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 LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.

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MessageSujet: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 13:12


arabella l. sparrow
Little by little the wheels of your life have slowly fallen off x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x

ft. Elizabeth Olsen ◊ hogwarts is my home
✲ NOM : Sparrow. En général, les enfants prennent le nom de leur père, mais, dans le cas d'Arabella, c'était impossible. Elle porte donc le nom de sa famille maternelle. De toute façon, son grand-père est pour elle comme un père de substitution. ✲ PRÉNOM(S) : Arabella Léonore, dite Léo. C'est son grand-père qui a choisis ces prénoms. Léonore était celui sa femme, la grand-mère d'Arabella, décédée quelques années avant sa naissance. C'était une grande sorcière, et la jeune fille est très fière de porter son nom. ✲ ÂGE : 16 ans. ✲ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : C'était au soir du 29 Mai 1981, à l'arrière de la librairie de son grand-père, sur le Chemin de Traverse, à Londres. ✲ NIVEAU D'ÉTUDES : Léo a fait toute sa scolarité dans la célèbre école de sorcellerie Poudlard, où elle est encore élève aujourd'hui, en sixième année. Elle a passé ses BUSES l'année précédente, et a obtenu de très bonnes notes : O en Arithmancie, Sortilèges et Défenses Contre les Forces du Mal, E en Histoire de la Magie, Astronomie et Métamorphose, A en Botanique et en Potions (ce qui, pour elle, relève du miracle). ✲ STATUT DU SANG : Sa grand-mère était née moldue, sa mère est donc une sang-mêlée, et il en est de même pour Arabella. Seulement, l'identité de son père restant à ce jour inconnue, ce statut n'est que très aléatoire. Son géniteur pourrait, après tout, être aussi bien un moldu que l'héritier d'une des plus riches familles sorcières d'Angleterre. Lors de sa visite au Ministère, Léo s'est donc vue attribuer un statut du sang "provisoire". Dans la réalité, elle est surtout considérée, tout comme son grand-père, comme une traître à son sang. Les Sparrow ont en effet de profondes racines magiques, mais ont toujours manifesté de la sympathie envers les moldus. ✲ MAISON : Gryffondor, la patrie du courage. Tout portait à croire que Léo allait se retrouver à Serdaigle, comme la majeure partie de sa famille, mais le choixpeau en a décidé autrement. Son impulsivité et son dynamisme auront sans doute pesé dans la balance. D'abord déroutée, la jeune fille est à présent une fière représentante des rouges et or. ✲ SITUATION AMOUREUSE : Elle est célibataire et, pour l'instant, compte le rester. Les garçons et l'amour en général ne sont pas vraiment les sujets qui la préoccupent le plus.

❖ ❖ ❖

C'est une baguette bien spéciale que celle de Léo, sculptée avec soin du bois d'un pin, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que onze ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui/elle : curiosité, inventivité et indépendance sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en enchantements et se montrant particulièrement efficace pour les sortilèges informulés. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'une plume de phénix qui lui donne toute sa puissance.

L'avis de ton personnage sur VoldemortVoldemort, c'est le monstre de ses cauchemars d'enfants. Son grand-père lui en parlait souvent, et elle a appris à le craindre, mais aussi à le haïr, dès son plus jeune âge. Mais, pour elle, il n'était qu'une histoire du soir de plus. Et maintenant il est de retour, près à soumettre tout le monde magique. Bien qu'en étant consciente, Arabella se demande parfois si tout cela est bien réel. Les morts sont là pour le lui confirmer. Plus personne ne peut prononcer son nom, à présent, sous peine de voir des mangemorts débarquer dans la seconde. La gryffondor avait pourtant appris à le faire, son grand-père lui répétant sans cesse que si même son nom était craint, alors il avait déjà presque gagné. Et il n'avait pas tort. Désormais, c'est donc le Seigneur des Ténèbres. Pas question de l’appeler « Vous-savez-qui », c'est ridicule et cela revient à avouer sa peur. Or, même s'il la terrorise, Arabella ne le montrerait pour rien au monde. Il la dégoûte à tel point qu'elle n'est pas capable de prendre de la distance par rapport à la situation. Elle se contente de se battre contre lui, du mieux qu'elle peut. C'est devenu, chez elle, une idée fixe. Car elle le déteste. Il est le responsable de la mort de sa grand-mère, même si elle ne l'a pas connue. Il est celui qui ordonne des centaines d'assassinats à travers l'Angleterre, il est celui qui tente d'imposer sa vision du monde aux autres. Il est celui qui sème peur et souffrance partout où il passe. Il ne devrait même pas exister. Il se croit supérieur, il se croit imbattable. Il ne devrait pas.


Ton personnage et l'Ordre du Phénix Le grand-père d'Arabella, Abraham, faisait partie de l'Ordre du Phénix d'origine. Après le tournoi des trois sorciers, alors que la jeune fille était en troisième année, il a été rappelé par Dumbledore pour reformer l'organisation secrète. Ça, bien sûr, il n'en a rien dit à sa petite fille. Elle l'a découvert toute seule, en fouinant, comme d'habitude. Toujours est-il que la jeune sorcière a une profonde admiration pour ces combattants de l'ombre, et qu'elle soutient leur cause. Elle connait les risques qu'ils prennent, d'ailleurs cela l'effraie parfois. Perdre son grand-père serait la pire chose qui pourrait lui arriver. Mais elle sait que leur combat en vaut la peine. Ce sont des héros, les seuls encore debout dans ce monde qui lui semble parfois partagé entre les bourreaux, les collaborateurs et ceux que le système écrase. Si elle pouvait, elle les rejoindrait, même si elle sait que son grand-père ne la laisserait jamais faire.


