour un peu plus ces satanés mangemorts. Arpenter le château en faisant profil bas allait être encore plus difficile maintenant qu’il savait que Morgana serait en cavale. Elle risquerait sa vie jour après jour et encore une fois, lui, il serait inutile, là bas au château, obligé de supporter tant bien que mal les mangemorts. Il ne pouvait pas faire grand-chose pour aider Morgana. Il était une nouvelle fois impuissant quant à la situation. Il se contenta de lancer quelques sortilèges de protection histoire d’assurer ses arrières au moins quelques temps. Elle pourrait rester chez lui un certain temps mais il se doutait que les mangemorts finiraient par venir fouiller chez lui. Il n’était pas difficile de retrouver les proches de quelqu’un surtout quand on interroge les gens à coup de sortilège doloris. Il s’en fichait bien qu’ils viennent fouiller sa maison. Tout ce qu’il voulait, c’était que Morgana n’y soit plus au moment où ils viendraient. « Je suis désolé pour ton père. J’espère que ça ira pour ta mère et pour toi aussi. » Il n’avait pas plus réconfortant comme paroles. Il aurait volontiers mis son propre père à la place de celui de Morgana, ainsi que sa mère à la place de la sienne. Malheureusement, il ne pouvait pas. D’autant plus que ses parents étaient connus pour être fidèles aux idées de Voldemort, eux, ils ne craignaient rien, pourtant il méritait de finir à Azkaban, bien plus que les parents de Morgana. « Ne t’inquiètes pas pour moi. Tu peux rester ici au moins jusqu’à ce qu’ils viennent frapper à ma porte. L’ordre a un camp aussi dans la forêt de Craik en Ecosse, mais vu ta situation, peut-être que moins risqué de t’éloigner complètement de l’ordre à présent. Au moins pour un temps. » Celui de la forêt de Craik, il en était sûr. C’était l’ordre qui l’avait fondé alors forcément, qu’il en avait parlé. Morgana aussi devait connaitre son existence. Mais ça restait un peu risqué de rester en contact avec l’ordre. Pour elle comme pour le reste des membres de leur petite armée. « Je serais toujours là pour toi Morgana. Même quand tu seras officiellement en fuite. » Elle était sa meilleure amie, il lui devait bien ça. Il s’en fichait bien que ça puisse lui attirer des problèmes de ne pas définitivement couper les ponts avec la jeune rouquine. Il n’était pas à ça prés de toute façon. Il avait toute sa famille sur le dos et les mangemorts du château également, alors un de plus ou un de moins, il n’était plus à ça prêt. Pour ce qui était de Cedrella, c’était sûre qu’elle savait ce qu’elle faisait, de plus, elle lui avait fait comprendre qu’elle continuerait ses affaires avec ou s’en lui alors lui pouvait plus lui envoyer quelqu’un. Ses mains toujours agrippées à celles de son amie il baissa les yeux vers le sol un court instant, quelques secondes pour reprendre contenance malgré l’évocation de Cedrella qui avait le don de raviver la douleur qui se rependait dans tout son corps. Il releva la tête en adressant un sourire à Morgana. « Je confierais ma vie à Cedrella sans hésiter une seule seconde. » C’était un fait, même si elle était celle qui l’avait le plus détruit depuis le niveau de la guerre, s’il y avait une personne à qui il devait confier sa vie, ce serait quand même elle. « Pour ce qui est des problèmes, elle n’est plus à ça prés je crois, comme nous tous. » Il se leva un cours instant et fouilla dans une pile de papier qui trainait sur un bureau au fond de la pièce. Il esquiva de justesse l’encrier qu’il avait renversé par terre un peu plus tôt, il ne pris pas le temps de le ramasser se contenant de prendre une photo qui trainait avant de revenir vers Morgana. Il regarda un peu la photo d’un air mélancolique avant de laisser échapper un soupire et de tendre la photo à son amie. « Tiens, c’est elle sur la photo. Tu la reconnaitra plus facilement comme ça. » Il n’avait pas énormément de photos de Cedrella, après tout, il n’était pas du genre paparazzi qui prenait des tonnes de photos. Il n’avait d’ailleurs peut-être que celle-ci. « Garde la photo. Tu peux y aller de ma part, on se connait bien elle et moi. Si jamais tu en à l’occasion, dis lui que je suis désolé. » Il pinça légèrement les lèvres. Il était désolé de tout un tas de choses avec Cedrella. De l’avoir laissée tomber quand elle avait le plus besoin de lui, de l’avoir embrasser comme un imbécile et de l’avoir laisser tomber à nouveau. Il était stupide de n’avoir plus le courage de retourner la voir, pourtant, il le faudrait, il ne pourrait pas rester éternellement planqué au fond de sa maison ou de son bureau au château.
