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 ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\

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MessageSujet: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeVen 31 Aoû - 23:35


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬


« Hester, dépêche toi, on va être en retard sinon et si avant ça n’avait pas d’importance, aujourd’hui, c’est différent. je sais pas toi mais moi, j’ai pas envie de passer une heure en compagnie d’un mangemort pour un retard au dîné. » Hester se tourna vers sa camarde qui faisait le pied de grue à la porte de la chambre. Elle avait raison, elle le savait. Cette année la discipline était vraiment au gout du jour. Certes, Poudlard n’avait jamais été un repère pour jeunes délinquants indisciplinés, disons seulement qu’avec le professeur Rogue à la tête de l’école, le règlement avait perdu de sa souplesse. C’était devenu l’école militaire version sorciers. Trainer dans les couloirs était susceptible d’une heure de retenue, finie l’époque des lignes à recopier, des tâches ménagère à accomplir, maintenant, c’était des heures de tortures. Tout le monde était susceptible d’en récolter, pour un tas de raison pas toujours très justifié, mais il était inutile de chercher à contredire le nouveau règlement de l’école. Les dînés et les déjeunés étaient désormais prit à une heure précise et les élèves devaient s’y rendre à la même heure, suivant les autres dans une marche qu’on pourrait qualifiés de militaires. À une époque, chacun y allait à son rythme sans se soucier d’entrer dans la grande salle seulement après que tout le monde soit installé. Aujourd’hui, il fallait faire vite. Hester soupira avant de refermer son manuel et de se lever de son lit sur lequel elle était assise depuis un long moment déjà. Soit dit en passant, le manuel n’était que pour donné l’aspect qu’elle travaillait un tant soit peu. Elle avait lâchait l’affaire après s’être rendu compte qu’elle avait lu une bonne quinzaine de fois la même phrase, la première. Chaque fois son esprit se perdait dans ses pensées, celles qu’elles pourraient résumer à l’aide d’un simple mot, un prénom plus exactement : Joshua. Leurs retrouvailles datant du matin même étaient encore fraiches dans sa tête. Tendre moment passé à l’abris des regards, réconciliations réconfortantes mais nouvelle séparation douloureuse. Elle aurait voulu que cet instant dure toujours, malheureusement, il avait prit fin. Ils avaient continué leur cours de potion comme si de rien était. Elle avait fait de son mieux pour lui râler dessus un nombre incalculable de fois. Notons que pour ce qui était de râler, elle était de toute façon naturellement douée, alors avec un peu de motivation, elle pouvait râler sur n’importe qui, pour n’importe quelle raison. Bref, finalement, pour la première fois depuis le début de sa scolarité, elle avait réussi à faire la meilleure potion de la salle. Enfin, ils avaient réussis techniquement. Une potion aiguise méninge en guise de récompense, elle avait quitté la salle en lui balançant limite la dite potion à la figure et en lui disant - suffisamment fort pour que les élèves présents puisse l’entendre - qu’il n’avait qu’à s’en servir un peu pour réfléchir, ça changerait de d’habitude. Le tout avant de tourner les talons et de s’en aller avec le plus de dignité possible. Elle s’en voulait un peu d’avoir dit ça, mais elle était persuadée que c’était à peu près la réaction qu’elle aurait si jamais il ne lui avait pas expliqué la situation quelques instant plutôt. Ils avaient convenu de continuer ainsi pour que les seuls échos qui parviennent aux oreilles de papa Panderman ne soient pas ceux d’un couple heureux et amoureux, alors elle avait fait ce qu’elle pensait être juste dans la situation actuelle, bien qu’elle ait hésité à faire demi-tour pour s’excuser. Finalement, elle avait lutter contre cette envie pour continuer sa journée en n’ayant qu’une hâte, qu’elle se termine pour pouvoir rejoindre Joshua après le dîné. Dîné auquel elle ferait mieux de se rendre dès à présent. Elle renoua rapidement sa cravate qu’elle avait ôtée avant de se vautrer sur son lit avant d’enfiler sa cape. La tenue vestimentaire était aussi devenu un élément très important cette année. Habituellement, l’uniforme n’était pas obligatoire durant le dîné même s’il fallait bien l’avouer, peu d’élèves pensaient à se changer entre la fin des cours et le dîné. Bref, cette année, c’était obligatoire. Elle rejoignit son amie qui commençait légèrement s’impatienter, lui adressant un sourire en guise d’excuses. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine et elle lui lança un regard surprit, scrutant ses cheveux avec attention. « Tu t’es bouclé les cheveux ? Tu as déjà trouver quelqu’un d’autre pour remplacer Panderman ? » Hester leva légèrement les yeux au ciel tout en descendant rapidement les marches pour quitter le dortoir des filles. « J’ai pas besoin d’un mec pour avoir envie de m’occuper de mes cheveux. Tu sais ce qu’on dis, je fais ce que je veux de mes cheveux. » Se ces mots elle continua sa route à travers la salle communes des Serdaigles, dans le but de la quitter afin de rejoindre le hall, mais évidemment, son amie la rattrapa bien vite, lui attrapant une main au passage. « Tu t’es aussi fait les ongles ! » Elle récupéra sa main d’un geste brusque. « Tais toi ! » Elle reprit sa route, ignorant le regard amusé de sa camarade qui encore une fois la rejoignit rapidement. « Tu me raconteras. » Elle fronça les sourcils, leva les yeux au ciel en guise de réponse. Elle ne lui raconterait rien de toute façon, elle pouvait toujours courir. Dans un long soupire elle rejoignit les autres élèves de sa maison, se lançant avec eux dans une marche jusqu’à la grande salle.

Un repas plus ou moins normal en compagnie de ses amis et notamment de son amie qui ne cessait de la taquiner. À croire qu’elle n’avait pas le droit de se faire belle sans raison. Certes, en temps de guerre, elle avait d’autres préoccupation que son aspect physique, logiquement. Mais n’empêche qu’elle restait persuadée qu’elle aurait pu s’occuper d’elle sans qu’il n’y ait de Joshua dans l’histoire. Elle préférait presque de plus répondre à son amie, s’incrustant dans une autre conversation bien moins gênante, l’occupant jusqu’à la fin du repas, ainsi, elle n’avait jeté que quelques regards furtifs vers la tables des Gryffondors. Le repas terminé, son assiette loin d’être finie - trop occupée à parler ou trop focalisée sur son rendez-vous à venir pour vraiment penser à manger - elle se leva rapidement de table, décidée à rejoindre la salle de bain des préfets sans trop qu’on la repère. C’était sans compté sur un autre de ses camardes venant l’accoster, comme si le destin avait décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Le jeune homme passa son bras sur ses épaules, ne faisant de toute évidence pas attention au regard blasé de la jeune femme. « Sympa tes cheveux.» Elle soupira avant de retirer presque brutalement le bras de son camarde. « J’aimerais qu’on les laisse tranquilles mes cheveux un peu ! » Sérieusement, ils étaient tous chiants ce soir, où alors, juste égaux à eux même, mais son stresse faisait qu’elle trouvait ses amis particulièrement chiant. « C’était un compliment. J’allais te dire te dire que ça te donnais un air plus cool, moins agressive mais bon … » N’importe quoi elle n’était pas agressive. « Oh, ça va hein, je suis pas agressive moi ! » Si, elle l’était sans doute un peu, là maintenant, mais c’était parce qu’elle était stressée, elle n’était pas comme ça d’habitude, ou du moins, elle ne s’en rendait pas compte. « Absolument pas. » Ça sentait l’ironie à des kilomètres à la ronde, elle se contenta de pousser un grognement avant de bondir sur le premier escalier, se fichant bien d’où ce dernier avait décidé de la conduire, de toute façon, elle serait mieux loin d’ici. Elle gravit plusieurs escaliers afin de se retrouver enfin au cinquième étage. Elle jeta un coup d’œil derrière elle pour s’assurer que personne ne la suivait. Il était plus sage de rester prudent. Même si à première vue, elle ne faisait rien de mal, le couvre feu n’était pas passé et elle avait bien le droit d’aller prendre un bain, enfin elle préférait quand même éviter de se retrouver face à un mangemort. Soulagée d’être enfin arrivée à bon port elle s’adossa à mur afin d’y attendre Joshua. Elle laissa échapper plusieurs soupires, comme pour évacuer un stresse qu’elle ne savait même pas expliquer. C’était Joshua et elle était heureuse de pouvoir partager un moment avec lui, le problème, c’était sans doute que c’était bizarre de se rejoindre à l’abris des regards, se cacher des autres et faire comme s’il n’y avait plus rien entre eux en dehors de ce genres de petits moments. Elle n’en avait pas l’habitude, bien au contraire. Finalement, une apparue dans l’obscurité qui commençait à s’installer dans les couloirs elle attrapa sa baguette dans la sa poche. « Lumos » le couloir retrouva un peu de clarté, suffisamment pour qu’elle puisse reconnaitre Joshua. Il fallait bien qu’elle s’assure que c’était bien lui après tout. Elle lui jeta un coup d’œil avant de quitter son mur pour aller s’appuyer contre un grand tableau à quelques pas, celui qui était censé offrir l’accès à cette magnifique salle de bain qu’était celle des préfets. Elle arqua un sourcil avant de pointer le jeune homme du doigt. « Si tu fais me moindre commentaire sur mes cheveux, je te tue. » Sur ces mots elle se tourna vers le dit tableau prononçant le mot de passe qui le fit pivoter donnant accès à l’immense salle de bain dans laquelle elle ne tarda pas à entrer, entrainant le jeune homme avec elle en le tirant par le bras.


Dernière édition par Hester I-R. Steadworthy le Sam 24 Nov - 14:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeSam 1 Sep - 22:42

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
En rentrant dans la salle de classe, je devine immédiatement à quel point terminer le cours comme-ci de rien n’était, va être extrêmement difficile. Hester est déjà attelée à quelques travaux que je ne saurais décrire – je suis complètement nul en potion par rapport à elle. Je dévie aussitôt le regard, soucieux de ne pas m’attarder trop longtemps sur sa silhouette, trouvant aussitôt le professeur Slughorn des yeux. Celui-ci m’adresse un regard entendu et je m’empresse d’aller rejoindre la paillasse, me replaçant aux côtés de la blonde mais prenant garde à ne pas la toucher cette fois. Elle reprend bien vite sa place de meneuse, me disant ce que j’ai à faire avec autorité, élevant la voix sur moi dès qu’elle trouve que je ne fais pas assez bien quelque chose. Bref, je deviens ainsi son assistant de potion et me plie à ses ordres sans protester, conscient que c’est le seul moyen pour nous de parvenir à faire la meilleure potion. Au final, je grimace à peine lorsqu’elle me râle dessus, conscient qu’elle joue un rôle. Une ou deux fois, je lui adresse un regard noir pour la forme, mais je suis un bien piètre acteur à côté d’elle. Aussi, je me contente la plupart de temps de faire comme-ci elle ne me dit rien et d’ignorer ses piques sournoises, me pliant simplement à ses ordres. A la fin du cours, nos efforts sont récompensés puisque nous faisons la meilleure potion. Nous gagnons ainsi la potion d’aiguise-méninge, qu’elle décide de me lancer à la figure à peine sortis de la salle de cours, prétextant que la potion pourrait m’aider à réfléchir plus qu’en temps normal. Je rattrape la fiole de justesse avant qu’elle ne s’écrase au sol et lorsque je relève la tête, Hester a déjà disparu au détour du couloir. Je reste un instant à contempler l’endroit où elle se tenait quelques secondes auparavant, avant de me redresser. Autour de moi, les gens me regardent bizarrement, visiblement intrigués par la situation. Je leur lance un regard noir avant de leur grogner de s’occuper de leurs affaires. Ils se détournent alors de moi pour aller vaquer à leurs occupations respectives. Je place la potion que nous avons gagné ensemble – enfin, qu’elle a gagné, étant donné que moi je n’ai pas fait grand-chose – dans la poche de ma cape avant de tourner les talons et de me diriger vers la salle de métamorphose. Mais je dois avouer que la journée m'a parut très longue après cela. Chaque seconde semblait être des heures, d'autant plus que je ne parviens pas à suivre un seul cours normalement tellement il m'est impossible de me concentrer. Les professeurs me semblent tous parler une langue que je ne connais pas et je reste avec un air absent lorsque mes camarades de classe - et amis - se mettent à me parler. Aussi abandonnent-ils bien vite l'idée d'avoir une conversation avec moi. De toute façon, je ne les écoute pas, trop occupé à me repasser en boucle mon petit moment d'intimité avec Hester de ce matin, pour prétendre avoir le temps d'écouter ce qu'ils ont à me dire. Avant la fin du cours de métamorphose, tous les gryffondors de septième année se sont passés le mot de ne pas me déranger. Aussi je reste profondément encrer dans ma solitude pendant une bonne partie de la journée sans que cela ne me dérange le moins du monde. Finalement, après mon dernier cours, je décide d'aller voir mon paternel. Dire que ce soit moi qui lui tome dessus avant que ce ne soit lui qui le fasse. Autrement, il serait encore capable de m'empêcher d'aller voir Hester après le repas, afin de pouvoir me servir son lot de remontrances quotidiennes. Aussi, comme à son habitude, dès que je m’assois sur le fauteuil face à lui, il me déverse d'énormes imbécilités sur la suprématie des sang-purs et la place légitime des serpentards au devant de la coupe des quatre maisons. Je ne l'écoute qu'à moitié, trop occupé que je suis à lui lancer un regard noir. Mais son regard froid - ou plutôt devrais-je dire glacial - a vite raison de moi, et je me trouve ainsi contraint de détourner les deux yeux, au profit de mes pieds que je me mets à fixer bêtement, la tête basse. Il me relâche finalement au bout d'une trentaine de minutes - minutes qui me parurent encore plus longues que tout le reste de la journée - pour me laisser retourner à la salle commune des gryffondors. Il ne manque pas de grommeler quelques jurons à propos des sorciers incapables de lancer le moindre sortilège de ma maison.

A peine le portrait de la Grosse Dame a-t-il pivoté sur ses gonds, que je m'y engouffre d'une démarche décidée. Je monte tout de suite jusqu'au dortoir des garçons où je m’assois sur mon lit, tirant mes valises jusqu'à mes pieds pour pouvoir y farfouiller librement, à la recherche de vêtements présentables. Je finis par y dénicher un costard noir tout simple que j'enfile avant de passer ma robe de sorciers par au dessus. Je prends même la peine de repasser un coup de peigne dans mes cheveux défaits, avant de me poser de nouveau sur le lit. J'attends ainsi calmement qu'arrive l'heure du diner, comme je l'ai si bien fait tout au long de la journée. Lorsque j'entends enfin les autres gryffondors s'activer à l'étage inférieure, soit dans la salle commune, je me décide enfin à quitter le dortoir pour aller les rejoindre. De nombreux groupes sont déjà formés et les discussions vont bon train, mais je n'ai pas envie de me mêler aux autres. Aussi, je me vautre dans l'un des canapés rouges positionnés face à la cheminée, replongeant dans mes pensées. J'attends ainsi une dizaine de minutes dans un état semi-léthargique. Finalement, quelqu'un ouvre le portrait afin que les sorciers présents puissent rejoindre la Grande Salle et je m'empresse de me mêler à la foule. Nous descendons tous ensemble les escaliers, qui pour le coup, ont décidé d'arrêter de bouger. Alors que nous arrivons face à la porte menant vers le parc du château, je remarque que cette fois, personne n'en surveille l'accès. Aussi, une idée germe rapidement dans mon esprit et après avoir bien regarder autour de moi que personne n'a l'attention posé sur moi - ce qui n'est évidemment pas le cas, vu que tout le monde est trop occupé par ses propres affaires -, je passe par la porte afin de me retrouver dans le parc. Ma cape claque sur mes talons tandis que je me dirige vers les serres où ont lieu les cours de botanique. Je m'arrête face à la porte des plantes non-magiques et essaye d'en actionner la poignée. Bien sûr, la porte en est verrouillée. Me saisissant de ma baguette, je la braque vers le verrou. « Alohomora ! » je souffle d'un ton pressé. La porte s'ouvre aussitôt, pivotant d'elle-même sur ses gonds. Je n'attends pas qu'elle se soit entièrement ouverte pour m’engouffrer par l’entrebâillement ainsi formé. Je me dirige à pas furtifs vers le fond de la serre où une couleur rouge vive tranche sur l'obscurité ambiante. Au passage, je me saisis d'un sécateur trainant sur l'un des établis se situant au milieu de la serre. Au fond, les plantes aux pétales rouges sont en fait des roses. Je souris tandis que j'en coupe plusieurs, assez pour faire deux énormes bouquets au moins. Je leur jette aussitôt un sort pour les rapetisser, avant de les enfourner dans ma poche. Je m'empresse alors de retourner vers le château, mais une mauvaise surprise m'attend. A l'extérieur du château, face à la porte, se trouve Papa Panderman, les bras croisés sur la poitrine et l'air sévère. « Ah, te voilà toi. » grogne-t-il dans ma direction, tout en fronçant son nez dans un rictus de dégoût. Je retire précipitamment une main de ma poche, faisant tomber une pétale de rose sur le sol. Il ne semble pas le remarquer et s'approche vers moi, les sourcils froncés, avant de m'agripper par le bras. Mon cœur se met à battre la chamade tandis qu'il m'empoigne pour m'entrainer vers l'intérieur du château. Il m'accompagne jusqu'à la table des gryffondors où il finit par me laisser, sans partir pour autant. Son air froid et ses yeux qui lancent des éclairs, me font détourner les yeux. Comme plus tôt dans la journée, il m'est impossible de soutenir son regard bien longtemps. En me poussant vers le banc, il m'oblige alors à m'asseoir, restant de longues minutes dans mon dos. « Et cela vaudra trente points de moins à gryffondor. » m'annonce-t-il assez fort pour que toute la table ainsi que celle d'à côté l'entende, tout en me regardant droit dans les yeux. Il tourne alors les talons pour rejoindre la table des professeurs, me laissant seul avec le regard des autres gryffondors braqués sur moi. Certains me lancent des regards noirs, montrant ainsi qu'ils tiennent encore à cette histoire de coupe des quatre maisons, mais la plupart m'adressent un regard compréhensif. Et pour la première fois de la journée depuis mes retrouvailles furtives avec Hester, j'esquisse un sourire en direction des personnes qui me soutiennent, avant d'entrer dans leur conversation.

