Assis à même le sol, je ne tarde pas à vérifier qu’il ne me manqué aucun membre, après avoir passé quelques secondes à reprendre mes esprits. Le transplanage est véritablement une chose déplaisante que j’aurais préféré ne jamais avoir à pratiquer. Mais il était idiot de croire que je pourrais m’en sortir en tant que rafleur, sans avoir à transplaner. Après tout, les rafleurs doivent bouger sans arrêt pour aller attraper des fugitifs et il serait trop compliqué de faire le chemin à pieds, à chaque fois. Trop long, surtout. « On a de la chance d'être encore entiers. » constate alors Tracey. Je redresse le visage dans sa direction, me doutant qu’elle vient elle-même de vérifier qu’il ne lui manque rien. Je hoche alors la tête en signe d’acquiescement avant de fermer un instant les yeux. Je dois tout de même avouer que je trouve ces brefs instants durant lesquels prennent place le transplanage, assez fatigants. « Deux fois de suite, tu ferais mieux de ne pas tenter le sort une troisième fois. » Je hausse les épaules alors que je me détourne quelque peu de la jeune femme, me glissant vers un arbre non loin, laissant mon dos venir s’échouer contre celui-ci. Ne pas transplaner une troisième fois ? J’y serai pourtant contraint. Comme toujours en ce qu’il s’agit du transplanage. Il me faut à chaque fois user de ce moyen de déplacement magique, quand bien même la peur de me faire démembrer avant l’atterrissage, se fait toujours ressentir. « Il le faudra pourtant. Mais pas avec toi. Tu peux être rassurée, tu ne risques plus rien. » je lui lance sans la regarder, avant de hausser docilement les épaules. Parce que je sais qu’elle ne demande pas mieux que je rate mon transplanage, qu’elle espère que je me fasse démembrer un jour ou l’autre. Ou qu’au contraire, elle n’en a rien à faire. Que cela ne lui fait ni chaud ni froid, parce que de toute manière, elle n’a cure de mon existence. Pour elle, je ne suis qu’une vermine de plus. « Pourquoi tu n'avais jamais réussi à transplaner jusqu'à maintenant ? » Je tourne la tête vers la jeune femme, lorsque je remarque que sa question n’a rien de sarcastique et qu’elle n’est pas dite sur un ton mesquin. Comme-ci elle se préoccupe véritablement de ce qu’elle me demande. Je passe ma langue sur mes lèvres, avant de passer mes mains sur mon visage. « Je l’ai déjà fait. Quelques fois. Pas souvent. Mais le fait d’avoir appris à le faire sans aide, juste en regardant faire les autres, n’a rien de rassurant. » Tout cela parce que mon frère n’a jamais daigné prendre le temps de m’apprendre comment faire alors que c’est lui qui m’a fait quitter Poudlard avant qu’on ne l’apprenne là-bas. Parce qu’aucun autre rafleur ou mangemort, n’a daigné le faire à sa place lorsqu’il est mort. Tant pis, je me débrouillerai seul, apprendrai à transplaner à mes dépends, en manquant de me désarticuler à chaque fois. Peu importe, ils ne considéreront pas cela comme une grande perte si je ne leur reviens plus, de toute façon. Et cela m’éviterait d’avoir à chercher après Cersei. « Peu importe. » je finis par souffler en chassant le sujet d’un simple geste de la main, le jugeant moins important que le fait de retrouver la rouquine, au final. « J’imagine qu’il te reste des conditions ? » je finis par lui demander, tournant de nouveau mon visage dans sa direction.

