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| The better day, the better deed [ft Tristan Everdeen] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: The better day, the better deed [ft Tristan Everdeen] Lun 21 Jan - 17:14 | |
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The better day, the better deed
« Ma vengeance est perdue s'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue. » Graouuuuuuund
A l'extérieur du château, le tonnerre grondait et les éclairs semblaient s'abattre sur le sommet des plus grands arbres de la forêt interdite. Ce matin là avait lieux la sortie à Pré-au-lard... autant dire que peut de personne allait prendre le courage de s'aventurer à l'extérieur avec un temps pareille au risque d'attraper un bon gros rhume et de finir aussi mouillé que si on avait décidé de sauter tout habillé dans le lac. Se pressant dans un couloir, une petite blondinette regardait vaguement où elle mettait ses pieds. Ses yeux bleus parcouraient la feuille de parchemin qu'elle tenait entre ses mains. La lisant et la relisant pour la centième fois, elle la connaissait presque par cœur. Les moindres adjectives, les moindres verbes... Une lettre d'amour ? Non, ce que tenait entre les doigts Mia Cassidy Swann n'était rien de bien bon...
L'écriture penchée soigneusement avait été écrites à l'encre noir dans la précipitation... La lettre n'était pas bien longues, quelques phrases par-ci par là... Ouvrant la bouche Mia chuchota quelques mots en la relisant une nouvelle fois..
« Tu trouveras celui que tu cherches à Pré-au-lard demain...Bonne chance »
Laissant échapper un soupire, Mia se remit en marche, vers la sorte cette fois. Resserrant sa cape autour du coup pour ne pas avoir froid et sentir la pluie s'infiltrer sous celle-ci. Elle arriva enfin devant le concierge qui vérifiait bien l'autorisation de sortir des quelques élèves qui prenait le risque de sortir par un tel temps... Devant elle, un petit groupe de quatres gryffondor parlaient avec entrain avant de finir par s'engouffrer à l'extérieur. La blondinette poussa une nouvelle fois un soupire. Elle, elle était seule en cette journée. La raison ? Personne ne devait savoir ce qu'elle préparait... D'ailleurs personne ne savait où elle serait.. elle avait laissé entendre qu'elle n'aurait pas le courage d'aller au petit village pour chercher les quelques fournitures dont elle avait besoin et qu'elle vagabonderait sûrement dans le château à la recherche d'un elfe de maison qui le ferait à sa place...
Une fois validée par le concierge, elle mit sa capuche sur sa tête et s'engouffra à son tour sous la pluie glaciale. La sensation fut immédiate. Glaciale... Le froid s'engouffrait peu à peu dans sa chair allant même jusqu'à en ronger ses os. Pressant le pas pour ne pas arriver tremper de la tête aux pieds au village, Mia manqua de s'étaler de tout son long en se prenant les pieds dans sa cape. Grimaçant, elle remercia la solidité de sa cheville qui avait rétablie, au dernier moment, tout son poids.
Arrivant après une vingtaine de minutes de marche devant pré-au-lard, Mia jura. Ça allait être plus difficile que prévu. En effet, à cause du mauvais temps, presque personne ne s'aventurer à airer dans la rue dans les alléchantes vitrines. Elle allait devoir fouiller tous les bars et autres magasins. Faisant marcher un petit peu sa matière grise, Mia mit à plat tous les éléments qui pourrait lui permettre de retrouver sa ''proie''. S'approchant de la porte des trois balais, Mia la poussa légèrement, infiltrant sa tête par l'interstice pour observer qui s'y trouver. Elle pouvait voir : une ribambelle d'élèves de Poudlard devant une bonne bière au beurre et au loin la pauvre Madame Rosmerta entrain de jongler avec de grand plateau pour servir tout son beau petit monde, elle sembla même voir un petit rejetons de serpentard tenter de lui faire un croche-patte... Non... il n'était pas ici. Refermant la porte derrière elle est s'enfonça un petit peu plus jusqu'à arriver devant la porte plus miteuse d'un second bar qui, on se l'avouera, donnait beaucoup moins envie d'y pénétrer que dans les trois balais. Poussant la porte, elle fut impressionné par la fréquentation beaucoup moins importante qui s'y trouvait. Un homme entouré de bandage commandait un Wisky pur feu et plus loin un jeune homme d'une vingtaine d'année était à tablé. Cheveux noirs, barbe naissante … Il correspondait, ça ne pouvait être que lui...
