June R. Dawkins

16 ANS ◊ SANG PUR ◊ Hogwarts is our home.

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY June Dawkins 6e ANNÉE POUFSOUFFLE

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de June, sculptée avec soin du bois d'un bois de rose, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que onze ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : sensible, déterminée et impitoyable sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en sortilège. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un crin de licorne qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Voldemort ? Elle le craint, c'est une évidence. Sa puissance lui semble effroyable, et elle redoute le fait que personne ne puisse réellement lui tenir tête. Ses rangs grossissent, sa malignité se fait de plus en plus forte. Et si cela ne s'arrêtait jamais ? Alors oui, elle a peur. Mais une rage profonde l'habite, et elle le hait au plus haut point. Elle prononce son nom sans faillir, non pas avec prétention mais avec rancoeur. C'est de sa faute si elle n'a plus de parents, et si un jour il se trouvait devant elle, elle tenterait de les venger. Pour qu'ils soient fiers de leur fille.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Elle admire l'Ordre du Phénix par leur résistance affichée et immuable. Elle les considère comme des Héros, porteurs d'espoir dans ce monde si noir. Ils signifient peut-être que tout n'est pas perdu d'avance comme on pourrait si facilement le croire. Mais de l'espérance, elle n'en a plus beaucoup, elle craint à tout moment une victoire décisive en faveur du Seigneur des Ténébres. Beaucoup d'incertitude, alors elle attend. Mais jamais elle ne critiquera l'Ordre, elle le respecte trop pour cela.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Paniquée. Effrayée. Impuissante. Le monde de la Magie lui semble si sombre, sale et dangeureux. Elle n'est pas une tête brûlée, elle ne veut pas se retrouver sur le devant de la scène. La guerre fait rage, et elle est consciente qu'elle ne jouera sûrement pas un rôle décisif. Mais si elle peut faire quelque chose pour aider à vaincre Voldemort ou tout du moins l'affaiblir, c'est sans hésitation qu'elle le fera. Mais pour cela, il faudrait qu'elle cesse de se détruire, car devant sa faiblesse physique et psychique, sa magie défaille et fait preuve d'impuissance.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ Kali. TON ÂGE Ҩ Seize ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Analeigh Tipton. PERSONNAGE Ҩ Inventé. TON AVIS SUR PI Ҩ J'aime beaucoup !. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Par l'adorable Croco ♥ - Joshua Panderman ici (a) - CONNEXION ҨLe plus possible, plus de deux fois par semaine en période scolaire. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ Soyez indulgents vis à vis de la longueur de mes rp, j'ai vraiment pas l'habitude d'écrire plus de cinq lignes pour mes posts !

« A force de limiter la vitesse, il n'y aura bientôt plus aucun pare-brise disponible pour le suicide des moustiques dépressifs. »

Dans un sens, une contre-danse où elle danse à contre-sens. Elle virevolte passionnément dans un tour sur elle-même où les voiles de sa robe se lèvent et dévoile ses cuisses nues. Chair rosée et galbée qui disparaît sans regret tandis que ses pieds frappent le sol dans une explosion silencieuse et invisible. La musique inaudible retentit en lançant ses mortelles strilles à la fois graves et aigues, légères et morbides. Tout n'est qu'illusion, éphémère, démence et déraison. Elle tourbillonne follement avec sa partenaire, mystérieuse et insaisissable que j'ai déjà entendu être appelée La Mort.

« AUTODESTRUCTION » Destruction de soi-même par soi-même.

Sa main gauche se serra convulsivement avant d'être crispée si fort que ses ongles entamèrent sa chair. Son bras gauche pendait le long de son corps, avec au bout sa baguette magique, aussi inutile qu'un caillou doté de parole. Le regard hagard, elle ne sentit pas le vent se lever, la pluie battre furieusement son corps, le tonnerre hurler au loin. Son coeur se manifestait par à-coups, tels des coups de tambour qui rythmaient la nuit. Incompréhension, douleur, déni ; lentement elle se laissa glisser à terre, dans la terre boueuse et malodorante. L'eau la trempait jusqu'aux os, ses habits dégoulinaient, mais son âme s'était déjà enfuie dans cette dimension infernale d'où elle n'est toujours pas revenue. Ses prunelles brûlantes regardaient sans voir, cherchant par tous les moyens à sortir de ce cauchemar. Devant elle, une ruine fumante et calcinée avec la marque verte et prometteuse de mort brillant au-dessus. Au-dessus des cadavres de ses parents, assassinés par les mangemorts.

« DÉPRESSION » État pathologique caractérisé par une grande souffrance morale.

