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 i will never leave, unless you're leaving too (daeron)

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MessageSujet: i will never leave, unless you're leaving too (daeron)   i will never leave, unless you're leaving too (daeron) Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 0:08



a million drums shake the ground
Under a blood red moon, The fires are leading the way. A million drums shake the ground, Shake the ground. Tales of the sun are told, in secrecy alone And I just hope that you'll come with me. Aimless nights and restless days, Feisty sparks from extinct blaze. When the light is gone, I will wait for you. I will never leave, unless you're leaving too. In the eye of the storm I try to hold my breath. A million swords cut the air Keep counting the days to our mutiny. We call the clarions for encouraged ones.


Les secondes, les minutes et les heures s'égrenaient. Doucement, lentement. Assise au pied d'un arbre, le dos adossé contre son tronc, le regard de Willow était rivé vers un point invisible qu'elle seule était susceptible de voir. Son menton était éraflé, du sang séché collait à la commissure de ses lèvres et, si elle soulevait les pans de son pantalon, la née-moldue savait qu'elle verrait des coupures. Cette apparence désastreuse découlait d'une chute récente, car elle n'avait rien trouvé de mieux que de dévaler une pente. Elle n'était apparemment pas poursuivie, elle n'était à la merci d'aucun sorcier ; elle n'avait juste pas fait attention. Elle avait dérapé, glissé, trébuché sur une branche – elle ne s'en souvenait plus mais la situation dans laquelle elle avait rencontré la terre à maintes reprises importait peu. Au fond, elle n'était pas plus avancée. Dans une heure, Willow aurait toujours les fesses vissées sur le sol. Dans exactement soixante minutes, son monde – cet enfer personnel – ne serait certainement pas plus beau. Son crâne rencontra le bois, ses paupières papillonnant une dernière fois avant de se fermer complètement. Cette journée était fraîche. Sous son blouson, Willow grelottait, ses bras se couvrant peu à peu de chair de poule. Son esprit s'évada vers des contrées où il faisait bon vivre, ses pensées taquinèrent un passé qui lui semblait trop lointain. A Pré-au-Lard, elle n'avait jamais manqué de rien. Son cœur se serra d'avantage, alors que le sommeil commençait doucement à la prendre. Daeron. Les traits de son visage commençaient à s'estomper, elle ne se souvenait plus du son de sa voix – trop habituée à entendre la sienne, sûrement. Willow n'avait qu'elle-même pour seule compagnie et force était de constater que ça ne lui réussissait pas. Elle avait peur de ce que lui préparait l'avenir et cette vie sauvage l'égratignait plus que ne la forgeait. Son corps était couvert d’ecchymoses et, si elle n'avait jamais été une athlète, Willow paraissait encore plus chétive qu'avant. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement. Daeron. L'avait-il réellement embrassée la nuit de sa fuite ou avait-ce été seulement le fruit de son imagination ? Elle peinait à se laisser aller, se plongeant dans une semi-somnolence qui la poussait à sursauter dès que le souffle du vent caressait sa joue. Mais – Daeron. Très bien. Elle devait se concentrer, se focaliser sur les événements qui s'étaient déroulés cette nuit-là. Willow dépensait toute sa force dans cette redécouverte, ce tendre retour en arrière. Elle en avait besoin ; innocemment, elle espérait que cet homme l'attendait paisiblement dans cette maison qu'ils avaient partagée. Elle refusait de croire en un espoir vain. Elle refusait tout simplement de penser que ce baiser n'avait été qu'un geste impulsif – pourtant, peut-être était-ce le cas. Leur relation n'a pas été toujours au beau fixe, surtout durant la fin, et cet échange charnel avait découlé d'une rixe plutôt brutale. Pendant un moment, absorbée par ces sentiments à l'égard d'un Daeron particulièrement agressif et détestable, Willow avait furtivement songé au fait qu'il ne l'aimait plus – même en tant que simple amie. A la suite de cette embrassade surprenante, et une fois réfugiée dans sa chambre, elle avait seulement sauté de joie, n'ayant cure des mois précédents.