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≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeVen 8 Fév - 21:15

    Morgana ne s’en était pas rendue compte les premiers instants, se focalisant uniquement sur la joie qu’elle avait de trouver Clive chez lui, et de pouvoir se mettre au chaud, bien à l’abri chez son meilleur ami, mais à présent que l’angoisse s’évaporait, elle prenait conscience que quelque chose clochait. Elle ne savait pas encore dire quoi précisément, mais il y avait en lui une ombre qu’elle ne parvenait pas à déterminer … Et qui expliquait sans doute l’incroyable bazar qui régnait chez lui, sa mine débraillée, et tout simplement, sa présence ici au lieu d’être au château. Tous ces petits détails, anodins quand ils étaient pris séparément, formaient quelque chose de plutôt dérangeant quand ils étaient mis côte à côte. Ce n’était pour l’instant qu’une impression diffuse, presque inconsciente, et Morgana ne pensa pas à poser de question. Elle se sentit soulagée en le voyant sourire à sa blague – stupide – sur les Mangemorts, et retrouva pendant un instant le visage qu’elle lui avait toujours connu, celui qui était bien plus rassurant que l’autre. Il était son aîné, il avait toujours été le plus "sage" des deux, à Poudlard quand elle lui piquait ses devoirs pour pouvoir copier allégrement – ce qui n’avait pas été une riche idée la plupart du temps – et ensuite dans l’Ordre quand il avait fait plus ou moins office de mentor. Ils avaient traversé plus de moments de joie que de peines ensemble, et elle se sentait mal à l’idée qu’il puisse, lui aussi, être dans une mauvaise passe. Où allait le monde, si tous ceux qu’elle connaissait étaient emportés par la barbarie et la peine ? Cette fichue guerre ! Personne n’y échappait, personne n’en sortirait indemne. Même ceux qui s’en détournaient, ceux qui faisaient semblant de ne rien voir, même les plus forts et les plus optimistes, tous ils finissaient un jour par en faire les frais. Elle le savait. Elle n’était plus cette jeune femme insouciante qui pensait que le bien triomphait toujours sur le mal, qu’avec de bonnes intentions rien ne pouvait jamais mal tourner. Mais chaque fois qu’elle se rendait compte que les choses pouvaient devenir pires encore, elle avait l’impression de faire un pas de plus en enfer. Et qu’un jour, il n’y aurait plus de retour en arrière possible … Où était donc passé le temps de l’innocence, où elle riait avec Clive sans se poser la moindre question ? Loin derrière elle, très loin, trop loin …

    « Je suis désolé pour ton père. J’espère que ça ira pour ta mère et pour toi aussi. » Elle hocha la tête, refusant fermement de penser une seconde de plus à son père. Elle n’avait pas eu de nouvelles de lui depuis des semaines, et elle savait très bien comment les choses se terminaient inévitablement, à Azkaban. S’il n’était pas déjà passé de l’autre côté, ce n’était qu’une question de temps, et cette idée était insupportable. Elle hocha à nouveau la tête, avec plus de hargne, comme si cela pouvait faire sortir ces pensées funestes de son esprit, et elle serra les dents, avant de se forcer à répondre à Clive. « Merci. » Elle ne pouvait pas faire beaucoup mieux. « Ne t’inquiètes pas pour moi. Tu peux rester ici au moins jusqu’à ce qu’ils viennent frapper à ma porte. L’ordre a un camp aussi dans la forêt de Craik en Ecosse, mais vu ta situation, peut-être que moins risqué de t’éloigner complètement de l’ordre à présent. Au moins pour un temps. » Elle avait entendu parler de ce camp, effectivement. Elle ne savait pas encore si elle irait dans celui-ci, se rapprocher de l’Ordre lui faisait un peu peur à présent. Pas parce qu’elle avait peur du danger que cela pouvait représenter, elle n’était plus à ça près ! Mais parce qu’elle était maintenant désignée officiellement comme membre de l’Ordre, et elle ne devait surtout pas attirer les Mangemorts vers une planque ou l’autre … « C’est ce que je pensais aussi … Il vaut mieux que j’ignore ce que fait l’Ordre à présent, pour le bien de tout le monde ! » Elle se mordilla la lèvre inférieure, mais un sourire sincère éclaira soudain son visage tandis que Clive lui disait qu’il serait toujours là pour elle. Elle avait besoin de ce genre d’assurance, et elle se sentait profondément touchée par ses paroles. La guerre ne pourrait pas leur enlever ça, bien au contraire : toutes les horreurs révélaient ceux qu’ils étaient vraiment, et renforçait les vraies amitiés. Elle n’avait jamais douté de Clive, pas un seul instant, mais la moindre petite parole prenait une valeur immense en ces temps troublés ! « Merci, Clive. Je n’oublierais pas ce que tu fais pour moi. Et si jamais je peux te rendre la pareille, un jour, tu sais que je le ferais sans hésiter. »

    Ils parlèrent ensuite de Cedrella, et Morgana revit une nouvelle fois ce petit quelque chose d’inhabituel dans le regard de Clive. Ca ne dura qu’une seconde, avant qu’il ne relève la tête et qu’il reprenne contenance, mais cette fois c’était tout à fait clair. Et cela semblait en plus lié à ce prénom qu’elle n’avait jamais entendu jusque là, mais qui parlait beaucoup plus à Clive visiblement. « Je confierais ma vie à Cedrella sans hésiter une seule seconde. » Sur ce point, Morgana n’avait aucun commentaire à faire, mais elle nota qu’elle pouvait avoir confiance dans cette Cedrella. Si Clive avait tant de foi en elle, alors Morgana n’avait pas de craintes à avoir. Mais elle trouvait ça tout de même très étrange … Il ajouta qu’elle avait autant de problèmes qu’eux, et elle eut un sourire un peu amer. « Je me demande bien qui est encore à l’abri des ennuis, à présent. » Fit-elle doucement, plus pour elle-même que pour Clive. Mais Credrella était plus exposée que la plupart des gens, avec une boutique à Pré-Au-Lard, si près d’un des centres névralgiques de la guerre. Il était même surprenant qu’elle soit toujours là, pensa Morgana en regardant Clive se lever pour aller fouiller dans son bureau. Quand il revint, il tenait une photo entre ses mains. « Tiens, c’est elle sur la photo. Tu la reconnaîtras plus facilement comme ça. » Morgana jeta à peine un regard à la photo, les yeux fixés sur Clive. Le regard était réapparu, moins fugace, plus persistant, et cette fois elle fut certaine que c’était du à la photo – et donc à Cedrella. « Garde la photo. Tu peux y aller de ma part, on se connait bien elle et moi. Si jamais tu en à l’occasion, dis lui que je suis désolé. » Si elle avait gardé sa langue jusque là, Morgana ne put pas la tenir plus longtemps. Elle avait toujours été un moulin à parole intarissable, toujours à livrer sa pensée avant de réfléchir. Elle s’était forcée à ne rien dire de déplacé sur Cedrella, mais l’accumulation de signes était trop importante, et elle se lâcha. « Okay, okay. Il va falloir que tu m’expliques, Clive. Je ne vais pas aller la voir avec des excuses de ta part si je ne sais pas ce que tu as fait, ni qui elle est. » Elle se mordit la lèvre, consciente d’avoir parlé un peu trop brusquement. Mais même s’il faisait des efforts pour le cacher, elle voyait son malheur comme le nez au milieu de la figure, et elle en avait mal pour lui. Elle lui reprit les mains, mais cette fois les rôles étaient échangés, et elle chercha son regard. « Clive, regarde-toi … Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Qu’est-ce qu’elle t’a fait ? » Elle s’avançait beaucoup en suggérant que c’était Cedrella la fautive, mais elle n’imaginait pas Clive avoir le moindre geste déplacé envers une jeune femme. C’était tout simplement impossible.