Ton personnage et la situation actuelle La peur est devenue le quotidien du monde magique. Ni Léo, ni personne, ne peut y échapper. Oui, la jeune sorcière tremble. Mais qui ne le fait pas ? Ses origines et ses idées en font une cible idéale, et il lui arrive de se lever le matin en se demandant si elle sera encore là le soir. Être élève à Poudlard lui apporte un semblant de protection. Mais même au sein du château, la terreur règne. Pourtant, malgré l'angoisse, la menace, les risques, Arabella a choisi de se battre. La peur ne parvient pas à étouffer le sentiment de révolte qui gronde en elle. La simple idée d'être sous la domination de qui que ce soit lui est insupportable, et si les mangemorts croyaient pouvoir prendre possession du château à leur guise, et bien ils se sont trompés. La jeune sorcière est très attachée à son école, à ses valeurs millénaires, au monde magique tout simplement. L'égalité, la liberté et la justice sont des valeurs qu'on lui a toujours appris à respecter. Et bien, maintenant, il est temps de les défendre. La jeune gryffondor est une figure active de la résistance à l'intérieur du château, avec l'aide de l'armée de Dumbledore, qu'elle avait rejoint en quatrième année et qui a repris du service. Dans son engagement pour cette cause, elle est sans doute un peu aveugle, peut-être un peu naïve aussi. Elle s'est engagée sans trop réfléchir, parce que ça lui semblait la seule chose à faire, et a tendance à ignorer les conséquences que pourraient avoir ses actes. Cette guerre est sûrement plus complexe que la vision qu'une jeune adolescente idéaliste peut en avoir. Cependant, devant l'inertie générale, la rouge et or ne pouvait rester sans rien faire. Puisque les adultes semblent incapables de régler la situation, elle est déterminée à tenter de le faire elle-même. C'est aussi son destin qui est en jeu, après tout. Et chacun pourra juger que, lorsqu'elle est déterminée à faire quelque chose, Arabella n'est pas du genre à abandonner facilement.


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◊ présence assez aléatoire, surtout en w.e et pendant les vacances
✲ PRÉNOM : C. ✲ PERSONNAGE : sortie tout droit de mon imagination ! ✲ PAYS : Qu'est-ce que j'aurais aimé pouvoir répondre "Angleterre" ! Mais je viens de France, banal, quoi. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : Haha ... ! Non, en fait, comme beaucoup, google est mon ami. ✲ TON AVIS SUR PI : Je le trouve affreux, bien sûr, c'est pour ça que j'ai décidé de m'inscrire. ✲ UN DERNIER MOT : hermits united. we meet up every ten years, swap stories about caves. it's good fun. for a hermit. J'ai pas RP depuis des lustres, sorry si je suis un peu rouillée --'


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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 13:13


We're all stories, in the end.x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x

Je ne sais pas si nous avons chacun un destin ou si nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise. Mais je crois que c'est peut-être un peu des deux qui arrive en même temps.



Le temps était à l'image de l'humeur des gens rassemblés ce jour là dans le petit cimetière de Tintagel, en Cornouailles : plus triste que jamais. Les nuages noirs et menaçant, qui depuis quelques années ne semblaient plus quitter le ciel de l'Angleterre magique, pleuraient une pluie glaciale. Mais la foule ne semblait pas y préter attention. C'était une grande sorcière qu'on enterrait ce jour là. Elle n'avait jamais possédé des pouvoirs exceptionnels, sa famille n'était pas célèbre, elle n'avait pas accompli d'acte particulièrement brillant ou glorieux. Mais elle était, à sa façon, une héroïne. Elle était de ceux qui avaient osé se lever face à la tempête, en dépit des menaces. Elle n'avait jamais accepté de céder à la terreur, comme beaucoup auraient pu être tentés de le faire en pareilles circonstances. Son combat était celui des mots, pas celui des armes. Elle avait lutté jusqu'à la fin, jusqu'à ce que, puisqu'elle refusait de se taire, ils la réduisent à jamais au silence. Abraham savait que, désormais, lorsqu'il penserait à sa femme, ce ne seraient pas son sourire ou les merveilleux moments qu'ils avaient passé ensemble qui lui viendraient à l'esprit, mais celui de son corp meurtri gisant sur le sol de sa librairie dévastée. Et c'était sans doute cela qui lui faisait le plus mal.
Le Seigneur des Ténèbres supprimait tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin, nul ne l'ignorait. Elle n'était qu'une victime de plus, qui avait eu l'audace de croire qu'on pouvait y changer quelque chose. Retrouverait-on celui, ou plus probablement ceux, qui lui avaient ôté la vie ? Probablement pas. Ils ne se donneraient même pas la peine de chercher, bien trop occupés à faire semblant de lutter contre un homme qui semait la mort autour de lui dans la plus grande impunité.
Le ministère, il fallait se rendre à l'évidence, était incompétent. Mais l'était-il plus, lui qui risquait sa vie en combattant les anges de la mort afin de sauver des centaines d'innocents, mais n'avait même pas été capable d’empêcher l'assassinat de sa propre femme ? Jamais il ne se le pardonnerait. Et il savait que la jeune femme blonde pleurant un peu plus loin ne lui pardonnerait jamais non plus. Lorsque Griselda avait écrit son premier article dénonçant les agissements des mangemorts, celui qui avait eu un si grand impact sur la communauté magique, elle le lui avait reproché. Il était dangereux, disait-elle, de prendre parti dans ce genre de situations. Le mieux était de se faire oublier, et d'attendre que tout passe. Mais ni lui, ni Griselda, ne partageaient son avis. Isadora ne savait pas de quoi elle parlait. Elle voyageait sans cesse, elle était déjà loin quand tout avait commencé. Elle n'avait jamais connu la liberté menacée, les valeurs bafouées, la peur, les listes de victimes toujours plus grandes, la guerre, tout simplement. Elle ne pouvait sans doute pas comprendre à quel point il était nécessaire, dans une telle situation, de faire tout son possible pour changer les choses. C'était ce qu'il avait fait, avec l'Ordre. Lorsque son ami Dumbledore lui avait proposé de les rejoindre, il n'avait pas hésité longtemps. Il savait ce qu'il risquait, mais ce qu'il défendait en valait la peine. Du moins c'est ce qu'il croyait. A présent il n'était plus sûr de rien. Ils étaient tués un par un, il ne servait à rien de le nier.
Pourtant, ceux qui restaient continuaient inlassablement le combat. Et il faisait partie de ceux-là. Si on l'appelait demain, il irait accomplir toute mission, même des plus dangereuses, pour empêcher l'avancée de ces fous meurtriers. C'était le choix qu'il avait fait des années auparavant, et il s'y tiendrait. Pour elle.