Depuis, Willow s'accrochait à cet instant, à ce très court instant, où leurs lèvres s'étaient rencontrées en une douce étreinte. Mais, de plus en plus, les sensations qu'elle avait ressenties s'estompaient. Elle gardait précieusement ses souvenirs. Elle ne pouvait toutefois rien faire face aux dégâts qu'orchestrait le temps à l'encontre de ses plus beaux présents – de cette photo qui les représentait, Daeron et elle, dans le fond de la poche de son blouson. Cette née-moldue était bizarre tant elle accordait de l'importance à ce banal papier glacé, sur lequel ils n'étaient d'ailleurs ni l'un ni l'autre à leur avantage. Machinalement, et toujours les yeux fermés, la jeune femme porta sa main à sa poche, farfouillant un peu avant d'effleurer son bien du bout de ses doigts fébriles. Elle avait besoin de sentir la présence de cette photo, elle ressentait l'envie de la toucher plusieurs fois par jour. Bien plus qu'une ancre à laquelle se raccrocher, il s'agissait de son porte-bonheur. Réconfortée, Willow croisa les bras afin de conserver un maximum de chaleur. Elle avait besoin de se reposer un tantinet et de rejoindre les bras de Morphée, à défaut de ceux de Daeron. Elle voulait récupérer un peu, surtout après une telle chute, mais ses sens étaient constamment aux aguets. Ne pas mourir. Ses paupières se rouvrirent brutalement puis, doucement, se refermèrent. Et ne jamais dormir. Cette situation était invivable et, à coup sûr, la dégoûterait à vie du camping et de ses innombrables joies. Plus les secondes s'égrenaient, plus Willow tendait à plonger dans un sommeil léger. Ses doigts se contractèrent autour de ses bras croisés, cherchant encore à se réchauffer. Un léger son, un bruissement de feuilles, la fit sortir brusquement de sa torpeur. Rapidement, la née-moldue se releva, et sortit sa baguette, la pointant vers l'endroit d'où avait émergé ce bruit. Son dos était toujours collé contre le tronc d'arbre, trouvant dans ce contact un lien plutôt rassurant avec la réalité – elle ne dormait pas. Tout ce qui se préparait était cruellement réel, tout comme ce mal lancinant qui malmenait sa jambe gauche, tout comme sa main contractée autour de sa baguette qui tremblait. Et si elle claquait des dents, était-ce à cause du froid ou de cette peur froide qui lui rongeait les entrailles ? A cette question, Willow ne pouvait pas donner de réponse tant toutes ses pensées convergeaient vers d’innombrables et si, et si, et si. Sa gorge serrée était en feu, ses lèvres étaient sèches et sa bouche pâteuse. Son ventre n'exprimait plus seulement la faim mais aussi une féroce envie de fuir. Ses jambes frémissaient et menaçaient de se dérober sous son poids. Willow se surprit à verser des larmes de rage. Puis il apparut dans son champ de vision ; un glapissement passa ses lèvres et la jeune femme se colla d'avantage contre le tronc.

Daeron. Ce n'était pas possible. Cette phrase envahissait son esprit et, sans s'en rendre compte, ces mots passaient également ses lèvres en de doux soupirs. Elle se prêtait dorénavant aux hallucinations et aux rêves éveillés. Au lieu d'abaisser sa baguette, Willow la garda brandie encore quelques secondes, quelques infimes secondes où elle pesa le pour et le contre ; elle était consciente et jamais ses yeux ne lui avaient joué des tours aussi cruels. Se peut-il que – ses doigts lâchèrent l'arme qui tomba sur le sol terreux. Elle esquissa quelques pas vers Daeron, avant de porter sa main à ses lèvres. C'était lui. Un sanglot l'étrangla et, faisant fi de cette douleur qui terrassait sa démarche, Willow boitilla jusqu'à son aîné et se jeta contre lui. Elle entoura son cou de ses bras et enfouit son visage tuméfié dans le creux de sa nuque, même si elle devait se tenir sur la pointe des pieds pour ce faire. Les souvenirs arrivèrent au galop, la troublant et la réconfortant à la fois. Elle s'accrochait à l'odeur de sa peau, à sa chaleur, au fait qu'elle pouvait fourrager ses phalanges dans ses cheveux courts si elle le souhaitait. « Tu m'as retrouvée. » un murmure fébrile vint passer ses lèvres. A ses yeux, le calvaire était terminé. Bel et bien terminé.
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MessageSujet: Re: i will never leave, unless you're leaving too (daeron)   i will never leave, unless you're leaving too (daeron) Icon_minitimeVen 8 Aoû - 23:44

Sounds Like Somewhere
WILLOW RHODES ET DAERON KITZINGER

Someday, I'll find the right words I will belong or I will wander Somewhere, Over the mountain Under the great sky ill be all right. Someday I'll find the right words and i'll bloom where I was planted long ago Until then, I'll be waiting Hoping, to one day let go. Near the cider mill orchard I stopped my walking along the path The foot trails are hard to follow and feeling hallow, I headed back. ~ Sounds Like Somewhere.