Jamais je n’aurais cru avoir à retrouver la brune, avoir à pactiser avec elle ou même avoir à lui reparler. Elle ne m’a jamais accordé autre chose qu’un regard dédaigneux, que ce soit dans les couloirs de Poudlard, ou même ici à présent. Elle me hait, c’est viscéral, je le sais bien. Et pire que tout, elle n’a pas la langue dans sa poche. Langue de vipère qu’elle s’est bien souvent gardée de planquer d’ailleurs, jugeant certainement inutile le fait de se faire petite, bien qu’elle se sente bien souvent menacée. Auquel cas, elle n’aurait pas adopté la sinistre vie de fugitive, se préférant sans aucun doute à gambader à travers les couloirs du château. Mais je dois lui reconnaître qu’au niveau de l’intelligence, elle n’a rien à envier aux serdaigles, ce qui représente un bon point pour moi, si je parviens à pactiser avec elle. Chose qui semble bien partie pour, étant donné la tournure des choses. « Des conditions ? » répète-t-elle d’une voix absente. Simple question rhétorique, cela ne fait aucun doute. Ses prunelles levées vers le sommet de la clairière, témoignent du fait qu’elle est en train de réfléchir. Si elle se met à réfléchir à des conditions qu’elle n’avait pas prévu de départ, cela témoigne bien de sa mauvaise fois. Du fait qu’elle veuille rendre les choses encore plus compliquées, d’un certain sens. « Oh, oui, bien sûr. Mais avant d'en demander d'autres, tâche d'abord de respecter celles que je t'ai déjà imparti. » précise-t-elle en reposant ses prunelles sombres sur ma personne. Un frisson me parcourt l’échine alors qu’elle me dévisage, mais je tente de n’en rien laisser paraître. Elle sait se montrer effrayante, lorsqu’elle le souhaite. « Tu as certes respecté la première et la troisième, à savoir nous sortir de là et me ramener ici, mais il manque toujours la deuxième... » Je fronce légèrement les sourcils. Elle sait pertinemment que j’ai mauvaise mémoire de toute façon. Le déduisant au moins, au fait que je ne me montrais pas comme étant l’élève le plus brillant à Poudlard. Ou d’un tas d’autres choses. « La deuxième, c'était me fournir le plus de renseignements possible. Je veux savoir pourquoi je m'engage, et les risques éventuels que je dois prendre. Tu comprends que risquer mes fesses pour un rafleur pose quelques soucis à mon éthique, j'estime mes craintes légitimes. » Je hoche docilement la tête avant de passer une main sur mon visage, réfléchissant aux informations que je peux lui fournir. Pas beaucoup, en somme. Juste tout ce que je sais d’elle et cela se résume à presque rien. Mais il me semble déjà l’avoir prévenue que je ne connais pas grand-chose au sujet de la jeune femme. A présent, il ne s’agit que de s’en assurer. « Elle s’appelle Cersei-Jane Vivian Harkness. Elle est rousse. Elle était en septième année à Poudlard – comme toi –, dans la maison serdaigle. Son père et sa cousine sont des mangemorts fous alliés. Son cousin a fait Azkaban pour… meurtre ? Je crois. Il est libraire maintenant. Elle a vécu avec sa tante et son oncle, mais son père est revenu la chercher pour faire d’elle une mangemort. » J’esquisse une légère moue, avant d’écarter mes bras en signe d’impuissance. « Voilà tout ce que je sais. » Je lève les yeux au ciel, me rendant compte à quel point la situation semble idiote. Je traque quelqu’un dont je ne connais rien et bientôt, Tracey fera de même. « Après, pour ce qui est de l’ordre, ses membres ne t’embêteront pas vu la situation de la fille et les membres des mangemorts auxquels elle est liée. » Une nouvelle fois, je hausse doucement les épaules. Bien sûr que non, l’ordre ne lui en voudra pas de livrer la rouquine. Du moins, je ne le pense pas. Après tout, à moins que Cersei ne connaissance quelqu’un au sein de l’ordre du phénix, capable de prouver qu’elle n’a pas fuit seulement sur un coup de tête, ils n’auront pour but que de se débarrasser de la jeune Harkness, rien que pour le nom qu’elle porte. Surtout que celui-ci est connu pour appartenir à une famille pro-voldemort, d’un certain côté. « Quatrième condition, je veux que tu me garantisses que je ne risque rien, en aucune façon. » ajoute-t-elle alors. Je me mords l’intérieur de la joue, plongeant mes prunelles dans les siennes durant un instant, afin de la scruter du regard. Je déglutis alors, secouant la tête avant de lancer dans sa direction : « Je peux te promettre qu’il n’arrivera rien que je peux empêcher de t’arriver. Que jamais je ne me retournerai contre toi ou te ferai le moindre mal. Serment inviolable ? » Je laisse mon regard planter dans le sien durant quelques instants, avant de dévier la tête, apercevant enfin une souche d’arbre. M’en approchant, je me laisse tomber à genoux face à celle-ci, plaçant mon coude sur la surface de bois, prêt à faire le dit serment inviolable. Je n’ai jamais fait ça et j’avoue que j’ai un peu peur. Mais si c’est le seul moyen de me mettre Tracey dans la poche, alors je me plierai à l’exercice sans sourciller.