Rentrant dans le bar, elle commanda à haute voix une bière au beurre au barman qui sentait la chèvre à plein nez et s'avança ver la table où se trouvait sa cible. Ne demandant rien elle s’arrêta face à lui et commença :
« Vous devez être Tristan ? Pardonnez moi de mon impolitesse mais, justement, je vous cherchez... Je me présente Miss Swann, Mia Swann. Puis-je ? »
Elle pointait du regard la chaise qui se trouvait à ses côtés. Enlevant sa cape elle laissa son interlocuteur voir son visage et, éventuellement le rassurer. Après tout elle ne le connaissait pas, peut-être avait-il la phobie des personnes encapuchonné qui venait lui « taper la discut' », elle lui fit donc un simple sourire qui semblait lui dire « je ne suis pas la mort qui vient te tuer dans ton sommeil mais, juste une simple écolière mignonne. » |
| | | | Sujet: Re: The better day, the better deed [ft Tristan Everdeen] Mer 23 Jan - 22:01 | |
| Mes pieds martèlent le sol à vive allure tandis que je cours à travers bois, ma cape me fouettant inlassablement les chevilles. La forêt se fait floue autour de moi, je perçois à peine les arbres qui défilent à toute vitesse aux alentours, me concentrant plus sur ce qui se passe face à moi. Je ne sais même pas où je vais, me contentant de suivre en évitant de me prendre les troncs d'arbre sur mon passage, le rire aigüe d'un mangemort en cavale, quelques mètres devant moi. Je sers la mâchoire, n'appréciant pas réellement cette façon qu'il a de me provoquer, en riant de plus fort qu'il le peu, de manière à ce que je puisse bien l'entendre. Comme-ci il n'avait pas de manière plus intelligente de considérer la fin de son existence, ou du moins, la fin de son appartenance au camp des Seigneur des Ténèbres. Car il a beau se douter du fait que je vais le rattraper, il reste tout de même dans l'ignorance totale de ce qui est susceptible de lui arriver lorsque cela sera fait. S'il n'est pas un légilimens du moins. Alors qu’il contourne un arbre par la droite, je m’engouffre dans une embrasure entre deux troncs par la gauche, gagnant ainsi une avance considérable. « Stupéfix ! » je lance alors, le corps du mangemort s’écroulant soudainement à plein ventre sur le sol, quelques pas devant moi. Cessant de courir, je pose un instant mes mains sur mes genoux, profitant de cet instant de répits pour reprendre mon souffle qui commençait à se faire court. Une fois cela fait, je me redresse et me met à avancer à pas lourds en direction du mangemort qui ne représente plus qu’une masse inerte sur le sol. Je retourne son corps à l’aide de mon pied, le redressant afin que je puisse enfin voir son visage. « Où est-elle ? Répond ! » je lui ordonne, tandis que je le délivre de l’emprise de mon sortilège, d’un coup de baguette magique. La première chose que celui-ci fait alors, est d’éclater d’un rire tonitruant, ce qui n’a pour simple effet que de me faire grincer les dents. Pourtant, j’attends. Ne sait-on jamais qu’il reviendrait subitement à la raison. « Qui te dit que je sais où est la petite Hudson ? » me renvoie-t-il avec un sourire narquois, appuyant ses derniers mots et semblant alors bien se moquer de moi. Je grince des dents, incapable de contenir ma rage contre cet abruti. Brandissant ma baguette, je la pointe sous son menton, ce qui n’a pour effet que de le faire rire de plus bel. Comme-ci il me mettait au défi de lui faire quoi que ce soit d’un temps soit peu mauvais ou malsain. Comme-ci il me mettait au défi de lui donner la mort. Pour dire vrai, l’envie de lui lancer le sortilège de la mort me trotte un instant dans la tête. Pourtant, je me doute que je ne vaudrais pas mieux que lui si je me laissais gagner par mes envies. « Envoie moi ton meilleur raffleur à Pré-au-Lard, j’ai à parler avec lui. Il y a fort à parier qu’il saura me trouver. Et sache que je saurais où te trouver si tu ne fais pas ce que je te demande. » Je sors alors de ma poche une photographie magique représentant une femme et sa fille, devant une immense maison blanche. A la façon de pâlir du mangemort, je comprends aussitôt que j’ai visé juste et que cette maison doit être la sienne, sans compter que les deux personnes doivent être sa femme et sa fille, ce qui a le don de me rappeler une situation analogue. Je lui adresse alors un signe de tête entendu avant de transplaner, à l’aide d’un coup de baguette.
