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 PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face

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MessageSujet: PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face   PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face Icon_minitimeDim 23 Sep - 12:57



there's something going on today
« This place is so empty. My thoughts are so tempting. I don't know how it got so bad. Sometimes it's so crazy. That nothing can save me. But it's the only thing that I have. If you believe it's in my soul. I'd say all the words that I know. Just to see if it would show. That I'm trying to let you know. That I'm better off on my own. »




They said we'd never dance again



Pansy était allongée sur l’un des canapés de la salle commune, il devait être environs huit heures du soir, les plus jeunes allaient déjà au lit mais les septièmes années restaient debout bien plus longtemps. Elle lisait tranquillement au coin du feu, relevant de temps en temps les yeux vers Goyle qui l’observait de ses prunelles noisette. Il semblait perdu dans ses pensées, si l’on pouvait considérer qu’il en avait. Ses actes semblaient toujours dictés par Malefoy et une fois celui-ci parti, Gregory perdait le peu d’intelligence qu’il possédait pour laisser reposer son énorme postérieur sur un fauteuil qui devait se rendre à l’évidence : au bout de quelques heures, il aurait perdu sa forme originale à cause de poids lourd qui s’était affalé sur lui. Elle l’observa un instant en haussant un sourcil avant que la porte ne s’ouvre sur un jeune homme d’une pâleur saisissante. Pansy sentit sa gorge se nouer alors qu’elle rencontrait ses prunelles d’acier trempé. Elle posa son livre à côté d’elle et croisa les bras sur sa poitrine avant de reporter son attention sur le feu qui brûlait à côté d’elle. Il était plus vif que jamais en cette heure de réunion pour tous les Serpentards. Elle avait tendance à avoir peur du feu, étant plutôt une fille de l’eau, plus de la terre que de l’air. De la glace en mouvement au cœur de pierre. Elle aimait bien ce terme après tout, il lui correspondait bien. Elle releva les yeux vers Drago qui s’était approché, Goyle sur ses talons. Tiens, il semblait plus vivant qu’avant. Elle pouvait presqu’entendre le fauteuil soupirer d’aise en face d’elle. Malefoy lui sourit alors qu’il s’asseyait sur le divan à côté de Pansy qui retira ses jambes sous elle afin de lui laisser de la place. Goyle, lui, resta posté devant son maitre comme un bon chien de garde, à défaut d’être un garde du corps. C’est alors que la porte de la Salle Commune s’ouvrit, laissant passer un courant d’air qui glaça le sang de la jeune femme.

    DAPHNÉ – Alors Parkinson, j’ai entendu dire qu’on a plus les mêmes valeurs, maintenant que t’es plus célibataire, tu dois réserver ta couche a une seule personne. Ce que ca doit être chiant ! Ah mais non j’avais oublié que tu n’as encore jamais rien fait avec Théo. Tout le monde le sait, regarde-toi, t’es devenue trop prude ! Tu vieillis ma pauvre chérie.


Pansy regarda l’adolescente s’approcher, un sourcil arqué, surprise. Pourquoi avait-elle choisi de s’en prendre à sa rivale maintenant ? Elle n’avait aucune raison particulière, elles ne s’étaient pas adressé la parole depuis belle lurette et s’en tiraient très bien comme ca. Leurs regards se croisèrent alors que Daphné se plantait devant son ennemie de toujours, poing sur les hanches.

    DAPHNÉ – T’es devenue faible, tu fais honte à Serpentard, et regarde les choses en face, Théo a pas changé pour un rond. Enfin si, il va plus mal que jamais. T’as vu ses cernes ? Tu lui fait quoi ? Je sais de source sûre que c’est pas au lit que tu l’épuises. Je ferais tellement mieux à ta place. Il mérite tellement mieux que toi. Et puis arrêtes de regarder Drago comme ca, si tu veux prendre ton pied avec lui, dis le au moins à Théo, je sais pas, dis lui qu’il te satisfait pas ! Il est tellement soumis qu’il trouvera un moyen de dire amen à tout ce que tu dis sans trop souffrir, mais sois au moins franche avec lui, merde !