Vue de l'extérieur, la boutique avait l'air assez miteuse. Vue de l'intérieur aussi, d'ailleurs. Les Sparrow n'avaient jamais eu beaucoup d'argent, ou, s'ils en avaient eu, l'avaient dilapidé au profit de leurs expériences fantasques. C'était une famille d'originaux, et Abraham n'échappait pas à la règle. Isadora avait toujours connu son père en tant que gérant du magasin, mais il lui avait raconté que, dans sa jeunesse, il avait été alchimiste. Il menait encore des expériences, lorsqu'il avait un peu de temps. Elle-même avait choisi une voie peu commune. La botanique, sa passion depuis toujours. Elle ne vivait que pour ça, et ne regrettait rien. Même si elle devait pour cela laisser de côté ceux qu'elle aimait. Car elle les aimait, ses parents, même si elle avait une façon bien particulière de le montrer. C'était pour leur bien qu'elle leur avait conseillé de se taire plutôt que d'affronter le Lord noir. Ils ne l'avaient pas écouté. Et tout avait fini dans le sang.
Elle n'était pas venu sur le Chemin de Traverse depuis des années. Après la mort de sa mère, elle avait tenté de s'éloigner le plus possible de la guerre et du reste.
Pardonner à son père ? L'idée lui semblait impossible. La tristesse était encore trop imprimée en elle. Des images de la torture de sa mère la hantaient dans ses cauchemars, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer tout ce qu'elle avait du subir, combien elle avait souffert. Et c'était de sa faute. C'était lui qui l'avait incité à s'engager dans ce combat perdu d'avance. Il avait sacrifié l'amour de sa vie pour une liberté dérisoire.
Pourtant, elle était là, en ce matin de Mars. Parce que sa vie venait de basculer, parce qu'elle n'était plus sûre de rien. Parce qu'elle avait besoin d'aide.
Elle manqua de chanceler lorsque, en poussant la porte grinçante, elle croisa son regard. Il avait l'air d'avoir vieilli de dix ans. Mais il avait les mêmes yeux gris, les mêmes yeux qu'elle. Isadora sentit l'émotion la submerger. Il y avait tant de choses qu'elle aurait voulu dire, en cet instant. Elle ressentait le poids de ses actes comme jamais. Des erreurs, des rêves brisés, des souvenirs par centaines. Mais elle ne pouvait pas, non, elle s'y refusait. Elle avait toujours vécu sa vie comme si elle n'avait besoin de personne, comme si elle était forte. Regarder en arrière ou s'excuser, ce n'était pas pour elle.
Il se taisait, et il la regardait. Ce qu'elle pouvait lire dans son regard … elle savait ce que c'était, et elle aurait souhaité ne jamais avoir à l'affronter. Le silence devenait pesant. Isadora ouvrit la bouche. Elle savait que ce qui allait se passer maintenant. Elle avait le choix. Elle pouvait ouvrir la voie vers la lumière, même si cette dernière ne serait atteinte qu'au terme d'un long et difficile chemin. Ou elle pouvait faire ce qu'elle faisait le mieux. Passer outre et souffrir en silence.
Après tout, à quoi bon poursuivre l'inaccessible ? « Je … je suis enceinte. »


“Joyeux Anniversaire, Léo, Joyeux Anniversaire !” La petite fille blonde regarda son grand père un grand sourire, tandis qu'il posait devant elle un gros paquet enrobé d'un ruban bleu éclatant. “Doucement !” Abraham sourit. C'était ce qu'il lui répétait toujours, mais elle n'obéissait jamais, bien sûr. Arabella avait déjà déchiré le papier, révélant un magnifique jeu d'échec pour sorciers. “C'est … c'est le cadeau de maman, n'est-ce pas ?” Abraham acquieça. Pour chacun de ses anniversaires, sa fille offrait à Léo des cadeaux en général hors de prix, et toujours en décalage avec l'âge de la petite. Il tenta de se composer une mine réjouie, et ramassa une petite carte, au fond du paquet. “Regarde : Il est écrit que ce jeu vient d'Inde. Il est en véritable ivoire. C'est très rare et très cher, l'ivoire.” “Grand-père … elle ne viendra pas non plus cette année, n'est-ce pas ?” La tristesse qu'Abraham pouvait lire dans les yeux de sa petite fille était immense. “Non, chérie, je suis désolée. Peut-être une autre fois.” “Ca, c'est ce que tu dis à chaque fois ! Arrête, ARRÊTE !” Arabella s'était levée et le regardait. Il y avait des larmes dans ses yeux. Le vase posé sur la cheminée explosa, laissant derrière lui un silence de mort. C'était toujours comme ça, lorsque Léo était trop énervée ou triste. Sa magie lui échappait. “Elle ne viendra jamais, j'ai compris depuis le temps. Elle ne m'aime pas.” “Bien sûr que si, Léo. Mais c'est … c'est compliqué.” “NON ! J'ai sept ans, et je n'ai jamais vu ma mère. Elle voyage tout le temps, elle s'en fiche de moi. Elle m'offre des cadeaux super cher, juste parce qu'elle se sent coupable de m'abandonner là. Tiens, regarde, un jouet en éléphant mort pour essayer de se faire pardonner. Elle ne m'aime pas.” Le vieil homme ne répondit rien. Il devait bien admettre que sa petite-fille avait raison. Depuis son enfance, sa fille unique avait été une passionée, vivant à cent à l'heure, se donnant corps et âme à ce qu'elle faisait, jusqu'à en délaisser son entourage, jusqu'à oublier le monde réel. Après sa sortie de Poudlard, son amour des plantes avait pris le dessus sur tout. Elle voyageait à travers le monde, toujours en quête de découvertes. Les normes, la routine l'ennuyaient. Elle ne s'attachait pas, elle ne prenait pas le temps de se poser, elle vivait, tout simplement. Sa grossesse avait été une erreur, qu'elle essayait tant bien que mal d'oublier. Il avait toujours été convaincu qu'elle avait fui l'Angleterre après la naissance de Léo par peur de s'attacher à elle, mais le résultat était tout de même là : une petite fille en larme, qui espérait chaque année la visite d'une mère qui ne viendrait jamais. Et il ne pouvait rien à tout ça, c'était sûrement le pire. Il ne pouvait rien lui dire, il ne pouvait pas la réconforter, parce qu'il savait pertinament que ça ne changerait pas. Il n'y avait qu'eux deux. “Moi je t'aime, Léo, c'est ça le plus important. Tiens, regarde, j'ai un cadeau pour toi.”


