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 ❝ i can see the weather changing you (joshua&hester) - terminé

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MessageSujet: Re: ❝ i can see the weather changing you (joshua&hester) - terminé   ❝ i can see the weather changing you (joshua&hester) - terminé - Page 2 Icon_minitimeVen 31 Aoû - 1:40


“ I can see the weather changing you ”
Joshua Panderman & Hester Steadworthy♪♫♬

Durant toutes ces années qu’elle avait passé avec Joshua, Hester s’était nourrie d’illusions et de rêves parfaits. Elle avait toujours tout trop idéalisé, ne laissant pas la place aux imprévus, ni même aux problèmes dans ses rêves. Elle avait eu des doutes c’était certains, ils n’étaient pas issus du même milieu alors forcément à un moment ça poserait problème et pourtant, ça ne l’avait pas empêché de s’imaginer un jour épouser Joshua et mettre au monde ses enfants, tout devenant une journaliste réputé du monde magique. Une vraie journaliste, pas comme Rita Skeeter qui devait son succès aux trop nombreux mensonges qu’elle écrivait. Elle se voyait vraiment bien dans le rôle de vraie journaliste avec Joshua en mari parfait et au moins deux enfants, une fille et un garçon. Elle avait été bien trop naïve de penser qu’un jour sa vie ressemblerait à ça. Ça faisait un peu conte de fée, histoire qu’on raconte aux enfants avant de les mettre au lit. Évidemment, la vie en avait décidé autrement. La guerre avait éclatée, emportant avec elle les rêves et les espoirs de la blondinette. Il avait brisé son cœur dès la rentrée, lui faisant comprendre que tout ce qu’elle avait imaginé, ça n’arriverait jamais. À part peut-être sa grande carrière parce qu’après tout, ça il ne pouvait pas le lui enlever. Bref, son mariage parfait et ses deux enfants étaient partis, envolés en fumés, c’était le tableau de sa vie idéal qu’il avait brisé en brisant son cœur ce jour là. Maintenant, il recollait les morceaux, au moins ceux de son cœur, ce qui en soit était plutôt un bon début, mais pas ceux de sa vie idéal. Malheureusement pour elle, le facteur papa Panderman n’avait jamais été prit en compte dans les desseins parfait de son avenir. Pour sûr, même sans la guerre, il n’aurait jamais accepté leur union. Elle ne connaissait pas cet homme, elle ne voulait surtout pas le connaitre. Tout ce qu’elle savait c’est qu’il était un adepte de la philosophie du seigneur des ténèbres, un homme prônant le pureté du sang, un homme plein de fierté qui dénigrait tout ce qui n’était pas serpentard et pur. Y comprit son propre fils. Il était cet homme qui envoyait des beuglante à son enfant pour une décision qu’il n’avait même pas prise de son plein grès, il était ce monstre qui abandonnait son propre enfant sur le quai de la gare, oubliant presque jusqu’à son existence. Maintenant, il revenait à grand galop dans sa vie, sans doute persuadé que c’était sa seule chance de redonner à son fils l’image qu’il aurait voulu qu’il ait. Remodeler son esprit pour qu’il puisse partager les idées de la famille, pour qu’il puisse porter avec honneur le blason de la famille. Ou alors, il était juste motiver à le détruire encore et toujours, comme pour lui prouver qu’il avait tord de ne pas penser comme lui, qu’il n’était qu’un déshonneur pour lui, sa plus grande déception. Joshua avait le droit dans ses conditions de saisir l’opportunité unique qui se montrait à lui, celle de rendre enfin son père fier de lui. Il aurait eu toutes les raisons du monde d’avoir envie de retourner sa veste. Ça lui aurait apporté la sécurité et peut-être un semblant d’amour de la part de son père, cette chose que cherchent sans aucun doutes tous les gamins. Hester avait cru qu’il avait saisi cette opportunité. Elle lui en avait voulu, peut-être était-elle égocentrique au point de penser qu’il aurait mieux fait de choisir de garder la fierté de sa petite amie qui elle, avait toujours été de son côté, plutôt que de tenter de s’accaparer celle d’un père qui n’avait eu de cesse que de le malmener. Finalement elle avait eu tord. Il avait juste voulu la protéger en feintant de se ranger du côté de son père. Ceci dit, ça ne changeait rien au problème, il était toujours là, prêt à lui faire payer sa première erreur de conduite, surveillant sa vie dans les moindre détails alors qu’auparavant il ne s’en était pas plus soucié qu’il ne se serait soucié d’un grain de poussière sur un meuble. Cet homme était incompréhensible aux yeux d’Hester et quoi qu’elle fasse, elle ne parviendrait sans doute jamais à le comprendre. Au fond, elle n’en avait peut-être tout bonnement pas envie. Apparemment, elle n’était pas la seule dans ce cas. Joshua lui-même avait du mal à le comprendre, normal au fond, ils n’avaient jamais été très proches tous les deux. Elle laissa échapper un léger soupire, posant quelques secondes un regard résigné vers le sol. Il n’y avait rien à faire, tant que papa Panderman serait là, ils ne pourraient pas vivre leur histoire au grand jour. « Alors la seule chose que tu puisses faire à présent c’est de juste faire comme si tu le comprenais, et moi je me taire et faire comme si je ne te connaissais pas, c’est ça le plan ? » C’était clair comme le l’eau de roche que c’était la seule chose qu’ils puissent faire, mais elle avait quand même besoin d’une confirmation, comme si le fait qu’elle demande allait subitement changer les choses. Malheureusement pour elle ça ne changerait rien. Il allait falloir qu’elle se taise et qu‘elle fasse comme si cette conversation n‘avait jamais eue lieu, chose qu’elle semblait de toute évidence être incapable de faire, c’était sans doute le plus grand défit de toute sa vie.