Leurs prunelles toujours plongées dans celles de l’autre, Pansy reste muette d’étonnement devant tant de… Franchise ? Il est vrai que, contrairement à ses anciennes conquêtes, Théo n’était pas très expérimenté. Ils n’échangeaient rien d’autres que des baisers enflammés, d’ordinaire. Enfin c’était ce que tout le monde pensait, même lui. Elle était la seule à se souvenir de cette fameuse nuit. Enfin les souvenirs étaient vagues, elle n’était plus réellement sobre et ce dont elle se rappelait était vaguement flou. La mémoire n’était pas particulièrement amie avec l’alcool d’ordinaire. Elle porta sa main vers son collier, des babiolles en tout genre y pendaient, mais elles avaient toutes une signification. Seul Théo n’apparaissait pas dessus. Enfin pas volontairement. Même Drago avait laissé une marque. Ainsi que Marcus, Johanna, ses parents, sa tante et quelques ex-petit-amis. Elle soupira en s’attardant sur une petite fiole en cristal remplie d’un mince filament. Oh, elle savait parfaitement ce qu’il y avait dedans. Si les souvenirs de cette fameuse nuit étaient flous ce n’était pas uniquement parce qu’elle avait abusé de l’alcool mais aussi parce qu’elle avait choisi de les mettre dans un récipient, de telle façon qu’elle n’aurait pas à penser à ce qu’elle avait fait.

    DAPHNÉ – Alors c’est CA, la nouvelle pansy parkinson ? Le célibat te va mieux au teint ma pauvre chérie. Et puis arrête de tripoter cette affreuse chaine. Y a quoi dans ce truc ?


Pansy la fusilla du regard et soupira

    PANSY – Quelque chose que tu n’auras jamais, ma pauvre fille. C’est quelque chose que tu ne peux pas comprendre et que personne ne pourra jamais comprendre.
    DAPHNÉ – C’est ce que je disais. Regarde-toi, tu deviens faible, morose, serait-ce de la nostalgie que j’entends dans ta voix ?
    PANSY – Peut être bien, j’ai mes raisons, Greengrass. Alors laisse-moi tranquille, tu veux ?
    DAPHNÉ – Dites moi que je rêve. Y A QUOI LA DEDANS ? C’est un souvenir mais quoi comme souvenir ?
    PANSY – Mêle toi de tes oignons Daphné.


Pansy croisa ses bras sur sa poitrine et se leva, bien décidée à ne rien révéler sur ses trustes agissements. Ses pas la menèrent jusqu’à son dortoir, désespérément vide. Elle devait en parler, c’était quelque chose qui la bouffait de l’intérieur, depuis trop longtemps. C’en était assez, ses entrailles la faisaient souffrir dès qu’elle y pensait un peu trop. Ils auraient pu vivre heureux pendant plus de quelques mois si elle ne lui avait pas retiré ses souvenirs. Inspirant longuement, elle releva la tête, passa une main distraite dans ses cheveux et les attacha en une queue de cheval pas très ordonnée. Elle dévala les escaliers à nouveau et posa une main sur l’épaule d’Astoria.

    PANSY– Je peux te parler ?
    ASTORIA – Bien sûr.


Pansy s’assit sur un fauteuil, en face de son amie, les autres Serpentard vaquant à nouveau à leurs occupations sans faire attention à elle. De toute manière peu d’entres eux avaient entendu l’altercation entre Daphné et la jeune femme. Tant mieux. Elle inspira un grand coup et se mit à tout expliquer à la petite sœur de la blonde, celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie. Qu’elle avait couché avec Théodore, qu’elle était sans doute aucun sa première fois, mais qu’elle avait effacé toute trace de souvenirs de cette nuit, que cela remontait à leur quatrième année, qu’elle regrettait mais qu’elle ne pouvait rien dire à Théo. Astoria écouta, comme toujours, avant de commencer à parler. Mais à peine eut-elle ouvert la bouche qu’un cri s’éleva de derrière les deux jeunes femmes.

    DAPHNÉ - OH MON DIEU ! Tu es SERIEUSE ? Tu as COUCHÉ AVEC THEODORE ? EN QUATRIEME ANNEE ? J’étais encore vierge à ce moment là !
    ASTORIA – Daphné…
    DAPHNÉ - Et il ne s’en souvient pas ? Mais… Par Merlin il faut que je lui dise. T’es vraiment qu’une…
    >PANSY – GREENGRASS !


Pansy se leva, ou plutôt se jeta littéralement, sur la jeune femme, refermant ses doigts sur sa gorge, le regard furibond. Les prunelles de glace qu’elles avaient en commun se fusillèrent et lorsqu’elle relâcha doucement la pression, Pansy cracha :

    PANSY – Si tu t’avises de raconter quoi que ce soit à Théo, je te jure sur la tête de ma sœur que je te tue.
    Elle la relâcha et croisa les bras sur sa poitrine pour s’éloigner doucement. Elle devait élaborer un plan d’attaque et vite.

