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 with the words of a love song . ◮ (lysander&lullaby)

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MessageSujet: with the words of a love song . ◮ (lysander&lullaby)   with the words of a love song . ◮ (lysander&lullaby) Icon_minitimeDim 12 Jan - 18:11


with the words of a love song
lord make me a rainbow, i'll shine down on my mother. she'll know i'm safe with you when she stands under my colors. oh, and life ain't always what you think it ought to be, no ain't even gray, but she buries her baby. the sharp knife of a short life. oh, well, I've had just enough time. if i die young, bury me in satin, lay me down on a bed of roses. sink me in the river, at dawn. send me away with the words of a love song.



Des ombres passent sur les visages des personnes présentes derrière les fenêtres. Il n’y a que des traits que je ne connais pas, des silhouettes inconnues. Et ces hommes riant aux éclats, se martelant les côtes à coups de coude pour bien prouver que tout cela les amuse ; m’apparaissent complètement inhumains. Ils semblent ignorer ce à quoi ils se trouvent en train de prendre part, comme s’ils se contentaient de convoyer quelques bêtes et non pas des sorciers que les leurs, jugent impropres à exécuter le moindre sortilège, à effleurer la moindre baguette. Je clos les paupières alors que mes phalanges viennent s’accrocher à l’appui de fenêtre, que mes jointures se mettent à blanchir en raison de la pression que j’exerce sous mes doigts. Tellement de choses se sont passées ces dernières semaines ! Je n’en sors que plus épuisée, comme vidée de mes forces. Depuis que Lysander m’a envoyée en France pour assurer ma protection, je ne me sens que comme un peu plus au danger à chaque seconde qui s’écoule. Pourtant, ce n’est pas faute de m’être déjà faite arrêter, juste avant que le gryffondor ne vienne me sortir de mon pétrin. Je me rappelle sans mal de l’incompréhension qui a résulté d’un tel acte de la part du jeune homme, avant qu’un sourire conquis ne vienne prendre sa place sur mes lèvres, lorsque l’évidence s’est imposée à moi ; il s’était perdu mais il s’était retrouvé, il était redevenu le Lysander que j’avais connu. Ces souvenirs me paraissent pourtant déjà bien loin alors que je me rappelle ce qu’il m’a fallu vivre pour en arriver là où je me trouve aujourd’hui. Les vagabondages dans la campagne française, le retour à la vie de sans domicile, les fois où il m’a fallu quémander l’hospitalité en sonnant aux portes, me faisant le plus souvent chassée sans aucun scrupule. Et c’est finalement la peur au ventre que je les avais vu arriver face à moi, brandissant fièrement leurs insignes de je-ne-sais-quelle organisation du ministère de la magie – je n’ai pas vraiment fait attention, m’étant contenté de regarder d’un air perdu les diverses personnes se présentant face à moi. Rapatriée dans le Royaume-Uni pour être jugée. Coupable d’être une née moldue. Je déglutis face à ces réminiscences brutales, sentant de nouvelles larmes poindre aux coins de mes prunelles déjà rougies par mes trop nombreux pleures. Je les écarte pourtant dans un geste rageur, passant le revers de ma main sur mon visage. Les perles salées se déposent dans les pores de ma peau, mais ne viennent pas s’échouer sur mes lèvres. C’est une bonne chose. D’une allure presque automatique, je rejoins le centre de la pièce, embrasse un instant du regard ces murs qui ont, pendant si longtemps, bercé ma vie. Mes parents se sont déjà fait chassés d’entre ces murs, et bientôt, ce sera à mon tour de quitter la maison de mon enfance, pour rejoindre le nord du Royaume-Uni. Il ne s’agit plus que d’une question de minutes, et c’est avec un certain pincement au cœur, que je parviens à cette constatation on ne peut moins rassurante. Il s’agit ici de mon seul point de repère au monde, et on va me l’enlever, parce que j’ai commis le crime d’être une née-moldue. Peut-être n’y a-t-il rien à regretter, puisque les personnes animant ce lieu de vie, en sont déjà parties. Je n’en sais rien et de toute façon, il s’avère être quelque peu inutile de se le demander, je le conçois bien à présent. Sous peu, il va me falloir mettre les voiles sous la contrainte, partir loin de la capitale anglaise et rejoindre quelques champs éloignés, dont j’ignorais l’existence jusqu’alors – faute d’avoir un jour su correctement ma géographie, même lorsque je me trouvais encore scolarisée dans un établissement moldu.