Hester avait une certaine fierté, une grande fierté trop grande sans doute, mais elle n’était pas prétentieuse pour autant. Elle avait tendance à plaisanter en le sous entendant, mais elle ne le pensait pas réellement. Elle aimait gagner, elle aimait avoir l’impression d’être la meilleure dans un domaine, mais elle ne l’était que très rarement. Il y avait bien d’élèves particulièrement doués à Poudlard et puis il y avait Hermione. La meilleure parmi les meilleurs. Il fallait admettre qu’elle avait toujours réponse à tout, à croire qu’elle passait son temps à apprendre les manuels sur le bout des doigts, chose qu’Hester n’avait pas la patience ni le courage de faire. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune femme alors qu’il partait dans des explications quelques peu étranges. Il partait vraiment loin pour le coup. Cherchant à trouver une justification à quelque chose qui n’en méritait pas aux yeux de Hester. Il n’y avait rien à justifier, rien à expliquer, il n’aurait même pas du chercher à la contredire. Mais c’était du Joshua tout craché, il fallait qu’il lui lance encore et toujours des fleurs. Métaphoriquement parlant bien sûr, sinon, autant les donner les fleurs plutôt que de les lancer, ça fait plus respectueux, enfin bref. « Ton raisonnement est carrément bizarre alors, même si je ne suis pas d’accord, je ne vais pas chercher à te contredire, ça vaudra mieux pour nous deux. Méfie toi quand même, tu as tendance à trop me complimenter, c’est mauvais, on dirait presque mon père. ‘Hester, lâche tes bouquins, tu sais bien que tu es la plus intelligente. Hester, laisse tomber le maquillage, tu sais bien que tu es la plus belle. Hester laisse le chocolat ou les calories ne te laisseront pas’ » Elle fronça légèrement les sourcils avant de reprendre. « La dernière, c’était pas un compliment, mais ça fait parti de ses phrases récurrentes, avec ‘Hester, t’approches pas des garçons, le premier qui te touche, je le tue et tu voudrais pas que ton père finisse à Azkaban nan ?’ Mais il a jamais tué personne cela-dit, pourtant on est parti en vacances cet été, ma mère disait qu’on devait quand même profiter de quelques semaines loin de la maison et loin des problèmes pour décompresser, alors on est allé à la plage comme toujours, et y avait ce type super lourd qui arrêtait pas de me coller, il aurait méritait qu’on le tue lui. Enfin non, peut-être pas non plus, mais mon père aurait quand même pu lui faire peur, mais non, ça l’amusait plus qu’autre chose de m’entendre râler. Bref. Qu’est-ce que je disais ? » Elle pinça les lèvres, un peu gênée, même si elle faisait très souvent ça. Elle parlait de tout et de rien, passait du coq à l’âne sans le moindre soucis et finalement elle ne se rappelait plus de ce qu’elle voulait dire à l’origine. Ça c’était un défaut que Joshua aurait du remarquer chez elle. Ça devait être chiant de ne jamais savoir où elle voulait en venir sans écouter ses longs et interminables discours.

Peut-être qu’il était plus agréable de la voir parler pour ne rien dire plutôt que de la voir pleurer et avant de se mettre à parler de tout et de rien elle avait pleuré. Elle avait beaucoup pleuré, tellement déçue de ce qu’il restait à présent de leur relation. Elle avait pleuré parce qu’elle avait peur pour leur futur, elle avait peur du futur tout court. Elle n’était pas pessimiste par nature et pourtant cette guerre ne cessait de briser ses rêves, alors, elle commençait peu à peu à voir le noir partout. C’était un peu ce que voulaient les mangemorts dans le château, détruire les élèves pour les empêcher d’avoir l’idée un jour de se dresser contre eux, les pousser à être résignés quant à l’image d’un futur meilleur. Elle entrait dans leur jeu, elle s’avouait presque vaincue, ce n’était pourtant pas son genre, il fallait sans doute qu’elle se ressaisisse. Le seul bon côté des choses, c’était cet instant, elle était dans ses bras, c’était agréable, mais la simple idée que bientôt, ce ne serait plus qu’un souvenir était vraiment désagréable et ne l’aidait pas à être plus optimiste. « Tu as raison. Désolée. » Elle laissa échapper ces quelques mots dans un souffle, elle manquait quelque peu de conviction, ça ne faisait aucun doute, mais au moins elle faisait un effort pour ne pas dire que tout était perdu d’avance. Elle savait au fond d’elle-même qu’il avait vraiment raison, qu’il ne fallait pas perdre espoir, que ce serait peut-être long mais que ça s’arrangerait. Le problème c’était sans doute le temps que cette guerre allait prendre avant de se terminer. Des mois, des années, Dieu seul savait et le temps était particulièrement long et insupportable depuis le début de cette guerre.

