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 (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)

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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeSam 16 Mar - 11:58


“ this heart that i misplaced ”
i tried to walk together, but the night was growing dark thought you were beside me but I reached and you were gone. sometimes i hear you calling from some lost and distant shore, ihear you crying softly for the way it was before.
Cedrella and Clive
--------------------------------------------
Clive n’avait qu’une basse estime de son propre physique, comme de bien des choses en lui. Il ne se voyait pas comme un homme charmant ou séduisant. Il serait sans doute difficile de lui faire admettre le contraire. Il n’était pas un homme à femme et son expérience avec la gente féminine en était bien la preuve. Il n’était pas romantique pour un sous et ne comprenait rien en amour, si bien qu’on aurait pu lui faire les plus belles déclarations, le couvrir de lettres d’amour ou de chocolats le jour de la saint valentin, il n’aurait certainement pas compris le but de telles démarches. au-delà de ça, il restait un homme très intelligent, c’était sans doute sa plus grande qualité. Bref. Sa barbe devait le rendre encore plus affreux qu’à l’accoutumé, de plus elle ne représentait plus que le souvenir de son cœur brisé, pour aller vers un avenir nouveau, s’en débarrasser ne pouvait être qu’une bonne chose. C’était fini les regrets à propos de ce baiser sous la pluie, ce semblant de dépression dans lequel il s’était noyé. À présent et contre toute attente, il était fiancé avec Cedrella, la seule l’unique, celle qu’il voyait somme son âme sœur. Le sorcier laissa échapper un léger rire suite à la réplique de la jeune femme « Un style particulier qui ne doit pas vraiment m’aller. On va dire que c’était une expérience que j’éviterai de retenter à nouveau. » Ce serait sans doute mieux pour tout le monde. Surtout pour lui, bien qu’avoir l’air ridicule ne soit pas forcément un problème à ses yeux, il avait l’habitude. La sorcière lui attrapa la main avec douceur et, c’est ensemble, main dans la main, qu’ils se dirigèrent vers l’arrière boutique. « Oh oui, c’est tellement difficile, merci de bien vouloir m’aider à passer cette étape. » Une ironie non dissimulée s’était glissée dans le ton de sa voix alors qu’un large sourire s’était dessiné sur ses lèvres. « D’ici quelques années, j’essaierai, mais faudra qu’elle soit aussi blanche que la sienne. » C’était de l’humour encore une fois. Il n’avait pas l’intention d’imiter le style d’Albus Dumbledore. Après tout ce dernier avait toujours eu une apparence assez particulière, un look qui n’irait certainement au sorcier qu’était Clive.
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Malia Terrell
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeSam 16 Mar - 14:51


every kiss is a cursive line
s-w. cedrella levinston & w. clive burgess-holmes
« for nothing makes me stronger than your fragile heart. »

------------❖------------❖------------

Ils avaient beau avoir franchi le pas frivole et démesuré de se fiancer, ils ne connaitraient sans doute jamais les petits trucs qui faisaient les autres couples : dans des circonstances telles que la guerre qui faisait rage dehors, ils n’auraient jamais de mariage conventionnel - fait de cérémonies, de cadeaux, d’un slow en amoureux pour ouvrir le bal de la soirée ; peut-être même qu’ils n’effleureraient jamais la possibilité de construire une famille, d’agrémenter leurs souvenirs de ce petit quelque chose en plus. Cupidon frappait ce soir, mais il s’avérait bien sévère avec eux : en d’autres temps, les choses auraient pu être bien plus faciles, mais il avait fallu qu’ils jouent d’hésitations, de timidités, de vérités jamais dites pour se retrouver dans une situation pareille : était-ce le désespoir ou l’amour pur et dur qui les faisait s’épouser d’une telle manière ? Cedrella ne savait pas, elle ne savait pas si c’était la peur viscérale de perdre Clive dans les mensonges qui les englobaient ou si c’étaient ses sentiments brûlants et véritables pour le sorcier qui l’avaient poussée à franchir ce pas. Elle se sentait pourtant vibrer de ce bonheur à nul pareil, à l’idée d’avoir commis une telle folie avec lui, aussi se concentrait-elle sur des détails frivoles, comme la barbe de son nouveau fiancé plutôt que de questionner les raisons d’un tel engagement : ce n’était pas un simple béguin qui la liait à Clive, mais bien le brutal et vertigineux ressentiment d’appartenir corps et âme à cet attachement qui les liait - ils l’avaient toujours su, sans vraiment se l’avouer, qu’ils étaient des âmes soeurs, ou du moins, des êtres dont les coeurs battaient à l’unisson, dans cette même direction folle qu’ils venaient de suivre. Elle chérissait, quelque part, cet instant simple qu’ils vivaient ensemble ce soir, et elle ne voulait pas penser à l'avenir, à ce qui se profilait à l’horizon pour eux : la mort gagnait de plus en plus du terrain, peut-être que cette illusion serait au moins celle qui donnerait assez d’espoir à la jeune femme et à Clive pour tenir bon. Aux paroles du sorcier, elle fit volte-face, alors qu’ils avaient trouvé le confort tranquille de l’arrière-boutique, comme un réconfort de n’être que tous les deux, bien que personne n’ait semblé décidé à les embêter jusque-là. Déposant une main attentive sur la barbe de son vis à vis, Cedrella l’inspecta un instant : « Je ne vois aucun poil blanc, cette perspective me semble encore très très lointaine, bien heureusement. » Elle sourit à nouveau, laissant ses doigts s’égarer contre la joue de Clive, en quelques caresses. « Tu n’auras plus aucune raison de faire pousser cette barbe à nouveau. » C’était une promesse qu’elle lui faisait, à travers ses attentions, l’engagement qu’ils venaient de prendre, l’un avec l’autre.
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeSam 16 Mar - 20:12


“ this heart that i misplaced ”
i tried to walk together, but the night was growing dark thought you were beside me but I reached and you were gone. sometimes i hear you calling from some lost and distant shore, ihear you crying softly for the way it was before.
Cedrella and Clive
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Cedrella et Clive semblaient soudainement en dehors de la guerre, comme si cette dernière n’était qu’un vieux souvenir loin derrière eux et qu’ils pouvaient désormais voir vers l’avenir. Ce n’était qu’un infime moment, perçant les sombres jours qu’ils avaient connus et qu’ils connaitraient encore jusqu’à ce que cette guerre s’arrête vraiment. C’était des fiançailles improvisées, un moment en dehors du temps, il n’y avait qu’eux deux et même si dehors les choses n’avaient pas changer, dans la boutique de Cedrella, tout avait changé. C’était l’amour qui avait s’était installé, à la place de la peur constante qu’ils ne connaissaient que trop bien. Clive avait l’impression d’avoir le cœur léger, de ne plus ressentir ni peur ni haine contre le reste du monde, juste le bonheur et la satisfaction de voir enfin ses sentiments aboutir à autre chose qu’à une douche bien trop froide. « C’est déjà ça. J’ai l’air d’un crétin, mais d’un crétin encore jeune. » il lui rendit son sourire, savourant les caresses de Cedrella contre sa joue. Suite à la réplique de la jeune femme, il vint déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. « Je n’en doute pas. » Cette barbe représentait bien trop son désespoir pour qu’il envisage de la laisser pousser à nouveau. Sa période de trouble était derrière lui et il n’en gardait ni nostalgie, ni mélancolie. Maintenant qu’ils étaient de nouveau ensemble unis à présent comme un couple promis au mariage, il n’avait plus aucune raison de se perdre dans les méandres de la dépression. Enfin, il y avait encore la guerre qui pouvait le déprimer, mais ce n’était pas le cas. Aujourd’hui plus encore qu’auparavant, il avait la certitude qu’elle prendrait fin et que Cedrella et lui seraient encore là pour en être témoin. « Je devrais peut-être essayer la moustache remarque. » Il haussa les épaules en souriant. De toute évidence, il ne tenterait pas. Il fallait qu’il arrête avec les nouveaux styles ridicules. Finalement, même si son style habituel pouvait sembler ridicule, ça lui allait tellement mieux.
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Malia Terrell
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeMar 19 Mar - 22:19


every kiss is a cursive line
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« for nothing makes me stronger than your fragile heart. »