La Grande Salle de Poudlard était encore plus belle que tout ce qu'Arabella avait jamais imaginé. La petite fille avait l'impression d'être à l'intérieur d'un rêve, depuis plusieurs heures déjà. La séparation d'avec son grand-père avait été difficile, mais il avait promis de lui écrire toutes les semaines, et elle de faire de même. Seule dans le compartiment du train, le voyage lui avait paru durer une éternité. Oh, il y avait bien des gens autour d'elle, mais ils semblaient l'ignorer. Quant à elle, elle n'avait jamais été particulièrement douée pour nouer des relations avec les autres. Mais c'était sans importance. Elle se trouvait à présent dans l'endroit qui, elle en était sûr, était le plus fantastique de la terre. Elle s'y sentait déjà comme chez elle, prête à partir à la découverte de ce château millénaire. Que d'endroits à explorer et de choses à apprendre ! Mais il fallait d'abord passer par la répartition. A cette idée, son cœur se mit à battre plus vite. Elle avait beau se dire que ce n'était qu'une formalité, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine angoisse. Elle allait être envoyée à Serdaigle, c'était évident. En fait, la question ne se posait même pas. Toute sa famille y avait été. Mais que se passerait-il si elle n'était pas assez bien pour y être acceptée ? Et si le choixpeau décrétait qu'elle ne correspondait à aucune maison, et qu'elle devait rentrer chez elle ? Elle sentait les doutes l'envahir. Est-ce que les cracmols étaient privés de magie parce qu'ils avaient été recalés par le choixpeau ? Lorsque le professeur McGonagall appela son nom, Léo dut se retenir pour ne pas défaillir. Elle feignait l'assurance lorsqu'elle s'avança vers le tabouret, mais il n'en était rien. Finalement, on mit le choixpeau sur sa tête, et les minutes qui suivirent lui parurent interminables. Elle faillit sursauter lorsqu'une voix lui parla à l'oreille. “Tiens, une Sparrow, encore une. De l'intelligence, une grande soif de connaissance et une curiosité sans limites, Serdaigle semble tout indiqué. Mais je vois aussi une farouche indépendance, un certain esprit de contradiction et une tendance à partir au quart de tour sans regarder en arrière. Pour ta détermination et ton audace, jeune fille, tu iras à ... GRYFFONDOR !” Arabella manqua de sursauter. Elle s'était attendu à tout, mais sûrement pas à ça. Le choixpeau peut lire en toi, lui avait dit son grand-père. Mais elle pensait que ce n'était qu'une métaphore. Et puis … la maison du courage, pour elle, vraiment ? Elle se souvint alors d'une autre chose qu'on lui avait dite à propos de cette répartition : “Le choixpeau a toujours raison”. Alors, avec un grand sourire, elle se dirigea vers la table des Gryffondors.