Alors que le diner touche à sa fin, je remarque que je n'ai presque pas touché à mon assiette. Certainement trop occupé à me re-sociabiliser ou bien à penser à la fin de soirée que je vais passer aux côtés de la blonde. Sûrement les deux à la fois en fin de compte. Je vois Hester se levait deux tables au dessus et la regarde se diriger vers la porte, avant qu'elle ne soit stoppée par un jeune homme qui lui place son bras autour du cou. Elle se dégage brutalement au bout de quelques instants, l'air visiblement agacée. Aussi, j'hésite à intervenir, retenu seulement par le fait que nous ne sommes plus censés nous connaître. Et aussi par un regard que je sens posé sur moi. Je remonte rapidement vers la source de regard, trouvant alors mon paternel, les yeux braqués sur moi. Aussi, je me tasse sur le banc en fermant violemment mes poings, essayant d'échapper à l'emprise de son regard. Je reste ainsi assis ce qui me semble être un bon quart d'heure, impatient à l'idée de retrouver la jeune femme, mais soucieux à l'idée que mon père nous surprenne, puisqu'il semble appliqué à me surveiller. A un moment, j'ai même un doute, persuadé que le professeur Slughorn avait touché deux mots à Papa Panderman quand au cours de potions de ce matin. Mais finalement, je chasse rapidement cette idée de mon esprit. Le vieux Slug déteste trop mon père pour lui dire quoi que ce soit et il ne prendrait pas le risque de mettre l'une de ses protégés, en danger. Aussi, je dis rapidement au revoir aux gryffondors rassemblés autour de moi et à qui j'ai parlé sur toute la durée du repas, avant de m'éclipser de la Grande Salle, sans un regard en arrière pour mon paternel. Une fois dans le hall, je m'empresse de monter jusqu'au cinquième étage par le chemin le plus court possible, étonné que cette fois encore, les escaliers ne se mettent pas à bouger sur mon passage. Je retrouve finalement une silhouette à l'allure féminine, adossée contre le mur d'un couloir du cinquième étage. Je vois la tâche d'ombre qu'elle forme, se redressée à mon arrivée. « Lumos. » s'élève alors la voix d'Hester. Sa baguette brandit devant elle s'illumine alors, m'éblouissant avec sa lumière vive. Je place aussitôt une main devant mes yeux, pour me protéger de l'aveuglante lumière qui me brûle les rétines. La jeune femme finit par baisser sa baguette et je laisse retomber mon bras, heureux qu'elle m'ait finalement reconnu. Je scrute son visage, un sourire niais étendu sur les lèvres. Je remarque aussitôt le maquillage qu'elle semble s'être appliquée à mettre et... « Si tu me fais le moindre commentaire sur mes cheveux, je te tue. » me lance-t-elle, l'air bougon. Mon sourire s'étend aussitôt en une moue taquine, tandis que je lève mes mains, signe que je n'en ferais rien. En laissant retomber mes bras le long de mon buste, je me surprends tout de même à contempler ses cheveux. C'est parfaitement normal, étant donné que l'ondulation qu'elle y a fait, les rends encore plus magnifiques que d'habitude - c'est dire à quel point ils sont resplendissants, étant donné qu'ils sont déjà sublimes en temps normal. De plus, l'éclairage de la baguette de la jeune femme, y dépose des reflets fantastiques, donnant l'impression que la jeune femme sort tout droit d'un conte de fée. Je lève un sourcil, tandis qu'un commentaire franchit la paroi de mes lèvres : « Et si c'est pour dire que cela te va à merveilles, tu me tues quand même ? Parce que si oui, j'éviterais de le penser tout haut du coup. » L'air narquois affiché sur mon visage tandis que je réplique, ne parvient certainement pas à cacher l'éclat d'émerveillement présent dans mon regard. J'essaye de faire comme elle, en cachant mes pensées derrière mes paroles. Sauf que les miennes sont beaucoup moins dissimulées que les siennes, manque d'entrainement pour sûr.

Elle finit par s'appuyer contre le cadre d'un tableau du couloir, avant de murmurer quelque chose. Certainement un mot de passe puisque le tableau pivote aussitôt, laissant libre l'entrée d'une salle. Elle m'attrape alors par le bras - le même que mon paternel a agrippé un peu plus tôt dans la soirée, me rappelant ainsi ce malheureux souvenir que représente l'imbécile de Papa Panderman -, afin de m'entrainer à l'intérieur de la pièce. C'est une grande salle de bain somptueuse. Je remarque tout de suite les vitraux représentant une sirène en train de dormir, assise sur un rocher, et qui envoient sur la pièce de nombreux reflets colorés. La baignoire est immense et surplombée d'au moins une centaine de robinets, placés autour d'une colonne. Une vraie piscine. Une fois que j'ai fini de détailler la pièce du regard, je me tourne vers Hester et me mets à lui caresser doucement la joue, avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Je me recule finalement en lui lançant : « Attends deux petites secondes et cache toi bien les yeux surtout. » J'attends de la voir placer une main devant ses yeux ou détourner le regard, avant de m'écarter de la jeune femme. J'enlève alors rapidement ma cape et la place sur un petit porte-manteau placé à l'entrée de la salle. Je défroisse légèrement le costard que j'ai enfilé pour l'occasion, sans grands résultats, avant de me saisir des fleurs miniatures dans ma cape. Je les agrandis d'un coup de baguette, essayant de les remettre un peu en état à la main, avant de retourner vers la blonde. Je tends alors le bouquet contenant les innombrables roses, en direction d'Hester. « C'est pour toi. » je lui dis alors avec un grand sourire, avant de lever un sourcil, l'air perplexe. J'adopte une moue boudeuse tandis que je remarque que les roses font grises mines et ne semblent pas avoir supporter le voyage dans ma cape. Certaines pétales jonchent même déjà le sol. Et c'est sans compter sur mon costard qui est fripé en de nombreux endroits. Décidément, l'effet rend moins bien que ce que j'avais imaginé, respectivement juste avant d'aller manger et toute la journée durant. Je baisse les yeux, l'air honteux tandis que lui lance : « Je suis désolé, j'ai un peu raté mon coup. » Je relève alors les yeux dans sa direction, lui adressant un sourire timide. Maintenant, j'hésite entre lui offrir les roses ou les jeter, vu la tête qu'elles font. Finalement, je reste avec le bras tendu à mi-chemin entre elle et moi, lui laissant choisir quoi en faire.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 2 Sep - 16:20


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬


Hester avait attendu cette soirée toute la journée, à la fois anxieuse et impatiente à l’idée de retrouver enfin Joshua. Elle avait passé un temps fou à se préparer, elle avait songé à s’habiller différemment, elle avait essayait bien des robes avant de finalement remettre son uniforme, sachant que ses camardes allaient se poser des questions si en plus d’être coiffée, maquillée et d’avoir les ongles manucurés, elle était habillée autrement qu’avec son uniforme. Elle avait sans doute eu raison, ils avaient été particulièrement chiants toute la soirée pour ne pas qu’elle ait envie d’en rajouter une couche. Ils ne l’avaient pas franchement aidée à moins appréhender cette soirée, au contraire. En même temps, elle ne leur avait pas dit ce qu’elle avait prévu, piquant d’ailleurs à vif leur curiosité, ainsi, aucun d’eux ne pouvait lui montrer un tant soit peu de compassion. C’était sans doute mieux comme ça. Mentir à ses proches était un faible prix à payer pour pouvoir conserver sa relation avec Joshua, se protéger, le protéger et protéger son couple. C’était une situation à laquelle elle n’était pas habituée, de toute évidence, sans cette guerre et sans Papa Panderman trainant dans les couloirs, elle serait allée chercher conseil auprès de ses amies, discussion typiquement féminine qui l’aurait aidée à affronter la situation avec plus d’assurance. Quoi que sans ces conditions, il n’y aurait rien eu à affronter puisqu’ils n’auraient pas étaient obligés de se voir en cachette. Quoi qu’il en soit, ne pas parler de tout ça à ses plus proches amis risquait d’être rapidement compliqué puisqu’il suffisait qu’elle se boucle les cheveux pour que le doute s’installe dans leur tête. Ça avait quelque chose de tracassant, elle avait cette drôle d’impression qu’elle ne tiendrait pas très longtemps avec un tel secret. Pourtant il le fallait, elle l’avait bien comprit après sa discussion avec Joshua le matin même. Elle devait garder sa langue dans sa poche et ignorer les réflexions et les questions embarrassantes de ses camardes, comme elle l’avait fait ce soir. Elle devait continuer comme ça jusqu’à ce que cette maudite guerre prenne fin. Encore une bonne raison d’espérer qu’elle se finisse rapidement, elle n’était pas une très bonne cachotière. Franche, directe et grande gueule trois traits de caractères qui par principe mettaient leur secret en danger. Il était sans doute plus sage pour elle qu’elle arrête de se torturer l’esprit avec ça. Au moins ce soir. Ils n’auraient pas l’occasion de se retrouver comme ça tous les soirs, sinon ils alimenteraient les doutes dans les têtes de leurs amis respectifs. Situation vraiment délicate. Heureusement, la silhouette de Joshua arrivant vers elle la fit quitter ses pensées et ses réflexions. Ce soir, ils profiteraient d’un instant ensemble, se foutant bien du reste du monde, se fichant bien des conséquences.

Elle avait commencé par lui signaler de ne pas commenter ses cheveux, trop agacée par tout ceux qui l’avaient fait avant. Elle lui adressa un sourire suite à sa réponse. « Ouais, même si c’est pour dire ça. J’en ai marre qu’on me parle de mes cheveux ce soir. » Elle lui adressa un légère grimace trahie par le sourire qui ne se décollait pas de ses lèvres. Après avoir entrainé le jeune homme jusqu’à l’immense salle de bain de préfets, la jeune femme agita rapidement sa baguette pour allumer les torches présente dans la salle afin d’éclairer la pièce, avant de reporter son attention sur Joshua et de savourer le baiser qu’il déposa sur ses lèvres. Elle arqua un sourcil alors qu’il lui demandait de cacher ses yeux, elle avait sur le visage une mine des plus surprises. Pourtant elle s’exécuta elle ferma les paupières avant de placer sa main devant ses yeux, les lèvres toujours étirées par un sourire, les sourcils haussés, symbole de la curiosité qui était née en elle. Finalement en entendant le son de la voix du jeune homme, elle retira sa main de devant ses yeux avant de rouvrir les paupières. Son sourire s’étira d’avantage alors qu’elle observait le bouquet de rose qui semblait tirer la gueule. « Elles sont pas si mal que ça. » Elle lui adressa encore un sourire avant d’attraper les fleurs qu’il lui tendait sans vraiment les tendre. « Merci. » Elle observa quelques instant le bouquet qu’elle tenait en mains, il avait vraiment l’air d’avoir fait la guerre ce pauvre bouquet, mais bon, c’était l’intention qui comptait. Elle reposa ses yeux sur Joshua, scrutant son costume. « Pas mal le costard. » Elle lui sourit encore une fois, posant les fleurs sur l’étagère à côté d’elle avant de poser ses mains sur les épaules du jeune homme. « Un peu froissé mais élégant. » Elle pouvait bien critiquer, elle, elle n’avait que son uniforme en dessous de sa robe de sorcière. Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de se décaler. « Il faut mettre les fleurs dans un vase, sinon, elles sont mourir. » Elle tira une nouvelle fois sa baguette de sa poche, la pointant dans le vide. « Accio vase ! » Dieu seul savait d’où il venait, mais un vase se posa à ses pieds. Sans doute un vase qui avait été délaissé dans cette pièce. Elle attrapa l’objet pour le poser dur l’étagère avant de pointer sa baguette vers l’ouverture du vase. « Aguamenti. » Un large filet d’eau sorti de sa baguette, remplissant la moitié du vase. Sa baguette toujours en main elle pointa cette fois les fleurs « Revigor. ». Les fleurs reprirent un peu d’allure, elle n’était pas totalement sûre du résultat, mais un sortilège censé redonné de l’énergie avait bien des raisons de fonctionner sur d’autres êtres que des humains. Finalement, ça avait assez bien marché, ce n’était pas encore les plus belles fleurs du monde, mais elles semblaient plus en forme et puis, même les plus belles fleurs du monde auraient été moins belles à ses yeux qu’un bouquet offert par Joshua. « Tu vois qu’elles sont très bien tes fleurs. » Elle lui adressa un sourire avant de poser sa baguette à côté avant de récupérer le bouquet de roses pour le mettre dans le vase, ne manquant pas de se piquer le bout de l’index avec une épine. « Aie, zut ! » lâchant les fleurs dans leur nouveau vase elle se mit à agiter énergiquement le doigt au bout du quel perlait une goutte de sang. « Je suis vraiment pas douée moi des fois … » Des fois était un faible mot, elle était parfaitement le genre de personne susceptible de se piquer le doigt sur une épine de rose, tout comme elle était particulièrement douée pour louper une marche en descendant un escalier. Elle pinça les lèvres, faisant une légère mou boudeuse avant de tendre sont doigt très légèrement ensanglanté vers le jeune homme. « Voilà, je suis blessée maintenant, tu vas être obligé de t’occuper de moi. » Elle leva les yeux au ciel d’un air innocent. Évidemment, elle exagérait, elle n’était pas blessait du tout; le sang au bout de son doigt commençait déjà à coagulé, ne laissant qu’une très légère douleur dans son doigt. Elle n’était pas du tout à plaindre, au contraire, mais l’idée que Joshua s’occupe d’elle était intéressante, quitte à jouer la comédie, bien qu’elle était persuadée que lui-même savait parfaitement qu’elle jouait la comédie, elle n’était pas encore assez douillette pour considérer un petit bobo comme celui-là comme une véritable blessure. Elle avait déjà connu pire et elle avait la sensation que durant cette nouvelle année scolaire elle serait vite amenée à connaitre bien pire encore.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeLun 3 Sep - 10:34

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
A peine suis-je arrivé dans le couloirs que la blonde me demande de ne faire aucun commentaire sur ses cheveux. Je lève aussitôt un sourcil interrogateur en détaillant sa chevelure du regard. Cela lui va bien. Ses mèches ondulées donnent une certaine teinte lumineuse à son visage. A moins que ce ne soit sa baguette. Peu importe, cela lui va bien et c’est tout ce qui compte. Alors que je lui adresse un compliment pour le moins mal déguisé, je vois un sourire sincère naitre sur son visage, bien loin du sourire narquois et sadique qu’auraient pût m’offrir d’autres filles pour la même phrase. Je lui rends aussitôt son sourire, devinant aussitôt que le miens parait un peu plus niais, mais peu importe. « Ouais, même si c’est pour dire ça. J’en ai marre qu’on me parle de mes cheveux ce soir. » Elle m’adresse alors une légère grimace qui consiste en un simple froncement de nez, tandis que son sourire ne décolle pas de ses lèvres. C’est ce qui trahit le fait qu’elle a bien pris mon compliment finalement. Mais le problème doit justement être le nombre de compliments qu’elle a reçu grâce à sa chevelure, ce soir. Peut-être même est-ce pour ça que le jeune homme de tout à l’heure, l’avait abordée et agacée ? Probablement. Bref, je ne préfère pas savoir finalement. Je lève une nouvelle fois les mains en signe de soumission face à ses dires, avant de lui lancer : « D’accord, dans ce cas là, je ne dirais rien. » Elle m’attrape alors par le bras avant de m’emmener dans la salle de bain des préfets, juste après avoir fait pivoter le tableau sur ses gonds. Je contemple la beauté des lieux, les yeux écarquillés, tandis qu’elle allume les torches placées tout autour du bassin – à ce stade là, cela n’est même plus qualifiable du terme de baignoire – d’un simple coup de baguette magique. Cela ne fait qu’en rajouter une couche à la beauté des lieux. Emerveillé, je me tourne vers elle et me mets à lui caresser la joue tendrement avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Je lui demande ensuite de cacher ses yeux, ce qu’elle fait en plaçant une main devant ses yeux, après avoir levé un sourcil interrogateur et adopté un air des plus surpris. Je me détourne alors d’elle pour aller enlever ma cape un peu plus loin, laissant ainsi mon costard se dévoiler au grand jour et de sortir un bouquet de roses de l’une des poches de ma cape, avant de les agrandir d’un coup de baguette. Bon, je dois dire qu’elles sont loin d’être magnifiques mais c’est l’intention qui compte non ? Revenant vers elle, je lui tends les fleurs sans vraiment les tendre, un peu gêné de lui offrir des roses en mauvais état. A peine ai-je commencé à parler qu’un sourire s’étend sur ses lèvres. « Elles sont pas si mal que ça. » me souffle-t-elle avant de m’adresser un nouveau sourire. Elle s’empare alors des roses et je la laisse faire, même si cela m’ennuie de lui offrir un bouquet aussi abimé. Comme preuve d’amour, on a déjà fait meilleur cadeau que des fleurs en fin de vie. « Ah ouais ? » je demande en direction d’Hester, ne sachant trop si sa phrase était ironique ou pas. Si j’avais écouté un peu plus, j’aurais sûrement décelé qu’il n’y avait aucune ironie dissimulée dans son message. Mais l’amertume contre moi-même de lui avoir offert un tel bouquet, en est telle que je ne l’écoute pas vraiment, mon attention trop focalisée sur les fleurs. « Merci. » Je lui adresse à nouveau sourire, oubliant soudainement les roses pour porter toute mon attention sur la blonde. Finalement, elle a l’air d’apprécier mon geste, ce qui me réjouit réellement. Après tout, si cela fait plaisir à Hester, c’est le principal. « De rien. » je lui réponds, un sourire naissant sur mes lèvres. Elle repose alors ses yeux sur moi, arrêtant de scruter le bouquet du regard. Elle semble alors détailler les vêtements que j’ai mis pour l’occasion, du regard, avant de relever les yeux vers moi. « Pas mal le costard. » Elle pose les fleurs sur la commode à côté de nous, avant de m’adresser un large sourire. Elle s’approche alors de moi pour poser ses mains sur mes épaules, me faisant ainsi frémir tandis que je m’approche un peu plus d’elle. Désireux de voir la distance nous séparant, se réduire. Nous avons été séparés trop longtemps depuis le début d’année pour s’imposer nous même des distances. « Un peu froissé mais élégant. » fait-elle finalement avant de s’approcher un peu plus de moi, me décrochant un sourire. Je l’attrape alors par les hanches tandis qu’elle dépose un baiser sur mes lèvres. Baiser dont j’essaye de profiter un maximum.

