Fuir à tout prix. Une sortie qu'il n'allait surement pas oublier de si tôt. La nuit commençait doucement à apparaître et un froid glacial  venait caresser le visage du serdaigle. Plus aucun doute, William devait sortir de là au plus vite et se mettre à l'abri à Poudlard, bien que ce lieu prestigieux n'était plus aussi sûr que par le passé. Pourtant l'après-midi avait été calme et sans problème. Cela faisait beaucoup de bien de pouvoir sortir du château et de vivre "normalement", sans se préoccuper de tout ce qui se passait actuellement dans le monde magique. Bien sûr, il était difficile de ne pas être sur ses gardes et de rester vigilant, car tout pouvait arriver. Malheureusement, les choses avaient changé de façon rapide avec l'arrivée d'un détraqueur. Un esprit qui autrefois sévissait dans la prison d'Azkaban, afin d'empêcher les prisonniers de fuir.  Aujourd'hui, une de ses choses se trouvait à Pré-au-lard et ne semblait pas vouloir partir. Cela faisait longtemps que le jeune sorcier de sang-mêlé essayait de sortir de cette impasse et surtout d'éviter à tout prix cet esprit qui pouvait détruire son âme en un instant. Fuir une telle créature n'était pas aussi simple que cela et William devait alterner entre rester immobile et courir à toute allure pour échapper à son poursuivant. Le froid commençait vraiment à l'atteindre et à refroidir l'intégralité de son corps. Une situation qui n'arrangeait visiblement pas les choses et qui le rendait bien plus vulnérable. Tout en essayant de frotter ses mains et de se réchauffer comme il pouvait, le renié de la famille Lockwood   ressentit une drôle d'impression, comme si l'atmosphère autrefois pesante redevenait paisible. Cela signifiait peut-être que son poursuivant avait décidé de partir ou bien qu'il avait même réussi à le semer. Marchant d'un pas lent et peu assuré, il se méfiait encore, lorsqu'il entendit un bruit, plus exactement des bruits de pas. Cela ne pouvait pas être la créature qu'il avait semé,  peut-être qu'une autre personne était restée coincé ici à cette heure tardive.  Restant sur ses gardes, il souffla dans ses mains pour les réchauffer, avant de regarder tout autour de lui. « Qui est-là ? » Toujours sur la défensive, il attendait la suite, espérant  que tout allait  rentrer dans l'ordre.