« Miss Sparow ! » Arabella s'arrêta de marcher, avec une grimace. Si elle avait une bonne étoile, ou quelque chose du même genre, c'était maintenant qu'elle devait intervenir. Elle se retourna, tentant de composer un sourire. « Oui, professeur McGonagall ? » Mais la vieille professeur de métamorphose n'avait pas l'air amusée, pas du tout. « Dans mon bureau. » Sentant qu'il était inutile d'ajouter quoi que ce soit, la Léo emboîta le pas à son professeur. Son cœur battait à lui en transpercer les côtes. Aurait-elle franchit une limite de trop ?
« Assise ! » La rouge et or obtempéra en silence, les yeux rivés sur le sol. Elle savait pertinemment pourquoi elle était là. A vrai dire, elle s'était douté que ça se finirait de cette façon. Sur le moment, cependant, elle n'y avait pas prêté attention. Ce qu'elle faisait lui paraissait parfaitement légitime. A présent, elle n'en était plus aussi sûre. Arabella eu soudain l'horrible impression que sa tendance à s'emporter trop vite allait peut-être causer son renvoi de Poudlard.
« Alors ? » Le silence qui régnait dans la pièce était oppressant, mais Léo ne pouvait se résoudre à ouvrir la bouche. Parce que, dans tous les cas, elle avait tort. Mais il fallait qu'elle dise quelque chose. C'était peut-être la moins risquée de toutes les solutions. Accepter de regarder la situation en face, même si sa fierté en prenait un coup. Elle inspira profondément. Sa directrice de maison n'attendait pas d'elle qu'elle raconte ce qui s'était passé, elle devait déjà le savoir. Non, ce qu'elle voulait, c'était une explication.
« Je … C'était injuste, professeur. » A cette simple phrase, ses yeux avaient retrouvé la lueur d'indignation qui l'avait transpercée un peu plus tôt, lors du cours de potions. « Je suis une catastrophe ambulante en potions, c'est entendu. Mais je fais des efforts, j'en fais, je vous jure ! Si nous étions censés arriver à ces cours en sachant déjà tout, alors à quoi serviraient-ils ? Ro... Le professeur Rogue est ici pour nous apprendre des choses, pas pour nous humilier à chaque erreur ! »
Elle avait presque hurlé cette dernière phrase. Le professeur McGonagall, elle, n'avait pas bougé. Elle regardait son élève d'un air sévère, et Arabella ne pouvait rien déchiffrer sur son visage qui aurait indiqué son opinion par rapport à la situation. « Ceci, Miss Sparrow, est votre vision personnelle de ce que devrait être un cours. Malheureusement pour vous, vous n'êtes pas le professeur, vous n'avez donc pas à décider comment les choses devraient se passer. » « Mais, professeur, c'est la vérité ! Vous le savez, n'est-ce pas ? » « Là n'est pas la question jeune fille. Si je vous ai convoquée dans mon bureau, c'est parce que nous sommes au moi de Janvier, et que vous avez déjà eu une dizaine de retenues depuis le début de l'année, et fait perdre une quantité considérable de points à votre maison. C'est peut-être votre première année ici, mais il serait temps de comprendre que vous êtes dans une école ! Il y a des règles à respecter ! » « Je ... » « Taisez-vous ! Vous agissez toujours comme si vous étiez invincible, comme si vous pouviez passer au dessus des règles. Vous vous emportez, comme ce matin, où rien ne justifiait cette réaction incontrôlée. Vous avez failli attaquer un professeur, Sparrow ! » Contrairement à son habitude, Arabella ne disait rien. Même si elle aurait préféré avoir une semaine de retenues plutôt que de l'avouer, elle devait reconnaître que son professeur avait raison. « Vous avez beau être une élève brillante, on me rapporte sans cesse votre insolence. Vous devez apprendre à vous taire, mademoiselle. Votre attitude n'est pas digne d'une gryffondor, je dois vous avouer que je suis très déç... »
« Est-ce que je vais être renvoyée ? » Arabella n'avait pas pu s'en empêcher. Si c'était ce que la vieille sorcière avait à lui dire, elle préférait qu'elle le fasse tout de suite. Mais, contre toute attente, Minerva McGonagall éclata de rire. Léo ne savait qu'en penser.
« Mais bien sûr que non, quelle idée ! » Elle repris pourtant très vite son air sérieux. « Cependant, soyez assurée que vous serez punie. Je crois que le professeur Rogue, qui par ailleurs vous en veut encore, a déjà prévue une semaine de retenues pour vous, ainsi que des points en moins pour votre maison. Je n'ajouterai rien, mais sachez cependant que ni moi, ni vos camarades n'accepterons d'autres points en moins par votre faute. Nous avons une coupe des quatre maisons à gagner, dois-je vous le rappeler ? » « Non, professeur. » « Parfait. Alors, puisque vous semblez répugner à faire quelque chose dès qu'une autre personne vous l'ordonne, dites-vous que vous vous tiendrez tranquille pour l'honneur de la maison Gryffondor, si cela a un tant soit peu de sens pour vous. Maintenant, il me semble que vous avez cours avec le professeur Chourave. Bonne journée, Miss Sparrow. » « Au revoir, professeur. »


Elle était en train de lire dans les rayons de la librairie quand l'homme était arrivé. Elle ne l'avait jamais rencontré, mais il semblait qu'il figurait sur une des photos accrochées dans le bureau de son grand-père. A son air grave, Arabella avait compris que ce qu'il venait annoncer était important. Elle savait parfaitement que son grand-père ne la laisserait jamais assister à la discussion. Il fallait donc qu'elle se débrouille par elle-même pour savoir de quoi il retournait. Le bureau de son grand-père se trouvait juste au dessus de l'arrière-boutique, mais le plancher grinçait. Il fallait trouver autre chose. Elle avait bien une idée, mais ce qu'elle impliquait ne l'enchantait guère. Cependant, la fin justifie les moyens, et elle avait le sentiment qu'elle ne regretterait pas ce qu'elle s'apprêtait à faire. L'arrière boutique n'était séparée de la réserve, pièce poussiéreuse et remplie de vieilleries au potentiel parfois insoupçonné, que par une mince cloison de bois. De là, elle aurait une position idéale. Elle pourrait tout entendre, et même voir si elle avait de la chance.
Personne n'allait jamais dans la réserve. Elle avait tenté d'y faire une expédition lorsqu'elle était petite, mais s'était retrouvée face à un squelette humain plus vrai que nature, qui l'avait traumatisé pour le restant de ses jours. Elle du prendre son courage à deux mains pour ouvrir la porte qui, par chance, ne grinça pas. Aussitôt entrée, elle regretta de n'avoir pris aucune lampe. La seule source de lumière était la pièce d'à côté, et les silhouettes des divers objets magiques avaient des allures menaçantes. Qu'à cela ne tienne, elle grimpa sur ce qui semblait être une pile de livres, et colla son oreille sur la cloison de bois.
A sa voix, on pouvait entendre qu'Abraham était bouleversé. « Alors la rumeur dit vrai ? Il est de retour ? » « J'en ai bien peur. » Arabella n'eut pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir de quoi ils parlaient. Les événements de la fin de l'année scolaire étaient encore gravés dans sa mémoire. Le Tournoi des Trois sorciers, les cris, le corps de Cédric Diggory dans le labyrinthe et surtout le discours de Dumbledore, juste avant de prendre le Poudlard Express. Voldemort était de retour. Pour Arabella, c'était comme si on avait décrété que le père Noël existait réellement. Pour elle, le mage noir n'avait jamais été qu'une histoire extrêmement effrayante qu'on lui racontait avant de s'endormir. Elle savait qu'il avait existé, mais rien ne la préparait à l'éventualité qu'il puisse revenir un jour. Pourtant, devant le fait accompli, elle n'était pas aussi surprise que ça. Peut-être était-ce lié au fait que, dans le monde magique, rien ne semblait avoir changé.
« Que fait le ministère ? » « Rien, malheureusement. Fudge croit à la théorie du complot. » « Fudge est un crétin. J'imagine qu'il pense que Dumbledore veut lui voler sa place. » « Tu n'as pas l'air plus surpris que ça. » « Je le connais depuis longtemps. Donc, ce que tu es en train de me dire, c'est que Lord Voldemort se ballade tranquillement dans la nature, et que personne ne fait rien pour l'arrêter ? » « Eh bien... C'est à peu près ça, oui. » « Et Dumbledore ? J'imagine que c'est pour ça que tu es là... » « Exact. Parce que NOUS n'allons pas rester sans rien faire. On a reformé l'Ordre, Abraham, avec ceux qui restent. » « Et vous pensez faire mieux que ces incapables du Ministère ? » On pouvait sentir une pointe de scepticisme dans la voix du vieux mage. Arabella savait qu'il n'avait jamais vraiment aimé le Ministère. Mais pourquoi cette réticence ? Lui même avait lutté contre Voldemort autrefois, il le lui avait raconté. « On a un peu d'avance sur lui, cette fois. On n'était pas censés savoir qu'il était de retour, tu comprends ? » « Je vois. Et … ? » « On a besoin de toi, Abraham. On a besoin de tout le monde. » Un silence lourd de sens suivi sa requête. « Je … je vais réfléchir. »