Mais elle se décale vite, bien trop vite à mon goût. Cependant, je ne la retiens pas, me contentant de laisser retomber mes bras tandis qu’elle s’écarte, la libérant ainsi de mon entrave. « Il faut mettre les fleurs dans un vase, sinon, elles vont mourir. » fait-elle finalement. Je fais une légère moue face à cette déclaration capitale. Serait-ce possible que ce soit le manque d’eau qui aurait donné cet aspect là aux fleurs ? Possible, je n’y connais rien en botanique moi. Et puis de toute façon, j’aurais eu du mal à placer un vase rempli d’eau dans ma poche. Elle fronce légèrement les sourcils avant de sortir une nouvelle fois sa baguette de sa poche. « Accio vase ! » finit-elle par articuler, l’air indécise, comme-ci elle doute qu’un tel objet puisse parvenir jusqu’à elle. Mais aussitôt, un vase traverse la pièce en lévitant pour venir jusqu’à elle. Je lève un sourcil, intrigué. Toutes les fenêtres sont fermées et je ne vois pas vraiment l’utilité d’un vase vide dans une salle de bain. Mais bon, qui sait réellement ce que les gens peuvent faire avec un vase vide dans une salle de bain ? Il y a des fous partout, même chez les préfets apparemment. « Aguamenti. » dit-elle en pointant sa baguette vers l’intérieure du vase. Un épais filet d’eau en jaillit alors pour venir remplir le pot. Je la regarde s’occuper des roses en silence, ne sachant pas vraiment trop quoi faire pour lui venir en aide. Et puis, elle a l’air de bien s’en sortir toute seule. « Revigor. » lance-t-elle en pointant les roses de sa baguette. Aussitôt, les fleurs paraissent beaucoup mieux. Je ne peux m’empêcher de basculer la tête légèrement en arrière, avant de plaquer la paume de ma main sur mon front. J’aurais dû penser à lancer ce sortilège avant de lui offrir les roses, mais décidément, moi et l’esprit de logique nous formons deux choses totalement à part entière. Le problème, c’est que la capacité de réflexion est indispensable pour un sorcier. Aussi suis-je un piteux sorcier. « Tu vois qu’elles sont très bien tes fleurs. » Je baisse la tête vers elle, laissant retomber mon bras le long de mon buste. Elle m’adresse alors un sourire, sourire que je lui rends avec sincérité. « Oui. Heureusement que tu es là pour elles finalement. Je ne sais pas ce qu’elles… ce que je… ce que le monde ferait sans toi. » je lui réponds en levant un sourcil, amusé par la situation malgré le fait que je pense réellement ce que je viens de dire. L’idée que le monde puisse tourner sans Hester – m’ – est inconcevable. Je la regarde posé sa baguette sur l’étagère à côté du vase avant de se saisir une nouvelle fois des roses à pleines mains. Alors qu’elle les place dans le vase, elle fait un mouvement de recul dans le même temps. « Aie, zut ! » s’exclame d’un seul coup Hester en se mettant à agiter sa main de manière frénétique. Au bout de quelques instants, elle finit par stopper son geste pour regarder son doigt entaillé par l’épine de rose. J’écarquille les yeux en voyant la perle de sang sortir de la coupure sur l’index de la blonde. Je me mords brutalement la lèvre inférieure avant de détourner le regard, réprimant de justesse un haut-le-cœur. En temps normal, la vue du sang m’indiffère, mais lorsqu’il s’agit de la jeune femme, je ne peux rester indifférent à ses blessures. Surtout lorsque je sais que j’en suis leur cause. Je ne sais pas pourquoi je me sens le plus mal en cet instant à vrai dire, pour l’avoir blesser en lui brisant le cœur en début d’année ou pour l’avoir blesser indirectement en lui offrant ces roses, alors que cela était censé être un gage d’amour. D’accord, vous allez sûrement me dire que ce n’est pas comparable. Mais en fait si, ça l’est. Car dans chaque cas, c’est une preuve d’amour venant de ma part – aussi irréfléchie soit-elle. D’un côté, je l’ai quitté pour qu’elle puisse vivre heureuse, épanouie et compagnie dans les bras d’un autre, et surtout, pour qu’elle n’ait pas à subir les foudres de Papa Panderman. Après tout, je ne voulais pas qu’elle se retrouve en danger à cause de moi, même si je ne me rendais pas compte d’à quel point elle traversait une période difficile. De l’autre, j’essaye de me racheter en lui offrant un bouquet de roses et voilà qu’elle se coupe avec. Quoi que je fasse par amour pour elle, je parviens toujours à la blesser. Même si ce n’est pas au même niveau et de la même manière. D’un côté, la blessure est mentale, de l’autre physique. « Je m’excuse, j’aurais dû penser à enlever les épines. » je lui souffle d’un air penaud. Je relève alors la tête, ne faisant que frôler sa blessure du regard – ce qui m’arrache un nouveau frisson –, avant de poser mes yeux sur son visage. Son regard est braqué sur son doigt, me laissant penser qu’elle a mal. Pourtant, lorsqu’elle relève les yeux vers moi, je remarque bien qu’elle n’a pas l’air de souffrir tant que ça. Mais je m’en fiche, elle saigne. « Je suis vraiment pas douée moi des fois… » finit-elle par dire avant de tendre son doigt peu ensanglantée dans ma direction. Paniqué, je recule d’un pas ou deux. Mon dieu ça y est, elle m’en veut. Elle s’est dit que s’est à cause de moi qu’elle s’est coupée. Je regarde ses lèvres pincées et sa moue boudeuse, restant légèrement sur la défensive. Je ne sais pas quoi faire à vrai dire. Et mince, pourquoi a-t-il fallut que je sois aussi idiot ? Déjà que je lui offre un bouquet en mauvais état à l’arrivée, voilà qu’elle se coupe avec. J’aurais dû pincer à les enlever au sécateur lorsque j’étais dans la salle de botanique. Mais ce n’est qu’une petite blessure, elle ne doit pas vraiment avoir mal n’est-ce pas ? Après tout, elle a déjà dû connaitre pire avec les temps qui courent. Mon cœur se desserre un peu tandis que je me rapproche à nouveau d’elle. « Voilà, je suis blessée maintenant, tu vas être obligé de t’occuper de moi. » Elle lève alors les yeux au ciel, prenant un air innocent, certainement consciente que je dévore son petit manège des yeux.

Je fais la moue, observant plus attentivement sa blessure. Relevant les yeux vers elle, je remarque son léger air narquois et je devine que finalement, elle n’a pas vraiment mal. Elle a sûrement juste envie que je m’occupe d’elle, aussi je décide de rentrer dans son jeu. Lui attrapant le poignet, je l’oblige à avancer son doigt un peu plus dans ma direction pour que je puisse mieux regarder cela. Le sang a déjà commencé à coaguler mais je suis tout de même obliger de détourner les yeux, encore un peu honteux que cela soit à cause de moi. « Hm, ça m’a l’air grave. Vraiment, j’ai peur qu’il faille te couper le doigt. » je lui dis en levant un sourcil, adoptant un air taquin, tandis que je pose mes yeux sur elle. Je laisse retomber son poignet et l’attrape pour la porter – je sais, cela commence à devenir une habitude – jusqu’à une commode non loin de l’étagère et par conséquent de nous, où je la pose en douceur. Ainsi, elle me surplombe et se retrouve plus grande que moi d’au moins deux têtes. Je lui rattrape le doigt pour le regarder encore une fois attentivement. « Effectivement, c’est une vrai hémorragie, il va falloir couper. » je lui lance d’une voix taquine tout en sortant ma baguette de ma poche. J’ai peur, vraiment peur de ce que je vais faire. Bien sûr, je ne vais pas lui couper le doigt, mais tout de même, je ne me suis jamais essayé à la médecine magique et l’idée de me servir d’Hester en cobaye n’est pas des plus alléchantes. Aussi, je lève un regard interrogateur vers Hester avant de me re-concentrer sur son doigt. « Episkey. » je murmure. Après quoi, je range rapidement ma baguette sans observer le résultat, portant tout de suite son doigt jusqu’à mes lèvres avant de l’embrasser tout en fixant la blonde. « Et hop, un bisous magique ! » je lui lance comme un adulte pourrait le dire à l’un de ses enfants en bas-âge, avant de lancer un nouveau regard vers son doigt. Il n’y a pas la moindre cicatrice visible, ou alors elle est tellement petite que je ne la vois pas. Puisque mine de rien, malgré l’éclairage ambiant, la pièce reste assez sombre, donnant à peu près le même éclairage que le ferait une bougie placée au milieu d’une table dans un diner aux chandelles. « En fait, je ferais un bon médecin… » je lance d’un air taquin, m’arrêtant juste avant de franchir la barrière de l’humour noire. En effet, j’ai failli ajouter que dans les temps qui courent, c’est sûrement un métier d’avenir. Mais cela serait mal passé auprès de la blonde, étant donné que ses parents ont disparus sans prévenir et qu’elle est vraiment inquiète quand à ce qu’ils deviennent, je la vois mal rire à un humour débile sur les blessés que la guerre pourrait faire. Je relâche son doigt pour m’approcher d’elle et venir m’appuyer sur ses cuisses. « Et toi, tu serais ma secrétaire. Tu es tellement belle que les gens viendraient nombreux, juste pour pouvoir t’admirer, et ensemble on aurait du succès. » Puis, roulant des yeux, je me mets à réfléchir avant d’adopter une moue légèrement boudeuse, qui contredit à peine l’éclat de malice de mon regard. Suis-je toujours dans son jeu à elle ou ai-je inventé les propres règles du miens ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Et cela a peu d’importance finalement. « Quoi que, je serais vite jaloux de tous ces gens qui se battraient pour te voir. Et puis, tu serais bien meilleure médecin. » Après quoi, je me mets à caresser son ventre, l’air songeur. Je relève alors les yeux vers elle, une fausse moue boudeuse s’étendant une nouvelle fois sur mon visage tandis que je lui souffle : « Sans compter que j’aurais bien moins meilleur effet que toi en tant que secrétaire. Finalement, je devrais peut-être me contenter d’être ton assistant pour le bien des gens. Condamné à t’obéir aux doigts et à l’œil jusqu’à la fin de mes jours… Tout en devant garder le sourire. » Je lui adresse un regard complice avant de grimper sur la commode à côté d’elle et de la prendre par les épaules pour la serrer tout contre moi, exactement comme ce matin. Me penchant vers elle, je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeLun 3 Sep - 16:31


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬


Retrouver Joshua ce soir, c’était un vrai soulagement pour Hester, une récompense bien méritée après une soirée plutôt difficile. Un rendez vous secret qui représentait une lumière éblouissante dans la sombre vie de la jeune femme. Elle aurait bien-sûr préféré ne pas avoir à se cacher, mais il fallait bien qu’elle s’accommode de ce qu’elle avait. C’était mieux que rien. Mieux que ce début d’année particulièrement difficile où elle avait cru qu’il s’était mis à la détester uniquement à cause de son statut de sang. Elle avait connu en cet instant la plus grande déception de toute sa vie, très vite elle avait sentit la rancœur se mêler à la peine, la rendant particulièrement sujette aux crises de colères incontrôlées, en soit témoins ses camarades qui avaient subit ses sautes d’humeur pendant de trop nombreuses semaines. Elle pouvait sans doute remercier le professeur Slughorn pour leur avoir permit de se retrouver. Si elle l’avait détesté de tout son être à la minute même où il avait décidé de les coller ensemble le temps de deux heures pour réaliser une potion afin de gagner un échantillon d’aiguise méninge, au terme de ces deux heures, il était devenu sans conteste son professeur préféré. C’était grâce à lui qu’elle était avec Joshua ce soir. Ce matin en se levant, elle avait pensé qu’elle passerait une soirée de plus à insulter le jeune homme en son fort intérieur, à se convaincre de le détester plutôt que de l’aimer. Finalement, elle pouvait laisser tomber ce genre de soirée, elle pouvait continuer à l’aimer sans chercher à le détester et c’était bien mieux ainsi. Au final, toutes ses tentatives pour le détester avaient été vaines. Si elle était capable de le crier sur tous les toits, elle était incapable de vraiment le ressentir elle avait surtout essayé de s’en persuader elle-même, sans y être parvenue. Elle l’aimait, ainsi en moins de temps qu’il n’en fat pour le dire, une fois les explications faites, elle avait oublié sa rancœur et une grande partie de sa peine. Il restait encore bien des maux en son cœur, ses parents étaient toujours aux abonnés absents et elle était obligée de se cacher pour aimer Joshua ce qui lui provoquait toujours un petit pincement au cœur. Elle avait ressenti cette légère peine toute la journée, cette dernière c’était intensifiée à chaque heure qui passaient, la rapprochant inexorablement de cette soirée avec lui et puis finalement, elle avait disparu à le seconde même où elle l’avait vu. Finalement, devant le fait accompli, être obligée de se cacher pour passer un peu de temps avec lui n’avait plus d’importance, la seule chose qui comptait réellement, c’était de pouvoir être avec lui. Elle aurait pu lui sauter dans les bras avant même d’être à l’abris dans la salle de bain des préfets, de toute façon, le couloir était on-ne-peut-plus désert pour le moment. Pourtant, elle s’était retenue, préférant lui indiquer de ne pas commenter ses cheveux, las que tous ses camarades avant lui aient eu le loisir de les commenter. Il avait pourtant, à sa façon, placé un compliment sur cette coiffure, qui semblait lui allait bien-mieux que les cheveux lisse d’après ce qu’elle entendait ce soir. Peut-être songerait d’elle à les onduler plus régulièrement dans ce cas. Elle acquiesça suite à la réponse du jeune homme. « Sage décision. » le sourire accroché aux lèvres, elle s’occupa de déverrouiller le passage jusqu’à la somptueuse salle de bain des préfets. Pièce dont elle avait l’accès depuis plusieurs années déjà et dont elle n’était plus sûre de pouvoir se priver. C’était un avantage de taille cette salle de bain, un avantage reversé au préfets et aux capitaines d’équipes de quidditch, une petite minorité d’élèves qui bénéficiaient de ce qui était - aux yeux d’Hester - la pièce la plus formidable du château.

Une fois dans la salle de bain, après l’avoir laissée en suspense, les yeux fermés, il lui avait offert un bouquet de rose pas vraiment très en forme. Elle s’en fichait bien, c’était gentil et romantique même si les fleurs étaient dans un état assez déplorable. Ce n’était pas ce qui importait le plus, bien au contraire. Le sourire aux lèvres elle hocha la tête de haut en bas pour confirmer ses dires, alors qu’il semblait un peu septique. Elle lui adressa un nouveau sourire avant de le remercier. Il répondit à son sourire, lui rendant au passage sa politesse avant qu’elle ne décide de s’attarder sur le costume qu’il avait mit pour l’occasion. Elle en profita pour se rapprocher de lui, ses mains sur ses épaules, celle du jeune homme sur ses hanches, elle déposa un baiser sur ses lèvres, court mais intense. Elle recula pour aller s’occuper des fleurs, soucieuse de ne pas les voir complètement dépérir. Elle ne savait pas ce qu’elle en ferait par la suite. Les ramener dans son dortoir serait la meilleure façon d’éveiller d’avantage des soupçons de ses camardes, alors elle allait devoir les laisser autre part, peut-être ici, ça décorait la pièce, ce n’était pas si mal et puis elle reviendrait s’en occuper régulièrement. Elle verrait par la suite. Le plus important, c’était pour le moment de leur sauver la vie. D’un coup de baguette, elle attira un vase vers elle. Sans doute quelqu’un qui avait précédemment décoré la pièce avec des fleurs et qui au final avait laissé le vase au moment où les fleurs étaient morte. Une chance pour elle. D’un autre coup de baguette, elle versa de l’eau dans le vase avant de lancer un nouveau sort en direction des fleurs, leur redonnant un peu d’allure. Face à Joshua, le sourire encore accroché aux lèvres, elle rigola légèrement suite à sa réflexion. Levant les yeux au ciel avec innocence, elle haussa les épaules. « Je me pose souvent la question. » C’était ironique, une pointe de prétention sur un ton d’humour. Bien sûr, le monde ferait un tas de choses sans elle, Joshua y compris. Elle n’était pas exceptionnelle, loin de là. La preuve étant qu’elle se piqua rapidement le doigt contre une épine de rose. Le genre de trucs qui arrivent souvent aux gens pas doués. Catégorie dans laquelle elle entrait finalement. Agitant le doigt énergiquement elle secoua la tête en signe de négation. « C’est pas de ta faute. En plus, ma mère dit toujours qu’une rose sans épine, ce n’est pas une rose. Ma grand-mère quant à elle, dit qu’elles vivent moins longtemps sans épines. Je sais pas si c’est vrai, mais dans le doute, il vaut mieux les laisser … » Mamie Steadworthy avait souvent des conseils dis de grand-mère d’après le reste de la famille, surtout d’après son fils, père de Hester. Mais toute sa vie, la jeune femme avaient suivit ses conseils alors ce n’était pas le moment de les laisser tomber. Si elle le disait, c’était sûrement vrai. Quoi que les infusions à la camomille conseillées par sa grand-mère n’avait jamais eu raison de ses insomnies, enfin bon, elle n’avait jamais voulu contredire sa chère grand-mère. Le problème des épines de roses concernaient surtout les gens pas doués, comme Hester, elle souligna d’ailleurs ce point avant de tendre son doigt vers Joshua en lui demandant de s’occuper d’elle.