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C’était une ivresse folle qui venait de s’inviter dans la petite boutique de Pré-Au-Lard ; presque la dernière encore en semi-activité à l’heure actuelle : le monde tournait vite et pourtant, au combien elle s’était crue déphasée par rapport à celui-ci, Cedrella n’en avait plus rien à faire, pour ce soir. La présence de Clive tout simplement, était un luxe non négligeable dont elle avait profité avec plaisir jusque-là. Maintenant, on pouvait aisément dire qu’ils avaient franchi un pas en plus dans leurs retrouvailles : ils auraient pu se contenter de s’expliquer, de se disputer et puis de se séparer fâchés une nouvelle fois, mais peut-être étaient-ce les longs mois passés loin l’un de l’autre qui les avaient amenés à envisager les choses différemment. Quoique. Cedrella n’avait jusque-là, jamais imaginé quelque circonstance pouvant la pousser à franchir toutes ces étapes qu’ils avaient traversées, main dans la main jusque-là : ils s’étaient expliqués, elle avait avoué ses sentiments sans s’enfuir et puis… et puis ils s’étaient fiancés, bien qu’une habituelle part terre à terre de la jeune femme ne s’acharne encore à essayer de rationaliser le tout : c’était la folie du moment, la flamme de l’instant qu’ils avaient partagé, le ton était monté et voilà où ils en étaient à présent. La guerre mélangeait les esprits, et peut-être bien même que Clive finirait par se rendre compte qu’en fait non, il était en réalité amoureux d’une toute autre femme qu’elle et qu’il n’avait certainement pas envie de se marier à la bizarre et extravagante Cedrella Levinston, qui semblait se fiancer comme elle embrassait un type. Sauf qu’avec Clive, elle avait au moins le sentiment au fond d’elle, doux et chaleureux, que ce n’était pas déraisonné – que ça pouvait être fou, certes, mais pas déraisonné : elle aimait Clive, de toutes les vibrations parcourant son corps lorsqu’elle sentait ses mains la caresser, de toute la rougeur qui envahissait ses joues aussitôt qu’elle avait l’impression qu’il arrêtait son regard sur elle avec trop d’insistance. Elle n’avait jamais su mettre de mots sur les choses avec lui, le tout étant devenu le « c’est Clive » qu’elle sortait pour clôturer toute conversation au sujet du sorcier qu’il était, et qui hantait bien trop souvent ses songes. Peut-être bien qu’ils ne percuteraient les conséquences de leurs actes qu’une fois le lendemain venus, ou une fois qu’ils auraient arrêté de se perdre dans les yeux de l’autre, y discernant un bonheur déplacé, démesuré en de pareilles circonstances : au moins, il n’avait pas encore payé de bague, revenir en arrière ne coûterait pas trop cher, mais quand bien même cette petite pointe de réalisme amer habitait encore l’esprit de la jeune sorcière, elle essayait de ne pas trop écouter cette perfide petite voix. Elle savait ce qu’elle faisait, ce qu’elle avait fait en poussant Clive à faire une demande totalement irréfléchie et non préparée (du moins, elle l’espérait), et elle n’en frissonnait pas encore d’horreur ou de peur : s’il devait lui briser le cœur en revenant, un jour ou l’autre, en parlant de raison et de réalité pour briser cet engagement qu’ils venaient de prendre, ce ne serait qu’un juste retour des choses. Elle avait fait pareil, il n’y avait pas si longtemps que ça. Et c’était la guerre – certainement pas le point nommé pour se faire passer la bague au doigt. Contrairement à ce que son cœur lui disait, idéaliste et romantique, qui palpitait de la certitude qu’il n’y avait pas meilleur point nommé que celui-ci pour faire une chose pareille : ils ne savaient pas de quoi demain serait fait, le monde pouvait s’effondrer à tout moment, alors leurs conneries à eux deux ne changeraient rien à l’état de cette vaste planète.

Clive la faisait sourire, rire même, avec une simplicité enfantine – elle s’imaginait presque que ses erreurs passées avaient disparu : que ce soit celle qu’elle avait commise en repoussant Clive sous la pluie, ce jour qui semblait si lointain à présent, ou dans ses cauchemars les plus sombres, lorsqu’elle murmurait alliances et traitrises à l’oreille de son ancien bourreau. Naïvement (pour la première fois de sa vie, peut-être bien), Cedrella pensait pouvoir échapper à tous ces démons d’existence pour vivre, vivre à nouveau comme ils avaient vécu avec Clive, en des temps immémoriaux. Les baisers du sorcier avaient encore pour effet de supprimer ces inquiétudes inavouables, d’alimenter les illusions niaises qui dormaient au fond de son cœur : tout semblait si facile ce soir, alors que la journée avait eu des allures de catastrophe, il n’y a pas si longtemps que ça. Voilà qu’ils parlaient maintenant de barbe, celle qui recouvrait abondamment les joues de Clive, comme une mousse ayant envahi un rocher vieilli par le temps et la fatigue : ils étaient tous fatigués en de pareilles circonstances, mais au moins, elle pouvait se targuer de s’enivrer d’un peu de bonheur pour chasser celle-ci. Les paroles du sorcier, cependant, la ramenèrent vite à la réalité – elle fit une moue on ne peut plus perplexe, lèvres pincées alors qu’elle signait négativement de la tête, avec toute la détermination et l’assurance du monde. « Chut, chut chut. La moustache, tu oublies : c’est une interdiction formelle. » Et ça ne lui irait pas, sûrement. Mais comme s’il allait protester, Cedrella déposa un doux baiser sur les lèvres de son désormais fiancé, coupant court à la conversation. C’était une promesse qu’elle s’était faite plus jeune, que jamais – au grand jamais – elle n’embrasserait un type avec une moustache. Et puis son père en portait une, elle préférait d’autant plus que Clive s’abstienne : il était très bien, en temps normal, comme elle l’avait toujours connu, sans barbe ni moustache. Dans l’idéal, qui plus est, elle souhaitait chasser les traces restantes de leur mésentente, de cette longue attente qu’avait alimentée chaque jour se levant. Chaque jour sans Clive. Cette guerre finirait peut-être bien par leur imposer ça à nouveau, d’être séparés pour une quelconque raison, mais ce soir, elle ne voulait pas y penser. « On devrait vraiment oublier cette histoire de barbe, avant que tu n’aies encore d’autres idées - pires que la moustache. » Dans un rire, elle venait de lâcher ces quelques mots contre les lèvres du sorcier, avant d’y apposer les siennes avec tendresse à nouveau. Bizarrement, les années qu’elle avait passé à se restreindre et à imaginer la saveur des lèvres de Clive l’avaient laissée en appétit, tant et si bien qu’elle ne ressentait pas la moindre envie de les lâcher – même l’idée de ressembler à une adolescente avec son premier petit-ami en date ne la faisait guère changer d’avis. Doucereuse, presque mielleuse, ronronnant d’un certain amusement, Cedrella trouva le regard de son vis-à-vis, l’inspectant un instant, avant d’afficher un sourire mutin, amusé. « Alors, j’espère que tu as changé d’avis maintenant, et que tu préfères ma compagnie à celle des Mangemorts de Poudlard. » Ce qui n’avait visiblement pas été le cas pendant un moment – et pour ça, Clive s’était mis en danger plus que d’ordinaire, elle n’en doutait pas. Au fond, si elle s’était inquiétée pour lui pendant tout ce temps, elle ne voulait pas savoir ce qu’il avait fait, ce qu’il avait enduré ou quels genres de sentiments (rancœur, haine, colère) avaient pu le retenir d’aventurer ses pas jusqu’ici. C’était loin derrière eux, l’eau avait coulé sous les ponts… osait-elle l’espérer en tout cas. Au moins, maintenant, elle l’avait là, sous les yeux, la certitude qu’il allait bien puisqu’elle avait personnellement pris soin de soigner tous ses petits bobos et c’était un soulagement indéniable. Mais peut-être devrait-il rentrer, avant qu’ils ne brûlent encore les étapes de leurs vies en prétextant que la guerre l’imposait, elle n’avait après tout pas envie de vieillir trop vite.
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeDim 31 Mar - 18:11