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeVen 15 Fév - 19:33


“ when all hope is lost, only friends remain ”
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La guerre avait des conséquences sur tout le monde, qu'elles soient bonnes – pour les mangemorts et autres adeptes des idéaux de lord voldemort – ou mauvaises, comme elles l'étaient pour des personnes comme Morgana et Clive. Tout deux avaient choisis de rejoindre l'ordre du phénix et tout deux se rendaient compte que ce choix leur pourrissait un peu plus la vie jour après jour. Ils n'étaient peut-être pas les plus à plaindre. Surtout lui à vrai dire. Sa situation n'était pas désastreuse et sans doute que la guerre n'y était pas pour grand chose. Quoi qu'il n'aurait certainement pas embrassé Cedrella sur un coup de tête après qu'elle se soit faite enlever et probablement torturée par les mangemorts. Ceci dit, il ne souffrait que de ce qu'on pourrait qualifier de déception amoureuse alors que d'autres souffraient de la perte de leur proches, ou de la peur de se faire prendre et jeter à Azkaban. Il n'était vraiment pas à plaindre, pourtant, il s'apitoyait sur son sort comme un abrutit. C'était stupide de sa part, égoïste face au reste du monde, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il préférait être chez lui à déprimer comme un gros débile plutôt qu'à Poudlard à endosser des sortilèges qui à l'origine lui était rarement directement adressés. C'était une excuse comme une autre pour justifier son manque flagrant d'activité et cette dépression soudaine qui en vu des situations d'autrui semblait complètement injustifiée. Il aurait voulu rester seule afin de ne faire profiter personne de cette baisse flagrante de moral – à part Alice qui avait été la première au courant puisqu'il avait été la voir juste après sa rencontre avec Cedrella – mais maintenant que Morgana était là, il se devait d'essayer de faire bonne figure même si son look et l'état de sa maison le trahissait directement. Tant pis pour lui.

Il avait accompagné son amie jusque dans son salon où elle lui avait expliqué sa condition. Il ne pouvait que compatir avec elle, comprenant la situation dans laquelle elle était plongée, sans l'avoir vécue personnellement. Il espérait que tout irait bien pour elle et il allait dorénavant ajouter son nom à la liste des noms qu'il ne voulait surtout pas entendre prononcés dans la liste des sorciers morts au combat, diffusée régulièrement par la radio pirate. Il détestait cette guerre. S'il n'avait pas réussi à agir quand il était arrivé malheur à Cedrella, il ne ferait pas la même erreur une seconde fois. Il en avait tellement marre que s'il arrivait quelque chose à Morgana – ou a un autre de ses proches – il risquait de littéralement péter les plombs. Mine de rien, il pouvait se montrer agressif quand il le voulait, aussi improbable que cela puisse sembler aux yeux du reste du monde. Il lui adressa un sourire compatissant alors qu'elle le remerciait, même si ses paroles aux finales étaient quelque peu inutiles malheureusement. Il aurait bien aimé que simplement dire qu'il espérait que tout aille bien pour sa famille suffirait pour que ce sot le cas, mais forcément, ce n'était pas le cas. Ce n'était pas des paroles en l'air, il le pensait vraiment, mais ça n'aiderait pas ses parents, ni elle d'ailleurs. Il engagea ensuite le sujet sur les camps de réfugiés. Celui de la forêt de Craik, il savait qu'il existait puisque c'était l'ordre du phénix qui l'avait monté et qui s'en occupait. Après, celui de la forêt de Dean il ignorait si ce n'était que des rumeurs ou un fait, mais c'était quand même quelque chose à vérifier si elle n'avait pas d'autres options. Il ne savait pas grand chose de la vie en cavale, après tout lui il profitait encore du confort du château, mais à son humble avis, trouver un endroit où se réfugier, trouver la compagnie d'autrui, ça ne pouvait être qu'une bonne chose. « Je suppose que c'est la meilleure chose à faire. De toute façon, tu n'as pas de compte à rendre au reste de l'ordre. Sauve ta vie avant de te préoccuper de l'ordre. On n'en vaut pas la peine. » On. Il se comptait dans le lot. C'était évident. Il savait que l'ordre n'agissait pas toujours quand des personnes risquaient leur vie pour les aider. Il avait été le premier à laisser tomber Cedrella et malgré ce qu'elle avait fait pour l'ordre, personne n'avait bougé le petit doigt pour l'aider. Il fallait être réaliste, les membres de l'ordre préféraient rester planqué dans leur coin plutôt que d'aider les autres, même ceux qui étaient dévoués à la cause qu'autrefois ils