    DAPHNÉ – Ta sœur est surement déjà morte à l’heure qu’il est.


A peine eut-elle prononcé ses mots que la porte de la Salle Commune s’ouvrit sur un Théodore souriant. La fouler qui s’était amassée autour des deux sorcières était à présent plus conséquente et le secret de la jeune femme était fortement compromis. Mais beaucoup venaient à peine d’arriver et nier serait encore possible. Elle sentit alors des doigts se poser sur sa taille, la faisant frissonner. Elle se tendit. Drago ne ferait jamais ca en public, Théo s’était donc déjà rapproché…

    PANSY – Ferme-la Greengrass, tu sais même pas de quoi tu parles.
    DAPHNÉ – Et Théo non plus visiblement, lorsqu’il parle d’amour, n’est-ce pas ? Tu sais mon beau, tu devrais peut être remettre en question la sincérité de ta copine.
    PANSY – Vas te faire foutre, Greengrass.
    DAPHNÉ – Oh, on devient agressive, Parkinson ? C’est drôle t’as toujours eu plus de tact que ca pour démentir les fausses rumeurs. Ca voudrait dire que j’ai peut être raison ? Mais bien sur que j’ai raison, pourquoi tu mentirais à Astoria ? Par contre ce pauvre Théodore…
    PANSY – Daphné.
    DAPHNÉ – Pansy.


Elles s’observèrent un instant avant que Pansy n’éclate de rire.

    PANSY – J’aurais presque pu croire à ton numéro.


Sur ce, elle se dégagea des bras de Théo et se précipita dans sa chambre, la tête haute. Daphné ne la ferait jamais pleurer, jamais craquer, jamais. Elle franchit la porte de son dortoir, se doutant que son meilleur ami ne tarderait pas à l’y rejoindre, c’était logique. Elle mordit dans sa lèvre inférieure et s’assit en tailleur sur son lit, le visage entre ses mains, les yeux fermés. Elle respira longuement et releva à peine les yeux quand la porte s’ouvrit dans un nouveau craquement. Un Théodore visiblement inquiet apparut. Daphné avait dû lui expliquer quelques choses, quelques détails croustillants… Pansy se leva, évitant son regard, passa une main dans ses cheveux, elle s’avança vers le jeune homme, ils se rentrèrent dedans avec une force qu’elle ne soupçonnait pas, s’accrochant l’un à l’autre sans savoir vraiment si c’était de la violent pure ou un besoin incontrôlable de sentir la présence de l’autre. Une main passa dans ses cheveux, la sienne trouva le cou du sorcier alors qu’elle pressait ses lèvres sur celles de Théo avec force, l’empêchant de parler. Les mots viendraient bien assez tôt, malheureusement.
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MessageSujet: Re: PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face   PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face Icon_minitimeDim 7 Oct - 17:14



no i don’t believe you
« This place is so empty. My thoughts are so tempting. I don't know how it got so bad. Sometimes it's so crazy. That nothing can save me. But it's the only thing that I have. If you believe it's in my soul. I'd say all the words that I know. Just to see if it would show. That I'm trying to let you know. That I'm better off on my own. »




there's just one life to live and there's

no time to wait, to waste



Théo ne se fit pas prier et, presque habitué à cette proximité a présent, il répondit à son baiser. Ce n'était pas le premier, ni le dernier. Ce n'était pas le plus beau, ni le plus laid, c'était l'un de ces baisers qui accompagnaient la vie d'un couple, un baiser fort et beau, plein d'espoir et d'ambition pour l'avenir. Sauf que dans l'immédiat, leur avenir était fortement compromis. Par Daphné, d'abord, qui faisait toujours en sorte de ruiner la relation entre Pansy et Théo. Pourquoi ? Par jalousie, certainement. Il était de notoriété publique que l'adolescente avait un faible pour le jeune homme depuis longtemps. Personne ne savait pourquoi, Théodore n'était pas la personne la plus sociable qui soit, il n'était même pas particulièrement désirable, au fond. Pour Pansy et Daphné, il était un peu la cerise sur le gateau, aussi important qu'il soit pour les deux jeunes femmes, au fil des années il était devenu l'un des centres de leurs prises de bec. Ce qui devait l'agacer au plus haut point d'ailleurs. Mais Pansy lui avait prouvé qu'il était plus qu'une manière d'asseoir sa suprématie sur l'ainée des Greengrass. Lorsqu'il se détacha finalement de sa compagne. Compagne. Ils partageaient bien la même couche au moins le trois quart de la semaine sinon toutes les nuits ce qui lui valait bien ce statut plus officiel que petite amie.