“ this heart that i misplaced ”
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Cedrella and Clive
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Rien de ce qui s’était passé aujourd’hui dans la boutique de Cedrella n’avait été prévu à l’avance. Clive n’était pas venu à Pré-Au-Lard dans l’optique de demander la jeune femme en mariage. Sinon, il aurait fait un effort afin d’être présentable. Il n’avait absolument pas prévu que ça allait se passer ainsi. Il n’avait même pas eu l’intention d’aller voir Cedrella aujourd’hui. Il ne voulait qu’une chose à l’origine : acheter quelques bouquins et retourner chez lui, à Cardiff pour bouquiner en paix, comme il le faisait depuis le début des vacances scolaires. Pourtant, il avait fallu qu’il intervienne alors qu’un gamin se faisait attaquer par un mangemort. La routine en somme. En quittant Poudlard quelques temps plus tôt, il s’était dit qu’au moins, il pourrait éviter ce genre l’altercation et qu’il ne pourrait que mieux s’en porter. Il avait eu envie de laisser tomber les autres pour ne s’occuper que de lui-même. C’était un échec de toute évidence. À croire qu’il était incapable de ne s’occuper que de sa personne en oubliant les autres. Sans doute qu’on pourrait aisément considérer cela comme une qualité, après tout, il n’était pas égoïste pour un sous et en principe c’était une bonne chose. Pourtant un jour à force de trop se mêler des affaires des autres, il pouvait être sûr de s’attirer bien des problèmes, si ce n’était pas déjà fait. Il savait déjà qu’il ne serait pas très bien accueillit au château quand il se déciderait à y remettre les pieds. Les mangemorts l’avaient bien repérer, lui le sorcier fou qui semblait toujours apparaitre au moment où ils s’apprêtaient à passer leurs nerfs contre un gamin innocent. Il avait de la chance que les infirmières de Poudlard soient très compétente et que, Rogue n’autorise pas encore le meurtre dans son établissement (ironique, après tout, il avait lui-même assassiné Dumbledore dans cette école). Cependant, à Pré-Au-lard, rien n’empêchait les mangemorts de le tuer, finalement il avait eu de la chance aujourd’hui. Beaucoup de chance puisque les choses s’étaient ensuite arrangées avec Cedrella, ça semblait pourtant bien mal parti et malgré tout, contre toute attente, il venait de lui demander sa main. Ça semblait presque irréel, il aurait pu croire que c’était un rêve, si seulement il n’avait pas ressentit la douleur des blessures qu’on lui avait infligé avant que Cedrella ne vienne l’aider. Tout ça était bel et bien réel, même si ça avait tout du rêve le plus fou qu’il ait été donné à Clive de faire. Il n’avait jamais pensé qu’il pourrait se marier, en réalité, le mariage, c’était une chose à laquelle il n’avait jamais vraiment pensé. Il n’avait pas besoin de ça pour vivre. Le célibat ça lui allait tellement bien et puis il ne vivait pas si mal que ça, même sans femme à ses côtés alors forcément, ce n’était pas quelque chose qui lui manquait énormément. Peut-être que c’était parce que la seule femme avec qui il voulait être, il l’avait toujours plus ou moins eue à ses côtés. Depuis Poudlard déjà, dans cette relation si délicate et agréable qu’ils entretenaient. Eux deux qui avaient tout pour se ressembler et que rien ne semblait à même de séparer. Elle avait été sa meilleure amie à un moment et un jour, elle était devenue cette personne sur laquelle il était incapable de mettre le moindre mot. Elle était plus qu’une meilleure amie. Bien plus encore bien qu’il eut été bien trop longtemps incapable de définir ce lien qui les unissait. Aujourd’hui pourtant tout était clair. Depuis des années déjà il l’aimait. Ils n’avaient pas été vraiment un couple, pas officiellement en tout cas. Mais sûrement que ceux qui portaient un regard extérieur à leur histoire avaient eu l’impression qu’ils étaient ensemble. Il n’y avait eu qu’eux pour mettre autant de temps à réaliser une chose qui pourtant était évidente. Aujourd’hui, c’était chose faite et ils étaient fiancés.

Ils étaient à présent dans l’arrière boutique de la jeune femme. De toute évidence, ça n’était pas un réel problème puisque les clients n’étaient pas très nombreux, ici comme partout ailleurs. Rares étaient les boutiques qui n’avaient pas déjà fermé, que ce soit par manque fragrant de clients ou bien parce que les propriétaires s’étaient lancés dans une longue fuite acharnée ou encore avaient décidé de simplement se terrer chez eux. Une à une les boutiques avaient fermés leurs portes et Clive espérait que la prochaine ne serait pas celle de Cedrella ou celle d’Alice. Ce serait signe de trop mauvais présages, des choses auxquelles il ne voulait pas penser. Pour l’instant, Alice comme Cedrella étaient encore à Pré-au-lard, à peu près saines et sauves et c’était parfait comme ça. Si les choses pouvaient rester telles quelles, ce serait très bien. Cependant, avec la guerre, on pouvait facilement en douter. Cela dit, on pouvait aussi douter qu’il puisse y avoir une quelconque guerre, dehors à en juger la simplicité de ce moment qu’ils passaient ensemble. Ils semblaient bien loin de la guerre tous les deux, à plaisanter à propos de la barbe ou de la potentielle moustache que pourrait se faire pousser Clive. C’était un instant magique pendant lequel, entre baiser et tendre sourire, ils pouvaient oublier l’enfer qui régnait dehors. « J’oublie la moustache, c’est promis. » Il lui adressa un large sourire. Il n’aurait de toute façon jamais vraiment tenter. « Tu as raison. Je vais me débarrasser définitivement de tout ça et on en parlera plus jamais, plus de barbe, pas de moustache et rien de pire encore. » Ça ne lui allait pas de toute façon, c’était indéniable. Il passait juste pour un abrutit avec cette barbe alors mieux valait revenir sur son style original. Il haussa légèrement les épaules suite à la réplique de celle qui était désormais sa fiancée. « J’ai toujours préféré ta compagnie à celle des mangemorts de Poudlard. J’ai l’impression que ça fait un moment que je ne suis pas allé les voir ceux-là. » Il ne s’en portait pas forcément plus mal d’ailleurs, au contraire, au moins, enfermé dans sa maison à Cardiff il ne risquait pas de se manger quelques doloris dans la tronche. « Je suis rentré à Cardiff au début des vacances. C’est bien plus calme que Poudlard. » C’était peu dire. C’était presque le paradis comparé à Poudlard. Lui qui habituellement préférait rester au château plutôt que de rentrer chez lui, la guerre avait légèrement modifier son point de vu sur la question. Heureusement qu’il était rentré au fond, ça lui avait au moins permis de venir un tant soit peu en aide à Morgana. Il n’avait pas été si inutile que ça ces dernier jour, c’était déjà ça.
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Avr - 19:05


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Le temps lui avait semblé long, la vie lui avait paru morte et vide : plus le temps passait, moins les gens égaraient leur chemin jusque devant sa boutique. Elle n’en avait plus rien eu à faire avec le temps, elle avait fait avec - à la guerre comme à la guerre, et les visites des Mangemorts s’étaient bientôt faites plus fréquentes que celles des simples clients. Plus nombreuses que celle de quelque ami, quelque allié que ce soit : Clive avait presque disparu de la circulation. Dans un premier temps, la jeune sorcière n’avait pas cherché à le retrouver, ou à reprendre contact avec lui : sans doute par honte, par crainte d’affronter quelque courroux de la part du jeune homme. Plus tard, elle avait souvent erré son regard vers le château, ses pas à proximité de Poudlard sans pour autant faire preuve d’une imprudence démesurée : Clive n’était jamais venu à elle, et le destin n’avait jamais (jusqu’à aujourd’hui) décidé de faire un pas en avant pour eux. Ce soir, ils semblaient avoir fait plus qu’un pas en avant, ils avaient peut-être bien fait plus qu’un simple pas en avant - quelque chose comme tout un tas de démarches folles et désespérées : la guerre avait un beau rôle dans cette histoire, était-ce finalement l’imminence d’une mort prochaine, la peur de se perdre l’un l’autre, ou finalement un moyen détourner de s’avouer ce qu’ils n’avaient été capables que de dire à mi-mot ? Ils finiraient par y arriver, un jour ou l’autre, lorsqu’il leur faudrait faire cet ultime pas l’un vers l’autre, devant un autel, un prêtre et tout ce qui allait avec ; ou un pas en arrière, pour revenir sur leurs bêtises d’aujourd’hui, revenir dans le monde réel, qui ne semblait être qu’un souvenir flottant à présent. Cedrella n’avait jamais eu besoin d’être au pied du mur pour savoir qu’elle était incapable de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait pour Clive : déjà pendant leur scolarité commune à Poudlard, ou pour toutes les années qu’ils avaient vécue ensemble, elle avait su qu’il avait une place particulière dans sa vie, dans son esprit et dans son coeur. Mais jamais ces pensées n’avaient passé ses lèvres en des vérités qu’elle aurait été capables de lui offrir, yeux dans les yeux. Ce soir encore, ils étaient fiancés, à se regarder dans le blanc du regard, des sourires gênés venant rompre une discussion totalement téméraire et futile : ils n’avaient rien dit, elle ne lui avait avoué qu’une infime partie des réelles afflictions, des puissants ressentiments qui l’avaient faite frissonner sous son regard clair. Ils étaient pourtant chanceux d’être encore en vie : Clive aurait pu mourir pendant ces mois qui les avait séparés, elle n’y avait que trop rarement pensé, elle n’avait pas voulu y penser, de peur de faire une folie. Bien souvent, il lui avait promis d’être en sécurité au sein de Poudlard, malgré tous les doloris qu’il se prenait à la place des élèves, malgré tous les risques qu’il prenait en tant qu’oiseau solitaire, membre de l’Ordre du Phénix au milieu des Mangemorts ; elle s’était accrochée à y croire, souriant en laissant planer l’illusion qu’elle acceptait, qu’elle acceptait qu’il ne lui donne qu’une petite partie de la vérité tant qu’il ne lui arrivait rien de grave, mais tout avait changé depuis qu’elle avait demeuré sans nouvelle de lui pendant toute une éternité. Au moins s’accrochait-elle encore à la pensée qu’il avait eu raison de l’avoir fui pendant tout ce temps, qu’elle comprenait ; qu’elle avait mérité ces longs silence-radio qui l’avaient tant torturée. Elle lui avait brisé le coeur, sans vraiment s’y attendre, sans vraiment quoi faire pour rattraper cette erreur - à raison, à tort, elle ne le savait pas : le fait qu’ils seraient «fiancés» changerait peut-être quelque chose, peut-être rien. Ils semblaient au moins avoir retrouvé la même longueur d’ondes et elle avait le sentiment qu’elle n’avait plus souri aussi franchement depuis des lustres : la guerre n’avait aucune importance, la mort - si ce n’est celle de Clive - lui semblait futile, pour les quelques temps seulement qui composaient ces retrouvailles. Elle les voulait interminables, éternelles, si tant est que personne ne commette la folie de les interrompre.