Le tapage au niveau de la porte s’intensifie soudainement et celle-ci finit par s’ouvrir après un dernier soubresaut, alors que la milice du ministère de la magie, pénètre dans la pièce. Les bottes de cuir de ces hommes, martèlent le carrelage, y déposent des résidus de terre et d’humidité, quelques feuilles mortes même. Le tout n’a rien de beau à voir. La maison que j’ai mis si longtemps à nettoyer – peu à l’aise à l’idée d’abandonner celle qui m’a abritée tant de temps, en piteux état –, déjà dans un état chaotique en raison de la venue de ces hommes sans respect. Je sers les poings, mes ongles rentrant dans les paumes de mes mains, alors que je sers la mâchoire. Bien décidée à ne pas fondre en sanglots face à eux malgré mes yeux bouffis, je me contente de les toiser d’un regard froid alors qu’ils se déploient dans la pièce. Mon regard passe de l’un à l’autre, sans jamais marquer de pauses trop longues. Je sais que j’ai déjà mémorisé chacun de leur visage et qu’il m’est inutile de les observer plus longtemps, que cela ne me sert qu’à me faire un peu plus mal, pourtant, je ne parviens pas à détacher mes prunelles des leurs ; croisant plusieurs fois leurs regards. Je ne peux pourtant pas me résoudre à baisser mon regard vers le sol, me soumettre un peu plus face à ces individus qui m’amputent déjà d’une bonne partie de ma vie, me prenant un bout de moi. Et dans cet instant, je ne sais pas réellement s’il me faut penser à Lysander pour me donner du courage ou non. Après tout, il m’a un temps soit peu prouvé que les gens pouvaient redevenir comme avant, retrouver un semblant d’humanité après l’avoir perdue depuis ce qui semblait être bien trop de temps. Mais en même temps, il m’a envoyée en France sans aucune explication. Et je ne me suis jamais sentie aussi menacée que là-bas, sur un territoire que je ne connaissais pas, au milieu de personnes parlant une langue m’étant étrangère. Forcément, ce qui devait se produire arriva et c’est là que ma seconde arrestation se produisit. Je ne me suis jamais aussi peu en sécurité de ma vie qu’à ce moment-là. Même à présent que des membres de la brigade magique m’encerclent, ont envahi ma maison, je me sens mieux qu’au moment de me faire rattraper par ma nature de sorcière, en plein milieu de la campagne française. D’ici peu, la vie pourra reprendre son court, il ne s’agit plus là que d’une question de temps : le temps que je me fasse transférer et on n’en parlera plus. Je pourrais sûrement croire à un mauvais rêve, me rappeler d’une autre vie jusqu’alors oubliée. Et je me sentirais sans doute alors bien mieux, ayant cru à un mauvais rêve. Car même si cela doit m’ôter l’espoir d’avoir un jour connu le gryffondor, cela enlèvera aussi les diverses tortures physiques, mais surtout morales, que m’ont apporté la guerre. Qu’elle a apporté à tout le monde d’ailleurs ; et dont les répercussions se ressentent encore aujourd’hui, que ce soit au niveau du gouvernement, devenu foncièrement différent, ou au niveau des esprits des gens, qui s’en trouvent forcément changés. Gravés à jamais par les atrocités de la guerre. Il ne peut pas s’agir d’une mauvaise chose que de retomber dans l’ignorance de tout cela.