Il était sans doute difficile pour Hester de garder espoir alors que son monde ne cessait de s’effriter, encore et toujours sans qu’elle ne puisse rien faire pour empêcher qu’il ne finisse pas n’en rester qu’un tas de cendres. Elle ne savait pas ce qui était arrivé à ses parents, elle espérait que tout allait bien pour eux, mais sans le moindre petit hibou, c’était compliqué. Ils étaient membres de l’ordre du phénix, il était auror, elle était née moldue, ils avaient des millions de raison d’être considérés comme des ennemis. Son père était sans doute même considéré comme un traitre à son sang. Né sang-pur, il avait épousé une née moldue, quel affront pour le gouvernement actuel. Pourtant, son père lui avait dit de ne pas trop s’inquiéter pour eux, le changements de gouvernement avait beau être en leur défaveur, ils ne seraient pas les premiers visés, pas s’ils faisaient profil bas. Ils n’avaient de toute évidence pas réussi à faire profil bas, après tout, Hester avait elle-même du mal à le faire, elle devait bien tenir ça de quelque part. Le fait de ne pas avoir de nouvelles rendait les choses compliquées, elle ne pouvait plus ne pas s’inquiéter. C’était devenu trop dur. Au moins, le soutien de Joshua aidait un peu. « J’espère aussi. » Logique, elle n’allait pas souhaiter qu’il leur soit arrivé quelque chose, elle aimait ses parents de tout son être. Elle s’estimait vraiment chanceuse de les avoir. Elle adressa un léger sourire au jeune homme. « Je suis sûre que tu les trouverais formidables. » Elle esquissa un sourire légèrement plus grand suite à la réplique de Joshua. Elle haussa légèrement les épaules. Il la voyait définitivement trop comme une femme parfaite, c’était l’impression qu’elle avait bien souvent. « Va savoir, mon père pense la même chose. Tu lui ressembles beaucoup en fait. Je dois avoir un complexe d’Œdipe sacrément poussé pour être autant amoureuse de toi. » Elle réussissait encore à plaisanter, c’était bon signe, au moins, malgré son désespoir actuel, elle avait encore la force de faire comme si de rien n’était c’était pas si mal.

Malheureusement, le temps ne s’était pas arrêter et le moment était venu de quitter cette petite planque pour retourner en cours. Elle ne cacha pas son manque de motivation alors qu’il lui dit qu’il fallait y retourner. Malgré tout, elle se releva grâce à son aide, pas vraiment motivée, mais bon, elle n’avait pas vraiment le choix. Après tout, il fallait bien qu’ils y retournent, ne serait-ce que pour gagner, ce qui pour lui moment lui ferait plutôt plaisir. « Au pire je la vendrais à quelqu’un qui en aura besoin et avec l’argent on ira boire une bièraubeurre à notre prochaine sortie à pré-au-lard. » Idée plutôt alléchante même s’il elle n’était pas sûre qu’ils pourraient se permettre d’aller ensemble aux trois balais. Ils ne pourraient certainement pas d’ailleurs. La surprise l’avait faite légèrement crier alors qu’il la soulevait du sol. « c’est pas grave. » Le problème ne venait pas de lui de toute évidence, mais d’elle qui avait peut-être des tendances un peu paranoïaques. Enfin bref; il la porta jusqu’au patio. Finalement, elle serait bien restée dans ses bras un peu plus longtemps, mais il la reposa au sol et ils commencèrent à se diriger vers la salle qu’ils avaient quitté quelques minutes plus tôt. Elle avait énuméré quelques endroits où ils pouvaient se retrouver plus ou moins discrètement, s’encombrant bien sûr de paroles inutiles et plaçant le fait qu’elle avait été nommée préfète en chef. Petite victoire qu’elle avait bien envie de souligner. « Merci. » Elle lui adressa un sourire. Elle était vraiment fière d’avoir été nommée à ce poste. Surtout que cette année c’était loin d’être gagné. Au fond, peut-être qu’elle avait été la seule fille assez tarée pour prétendre à ce poste. « N’importe quoi. Les autres garçons ne m’aiment pas, eux ils voient que je suis super chiante. Alors j’ai pas trop le choix. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Bien-sûr, elle plaisantait, il y avait bien des raisons qui la poussait à aimer Joshua plutôt qu’un autre. Il n’était pas du tout un choix par défaut. Il était intentionné, drôle, attachant, attentif, et tout un tas d’autres choses. « Va pour la salle de bain des préfets alors. » C’était sans doute le lieu parfait pour se retrouver en toute intimité, c’était bien étudié, personne ne pouvait entrer tant qu’elle était occupée donc personne ne viendrait interrompre leur soirée. Peut-être un fantôme qui passerait par là à la limite mais bon. « Cinquième étage, en face du couloir qui mène à la volière. On a qu’a se retrouver après le dîner. » Elle laissa échapper un soupire en fixant la porte menant dans la salle. Elle sera d’avantage sa main, comme pour en profiter un maximum, au moins le temps qu’ils soient là, planté de la porte avant d’être forcés de retournés en classe. Elle se tourna finalement vers lui, lâchant peu à peu sa main. « Je t’aime. » Faible déclaration qu’elle prononça dans un murmure alors qu’elle se rapprochait de lui pour l’embrasser. Chaleureux baiser dont elle rêvait depuis plusieurs semaines. Elle aurait pu rester accrocher à ses lèvres des heures entières pourtant, elle se décala rapidement, se tournant à nouveau vers la porte, elle attrapa la poignet quelques secondes avant de la lâcher encore. Pour se retourner vers lui et déposer un simple baiser rapide sur ses lèvres. « Cette fois, j’entre. » Elle poussa un soupire comme pour se motiver avant de se décider enfin à pousser la porte.