Depuis quelques temps déjà, de toute manière, Pré-Au-Lard était trop vide pour qu’elle ne craigne quoique ce soit : les Mangemorts devaient déjà squatter les quelques pubs de la ville ou les couloirs de Poudlard pour attarder leur attention sur la pauvre boutiquière qu’elle était. Elle les avait déjà oubliés, ceux-ci, le sourire aux lèvres, le bout de ses doigts caressant les joues brunies du sorcier par cette fameuse barbe qui faisait tant débat. « Tu en prends des bonnes décisions, dis donc. » Un nouveau rire s’extirpant du creux de sa gorge, elle arqua un sourcil amusé, avant de se mordiller la lèvre d’un air amusé : il allait falloir qu’elle grave l’image d’un Clive barbu dans son esprit, parce qu’elle ne le reverrait pas de sitôt, l’espérait-elle du moins. Mais voilà, la guerre restait une menace planant au-dessus d’eux comme un vautour affamé, l’usure et la fatigue finiraient peut-être par les ramener à ces airs fatigués qui imprimaient leurs visages ce soir, malgré ces sourires qu’ils se présentaient l’un à l’autre. Levant un doigt pour interrompre toute discussion, Cedrella s’écarta du professeur, dans un sourire franc avant de disparaître dans la boutique, rejoignant la porte d’entrée par laquelle ils étaient passés quelques instants plus tôt, pour fermer le verrou de celle-ci, tourner le petit écriteau OPEN vers le CLOSE. A présent, personne n’aurait un quelconque prétexte acceptable pour venir les déranger. En rejoignant Clive, la jeune femme prit les mains du sorcier, soutenant son regard avec amusement. « Je peux t’aider à t’en débarrasser... la faire disparaître, d’un coup de baguette magique, ou alors d’un coup de rasoir. Mon père voulait un fils, il m’a appris à me raser, même si je n’ai jamais - jamais - eu de poil au menton. » Dans un rire amusé, Cedrella baissa le regard, pour masquer les quelques rougeurs qui avaient dû apparaître sur ses joues : glissant le bout de ses doigts sur ses propres joues, elle tenta de se donner une contenance - quitte à changer de sujet. La vérité, cependant, sur l’absence de Clive n’était qu’à moitié plaisante à attendre : ainsi, ses choix l’avaient fait fuir jusqu’au fin fond de l’Irlande, jusqu’à Cardiff d’où il n’était visiblement, que très rarement revenu. Pas pour elle, en tout cas. « A Cardiff. » Répéta-t-elle vaguement, dans un sourire qui n’avait pas grand chose d’aussi franc qu’elle l’aurait voulu. « Je suis désolée... » Formula-t-elle difficilement, la lèvre quelque peu tremblante sous l’hésitation et ces onces de regret qu’elle ne pouvait nullement réprimer. « Ca fait des mois que je me demande où tu étais passé... ce que tu faisais, ou ce qui pouvait t’arriver. Et tu étais là-bas... chez toi. Loin. » Il lui avait fallu de longues et interminables secondes pour admettre tout cela, la voix chevrotante baignant d’hésitation. Serrant les lèvres, elle se perdit ses prunelles sombres dans le regard de Clive - elle ne voulait pas revenir sur cette dispute qu’ils avaient envoyée promener jusqu’alors. Elle ne voulait pas ; elle ne voulait pas. « J’étais très inquiète mais... mais tu sais, même si ça fait un moment, je pense que tu ne leur manques pas trop. A ces Mangemorts. » Il ne leur manquait pas autant qu’il lui avait manqué à elle. « Tu pourrais... rester avec moi, ce soir. J’ai du thé, j’ai... de quoi manger... Ou, ou une capacité à parler de tout et de rien, autant qu’on peut le vouloir. Parce qu’on a du temps à rattraper... non ? » La gêne à nouveau au bord des lèvres, le rouge aux joues, Cedrella se sentit à nouveau gagnée par un amer ressentiment. « Enfin, je dis n’importe quoi, peut-être. Mais j’ai envie de passer du temps avec toi et au fond, j’arrête pas de me demander quand est-ce que tu reviendras, si tu pars. Du moins, d’ici à Noël, puisque même maintenant, ton engagement pour Noël est encore d’actualité. » Un nouveau rire passa ses lèvres. « Je parle un peu trop, n’est-ce pas ? » Elle parlait surtout pour ne pas dire grand-chose de très constructif - au moins avait-elle réussi à faire taire les quelques ressentiments qu’elle avait eus, jusque-là à l’égard de Clive et de toutes les décisions stupides qu’il avait prises il y a quelques jours encore à peine.
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeSam 13 Avr - 17:11


“ this heart that i misplaced ”
i tried to walk together, but the night was growing dark thought you were beside me but I reached and you were gone. sometimes i hear you calling from some lost and distant shore, ihear you crying softly for the way it was before.
Cedrella and Clive
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Les jours s’étaient écoulés, trop vite, trop rapidement Clive ne saurait le dire. Depuis qu’ils s’étaient quittés ce jour là sous la pluie à Pré-au-lard, le sorcier avait fini par perdre le compte des jours qui défilaient sous ses yeux, trop absorbé par ses propres maux pour s’intéresser au reste du monde qui pourtant continuait de s’agiter, là juste devant son nez. Il n’avait que trop peu fait attention aux événements dont il avait été spectateur quand il était rentré à Poudlard, trop perturber par ce cœur qu’il avait senti lourd, fissuré sur le point d’exploser à chaque seconde qui passait. Il avait laissé les choses telles quelles alors que la plus sage des solutions aurait sans doute été de retourner voir Cedrella bien plus tôt, bien avant que les mangemorts ne l’attaquent devant cette boutique. Il aurait peut-être pu arranger les choses, les mettre à plat, agir pour effacer ce mal être dans lequel il avait pourtant décidé de se terrer. Il avait laissé la fissure de son cœur s’agrandir jour après jour, alors qu’il se noyer dans son chagrin et déprimer sur son cœur brisé, alors que ça aurait du être un souci mineur. C’était la guerre après tout. Un combat faisait rage partout dans le monde, des gens perdaient la vie et lui, le pathétique Clive, il s’apitoyait sur son sort comme un abrutit fini. Il n’avait jamais été doué pour gérer les problèmes sentimentaux. Les problèmes qu’il avait pu avoir avec sa famille, les potentielles disputes avec des amis, les inexistantes histoires d’amour de sa vie. Ce n’était pas des domaines qu’il maitrisait, lui qui pourtant semblait avoir une connaissance infinie comme s’il avait avalé le contenu de chaque livre lui passant sous la main – ce qui d’ailleurs, n’était pas complètement faux – il était clair qu’il y avait bien des domaines dans lesquels il ne connaissait rien et, le silence dont il avait fait preuve, son absence auprès de Cedrella ces dernières semaines en étaient bien des preuves. Aujourd’hui, contre toute attente, il était dans la boutique de la sorcière, ce n’était peut-être pas un choix délibéré qui avait conduit les pas du professeur d’arithmancie jusqu’à cette boutique, mais le fait était qu’il y était et qu’il avait ainsi pu retrouver Cedrella. Il avait fait bien plus que de la retrouver, bien plus que de régler les différents qu’il avait pu avoir avec elle et bien plus encore que de simplement mettre les choses au plat. Il l’avait demandé en mariage. C’était de la folie, ça ne faisait aucun doute et des personnes plus avisées que Cedrella et Clive se seraient sans doute bien marrer devant cette scène. Il n’en avait que faire. Ça faisait des années que Clive avait arrêté de prêter attention à ce que pensait les gens de lui, des choses qu’il disait, qu’il faisait. Heureusement parce que dans sa famille, ils passaient beaucoup de temps à le juger. Parce qu’il n’était pas comme ses frères (un attardé mental, en gros selon Clive), parce qu’il n’avait jamais partagé l’idéologie de lord voldemort, parce qu’il admirait Dumbledore, parce qu’à vingt-sept ans, il n’était toujours pas marié (à une sorcière au sang-pur, bien entendu) et qu’il n’avait pas déjà quinze gosses et surtout, le pire de tout bien évidement, parce qu’il avait rejoint l’ordre du phénix. Il savait qu’avec cette guerre, il n’avait plutôt pas intérêt à remettre les pieds dans la maison familiale s’il ne voulait pas finir au bucher, ou au moins à Azkaban. Une chose était sûre, ce ne serait pas sa famille les premiers à être prévenus de ses fiançailles. Déjà parce qu’ils n’en n’auraient que faire mais surtout parce qu’il n’était pas assez fou pour revenir les voir. Ainsi, il se fichait bien du regard qu’eux, et que le reste du monde pourrait porter sur leurs fiançailles ô combien spontanées. Eux deux ils le vivaient bien, alors c’était – et de loin – le principal.