Je déglutis, actionnant mes phalanges, les pliants et les dépliants de façon rapide, presque compulsive alors que je finis par baisser les yeux vers mes poches à présent vides, puisque l’on m’a ôté ma baguette. Face à ces hommes se présentant tous de manière hostile, la baguette à la main, je me sens soudainement vulnérable. Il est grand temps de partir, je ne peux plus rien faire de toute façon. Je me dirige d’un pas lent et lourd vers une chaise où se trouve posé un sac à dos tout ce qu’il y a de plus normal, tout ce qu’il y a de plus moldu, que je m’empresse de prendre afin de le glisser sur mes épaules. La toile du tissu vient chatouiller mes omoplates, mais je n’y prends pas garde ; il y a bien plus important à penser pour le moment. « Je suis prête. » je m’empresse d’annoncer, bien que je sache pertinemment que l’on ne me demande pas ici mon avis. Que l’on s’en ira, uniquement lorsqu’eux l’auront décidé et que je n’ai pas mon mot à dire là-dessus. J’intercepte leurs regards alors qu’ils s’échangent quelques coups d’œil se voulant discrets, tentant de comprendre ce qu’ils peuvent bien se dire ainsi. Mais je ne parviens qu’à créer un nouveau mouvement de panique à l’intérieur de mon être, alors qu’un frisson me parcourt l’échine. Je passe ma langue sur mes lèvres, alors que je secoue légèrement la tête, essayant de reprendre un minimum de contenance… De façon assez vaine, je dois l’avouer. Aussi je laisse échapper un léger soupir, quelque peu malgré moi. « Allez-y, dehors. Tout le monde dehors. » retentie une voix derrière moi. Je hoche la tête en signe d’acquiescement, avant de me mettre en marche pour passer la porte d’entrée. A l’extérieur, se tient une autre partie du peloton de la brigade de police magique. Tant de personnes, pour moi ? C’est bizarre. Mais alors que j’inspecte ces nouvelles personnes, je ne peux me détacher de l’une des silhouettes que je perçois face à moi. Cette carrure ne peut être que celle du gryffondor, j’en suis convaincue. « Lysander ! » je laisse échapper sans pouvoir retenir cet élan de joie que j’ai en le voyant. Après quoi, je me mors la lèvre inférieure, gênée par ce que je viens de dire. Idiote. « Les rideaux. J’ai oublié de fermer les rideaux. » je tente tout de même de me rattraper, alors que je me sens plus idiote que jamais et que le rouge me monte aux joues.
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MessageSujet: Re: with the words of a love song . ◮ (lysander&lullaby)   with the words of a love song . ◮ (lysander&lullaby) Icon_minitimeMar 11 Fév - 20:06

Run, run, run and hide.
LULLABY CARRIGAN & LYSANDER BARROWMAN

Run, run, run away Buy yourself another day. A cold wind's whispering. Secrets in your ear So low only you can hearRun fast if you can. No one has to understand, Fly high across the sky From here to Kingdom Come. Fall back down to where you're from. Don't you fret my dear, It'll all be over soon. I'll be waiting here, For you ~ Kingdom come.