« Lord Voldemort est de retour. » Les élèves assis autour de la table s'affolèrent à l'entente du nom, mais Arabella ne bougea pas. Elle regardait Hermione Granger, un grand sourire aux lèvres. Oui, il était de retour, il était temps que le monde le comprenne. Contrairement à beaucoup de ses camarades, Léo n'avait jamais douté du retour du mage noir. Parce que c'était Dumbledore qui l'avait dit, et que Dumbledore ne leur aurait jamais mentit, peu importe ce qu'en disait le ministère. Son grand-père le lui avait dit clairement, Fudge était un crétin. Et le crapaud en robe rose qu'il avait envoyé à Poudlard était encore pire. Dolores Ombrage. Dès le premier jour, la rouge et or avait sentit qu'il y ait chez elle quelque chose de bizarre. Ne serait-ce que par sa façon d'interrompre Dumbledore et de leur parler comme si ils étaient des gamins de cinq ans – un discours qui, d'ailleurs, avait eu autant d'effet sur elle que deux heures d'histoire de la magie. Mais ce n'était qu'un début. Au fil de l'année, les choses avaient empirées. Les cours de défense contre les forces du mal, qu'Arabella avait toujours adoré, étaient devenus des heures de lectures d'un stupide manuel. Ils devaient ranger leurs baguettes ! Lors d'un cours où elle était particulièrement énervée, Léo avait refusé de le faire. Elle avait éclopé d'une retenue où cette harpie l'avait obligée à écrire avec son propre sang « Je dois obéissance au Ministère de la Magie ». A côté d'elle, Severus Rogue était le meilleur des professeurs. Mais ce n'était pas tout ! Elle avait désormais été nommée « Grande Inquisitrice », ce qui lui permettait d'exercer sur le château un contrôle tyrannique. Toutes les semaines, un nouveau décret absurde était publié. Arabella en avait plus qu'assez. Mais pour qui se prenait-elle, à la fin ? Granger avait raison, il fallait faire quelque chose. Puisqu'on ne pouvait pas la faire disparaître – même si c'était tentant – on pouvait au moins faire ce qu'elle craignait le plus : nous entrainer à nous défendre. Parce que Voldemort était quelque part et qu'un jour, la guerre, jusqu'à présent secrète, éclaterait au visage du Ministère et de la communauté magique. Et ce jour là, il faudrait qu'ils soient prêts. Et puis, si ça pouvait embêter le vieux crapaud, c'était parfait. Avoir Harry Potter comme professeur ne la dérangeait pas. Après tout, il devait être doué, pour avoir réalisé tous ces exploits. Quant au règlement de l'école, il y avait longtemps qu'elle avait cessé de s'y tenir, de toute façon. Oui, c'était réellement une perspective très, très excitante. Elle attrapa la feuille que lui passait Neville Longdubat, et y ajouta son nom.


On pouvait facilement dire qu'elle n'était jamais à cours d'idées. Ni de mots, ce qui pouvait exaspérer bien des adultes. Mais il lui arrivait parfois d'avoir UNE idée, une qui éclipsait toutes les autres. Et lorsque c'était le cas, il n'y avait plus rien à faire. Ça se passait, en général, exactement comme cet après-midi. Elle se trouvait dans un état tout à fait normal, en train de discuter avec quelqu'un, par exemple, lorsque l'étincelle se produisait. Une soudaine lueur dans ses yeux, et une explosion dans sa tête. Une idée géniale, fantastique, du moins c'était son impression dans ces moments là. Ces moments où elle pouvait faire n'importe quoi pour arriver à ses fins. Elle échafaudait régulièrement des plans tordus pour elle, pour l'AD ou tout simplement pour s'amuser. Mais le « syndrome de l'idée géniale » était différent. C'était en général quelque chose de totalement inutile, mais de terriblement excitant. Bien plus excitant en tout cas que le cours de botanique qu'elle manquait pour mettre ses idées à exécution. C'était le cinquième ce trimestre et elle risquait une retenue. Mais ça lui était égal, tout aussi égal que de louper son examen. Elle n'avait jamais beaucoup aimé les plantes, de toute façon. Par esprit de contradiction, sans doute.
Elle était beaucoup mieux perchée dans un arbre du parc. Il faisait un peu froid, mais elle avait enfermé du feu dans un bocal pour se réchauffer un peu. Il ne lui restait plus qu'à éviter de faire tomber le bocal par terre ce qui, avec sa maladresse éternelle, s'avérait plutôt compromis. Mais de toute façon, elle avait d'autres idées en tête pour le moment. Elle avait toujours vu son grand-père faire des expériences, et, dès qu'elle avait pu, elle en avait fait de même. A la différence près qu'un échec était pour elle particulièrement difficile à supporter.
Elle secouait sa baguette dans tous le sens en murmurant des choses pour la plupart totalement dénuées de sens. Sans grand résultat, elle devait bien l'avouer. Elle n'avait pas encore étudié ce type de magie, elle aurait du emprunter un livre sur le sujet à la bibliothèque. Mais sur le moment, l'idée ne lui avait même pas traversé l'esprit. Jurant entre ses dents, elle recommença encore une fois, manquant de mettre feu à ses cheveux. Elle n'abandonnait pas si facilement.
Après tout, peut-être n'était-ce qu'une idée parmi de nombreuses autres, qu'elle oublierait dans quelques jours. Ou pas. Peu importait. En cet instant, et c'était si rare ces derniers temps, elle se sentait libre. Les examens, la guerre, tout avait disparu. Plus rien ne comptait en dehors d'elle et de sa baguette, qu'elle agitait inlassablement au-dessus d'elle. Un moment d'évasion, une fuite, à sa manière. Et Dieu sait si elle en avait besoin.