Elle mima il regard attristé suite à la réponse du jeune homme, bien que les coins de ses lèvres soient légèrement tirés, naissance d’un sourire qu’elle essayait de masquer. Elle n’était finalement peut-être pas si bonne comédienne que ça. « Mon pauvre doigt. » Encore de l’ironie. Elle se doutait bien qu’il n’était pas nécessaire de le couper. C’était un bobo de rien du tout, pas de quoi recourir à ce genre de solution. Elle y tenait en plus à son index, difficile de tenir sa baguette avec son index en moins. Il laissa retomber sa main avant de l’attraper pour la porter. Elle retint cette fois un cri de surprise, ce qu’elle n’avait pas réussi à faire le matin même. Il la déposa sur une commode à quelques pas avant d’examiner à nouveau son doigt. « Quel dommage, j’aimais vraiment ce doigt. » Elle pinça les lèvres dans un air faussement déçu alors qu’il sortait sa baguette de sa poche. Une formule un coup de baguette et elle ne sentait plus la moindre douleur dans son doigt. Il termina par déposer un bisous sur son doigt, bisou magique comme il disait. Elle rigola en entendant cette réplique. « Ça faisais longtemps que j’avais pas eu le droit à un bisou magique. C’était le truc de mon père ça les bisous magiques, quand j’étais petite. » Encore quelque chose en Joshua qui lui rappelait son père. À croire que l’absence de son père dans sa vie ses derniers temps lui faisait réalisé à quel point Joshua lui ressemblait. Ce n’était pas un mal après tout. Aux yeux d’Hester son paternel était un père et un mari parfait alors si Joshua était comme lui, c’était parfait. La jeune femme lui adressa un sourire alors qu’il partait dans ses plans de futur carrière pour eux deux. « L’idée que tu m’obéisses me plait assez. Ceci dit, je n’ai pas vraiment l’intention de devenir médecin. Mais tu pourrais être un bon médicomage toi, j’en suis sûre. Moi, je serais ton épouse, journaliste pour la gazette du sorcier et puis on aura deux enfants. Un garçon et une fille. On aura une grande maison à pré-au-lard, comme ça, à partir de leur troisième année, nos enfants viendront nous voir à chaque sortie. » Elle avait bien des rêves concernant leur avenir, des idées qui étaient nées dans son esprit au cours des années qu’ils avaient passé ensemble, des plans qui ne prenaient pas en compte cette maudite guerre qui avait lieu en ce moment même. Tant pis, elle ne laisserait pas cette guerre tout gâcher, que ce soit son avenir avec Joshua ou cet instant qu’ils étaient en train de partager. Ainsi, elle se débarrassa rapidement de sa robe de sorcier, n’étant plus que vêtue de son uniforme elle posa ses mains sur ses épaules s’appuyant sur lui pour descendre de la commode d’un bon avant de l’embrasser tendrement. Rien ni personne ne viendrait plus gâché cet instant.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeMar 4 Sep - 12:13

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
En arrivant, je remarque immédiatement qu’Hester est déjà présente dans le couloir, non loin de la statut de Boris le Hagard. Normal, puisqu’elle a quitté la Grande Salle avec moi pour venir ici. Quand elle me voit, elle se redresse du mur contre lequel elle est appuyée et me dit tout de suite qu’elle ne veut pas que je fasse un commentaire sur ses cheveux. Je ne peux bien évidemment pas m’empêcher de les admirer du coup. Les ondulations de ses mèches lui vont bien. Je ne saurais dire si cela lui va bien que ses cheveux raides de d’habitude, mais ce doit être le changement qui fait que cela se remarque tout de suite. Et qu’elle a sûrement dû recevoir un bon nombre de compliments par rapport à cela, apparemment, puisqu’elle ne veut plus qu’on en parle. Aussi, je tente quand même de lui faire des éloges, mal dissimulés derrière une question. Elle ne peut s’empêcher de sourire même si elle me laisse entendre que même ça, je n’ai pas le droit de lui dire. Aussi, je lève les mains en signe de soumission, lui précisant que du coup, je n’en dirais rien. Enfin, rien de façon plus direct, puisque le compliment a déjà été dit. Le sourire sur le visage de la blonde s’agrandit tandis qu’elle me lance : « Sage décision. » Je lui rends son sourire et elle se retourne vers le tableau à côté duquel elle vient de s’appuyer, afin de pouvoir murmurer le mot de passe qui permet de faire pivoter le portrait. Celui-ci tourne immédiatement sur ses gonds et Hester m’attrape par le bras pour me tirer dans la pièce à sa suite. Alors qu’elle s’applique à allumer les torches présentes dans toute la pièce d’un simple coup de baguette, je me plais à détailler l’endroit du regard. La totalité de la salle de bain est recouverte de marbre blanc, ce qui la rend certainement plus lumineuse que si la pièce se trouvait décorée de la même pierre brunâtre qui se trouve dans l’ensemble du château. En effet, la lumière des torches se reflète sur le sol parfaitement propre, dans lequel on peut voir le plafond se reflétait, et nos silhouettes, à Hester et moi. En plein milieu de la pièce se trouve une baignoire qui concurrencerait bien une piscine de dimensions olympiques – pour la référence moldue – de par sa taille et sa profondeur. Sur l’un des bords de la piscine se trouve un immense pilier sur lequel, une centaine de robinets se trouvent. Je me demande pourquoi il y en a autant, mais je ne m’attarde pas. En laissant mes yeux se balader sur le mur, je remarque presque aussitôt le tableau accroché sur le mur représentant une sirène endormie et que je prends tout d’abord pour un vitrail. Sûrement à cause des reflets de couleurs qu’il renvoie sur le sol, comme-ci nous nous trouvons sous l’eau, puisque les lumières forment des vaguelettes sur le sol. Cette pièce est magnifique. Je me retourne vers la blonde, un sourire flottant sur mes lèvres. Je suis réellement heureux qu’elle me partage la beauté de cet endroit, qui est sans aucun doute la plus belle pièce du château. Quoi que, personne n’a encore vu la salle de bain des professeurs, à ma connaissance.

Alors que la jeune femme se cache les yeux derrière ses mains, je reviens vers elle avec mon bouquet de fleurs qui se trouve être dans un état déplorable. Elles avaient pourtant l’air bien, quand j’ai coupé leur tige au sécateur dans la serre de botanique. A croire qu’elles n’ont pas vraiment apprécié leur séjour dans la poche de ma cape de sorcier. En même temps, il se peut que je me sois assis dessus ou autre, lorsque je me suis attardé dans la Grande Salle tout à l’heure. Cela tue tout le côté romantique que j’avais prévu à vrai dire, mais la blonde me soutient qu’elle les trouve qu’elles ne sont pas si mal que ça. Je hausse un sourcil, l’air sceptique et lui demande si elle est sûre de ce qu’elle dit. Elle hoche la tête en signe d’approbation et un sourire s’étend aussitôt sur mon visage. Si les fleurs lui plaisent, c’est le principal même si j’aurais aimé ne pas les abimer autant avant de pouvoir les lui offrir. Elle me complimente ensuite sur mon costard avant de s’approcher de moi, posant ses mains sur mes épaules tandis que je l’attrape par les hanches, et qu’elle vient me déposer un baiser sur mes lèvres, bref mais puissant. Elle se recule ensuite pour aller s’occuper des fleurs et je laisse retomber mes bras des deux côtés de mon buste. Hester tire sa baguette de sa poche et l’agite pour attirer vers elle un vase resté dans un coin de la pièce. Je fronce les sourcils, m’étonnant de la présence d’un tel objet dans la pièce. Les gens s’amusent vraiment à ramener des fleurs par ici ? Bizarre, la présence de plantes dans cette salle de bain me parait décalée. Enfin, sauf pour mes roses. Ce n’est pas pareil après tout. Enfin, je l’espère. Elle fait ensuite apparaître de l’eau dans le vase avec un autre coup de baguette, avant de la pointer vers les fleurs pour leur redonner un peu de vie. Je lui fais remarquer avec un léger sourire sur les lèvres que je ne sais pas ce que le monde ferait sans elle. Elle lève les yeux au ciel de façon innocente avant de reposer son regard sur moi, tout en haussant les épaules. « Je me pose souvent la question. » me répond-t-elle sur un ton ironique. Je ris légèrement mais au fond, je me demande vraiment ce que je ferais sans elle. A vrai dire, je ne suis plus rien du tout sans elle. Il n’y a qu’à voir ce que je suis devenu en ce début d’année, après avoir été obligé de me séparer d’elle. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même, incapable de parler aux gens plus de deux minutes sans commencer à adopter un air absent et perdre le fil de la conversation. Plus rien ne m’intéressait et je ne suivais plus les cours. Je n’y parvenais plus. Alors que je suis perdu dans mes pensées, la blonde se pique le doigt sur une épine du bouquet de roses et je ne peux m’empêcher d’écarquiller les yeux, adoptant un air hébété. En fait, je me sens complètement coupable de ce qui arrive à Hester et de la perle de sang qui apparait sur son index. Je m’excuse aussitôt, lui disant que j’aurais mieux fait d’enlever les épines. Mon cœur fait quelques ratés tandis que j’observe la goutte de sang se mettre à couler le long de son doigt. Doigt qu’elle agite de façon énergique tout en secouant la tête en signe de négation. « C’est pas de ta faute. En plus, ma mère dit toujours qu’une rose sans épine, ce n’est pas une rose. Ma grand-mère quant à elle, dit qu’elles vivent moins longtemps sans épines. Je sais pas si c’est vrai, mais dans le doute, il vaut mieux les laisser… » Je hausse les sourcils, ne sachant pas trop si elle me dit ça parce qu’elle a vu que je me sentais mal à propos de sa coupure ou bien si c’est la vérité. Finalement, je préfère la croire, il est impossible que je crois à un mensonge venant de sa part. Hester ne peut pas mentir, c’est impossible. Elle est trop bien, trop gentille, trop parfaite, pour se mettre à mentir. Et puis, elle est encore plus hesterexy quand elle cherche à me rassurer parce que je me sens coupable. Aussi, je décide de croire que c’est la vérité. Me mordant la lèvre inférieure, je détourne le regard en haussant les épaules. « Bon et bien, si tu le dis. » je lui réponds avec un léger sourire. Elle s’approche alors de nouveau de moi tandis que je relève la tête dans sa direction. L’index avancé vers moi, elle me demande de s’occuper d’elle et je décide de rentrer dans son jeu.

Alors que je lui dis qu’il faut couper son doigt, elle commence à prendre un regard attristé et à afficher une moue boudeuse. Son air déprimé est légèrement faussé par le coin de ses lèvres qui s’étire vers le haut, tandis que commence à naitre un nouveau sourire sur son visage. Je crois qu’elle tente de le dissimuler mais qu’elle n’y parvient pas. Je m’en fiche, à mes yeux, elle a toujours été la meilleure partout, même en comédie pour le coup. « Mon pauvre doigt. » J’adopte une légère moue embêtée tandis que j’hoche négativement la tête, essayant ainsi de donner l’air que je crois au fait qu’il faut lui couper le doigt, alors que je me doute bien que cela ne serra pas nécessaire. Après tout, il n’y a qu’une légère perler de sang qui a déjà commencé à coaguler en plus. Il faut juste faire cicatriser correctement la plaie et cela ne sera déjà plus qu’un mauvais souvenir. « Oui, c’est tellement dommage. C’est la parti de ton corps que je préfère en plus. » je murmure sur un ton navré et néanmoins ironique. Bien sûr, ce n’est pas réellement la partie d’elle que je préfère. Je préfère son visage par exemple, je pourrais le dévorer du regard pendant des heures sans m’en lasser. Mais il serait véritablement dommage qu’elle ait besoin de se faire couper le doigt tout de même. Je la prends alors dans mes bras et la soulève pour la poser sur une commode, située à quelques pas de là. Cette fois, elle ne lâche aucun cri de surprise contrairement à ce matin même. Je l’y dépose en délicatesse avant de me saisir de nouveau de son index pour l’examiner. « Quel dommage, j’aimais vraiment ce doigt. » me dit-elle alors, les lèvres pincées, en adoptant un air faussement déçu. Je fais aussitôt une moue compatissante tandis que je sort ma baguette de ma poche pour la pointer su son index. Je lève les yeux vers elle, mes yeux pétillant de malice tandis que je lève un sourcil, adoptant alors un air narquois. « Bon et bien, on va sauter le pas. » je lui dis avant de rabaisser mes yeux sur son doigt et ma baguette pointée dessus. Je jette alors un episkey, autrement dit le sortilège de premiers soins, avant de porter son doigt à mes lèvres sans regarder le résultat. Les yeux levés vers elle, je dépose un baiser sur son index, prétextant un bisous magique. Comme ma mère le faisait dans mon enfance, avant mon entrée à gryffondor à vrai dire. Elle rigole face à cette réplique, ayant l’air de retourner elle aussi dans sa tendre enfance. « Ça faisais longtemps que j’avais pas eu le droit à un bisou magique. C’était le truc de mon père ça les bisous magiques, quand j’étais petite. » Je lui lance un regard intrigué. Décidément, je vais commencer à passer pour une mauvaise parodie de Papa Steadworthy si je continue. Pourtant je n’y peux rien, je ne fais pas exprès le moins du monde, à vrai dire, je ne le connais même pas personnellement. Mais il est sûr que je préfère ressembler au père d’Hester qu’au miens. Pour une fois, heureusement que la génétique n’a pas fonctionné, cela aurait été bien dommage. Et puis, je n’aurais pas pût rencontrer la blonde si j’étais comme l’imbécile qu’est Papa Panderman. « Je pourrais donc faire un bon père dans le futur. » je souffle, toute ironie non-dissimule. En fait, je me vois mal comme étant un bon père pour l’avenir. Je suis bien trop vite dépassé par les événements, comme je viens de le prouver à l’instant, en étant paniqué face à la blessure d’Hester. La jeune femme par contre, ferait une formidable mère, j’en suis sûr. Aussi, je commence à construire un plan d’avenir, sur le plan professionnel uniquement. A voir ce que l’avenir nous réservera pour le reste. La blonde me sourit tandis que je continue mes plans et que je commence à parler d’une possible soumission de ma part. « L’idée que tu m’obéisses me plait assez. Ceci dit, je n’ai pas vraiment l’intention de devenir médecin. Mais tu pourrais être un bon médicomage toi, j’en suis sûre. Moi, je serais ton épouse, journaliste pour la gazette du sorcier et puis on aura deux enfants. Un garçon et une fille. On aura une grande maison à pré-au-lard, comme ça, à partir de leur troisième année, nos enfants viendront nous voir à chaque sortie. » J’esquisse un sourire. Qui n’aimerait pas qu’on lui obéisse au doigt et à l’œil à vrai dire ? Tout le monde aime pouvoir se sentir puissant. Et ce, même dans un couple. D’ailleurs, les couples avec une jeune femme mise en avant, se font de plus en plus rare. Ce n’est pas le cas entre nous. J’ai toujours vu Hester comme étant celle qui avait réponse à tout, celle qui aurait toujours le dernier mot quoi qu’il arrive. « Je te verrais bien journaliste effectivement. Tu serais cent fois meilleure que cette débile de Skeeter et les gens s’arracheraient les journaux disponibles pour pouvoir te lire. » je lui lance avec un sourire. Je ne relève pas le fait qu’elle me verrait bien comme un médicomage. A vrai dire, ce n’est pas la peine. Je ne sais même pas encore quelle voie j’aimerais emprunté, là où son avenir à elle est tout tracé. Encore une fois, cela prouve qu’elle est beaucoup réfléchie que moi, qui ne sait toujours pas quoi faire après cette fin de septième année. « Nos enfants seront magnifiques, surtout s’ils tiennent de toi. » je lui murmure, un sourire flottant sur les lèvres. Je lui dépose alors un léger baiser sur ses propres lèvres, avant de descendre de la commode pour me trouver de nouveau face à elle. Elle retire sa cape de sorcier pour ne plus être vêtue que de son uniforme, avant de descendre à son tour de la commode, en s’appuyant sur mes épaules. Elle commence alors à m’embrasser tendrement et je lui rends volontiers ses baisers. « Tu es magnifique. » je lui souffle tout en tirant légèrement sur la manche de tee-shirt de son uniforme, découvrant un bout de son épaule, avant de replonger sur ses lèvres.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeMer 5 Sep - 19:43


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Hester avait tâché de se rendre le plus présentable possible pour ce rendez-vous. Ce n’était pas n’importe quel rendez-vous, ce n’était pas avec n’importe qui et surtout, ce ne serait pas comme ça tous les soirs. Elle ignorait quand est-ce qu’elle aurait de nouveau l’occasion de passer un moment avec Joshua. Elle ne savait pas combien de problèmes viendraient encore se mettre entre eux deux, alors elle voulait profiter un maximum de cet instant. Elle risquait de ne plus vouloir sortir de cette salle de bain, rester avec lui le plus longtemps possible, c’était tout ce dont elle avait envie. Elle aurait pu quitter Poudlard sans le moindre soucis pour rester avec lui. Elle se fichait bien qu’on lui ait dit de rester dans ce maudit château, elle n’aurait pas hésité à s’enfuir avec lui. Après tout, trop peu de choses semblaient la retenir dans les murs de Poudlard. Le château avait perdu de son charme à la chute de Dumbledore. Il n’était plus ce qu’il était auparavant, s’il n’était pas aussi terrible que le monde extérieur, il restait cauchemardesque. Elle ne savait pas vraiment si ça serait pire à l’extérieur, l’avantage serait qu’au moins, ils seraient ensemble, pas obligé de rester séparés à longueur de journée, pas obligé de sortir de la foule pour rester l’un avec l’autre. De plus, le gouvernement s’intéressait d’avantage à Harry et à ses camarades, aux familles des trois sorciers et à leurs amis. Eux, ils ne seraient que des élèves en fuite placé en deuxième plan dans la traque des mangemorts. Elle n’était pas sûre qu’ils seraient plus en danger à l’extérieur qu’ils ne l’étaient à l’intérieur. Si le Royaume-Unis était devenu un champ de bataille, Poudlard n’en était pas loin. Ce n’était plus un coin de paradis, ce n’était plus le lieu le plus sur du monde - quoi qu’elle n’ait jamais été sûre qu’il l’ait vraiment été un jour - ce n’était plus ce qu’ils avaient connus. Tout avait suffisamment changé pour qu’ils soient obligés de se retrouver en cachette dans la salle de bain des préfets. Cette salle de bain, elle avait tout pour être romantique alors un rendez-vous dans cette pièce ça l’était aussi. Seulement dans leur cas, ça avait quand même quelque chose de compliqué et de sombre, ils ne venaient pas vraiment ici pour le romantisme, mais pour échapper aux regards des autres. Pourtant, les autres n’étaient pas stupides - malheureusement pour eux - ils avaient déjà des doutes sur les raisons qui avaient poussé la jeune femme à se boucler les cheveux, à se venir les ongles et à se maquiller avec soin. Il faudrait qu’elle fasse taire des ragots le lendemain. Elle trouverait bien quelque chose à leur dire pour qu’ils cesses de s’occuper de elle et de ses cheveux. Elle y réfléchirait demain. Pour le moment, elle voulait simplement profiter de cet instant avec lui. Elle l’avait trainé dans la majestueuse salle de bain dont elle possédait le mot de passe depuis bien des années. Il lui avait offert des fleurs, abimée par le voyage de toute évidence. Elle s’était occupée d’elle, le mettant dans un vase avec de l’eau avant de se piquer le doigt contre une épine. Joshua avait semblé sans vouloir alors qu’il n’y était pour rien. Les roses étaient dotés d’épines, elle le savait, ainsi, elle était seule responsable de cette très légère blessure. Elle aurait du faire attention. Elle lui rendit son sourire avant de hausser les épaules. « En effet, je le dis. » Elle garda son sourire sur les lèvres. Elle ne voulait pas qu’il s’en veuille d’avoir laissé les épines sur la rose. Elle ne savait pas si ce que ça grand-mère disait était vrai, mais c’était un argument qui valait le coup d’être placé en cet instant de la discussion, un bon moyen de montrer à Joshua qu’il n’y était pur rien si elle s’était piqué le doigt comme une parfaite idiote.