Un soupire passa les lèvres du sorcier alors qu’il redéposait le dossier sur son bureau. Il se laissa tomber dans le fond de son fauteuil avec lassitude. Son regard se posa sur dossier qu’il venait de lâcher. C’était le nom de Lullaby Carrigan qui était inscrit dessus. La jeune femme avait plus d’importance aux yeux de Lysander qu’il ne voulait bien l’admettre. Ils avaient été en couple pendant de nombreuses années, il l’avait aimée, c’était sûr et certain. Les choses s’étaient compliquées entre eux, quand le seigneur des ténèbres était revenu à la vie ; c’était lui qui avait fait le choix de compliquer les choses. Il avait décidé de suivre le seigneur des ténèbres, suivre les volontés de sa famille. Ce choix l’avait poussé à laisser Lullaby de côté, il n’avait pas pu rester avec elle, c’était impossible, elle était une née-moldue, il était un sang-pur, il devait rejoindre le seigneur des ténèbres et elle faisait parti de ceux dont le seigneur des ténèbres voulait se débarrasser. Ils ne pouvaient pas rester ensemble, à l’amour, il avait choisi la gloire. Récemment, il avait tenté d’avoir les deux, comme si ça pouvait être possible. Il était trop exigeant sans doute et rapidement, il avait de nouveau été obligé de laisser Lullaby de côté. Elle avait sans doute cru qu’il avait enfin changé, qu’elle avait retrouvé l’homme qu’elle avait aimé, celui qu’il l’avait aimée. Tout ça c’était terminé aujourd’hui, c’était mieux ainsi, pour elle comme pour lui, surtout pour lui sans doute. Il savait que sa relation avec la sorcière serait mauvaise pour sa réputation. La façon dont il l’avait épargnée et aidée depuis le début de la guerre pourrait facilement être preuve de trahison et c’était bien la dernière chose qu’il voulait. Il n’avait pas envie d’aller finir sa vie au fin fond d’Azkaban à cause d’une histoire d’amour. Ce n’était pas dans les valeurs de Barrowman que de privilégier l’amour à la carrière. Il avait été élevé dans une famille qui prônait la réussite professionnelle, on l’avait toujours poussé à donner le meilleur de lui-même pour réussir convenablement sa vie. C’était ce qu’il avait toujours fait. Privilégier sa carrière au reste et c’était comme ça qu’il était arrivé à dirigé un département au ministère de la magie alors qu’il était encore bien jeune. Il avait fait de nombreux sacrifices pour en arriver là, il avait su profiter du renversement du gouvernement pour donner de l’élan à sa carrière et maintenant, il ne pouvait plus retourner en arrière. Il ne voulait pas retourner en arrière. Il avait ce qu’il avait toujours voulu, il en voulait encore plus, c’était son égocentrisme qui le poussait à en vouloir toujours plus et il était en bonne voie désormais. S’il ne pouvait rien faire pour sauver sa relation amoureuse, il pouvait encore sauver sa carrière et c’était ça le plus important à ses yeux. Il devait renoncer à elle, c’était mieux pour elle aussi. Elle devait s’éloigner du monde des sorciers si elle tenait à sa vie, elle devait s’éloigner de lui. Il fallait qu’elle le comprenne elle, si elle tenait à sa vie et trop souvent, il avait l’impression qu’elle n’y tenait pas des masses. Elle était toujours en train de se mettre dans le pétrin, elle faisait preuve d’une grande imprudence. Il fallait croire qu’elle avait des tendances suicidaires pour toujours se retrouver dans le pétrin comme elle avait l’habitude de le faire. Quoi  qu’il fasse pour l’aider, il fallait qu’elle soit de nouveau prise dans des problèmes bien vite, trop vite pour que ce soit normal. Soit elle le faisait définitivement exprès soit elle avait vraiment la poisse. Il l’avait déjà sauvée plusieurs fois, il l’avait envoyée en France pour qu’elle soit un tant soit peu en sécurité, mais elle avait réussi à se faire prendre,  ce n’était pourtant pas bien difficile de faire un minimum d’effort pour rester discret, mais non, pour Lullaby c’était certainement trop compliqué. Ça en était presque désespérant d’après lui. Ce dossier devant lui ne faisait que prouver ce qu’il pensait. Elle aurait du finir à Azkaban, elle avait déserté le pays alors-même qu’elle aurait simplement dû se faire juger, perdre sa baguette et aller vivre sa vie ailleurs si elle s’était rendue elle n’aurait passé que qu’un temps très court à Azkaban, c’était lui qui l’avait envoyé en France pour lui éviter ça, parce qu’il voulait lui épargner de passer par la case Azkaban, ça aurait pu marcher si jamais elle avait été un peu moins stupide, oui il fallait bien le dire, elle était parfois stupide. Elle aurait pu être tranquille en France, mais non évidemment, elle s’était fait prendre.