Ses doigts tremblants se glissèrent jusqu'au fond de sa gorge. Elle poussa un gémissement tandis que le premier haut-le-coeur la faisait convulser, mais l'eau du robinet ouvert à fond masquait entièrement les sons alentours. Elle mordit ses phalanges tandis que les spasmes se faisaient plus violents et soudainement, le peu qu'elle avait mangé à midi fut évacué de son estomac. Accroupie, elle ferma les yeux de douleur et de honte. Cachant toutes traces de son geste, elle nettoya la salle de bains avec application. Elle se rinça la bouche et se lava les dents longuement. Éteignant enfin l'eau qui continuait de se déverser en un bruissemement régulier et monotone, elle examina ses jointures abîmés et emplies de plaies. Lentement, son regard couleur de glace se leva avant de se figer sur son reflet que lui renvoyait le miroir qui lui faisait face. Un teint cadavédrique, des veines bleuâtres qui ressortaient affreusement, elle passa sa main dans ses cheveux bruns et en retira une mèche entière. Depuis peu elle perdait ses cheveux, peut-être une conséquence du mal qu'elle s'infligeait une fois par jour à présent. Silhouette diaphane, elle traversa la pièce telle une poupée de cristal qui allait se briser. Atteignant le couloir, elle se dirigeait d'un pas résigné dans sa chambre lorsqu'une main se posa sur son épaule et la fit vivement sursauter. Se retournant, elle tomba nez à nez avec Jessie, son cousin qui était plus âgé d'une année. Dans ses yeux, elle ne distinguait que de l'inquiétude, ce qui l'étonna. N'aurait-il pas dû lui en vouloir ? Avoir peur d'elle ? Il n'était qu'un moldu, et bien qu'au courant de la magie, il aurait dû voir en elle un monstre effrayant. Il serra son épaule puis la lâcha soudainement. Préoccupé, il semblait chercher ses mots avant de balbutier simplement :

« June. »

Il l'examina des pieds à la tête et elle aurait pu avoir envie de le gifler si seulement elle avait eu envie de quelque chose.

« Tu as maigri ... »

Malgré elle, la jeune fille laissa échapper un grognement méprisant. Se montrer détestable, pour se faire éviter. Se faire éviter pour rester seule. Elle fit volte-face et allait reprendre son chemin mais le blond insistant lui barra la route. D'une voix soudainement dure, il s'écria :

« Regarde moi ça ! Un vrai sac d'os ! Reprend toi ! Je sais que tu ne vas pas bien et c'est tout à fait normal, mais s'il te plaît ne te laisse pas mourir ! Ce n'est pas ce qu'ils auraient voulu ! »

Depuis qu'elle avait emménagé chez sa tante, elle avait évité le plus possible la compagnie de celle-ci, ainsi que celle de son oncle et de Jessie. Mais ici, il semblait décidé à lui faire face. Mais ne voyait-il pas que chaque mot qu'il prononçait lui enfonçait un poignard dans le coeur ? Car en plus de la douleur et du chagrin qui l'accompagnaient en chacun de ses gestes, la culpabilité était lourde à porter. Elle se sentait si coupable. Elle aurait dû être présente, elle aurait dû les défendre bien que ses parents soient tous deux des sorciers aguerris. Elle aurait peut-être empêché ce massacre. Elle aurait peut-être eu encore des parents. Elle baissa la tête jusqu'à ce que ses cheveux masquent ses yeux. Barrière fictive, pour cacher la nudité de son esprit, pour se dissimuler et se protéger. Bousculant son cousin qui curieusement ne chercha pas à l'en empêcher, elle s'engouffra dans sa chambre et ferma la porte à clef. Elle ne pleurait pas, il n'y avait plus de larmes.

« BURN-OUT » Épuisement, état dépressif de stress et de fatigue.

Cela faisait deux mois. Deux mois qu'elle était orpheline. Elle n'était rentrée de Poudlard que depuis une semaine lorsqu'ils étaient morts. Cela faisait deux mois qu'elle ne mangeait plus, qu'elle se faisait vomir, ce qui la laissait sans force et qui la clouait au lit. Contre toute attente, elle avait décidé de retourner à Poudlard. Sa tante et son cousin avaient tenté de l'en empêcher, mais ils n'avaient aucun pouvoir magique, qu'auraient pu t-ils faire ? Faire ses valises la laissa épuisée, elle ne sembla même pas capable d'atteindre le train. Néanmoins, c'est avec lenteur qu'elle arriva à bon port, pâle copie d'elle-même.