défendaient. Aujourd'hui l'ordre ne reposait ses espoirs que sur trois gamins à qui Dumbledore avait confié une mission. Ils attendaient silencieusement que trois gamins leur vienne en aide alors que ça aurait du être le contraire. Ils étaient pathétiques. Clive perdait peu à peu sa foi en cet ordre qu'il avait rejoint. Il ne changerait pas ses positions, il défendait la cause des nés-moldus, les principes de l'ordre et ça ne changerait pas. Il trouvait quand même que l'ordre – lui y compris – ne servait plus à grand chose aujourd'hui. Peut-être que ses récentes déceptions le rendait particulièrement pessimiste ou juste réaliste d'après son propre avis. Il avait beau avoir l'impression de ne pas servir à grand chose, il ne laisserait pas tomber Morgana, il ne ferait pas deux fois la même erreur. Il répondit avec sincérité au sourire de la jeune femme. « Je n'en doute pas une seule seconde. » S'il devait un jour faire appel à un gardien du secret, il choisirait Morgana sans hésiter. Elle était sa meilleure amie, la personne en qui il avait le plus confiance, sans doute qu'il avait même plus confiance en elle qu'en Cedrella. Il savait bien que s'il avait besoin, elle serait là. Il espérait cependant n'en avoir jamais besoin, il fallait bien l'admettre se créer plus d'ennuis, ça ne le tentait absolument pas.

Il en vint à conseiller à Morgana d'aller rendre visite à Cedrella. Il savait qu'elle avait aidé bien des gens à trouver une brèche dans la surveillance des mangemorts. Elle savait où aller, quand y aller afin d'éviter la présence des mages noirs et d'être en sécurité. Il lui faisait confiance et s'il avait eu besoin d'aide il savait qu'elle l'aurait aidé. Il n'avait peut-être jamais parlé de Cedrella avec Morgana, elle l'a connaissait pourtant depuis Poudlard, sans doute qu'il avait voulu garder cette relation privée, juste pour lui même, s'écarter des jugements d'autrui, ce qui d'après lui, n'était pas une meilleure chose. Quand il était avec Cedrella, il n'y avait qu'eux deux et le reste du monde ne comptait pas. C'était comme ça, au moins avant qu'il l'a laisse tomber alors qu'elle était en danger, mais également avant qu'il décide de l'embrasser comme un idiot. Il laissa échapper un léger ricanement qui sentait l'ironie à plusieurs kilomètres à la ronde. « Les mangemorts sans doute. » Eux, ils étaient en sécurité tant que les choses ne changeaient pas et pour le moment elles n'avaient pas l'air de beaucoup évoluer. Ils continuaient de contrôler le royaume-uni, ils avaient la main mise sur le ministère depuis plusieurs long mois, les choses ne changeaient pas. Clive s'était levé pour ramener une photo de Cedrella à Morgana, afin qu'elle puisse la reconnaître plus facilement. Sans doute que ça ne lui ferait pas de mal à lui de se débarrasser de cette photo, fixer l'image de la jeune femme ne faisait que raviver ses mauvais souvenirs alors qu'il était censé essayer de les faire taire. Il arqua légèrement un sourcil suite à la réplique de son amie. Il ne s'y attendait pas alors même que c'était presque évident. Il aurait fallu que Morgana soit aveugle pour ne pas se rendre compte qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Finalement il baissa les yeux fixant les mains de la jeune femme qui s'étaient emparés des siennes, comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt. Il releva finalement la tête pour lui adresser un léger sourire. « J'expérimente un nouveau style. La barbe, il paraît que ça fait plus masculin. » Il baissa à nouveau les yeux, il savait bien que ce n'était pas crédible et que ça n'expliquait pas ce qui avait pu se passer entre Cedrella et lui. Finalement il haussa légèrement les épaules, avant de relever le regard vers la jeune femme. « Elle ne m'a rien fait. C'est moi qui n'a pas assuré. Elle m'a beaucoup aidé, elle s'est retrouvée en danger, j'ai rien fait et quand elle est revenue ... » Il laissa échapper un petit soupire. « Je, j'ai, j'l'ai embrassée. » il avait bafouillé, terminé sa phrase à la vitesse de la lumière. De toute évidence, embrasser quelqu'un ne faisait guère parti de ses habitudes, bien au contraire. Il pinça légèrement les lèvres avant de hausser les épaules, le regard à nouveau fixé vers le sol. « ça ne s'est pas très bien passé. On est amis depuis longtemps et … c'était débile de ma part, mais c'était sincère aussi et du coup ... » Il releva la tête pour regarder autour de lui, c'était sa façon de terminer sa phrase, sa façon de montrer les conséquences de sa déception. Avec un peu de recul, il se rendait d'ailleurs compte que c'était vraiment l'horreur sa maison.