L’avantage de cette petite blessure de rien du tout, c’était qu’elle n’eut pas besoin de grand-chose pour convaincre Joshua de prendre soin d’elle, elle était persuadée qu’il l’aurait fait même sans qu’elle n’ait eu à se blesser, mais bon, elle savait parfaitement comment profiter d’une situation pareille. Elle haussa légèrement les sourcils suite à sa réponse, laissant son sourire s’élargir sur ses lèvres. « Il est clair que mes formes dont loin d’être généreuse mais quand même, le fait que mon index droit soit la partie que tu préfères chez moi, c’est un peu bizarre. » Elle savait qu’il plaisanté en disant ça, sans quoi ce serait vraiment bizarre voir même inquiétant. La plupart des hommes avaient sans doute tendance à s’attarder sur d’autres partis du corps d’une femme plutôt que sur ses doigts, il fallait bien l’admettre. Joshua porta la jeune sorcière jusqu’à une commode à proximité avant d’examiner à nouveau son index. Elle lui adressa un léger sourire. « Adieu très cher doigt. » Il se contenta de lui lancer un sortilège ayant pour effet de refermer la blessure, bien plus efficace qu’une amputation de toute évidence. Il termina par un Bisou qui d’après lui était magique. Elle ne put s’empêcher de parler de son père qui lui aussi était du genre à faire des ‘bisous magiques’ elle n’arrêtait pas de comparé Joshua avec son père aujourd’hui. Enfin, à ses yeux, c’était une bonne chose. Elle lui sourit à nouveau avant de passer délicatement sa main sur sa joue, en une douce caresse. « Un excellent père et un mari parfait. » Elle le pensait vraiment, aussi bien concernant son père que Joshua. Joshua ne semblait pas partagé cet avis, pourtant, elle, elle restait persuadé qu’il serait un très bon père. Le genre qui ne reproduira sans doute pas les erreurs de son propre père. Elle voulait qu’il soit le père des ses enfants. Il le savait, elle le lui avait di ce matin même et elle n’hésitait pas à en parler de nouveau. Ils étaient un peu jeune pour vraiment parler d’enfant mais bon. La vie était courte surtout maintenant que la guerre faisait rage à l’extérieur personne n’était plus sûr de rien. « J’espère. Skeeter n’est même pas une vrai journaliste. Juste une folle qui tourne les histoires à son avantage. » Elle ne savait pas si elle serait douée au point que tout le monde s’arrachent les journaux pour la lire, mais elle ne serait certainement pas comme Rita Skeeter. « Ils tiendront aussi de toi, alors ils seront parfait. » Il déposa un baiser sur ses lèvres, la faisant sourire d’avantage. Avant qu’elle ne se débarrasse de sa cape pour redescendre en s’appuyant sur le jeune homme avant de l’embrasser. Son visage encore proche du sien, elle lui sourit. « Merci. J’aurais peut-être du essayer de faire un effort vestimentaire quand même » L’uniforme, ce n’était pas franchement très élaboré de toute évidence. Il l’embrassa à nouveau, délicieux baiser qu’elle savoura, agrippant ses épaules avec force. Pourtant malgré le fait que ce baiser était on-ne-peut plus agréable, comme tous les baisers qu’elle échangeait avec lui, elle lâcha ses lèvres. Les mains autour de sa nuque, elle fixa quelques instant ses yeux, un sourire dessiné sur les lèvres avant de se reculé, laissant ses mains glissés sur les épaules, puis sur le torse du jeune homme. Elle avança vers l’immense baignoire au centre de la pièce avant de se retourner vers le Joshua. « On est dans une salle de bain extraordinaire, ce serait dommage de ne pas en profiter non ? » Elle arqua un sourcil. Sa question avait tout pour être rhétorique. Elle ouvrit rapidement plusieurs robinets, laissant l’eau coloré et la mousse se déversé dans l’immense baignoire, parfumant la pièce d’une douce odeur fruitée. Alors que l’eau continuait à remplir la baignoire, elle retira rapidement ses chaussures et ses chaussettes, les laissant trainer au bord de la baignoire. Elle continuait de fixer le jeune homme, un sourcil arqué, un air malicieux dessiné sur les lèvres, d’un geste rapide, elle dénoua sa cravate pour la laisser tomber par terre, avant de tendre les main vers Joshua lui faisant signe de la rejoindre.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeSam 8 Sep - 18:21

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
L’endroit dans lequel m’a emmené Hester est fascinant. Vraiment juste magnifique. Complètement digne de l’architecture du monde sorcier. Aucun moldu sain d’esprit passant dans le couloir, aurait put deviner la présence d’une telle pièce derrière un simple portrait. Et pourtant, elle est bien là. Faite de voutes énormes et démesurées, un tableau renvoyant les couleurs de l’arc-en-ciel accroché au mur, une baignoire présente au milieu de la salle qui concurrence une piscine olympique de part sa taille et sa profondeur, la centaine de robinet regroupée autour d’un immense pilier et le marbre blanc qui recouvre l’entièreté de la salle, du sol au plafond. Tout ici est fait pour vous en mettre plein la vue. Dommage que cette pièce ne soit réservée qu’à une petite élite, alors que tout le monde adorerait en profiter. Quoi que justement, le problème se trouve certainement là. Cette salle de bain serait bondée en permanence et une queue immense remplirait le couloir. Le tout deviendrait très vite ingérable. Enfin bref, tout ça pour dire que la pièce est magnifique. Mais pas autant que la jeune femme qui, elle, est resplendissante. Elle est le soleil venu éclairer les ténèbres du monde que mon père essaye vainement d’assombrir toujours plus. Effort inutile et complètement désespéré. Il ne peut rien contre la joie de savoir la blonde auprès de moi, il ne peut rien non plus contre le fait que je me sens invincible depuis qu’elle m’a avoué être encore éperdument amoureuse de moi, le matin même. Et ce malgré le mal que j’ai put lui faire pour son bien. De plus, Papa Panderman ne la connait pas, ce qui est certainement une bonne chose au vue du fait qu’il la tuerait certainement si jamais il venait à en apprendre son existence. Mais il ne la connait pas, ne peut tout du moins pas savoir ce qu’elle représente pour moi, nous y veillons. Aussi, il lui est impossible de détruire ma raison de vivre. Hester. J’admire d’ailleurs les cheveux ondulés de la belle, qui la changent de d’habitude et donnent l’impression qu’elle est encore plus belle, malgré le fait qu’elle ne change pas de tous les autres jours. Je remarque également son maquillage appliqué et ses ongles manucurés. Elle a fait un réel effort pour ce soir, contrairement à moi, qui me suis contenté de revêtir un costard froissé, de passer un rapide coup de peigne dans mes cheveux défaits et de cueillir des roses qui ont maintenant l’air particulièrement défraichies, comme-ci elles avaient fait la guerre. Roses avec lesquelles elle s’est d’ailleurs entaillée le doigt, s’ouvrant l’index à cause de l’une de ces maudites épines. Je me sens coupable de voir une perle de sang se formait au niveau de la plaie. En fait, l’évidence est que, quoique je fasse par amour pour elle, je parviendrais toujours à la blesser d’une manière ou d’une autre. Je me mords précipitamment la lèvre inférieure, par automatisme, me l’entaillant bien assez vite à force de presser mes dents supérieures dessus. Un léger goût ferreux apparait alors dans ma bouche, tandis que je devine que j’ai déclenché une légère coulée de sang. Mon sentiment de culpabilité doit être assez visible d’ailleurs, puisque la jeune femme trouve tout de suite une argumentation pour décréter que ce n’est pas de ma faute. Une rose qui n’en est plus une sans épines ? Des épines qui par leur présence, rallongent la vie de la fleur ? Possible. Je n’en sais rien à vrai dire. Je suis complètement nul en botanique. Le sentiment de culpabilité légèrement envolé, le cœur un peu desserré, je laisse entendre à Hester que je la crois. Ce à quoi elle répond par un sourire chaleureux. « En effet, je le dis. » Je lui rends son sourire, restant tout de même un peu plus timide qu’elle dans mes émotions. Après tout, elle dit certainement cela uniquement pour me rassurer et peut-être a-t-elle mal tout de même finalement. Aussi, je ne me laisse pas avoir par ses manigances. Je sais qu’elle a envie que je ne me sente pas coupable et c’est justement cela qui me dérange. Elle ne devrait pas avoir à me cacher lorsqu’elle a mal. « C’est que ce doit être vrai alors. » je rajoute tout de même en lui adressant un clin d’œil complice. Son sourire ne la quitte pas et je me sens encore un peu plus léger. Elle n’a pas l’air d’avoir si mal que ça finalement. Mais il faut toujours faire attention aux apparences, qui bien souvent, se montrent trompeuses.

Je ne sais pas si l’on peut considérer la blessure d’Hester comme un avantage, mais en tout cas, elle en profite pour me demander de m’occuper d’elle. Certainement aurait-elle dut penser qu’elle n’avait pas besoin de s’écorcher ou de se faire mal pour que je prenne le temps de m’occuper d’elle, mais je ne m’en offusque pas. Elle a sûrement pris le premier prétexte qui lui venait sous la main au lieu de le dire de façon plus direct. Après tout, ça me fait plaisir d’avoir une raison pour prendre soin d’elle, même si je me sens toujours un peu coupable de l’avoir vu s’entailler le doigt sur une rose que je lui ai offerte. Aussi, je m’approche d’elle et me saisit de son index pour en contempler la blessure, avant de diagnostiquer avec ironie non-dissimulée, qu’il va falloir le couper. La blonde réplique aussitôt qu’elle trouve cela dommage étant donné qu’elle aime bien son doigt. Je confirme en admettant une nouvelle fois avec ironie, que c’est effectivement la partie de son corps que je préfère. Elle hausse les sourcils face à ma réponse, adoptant un air légèrement étonné tandis qu’un sourire se dessine peu à peu sur ses lèvres. « Il est clair que mes formes sont loin d’être généreuses mais quand même, le fait que mon index droit soit la partie que tu préfères chez moi, c’est un peu bizarre. » Je hausse les épaules. En fait, il y a bien des fétichistes des pieds alors pourquoi n’y aurait-il pas de fétichistes des mains ? D’autant plus que si l’on précise, c’est qu’il doit bien exister plusieurs catégories de fétichistes. A moins que ce ne soit juste une erreur grammaticale faite par la plupart des personnes. Enfin bref. Je laisse retomber son bras pour lui adresser un sourire en coin. « Pourquoi ? Tu as peur de devenir jalouse de ton doigt ? » je lui demande avec une moue narquoise. Je la reprends ensuite dans mes bras pour la porter jusqu’à une commode non-loin, avant de me remettre à examiner son index. Sortant ma baguette de ma poche, je la pointe sur sa blessure. Après quoi, je lève les yeux vers elle, lui signifiant qu’il est temps de le faire. De couper son doigt. Elle m’adresse à nouveau un léger sourire. Elle sait très bien que je ne vais rien lui couper, c’est pour le bluff qui n’en est pas vraiment un en fait. « Adieu très cher doigt. » murmure-t-elle en rigolant tandis que je me penche sur son index. Je lance alors un sort de premier secours, juste dire de lui refermer la coupure, avant de porter son doigt à mes lèvres et de l’embrasser, prétextant un bisous magique. Ce qui fait bien rire Hester. D’ailleurs, elle trouve là encore un moyen pour me comparer à son père. Je lui souris, affirmant alors que je ferais un très bon père, si je ressemble tant que cela à celui de la blonde. Elle me sourit à son tour avant de passer de façon délicate, sa main sur ma joue. M’offrant ainsi une douce caresse. Je ferme les yeux pour mieux en profiter. « Un excellent père et un mari parfait. » Je rouvre les yeux pour pouvoir la regarder de nouveau, la fixant droit dans les yeux. Mon regard doit se faire un peu plus miroitant, tandis qu’un sourire niais apparait sur mon visage. Je ne sais pas si elle parle de son père ou de moi à cet instant précis, mais dans tous les cas, je suis heureux qu’elle le pense. « Et toi, la plus excellente mère au monde et la femme la plus merveilleuse. » Nous étions certainement un peu trop jeunes pour parler de mariage, d’enfants et de métier, mais pour nous, la formule : il nous reste toute la vie devant nous, ne s’applique pas. En effet, avec nos familles respectives et la guerre qui fait rage autour de nous, nous ne pouvons prétendre à une vie longue et heureuse. Mais c’est le prix à payer pour pouvoir rester ensemble. Prix que je suis capable de payer, mais que je ne veux en aucun cas imposer à Hester. « J’espère. Skeeter n’est même pas une vrai journaliste. Juste une folle qui tourne les histoires à son avantage. » Je la regarde froncer les sourcils tandis qu’elle laisse place à cette remarque. Elle n’a pas tord. Rita Skeeter est vraiment une femme vicieuse et antipathique, qui cherche à tirer bénéfice de chaque chose, que cela soit vraiment une information véritable ou non. Elle s’en fiche éperdument, et même si certains des lecteurs de la Gazette du Sorcier, n’hésitent pas à cracher sur son dos, elle éprouve une entière satisfaction du fait de savoir que certains d’entre eux restent pendus à ses écrits, les dévorant à chaque fois. Une véritable garce, qui n’a rien avoir avec la serdaigle. « La différence, c’est que toi tu n’es pas folle. » j’ajoute en direction de la blonde, accompagnant mes paroles d’un clin d’œil. Enfin, il y a ça, mais pas que. Car la jeune femme est talentueuse dans tout ce qu’elle entreprend, aussi, ses articles seront forcément des merveilles à n’en pas douter. « Ils tiendront aussi de toi, alors ils seront parfait. » me souffle-t-elle alors que je déposer un baiser sur ses lèvres, avant de me laisser glisser de la commode. Le sourire présent sur les lèvres de la jeune femme s’étire alors davantage. Je la regarde retirer sa cape avant qu’elle ne descende elle-aussi du meuble, tout en s’appuyant sur mes épaules. Elle dépose alors un nouveau baiser sur mes lèvres avant de se reculer légèrement, laissant son visage toujours assez proche du miens. J’ai du mal à me retenir de parcourir les quelques centimètres qui me séparent de ses lèvres pour me remettre à l’embrasser. Mais je me retiens, car comme on dit, il ne faut pas abuser des bonnes choses. A la place, je m’applique donc à contempler son visage et le sourire toujours étendu sur ses lèvres. « Merci. J’aurais peut-être du essayer de faire un effort vestimentaire quand même. » Sans chercher à m’écarter d’elle, je me la visualise dans mon esprit, vêtue de son uniforme. Je ne vois vraiment pas pourquoi elle se fait un complexe avec ça. C’est une manie qui n’a pas lieu d’être chez elle, elle s’en fait toujours pour un rien. Fixant mon regard dans le siens, je lui murmure tendrement : « Tu es tellement belle dans cet uniforme, que c’est à croire qu’il a été fait spécialement pour toi. » Après quoi, je ne cherche plus à résister à l’envie de l’embrasser et parcours les quelques centimètres qui me séparent de sa bouche. Tandis que nous échangeons un baiser passionné, je la sens s’agripper fortement à mes épaules. Elle finit tout de même par s’écarter. Les doigts noués derrière ma nuque, elle plonge ses yeux dans les miens. Un sourire nait sur mon visage, comme en réponse à celui accroché au siens. Elle se recule finalement, laissant ses mains glissées sur mes épaules puis sur mon torse, m’arrachant un nouveau frisson de plaisir, avant de se détacher complètement de moi. « On est dans une salle de bain extraordinaire, ce serait dommage de ne pas en profiter non ? » me demande-t-elle sans vraiment me le demander. Lentement, elle se recule vers l’immense baignoire et s’applique à mettre en marche quelques robinets. Vraiment juste quelques uns au milieu de tous, qu’elle choisit avec application, montrant bien de cette façon qu’elle connait bien l’endroit et ses fonctionnalités. Elle a déjà dû passer un certain temps dans cette pièce et pourtant, elle semble encore incapable de se retenir de contempler chacun de ses détails. Alors il est sûr que je ne parviendrais jamais à m’habituer à ce décor magnifique en une seule soirée. Sauf que, aussi bizarrement que cela puisse paraitre – ou pas –, ce n’est pas la pièce que j’admire le plus mais la blonde. A ses pieds, le niveau de l’eau dans la baignoire monte assez rapidement, la remplissant très vite malgré son volume gigantesque. Ne prenant même pas la peine de surveiller le bain, Hester retire rapidement ses chaussures et ses chaussettes avant de se redresser. Elle retire alors plus lentement sa cravate avant de la laisser tomber au sol de façon douce, sensuelle et aguicheuse à la fois. Je frémis légèrement tandis qu’elle ouvre les bras dans ma direction, me faisant ainsi signe de la rejoindre. Un sourire nait sur mon visage tandis que je retire moi aussi mes chaussures et mes chaussettes, avant de m’approcher d’elle à nouveau. Je laisse glisser ma veste de costard sur le sol, tandis que je parcours les quelques pas me séparant de la blonde. J’en profite aussi pour dénouer légèrement ma cravate, sans l’enlever totalement toutefois. Je préfère laisser à Hester ce plaisir de le faire elle-même. M’arrêtant à quelques centimètres d’elle, je tends les bras pour défaire les boutons de son chemisier, découvrant ainsi son soutien-gorge qui maintient une poitrine généreuse. Je la dévore du regard, sans même prendre la peine de m’en cacher. Doucement, je fais glisser sa chemise blanche de ses épaules, avant de l’envoyer au sol. Ce serait tout de même dommage qu’elle mouille ses affaires et qu’elle ait à rentrer trempée au dortoir des serdaigles. Après quoi, je reviens me coller à elle, profitant de la douceur de son corps contre le miens, malgré ma chemise encore présente sur mes épaules. Me penchant légèrement, je glisse ma tête près de son cou, comme un peu plus tôt dans la journée, ce matin même. Une nouvelle fois, son odeur m’enivre tandis que je dépose un baiser dans son cou. Après quoi, je relève la tête et l’attrape par la taille, profitant du contact de ma main contre sa peau, pour l’emmener un peu plus vers le bord de la baignoire.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeMar 11 Sep - 0:56


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

La salle de bain des préfets était un lieu extraordinaire. Une pièce somptueuse et agréable, un endroit que Hester adorait depuis la première fois qu’elle y avait mis les pieds. Elle avait bien souvent voulu y emmener Joshua. Elle aurait pu l’emmener dans cette pièce plus d’une fois, seulement, avant le début de cette année scolaire, elle avait une grande notion de respect des règles, aujourd’hui, elle s’en fichait bien, tout ce qui comptait, c’était Joshua. N’importe qui pouvait les attraper en sortant de cette salle de bain, elle n’en avait rien à faire, elle aurait au moins profiter d’un instant avec lui. Elle serait un peu plus forte pour affronter la force, grâce à ce moment qu’ils étaient en train de partager dans cette magnifique pièce. Elle n’était pas bien sûre que cette force reste en elle bien longtemps, ainsi, elle aura rapidement besoin de repasser un moment avec lui, malheureusement, elle ne sait pas quand est-ce qu’elle en aura à nouveau l’occasion. Elle ne pouvait plus passer autant de lui avec lui qu’elle l’avait pu auparavant, un véritable supplice auquel elle ne pouvait pas échapper. C’était là, la torture qu’on lui infligeait. Elle ne savait pas si elle préférait cette situation à un sortilège doloris, elle ne pouvait pas vraiment savoir, jamais elle n’avait été obligée de subir un tel supplice et au fond, pour le moment, elle s’en passerait volontiers. Peut-être qu’elle ne pensera plus de la sorte dès qu’elle serait séparée du jeune homme, obligée de faire comme si elle le détestait, comme elle l’avait fait depuis le début de l’année. Là, peut-être qu’elle n’aurait qu’une envie, celle de passer un instant avec lui et même si pour ça, il faudrait qu’elle subisse le sortilège doloris des millions de fois. Elle ne mesure pas l’étendu de la douleur causée par ce sortilège, celui qui avait rendu certains grands sorciers complètement fous. Peut-être qu’un jour elle jour elle comprendrait qu’il était plus sain de rester séparer quelques temps de l’être aimé plutôt que d’être torturer jusqu’à la folie. Pour le moment c’était difficile. Être là, dans la salle de bain des préfets avec Joshua, ça éveillait en elle un tas de sensation qui lui donnait envie de rester près de lui, elle ne voulait plus le quitter. Là, dans cette pièce à l’abri des regards, elle se sentait enfin elle-même. Elle avait l’impression d’être dans une bulle, protégée de la guerre et de ses ravages. Il n’y avait qu’eux dans cette bulle, un univers calme et paisible qui leur appartenait. C’était comme si tout autour d’eux était complètement normal. Comme dans bien des couples, il avait prit le temps de lui offrir un bouquet de roses, qui certes n’était pas très en forme, mais qui restaient magnifiques, plus que n’importe quelles fleurs qu’on aurait pu lui offrir. Elle leur avait redonné un meilleur aspect et quelques coup de baguette, seulement, elle se piqua le doigt avec une épine. Manque d’attention qui lui avait valu une légère blessure, une infime douleur pour laquelle Joshua sembla culpabiliser. Elle ne voulait pas qu’il s’en veuille, il n’y était pour rien et elle essaya de le lui faire comprendre avec des choses dont elle n’tait même pas sûre elle-même. Qu’importait, elle ne lui en voulait pas, il n’avait pas besoin de s’en vouloir, ce n’était qu’une blessure de rien du tout. Elle avait raconté des histoires familiales qui n’avaient jamais été prouvées mais qui lui donnait raison alors autant les considérer comme vraies. « Bien-sûr que ça l'est. » Elle haussa légèrement les épaules avant d’afficher un air fier sur son visage. Une fausse fierté en réalité, elle n’avait jamais été spécialement prétentieuse mais jouer la comédie à ce niveau là, elle y arrivait parfaitement.