Je réapparais aussitôt à Pré-au-Lard, en face de la porte d’une auberge que je commence à bien connaitre depuis le temps. En effet, la Tête de Sanglier est parvenue à prendre la place du Chaudron Baveur, le temps que je me décide à retourner là-bas. Mais pour le moment, bien trop de souvenirs m’empêchent d’y remettre les pieds. Aussi je pousse la porte du bar miteux, m’installant aussitôt à une table, plongée dans l’ombre car loin des fenêtres. On me rapporte aussitôt un verre rempli d’un liquide ambré que j’identifie comme du whisky pur feu. On ne prend même plus la peine de me demander ce que je vais bien pouvoir boire, ce qui doit vouloir dire que je commence à être un habitué, même si je n’aime pas réellement me qualifier comme tel. Ce n’est pas comme-ci je passais ma vie assis au beau milieu d’un bar, un verre d’alcool dans la main. Chassant cette pensée d’un geste de main, je me mets alors à fixer la porte d’entrée de la taverne, m’attendant d’un instant à l’autre à voir arriver le raffleur que l’on doit m’envoyer. Au bout d’un certain temps, le battant de bois se met à pivoter sur ses gonds, laissant apparaître une silhouette encapuchonnée, de petite taille et assez maigre. Je crispe la mâchoire ; ce serait la silhouette idéale pour un raffleur. Je n’ai presque plus aucun doute sur l’identité du nouvel arrivant, surtout que celui-ci s’approche de ma table, après s’être arrêter quelques instants lorsqu’il est entré. « Vous devez être Tristan ? Pardonnez-moi de mon impolitesse mais, justement, je vous cherchais... Je me présente Miss Swann, Mia Swann. Puis-je ? » Je hausse un sourcil. La voix stridente et féminine de la personne face à moi, ne peut en aucun cas appartenir à un raffleur, c’est une évidence. Surtout lorsque la jeune femme rabat sa capuche, découvrant un visage dépourvu de groin repoussant. « Je préfère Monsieur Everdeen. » je lui réponds alors d’un ton neutre, ne cherchant toutefois pas, à cacher mon agacement. Au contraire, je laisse bien transparaitre le fait que la jeune femme me gêne dans ma voix, ne voyant pas du tout l’utilité de me montrer courtois. « J’attends quelqu’un. » je lui réponds alors, sachant pourtant pertinemment que ce n’est pas la réponse à laquelle elle pouvait bien penser prétendre en retour. Je détourne le regard, fixant alors la porte d’entrée de la taverne. Au bout de quelques secondes à lui prêter aussi peu d’attention, je pensais bien que la blonde aurait baissé les bras et serait partie sans demander son reste. Mais non, elle reste campée face à moi. Poussant un nouveau grognement, je lui fais pourtant signe de s’asseoir. « Et que lui veux-t-on à Tristan ? » L’ironie est perceptible dans ma voix, tout autant que mon agacement l’est dans mes gestes. Mais je souhaite bien lui montrer ainsi que je ne suis pas un événement de foire que l’on vient voir lorsque l’on a rien de mieux à faire, sans risquer de s’attiser mes foudres, bien au contraire.