Venant frotter ma tempe de ma main droite, je me mets à réfléchir sur ce que je peux bien savoir à propos de Cersei. Pas grand-chose, de toute évidence. Je me mets néanmoins à énoncer le peu de chose que je sais à l’attention de Tracey, décidant de lui faire confiance. Après tout, je ne vois pas comment elle pourrait user de ses informations contre moi, vu qu’elle ne me concerne même pas. Alors que je laisse retomber mon bras, j’adopte une légère moue insatisfaite, un peu honteux de savoir aussi peu de chose en ce qu’il s’agit de la rousse. Comme ça, à chercher une personne dont je ne connais que quelques informations futiles, j’ai l’impression de faire plus pitié qu’autre chose. « Tu es sûr ? » ne tarde pas à demander la brune, adoptant un ton quelque peu plus distant. Question à laquelle je réponds en me contentant de hocher la tête. « Combien de membres y a-t-il dans cette famille ? Qui sont-ils ? A-t-elle des frères et sœurs ? » Je lève les yeux au ciel, réfléchissant au fait que je puisse connaitre les réponses à ces questions. Mais rien ne me vient. Parce qu’encore une fois, je ne connais pas grand-chose sur Cersei, et que ces informations résident dans celles dont je n’ai aucune connaissance. Je finis par me tourner de nouveau vers Tracey, affichant une moue gênée alors que je m’apprête à lui répondre. « Je ne sais rien du tout à propos de sa famille. Sa vraie famille. Elle vivait avec son oncle et sa tante. L’oncle est mort, tué par son père. La tante est introuvable. Ses cousins ne savent pas où elle se trouve. Enfin, Sansa-Ruth me convoque régulièrement pour savoir où en sont mes recherches, et si Elwood sait quelque chose, il n’en laisse rien transparaître. » Cela, je le sais de ce que m’en a dit Sansa-Ruth elle-même. Aussi dois-je certainement la remercier d’avoir pris contact avec moi, quelque part. Etant donné que sans elle, je n’aurais même pas été en mesure de fournir la moitié de cette réponse-ci. Ce qui est tout de même quelque peu pathétique, nous pouvons en convenir. Toutefois, pour témoigner de ma bonne fois, je propose à la brune de promettre à l’aide d’un serment inviolable, de la protéger afin qu’il ne lui arrive rien, dans la mesure du possible. « J'accepte. » finit par conclure Tracey, un sourire apparaissant instantanément sur mon visage. Je dois avoir l’air d’un imbécile heureux, mais je m’en accommode très bien. « Cependant, tu t'en doutes, nous ne pouvons pas faire ça maintenant. Il nous faut une troisième personne, un enchaîneur. Mais j'imagine que tu sais tout ça. » Je me relève immédiatement, me sentant soudainement idiot d’avoir oublié ce léger détail. Ou de ne pas le connaître. Quelque chose entre les deux, à vrai dire. « Ce que je peux te proposer, c'est qu'on se retrouve demain. Avec cet enchaîneur. On aura tout notre temps pour réfléchir aux termes de notre accord et en négocier les clauses. Car nous avons un accord, n'est-ce pas ? » Je hoche positivement la tête, pour toute réponse, attendant sagement la suite. Parce que je sais que présentement, c’est elle qui tient les rennes de ce qui est en train de se passer. Peut-être même ne les ai-je jamais tenues, contrairement à ce que je peux le croire. Peut-être a-t-elle toujours fait de moi ce qu’elle voulait depuis nos retrouvailles dans cette forêt. Je n’en sais rien, et cela commence quelque peu à s’affilier à de la paranoïa, aussi. « Je ne suis pas en train de me défiler, si c'est ce que tu penses. Et j'entends bien te le prouver. Souviens-toi, je n'ai qu'une parole. » je hoche doucement la tête, une nouvelle fois, pour lui prouver que je la crois. « Où devons-nous nous retrouver ? Ici-même ? » je lui demande alors, car il me semble que c’est la seule information qu’il me manque avant de partir pour attendre de pouvoir la retrouver le lendemain. Et comme elle est plus en danger que moi – c’est elle la fugitive – j’estime qu’elle est en droit de choisir où se tiendra notre rendez-vous du lendemain. Ainsi sera donc mon premier geste de défense à son égard : ne simplement pas la mettre en danger d’emblée.