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MessageSujet: Re: ❝ i can see the weather changing you (joshua&hester) - terminé   ❝ i can see the weather changing you (joshua&hester) - terminé - Page 2 Icon_minitimeVen 31 Aoû - 17:19

❝ i can see the weather changing you (joshua&hester) - terminé - Page 2 Tumblr_m7ir6rxQSi1qirs0mo1_500
La situation aurait difficilement pût être pire. En effet, l’ordre du phénix se trouvait en sous-nombre là où les mangemorts comportaient de plus en plus de membre et alliés. D’un côté comme de l’autre, les camps se faisaient des alliés et – de ce qu’on l’en dit du moins – les mangemorts étaient le plus souvent, les premiers sur le terrain et proposaient des alliances bien plus alléchantes. Des compensations pour le fait de s’engager à les aider. Que de fourberies et de manipulations ! Mon père m’avait déjà parlé de ces promesses qu’ils ne tiendraient pas, lors de ces conversations – ou plutôt monologues, puisque j’étais rarement amené à parler – interminables dans lesquelles il essayait par tous les moyens possibles de me faire revenir sur « le droit chemin ». Quelle perte de temps. Finalement, il avait décidé de rentrer à Poudlard en tant que professeur, pour je ne sais quelle obscure raison. C’est difficile de savoir avec lui. Ses motivations ne sont pas évidentes, d’ailleurs, je ne les ai toujours pas trouvées. A priori, il déteste toutes personnes non issues d’une lignée de sang purs – et bon dieu, ce qu’il y a de sang mêlés dans le château ! – et ne supporte déjà que très peu ses pauvres enfants. Il est le parfait stéréotype du professeur sans cœur, cruel et qui ne se tourmente pas avec ses actes barbares. Depuis le début de l’année, il se donne à cœur joie pour traumatiser les premières années qu’il croise dans les couloirs, pour faire baisser les yeux aux imbéciles qui osent croiser son regard et pour essayer de démanteler les convictions de ceux qui croient encore à un juste retour des choses. Il s’était d’ailleurs très vite ligué avec les Carrow, leur prêtant main forte pour martyriser les élèves. Mais pire que tout, il m’avait séparé d’Hester par sa seule présence. Par sa faute, j’avais dût l’abandonner dès le début d’année. Et encore, le qualificatif d’abandon est faible. J’ai l’impression de m’être moi-même briser le cœur en l’envoyant voir ailleurs lorsqu’elle m’avait approché dans le but de fêter des retrouvailles dignes de ce nom après deux mois sans se voir. Et au vue du regard triste de la jeune femme, je ne peux que croire qu’elle aussi a dût avoir le cœur brisé par la situation. « On n’est pas du même monde. » Ces mots résonnent dans ma tête de façon inlassable, meurtrissant les derniers débris de mon cœur. Comme-ci Cupidon s’amusant à m’envoyer des flèches destructrices. Je grimace à cette idée. Comment peut-on croire qu’un même être puisse prodiguer autant de bonheur mais également autant de malheur à lui tout seul ? Enfin, ce n’est pas comme-ci j’avais rendu la blonde triste non plus… Mais peut-être ne l’avais-je jamais rendu heureuse ? Cela reste à voir. Et j’avoue volontiers que je me vois mal lui poser la question en ce moment, je ne voudrais pas briser ces – véritables – retrouvailles. Les seules qui soient capables de recoller les morceaux entre nous. Morceaux des cœurs que j’avais moi-même éclatés, avec l’aide non-déclarée de mon père. « Alors la seule chose que tu puisses faire à présent c’est de juste faire comme si tu le comprenais, et moi de me taire et faire comme si je ne te connaissais pas, c’est ça le plan ? » Je me mords la lèvre inférieure face au regard accusateur que me lance Hester. Je détourne les yeux, incapable de soutenir plus longtemps son regard, préférant regarder le sol. C’est dur de se l’avouer, mais nous n’avons pas d’autres choix. Le fait que la jeune femme puisse se retrouver en danger à cause de moi et du fait que nous laisserions éclater notre amour au grand jour, n’est clairement pas une possibilité envisageable. Et puis, ses parents lui ont demandé de rester au château, il est important de respecter leurs souhaits. Je sais qu’elle peut-être impulsive et irréfléchie quand elle s’y met, et même si cela amène souvent à de bonne choses puisqu’elle nous a souvent sorti d’affaires, il arrive qu’elle ne fasse pas la bonne décision. Et cette fois, je me