Hester savait qu'elle n'avait pas besoin d'une blessure au doigt pour que Joshua décide de s'occuper d'elle. Il l'aurait fait même sans raison, juste pour le plaisir de s'occuper d'elle. C'était un garçon très attentionné, tout particulièrement avec elle et ce depuis toujours. Peut-être l'était-il encore plus depuis qu'ils étaient ensemble, mais même avant, quand ils n'étaient que des amis, il faisait attention à elle, ainsi, elle s'était toujours sentie en sécurité avec lui. Il était celui dont elle avait besoin pour se sentir protégée de tout danger, un repère efficace qu'elle perdait peu à peu maintenant que cette guerre faisait rage et que les mangemorts s'étaient emparés du château, depuis que son père avait élu domicile entre les murs de Poudlard. Joshua avait toujours pris soin d'elle alors évidemment, quand elle lui avait tendu son doigt légèrement ensanglanté, il avait accepté de s'occuper de cette blessure insignifiante. Ce n'était sans aucun doute pas cette dernière qui la tuerait, elle n'avait pas forcément l'air très coriace comme ça à première vue, mais il en fallait quand même bien plus pour l'achever. Pour plaisanter, il avait décréter que la meilleure chose à faire pour soigner cette blessure, c'était de couper son doigt. Elle était entrée dans son jeu, se plaignant qu'elle ne voulait pas le perdre qu'elle y tenait, ce qui au fond était on-ne-peut-plus vrai. Il avait fini par conclure qu'il tenait aussi à ce doigt, que c'était ce qu'il préférait chez elle. Le genre de trucs qui aurait pu être légèrement vexant s'il ne plaisantait pas, après tout, sans prétention, elle espérait qu'il y ait plus intéressant chez elle que son doigt. Elle rigola en entendant sa réplique. « C'est possible oui. » Ou pas. Après tout, devenir jalouse de son propre doigt lui semblait être une chose difficilement réalisable, mais bon, quitte a plaisanter à propos de ce doigt, autant le faire jusqu'au bout. Finalement, d'un coup de baguette, il avait refermé la plaie, ne laissant pas la moindre cicatrice et faisant totalement disparaître la discrète douleur qu'elle avait ressentie au bout de son doigt. Il lui avait également fait le fameux bisou magique, le genre de bisous que l'on fait aux enfants, le genre de bisous que lui faisait son père quand elle était plus jeune. Elle savait que Joshua serait un excellent père, aussi parfait que celui qu'elle avait. Des fois, elle aimerait pouvoir avancer dans le temps, passer quelques années, voir la guerre se terminer et ainsi débuter sa vie adulte sans peur, sans être séparée de Joshua, pouvoir fonder une famille et enfin voir le résultat. Elle voulait vraiment devenir maman, elle voulait vraiment épouser Joshua et elle avait tendance à tout vouloir tout de suite alors, faire un saut dans le temps, passer quelques années lui semblerait être une bonne idée. Elle n'en avait pas les moyens, comme tout le monde, son seul moyen de vivre le futur qu'elle imaginait jour après jour dans sa petite tête, c'était de survivre à cette guerre et pour ça, elle devait accepter l'éventualité d'être séparée de lui pendant un certain temps. « J'espère que je le serais, comme ça on formera une famille parfaite. » Elle lui adressa encore un sourire, les regard brillant comme rempli de plein de rêves qu'elle voulait voir s'accomplir, un beau mariage, de beaux enfants, un avenir parfait loin de cette maudite guerre. Un avenir qu'elle se plaisait à imaginer, vision d'un monde lui semblant parfait, beau moyen de se voiler la face quelques minutes, le temps d'oublier un peu cette guerre qui détruisait peu à peu chaque sorcier coincé dedans. Elle avait toujours eu des envies, des rêves concernant son avenir, à commencer par le métier de journaliste. Elle voyait parfaitement bien l'article en première page de la gazette de sorcier signé d'un 'Hester Steadworthy' et ce depuis bien des années, maintenant elle le voyait d'avantage signé d'un 'Hester Steadworthy-Panderman' ça sonnait carrément bien. Bref, un jour, elle serait journaliste, elle avait toujours travaillé dur pour ça, alors elle y arriverait, elle n'était de toute façon pas du genre à baisser les bras. Elle serait meilleure que Rita Skeeter, ça, ça ne faisait pas l'ombre d'un doute. « Oh, ça, ce n'est pas encore sûr » Elle lui adressa un sourire amusé. Elle était peut-être un peu folle sur les bords. Mais ce n'était pas une folie à la Rita Skeeter, elle n'était pas devenue une grande malade mythomane et narcissique, encore heureux. Elle ne le serait jamais, elle devait rester saine d'esprit pour réussir aussi bien sa vie professionnelle que sa vie familiale. Elle ne voulait pas sacrifier l'une au profit de l'autre, elle arriverait à jongler entre les deux, elle en était sûre.

Elle descendit de la commode sur laquelle elle était assise pour déposer un baiser sur ses lèvres. Savoureux baiser que chacune des cellules de son corps semblaient réclamer de nouveau à la seconde même où leurs lèvres se quittèrent, restant tout de même particulièrement proches. Elle laissa échapper un léger rire amusé suite à sa réplique. Il avait tendance à la couvrir de compliment, elle se demandait parfois comment elle avait fait pour ne ne pas encore devenir complètement narcissique. C'était sans doute bon signe, son équilibre mental était parfaitement stable. « Arrête de me flatter comme ça, je suis sûre que j'aurais pu mettre quelque chose de bien mieux que cet uniforme, je suis même prète à le parier. » Elle était sûre qu'il aurait pu la trouver bien plus jolie dans une autre robe, plus adaptée à un rendez-vous galant. Elle haussa finalement les épaules avant de reprendre. « Quoi que, je suis juste 'vraiment pas mal' à tes yeux quand je me mets sur mon trente-et-un. » Elle ponctua sa phrase par un sourire. Elle venait de citer ce qu'il lui avait dit le soir du bal de noël, ce fameux soir qui avait tout changé entre eux. Elle se souvenait parfaitement de ce bal et elle espérait qu'elle s'en souviendrait aussi bien durant toute sa vie. Encore un long baiser, il avait beau être le énième d'une longue liste, il n'en était pas moins agréable que les autres et pourtant, leurs lèvres se quittèrent. Hester laissa ses mains glisser depuis la nuque du jeune homme jusqu'à son torse avant de s'éloigner pour s’intéresser d'avantage à la baignoire, ouvrir les robinet, laisser couler l'eau, retirer ses chaussures, ses chaussettes puis sa cravate aux couleurs de sa maison contre le sol, avant de faire signe au jeune homme de la rejoindre. Il ne se fit pas prier, il retira à son tour chaussettes et chaussures avant de laisser tomber sa veste, de dénouer un peu sa cravate et de la rejoindre. Derrière eux, les robinet s'arrêtèrent de couler d'eux même, encore une preuve que cette pièce, comme tout le reste de cette école, était magique. Rapidement, elle sentit les mains de Joshua défaire les boutons de son chemisier, laissant apparaître son soutien-gorge et le haut de sa poitrine, laissant naître en elle une légère gène, après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle se retrouvait ainsi dévêtue, même devant Joshua. Sa chemise ne tarda pas à quitter ses épaules, sous les doigts de Joshua qui l'envoya rejoindre le reste de ses affaires. Il déposa un baiser sans son cou, doux contact qui lui rappelait ces quelques minutes qu'ils avaient passé ensemble le matin-même, à l'abri des regards, eux-deux, dans leur bulle encore une fois, comme maintenant. Il posa ses mains sur ses hanches à présent nues, la faisant légèrement frissonner. Après quelques pas, ils se retrouvèrent encore plus proches du bord de la baignoire. Elle plongea son regard dans le sien alors qu'elle se débarrasser de la cravate qu'il avait encore autour du cou pour la laisser tomber sur le sol, sans quitter ses yeux, comme soudainement envoûtée par son regard. Sans baisser la tête ou les yeux, elle déboutonna sa chemise avant de remonter ses mains le long de son torse jusqu'à ses épaules afin de faire glisser sa chemise. Elle posa ensuite l'une de ses mains contre sa joue. « Je t'aime » Déclaration évidente, murmurée dans un souffle avant de l'embrasser une nouvelle fois. « Je t'aime vraiment. N'oublie pas ça, jamais et encore moins dans les cinq secondes qui vont suivre » Elle pinça les lèvres, un air mutin se dessinant sur ses lèvres, laissant comprendre qu'elle préparer un sale coup qui justifiait le fait qu'il devait avoir conscience qu'elle l'aimait, même dans les cinq seconde à venir. Ainsi d'un geste rapide elle poussa légèrement le jeune homme pour le faire tomber dans l'immense baignoire. C'était de toute évidence trop tentant pour qu'elle puisse résister à cette envie à la fois folle et stupide, et puis, ils étaient jeunes, momentanément isolé d'une guerre destructrice, il fallait bien qu'ils s'amusent un peu.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeJeu 13 Sep - 13:22

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
J’ai conscience de la chance que j’ai de pouvoir venir ici et surtout qu’Hester a eu l’idée de m’y emmener. C’est une pièce remarquable autant de part son architecture que par ses propriétés magiques. La pièce en elle-même est magique, pas seulement par ce qu’elle contient, mais également par l’ambiance qu’elle reflète. Cette magie n’est cependant pas suffisante pour me faire oublier que si bous nous trouvons dans cette pièce, c’est que nous sommes obligés de nous cacher. Révéler notre amour au grand jour est en effet impossible, étant donné que Papa Panderman tuerait certainement la blonde s’il l’apprenait. Chose tout à fait inenvisageable. J’ai ce besoin de la protéger et j’ai conscience qu’il est mal de me trouver avec elle dans cette pièce, cela va à l’encontre de la promesse que je me suis faite en début d’année, qui avait pour but de faire en sorte que je la mette hors d’atteinte des griffes de mon père. Mais ce n’est pas dans l’un de ces comics moldus que le super héro a dit que les meilleures promesses sont celles que l’on ne peut pas tenir ? Si sûrement, je me rappelle encore à peu près du graphisme des pages ainsi que de certaines cases. Bref, le problème n’est pas là. Ce qui m’embête le plus, c’est que n’importe qui passant dans les couloirs au moment de sortir de la salle de bain, peut nous surprendre ensemble. Que ce soit un préfet – le moins dérangeant –, les Carrow – déjà beaucoup plus dérangeant – ou carrément mon père. Un frisson me parcourt tandis que je me surprends à visualiser la scène dans ma tête. Rien que le fait d'y penser me fait peur. Car même si j'ai l'impression de devenir invincible quand je suis aux côtés de la jeune femme, je sais pertinemment que je ne pourrais pas faire grand chose face à mon père. En effet, Papa Panderman représente la folie sous sa forme la plus humaine - ou presque - qui soit. Et le seul moyen de vaincre un fou est de se montrer plus fou que lui, ce que je ne pense pas être capable d'être. Le seul moyen de continuer à voir Hester est donc de le faire en catimini. Bien sûr, nous pourrions fuir, comme elle l'a proposé ce matin même. Mais par respect par ses parents portés disparus, nous nous devons de rester dans l'enceinte de Poudlard, comme ils lui ont demandé de le faire. Par ailleurs, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de nous transformés en fugitifs. D'autant plus que la blonde a des capacités à exploitées niveau études et il ne faut pas qu'elle gâche ses chances. Peut-être que pour elle, cela ne semble pas important, mais pour moi, c'est l'une des choses primordiales. La jeune femme a besoin de rester elle-même, comme en ce moment, alors que nous sommes enfermés tous les deux dans la salle de bain des préfets. C'est en se laissant être elle librement qu'elle laisse le mieux dévoiler sa perfection au grand jour. Car même si moi je sais qu'elle est parfaite, même lorsqu'elle joue la comédie, d'autres ne semblent pas s'en rendre compte. Ce qui est bien dommage, il faut l'avouer. Quoi que, cela me permet de ne pas avoir trop de concurrence face à Hester, autrement, je serais vite dépassé dans son estime. Mais pour l'instant, je me trouve seul à profiter de son immense perfection, ce qui ne peut que me satisfaire. J'aurais bien envie que ce moment dure une éternité. L'avoir là, auprès de moi, me fait devenir la personne la plus heureuse du monde. Avoir la blonde auprès de moi, éveil une multitude de sensations et de sentiments au sein de mon être tout entier. Lorsque nos regards se croisent, mon cœur se met à palpiter rapidement, s'autorisant même à faire quelques ratés. Un sourire idiot est étendu sur mes lèvres, mais je ne cherche pas à le cacher. Ici, nous pouvons reconstruire notre petit monde rien qu'à nous, celui dans lequel personne d'autre ne peut entrer. Loin de la guerre, des divisions qui l'accompagnent et de ces débilités d'histoires de sang, nous pouvons enfin agir librement, sans être oppressés par la peur de nous faire repérer. Autrement l'aspect magnifique de cette salle de bain par son architecture, c'est justement le fait qu'elle nous protège des regards indiscrets qui fait le gros de son charme en cette soirée de retrouvailles. Le sourire toujours accroché aux lèvres, j'offre un bouquet de roses à la jeune femme. Son côté défraîchie me fait tout de même légèrement grimacer puisque cela enlève tout le côté romantique de l'intention. Avec quelques sortilèges bien pensés, la blonde leur redonne un peu de leur vigueur d'antan. Alors qu'elle les place dans un pot rempli d'eau qu'elle a trouvé par hasard dans la salle, elle se pique le doigt avec une épine. Ce qui me fait grandement culpabiliser. Hester qui remarque aussitôt mon sentiment de culpabilité, s'empresse alors de trouver des excuses pour que je ne m'en veuille pas, prétextant de vieux dictons familiaux. « Bien-sûr que ça l'est. » me répond-t-elle simplement alors que je lui dis que ce qu'elle dit doit sûrement être la vérité. Elle hausse alors les épaules, adoptant un air faussement hautain. Je me contente alors de hocher la tête de façon frénétique, pour lui signifier que je suis d'accord avec elle. Pas besoin de lui faire une réponse plus complète, je sais que de toutes manières, elle voudra avoir le dernier mot. Et ce soir, elle l'aura. Je ne suis pas prêt à entrer dans son jeu maintenant.

La jeune femme se sert de sa blessure comme excuse pour que je prenne soin d'elle. Pas qu'elle ait forcément besoin de se blesser pour que je m'occupe d'elle, mais je suppose que c'est une excuse comme une autre pour que j'accède à sa demande. Aussi, je m'empresse de correspondre à ses attentes en me mettant examiner son doigt. Ce n'est qu'une blessure peu profonde et le sang commence déjà à coaguler par au-dessus. Autrement dit, une petite croûte destinée à l'aider à cicatriser, a déjà commencé à apparaître. Cependant, il serait bien trop facile de simplement affirmer que les défenses immunitaires de la jeune femme ont déjà pris le rôle du chevalier servant en charge. Aussi, alors que j'arrête un instant d'examiner le doigt d'Hester, je relève les yeux dans sa direction, adoptant un air faussement peiné tandis que je lui annonce avec une ironie à peine dissimulée qu'il va falloir couper son doigt. Elle semble aussitôt saisir que je ne suis pas sérieux. En même temps, difficile de croire à une amputation lorsque l'on se trouve face à pareille coupure, la plus relative du monde tellement elle est ridicule. Sur le même ton que le miens, elle me répond qu'elle trouve cela bien dommage étant donné qu'elle aime bien son doigt. Chose compréhensible puisque sans son index, il lui deviendrait impossible de faire de nombreuses chose, comme de tenir correctement sa baguette par exemple. Je confirme en approuvant le fait qu'il soit fort dommage d'avoir à lui couper le doigt, ajoutant même qu'il me manquera beaucoup puisque c'est la partie de son corps que je préfère. Elle me répond aussitôt qu'elle espère qu'il y a des parties de son corps plus intéressantes que son doigt, adoptant un air faussement vexé. J'en viens donc à lui demander s'il serait possible qu'elle soit jalouse de son doigt, ce qui la fait rire légèrement. « C'est possible oui. » me confie-t-elle sur le ton de la rigolade, m'arrachant un nouveau sourire. Je sais bien qu'elle ne peut pas être jalouse de son propre doigt, puisque cela reviendrait à être jalouse d'elle-même. Le concept serait légèrement trop égocentrique pour être applicable à la jeune femme. Avec un simple sortilège de premier soin, je referme donc sa plaie avant de déposer un 'bisou magique' sur son doigt. Aussitôt, la blonde trouve le moyen de me comparer à son père. Ce qu'elle a déjà fait ce matin en somme. Elle me soutient alors que je ferais un excellent père et sachant qu'elle m'a dit le matin même qu'elle ne serait pas contre l'idée de m'épouser, j'imagine qu'elle veut que je sois le père de ses enfants. Aussi j'esquisse un sourire dans sa direction. « J'espère que je le serais, comme ça on formera une famille parfaite. » Mon sourire s'agrandit tandis que mes yeux deviennent brillants, reflétant les images d'avenir qui défilent dans ma tête. Je remarque que ses yeux pétillent également et j'en viens à la conclusion qu'elle est en train de faire également la même chose que moi, à savoir se faire des plans d'avenir. Sauf que contrairement à elle, je ne place pas de sentiments de doute sur cet avenir. Je sais de toute façon que le miens ne se fera pas sans la blonde, c'est évident. « Tu n'as pas espérer, c'est une certitude. » je lui dis en lui adressant un nouveau sourire. Une fois que la guerre sera terminée, nous pourrons reprendre une vie normale, suivre les plans que nous avons construit et repartir sur de bonne bases. Le monde magique entier pourra redémarrer sur le bon pied. Dans cet avenir, je ne sais pas encore quel métier j'exercerais mais c'est une certitude qu'Hester sera une grande journaliste. Bien loin du modèle de Rita Skeeter, le talent en plus et la folie en moins. Les gens s'arracheront ses articles et elle se fera rapidement un nom dans le milieu. Chaque article signé de son nom, deviendra objet de collection. « Oh, ça, ce n'est pas encore sûr. » Elle m'adresse un sourire amusé, prenant un air mystérieux. Je lève moi-même un sourcil, intrigué par son sous-entendu. Ainsi, elle se considère comme folle ? Pas au même titre que l'autre cinglée de journaliste, c'est sûr. Alors, de quoi veut-elle parler ? Je me le demande bien. Lui adressant un regard en coin, je me mets à rire légèrement. C'est bizarre, je ne la vois pas folle. Je l'ai toujours vu comme une fille saine d'esprit, pas comme une échappée d'asile. Et je doute qu'elle puisse me faire changer d'idée. « Prouve le moi. » je lui souffle en collant mon front contre le siens, plantant mon regard dans ses yeux.