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Isaure Moriarty
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≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeSam 23 Fév - 19:04

    La proposition de Clive, d’aller dans un camp, était sans doute la meilleure chose à faire. Tout comme éviter l’Ordre pendant un certain temps … Ce qu’elle ne faisait pas vraiment, en s’étant rendue tout droit chez lui, mais il était son ami avant d’être un membre de l’Ordre. « Je suppose que c'est la meilleure chose à faire. De toute façon, tu n'as pas de compte à rendre au reste de l'ordre. Sauve ta vie avant de te préoccuper de l'ordre. On n'en vaut pas la peine. » Morgana fronça les sourcils, un peu perturbée par cette formulation. Quel défaitisme ! « Bien sûr que vous en valez la peine ! Ne me dis pas que ce qu’on a fait jusque là était inutile, l’Ordre n’est pas encore mort, ne parle pas comme ça … Je suis certaine qu’il y a encore de l’espoir. Malgré tout. » Ajouta-t-elle, la gorge un peu nouée. Malgré ses paroles, elle n’était plus sûre de rien. Mais elle croyait en l’Ordre, presque aveuglément. Elle savait que ce qu’ils faisaient était juste, et elle devait croire qu’un jour, leurs actes prendraient enfin un sens … Même si pour l’instant, ils en étaient réduits à de petites actions qui ne menaient à rien, qui les mettait en danger plus qu’autre chose, et qui décimaient leurs rangs à une vitesse terrifiante. Ce n’était pas l’image la plus réconfortante qui soit … Mais il restait encore des petites poches d’espoir. Rien que le fait d’être ici, de l’entendre dire qu’il avait confiance en elle, et qu’elle pouvait avoir confiance en lui, cela suffisait à redonner un peu le sourire à la jeune femme. Bien entendu, ils étaient en mauvaise posture, mais ils avaient encore la chance de pouvoir compter l’un sur l’autre, et ce n’était pas si mal. Dans cette guerre, il fallait pouvoir se contenter de ce qu’on avait, car tout pouvait disparaître en un rien de temps … Et tout le monde était dans ce cas. Enfin, tout le monde, ou presque. « Les mangemorts sans doute. » Morgana eut un petit rire ironique. Effectivement, ils étaient bien les seuls à ne pas se poser de questions. Ils n’avaient pas d’états d’âme, et ne se souciaient finalement que de bien peu de choses … « C’est vrai … En même temps, on a mal choisi notre camp, quelle idée de se ranger du côté de l’Ordre ! On savait déjà qu’on s’exposait à pas mal de problèmes. » Lâcha Morgana avec un soupir dramatique. C’était également ce qu’elle aimait, avec Clive : elle se sentait redevenir elle-même, alors qu’ils étaient dans une situation désespérée et qu’elle aurait du aller sangloter dans un coin, terrassée par les mauvaises nouvelles. Au lieu de quoi, la présence de son meilleur ami lui changeait les idées, et lui donnait envie de se battre avec plus d’acharnement. Comme s’il était une source d’énergie intarissable, où elle était sûre de pouvoir venir s’abreuver. Elle n’aurait jamais pensé pouvoir plaisanter ainsi, aussi futilement, quelques heures plus tôt. Et dès qu’elle aurait quitté cette maison, elle n’en aurait sûrement plus la moindre envie, mais avec Clive, c’était différent … Elle redevenait la sorcière bavarde et irréfléchie qu’elle avait toujours été, avant que la guerre ne vienne les frapper.

    Mais on ne pouvait pas plaisanter sur tous les sujets, et elle redevint bien plus sérieuse en se rendant compte que Clive avait des problèmes. De quel ordre, elle n’en savait rien, mais il semblait misérable et cela la touchait au plus profond d’elle-même. Que s’était-il passé avec Cedrella, pour qu’il ait l’air d’avoir touché le fond ainsi ? Pour qu’il se cache dans sa maison, au lieu d’être à Poudlard, qu’il se laisse aller de cette façon comme si plus rien n’avait d’importance ? Ce n’était pas son genre, et ça inquiétait beaucoup Morgana. Elle espérait juste qu’il se confierait à elle, maintenant … Si elle pouvait l’aider, elle le ferait, quoi qu’il en coûte. « J'expérimente un nouveau style. La barbe, il paraît que ça fait plus masculin. » Elle le regarda d’un drôle d’air, un demi-sourire aux lèvres. Ce n’était pas ainsi qu’il allait pouvoir éluder sa question ! « Elle ne m'a rien fait. C'est moi qui n'a pas assuré. Elle m'a beaucoup aidé, elle s'est retrouvée en danger, j'ai rien fait et quand elle est revenue ... » La jeune femme fronça légèrement les sourcils, attendant la suite. « Je, j'ai, j'l'ai embrassée. » Pour une surprise ! Morgana fit de son mieux pour cacher son étonnement, comprenant beaucoup mieux son air misérable. Le connaissant, elle savait ce qui avait du lui en couter pour oser faire une chose pareille … Dans d’autres circonstances, elle se serait réjouie de ce genre de « progrès », mais elle n’en eut pas la moindre envie aujourd’hui. Il semblait dévasté par son geste, et elle pressentait que cela n’avait pas du se passer aussi bien que prévu. « Ca ne s'est pas très bien passé. On est amis depuis longtemps et … c'était débile de ma part, mais c'était sincère aussi et du coup ... » Morgana eut un sourire contrit pour son ami. Elle ne pouvait que comprendre son désarroi, elle était passée par là elle aussi, comme tout le monde … Et elle avait été plus que blessée que Alexander l’avait rejetée, elle aussi. Mais le comportement de Clive faisait plutôt penser à celui d’un adolescent vivant son premier chagrin d’amour – ce qu’il était finalement, malgré son âge. Morgana avait craint qu’il ne lui avoue un véritable drame – non pas que cela atténue en quoi que ce soit la douleur qu’il devait ressentir – et dans un sens, elle était un