doute qu’elle le regrettera fortement si elle désobéit à ses parents. Surtout s’ils sont morts – ce que je n’espère pas – et qu’elle ne respecte pas leur dernière volonté à son égard. Je me dois de protéger la blonde contre cette bêtise pour laquelle elle s’en voudra toute sa vie. Alors, nous n’avons pas le choix. Nous devons rester dans l’enceinte de Poudlard, continuer à se voir en cachette comme en ce moment – quoi que le professeur Slughorn doit être légèrement au courant de ce qui se trame ici même – tant que cela est encore possible. Nous ne sommes que les maillons d’une chaine qui nous dépasse, êtres insignifiants que nous sommes. Nous ne pouvons pas changer le court des choses à nous seuls, quelle que soit la force de notre amour. Nous sommes pris aux pièges. « Je crois bien, oui. » je soupire en reposant mes yeux sur elle. Situation frustrante dans un monde tout aussi frustrant, je dirais. Je me rappelle encore l’époque où, gamin, je trouvais les filles dégoutantes, comme tout garçon de mon âge. Et puis finalement, il y avait eu Hester, tout de suite très sympathique dans le Poudlard Express, qui est rapidement devenue ma meilleure amie. Je me disais encore alors qu’une fille était bien trop compliquée à comprendre et que je ne tomberais jamais amoureux. Et encore une fois, il y avait eu Hester. Elle avait bousculé toutes mes convictions, bousculé ma vie, tout simplement.

Alors que la conversation part sur les capacités de la blonde et de sa possible supériorité intellectuelle face à Granger, nous tombons en désaccord. En effet, elle soutient que l’ex-gryffondor reste la meilleure et je ne partage pas son avis. Pour moi, la question ne se pose pas. Hester est la meilleure dans tous les domaines. Elle correspond parfaitement à mes critères de beauté, se montre très perspicace et intelligente dans – presque – toutes les situations, sans compter qu’elle est évidemment la meilleure pour baratiner pour ne rien dire. J’aime sa façon de tourner autour du pot pour laisser découvrir aux gens par eux-mêmes ce qu’elle cherche à dire, sa façon de stimuler notre cerveau pour que l’on réfléchisse, sans même paraître s’en rendre compte ou s’en soucier. Aussi, peut-être suis-je en train de l’imiter – je ne dirais même pas que j’essaye de l’égaler, c’est parfaitement impossible – en inventant des excuses improbables, juste pour pouvoir mettre en avant mes idées. Car j’en reste convaincu, le fait qu’Hester travaille moins sur ses cours et parvienne tout de même à atterrir juste derrière Granger au niveau des notes, est une preuve supplémentaire de son intelligence. Si elle se donnait autant de moyens qu’Hermione, elle la dépasserait facilement. Vraiment trop facilement. Je soupire. En fait, peut-être mieux vaut-il qu’elle ne se montre pas plus forte que Granger pendant les cours, cela n’a rien amené de bon à la gryffondor que de se mettre en avant. Maintenant, elle est en cavale, à tenter de se sauver face à toutes ces personnes qui voudraient la voir morte. Peut-être que j’aurais mieux fait de mettre cette partie là des choses en avant par rapport à Hester. Mais bon, tant pis, ce qui est dit est dit. « Ton raisonnement est carrément bizarre alors, même si je ne suis pas d’accord, je ne vais pas chercher à te contredire, ça vaudra mieux pour nous deux. Méfie toi quand même, tu as tendance à trop me complimenter, c’est mauvais, on dirait presque mon père. ‘Hester, lâche tes bouquins, tu sais bien que tu es la plus intelligente. Hester, laisse tomber le maquillage, tu sais bien que tu es la plus belle. Hester laisse le chocolat ou les calories ne te laisseront pas’ » Je lève un sourcil, complètement amusé par les paroles de la blonde. Je ne relève même pas le fait qu’elle n’est pas d’accord avec moi. De toute façon, nous n’avons jamais réellement été d’accord à ce sujet. Aussi je me contente de penser au fait qu’elle trouve un peu que je la mets sur un piédestal. Pour ma part, je n’ai pas du tout l’impression de trop la complimenter, bien au contraire, j’ai plutôt l’impression de ne pas assez le faire. Je la complimente toujours trop peu par rapport à tout ce que je voudrais pouvoir lui dire. C’est assez frustrant finalement, de ne pas pouvoir dire tout ce que l’on pense aux personnes que l’on aime. Mais apparemment, son père se charge de lui dire tout