Daeron n’était pas sorti d’Azkaban depuis bien longtemps, il y était resté pendant de nombreux mois, si longtemps qu’il avait fini par perdre le compte. Pendant un moment, il aurait été incapable de dire si ça avant été des mois ou bien des années. Il n’y avait que lorsqu’il était sorti qu’il avait eu connaissance de la durée exacte de son emprisonnement. Neuf longs mois pendant lesquels son esprit avait tangué entre sa fille qu’il avait perdue depuis longtemps déjà et la femme qu’il aimait bêtement, quand bien même elle n’avait que la moitié de son âge. Shoshana avait disparue depuis longtemps, emporté au fond des ténèbres par sa folle de mère, il se souvenait d’elle enfant, petite fille si adorable et qui pourtant, avait bien changée, d’après ce qu’il avait pu constater en revoyant la jeune femme entre les murs de Poudlard. Willow quant à elle, il l’avait- perdue dans un baiser complètement fou. Elle était partie suite à cet échange et comme pour confirmer ce qu’il avait toujours pensé, c’était ce baiser déplacé qui l’avait faite fuir. Il était trop âgé pour elle, la jeune fille aurait pu être sa fille ; elle avait l’âge de sa fille. Elle s’était enfuie à cause de lui, c’était une évidence. Il avait dû passer pour le dernier des pervers en l’embrassant ainsi. Il n’aurait jamais dû agir de la sorte. Il avait lutté pendant tellement longtemps et pourtant, il avait fini par céder. Il l’avait faite fuir et maintenant, il ignorait où elle était. Il ignorait même si elle était encore vivante. Elle avait été livrée à elle-même dans cette guerre sans fin. Willow n’était pourtant pas la sorcière la plus combative qu’il ait rencontrée au cours de sa vie. Il avait peur qu’il lui soit arrivé malheur, qu’elle n’avait pas réussi à se défendre et lui, il n’était pas là pour l’aider. Il avait voulu être à ses côtés, il l’avait cherchée, il avait lutté pour pouvoir la retrouver et il avait simplement fini par se retrouver au fond d’une cellule à Azkaban avant même que ses recherches aient pu aboutir à quelque chose de concret. Maintenant qu’il était dehors, libéré par la résistance, il avait retrouvé la maison qu’ils avaient partagée ensemble pendant plusieurs années et l’absence de la jeune femme lui semblait insoutenable. La maison n’avait pas vraiment changée depuis la dernière fois qu’il y était venu. Il avait retrouvé les lieux avec plus de poussière que d’habitude, mais à part ça, rien n’avait changé. Chaque meuble était positionné au même endroit, chaque objet était encore là et pourtant, il n’arrivait pas à supporter les lieux. Il manquait Willow à cette maison. Il avait longtemps vécu au même endroit sans qu’elle ne soit avec lui et pourtant aujourd’hui son absence lui semblait invivable. Il fallait qu’il la retrouve et déjà, il avait réinvesti son bureau dans lequel il avait laissé trainés les vieux documents de cette recherche qu’il n’avait pas pu terminer. Neuf mois s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’il était venu dans cette pièce, ainsi toutes ses recherches, tous ses fragments de pistes n’étaient à présent plus que du vent. Des papiers inutiles qui s’entassaient dans la pièce. Il devait retrouver Willow. Cette idée hantait ses pensées depuis qu’il avait mis un pied en dehors d’Azkaban. Il le devait. Il avait échoué avec Shoshana et la culpabilité ne le quittait jamais vraiment. Il ne pouvait pas échouer également avec Willow. L’une des premières choses qu’il avait faite en retrouvant son bureau, ça avait été d’envoyer valser tout ce qu’il y avait dessus. Ces papiers inutiles qui aujourd’hui ne lui serviraient plus à rien. Enervé contre lui-même et contre le reste du monde il avait tout balancé, mettant un bazar considérable sur le sol de la pièces, des papiers, mais aussi tous les objets qui avaient été posés sur le bureau, ceux qui décoraient inutilement, les encriers qu’il avait laissé ouverts et qui avaient séchés avec le temps, quelques cadres photos, vestiges d’un passé qui semblait bien loin de lui aujourd’hui. Une photo animé qui représentait sa fille en train de jouer avec une fausse baguette magique, une autre, moldue, simple et fixe qui le représentait avec Willow. Les jours passaient et le bureau devenait de plus en plus bordélique, il avait repris ses recherches et de nouveaux parchemins venaient s’entassés les uns sur les autres. La rébellion était utile pour obtenir des informations, il en avait, plein qui se résumaient à des brides de pistes qu’il n’avait pas encore eu le temps d’éplucher pour le moment.