Je descends de la commode quelques instants avant qu'elle ne fasse de même, s'appuyant sur mes épaules. Une fois au sol, elle ne me lâche pas, déposant un baiser sur mes lèvres à la place. Baiser qui aurait très bien put durer une éternité sans que cela ne me dérange le moins du monde. Hester finie tout de même par s'écarter, tout en restant très proche de moi, ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Je devine un sourire étendu sur son visage tandis qu'elle laisse échapper un léger rire. Je ne m'en offusque pas. Je commence à avoir l'habitude qu'elle se mette à rire pour des choses pour lesquelles je suis très sérieux. Je crois qu'elle commence à penser que je lui fais trop de compliments mais je n'y peux rien. Je lui dis juste ce qui me vient à l'esprit, spontanément. Je laisse mon regard plonger dans le siens tandis qu'elle reprend peu à peu le contrôle d'elle-même. « Arrête de me flatter comme ça, je suis sûre que j'aurais put mettre quelque chose de bien mieux que cet uniforme, je suis même prête à le parier. » Je hausse un sourcil, intrigué. Il est bien vrai que la blonde possède des robes magnifiques qui lui vont à la perfection. Il n'empêche que l'uniforme lui va très bien tout de même et qu'elle ne pourra pas me faire changer d'avis à ce niveau là, c'est certain. Mais ce n'est pas ce qui m'intrigue le plus à vrai dire. « Voyez-vous ça. Depuis quand tu fais des paris toi maintenant ? » je lui demande, amusé. La jeune femme a beau être impulsive et souvent se plonger dans les ennuis pour avoir dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas ; il n'empêche qu'elle est avant toute chose considérée comme une élève modèle. Assidue dans son travail et relativement peu emmerdeuse pour les professeurs de Poudlard. Son seul défaut à ce niveau là est d'être une miss-je-sais-tout, ce qui peut éventuellement faire enrager certains. Et encore, il y avait surtout Granger pour tenir le rôle de l'intello détestée. Bref, Hester est surtout connue pour être quelqu'un de sociable et agréable, pas comme une parieuse convulsive. Je la regarde hausser les épaules avant qu'elle ne reprenne : « Quoi que, je suis juste 'vraiment pas mal' à tes yeux quand je me mets sur mon trente-et-un. » Elle me sourit. Je reconnais aussitôt la phrase que je lui ai dite le soir du bal de noël, pendant ce moment de légère gêne après l'avoir écartée de son cavalier, juste avant de l'embrasser pour la première fois. Un instant inoubliable pour moi dont je ne pensais pas qu'elle se rappelerait. Pas aussi bien du moins. Mais à l'évidence, la jeune femme a une très bonne mémoire, comme elle me le prouve depuis ce matin même en ressortant toutes mes phrases mot pour mot. Un vrai recueil de citations ambulant. Dommage que ce soit pour des phrases ne me montrant pas forcément sous mon meilleur jour. Car il faut tout de même avouer que ce pseudo-compliment que je lui ai adressé ce jour-là, était assez pathétique. Je lui souris tout de même en retour, pour bien lui signifier que j'ai compris la référence. « Tu sais très bien que j'ai dit ça uniquement parce que c'était bizarre de flirter avec toi devant ton 'gros naze' de cavalier. » Je roule des yeux devant la débilité de mes propos. Il m'était impossible de lui dire à quel point elle était resplendissante dans sa robe ce soir-là, parce que je ne voulais pas le faire devant son idiot de cavalier ? Excuse non-recevable lorsque l'on sait que je l'ai embrassée quelques instants plus tard, sous les yeux de ce même cavalier. Mais enfin bref, la logique et moi, nous ne nous sommes jamais vraiment bien entendus. « Et puis, je n'ai jamais été doué pour les compliments. D'ailleurs, j'ai l'impression de ne jamais t'en faire assez et pourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent. » Je lui adresse un nouveau sourire, plus discret, essayant de faire abstraction du fait qu'elle m'a reproché mes trop nombreux compliments à son égard, quelques instants plus tôt. Je me rapproche alors d'elle pour l'embrasser à nouveau. Et là où certains pourraient dire que nous passions tout notre temps à nos embrassades, je leur réponderais que chaque baiser échangé avec Hester est un moment de bonheur à part entière. Un moment inoubliable à chaque fois, surtout maintenant. Après nos deux mois de séparation - qui furent comptés comme de longues secondes de torture à chaque fois que la trotteuse de l'horloge se mettait à avancer - et notre réconciliation douloureuse étant donné des circonstances, il est normal que nous en profitions comme il se doit. Nos lèvres finissent pas se séparer. La jeune femme dénoue alors ses doigts de derrière ma nuque pour laisser ses mains glissées sur mes épaules puis sur mon torse, lentement. Elle s'écarte finalement de moi pour s'approcher de la baignoire et ouvrir rapidement quelques robinets, qu'elle semble tout de même choisir avec soin. Elle laisse couler l'eau sans la surveiller, elle enlève ses chaussures pour ses chaussettes, avant de dénouer sa cravate bleue et argent et de la laisser lentement tombée au sol. Je suis la totalité de ses gestes du regard. Elle me fait alors signe de la rejoindre et je ne me fais pas prier pour le faire. Je retire rapidement mes chaussures et mes chaussettes également, avant de laisser ma veste tombée au sol et de dénouer légèrement ma cravate, tout en la rejoignant dans le même temps. Alors que je ne suis qu'à un petit mètre d'elle, je comprends pourquoi elle ne prend pas la peine de surveiller la montée de l'eau puisqu'elle s'arrête de couler d'elle-même. Je me sens alors idiot de m'être demandé pourquoi elle ne surveillait pas l'eau. Nous sommes dans une salle de bain, au milieu d'une école de sorcellerie réputée, alors il est normal que tout soit contrôlé magiquement. Détournant mon attention des robinets, je m'approche d'Hester et commence à déboutonner son chemisier. Je découvre ainsi sa poitrine, seulement dissimulée par son soutien-gorge. Je la dévore un instant des yeux, jusqu'à ce que je remarques ses joues rougies par la gêne et que je m'oblige à détourner les yeux. Je lui retire tout de même son chemisier, avant de l'envoyer rejoindre ses autres affaires sur le sol. Je plonge alors mon visage dans cou, y déposant un baiser léger. Redressant la tête, je l'attrape doucement par ses hanches à présent nues pour l'entrainer un peu plus vers la baignoire. Je la sens frissonner à ce contact et je ne peux m'empêcher de lui sourire bêtement. Elle plonge son regard dans le miens, tandis qu'elle finit de dénouer ma cravate pour la laisser tomber au sol. Pendant qu'elle fait cela, elle ne me quitte pas du regard. Ce qui me fait plaisir d'ailleurs, puisque je suis moi-même envoûté par ses yeux. Toujours sans baisser la tête, elle déboutonne ma chemise d'une main experte, un peu comme-ci elle a fait ça toute sa vie. Elle ballade alors ses mains sur mon torses, les remontant jusqu'à mes épaules, avant de faire glisser ma chemise jusqu'au sol. Elle pose alors l'une de ses mains sur ma joue, en une douce caresse qui me fait frémir. « Je t'aime. » murmure-t-elle avant de déposer un nouveau baiser sur mes lèvres, m'arrachant un nouveau sourire. Mon visage à quelques centimètres du siens, je lui répond en retour : « Je t'aime aussi. » Au moins, cette fois, je suis sûr qu'elle l'a entendu, ce n'est pas comme ce matin même où je lui ai répondu alors qu'elle passait déjà la porte de la salle de cours. De plus, c'est quelque chose que l'on ne dit jamais assez. « Je t'aime vraiment. N'oublie pas ça, jamais et encore moins dans les cinq secondes qui vont suivre. » Je lève un sourcil, complètement intrigué par ses paroles déroutantes et me demandant ce qui va bien pouvoir se passer dans les cinq secondes qui vont suivre. L'air dérouté, je contemple Hester tandis qu'elle pince ses lèvres, adoptant une légère moue narquoise sur le coin des lèvres, ce qui ne laisse rien présager de bon. Aussi, je ne la vois pas venir lorsqu'elle me pousse dans l'eau. Destabilisé et pris de cours, je ne parviens pas à me rééquilibrer à temps. Je percute donc l'eau de plein fouet, ayant droit à un beau placage au passage, qui me rougit le torse par sa violence. Pourtant, lorsque je reviens à la surface de l'eau, je reste rieur et enjoué, pas du tout en proie à une éventuelle mauvaise humeur. Je passe une main dans mes cheveux pour décoller les mèches restées accrocher à mon front, avant de lancer un faux regard accusateur à la blonde. M'approchant du bord, je me saisis alors de sa cheville avant de tirer dessus, l'entraînant dans l'eau avec moi tout en riant. Lorsqu'elle remonte à la surface, je lui adresse un coup d'œil malicieux avant de lui lancer : « Chacun son tour. » Sur le coup, je regrette un peu d'avoir mouillé sa jupe qu'elle n'a pas eu le temps d'enlever, mais il faut dire que j'ai moi-même atteri dans l'eau avec mon pantalon. La question de laisser sécher nos vêtements, se pose alors pour nous deux. Après avoir réfléchi un instant, je m'écarte d'elle tout en restant à proximité du bord de la baignoire. J'enlève alors mon pantalon de façon à le mettre hors de l'eau pour qu'il puisse sécher un minimum, me retrouvant ainsi en boxer.


Dernière édition par Joshua L. Panderman le Dim 16 Sep - 9:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeJeu 13 Sep - 18:21


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Cette soirée était comme un court instant de liberté dans leurs vies alors que ces derniers temps ils semblaient complètement enfermés. Entre les murs du château, dans leurs propres vies où ils n’avaient pas le droit d’agir comme bon leur semblaient, comme ils le faisaient durant les années précédentes. Aujourd’hui, ils méritaient bien un instant à l’abris des regards, isolés dans un endroit regorgeant de beauté et de magie. Un moment rien qu’à eu où personne ne pourrait venir les juger, personne ne pouvait les séparer pour une stupide histoire de sang, personne ne pouvait se glisser entre eux deux. Ils pouvaient pleinement profiter de leur histoire, même si ce n’était que pendant un court instant et que dès le lendemain, ils devraient se tenir à distance l’un de l’autre. Si elle avait tenu au cours de la journée, c’était sans doute qu’elle l’avait vu le matin même et qu’elle savait qu’elle le verrait le soir. Le lendemain, ça allait être différent, elle risquait de devenir folle à force de devoir rester loin de lui, lutter contre ses envies de l’embrasser, de passer un instant lovée dans ses bras ou tout simplement de lui parler. Il allait être difficile de rester loin de lui durant les prochains jours, maintenant qu’ils étaient de nouveau ensemble, officieusement certes, mais ensemble quand même, elle aurait bien du mal à ne pas aller vers lui. Devoir se cacher pour continuer cette relation, c’était de la folie à ses yeux, mais elle n’avait pas forcément envie de se mettre son mangemort de père à dos. Dans le meilleur des cas, elle aimerait finir cette année scolaire sans s’attirer trop de problèmes. Faire profil bas c’était la meilleure chose à faire ces dernier temps, tout le monde le faisait, au moins dans les couloirs de l’école, mais dans la salle sur demande, c’était bien différent, ils étaient libre de dire ce qu’ils voulaient haut et fort sans avoir les mangemorts sur le dos. Maintenant, dans cette salle de bain, ils étaient aussi libre d’agir comme il le souhaitait et elle comptait bien en profiter. Elle s’était spécialement préparée pour l’occasion même si elle jugeait qu’elle aurait pu faire mieux, Joshua lui, il avait fait un effort vestimentaire au moins, en plus, il lui avait offert un bouquet de fleur. Ce dernier n’était pas très en forme, mais l’intention y était et c’était de loin ce qui importait le plus. Un vase, de l’eau et un sort pour les remettre en forme et voilà qu’elles étaient redevenue plus pu moins resplendissantes. Elle n’avait pas été franchement sûre d’y arriver mais qui ne tente rien n’a rien et finalement c’était assez réussi. Seulement, elle avait réussit à se piquer avec l’une des épines présentes sur les roses. Petite blessure insignifiante pour laquelle Joshua semblait s’en vouloir, pourtant ce n’était pas de sa faute. C’était une erreur d’inattention de la part de Hester. Le genre d’erreur qu’elle faisait souvent comme bien des gens. Joshua n’avait pas à s’en vouloir à chaque fois qu’elle faisait ce genre de petite boulette, sinon, il n’avait pas fini de s’en vouloir, et puis ça n’allait pas la tuer, fort heureusement. Elle s’en remettrait. Elle n’était pas une poupée de porcelaine qui risquait de se briser au moindre bobo. elle aimait le côté protecteur de Joshua, après tout, n’importe quelle femme aurait aimé avoir un homme attentionné à ses côtés, cela dit, elle ne voulait pas qu’il se reproche ne n’avoir su prévoir ce petit incident. Elle avait trouvé un moyen de lui faire comprendre qu’il n’y était pour rien grâce à des histoires de familles un peu stupides qu’il avait fini par admettre, ne cherchant pas à avoir le dernier mot, pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Après tout, s’il y avait bien quelque chose à savoir sur la jeune Serdaigle, c’était qu’avoir le dernier mot était pour elle une chose très importante. Têtue comme pas deux, elle aimait qu’on admette qu’elle avait raison, quand on la contredisait ça avait tendance à l’agacer. Elle était comme ça, particulièrement chiante d’après certains. Avis sans aucun doute non partagé par Joshua qui avait tendance à la voir - à tord - comme la femme parfaite. Elle avait bien des défauts malheureusement pour lui.

Finalement, elle avait joué la comédie pour qu’il s’occupe d’elle, un peu comme une gamine exigeante qui aurait demandé à ce qu’on prenne soin d’elle pour une blessure imaginaire. Il n’y avait rien, juste un point de sang insignifiant, elle aurait parfaitement pu laisser son doigt comme ça, le lendemain, elle n’aurait plus rien ressenti. C’était une blessure miniature. Sûre qu’elle connaitrait bien pire au cours de l’année. il lui suffisait de se souvenir des heures de retenues avec le professeur Ombrage pour savoir que cette petite piqûre était insignifiante. Suffisamment insignifiante pour qu’elle puisse garder son doigt attaché à sa main contrairement à ce que disait Joshua. Évidemment ce n’était qu’une blague, tout comme le fait que ce doigt était ce qu’il préférait chez elle et tout comme le fait qu’elle pourrait soudainement être jalouse de ce doigt. Non, elle n’était pas assez folle pour ça. Finalement, son doigt était toujours là, complètement guéri et soulagé de toute douleur par un bisou magique, comme le faisait souvent son père. Voilà qu’ils parlaient d’avenir maintenant. Rêvant d’un monde meilleur où ils pourraient être ensemble au grand jour et fonder une famille. Ils étaient peut-être trop jeunes pour faire des plans sur la comète, mais ça n’avait pas d’importance, de toute façon, la guerre était en train de leur voler leur jeunesse peu à peu, les condamnant à grandir plus vite que prévu, gagner en maturité pour survire à cet enfer. Un jour ça se terminerait et ce jour, ils pourraient vivres ces rêves qu’ils se racontaient en cet instant, y croire était un bon moyen de s’accrocher pour continuer. « Je te fais confiance alors, je n’espère pas, j’admet qu’on aura une famille parfaite et un avenir parfait. » Elle lui adressa un sourire des plus sincère. Elle lui avait déjà fait part de ses doutes le matin même et ils étaient toujours là, quelque part en elle, c’était certain, seulement, être là avec Joshua, ça suffisait à les balayer, au moins momentanément. Ils reviendraient dès qu’il l’aurait laissée pour se rendre dans la salle commune des gryffondor, dès qu’elle serait livrée à elle-même sans même savoir quand est-ce qu’elle pourra enfin le retrouver à nouveau. La distance que cette guerre plaçait entre eux était un peu comme une force vouée à les séparer pour de bon, rendant peu à peu leur avenir incertain dès lors qu’ils étaient loin l’un de l’autre. Pour l’instant, elle pouvait encore espérer. Espérer l’épouser et mettre au monde ses enfants, mais aussi espérer avoir la belle carrière de journaliste dont elle avait toujours rêvé. Mieux que Rita Skeeter c’était sûr. Après de là à dire qu’elle n’était pas folle ce n’était pas sûr. Elle n’état pas timbrée comme Skeeter, c’était un fait, mais elle avait quand même une part de folie et Joshua n’avait pas vraiment besoin de preuve pour l’admettre, contrairement à ce qu’il sous entendait. « Je te le prouverais alors. » Ça ne devrait pas être bien compliqué, et puis elle le lui avait déjà prouvé au cours des années précédentes. Elle n’était pas toujours sérieuse, pas toujours le nez collé dans les bouquins, elle était le genre de personne un peu timbrée qui partait facilement dans des délires bizarre, qui piquait des crises innocence quand elle perdait dans un jeu et qui perdait bien des années d’âge mental quand la neige se mettait à tomber. Elle n’était pas toujours sérieuse, heureusement.