ce que je ne lui dis pas. A part peut-être pour ce qu’il s’agit des calories. Hester n’est pas grosse. Elle est juste bien. Mis à part ça, je crois que je m’entendrais bien avec son père finalement, malgré le fait que la blonde semble dire qu’il ne m’apprécierait pas d’emblée. Après tout, nous partageons la même opinion – ou presque – sur sa fille, alors pourquoi cela se passerait mal ? Je la regarde froncer les sourcils de manière soucieuse. Conscient qu’elle va recommencer à parler, je la laisse faire, sans l’interrompre. « La dernière, c’était pas un compliment, mais ça fait parti de ses phrases récurrentes, avec ‘Hester, t’approches pas des garçons, le premier qui te touche, je le tue et tu voudrais pas que ton père finisse à Azkaban nan ?’ Mais il a jamais tué personne cela-dit, pourtant on est parti en vacances cet été, ma mère disait qu’on devait quand même profiter de quelques semaines loin de la maison et loin des problèmes pour décompresser, alors on est allé à la plage comme toujours, et y avait ce type super lourd qui arrêtait pas de me coller, il aurait méritait qu’on le tue lui. Enfin non, peut-être pas non plus, mais mon père aurait quand même pu lui faire peur, mais non, ça l’amusait plus qu’autre chose de m’entendre râler. Bref. Qu’est-ce que je disais ? » Je suis content pour elle qu’elle ait pût aller en vacances cette été, avec tout ce qu’il se passe, il est bien de faire une coupure pour prendre du recul, profiter un peu d’un moment hors du temps. Il faut donc comprendre que ce n’est pas ce qui me dérange. Oui, car quelque chose m’embête dans ce qu’elle vient de me dire, c’est certain. Aussi, cette fois, je fronce moi aussi les sourcils. Pas parce que son père avait dit vouloir tuer le premier garçon qui la toucherait, non, ça c’est tant pis, je m’en accommoderais bien. Ce qui me dérange le plus, c’est de savoir qu’un autre lui a tourné au tour pendant tout le temps des vacances. En général, je ne suis pas particulièrement jaloux, mais là, je dois avouer que le fait de savoir qu’un autre a essayé de flirter avec elle alors que moi-même je ne pouvais pas la voir, me fait avoir un pincement au cœur. Les lèvres pincées, je baisse la tête pour qu’elle ne remarque pas mon énervement. « Que je ressemblais à ton père. Tu disais que je ressemblais à ton père. » je lui réponds finalement avant de relever la tête dans sa direction, essayant d’afficher un sourire – plus que maladroit – sur mes lèvres. Je ressers un peu plus mon étreinte autour d’elle. Rien ne sert de s’énerver sur quelque chose qui ne peut être changé, ni sur un type que je ne rencontrerais sans doute jamais. Autant profiter du moment présent tant qu’il est là et du fait d’enfin pouvoir la revoir après plus de deux longs mois.

La jeune femme a l’air vraiment dévastée en ce moment. A croire que la Hester d’autre fois n’existe plus, qu’elle n’est plus qu’un lointain souvenir. Elle est en entrée dans le jeu de ceux qui veulent nous pourrir la tête – les Carrow, les mangemots, mon père… -, c’est évident. Et cela semble l’avoir complètement jetée dans une spirale noire, avec aucun bord pour pouvoir se retenir d’y tomber. Pourtant, moi je veux lui tendre la main et essayer de la faire remonter à la surface, la sortir de ce début de dépression qui l’accapare. Mon cœur se sert face à son expression de visage qui semble des plus mornes. Je ne veux pas qu’elle plonge dans ce gouffre sans fond dans lequel on essaye de la pousser. Il faut qu’elle parvienne à rester soi-même. Je ne suis peut-être pas le mieux placer pour dire ça finalement, mais je ne veux pas que la jeune femme soit obligée d’emprunter le même chemin que moi. « Tu as raison. Désolée. » souffle-t-elle finalement. On sent bien qu’elle ne dit ça qu’à contrecœur, mais au moins, elle n’est pas en train d’affirmer que tout est perdu. Il lui faudra du temps pour recommencer à croire en ses anciennes convictions, c’est certain. Mais elle prendra le temps qu’il lui faudra et y parviendra. Parce qu’Hester est une personne forte, il n’y a aucun doute avec ça. Aussi, je ne relève pas le fait qu’elle s’excuse. Elle n’a pas besoin de s’excusé, il est normal d’avoir des doutes, surtout dans une période comme celle-ci. A la place, je me contente de lui embrasser le front en lui caressant les cheveux, en guise de réconfort.