Il jeta un dernier regard au dossier avant de se lever de son bureau, encore une fois, il venait de la tirer d’une sale affaire. Ils auraient pu l’envoyer à Azkaban, mais il avait plaidé en sa faveur pour qu’elle soit simplement envoyée ailleurs, privée de sa baguette et marquée. Elle avait bien de la chance qu’il soit là pour se soucier d’elle puisqu’il fallait croire qu’elle était incapable de se soucier d’elle-même. Il le savait, à un moment à force de trop l’aider, ça finirait par lui retomber dessus. C’était la dernière fois se disait-il alors qu’il quittait la pièce. Ça avait déjà été la dernière fois la fois précédente et sans doute celle d’avant encore. Elle avait définitivement beaucoup de chance, elle ne savait juste pas s’en rendre compte. Lui il savait tout comme il savait qu’il devait arrêter, mais il n’y arrivait pas. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas la laisser tomber, il n’y arrivait pas tout comme il n’avait pas réussi à se débarrasser d’elle quand il en avait eu l’envie. Sans doute qu’il aurait vraiment du le faire, au moins, il n’en serait pas là aujourd’hui, peut-être qu’il serait juste rongé par la culpabilité, enfin, on pouvait en douter puisqu’il ne ressentait pas la moindre culpabilité alors même qu’il était responsable de la destruction d’un camp entier. Il y avait eu des morts ce jour là et pourtant ça n’avait pas d’importance à ses yeux. Au moins, ça l’avait aidé à avoir la promotion qu’il avait récemment obtenue. Lullaby était, de toute évidence la seule personne qu’il ne pouvait pas se résoudre à éliminer. Elle était comme une parcelle de son humanité, la dernière qui lui restait et peut-être qu’il y avait encore une petite partie de lui qui tenait assez à cette humanité pour tenir à la vie de Lullaby. C’était cette même humanité ou cette même stupide volonté de garder un tant soit peu d’attachement envers la jeune femme qui le poussait à quitter le ministère de la magie pour se joindre à la police magique pour s’occuper du transfert de la jeune femme. Ce n’était pas son rôle, ce n’était plus son rôle à présent. Il ne faisait plus parti de la police magique, il dirigeait le département de la justice magique, il ne se mêlait pas beaucoup à la police magique. Il avait l’impression de valoir mieux que ça à présent. Il dirigeait un département, ça n’améliorait en rien son problème de narcissisme. Depuis le début de la guerre, il avait développé cette pathologie à un point que ça en devenait certainement plutôt grave. Rapidement, il avait quitté le ministère de la magie pour transplaner dans le quartier où vivait Lullaby. Un quartier moldu, il connaissait bien le coin, il était déjà venu plusieurs fois quand ils étaient encore ensemble. C’était là qu’habitaient ses parents, alors ils étaient venus ensemble de nombreuses fois. Il était revenu quelques mois plus tôt pour menacer la jeune femme ou au moins lui faire croire qu’il la menaçait. Une rencontre qui ne lui avait pas fourni grand-chose, si ce n’est quelques fioles de veritaserum qu’il n’avait pas encore eu l’occasion d’utiliser. Il les gardait précieusement pour le jour où il en aurait vraiment besoin. Ce n’était pas une potion facile à concevoir et les fioles qu’il avait venaient directement du ministère de la magie, ainsi elles étaient on-ne-peut-plus fiables. Pas question de les gâcher bêtement. Comme il connaissait bien le chemin jusqu’à la maison de la jeune femme, il ne tarda pas à rejoindre. Là déjà il y avait plusieurs gars appartenant à la police magique qui attendaient et bien vite il entendit la voix de la jeune femme, prononçant son prénom dans son dos. Il ne tarda pas à se retourner pour voir la sorcière. Il s’approcha d’elle alors qu’elle commençait à parler des rideaux qu’elle avait apparemment oublié de fermer. Il n’était pas sûr qu’il s’agisse là de quelque chose de particulièrement important mais bon, si elle jugeait bon de les fermer alors ainsi soit-il. Il arqua légèrement un sourcil avant de désigner la maison d’un signe de menton. « Qu’est-ce que tu attends alors ? Tu ne veux pas non plus que j’y aille à ta place ? » Les rideaux, c’était clairement le cadet de ses soucis, ça c’était clair et elle devait certainement le savoir. Il s’était efforcé d’utiliser un ton aussi froid que possible afin qu’autour d’eux personne ne puisse se douter de ce qu’il y avait eu entre eux, de ce qu’il y avait certainement encore entre eux. Déjà qu’elle l’avait appelée par son prénom, ce que les autres n’avaient certainement pas loupé soit-dit en passant, mieux valait éviter d’en rajouter une couche et privilégier ce ton froid à une quelconque compassion. Il ne savait même pas s’il devait compatir, après tout, elle s’en sortait plutôt bien malgré les trop nombreuses erreurs qu’elle ne cessait de commettre, des fautes dont elle était la seule responsable, elle était de toute évidence, la seule à blâmer pour la situation dans laquelle elle se retrouvait.  
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