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| | | | Sujet: Re: The better day, the better deed [ft Tristan Everdeen] Mer 23 Jan - 22:41 | |
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The better day, the better deed
« Ma vengeance est perdue s'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue. » Mia détaillait de la tête au pied son interlocuteur. Les cheveux noirs, assez long et plutôt frisés encadré un visage où une barbe de plusieurs jours lui donnaient un côté ''sauvage''. D'après son apparence actuel, l'homme avait dût s'amuser à jouer à saute mouton dans la boue ou bien avait-il était attaqué par un troupeau de Troll malodorant ? Ou.. tout simplement il s'agissait d'un homme plus que mystérieux à la recherche de quelque chose de particulier qui lui avait été dérobé et avait pour cela dût combattre de bonnes ou mauvaises personnes. Fronçant le sourcil, la blondinette se rendu compte qu'elle était entrain de s'imaginait une ribambelle de scénario possible à propos de ce personnage. Après quelques minutes il daigna enfin lui répondre.
« Je préfère Monsieur Everdeen. »
Son ton montrait clairement qu'elle le dérangeait, il n'avait pas l'air bien commode.
« J’attends quelqu’un. » Ajouta-t-il.
Ses soupçons furent confirmés, il paraissait évident qu'elle le dérangeait, qu'il n'avait aucune envie de lui parler et se serait débarrassé volontiers de sa présence. Malheureusement pour Monsieur Everdeen il était tombé sur une jeune fille tenace qui savait se qu'elle voulait et ne bougerait pas tant qu'elle n'aurait pas satisfaction. C'est donc, droite comme un i, les épaules bien droite, le dos légèrement cambré et la tête haute (avec toute la dignité qu'on lui avait apprise) qu'elle continua de le regarder sans bouger d'un pouce.
Mia venait finalement a s'interroger sur la véritable raison de la présence de Tristan. Il semblait réellement attendre quelqu'un... Mais qui ? L'homme venait d'éveiller sa curiosité. D'après sa tenu il était venu en hâte se qui lui mena a se poser une seconde question, comment son contact avait put savoir précisément que cet homme serait présent ce jour ? Était-elle au moins sûre qu'il pourrait réellement l'aider ?
Montrant sa détermination face à Monsieur Everdeen qui, l'ignorait royalement, elle ne cilla pas. Il n'était pas le seul à avoir un sale caractère et elle était loin de vouloir lâcher l'affaire en quelques minutes comme une débutante. Leur manège dura un long moment jusqu'à ce que le sorcier, surprit de la trouver encore face à lui, finit par reprendre la parole, la voix pleine d'ironie. « Et que lui veux-t-on à Tristan ? »
Fronçant les sourcils face à cette attitude, Mia décida de s'asseoir en montrant tout le culot qu'elle possédait. Continuant de le fixer dans les yeux elle jugea préférable de ne pas le contrarier avant qu'il ne lui ai révélé ce qu'il savait, sur ce qu'elle cherchait. Autant ne pas jouer avec le feu et risquer de perdre de précieuses informations à cause d'un stupide orgueil qu'on n'a pas sut mettre dans sa poche.
Mia s'approcha alors de lui pour qu'il soit le seul à l'entendre.
« Une source sûre m'a indiqué que vous seriez présent ici aujourd'hui... Soit je suis venu car j'ai quelques questions a vous posez, il semblerait que vous soyez au courant de choses importantes sur ce qu'il se passe dans l'ombre. D'après ma source vous seriez la personne idéal pour répondre à mes question et m'informer... je m'en remet donc à vous. »
Elle soupira. Qu'est ce qu'elle détestait dépendre de quelqu'un... elle se sentait terriblement faible de ne pouvoir tout faire soit même... Il s'agissait d'une vengeance personnel mais, elle n'avait pas accès à toutes les pièces du puzzle. Les seuls éléments qu'elle avait pouvaient se compter sur les doigts d'une main et était bien soigneusement classés dans son esprit. Se méfiant de quiconque dans cette affaire, elle avait préféré ne pas mettre à l'écrit ce qu'elle savait et, brûlait régulièrement les lettres de ses différentes sources mystérieuses qui lui donnaient des renseignements.