peu soulagée. « Elle a été en danger, et tu l’as embrassée quand elle est revenue ? S’il n’y a que ça, Clive, ce n’est pas de ta faute. Vous êtes amis et ça ne doit pas changer. Mets ça sur le coup du soulagement, parce que tu étais content qu’elle soit sauve, et retourne la voir ! Mais ne reste pas enfermé ici en espérant que ça va arranger les choses entre vous. » Elle posa sa main sur sa joue, dans un geste presque maternel. « N’abandonne pas aussi facilement. Tu peux te battre pour que les choses s’améliorent entre vous, tu en es capable, et tu le mérites encore plus. » Elle lui prit soudain les mains et se leva, l’entraînant d’autorité avec elle. « Je t’interdits de baisser les bras, Clive Burgess Holmes ! Tu vas reprendre les choses en main, et tu vas cesser de te cacher ici comme si tu étais un fugitif. Aux dernières nouvelles, il n’y a que moi qui ais de vraies raisons de me terrer dans mon coin. Toi, non. Tu peux améliorer les choses, et pour ça, on va commencer par faire un peu de rangement par ici. » Elle montra le salon d’un geste de la main, bien décidée à le faire réagir un peu. Elle avait conscience d’être excessive, et surtout très intrusive, mais il n’y avait que comme ça qu’il comprendrait. Elle faisait ça uniquement pour son bien … Elle n’était pas capable de prendre ce genre de décisions pour elle-même, elle savait qu’elle aurait besoin d’aide pour avancer, maintenant qu’elle avait tout perdu. Et Clive avait déjà commencé à la guider vers le bon chemin. A elle maintenant de faire de même avec lui, pour lui montrer que rien n’était désespéré … Il suffisait qu’il y croie pour arranger les choses, elle en était persuadée. « Si ça ne te dérange pas, je vais commencer à ranger un peu … Pendant ce temps, tu pourrais nous faire du thé ? Et je ne dirais pas non à un petit-déjeuner. » Ajouta-t-elle avec un sourire innocent, avant de sortir sa baguette magique pour faire de l’ordre dans le bazar qui régnait dans la pièce.
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeVen 8 Mar - 22:20


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L'ordre du phénix, c'était quelque chose en quoi Clive avait longtemps cru. Maintenant que la guerre avait éclaté, il fallait bien avouer qu'il lui arrivait de douter de l'efficacité de cet ordre. Sans doute qu'il prenait son cas pour une généralité, mais il n'avait pas bougé pour aider Cedrella. Il savait qu'il n'était pas le seul à avoir aussi mal agit. L'ordre était une idée prometteuse à l'époque d'Albus Dumbledore mais aujourd’hui, il était mort et l’organisation qu'il avait fondé battait de l'aile. S'il était particulièrement défaitiste, ça ne voulait pas dire pour autant qu'il laisserait tomber. Ses idées restaient inchangée. Il avait pris une position dans cette guerre et il n'avait en rien l'intention de reculer. S'il devait mourir, autant mourir pour ses idéaux. Il ne reculerait pas, même si ça semblait perdu d'avance, même s'il jugeait que l'ordre à l'heure d'aujourd'hui était en plein déclin. Il avait laissé tomber Cedrella au moment où elle avait le plus besoin d'aide. Depuis il réalisait qu'il y avait un tas de sorciers dans le besoin qui devaient avoir besoin d'un coup de main quelque part au Royaume-Uni et personne ne venait à leur secours, pourtant n'était-ce pas la le but de l'ordre du phénix ? Aider les gens dans le besoin , c'était censé être leur objectif et pourtant ils étaient trop peu nombreux à bouger, sans doute que, de façon générale, ils n'étaient simplement pas assez nombreux. Peut-être que s'il y avait plus de sorciers reliés à leur cause, l'ordre pourrait être plus efficace. Pour l'instant, le fait été que, malgré ses efforts au sein de l'école de sorcellerie, pour venir en aide aux élèves, il avait l'impression de ne servir à rien. L'ordre était en train de perdre la guerre et personne ne semblait à même de faire changer les choses. Seulement trois gamins livrés à eux-même dans la nature. Il était beau l'ordre à baser ses espoirs sur des gamins qui n'avaient rien demandé à personne et qui méritaient mieux que le sort qu'on leur avait réservé. C'était l'espoir de tout le royaume-uni qui reposait sur leurs épaules, sans doute était-ce un peu trop pour des sorciers de leurs âges, mais de toute évidence, ils étaient bien plus efficace que bien des sorciers adultes. Plus efficace que Clive selon son propre avis, pas difficile vu comment il servait à rien en ce moment. « Plus le temps passe plus j'en doute. On est en train de perdre Morgana et on compte sur trois gamins à peine majeur pour nous sauver. Plus personne ne bouge ces derniers temps. » Les mangemorts avaient le dessus, plus personne ne pouvait en douter à présent. Ils avaient le ministère, ainsi ils contrôlaient tout le royaume-Uni, et ce n'était pas les actions minimes de l'ordre du phénix qui pourrait changer ça. Pourtant, ils continuaient, malgré leurs camarades qui tombaient au combat, leurs rangs qui ne cessaient de s'amoindrir, ils ne cessaient de continuer et ce même si ce qu'ils faisaient ne servait pas à grand chose. Un sourire étira les lèvres de Clive suite à la réplique de son amie. « On est vraiment idiots. On aurait eu tellement plus de chance en rejoignant l'armée de Voldemort. [/color]» C'était ironique bien-sûr, il aurait préférait mourir plutôt que de suivre le reste de sa famille en suivant cette voie. Une petite dose d'humour qui pouvait détendre un tant soit peu l'atmosphère, même si l'heure n'était pas forcément à la plaisanterie. Même pas du tout sans doute, après tout, c'était la guerre dehors, il n'y avait là, rien de spécialement drôle.