Assis devant le bureau, il se balançait nerveusement sur sa chaise. Il avait beau avoir la quarantaine, il pouvait encore entendre la voix de sa mère dans un coin de sa tête lui dire qu’une chaise avait quatre pieds et qu’il allait finir par se faire mal. Cette réflexion au fond de son crane lui arracha un soupire et il laissa la fameuse chaise retomber sur ses quatre pieds avant de se lever pour faire les cents pas dans son bureau avant de s’arrêter, les bras croisés sur la poitrine en face d’une carte qui représentait la Grande-Bretagne. Plusieurs zones étaient rayées, il s’agissait des endroits où Willow avait potentiellement été vue récemment mais qu’il avait déjà explorés. Il y avait cependant beaucoup de potentielles Willow qui trainaient aux quatre coins du pays, trop de pistes erronées qui ne le menaient pas à grand-chose puisque, quand bien même il suivrait la piste de la bonne Willow, elle serait bien stupide de rester trop longtemps au même endroit à attendre bien sagement. Attendre quoi de toute façon ? Elle avait toutes les raisons du monde de le penser déjà mort ou bien d’envisager qu’il puisse simplement s’être barré aux caraïbes pour siroter des cocktails entouré de filles en bikini. Elle pouvait également penser qu’il était toujours au fin fond d’une cellule à Azkaban. De nombreuses possibilités qui faisaient qu’elle ne pouvait pas se contenter de l’attendre quelque part. Ce serait idiot de toute façon. Il fallait qu’elle bouge, qu’elle s’enfuie et qu’elle échappe aux rafleurs ou autres exécuteurs qui s’étaient récemment mis en place. Il fallait qu’elle survive à tout ça et lui, il fallait qu’il la retrouve. Cette pensée en tête, il soupira à nouveau, sans lâcher sa carte du regard. Où est-ce qu’il pouvait aller maintenant ? Il voulu reculer d’un pas comme pour élargir son champs de vision, voir la carte dans sa globalité, mais sous sa chaussure un bruit de verre brisé marqua son attention. Il posa son regard sur le sol avant de se baisser pour ramasser le fameux cadre photo qui les représentait ensemble. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres en repensant à cette photo. C’était une idée de Willow, bien évidemment. Elle y avait tenu à cette photo et ça pouvait se voir sur le large sourire qu’elle abordait. Lui évidemment, il avait plus l’air blasé qu’autre chose. Il n’était de base pas fan des photos, alors forcément devoir poser l’ennuyait. Il avait beaucoup râlé et pourtant aujourd’hui, il était bien content d’avoir cette photo, c’était tout ce qui lui restait de Willow. D’un geste lent, il reposa le cadre sur son bureau, ignorant le verre brisé, il prendrait le temps de le réparer plus tard. Le plus important restait de retrouver Willow. Il recula encore pour observer sa carte. La veille il avait exploré la piste la plus récente qu’il avait eue. Il avait été de ville en ville pour retrouver la jeune femme, mais rien. Maintenant qu’il regardait la carte dans son ensemble et pas juste en portion d’indice il pouvait voir une forêt non loin de là où Willow avait été potentiellement vue. S’enfuir dans la forêt ce serait plutôt intelligent, c’était un territoire vaste dans lequel on pouvait facilement se cacher. Sans réfléchir d’avantage, il attrapa sa veste et transplana dans cette dite forêt. Evidemment, chercher quelqu’un dans une forêt, c’était chercher une aiguille dans une botte de foin, d’où l’idée que c’était le lieu idéal pour se planquer. Cependant, si elle avait été vue dans la ville voisine elle ne pouvait pas forcément être bien loin et si elle n’était pas trop idiote, elle aurait cherché un cours d’eau, utile pour survivre. Certes, ça ne rendrait pas les recherches particulièrement plus simples, mais c’était une piste qu’il voulait suivre, c’était toujours mieux que de faire les cent pas dans son bureau. Il avant le long du cours d’eau, lançant à ses intervalles réguliers des  hominum revelio afin de localiser une présence humaine. Il marchait déjà depuis des heures quand enfin son sortilège sembla efficace. Il y avait quelqu’un dans les environs, il accéléra le pas, suivant les traces qu’il ne tarda pas à remarquer et finalement il la vit, là adossée à un arbre. Les battements de son cœur s’accéléraient. Enfin il l’avait retrouvée. Il la serra contre lui alors qu’elle venait de se jeter dans ses bras. « Oui, je t’ai retrouvée. » Et maintenant, il n’avait plus envie de la lâcher. Il la garda encore un instant contre lui avant de s’écarter légèrement, la tenant toujours par les épaules avant de la regarder de haut en bas. « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Depuis combien de temps tu es là ? Est-ce que tu vas bien ? » Il aurait pu continuer longtemps et aller jusqu’à lui demander ce qu’elle avait mangé au petit déjeuné. Quoi qu’il doute qu’elle ait vraiment mangé, elle semblait amaigrie. Il ne pouvait pas dire grand-chose, Azkaban avait eu raison des quelques kilos en trop – imaginaires – qu’il avait eu. Ils étaient tous les deux marqués par les épreuves qu’ils avaient traversés, mais voir les traits de Willow ainsi lui fendait le cœur, alors que, de toute évidence, sa propre santé était le cadet de ses soucis.
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