Se penchant de nouveau pour lui montrait qu'elle allait lui faire une confidence elle continua :
« En réalité je cherche des meurtriers....et j'aimerais bien que vous m"aidez a les trouver....Monsieur Everdeen »
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| | | | Sujet: Re: The better day, the better deed [ft Tristan Everdeen] Lun 28 Jan - 22:01 | |
| C'est presque avec un pincement au cœur que je découvre le visage de la jeune femme, comme-ci j'aurais préféré percevoir le visage hirsute d'un raffleur. C'est un peu le cas quelque part, puisque de ce que j'en sais, ce n'est pas la blondinette qui va m'aider à retrouver Rose-Rumer, la sœur cadette d'Alice. A vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je m'entête à la chercher alors qu'elle semble introuvable et surtout, qu'elle doit se trouver plus en sécurité à être en cavale que dans l'enceinte de Poudlard. Après tout, ce sont les rumeurs qui courent, elles-mêmes apportées par les élèves encore au château. Seuls les serpentards semblent être dans une sécurité relative, certainement parce qu'ils ont le plus gros pourcentage de futurs mangemorts dans leurs rangs. Les poufsouffles et les serdaigles restent tout de même assez préservés, comme-ci toute la haine était concentrée sur mon ancienne maison ; les mangemorts ayant tendance à faire ressortir leur certaine rancœur inter-maison. Car quoi qu'ils puissent en dire, ce n'est évidemment pas parce que Potter a atterri chez les rouges et or que cette maison se fait soudainement rejetée. Les mangemorts sont en fait bien trop gamins pour reconnaître leurs tords et avouer leurs erreurs en confirmant le fait qu'ils vouent juste une haine viscérale envers les gryffondors. Et sachant que Rose-Rumer fait partie des adhérents à cette maison, mieux vaut pour elle de rester loin du château, afin d'éviter de se faire torturer à coups de doloris, surtout lorsque l'on sait que ceux-ci sont distribués sans retenue ces derniers temps. Bien sûr, je ne peux pas pousser la porte du Troisième Œil pour annoncer une chose pareille à Alice, ce serait un coup bas, surtout que celle-ci m’a demandé de ne plus revenir – omettons bien sûr le temps qu’elle a passé à me rappeler par la suite, pour que je revienne à sa rencontre. Ce serait pourtant assez simple de le faire ; la librairie se trouve à Pré-au-Lard, au même titre que moi à présent, qui suit dans ce bar bien trop négligé en faveur des Trois Balais, qu’est la Tête de Sanglier. Heureusement, la jeune femme ne doit pas savoir cela, du moins je l’espère fortement, quoi que je ne pense pas qu’elle puisse risquer de venir me chercher jusqu’ici ; simple hypothèse. Enfin bref, je concentre de nouveau toute mon attention, ou presque, sur la blonde qui a l’air bien décider à ne pas bouger. Si cette fille vient de Poudlard, il y a fort à parier qu’elle est à serpentard, vu son arrogance qu’elle ne semble pas vouloir cacher. Je crispe la mâchoire et commençant à perdre patience, je jette un dernier regard en direction de la porte qui reste désespérément clause, avant de faire signe à la demoiselle de s’asseoir. C’est ce qu’elle fait, un sourire satisfait sur le visage, comme-ci elle était une grande rebelle faisant ce qu’on lui a interdit de faire ou je ne sais quoi. Un instant, j’ai l’intention de la reprendre pour lui préciser qu’elle ne vient pas de faire un exploit exceptionnel, avant de me dire qu’elle n’est en fait qu’une gamine avec laquelle je n’ai pas réellement envie de m’attarder pour lui apprendre la vie.