Elle était allongée dans l'herbe, le vent marin chatouillait son visage. Là haut, dans le ciel, les nuages se baladaient, tranquilles. Parfois, elle aurait aimé être un nuage, et survoler la terre au grès du vent, sans limite, sans contrainte. Quoique, non, en fait. Les nuages se laissaient porter, ils n'étaient pas maîtres de leur destin. Et ça, elle ne l'aurait pas supporté. A bien y réfléchir, elle aurait préféré être un oiseau. Eux au moins étaient vraiment libres. Libre … Désormais, c'était un qualificatif en voie de disparition. Le ciel bleu, le vent, la nature resplendissante autour d'elle n'étaient qu'un mirage. Elle aurait pu s'y réfugier, s'enfermer dans cette illusion et oublier. D'ailleurs, c'était peut-être inconsciemment ce qu'elle avait tenté de faire en venant ici. Mais ce n'était pas la bonne chose à faire. Fermer les yeux n'avait jamais servi à rien. Non, ils n'étaient plus libres. Plus personne ne l'était. Et ailleurs, pour d'autres, peut-être même moins loin qu'elle le pensait, le ciel était sombre et menaçant.
Tintagel était le village natal de ses grand-parents. C'était aussi là qu'était enterrée sa grand-mère. Lorsqu'elle était plus jeune, son grand-père l'y emmenait souvent. Elle avait toujours eu l'impression que cet endroit était un îlot isolé du monde extérieur, où le temps ne s'écoulait pas. Ces derniers temps, ce sentiment s'était accentué. Ici, tout était normal. Dehors, le monde s'écroulait. Des nouvelles de ses amis, de qui que ce soit en fait, Arabella n'en avait plus depuis ce jour où un homme s'était présenté à leur porte, pour leur annoncer la chute du ministère. Sur le moment, cette affirmation avait paru tout à fait ridicule, déplacée même. Arabella était bien sûre consciente que le Ministère ne valait rien face aux mangemorts, et qu'après tout sa chute n'était qu'une question de temps. Mais elle n'avait jamais envisagé que cela puisse vraiment arriver.
Son grand-père, lui, n'avait pas eu l'air plus surpris que ça. Depuis la mort de Dumbledore, à la fin de l'année scolaire précédente, plus rien ne semblait l'atteindre. Il passait des heures enfermé dans son bureau, et exigeait que personne ne vienne le déranger. Lui et l'ancien directeur de Poudlard étaient amis de longue date. Il était venu à Poudlard, pour l'enterrement. C'était la première fois que sa petite fille l'avait vu pleurer. Cependant, même si elle pouvait comprendre son chagrin – elle même avait été très atteinte par la nouvelle – elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir un peu. Il la délaissait complètement. Pire : il délaissait tout. Les mangemorts avaient désormais le pouvoir, et il ne se révoltait pas, il restait enfermé dans son bureau. L'inaction était quelque chose qu'Arabella n'avait jamais supporté. Pourtant, à cet instant, elle-même y était contrainte.
Même si elle ignorait beaucoup de ce qui se passait dehors, ses lectures de la Gazette l'avaient informées du principal. A travers la censure et les articles de propagande, on pouvait décoder la vérité, ou tout du moins une partie d'entre elle. Les nés moldus étaient arrêtés. La violence et la peur étaient devenues le quotidien de presque tous les sorciers. Même Poudlard était tombée aux mains des serviteurs du mal, puisque Rogue en avait été nommé le directeur. Oui, ironie suprême, c'était ce traître, l'assassin de Dumbledore, qui prenait sa place aujourd’hui. Léo n'avait jamais beaucoup apprécié le directeur des Serpentards, et il le lui rendait bien, mais jamais elle n’aurait imaginé qu'il puisse commettre un acte aussi abominable. Et pourtant ...
Arabella était dans les couloirs, ce soir là. Des rumeurs avaient circulé, selon lesquelles quelque chose allait se passer, et elle avait décidé d'en avoir le cœur net. Le reste n'était que confusion. Des éclats de lumière, elle avait tiré sans savoir si elle visait des mangemorts ou ses propres camarades. Des cris, des larmes. Le corps du directeur au pieds de la tour d'Astronomie.
C'était comme si un monde s'écroulait. Aux yeux de la rouge et or, le directeur de Poudlard était comme les statues qui ornent les monuments : rassurant, protecteur, comme un symbole intemporel. Qu'importe les épreuves, il serait toujours là. Mais ce n'était finalement qu'un homme.
Arabella aperçut soudain de la fumée qui s'élevait des branches d'arbres, au dessus d'elle. Maudits pouvoirs magiques qu'elle n'avait jamais réussi à contrôler totalement. Il lui arrivait encore de faire exploser ou brûler des objets alentours sans le vouloir, sous l'effet d'une grande colère. Mais en cet instant, c'était sa tristesse qui consumait les feuilles. Le monde qu'elle avait toujours connu était en train d'être détruit, et elle se sentait horriblement impuissante. Elle qui n'était jamais à cours d'idée se trouvait démunie face à cette guerre. Elle avançait sans savoir où elle allait, et pouvait tomber à tout moment. Il allait falloir se battre, c'était une évidence. Mais comment ? Elle ferma les yeux, et tenta de toutes ses forces de penser à autre chose.