Là, dans l’arrière boutique avec Cedrella, plus rien ne semblait compter aux yeux du sorcier. Quand il quitterait la boutique, il rattacherait son attention sur le reste du monde et notamment sur les élèves de Poudlard, qui, il ne le savait que trop bien, avaient besoin de protection. Il leur apporterait cette protection, mais pas pour l’instant. Pour l’heure, il n’y avait plus que Cedrella qui comptait à ses yeux. Elle et peut-être cette barbe dont il devait vraiment se débarrasser et qui occupait considérablement la discussion entre les deux sorciers. Il lui adressa un sourire alors qu’elle soulignait le fait qu’il prenait de bonnes décisions. Il en avait l’impression lui aussi, pour une fois. « La nouvelle année arrive, je me prépare pour mes résolutions à venir. » Quoi qu’il soit comme la plupart des autres habitants de cette chère planète, quand il prenait des résolutions pour l’année à venir, il ne s’y tenait jamais. C’était trop dur de changer les choses auxquelles on est habitué, du jour au lendemain sous prétexte qu’une nouvelle année commence. Rapidement, la jeune sorcière quitta la pièce pour retourner dans la boutique. Clive le laissa faire sans rien dire, puisqu’elle lui avait de toute façon fait signe de se taire (et mine de rien, il est plutôt obéissant comme garçon). A sa réplique, il ne pu s’empêcher de rigoler. Bizarrement imaginer Cedrella obligée de se raser les joues, c’était assez comique, ou alors c’était juste lui qui avait un humour particulièrement douté, ce qui était loin d’être impossible. « Heureusement finalement. Si la barbe ne me va pas à moi, j’imagine très difficilement ce que ça ferait sur toi. » Il lui adressa un sourire plein de tendresse avant de passer sa main sur sa joue, qui contrairement aux siennes était lisse et douce. « Un coup de baguette. Ce sera efficace et rapide. À mois, bien-sûr, que tu préfères marquer le coup, après tout, c’est la seule et unique fois que tu auras l’occasion de me débarrasser de ça. » Il lui adressa un nouveau sourire. C’était mieux ainsi. Parce que la barbe ne lui allait pas, parce qu’il n’avait plus aucune raison de rester à se morfondre dans son coin. C’était fini, les jours passés seul chez lui à Cardiff, à ressassé cette journée où – pour la première fois de sa vie – il avait sentit son cœur se briser, c’était terminé. C’était loin derrière lui, derrière eux, des souvenirs finalement peu agréables dont ils feraient mieux, à présent de se débarrasser plutôt que de remettre ça sur le tapis, comme pour casser à nouveau la bonne ambiance qu’ils venaient à peine de retrouver et qu’il aurait été plus sain pour eux deux de préserver. « C’est moi qui suis désolé. Je n’aurais pas du partir sans te prévenir. » Il pinça les lèvres, légèrement gêné, il était vrai qu’il aurait pu au moins faire l’effort de lui envoyer un hibou pour lui dire qu’il rentrait chez lui. Il fini par hausser les épaules avant d’attraper les mains de la jeune fille. « Mais je ne suis pas à Cardiff depuis si longtemps que ça. Uniquement depuis le début des vacances scolaires. » Il ne savait pas si ça pouvait vraiment la rassurer, mais le fait été qu’il n’avait pas non plus laissé tomber son boulot pour un problème de cœur. C’était déjà ça. Il était plus que sûr qu’il ne manquait pas aux mangemorts tout autant qu’ils ne lui manquaient pas, alors rester avec Cedrella pour le reste de la soirée, ça lui semblait être une option parfaite. Il l’avait écoutée, le sourire aux lèvres, alors qu’elle semblait s’enfoncer dans son discours. « J’aime t’entendre parler. » C’était vrai. Après tout ce temps passer loin d’elle, il remarquer à quel point tout en elle lui avait manqué y comprit le son de sa voix. « Il va de soit que je préfère passer la soirée avec toi qu’avec les mangemorts. » Ce n’était pas difficile. Après tout, il était désormais fiancé avec Cedrella et non pas avec un quelconque mangemort pourrissant l’anciennement agréable château de Poudlard. « Dis, est-ce que tu as déjà fais du patin à glace ? » Clive était passé maitre dans l’art d’avoir des idées sorties de nulle part. Bien que celle-ci, pour quelqu’un qui serait dans sa tête – fort heureusement, ce n’est le cas de personne – avait un rapport plus ou moins direct avec l’évocation de Cardiff. « Les moldus font souvent ça l’hiver, je m’y suis déjà essayé et c’est plutôt marrant. » Il avait toujours été curieux de la culture moldue. Il vivait dans une maison moldue, dans un quartier moldu, loin du monde des sorciers – quand il n’était pas à Poudlard (rarement finalement) – et il avait toujours aimé découvrir ce qui se passait autour de lui et des patinoires, il y en avait partout une fois l’hiver arrivé. « Il y a ce truc à Cardiff, c’est nouveau je crois. » Comme quoi, il passait très souvent à Cardiff. « Une immense patinoire en plein air, avec une sorte de fête foraine. Un marché de noël. Je crois qu’ils appellent ça comme ça. Le tout est décoré avec des tas de lumières, à la nuit tombée, c’est vraiment très beau. » Clive avait vu ce truc, de loin, les rares fois où il avait mis les pieds en dehors de sa maison, et il devait avouer que c’était plutôt joli, les moldus étaient, selon lui, particulièrement créatifs. « Si jamais tu as envie, on pourrait aller voir ça ensemble. Un soir. » Il lui adressa un petit sourire gêné alors qu’il posait ses yeux sur elle. Ils faisaient définitivement les choses à l’envers ces deux là, d’abord les fiançailles, pour la proposition de rendez-vous romantique. Sans doute que la demande en mariage aurait du ôté toute trace de gêne chez le sorcier, mais c’était pourtant loin d’être le cas. Il savait que cet endroit avait tout pour être romantique et inviter une personne dans ce genre de lieu, c’était une première pour le sorcier.
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Malia Terrell
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Avr - 1:54


every kiss is a cursive line
s-w. cedrella levinston & w. clive burgess-holmes
« for nothing makes me stronger than your fragile heart. »