J’ai tout de même un peu honte du fait que Tracey se rende compte que, finalement, je ne connais pratiquement rien sur la vie de Cersei. Si elle me prenait déjà pour un idiot auparavant, elle doit aujourd’hui considérer que je suis un cas désespéré. Chercher quelqu’un dont je ne connais rien et que personne n’a vu depuis bien longtemps, dans tout le Royaume-Uni, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Et je sais à quel point la brune peut être avide d’informations, surtout lorsque cela concerne quelque chose qu’elle doit chercher. D’aussi loin que je m’en souvienne, elle a toujours été assez méticuleuse. « Sansa-Ruth et Elwood, ce sont des Mangemorts ? » Je secoue la tête, pour lui témoigner qu’elle est dans le faux – bien que cela soit une question. « Juste Sansa-Ruth. » je la corrige alors, avant qu’elle ne se fasse de fausses idées. En effet, ce n’est pas demain la veille qu’on verra Elwood prendre part à la cause des mangemorts, si l’on en croit les dires de sa sœur. Enfin, si j’ai bien compris tout ce qu’elle m’a dit aussi, étant donné que j’étais peut-être trop occupé à prendre peur. « Maintenant que tu le dis. Y'a cette fille à Serdaigle, en sixième année. Cousine germaine, du côté de mon père. Elles doivent sûrement se connaître. C'est con que je ne m'entende pas avec elle, j'aurais pu en savoir plus. Mais je crains bien qu'on doive s'en passer. » laisse-t-elle échapper, une pointe d’amertume nettement perceptible dans la voix. Je hoche la tête, signe que je comprends. J’ai beau ne pas avoir eu de problèmes majeurs avec les membres de ma famille – du moins, ces problèmes n’ayant pas été révélés avant le décès du membre concerné, je décide de ne pas le prendre en compte –, je crois tout de même que j’aurais préféré ne pas le côtoyer autant que je l’ai fait. Sans lui, je ne serais même pas là aujourd’hui, au milieu de la Forêt de Craik, à pactiser avec quelqu’un qui a pourtant longtemps témoigné de sa haine envers ma personne. « Il y a un village mitoyen à la forêt. » m’indique Tracey alors que je lui demande où il nous faut nous retrouver. Je ne sais pas du tout à côté de quelle partie de la forêt, ce village peut bien se trouver, mais je suppose qu’elle doit parler d’un village non-loin d’ici. Alors je me débrouillerai pour le trouver et partirai certainement en reconnaissance dès ce soir. « On n'aura qu'à s'y retrouver, au crépuscule. On a de la chance, les jours se rallongent à peine, la nuit tombe encore tôt. Je suppose qu'on pourra négocier tranquillement dans une ruelle sombre, à l'abri des regards. » Ce qui me laisse donc plus de vingt-quatre heures pour trouver le village, je suppose que cela sera suffisant. « Je suppose que tu fournis l'enchaîneur. » Mon visage se décompose soudainement. Le fait qu’elle ne me laisse pas le choix, s’entend dans le ton de sa voix. Je pince les lèvres, me demandant qui est-ce que je vais pouvoir emmener. Je ne connais que des rafleurs, et la plupart préférait embarquer Tracey à Azkaban ou que sais-je, plutôt que de me voir pactiser avec elle. Je hoche néanmoins la tête. « D’accord, j’y serai avec l’enchaîneur. A demain alors. » je lance avant de commencer à m’éloigner, ne sachant pas vraiment quelle direction prendre, me laissant plus guider par le fil de mes pensées que ma logique. Mais à qui vais-je donc demander pareille chose ? Je finis par m’arrêter après avoir fait seulement quelques pas. Me tournant de nouveau vers la brune, je lui demande enfin : « Le village ? Par quel côté ? Dire que j’aille faire une reconnaissance, pour savoir où le trouver demain. Pour le transplanage. » Haussant un sourcil, j’attends sa réponse. Elle doit savoir que je ne mens pas et que je ne vais pas chercher à lui tendre une embuscade. Ce serait complètement idiot, reconnaissons-le.

Juste avant de partir, il me faut me tourner une dernière fois vers Tracey, pris d’un doute soudain en ce qu’il s’agit de la direction à prendre pour trouver le village mitoyen à la forêt. Et aussitôt, il me faut affronter son regard incrédule, alors qu’elle me dévisage comme la majorité des gens le feraient avec un idiot face à eux. Je pince les lèvres, me contentant de lever les yeux au ciel, alors que je commence à me dire qu’il va me falloir prendre l’habitude d’être pris pour un idiot. « Cela va pourtant de soi. » lâche-t-elle rapidement, d’un ton moqueur. D’accord, je ne suis pas aussi vexé par son ironie qu’auparavant, mais il n’en reste pas moins qu’elle me prend pour un parfait idiot en ce moment-même, et que cela me déplait quelque peu. Mais je ne dis rien, me contentant d’attendre patiemment qu’elle se décide à me dire ce qu’il en est. « Il n'y a qu'un village qui soit mitoyen à la forêt, et qui s'appelle Craik. Les autres villages sont plus éloignés d'ici, et il faut que je puisse m'y rendre à pieds, parce que moi, je ne transplane pas. » finit-elle par répondre. Ah oui, quel idiot, j’avais oublié ce léger détail. Passant ma langue sur mes lèvres, je finis par hocher la tête. Le fait étant que je me suis mis à réfléchir activement à l’enchaîneur qui pourrait convenir et surtout accepter de venir sans s’en prendre à Tracey, que j’en ai oublié dans quel forêt nous nous trouvons. Hors de question de l’avouer à la brune cependant, qui verrait là un nouveau moyen de pouvoir se moquer de moi. « Ah oui, c’est vrai. Merci. » je lui lance, en lui adressant un adressant un faible sourire. Quel idiot. « Bon et bien, à demain, cette fois. » Je lui adresse un dernier signe de main avant de pivoter sur mes talons, pour m’enfoncer entre les arbres de la forêt, partant en quête du village. Il n’y en a qu’un seul mitoyen à celle-ci, alors il ne devrait pas être trop compliqué à débusquer, j’imagine.