Dernière édition par Arabella L. Sparrow le Mar 12 Mar - 19:50, édité 10 fois
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Charlie Weasley
Charlie Weasley
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≡ ton pseudo : sweet poison.
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LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Tumblr_nlmij4kiVD1qjemobo1_250
≡ âge du perso : vingt-cinq ans.
≡ amoureusement : célibataire.
≡ son emploi : soigneur de dragon à gringotts.
≡ statut de sang : sang-pur.
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≡ niveau d'études : études terminées avec six buses et six aspics.
≡ sa baguette : sa baguette magique est en bois d'ébène. Elle mesure 22,5 cm et contient un poil de licorne.
≡ son patronus : un ours.
≡ son amortencia : ....
MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 13:15

Bienvenue, bonne chance pour ta fiche :angel:
si tu as des questions, n'hésite pas :arcciel:
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 13:28

BIENVENUE. :arcciel:

Elle est trop cute, Elizabeth. :sexe: Bon courage pour ta fichette !
Si tu as la moindre question, n'hésite pas. :bril:
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Isaure Moriarty
Isaure Moriarty
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LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Tumblr_nsiq3rRLny1qkz0a3o3_250
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≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
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≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 14:13

Hermits united ! :puppy: :red:

Bienvenue miss, et bon courage pour ta fiche :arcciel:
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Invité
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 14:16

HERMITS UNITED :héé: :bg: :red:
Bienvenue parmi nous, très bon choix d'avatar, Lizzie est adorable :fall: Courage pour cette fiche :bril:
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 15:00

Docteur house, le titre :héhé:
Bienvenue et bon courage pour ta fiche
I love you
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Malia Terrell
Malia Terrell
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LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Tumblr_nxre1bibR41s2dwuso1_250
≡ âge du perso : uc.
MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMer 6 Mar - 15:13

BIENVENUE :puppy: :please: :panda:
bonne chance pour ta fichette (a)

Si tu as des questions, n'hésite pas :héé: :fall:
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 11:25

    wow, quel accueil ! :puppy:
    MERCI BEAUCOUP, tout le monde ! :love: :cry4:
    (hermits united powaaa)
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 12:58

La jolie Elizabeth :puppy: C'est ma foi une sacrée fiche que tu nous promets hâtes de voir ça ! :héé:

Bienvenue parmi nous & bonne chance pour la suite de ta fiche ! :calinchou:
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 13:43

Bienvenuuue parmi nous :puppy: & bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 14:50

Elizabeth est tellement cute :puppy: :puppy: En plus chez les Gryffondor ! Je l'imagine trop là-bas :héé:
Bref, bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche ! I love you
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 22:47

Bienvenue :puppy:
bon courage pour ta fiche
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MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeSam 9 Mar - 13:06

THAAANKS ! :bril: :tong: :coeur:
(j'ai presque fini, presque)
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Lee Jordan
Lee Jordan
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LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Tumblr_nwi5rpBatw1qieaoio6_250
≡ âge du perso : vingt ans.
≡ amoureusement : célibataire, c'est pas comme s'il avait que ça à faire.
≡ son emploi : il est animateur radio pour la gazette du sorcier, section quidditch. il est actuellement en charge de "potterveille" la radio pirate de l'ordre du phénix.
≡ statut de sang : c'est un sorcier de sang-mêlé, qui a toujours été fier de l'être, et n'a jamais prétendu de rien.
≡ sa maison : les lions de gryffondor, évidemment, les grands vainqueurs des matchs de quidditch !
≡ sa baguette : bois de sorbier, avec pour cœur un crin de licorne, spécialisée en charme et d'une longueur approximative de vingt-huit cm.
≡ son patronus : un renard.
≡ son amortencia : uc.
MessageSujet: Re: LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.   LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Icon_minitimeMar 12 Mar - 23:47

ta fiche est validée
tu es officiellement un pienx x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x


hurray te voilà lancé dans le grand bain ! C'EST QUE TU ES MOTIVÉ DIS DONC ! Alors en cadeau, tu as le droit d'apprendre à faire la vaisselle (ou pas hein, :mdr:). Délire passé, je t'ajoute à ton petit groupe, de ton côté, pense à faire toutes les démarches nécessaires à ton arrivée sur le forum et il y en a, à faire :
Pour aider à la bonne marche des répartitions et du forum tout simplement, n'oublie pas non plus de recenser la maison et le rang de sang de ton personnage : ça peut toujours aider, et si tu as soudainement alzheimer, tu pourras toujours revenir dans ce sujet pour voir où se situe ton personnage. Petit bonus du hors jeu, tu auras bien entendu la possibilité de créer un scénario pour ton personnage, sans oublier de recenser l'avatar de celui-ci également (a). Pense aussi a remplir ton profil, au moins la partie concernant le personnage histoire que les autres membres puissent savoir son âge, sa maison et compagnie rapidement (a) Ceci dit, le remplir en intégralité, c'est encore mieux Rolling Eyes

Dans le monde de la magie, si ton personnage est un adulte, pense à recenser son emploi à Poudlard ou ailleurs. Ensuite si ton personnage est un élève érudit ou un adulte, pense à recenser son patronus ou sa capacité spéciale (facultative). A Poudlard, ton personnage a la possibilité de faire partie de l'armée de Dumbledore ou des préfets ou de l'équipe de quidditch de sa maison, à toi de voir (a).

Outre cela, n'oublie pas que tu peux également faire gagner des points à ton actuelle ou ancienne maison et gagner des cartes chocogrenouilles, essentielles à l'avenir du jeu, grâce à ton activité. Donc n'hésite pas à te lancer de le rp, nous rejoindre dans le flood, voter sur les topsites et de laisser un petit mot ici :coeur:




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LEO ∆ La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.

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