Théo fit courir ses lèvres le long de la mâchoire de son amie qui soupira alors qu'il les déposait sur le haut de son oreille, repoussant doucement les cheveux qui lui barraient le chemin. D'un autre coté, l'une de ses mains resta accrochée dans la dentelle qui composait la robe de Pansy, au niveau de ses reins, la serrant fermement contre son corps. L'autre se glissa jusqu'à l'arrière de sa nuque pour finalement se perdre dans ses cheveux. Le regard perdu dans le vague, Théo finit par révéler ce qui le tracassait depuis quelques longues minutes déjà, sans qu'il ne l'ait vraiment montré. Il passa ses doigts sur le collier de la jeune femme, celui qui renfermait tous les objets ayant une signification affective à ces yeux se trouvaient la. Des pendentifs offerts par des êtres chers, principalement, un coeur en argent provenant de Drago, un serpent de sa mère, une plume pliée de son premier hibou, et une fiole en cristal renfermant un mince fil argenté qui brillait légèrement. Bien sur c'est sur cet objet précisement que les doigts de Théodore s'attardèrent, à proximité du coeur battant de son amie. Elle était sure qu'il avait remarqué la panique qui l'envahissait, affolant son pauvre myocarde (t'as vu comment j'ai trop bien appris mon svt xD ?). Elle cessa de respirer lorsqu'il releva ses yeux sur elle, demandant dans un murmure :

    THEODORE – Qu’est-ce qu’il contient ?


Pansy laissa tomber ses bras, alors toujours autour de la nuque du sorcier, le long de son corps, renonçant à faire semblant. Montrer que tout allait bien ne servirait plus a rien a présent si il commençait lui même a douter, justement, de son amie. Elle soupira et marqua un mouvement de recul. Que faire ? Que répondre ? Mentir ? Être franche ? Blessante ou blessée ? Devait-elle lui avouer sa faute ? Elle n'était pas très fière de ce qu'ils avaient fait cette nuit la. Il n'y avait eu aucune tendresse, en tout cas de son coté a elle. Aucun véritable sentiment et ils avaient été tous deux largement troublés par l'alcool qui circulait alors dans leurs veines. Non c'était une première fois plutôt décevante, elle le concevait. Et puis elle ne pourrait pas se justifier. Si elle avait fait tout ça c'était par égoïsme et elle ne pouvait pas décemment lui avouer avoir fait... Ca. Si ?

Elle releva les yeux et croisa l'océan qui peuplait les prunelles de Théodore, se demandant combien de temps il resterait calme et paisible a sa vue. Elle frissonna légèrement lorsqu'il la relâcha, laissant un sentiment de vide derrière lui. Il était sur et déterminé à connaitre la vérité que renfermait la fiole. Mais peut être n'avait-il aucune idée de ce qu'il y avait dedans, auquel cas elle pouvait... Elle passa distraitement ses dents le long de sa lèvre inférieure, pesant le pour et le contre. Si elle mentait, alors leur couple pourrait peut être rester fort mais si il avait déjà une idée de la réponse qu'elle aurait du apporter alors il perdrait tout confiance en elle. Mais d'un autre coté si elle lui disait la vérité, il ne comprendrait pas. Parce qu'il n'y avait rien à comprendre, Pansy avait agi sur un coup de tête magistral, pensant que la bonne décision était celle qu'elle avait prise. Seulement plus le temps était passé plus elle regrettait. Ils auraient pu vivre bien plus longtemps ensemble si dès leurs quatorze ans ils avaient consenti à être plus que des amis... Elle soupira et rejeta ses cheveux en arrière, réfléchissant aux mots qu'elle allait prononcer :

    PANSY – Un souvenir. Elle pinça les lèvres et poursuivit. D'une belle nuit, franchement. L'une des plus belles de ma vie, j'étais encore innocente et la guerre n'avait pas encore commencé. Je crois que si je l'ai mise dans une fiole c'est pour me rappeler qu'à une certaine époque j'étais... Elle releva les yeux vers Théo et soupira. Heureuse ?