Évidemment, il fallu peu de temps à Morgana pour remarquer que Clive était devenu un gros légume limite dépressif. Il était complètement stupide à s’apitoyer sur son sort alors que certains connaissaient bien pire que lui, Morgana la première. Elle allait être obligée de s'enfuir, de se cacher pour éviter de terminer enfermée ou pire encore, assassinée. Lui, son problème était mineur, il était simplement victime d'une peine de cœur, une broutille comparé à ce qui arrivait à Morgana et pourtant, elle était dans un meilleur état que lui. Ce n'était un secret pour personne, Morgana était bien plus résistante que lui. Il l'admirait pour ça d'ailleurs. La façon dont elle restait forte et accrochée à ses convictions malgré tout ce qui lui arrivait. Elle méritait qu'on l'admire. Sans doute que lui, il le faisait depuis qu'il la connaissait, à Poudlard déjà, avant qu'elle ne devienne vraiment sa meilleure amie. Il adorait vraiment cette fille et il s'était toujours sentit particulièrement à l'aise avec elle, ce qui n'était pas le cas avec tout le monde, bien au contraire. Quand il était étudiant à Poudlard, il passait plus de temps avec les bouquins qu'avec d'autres personnes, alors forcément, il n'était que très peu à l'aise avec ses camarades, mais avec Morgana, ça avait toujours été très simple. C'était sans doute pour cette raison qu'il arrivait, encore aujourd'hui, à se confier aussi facilement à elle. Il lui avait raconté son histoire avec Cedrella avec plus de facilité qu'il ne l'avait pensé. « Cela reviendrait sans doute à mentir un peu. » Il pouvait difficilement admettre que c'était uniquement la satisfaction de la retrouver vivante qui l'avait poussé à embrasser Cedrella, si ça avait été le cas, il se serait contenté de l'enlacer. Il y avait plus que de la simple satisfaction. Il l'avait su sur le moment tout comme il continuait de le savoir en cet instant précis. Il aurait aimé que ce ne soit que ça, ça aurait simplifié bien des choses. Il lui adressa un sourire alors que son geste tendre était parfaitement réconfortant. Morgana était un soutien efficace dans toute les situation, Clive le savait, quoi qu'il puisse lui arriver, il pourrait toujours compter sur la rouquine. « Merci Morgana » Sans qu'il n'eut le temps d'ajouter quoi que ce soit de plus, Morgana lui attrapa les mains pour le forcer à se lever, il ne s'opposa pas à elle, se mettant rapidement sur ses jambes. Il arqua un sourcil alors que son amie lui faisait un semblant de morale. Elle avait raison, il devait se bouger, arrêter de rester planqué dans son coin, ce n'était pas ça qui allait arranger les choses avec Cedrella. Il fallait aussi qu'il range, elle le souligna en désignant le salon, qui ne ressemblait vraiment plus à grand chose. « Oui, tu as raison, il est grand temps de faire quelque chose.» Il haussa les épaules avant de regarder autour de lui ; en effet, il était grand temps de faire quelque chose afin que cette pièce redevienne vivable. Sans doute que commencer par remettre de l'ordre dans sa maison, ce serait un premier pas efficace pour remettre de l'ordre dans sa vie. « D'accord. Merci pour ton aide. Je ferais de mon mieux pour te renvoyer la pareille, je te le promet. » Il lui adressa un sourire affectueux avant de s'éloigner vers la cuisine afin de préparer le thé et de sortir du fond de ses placards de quoi préparer le petit déjeuné. Il ne serait pas grand chose sans Morgana, il fallait bien l'avouer.
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MessageSujet: Re: When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana   When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana Icon_minitimeLun 18 Mar - 18:39

    « Plus le temps passe plus j'en doute. On est en train de perdre Morgana et on compte sur trois gamins à peine majeur pour nous sauver. Plus personne ne bouge ces derniers temps. » Au fond, Morgana était d’accord avec Clive. Elle ne savait pas à quoi rimaient leurs efforts, leurs sacrifices. Quand Dumbledore était tombé, il avait emporté avec lui le seul espoir qu’ils avaient de se sortir de là. Et maintenant, ils en étaient réduits à compter sur un jeune sorcier, qui semblait posséder un pouvoir que personne ne connaissait mais capable de défaire le Seigneur des Ténèbres lui-même … C’était assez difficile à croire, même pour une idéaliste comme Morgana, qui était prête à tout accepter tant que cela signifiait avoir encore de l’espoir. Mais après une nuit à dormir dehors, sans rien d’autre que ses peurs et les vêtements qu’elle portait sur le dos en fuyant, elle avait été mise face à face avec la réalité … Et la réalité, franchement, était moins reluisante que ce que l’Ordre essayait de croire. Mais si l’Ordre perdait espoir, que restait-il ? C’était bien plus facile de se dire qu’ils avaient perdu la guerre, mais dans ce cas, autant se rendre tout de suite au Ministère en espérant obtenir la rédemption … Et ça aussi, c’était trop beau pour y croire. Si la guerre était perdue, alors ils étaient perdus, et destinés à mourir à très court terme. Ce que Morgana ne pouvait pas encore accepter. Elle ne savait pas trop d’où sortirait la solution, mais il fallait croire qu’elle existait, et qu’elle finirait par se montrer … Quand même. « Je sais … J’en doute aussi, mais si on baisse tous les bras, on est sûrs de les laisser gagner. Et ça, ça m’embêterait. » Ajouta-t-elle avec une grimace éloquente. Elle était également sûre de se faire tuer, un jour ou l’autre, surtout maintenant que son visage était connu des Mangemorts, mais elle préférait ne pas y penser … « On est vraiment idiots. On aurait eu tellement plus de chance en rejoignant l'armée de Voldemort. » De la part de Clive, cette phrase sonnait bien étrangement ! Morgana eut un sourire ironique, et hocha la tête comme si elle approuvait totalement cette affirmation. « Ca, c’est sûr … Avec un joli tatouage en cadeau bonus ! » Se moqua-t-elle, tout en ayant une pensée pour Alexander, son bras tatoué, et elle dériva sur son sourire, et leur dernière nuit ensemble avant qu’ils ne se séparent … Mais elle chassa rapidement son visage de ses idées, et se reconcentra sur Clive. Ce n’était vraiment pas le moment de penser à lui !