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Un jour, la guerre finirait par se rappeler à eux. C’était irrémédiable, et ça arriverait plus tôt qu’ils pourraient le vouloir : d’ici quelques heures à peine, lorsqu’ils auraient assez parlé, lorsque le jour se lèverait à nouveau sur Pré-Au-Lard. Encore une journée, qui passerait plus vite qu’ils ne l’auraient voulu, suivie d’autres encore, pendant lesquelles le monde, quelque part, se déchirait. Ils pouvaient toujours se battre, lutter, aider des gens, à Pré-Au-Lard, si loin du centre névralgique du monde des sorciers qu’était Londres, ils étaient encore protégés du plus gros de la guerre : car Cedrella n’en doutait pas, là-bas, à quelques centaines de kilomètres d’où ils étaient, les batailles se faisaient plus rageuses encore, plus violentes que celles qui pouvaient se dérouler ici. Quelque part, les élèves à Poudlard étaient à la fois chanceux et malchanceux : maltraités sans doute par tous les Mangemorts qui vaquaient dans le château, ennuyés d’être à l’arrière-front, se défoulant alors sur les élèves pour tout et n’importe quoi, sans même en avoir l’autorisation, sans doute. Mais ils étaient également sous la protection d’êtres comme Clive, mais également en sûreté, dans les hauts murs du château – plus en sureté en tout cas que s’ils étaient dehors, à cavaler pour leurs vies. C’était du moins ainsi que Cedrella voyait leur vie, là-bas, alors qu’elle ne pouvait rien faire pour les sortir d’entre les griffes des Mangemorts. Elle aurait bien voulu pouvoir le faire, pouvoir braver les hauts sortilèges qui retenaient ces enfants et leur rendre la liberté. Rendre sa liberté à Clive également, alors qu’il passait la plupart de son temps à risquer sa vie, à côtoyer des êtres de la pire espèce qui soit. Chaque jour où il survivait était une chance, tout autant que chaque heure qu’il pouvait passer dans l’école sans être démasqué en tant qu’officiel membre de l’Ordre du Phénix. A tout cela, Cedrella ne voulait pas penser, n’avait pas voulu penser alors qu’il avait été si loin d’elle, intouchable à cause des décisions qu’elle avait prises. Elle aussi, sans doute, qu’elle aurait pu faire un pas vers lui avant tout, envoyer un hibou en direction de Poudlard pour s’excuser, ou expliquer son geste et ses décisions : après tout, le Mangemort qui aurait inspecté cette lettre n’aurait assisté alors qu’à un règlement de compte entre deux amoureux qui s’étaient perdus dans les quiproquos et les épais mensonges qu’imposait cette guerre. Sans doute qu’il aurait ri de leur bêtise, avant de délivrer la lettre au professeur d’arithmancie, sans réfléchir plus loin : elle aurait pu, mais elle n’avait pas eu le courage de le faire, quand bien même son esprit lui avait souvent ramenée cette idée en tête. Elle ne l’avait pas fait, et finalement, tout courrier aurait été vain, puisque Clive n’avait pas été à Poudlard. Du moins, pas dans les dernières semaines qui venaient de s’écouler, pendant lesquelles, malgré elle et quand bien même ce qu’elle pouvait dire, Cedrella était restée. Restée pour attendre un quelconque signe de lui, un pas en avant qu’il pourrait refaire vers elle, quelque chose, n’importe quoi. Qui finalement, au fond, n’était pas arrivé de son propre chef. Alors que la vérité éclatait enfin sur où avait été Clive pendant tout ce temps, c’était un torrent d’amertume qui glissait dans le corps de la sorcière ; elle ne pouvait lutter contre la force des marées qui emportaient ses assurances alors, les apparats dont elle se grimait, les quelques sourires qu’elle forçait. Sans doute même qu’elle aurait attendu dans le vent, des jours, des semaines encore durant, si aucun Mangemort n’avait décidé de s’attaquer à lui précisément ici, juste devant sa boutique. Comment pouvait-elle accepter une telle idée ? Espérait-il vraiment que face à cette vérité, elle reste de marbre, sans se fracturer littéralement juste sous ses yeux ? Ils avaient beau avoir balayé tout ça d’un revers de main, avoir franchi une indéniable et folle étape dans leur histoire, restaient de vieux non-dits qui finiraient, tôt ou tard, par remonter à la surface, si elle ne les laissait pas s’échapper d’entre ses lèvres dès maintenant. Ce serait un mal qui finirait par les ronger, sans doute – la ronger elle, en tout cas, alors qu’elle avait bêtement cru qu’il aurait au moins le courage de faire semblant. Pour elle. Parce qu’elle l’avait fait, elle, des années durant, et là maintenant, elle le faisait encore, rien que pour ne pas réduire à néant le moment de bonheur qu’ils partageaient. Parce que la guerre, elle, impérieuse et infinie, se chargerait bien assez tôt de briser leurs illusions.

Elle ne voulait plus être celle qui les raccrochait durement à la réalité – elle aurait pourtant dû être celle qui, sans rien attendre de Clive, aurait plié ses bagages, abandonnant sa boutique dans le sillage de sa collègue de travail, rien que pour ne pas se laisser happer par la solitude. Elle avait choisi différemment, et elle ne savait pas si c’était pour le meilleur, ou pour le pire. C’était presque paradoxal, venant d’une femme qui, inconsciemment, avait promis de traverser ces obstacles là avec Clive et personne d’autre : le même Clive qui l’avait désertée à la première difficulté. Il s’excusait. Il aurait dû la prévenir – elle baissa brusquement les yeux pour ne pas laisser quelque reproche transparaître à travers son regard. Il aurait dû... Mais il ne l’avait pas fait. « Ce n’est pas grave. Je comprends… que tu n’en aies pas eu envie. » Elle ne comprenait qu’à moitié, ou qu’à peine. Elle, si elle était partie, si elle l’avait déserté du jour au lendemain, elle aurait eu le courage, sans doute, d’envoyer un stupide piaffe lui délivrer l’information, rien que ça. Mais il voyait les choses différemment, sans doute. Ils avaient toujours vu les choses différemment, et jusque-là, ça avait toujours parfaitement bien fonctionné, parce qu’ils avaient été un duo, un duo d’amis qui ne se rendait pas de compte. Peut-être que les choses étaient différentes à présent. Elles devraient l’être, tôt ou tard, s’ils voulaient un tant soit peu remplir les promesses qu’ils s’étaient faites, il y a quelques minutes à peine. Mais elle ne voulait pas de ça entre eux, pas maintenant. Elle tenta donc un vague sourire, s’écartant malgré tout pour faire quelques pas, attrapant la bouilloire qu’elle avait abandonnée depuis trop longtemps déjà. Ce n’était pas vraiment l’heure du thé, mais Cedrella faisait partie de ces anglais qui en buvaient sans compter, à n’importe quelle heure de la journée et vu le froid qu’il faisait dehors, ce n’était pas de trop aujourd’hui. Au moins, ça donnerait peut-être une raison supplémentaire à Clive de rester, même si elle ne doutait pas que le thé de Poudlard (si tant est qu’il y en ait) soit plus agréable que celui qu’elle pouvait garder dans le fond de ses placards – même si elle en avait une collection plutôt vaste, en raison de sa haute dose de consommation. Les gestes mesurés, elle mit l’eau à chauffer sur le feu, le temps de reprendre contenance et de remettre ses idées en place, avant de se retourner vers Clive. Elle fonctionnait très bien ainsi, à se grimer d’une humeur d’apparat, sans vraiment que ce ne soit un mensonge, ou la vérité elle-même. Juste ce qu’il fallait, parce qu’elle ne voulait pas laisser l’ombre de leurs rancœurs respectives noircir cet instant. Si court, et malheureusement si unique dans un monde pareil. La volonté de rattraper le temps perdu surmonta vite ses vieux démons, de toute manière, alors qu’elle répondait par un sourire franc – cette fois-ci – aux déclarations du jeune homme. Il aimait l’entendre parler, vraiment ? Même lorsqu’elle balbutiait des paroles toutes plus compliquées à suivre les unes que les autres ? Arquant un sourcil excessivement sceptique, Cedrella lâcha un léger rire. « Tu aimes m’entendre parler. Ne me mens pas voyons, c’était sans doute le pire monologue de l’histoire des monologues. » Elle en avait eu conscience tout le long durant, alors qu’elle s’était sentie lentement mais sûrement dégringoler de l’assurance vers l’insécurité : au fond, c’était la première fois qu’elle proposait à Clive de vive voix, comme ça, de partager un moment aussi long qu’une soirée complète avec elle. Depuis des mois, ils n’avaient pas partagé quoique ce soit et même avant ça, les visites du sorcier s’étaient toujours faites furtives à souhait, histoire de ne pas éveiller l’attention. Le reste semblait logique malgré tout, parce que même dans ses pires répliques, la jeune femme espérait quand même que Clive préfère sa compagnie à celle des Mangemorts, qui, eux, parlaient peu et de sorte à être efficaces, mais n’étaient généralement, malgré tout, pas les meilleures compagnies qui soient. Peut-être était-ce le naturel à toute épreuve de Cedrella qui la déclarait grande gagnante d’un tel duel. « Du patin à glace ? » Elle était retournée se concentrer vers sa bouilloire, lorsque l’idée perça dans le silence. Vivement, elle venait de tourner la tête vers Clive, quelque peu interloquée et curieuse de le voir parler de ça. Elle avait grandi dans une famille qui se voulait normale et semi-moldue, bien que ses parents soient tous les deux des sorciers, bien entendu qu’elle connaissait le patin à glace, comme elle connaissait beaucoup de choses du monde moldu, au point de faire son thé sans avoir recours à quelque geste de baguette magique ou quoique ce soit d’autre.