Elle avait conscience que ses mots pouvaient avoir une drôle de consonance. Mais ils étaient vrais, elle ne mentait pas, non, elle s’évertuait juste a faire le moins de dégâts possibles en restant sur le chemin de la vérité. Elle choisit tout de même de se rattraper en ajoutant :

    PANSY – Enfin je veux pas dire que je le suis pas avec toi, j'ai jamais été aussi heureuse mais il manque... le reste. Je t'ai toi, mais j'ai perdu ma soeur, la paix qui régnait autour de nous, l'innocence. Je crois qu'on ne peut pas être parfaitement heureux dans la vie, ou, en tout cas, pas moi.


Elle sourit tristement et saisit la main de Théo entre ses doigts devenus gelés a cause de l'appréhension et murmura alors qu'elle passait son index le long de la mâchoire du sorcier :

    PANSY – Enfin je t'ai toi, c'est le plus important.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face   PANSY & THEO ∆ i remember tears streaming down your face Icon_minitimeLun 29 Oct - 21:13



there's something going on today
« This place is so empty. My thoughts are so tempting. I don't know how it got so bad. Sometimes it's so crazy. That nothing can save me. But it's the only thing that I have. If you believe it's in my soul. I'd say all the words that I know. Just to see if it would show. That I'm trying to let you know. That I'm better off on my own. »




i'm not perfect


Pansy ne savait plus exactement que faire. Elle n'était pas préparée à une telle situation. Théo n'était pas sensé être mis au courant, il n'était pas non plus sensé réagir comme ca. Les larmes qui perlaient devant ses prunelles n'échapperent pas a la sorcière qui sentit son coeur se serrer. Il ne pleurait pas souvent, Théo, mais lorsqu'il le faisait, et c'était trop fréquemment pour elle, il avait de bonnes raisons. Elle détourna le regard et se sentit défaillir sous le regard accusateur de son petit-ami. Portant son attention sur le sol, elle observa le sol, le parquet de bois sombre, ses pieds chaussés uniquement de ballerines malgré la température extérieure peu élevée.

Elle releva les yeux pour apercevoir une silhouette gracile qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Daphné. Pansy lui lança un regard plein de haine, plus haineux encore que ceux qu'elle adressait a Blaise - et c'était peu dire. Les bras croisés sur leurs poitrines respectives, elles se toisèrent un instant avec une expression butée sur leur visage. C'est la blonde qui finit par sourire en rejetant sa chevelure derrière son épaule pour finalement détourner le regard. Pansy ferma les yeux le temps d'une milliseconde et lorsqu'elle les rouvrit, la sentence tomba.

    THÉODORE – Non, Pansy, tu es toute seule.


Pansy se sentit pâlir sans rien voir arriver. Son visage se décomposa sous le regard satisfait de Daphné qui souriait comme si elle avait gagné la plus grande bataille de son existence. C'était peut être le cas après tout. Sa vision se brouilla alors qu'il lui tournait le dos. Elle sentit ses oreilles se boucher soudainement, son cerveau commença à bourdonner de manière intense et son sang se glaçait dans ses veines. Pansy était toute seule. Il avait rejoint Daphné lorsqu'elle lui tourna le dos pour s'appuyer contre un mur, ses sens complètement déboussolés. Elle l'avait perdu, lui. Théo qui affirmait l'aimer depuis toujours elle et uniquement elle. Théo qui avait toujours été la alors qu'elle ne voulait pas de lui... à cause d'une erreur d'adolescente elle avait perdu son meilleur ami, son petit ami, la seule personne qui ait jamais eu l'air de la considérer comme une humaine a part entière. Elle l'entendit déclarer quelque chose a Daphné qu'elle ne perçut pas tant ses oreilles sifflaient. Elle ne percevait plus aucun son, sa tête tournait. Etat de choc. Lorsque la porte claqua enfin derrière elle, elle se laissa tomber sur le sol, glissant le long du mur, les larmes lui montant finalement aux yeux.