La jeune femme parait alors un peu nerveuse, comme-ci elle s’apprêtait à faire l’exploit de sa vie en voulant me dire quelque chose. Pourtant, je ne suis pas comme ces dragons que je me plais tant à décrire dans mes contes destinés pour les sorciers inclus dans une tranche d’âge de deux à cinq ans. Et la blonde est visiblement trop âgée pour avoir eu le temps de lire l’un de ces contes, aussi ne devrait-elle pas être en mesure de me comparer aux monstres que j’y décris. Quoi que vu son attitude et son intelligence développée, il ne serait pas étonnant que ce soit la seule lecture qui lui soit abordable. « Une source sûre m'a indiquée que vous seriez présent ici aujourd'hui... Soit je suis venue car j'ai quelques questions à vous poser, il semblerait que vous soyez au courant de choses importantes sur ce qui se passe dans l'ombre. D'après ma source vous seriez la personne idéale pour répondre à mes questions et m'informer... je m'en remets donc à vous. » reprend-t-elle finalement avant de pousser un profond soupir, ce qui a le don de m’exaspérer encore plus. Me saisissant de nouveau de mon verre de whisky pur feu, je le porte à mes lèvres sans me soucier du fait que cela puisse paraître impoli ou autre. Après tout, je ne lui ai pas demandé d’être là où de me déranger pendant le moment que je passais, attablé à l’enseigne de la Tête du Sanglier. Les paupières semi-closes tandis que le liquide ambré se déverse de façon régulière dans mon gosier, je manque de peu de m’étouffer lorsque je me rends subitement compte d’une chose. « Contact ? Qui donc pouvait savoir que je serais ici ? Je ne le savais pas moi-même il y a moins d’une heure. » Tout un tas d’idées me traversent alors l’esprit tandis que je me redresse, crispant mes doigts contre mon verre, mes ongles émettant un sinistre grincement en rentrant en contact avec la surface de cristal. J’en viens même à me dire que la jeune femme est peut-être de mèche avec le mangemort que j’ai coincé tout à l’heure et qu’il est fort possible qu’il me l’ai envoyé juste dans le but de m’exaspérer, au lieu de me faire parvenir la personne après laquelle je demandais. Mais une simple pensée à la photo toujours enfouie dans la poche de ma cape de sorcier, avec ma baguette, m’aide à repousser cette idée. Il aurait bien trop peur que je m’en prenne aux siens. « En réalité je cherche des meurtriers... Et j'aimerais bien que vous m’aidiez à les trouver... Monsieur Everdeen. » Je ne relève pas le fait qu’elle se moque de moi en appuyant bien sur la façon dont je lui ai demandé de m’appeler, je ne vais pas me mettre à jouer les gamins prétentieux moi aussi, ce serait tout à fait dégradant. Mais comme la jeune femme ne semble pas posséder le moindre semblant d’amour-propre – ou peut-être en possède-t-elle tellement qu’elle ne sait pas reconnaitre ses bêtises – que cela ne la dérange visiblement pas. Je ne peux m’empêcher de m’esclaffer, laissant échapper un léger rire tandis que je croise mes bras sur mon torse, la toisant d’un regard mauvais. Ainsi, c’est donc pour cela qu’elle vient me trouver. Elle pense visiblement qu’il est judicieux de se montrer arrogant et vaniteux avant de demander à ce que l’on accorde un sadique, mais elle apprendre rapidement à savoir que ce n’est pas le cas. « Je ne suis pas médium et sans document à disposition, je ne ferais pas de miracle. Alors si vous voulez une diseuse de bonne aventure pour savoir de quel côté commencer vos recherches, vous vous êtes visiblement trompée de personne. » je lui réponds alors d’une voix sèche avant de pincer les lèvres, lui lançant un nouveau regard mauvais.
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