Plongeant son nez dans sa tâche, Cedrella manqua de lâcher un rire lorsqu’elle comprit que Clive avait visiblement goûté à cette parcelle infime de la culture moldue : dommage, elle aurait presque aimé le voir faire ses premiers pas sur la glace, ça avait dû être quelque chose d’assez amusant à voir. Se concentrant malgré tout sur la température de son eau, la jeune sorcière put aisément pincer les lèvres avec insistance afin que rien ne la trahisse, pas même un sourire un tant soit peu moqueur. Elle finit par le regarder à nouveau, alors qu’il avait lui aussi, fait un long monologue pour ne pas dire grand-chose. Sortant deux tasses d’un placard, elle haussa les épaules, légèrement amusée par l’idée qu’il venait d’émettre. « J’ai déjà fait… du patin à glace. Avec mes parents, à chaque vacances de Noël on s’arrangeait pour en trouver une. Il y en a beaucoup à Londres, aussi. » Ses souvenirs avec ses parents, elle essayait bien souvent de les laisser de côté, parce qu’ils avaient bien vite abandonné leur chère petite fille à l’idée qu’elle puisse devenir un monstre comme la plupart des élèves qu’elle avait côtoyés à Serpentard. « Mais ça doit faire bien… neuf, dix ans que je n’en ai plus fait. » Elle n’avait jamais voulu compter le nombre d’années qui la séparaient déjà de ses parents : peut-être était-ce là aussi, un peu de sa faute. Ils ne faisaient aucun geste vers elle, mais elle n’en faisait pas non plus vers eux. Au fond, elle estimait que c’était à raison, tandis qu’à leur dernière rencontre, ils avaient largement sous-entendu qu’elle ne serait jamais une bonne personne parce que le Choixpeau avait décidé de l’envoyer chez les Serpentard. « Je serais contente… de renouer avec cette tradition. Avec toi. » Même en temps de guerre, parce que les moldus semblaient eux aussi, hors de ces batailles silencieuses qui se jouaient dans l’ombre. Ils pourraient au moins alimenter un peu plus longtemps cette part de rêve qui n’appartenait qu’à eux. A Cardiff ou ailleurs, où il voudrait l’emmener, ça n’avait pas d’importance. Elle était revenue vers Clive, et, se hissant sur la pointe de ses pieds, elle vint déposer un léger baiser sur sa joue, comme subitement ramenée à une obséquieuse politesse qui n’était sans doute plus de mise, entre des fiancés. Mais à tout prendre à l’envers, sans doute qu’ils compliquaient tout plus que nécessaire. Elle finit par prendre le sorcier par la main, l’entraînant à sa suite pour rejoindre la petite table de cuisine qu’elle occupait depuis un moment déjà, solitaire au milieu de ses bouquins et de ses tasses de thé. Lui désignant une chaise où s’asseoir, elle retourna servir le thé chaud au fond des deux tasses, les ramenant avec elle, tandis qu’elle s’asseyait face à Clive. « Moi je suis libre à peu près tous les soirs. Si ce n’est tous les soirs, maintenant que je suis seule pour faire tourner une boutique vide. » Un rire amer passa ses lèvres, alors qu’elle ramenait sa tasse devant elle, serrant ses doigts autour de celle-ci. « Alors tu peux m’y emmener quand tu veux, monsieur le professeur débordé de travail. » Certes, l’artihmancie n’était pas la matière que beaucoup d’étudiants choisissaient, mais c’était assez compliqué pour que Clive passe beaucoup de temps le nez plongé là-dedans. Et ça encore, c’était sans compter sur les Mangemorts qui continuaient de rôder dans le château, ainsi que ses responsabilités pour l’Ordre, qui pouvait à tout moment, lui demander de l’aide pour tout et n’importe quoi. Ici, dans cette boutique, les visites de Mangemorts se faisaient plus fréquentes que celles de fuyards en demande d’aide, alors elle estimait aisément qu’elle pourrait s’enfuir pour une nuit sans que ça ne gêne personne.
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MessageSujet: Re: (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv)   (cedrella&clive) ✲ this heart i misplaced. (stv) - Page 3 Icon_minitimeLun 20 Mai - 0:47


“ this heart that i misplaced ”
i tried to walk together, but the night was growing dark thought you were beside me but I reached and you were gone. sometimes i hear you calling from some lost and distant shore, ihear you crying softly for the way it was before.
Cedrella and Clive
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Clive avait fuit la situation. Il avait fuit Cedrella, que ce soit pendant les nombreux jours qu’il avait passés enfermé dans son bureau à Poudlard ou à ce moment où il avait finalement décidé de rentrer chez lui, là où il pouvait avoir la paix. Il n’avait prévenu personne de son départ. Pas même Cedrella. Ça n’avait pas eu d’importance à ses yeux sur le coup. Forcément, avec du recul, il se disait qu’il avait sans doute eu tord d’agir de cette façon. Il avait été idiot de fuir Cedrella de la sorte. Mais ça avait été trop compliqué et c’était définitivement une situation qu’il n’avait pas su gérer. Il ne connaissait pas les choses de l’amour, pas les réussites, pas les échecs. Il ne savait pas comment il aurait du réagir en face de Cedrella après cette fois où elle lui avait fait comprendre qu’il n’était que son ami alors que lui, il avait pris conscience qu’elle était plus que ça, depuis bien longtemps déjà. Il n’avait pas su comment l’affronter, alors il avait préféré fuir. C’était lâche et idiot. Une erreur de plus dans la liste des trop nombreuses qu’il ne cessait d’enchainer. Il n’était pas très doué dans certains domaines et celui des relations humaines en faisait parti. Il n’avait pas assuré avec Cedrella. Il était trop nul. Même aujourd’hui, il fallait avouer qu’il n’avait pas forcément assuré. Il n’avait pas prévu de venir la voir, il n’en avait pas eu l’intention, il aurait du, puisqu’il était descendu à Pré-Au-lard. En général, quand il allait jusqu’au petit village, c’était pour la voir elle et même si ce n’était pas le but premier, il se rendait toujours dans sa petite boutique, parce qu’il aimait passer du temps avec elle, parce qu’elle était Cedrella et qu’il n’y avait bien souvent qu’avec elle qu’il avait envie d’être. Pourtant cette fois là, il avait décidé d’éviter la boutique. S’il n’avait pas été attiré par un bruit de sortilèges fusant contre un élève, il se serait débrouillé pour contourner la boutique car il n’avait même pas eu envie de passer devant. Le destin avait pourtant choisi de l’interpeller. Il s’était rendu jusqu’au lieu de la bagarre, tout prêt de la boutique de Cedrella et de fil en aiguilles, ils s’étaient retrouvés. Ça n’avait pas fait prévu des plans du sorcier. Rien ce qui s’était passé dans cette boutique aujourd’hui n’avait fait parti de ses plans. Il n’avait pas douté des paroles de Cedrella l’autre fois sous la pluie, il n’en avait pas douté parce qu’il était incapable de douter de ce qu’elle lui disait. Il avait un tord. Il ne savait pas pourquoi elle l’avait ainsi repoussé pour finalement aller dans son sens aujourd’hui. Il ne pouvait sans doute pas comprendre, c’était définitivement quelque chose qu’il ne pouvait pas comprendre. Il le savait, alors il n’avait pas l’intention de réfléchir à ça de toute façon. Il n’avait pas besoin de savoir pourquoi elle avait soudainement changé d’avis. Il était juste content qu’elle l’ait fait. Ils n’avaient jamais été un véritable couple. Ils avaient longtemps été juste deux amis, proches, mais dans une relation qui ne dépassait vraiment pas l’amitié et aujourd’hui, ils étaient fiancés. Ils avaient grillés des étapes, ça ne faisait aucun doute, peut-être que c’était la guerre qui les forçait à faire les choses dans un ordre manquait clairement de logique. Mais ça n’avait pas d’importance. Ils étaient fiancés et c’était une situation qui bien qu’étrange le contentait parfaitement. Il l’aimait et il espérait pouvoir rattraper toutes les erreurs qu’il avait pu commettre à son égard. Celle de n’avoir pas été capable de l’aider quand elle avait eu besoin de lui, celle de s’être enfui comme un lâche plutôt que d’affronter les conséquences du baiser qu’il lui avait offert, celle de s’être éclipser de Poudlard pour rejoindre le pays de Galles sans même la mettre dans la confidence. Il aurait du lui dire, c’était la moindre des choses, mais il était parti bien vite, sans doute qu’au moment où il avait pris ses affaires pour quitter le château, ça n’avait été qu’un coup de tête qu’il avait poursuivi jusqu’au bout. Chez lui pourtant, il avait beaucoup pensé à Cedrella. Il n’avait pensé pratiquement qu’à elle. Cherchant inlassablement une solution à leur problème, à son problème, cette incapacité qu’il avait d’affronter la jeune femme et ça n’avait mené à rien.