Elle avait plus pleuré cette année-ci que depuis le début de sa vie. Elle avait aussi plus pleuré pour Théo que pour n'importe qui au monde. Le contact froid de la pierre dans son dos la ramena à la réalité. Ses doigts se portèrent au collier qui ornait son cou. Pendentifs en argent, or et bronze. Et la fiole. Son index s'arrêta dessus un instant alors qu'elle se recroquevillait sur elle-même, ne sachant plus que faire d'autre, elle replia ses jambes contre sa poitrine, la tête entre ses genoux, elle arracha une longue bande de peau de sa bouche qui se mis à saigner abondamment. Le gout du sang se rependit immédiatement entre ses lèvres. C'est ce moment que choisit la porte pour s'ouvrir. Elle releva à peine les yeux, sentant déjà cette horrible odeur de rose qui lui emplissait les narines. Elle détestait l’odeur des roses. Trop féminin, trop fille en fleur, trop romantique. Elle trouvait ca mignon pour des petites filles, ce qu’elle n’était désespérément plus. Et puis la véritable raison c’était la personne rattachée à cette fleur. Johanna. De son nom complet Johanna Rose Parkinson. Et puis peut être aussi parce que le seul individu de sa connaissance qui portait ce parfum était Daphné. Pansy releva la tête et fusilla la blonde du regard, blonde qui souriait de toutes ses dents.

    DAPHNÉ – J’ai gagné Parkinson, avoue-le.


Pansy n’était pas prête d’avouer sa défaite. Si toutefois défaite il y avait. Théodore était parti, certes, soit, c’était ainsi mais elle n’appelait pas ca la fin de leur relation. Elle ferma les yeux quelques instants, ignorant la présence de sa plus grande rivale. Elle prit une grande inspiration et se laisse glisser le long du mur, se relevant en étirant ses muscles, comme un chat au réveil. Elle n’avait pas la chance, pourtant accordée à beaucoup de gens, de dépasser Daphné et ne pouvait donc pas jouer de sa hauteur. Mais c’est avec souplesse qu’elle contourna la l’adolescente qui la regardait toujours de son air moqueur et insolant. Pour qui se prenait-elle à la fin ? Pansy était celle qui réussirait, elle, elle serait toujours là, elle serait celle qui resterait. Elle sautilla jusqu’à la porte et lança, juste avant de quitter la pièce :

    PANSY – Prends pas tes rêves pour des réalités, Greengrass.


Sur ses mots, elle quitta la pièce et se jeta sur la porte de la salle commune, celle menant directement au couloir des cachots, sous le regard amusé de ses amis et celui, étonné, des Serpentards qu’elle ne connaissait pas de près. Mais tous la connaissaient. Même les premières années savaient qui elle était. Elle était Pansy Parkinson, il ne fallait pas l’énerver. Elle avait le pouvoir de faire n’importe quoi de n’importe qui. Elle pouvait ruiner la réputation des élèves les plus influents de Poudlard si elle le voulait. Seul quelques élèves avaient ce pouvoir, parmi eux Drago, mais pas Daphné. Pas encore. Jamais, pas temps que Pansy serait là. Parce qu’elle lui ferait de l’ombre. Ainsi était-ce inhabituel de la voir passer ainsi sans lancer de regards noirs ou hurler sur le premier qui se trouvait dans son chemin. Chemin qui n’avait pas été bloqué, et heureusement, lors de son passage. Elle claqua la porte derrière elle. Peu importait l’heure qu’il était, elle était préfète et avait les Mangemorts dans son camp – jusqu’à preuve du contraire, elle était officiellement avec les partisans de Voldemort – et pouvait donc se promener dans les couloirs si elle le désirait.

Elle baissa les yeux et découvrit Théodore adossé au mur, le regard perdu dans le vide. Il ne semblait pas l’avoir remarquée et pourtant elle avait l’impression qu’il l’attendait. Elle se glissa devant lui sans pour autant qu’il ne relève les yeux. Elle s’accroupit et se mit à sa hauteur, ce qui n’était pas forcément difficile une fois qu’il était assis. Elle finit par se laisser tomber complètement sur le sol et posa son menton sur ses genoux qu’elle replia contre sa poitrine. Position de défense avait un jour dit James. Son bras gauche enserra ses jambes pour se réchauffer, la température dans le couloir étant bien moins élevée qu’au coin du feu. Elle n’avait pas pensé à prendre sa robe de sorcière et encore moins un gilet, se retrouvant ainsi en débardeur dans un couloir gelé. Elle tendit son bras droit vers Théo qui ne réagissait pas vraiment à sa présence. Etat de choc ? Ses doigts se posèrent sur sa joue pour glisser vers son cou pour finalement glisser le long de son torse, attrapant sa main, la serrant doucement alors qu’elle murmurait :

    PANSY – C’était en quatrième année, Théo.

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