    Plutôt que de penser à sa propre peine de cœur, qui semblait à ce jour encore plus insoluble qu’elle l’avait été jusque là, Morgana se pencha plutôt sur celle de Clive. Elle le connaissait depuis très longtemps, ils avaient grandi en même temps à Poudlard, et s’ils avaient partagé beaucoup de chose, c’était toujours Morgana qui s’était épanchée sur lui à cause de ses peines d’amour. Mais il ne lui avait jamais rien confié de tel, et elle en connaissait bien la raison … A ce jour, elle ne lui connaissait pas de petite amie, ni même d’aventure passagère. Quand ils étaient plus jeune, Morgana avait quelquefois blagué à ce sujet, elle était même allée jusqu’à lui présenter, plus ou moins subtilement, quelques-unes de ses amies, en espérant faire naître chez Clive une étincelle d’intérêt. Mais elle s’était très vite rendue compte que cela le gênait plus qu’autre chose, et elle avait arrêté d’essayer de le pousser dans les bras de Cupidon. Chacun devait suivre son propre rythme, et s’il était plus à l’aise seul, elle respectait ça … Elle se disait simplement qu’il était loin, le jour où elle irait applaudir à son mariage ! Autant dire qu’apprendre l’existence de Cedrella était une véritable surprise … Et se rendre compte que Clive en souffrait énormément, l’était beaucoup moins. Elle aurait voulu être capable de lui enlever toute cette peine, ou au moins arranger les choses. Mais elle ne pouvait pas faire grand-chose, seulement essayer de lui donner des conseils … En espérant qu’il les suive ! Il s’était enfermé ici, et il n’y avait pas à chercher bien loin pour comprendre pourquoi. Mais il ne devait pas se laisser aller ainsi, sans quoi il n’obtiendrait jamais ce que son cœur souhaitait si fort. « Merci Morgana » Elle lui rendit son sourire. « Mais promets-moi que tu vas essayer, Clive ! C’est la guerre, et on ne sait pas si on reverra ceux qu’on aime avant de leur avoir dit qu’on les aimait … » Fit-elle doucement, avant de planter ses poings sur ses hanches, en essayant de se construire une figure autoritaire. « Si tu ne vas pas la voir, je viendrais te chercher moi-même à Poudlard pour te traîner jusqu’à chez elle, c’est compris ? » Elle ne devait pas avoir l’air bien impressionnante, mais si Clive pouvait être sûr d’une chose, c’était qu’elle ne se gênerait pas pour mettre sa menace à exécution. Sans doute pas de cette manière, mais elle le pousserait jusqu’à ce qu’il essaye, quitte à le mettre mal à l’aise ! Elle ne connaissait pas du tout Cedrella, mais s’il l’avait choisie, il devait y avoir de très bonnes raisons. Il n’aurait pas embrassé une fille uniquement parce qu’elle était mignonne, ou qu’elle lui avait dit un mot gentil une fois ou deux. Rien n’était perdu, dans ce cas ! Et en attendant, elle allait s’occuper un peu d’ici. « Oui, tu as raison, il est grand temps de faire quelque chose.» Elle eut un sourire ravi en entendant Clive approuver sa proposition. Il valait mieux qu’il s’occupe, même de cette façon, plutôt que de ressasser son acte manqué … « D'accord. Merci pour ton aide. Je ferais de mon mieux pour te renvoyer la pareille, je te le promets. » Ca, elle n’en doutait pas une seconde. « Tu es déjà en train de le faire. » Lâcha-t-elle finalement, en le regardant se diriger vers la cuisine pour leur préparer un petit-déjeuner. Elle se tourna ensuite et commença à ramasser les livres qui traînaient, les feuilles volantes éparpillées un peu partout, avant de finalement rejoindre Clive dans la cuisine pour s’installer autour de la table, devant un thé fumant et de quoi se caler l’estomac. Elle n’avait rien mangé depuis la veille, elle avait à peine dormi cette nuit, mais elle se sentait presque heureuse, dans cette cuisine chaleureuse, en face de Clive. C’était ce genre de petits moments qui comptaient, et il fallait en profiter sans penser au lendemain.
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When all hope is lost, only friends remain ❈ Clive & Morgana

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