Le vrai problème pour la jeune femme se trouve dans la disparition de ses parents, de leur manque de nouvelles, eux qui n’avaient de cesse de lui envoyer des tonnes de hiboux. Au pire, elle se serait bien passé de moi finalement, tandis qu’elle ne parviendra jamais à remplacer l’amour de ses parents. Leur disparition est le seul vrai problème irréparable de sa vie et de son monde. Je me plais à croire qu’ils ne sont pas morts, pas blesser non plus, même pas réellement en danger. Juste en cavale, par mesure de sécurité, comme beaucoup d’autres personnes. En fait, ils ont très bien pût faire comme je l’ai fais et cesser de lui parler pour sa protection à elle. C’était le scénario le plus inenvisageable de tous, puisque je vois mal les parents d’Hester coupaient les ponts avec leur fille à cause des mangemorts, mais c’est aussi le plus rassurant – ou presque. Et après tout, je croyais qu’il serait impossible pour moi aussi de l’envoyer baladé en début d’année. Pourtant j’y suis parvenu. Jusqu’à aujourd’hui s’entend. Sûrement ses parents sont-ils plus courageux que moi et plus déterminés dans le but de protéger leur fille. Aussi, je me sens idiot de ne pas avoir pût tenir plus longtemps. Tout ça pour pouvoir retrouver ses bras et ses étreintes, en pur égoïste. « J’espère aussi. » J’acquiesce en silence. J’aimerais pouvoir lui dire que je la comprends et que je la soutiens dans cette terrible épreuve, mais de toute évidence, ce ne serait qu’un mensonge. Je suis incapable de la comprendre. Mon père s’est toujours comporté en véritable monstre avec moi depuis ma rentrée à Poudlard et ma mère, même si elle m’épaulait un peu de temps à autre, n’était visiblement pas mieux que lui. Car même si j’ai beaucoup plus entendu mon père faire dans le sarcasme à mon sujet, je sais que ma mère n’est pas innocente non plus dans l’histoire. Aussi, il me parait évident que je ne peux pas la comprendre, pas réellement du moins. Mais il ne fait aucun doute que je la soutiens. Elle m’adresse un léger sourire. « Je suis sûre que tu les trouverais formidables. » Je lui adresse moi aussi un sourire, il ne fait aucun doute que ce serait la vérité. Après tout, Hester doit bien tenir de quelqu’un. Et de qui d’autre hormis ses parents, pourrait-elle bien tenir ? A la vérité, je ne vois pas grand monde à part eux, pour être porteurs du « gène Hester ». Normal me direz-vous, puisqu’ils sont les deux seuls à lui avoir donné la vie. Son sourire s’élargit finalement face à l’un de mes nouveaux compliments, associé à un mouvement d’épaules qui se veut désinvolte. Son regard taquin me laisse croire qu’elle va se mettre à plaisanter. Aussi, je lève un sourcil, complètement intrigué par la situation. Je ne vois pas la blonde commencer à faire dans l’ironie dans l’état dans lequel elle semble être. Pourtant, je sais qu’elle est forte et qu’elle n’aura jamais fini de me surprendre. C’est ce qui fait son charme, en partie. « Va savoir, mon père pense la même chose. Tu lui ressembles beaucoup en fait. Je dois avoir un complexe d’Œdipe sacrément poussé pour être autant amoureuse de toi. » Je ne peux m’empêcher de lâcher un léger rire, sans réellement savoir pourquoi je rigole. Si c’est pour le prétendu complexe d’Œdipe ou pour le fait de l’avoir entendu qu’elle est amoureuse de moi. Peut-être pour les deux à la fois. Dans la période sombre dans laquelle nous vivons, nous ne pouvons être sûrs de rien au premier abord. Aussi, cela fait du bien de s’entendre dire les choses. Et j’ai conscience que mon rire joyeux tranche complètement avec les temps qui courant, mais je n’ai pût le retenir. Il est gage de ce moment de bonheur, le plus pure qui soit. « Mince, moi qui pensais innover, c’est raté. » je lâche simplement entre deux vagues de rire.