Rien n’aurait pu régler ses doutes, répondre aux nombreuses questions qu’il se posait si ce n’est le simple fait d’affronter la sorcière. Il s’en rendait compte aujourd’hui, un peu tard selon lui. Il n’aurait pas du avoir besoin de réfléchir à comment faire pour continuer de regarder Cedrella malgré son cœur qu’elle avait brisé. Le plus simple aurait été d’aller directement la voir et serait advenu ce qu’il devait advenir. Au lieu de faire ça, il s’était caché comme un imbécile. Y avait pas à dire, il était vraiment débile comme type. « C’est pas que j’en ai pas eu envie, c’est que je savais pas comment faire. » Evidemment, techniquement, s’il n’en avait pas eu envie, c’était parce qu’il n’avait pas du comment faire. Sinon, bien sûr qu’il l’aurait prévenue. Mais il était tellement nul qu’il n’avait pas du comment s’y prendre, pas pour la prévenir, pour venir la voir malgré ce qui s’était passé la dernière fois qu’il l’avait vue. Il aurait vraiment besoin d’un bouquin pour lui expliquer le genre de chose. Apprendre de lui-même ce n’était pas son truc. Tout ce qu’il savait, c’était ce qu’il apprenait dans les bouquins. Finalement, c’était surtout théorique, face à la réalité des choses, il galérait, comme il galérait avec Cedrella depuis le début de leur histoire. « Je suis vraiment un gros blaireau. » Au moins, il l’admettait, c’était déjà ça. Et puis mine de rien, le blaireau n’était pas forcément une insulte en soi. C’était l’emblème de sa maison, il en était assez fier. Il aimait les blaireaux même si pour une raison qu’il ignorait, ils étaient mal vus. Cependant, il ne s’était jamais vraiment intéressé à la question plus que ça. Le fait était qu’il était bel et bien un gros blaireau. Un imbécile, un débile qui ne cessait de commettre des erreurs et qui semblait apprécier s’enfoncer d’avantage. Il observait la jeune femme alors qu’elle préparait le thé. Cedrella et le thé, c’était une grande histoire d’amour selon Clive. Il l’a connaissait depuis un moment déjà et il avait vraiment l’habitude de la voire avec un tasse de thé. Il était lui-même un amateur de thé, du coup il n’était pas rare qu’il en boive un dans son bureau et souvent, quand il allait à pré-au-lard, il passait chez Alice, où il avait le droit à un autre thé et il finissait chez Cedrella où bien entendu, elle lui servait aussi un thé. Heureusement qu’il appréciait cette boisson. De toute évidence, il était de ceux qui préféraient un thé à n’importe quelle boisson contenant de l’alcool. Les liqueurs diverses et variées avaient tendance à lui bruler la gorge et à le faire tirer au cœur. Le thé c’était donc beaucoup mieux pour lui. « Bien-sûr que j’aime t’entendre parler. Et non, non, crois moi j’ai déjà entendu des monologues bien pire que celui-ci. » Ce n’était pas difficile. Il y avait un tas de gens insupportables qu’il n’avait pas particulièrement envie d’écouter qui lui avaient déjà servi des monologues bien chiant. Depuis le temps qu’il connaissait Cedrella, heureusement qu’il aimait bien l’entendre parler. Il avait toujours aimé parler avec elle, de tout et de rien, parce que c’était elle et qu’il avait passé des heures et des heures déjà à parler de tout et de rien en sa compagnie. Ils avaient longtemps été de simples amis, qui se parlaient durant de longues heures, sans doute avec cette étincelle au fond des yeux qui laisser sous entendre au reste du monde qu’ils étaient bien plus que de simples amis, une étincelles qu’eux, ils avaient mis du temps à remarquer. Aujourd’hui ils avaient passé un nouveau cap dans leur relation. Suffisamment pour qu’il décide de subitement l’inviter à faire du patin à glace. Ça avait beau être la guerre, le monde moldu n’était pas touché, ainsi normalement personne devrait les emmerder s’ils se mêlaient à la foule de Cardiff un soir dans la semaine. Il adressa un nouveau sourire à la jeune femme avant d’acquiescer légèrement à sa question, oui du patin.

Il avait déjà fait du patin, il était curieux du monde moldu, beaucoup trop selon sa famille. Eux, ils ne voulaient pas se mêler à ce monde, lui, il adorait. Il était loin du stéréotype du sorcier de sang-pur qui se contente de vivre dans sa bulle dans le monde magique, il avait toujours été très curieux. Bien vite, il avait commencé à lire des ouvrages moldus et une fois adulte, il s’était installé dans une ville moldue, en plein milieu d’un quartier moldu, loin de sa famille. Dans cet univers, il avait du vite s’adapter, il avait appris un tas de choses et il continuait d’en découvrir d’autres. Le monde moldu était fascinant à ses yeux. Il écouta les paroles de la jeune femme, pinçant légèrement les lèvres. La jeune sorcière avait aussi des relations compliquées avec sa famille, il le savait bien et il mieux que personne, il pouvait la comprendre. Il avait lui-même eu bien des problèmes avec ses parents, avec ses frères, pour des raisons bien différentes, mais il savait ce que ça faisait. Il l’avait toujours soutenue et elle en avait toujours fait de même. Ils étaient peut-être vraiment fait l’un pour l’autre, même s’ils avaient mis bien longtemps avant de s’en apercevoir. Sa réponse le fit finalement sourire. « J’espère être à la hauteur alors. » Il en doutait, s’il était déjà monté sur des patins, ça ne faisait pas de lui un grand patineur, sans doute qu’il aurait le droit à quelques gamelles avant de se remettre en piste. Il n’en faisait pas assez régulièrement pour éviter ce temps de réadaptation. Il l’a suivie jusqu’à la table de la cuisine avant de s’installer sur la chaise qu’elle lui avait désigné alors qu’elle revenait pour servir le thé. Un nouveau sourire traversa ses lèvres. Professeur débordé, ce n’était pas vraiment le cas en ce moment, ci ce n’est pas du tout. Il avait rapidement corrigé ses copies dans sa période de dépression, parce que ça l’occupait et qu’il n’avait de toute évidence rien de mieux à faire. De plus, c’était les vacances scolaires et rien – si ce n’est une petite voix au fond de sa tête qu’il essayait de faire taire – ne l’obligeait à retourner au château avant la rentrée. « C’est les vacances alors je suis libre tous les soirs aussi. » Du moins pour le moment, il savait bien qu’au bout d’un moment, les mangemorts se demanderait ce qu’il faisait si loin du château, enfin, il n’avait pas grand-chose à leur cacher, il avait passé les derniers jours chez lui à corriger ses copies, préparer ses cours, bouquiner, tester des recettes de cuisine et à mettre le bordel chez lui. De toute évidence, il ne manigançait rien du tout. Il avait aidé Morgana mais depuis qu’elle était passée chez lui, il ne pouvait pas dire où est-ce qu’elle était passée. Vraiment, si les mangemorts avaient l’idée de venir le saouler pendant ses vacances, ils se retrouveraient bien déçus. Il avait bien lancé un doloris sur l’un de leurs collègues, mais ça c’était entre Lancelot et lui et personne d’autre que ce dernier ne pourrait lui en tenir vigueur. Il estimait qu’il pouvait donc continuer de se comporter un peu comme monsieur tout le monde, loin de cette maudite guerre. « Je pense pas retourner au château avant les vacances et franchement si les mangemorts débarquent chez moi ils pourront tout retourner qu’ils ne trouveront rien d’intéressant. » Il haussa les épaules, en plus de ça, ils pouvaient bien leur dire ouvertement d’aller se faire voir, il n’était plus à ça prêt. « Ils ne l’ont pas encore fait alors qu’ils savent déjà que j’ai quitté le château, ils devraient le foutre la paix encore un moment. Alors peut-être demain, après demain ? » Après quoi, noël arriverait rapidement, autant saisir l’occasion pour avoir le droit à deux soirées, trois en comptant celle qui se déroulait en ce moment même, avec Cedrella. Une de plus, c’est toujours appréciable. Il ne pensait vraiment pas que les mangemorts auraient l’idée de débarqué chez lui en plein cœur de Cardiff, déjà c’était pas forcément discret, ensuite ils avaient mieux à faire, en plus il venait d’en croiser quelques uns qui l’attendaient sans doute désormais de pieds fermes dans le château. S’il pensait pouvoir avoir la paix encore quelques jours, il savait qu’une fois de retour au château, il serait parfaitement bien accueilli par ses amis les mangemorts, une bonne raison de vouloir profiter au mieux du temps qui lui restait avant ces charmantes retrouvailles.
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