Nous devons finalement nous résoudre à retourner en cours de potion, nous avons déjà passé suffisamment de temps loin de notre chaudron. Je me relève le premier et tend ma main dans la direction de la blonde pour pouvoir l’aider à se relever. Elle lui lance un regard mauvais, sans se décider à s’en emparer pour se relever. Aussi, j’use de l’argument du fait qu’il nous faut gagner cette potion. Après tout, nous pouvons le faire et il serait agréable d’enfin parvenir à réaliser quelque chose de concret ensemble. « Au pire je la vendrais à quelqu’un qui en aura besoin et avec l’argent on ira boire une bièraubeurre à notre prochaine sortie à pré-au-lard. » J’esquisse un léger sourire. Encore une fois, la blonde vient de me faire part d’une excellente idée, cela va commencer à devenir une habitude chez elle. Cependant, je nous vois mal nous afficher ensemble à une table des Trois Balais. Difficile de rester ensemble quelque part en fait. A part peut-être dans un sous terrain, dans la cabane hurlante ou encore… « Pourquoi pas, on irait à la Tête de Sanglier. » La population n’était peut-être pas des plus agréables, mais si cela pouvait nous permettre de nous attarder ensemble autour d’une table, je ne dirais pas non. Hester finit par se saisir de ma main à contrecœur avant de se remettre sur ses jambes. Elle époussète un peu sa jupe pour en enlever la possible terre qui se serait accroché dessus, ainsi que les quelques brindilles qui s’y seraient mêlées. Lorsqu’elle se redresse enfin, je la saisis pour la prendre dans mes bras. Elle ne parvient pas à retenir un petit cri de surprise. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure avant de m’excuser, gêné de lui avoir fait peur. « C’est pas grave. » articule-t-elle, visiblement encore un peu surprise. Je passe alors au dessus du muret pour revenir dans le patio, la jeune femme toujours serrée dans mes bras. Une fois arrivé de l’autre côté, je la laisse retomber en douceur sur ses pieds. Nouant mes doigts aux siens, je commence à marcher avec elle vers l’intérieur du château, tandis qu’elle pose sa tête sur mon épaule pour m’énumérer les endroits dans lesquels nous pourrions nous retrouver le soir même. Elle me précise au passage qu’elle est devenue préfète en chef et je ne pus me retenir de la regarder avec un éclat de fierté dans le regard. Je m’empresse donc de la féliciter pour ce poste mérité. Elle a eu du courage pour l’accepter, vu tous les dangers que cela peut lui ramener tous les jours. « Merci. » me répond-t-elle, un sourire flottant sur ses lèvres. Je ne peux m’empêcher de rajouter que bientôt – voir maintenant en fait –, je pourrais l’exhiber comme un trophée face aux autres élèves, complètement fier qu’elle m’ait choisi moi et pas un autre. Elle se fait alors un plaisir de me répondre en plaisantant. « N’importe quoi. Les autres garçons ne m’aiment pas, eux ils voient que je suis super chiante. Alors j’ai pas trop le choix. » Je lui adresse un regard faussement vexé avant de lâcher un léger rire. J’ai bien conscience qu’elle plaisante – du moins, je l’espère, sinon ce serait véritablement vexant – aussi je ne vois pas pourquoi je prendrais la mouche. « Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. » je lui lance alors, accompagnant mes paroles d’un regard malicieux. A vrai dire, c’est la pure vérité. Hester est véritablement une personne attachante et sympathique. Elle est tout ce que j’aurais pût rêver de mieux, vraiment. Elle est un cadeau tombé du ciel, de toute évidence. Et je suis sûr que malgré ce qu’elle peut bien dire, de nombreux autres doivent m’envier d’avoir réussi à attirer l’attention de la blonde à leur place. « Va pour la salle de bain des préfets alors. » J’acquiesce d’un hochement de tête. C’est une chance pour nous qu’Hester soit préfète et que nous puissions par conséquent bénéficier de cette salle de bain qui nous permettrait de nous retrouver en toute intimité. Ma seule question au sujet de cette pièce, est son emplacement. Après tout, à part un préfet, personne ne peut savoir où elle se trouve. « Cinquième étage, en face du couloir qui mène à la volière. On a qu’a se retrouver après le dîner. » La blonde répond ainsi à mes questions et j’hoche la tête en signe d’approbation. Elle soupire finalement en fixant la porte d’entrée de la salle de cours. Je fais moi-même la moue. Il va être d’autant plus difficile de nous concentrer sur le cours, que nous avons dût mettre fin à notre moment d’intimité pour y revenir. Après un ultime soupire, elle se retourne vers moi, laissant doucement glisser sa main pour échapper à l’emprise de la mienne. « Je t’aime. » murmure-t-elle finalement avant de se rapprocher de moi pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres. De toute évidence, cette embrassade pourrait durer un bon moment, chacun d’entre nous étant capable de rester pendu aux lèvres de l’autre pour l’éternité. Mais cette fois, c’est elle qui me fait revenir les pieds sur terre en s’écartant vivement pour se tourner de nouveau vers la porte, posant sa main sur la poignée. Elle laisse ses paupières se fermer avant de finalement laisser retomber son bras pour venir redéposer un rapide baiser sur mes lèvres, qui me fait frissonner. « Cette fois, j’entre. » lâche-t-elle a contrecœur avant de se tourner de nouveau vers la porte. « Je t’aime aussi. » je lui murmure simplement alors qu’elle actionne la poignée pour s’engouffrer à l’intérieur de la salle de classe. Le cœur battant à toute vitesse, j’attends quelques instants derrière la porte fermée. Le fait que nous nous sommes rejoins à l’extérieur de la salle de potion a dû déjà sauter aux yeux de pas mal d’élèves pour en rajouter une couche en entrant en même temps qu’Hester. Il est déjà suffisamment frustrant que ce soit Slughorn qui nous a rapprochés d’une certaine manière, pour en rajouter une couche. Je finis cependant par me saisir moi aussi de la poignée, ne pouvant m’empêcher de penser que la blonde l’a également touché quelques instants auparavant, avant de l’actionner pour m’engouffrer à l’intérieur de la salle.





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