Une fois descendu de la commode il n’hésita pas à la complimenter à nouveau. Encore et toujours des compliments. Elle n’allait pas râler, après tout ça faisait toujours plaisir, ceci dit, il avait sans aucun doute tendance à en faire un peu trop et elle ne partageait pas forcément son avis, après tout, l’uniforme de l’école ne lui allait pas mieux qu’à une autre. « Je pari toujours quand je suis sûre de moi. Ça parait pas comme ça, mais j’ai gagné bien des paris dans ma vie. » Elle était suffisamment maline pour savoir quand parier et quand laisser tomber, quoi que trop têtue pour vraiment laisser tomber. Elle était du genre à relever les défis, n’aimant pas laisser sous entendre aux autres qu’elle était une dégonflée. au cours de sa scolarité elle avait fait bien des conneries pour des paris, il ne fallait pas croire qu’elle était si innocente qu’elle pouvait en avoir l’air. Finalement, elle reprit dans sa lancée, ressortant ce pseudo compliment qu’il lui avait adressé lors du bal de noël quelques années plus tôt. Elle n’avait aucun mal à ce souvenir de cette soirée. C’était cette soirée qui les avait réunis alors jamais elle ne pourrait l’oublier. « C’est ça ouais. Tellement bizarre que tu m’as embrassée sans te soucier de mon gros nase de cavalier. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Heureusement qu’il l’avait embrassée. Ça aurait presque été de la torture de passer toute cette soirée avec le cavalier qu’elle s’était trouvée à la dernière minute. Et puis s’il ne l’avait pas embrassé ce soir là, si ça se trouve ils ne seraient aujourd’hui que des amis, comme ils n’étaient avant ce bal, quoi qu’au fond, elle était tombée amoureuse de lui bien avant qu’il ne l’embrasse. Elle avait juste eu trop de fierté pour l’admettre. « Tu es plus que doué pour les compliments et tu en fais tellement naturellement que de toute évidence, tu ne t’en rends pas compte. Tu m’en fais bien plus que je n’en mérite. » Il fallait bien l’avouer, il n’arrêtait pas de la complimenter dès qu’il en avait l’occasion, alors elle n’avait pas du tout l’impression qu’il ne lui en faisait pas assez, bien au contraire. Un jour, elle finirait par se croire parfaite à force qu’il la complimente. Quoi que son propre égo n’était pas encore assez surdimensionné pour qu’elle finisse par vraiment le penser. Finalement, il l’embrassa à nouveau, un baiser de plus pour la soirée, elle n’avait pas l’intention de s’en lasser, après tout, il fallait bien en profiter puisque bientôt ils n’auraient plus l’occasion d’échanger le moindre baiser. Cette soirée c’était la leur alors il fallait qu’ils en profite un maximum. Pourtant, elle s’écarta de lui pour s’avancer vers l’immense baignoire au centre de la pièce, ouvrant quelques robinets pour laisser l’eau s’écouler pour remplir rapidement la baignoire. Joshua l’avait rejoins au bord de la baignoire, détachant son chemisier avant de le laisser tomber au sol, la laissant en soutien-gorge, légèrement gênée. Pourtant, elle laissa vite sa gène de côté pour plonger son regard dans le sien, le temps de se débarrasser de sa cravate et de sa chemise puis, de lui dire qu’elle l’aimait, avec la plus grande sincérité du monde. Il lui répondit qu’il l’aimait aussi, simple phrase qui fit battre son cœur avec plus d’intensité, laissant naitre en elle une douce chaleur alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle le lui répéta, soulignant le fait qu’il devait vraiment s’en souvenir, avant de le pousser à l’eau. Il avait voulu qu’elle lui montre sa folie, là il était servit, il ressortit la tête de l’eau, repoussant quelques mèches de cheveux avant de lui lancer un regard accusateur au quel elle répondit par une mine angélique, digne d’une fille complètement innocente. Malheureusement pour elle, il n’en resta pas là l’attrapant par la cheville pour la faire tomber à l’eau. « Naaaan ! » Crie désespéré bientôt étouffé par l’eau dans laquelle elle chuta. La voilà dans l’eau à son tour. Elle sortir rapidement la tête de l’eau remplaçant plus ou moins ses cheveux qui avaient perdus leurs ondulations qu’elle avait mit du temps à faire. « C’est pas juste ça. » Elle pris un air boudeur vote trahis par le sourire sur ses lèvres. Puis elle imita son geste, se débarrassant de sa jupe pour le poser au bord de la baignoire, restant simplement en sous-vêtements dans l’eau. Elle se rapprocha du jeune homme, plaçant ses mains sur ses épaules, se collant contre son corps et fixant à nouveau son regard, son sourire toujours dessiné sur ses lèvres. « Tu sais que tu es un vilain garçon ? » Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de reprendre. « Tu as plutôt intérêt à donner du tiens pour te faire pardonner maintenant. » Elle lui souris encore. Elle ne lui en voulait absolument pas, encore une fois, elle jouait la comédie, après tout, elle l’avait bien mérité c’était elle qui avait commencé. Elle fini par enfouir son visage dans le creux de son coup, l’étreignant avec force, collée contre son corps. Douce étreinte dont elle ne voulait plus se défaire et pourtant, plus les minutes passée puis elle savait au plus profond d’elle-même qu’ils ne pourraient pas passer la nuit entière dans cette pièce.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 16 Sep - 22:27

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
Le début d’année a été particulièrement difficile et déchirant. Impossible de me conduire avec Hester comme je l’ai fait durant les années précédentes. Avec Papa Panderman présent dans le château, cela aurait relevé du suicide que de continuer à nous afficher en temps que couple aux yeux de tous. Pas que mon père l’aurait forcément détesté en tant que personne, non puisque la blonde est une jeune femme formidable et je me demande même parfois si elle n’a pas été bien au-delà des limites de la perfection, mais son statut de sang l’aurait très certainement dérangé. Car contrairement à moi, il porte une très grande attention sur la généalogie des sangs et sur toutes ces bêtises. Il passerait complètement au dessus du fait que la jeune femme est une personne formidable, pour tout de suite mettre le doigt sur le fait qu’elle est une sang-mêlée. Et seul Dieu sait ce qu’il serait capable de lui faire par la suite. Je secoue la tête pour chasser cette pensée plus que négative, de mon esprit. Pour l’instant, dans cette salle de bain fermée au reste du monde, nous avons plus de deux mois à rattraper et une dispute à effacer de nos pensées. Exercice éreintant ? Je ne pense pas, non. Car rien ne pourrait me faire plus plaisir que de passer du temps avec Hester, rien que tous les deux. A vrai dire, la journée a été bien plus difficile à passer loin d’elle maintenant que je sais qu’elle ne me hait pas, contrairement à ce que je pensais en ce début de matinée. Plus rien d’autre ne m’intéressait que cette soirée que nous avions l’intention de passer ensemble, je souhaitais que le temps se déroule à toute vitesse pour pouvoir y arriver plus vite et comme d’évidence, je n’avais réussi qu’à trouver les secondes encore plus longues qu’à l’accoutumée. Mais maintenant que je suis proche d’elle, que nous sommes seuls dans cette pièce, je ne regrette pas cette longue journée d’attente. Il ne fait aucun doute que la blonde est la femme idéale, la preuve en est que je ne peux plus me passer d’elle. Elle est ma drogue, comme le diraient certainement certains s’ils étaient au courant de notre relation. Ainsi, pour cette soirée si spéciale, la jeune femme a fait de nombreux efforts qui ont du lui prendre un temps fou. Rien que ses cheveux ondulés, la changeant de d’habitude et faisant ressortir une beauté qui a trop tendance à passer inaperçue aux yeux des autres élèves de Poudlard, sont un petit miracle à eux seuls. Et puis, il y a son maquillage et ses ongles élégamment manucurés. A côté d’elle, je fais presque pitié, dans mon costard froissé et avec mes roses qui semblent avoir fait la guerre. Je me sens un peu gêné quand je lui tends, mais elle m’affirme qu’elles sont magnifiques avant de s’appliquer à les remettre en état. Je me sens plus qu’imbécile tandis que je la regarde faire en silence. Cela aurait dût être à moi d’y penser, à moi avant de les lui donner. C’est ridicule, je suis un sorcier qui ne pense jamais à utiliser sa tête, sa baguette et ses sortilèges. Pitoyable vraiment. Et maintenant, je comprends mieux que l’on ne me juge pas comme étant le digne fils de mon père, qui lui, ne jurait que par la magie. A une époque, il était même devenu un vrai pacha, ne se levant même plus du canapé pour faire les choses, à moins que nous recevions de la visite. Entre temps, il s’est corrigé, un peu, mais il n’hésite toujours pas à utiliser la magie même lorsque cela n’est pas nécessaire. Il sort toujours sa baguette à tout bout-de-champ, comme une revendication du fait qu’il soit un sorcier à chaque fois, ce qui m’agace terriblement. Chassant Papa Panderman de mes pensées, je focalise de nouveau toute mon attention sur la blonde. Je la regarde placer les roses dans un vase qu’elle a trouvé dans le coin, se piquant au passage. Mon cœur se sert tandis qu’elle lâche un hoquet de surprise. Je me sens terriblement coupable, c’est moi qui lui ai offert les fleurs, moi aussi qui n’en ai pas retiré les épines lorsque j’avais le sécateur sous la main. Je me mords la lèvre inférieure à sang tandis que j’observe la perle de sang au bout de son index. Elle doit d’ailleurs remarquer assez facilement le sentiment de culpabilité qui m’habite, puisqu’elle me rassure aussitôt, trouvant des excuses invraisemblables qu’elle prétend être des secrets de famille. Le genre de chose que l’on se passe de parent à enfant depuis des générations. Quelque chose de fascinant qui n’aura jamais lieu dans la famille Panderman, puisque chez moi, la seule chose que l’on se passe, c’est la fierté du sang, ainsi que quelques objets faits d’or ou d’argent, mais qui à côté de la fierté de l’arbre généalogique, ne vaut pas grand-chose. En tout cas, je ne sais pas si la famille de la blonde dit vrai à propos des fleurs, mais dans le doute, je ne cherche pas à la contredire. Ainsi, je hausse les épaules en guise d’approbation, ce qui arrache un nouveau sourire à Hester. Elle aime avoir le dernier mot, ce qui n’est pas réellement quelque chose de nouveau, mais c’est quelque chose que je remarque avec amusement à chaque fois. Cela me fait plaisir de la conforter dans ses moments d’envie de suprématie. Après tout, j’aime lui faire plaisir, même si cela m’amène bien souvent à empiéter sur mon amour-propre.

Elle se sert alors de sa coupure au doigt comme prétexte pour que je m’occupe d’elle. Pas qu’elle ai besoin de se faire mal pour que je prenne le temps de prendre soin d’elle, mais il parait qu’il y a des fois où toutes les excuses sont bonnes à prendre pour obtenir ce que l’on souhaite. Et la serdaigle vient de me prouver que c’est quelque chose de tout à fait vrai. Peu importe, j’entre dans son jeu sans protester, ce qui m’amuse réellement. Après tout, elle a raison, la blessure n’est pas encore trop grave et elle ne risque pas d’en mourir. Si je reste aussi tendu face à elle, je risque fort de gâcher toute la soirée alors que nous risquons de ne plus pouvoir en avoir une semblable avant bien longtemps. Aussi, je décide de me détendre un peu et je m’approche d’elle pour me saisir de son doigt et l’examiner un peu, avant de la porter jusqu’à une commode non loin où je la laisse s’asseoir. Me remettant à scruter son index, je lui dis d’un air faussement peiné qu’il va falloir le couper, prétextant une hémorragie. Une blague, rien de plus, comme l’a sûrement déjà deviné la jeune femme. Comme le fait qu’elle a dû deviner que son doigt n’est pas la partie de son corps que je préfère, au même titre que j’ai compris qu’elle ne peut réellement être jalouse de son doigt. Heureusement, sinon je pourrais croire à juste titre qu’elle est complètement tarée, ce qui bien sûr, n’est pas le cas. Alors que j’embrasse son doigt pour finir de soigner son entaille, la blonde se remet à me comparer à son père, comme elle l’a déjà fait ce matin même. Forcément, je prends ça comme un compliment, surtout lorsqu’elle me dit que par conséquent, je serais un mari et un père parfait. Pour moi, Papa Steadworthy est la représentation du père parfait, bien loin de la représentation Panderman de la chose. Protecteur et attentionné, je vois mal le père de la jeune femme l’abandonner sur le quai de la gare de King’s Cross pour des raisons absurdes. Non, son père est un type bien. Membre de l’ordre du phénix, il protège les innocents là où le miens essaye juste de les tuer. A première vue, nos familles sont carrément incompatibles, sauf que nous sommes là entre les deux – Hester et moi –, à nous prendre en pleine figure les coups qui résultent de notre amour qui ne devrait pas exister. Ce n’est pas ce qui nous empêche de nous faire des plans d’avenir cependant. Peut-être que nous sommes trop jeunes pour penser à tout cela, à part pour l’orientation professionnelle que nous aurons de toute manière besoin de choisir en fin d’année scolaire, il parait bizarre de parler d’enfants alors que nous sommes nous-mêmes encore considérés comme des adolescents par beaucoup. Mais peut-on réellement encore nous compter comme des adolescents ? Avec la guerre qui nous fait prendre de la maturité beaucoup plus rapidement que prévu, je ne le pense pas. « Je te fais confiance alors, je n’espère pas, j’admet qu’on aura une famille parfaite et un avenir parfait. » Elle m’adresse alors un sourire sincère auquel je répond. Je suis heureux de la voir comme ça, alors que ce matin même, elle en était encore à douter beaucoup plus ardemment de ces convictions que j’avais. Et je dois reconnaître qu’il est honorable de sa part de m’accorder une confiance aveugle. Après tout, malgré nos retrouvailles de ce matin, on ne peut pas dire que la douleur que je lui ai fais subir en début d’année se soit retrouvée balayer instantanément. C’est impossible. Moi-même, cela me laisse encore une plaie béante en plein milieu du cœur. Plaie que j’ai moi-même ouverte – avec la très charmante aide de mon père –, alors je n’ose imaginer l’état dans lequel se trouve Hester au plus profond d’elle-même. Elle ne laisse transparaitre aucune douleur, elle est bien plus forte que moi. « Merci de me faire confiance. » je lui souffle avant de me mettre à caresser tendrement sa joue, plus amoureux que jamais. C’est tellement bon d’enfin la retrouver, de l’avoir ici pour moi tout seul. La savoir à mes côtés, c’était quelque chose qui m’avait terriblement manqué depuis plus de deux mois. En fait, elle m’avait atrocement manqué tout court. Rien que l’idée de l’imaginer encore une fois loin de moi, de devoir encore une fois faire semblant de la détester – chose pour laquelle je ne tiens absolument pas la route –, c’est insupportable. «  Tu verras, tu ne seras pas déçue. » Avec ces paroles, je me tire moi-même de mes pensées, me faisant retourner les pieds sur terre. Il faut que je prenne pleinement confiance de l’incroyable moment que je suis en train de passer, bien que pour l’instant j’ai plus l’impression de me trouver dans un rêve qu’autre chose. Car il est bien connu qu’il n’y a qu’en rêve que la femme parfaite existe et c’est dans les rêves les plus fous seulement qu’on peut s’imaginer qu’elle nous aime. Aussi, il me semble évident que je suis en train de vivre un rêve éveillé, puisqu’il ne fait aucun doute que la blonde est la femme parfaite. Et ce, même si elle prétexte une folie que seule elle semble capable de percevoir. Enfin, je ne dis pas ça pour dire qu’elle est toujours sérieuse non plus, loin de là, elle sait s’amuser aussi et elle l’a déjà pas mal montré. Mais nous étions en train de parler de la folie de Rita Skeeter et on ne peut pas dire que les deux femmes sont comparables. Non, car la serdaigle n’est pas une vieille peste aigrie, loin de là même. « Je te le prouverais alors. » Elle affiche un sourire narquois auquel je réponds par un léger rire, avant de lui donner une petite tape sur la joue à l’aide de mon index, d’une façon taquine. Après quoi, je descends de la commode sur laquelle je suis ici pour me tenir debout face à elle. « J’attends de voir ça. » je lui réponds avec une moue aussi narquoise que la sienne, avant de lui tendre les bras pour qu’elle puisse descendre.

Elle descend de la commode en s’appuyant sur mes épaules, tout en grommelant qu’elle aurait dû faire un effort vestimentaire. Je m’empresse de lui dire que l’uniforme lui va très bien mais elle ne semble pas partager mon avis. Pire, elle semble penser tout à fait autre chose. D’accord, il est vrai que comme elle le dit, ses propres robes lui vont très bien, mais de là à dire qu’elle est affreuse en uniforme, il y a un fossé énorme. Elle me soutient tout de même être prête à parier que l’une de ses robes lui va mieux que l’uniforme. Ce n’est pas quelque chose dont je doute, mais ce qui m’étonne plus, c’est qu’elle soit prête à parier. Je ne l’avais jamais vu comme une parieuse accomplie et je dois avouer que cela me fait un léger choc, même si cela m’amuse également un peu. Après tout, la blonde est une grande vie et n’a pas besoin de moi pour savoir comment gérer sa vie. Si elle a envie de parier, c’est son droit et je n’ai rien à dire. « Je pari toujours quand je suis sûre de moi. Ça parait pas comme ça, mais j’ai gagné bien des paris dans ma vie. » Je laisse s’échapper un léger rire. Pas que je me moque d’elle, non, mais plus des gens qui ont osé parier contre elle. Il est bien connue qu’Hester est une jeune femme très maligne, avec un esprit d’observation particulièrement développé. Et si elle se lance dans un pari, il ne fait aucun doute que c’est parce qu’elle est sûre de le remporter. Il ne suffit que de la connaitre un minimum pour s’en douter. Moi-même qui n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse faire un pari, j’en suis dès à présent persuadé qu’elle ne fait pas les choses à la légère. Après tout, elle déteste qu’on la contredise ou perdre quelque chose, aussi est-il évident qu’il faut se méfier lorsqu’elle entre dans un jeu où seul celui qui détiendra la vérité ou qui sera assez courageux pour relever le défi, pourra gagner. « Ah ouais ? J’aimerais bien savoir lesquels. » Je lui adresse un sourire en coin avant qu’elle ne reparte dans sa lancée, carrément instoppable. Comme toujours, elle aime avoir le dernier mot même quand celui-ci lui a déjà été accordé. Encore une caractéristique amusante chez elle, de laquelle je ne me lasse pas et dont je ne me lasserais sans doute jamais. Ainsi, elle me ressort le pseudo-compliment que je lui ai adressé le soir du bal de noël, il y a trois ans de cela, alors que notre amitié passait peu à peu au stade supérieur. Cela me fait plaisir qu’elle se souvienne de ce moment que nous avons passé ensemble, qui pour moi est inoubliable, juste le début de notre relation amoureuse quoi. Le seul dommage, c’est qu’elle ait retenu mes phrases mots pour mots, en particulier celle-ci, qui n’est pas la plus brillante que j’ai put lui sortir. Aussi, je trouve une excuse particulièrement débile pour contrecarrer son commentaire. Sauf qu’à ce jeu là, elle est bien plus forte que moi. « C’est ça ouais. Tellement bizarre que tu m’as embrassée sans te soucier de mon gros nase de cavalier. » Elle m’adresse un sourire auquel je réponds, avant de baisser la tête vers mes pieds. Plaçant mes mains derrière mon dos, je commence à me dandiner d’un pied sur l’autre, comme un enfant honteux d’avoir fait une bêtise. D’accord, j’ai très certainement l’air ridicule, mais que voulez-vous, ce n’est pas de ma faute, je ne suis pas aussi doué que la jeune femme pour jouer la comédie. « Il y a des pulsions auxquelles on ne peut résister. » je lui réponds en relevant la tête, prenant un regard de martyr. Un peu un dans le même genre que celui que prenait parfois Pattenrond, le chat de Granger lorsqu’il faisait le tour des gryffondors présents dans la salle commune pour essayer d’avoir à manger. Ce genre de regard horrible que vous donne envie de céder instantanément. Après, pas sûr que l’effet soit réussi, surtout sur moi. Dire que même ce gros chat roux a plus de talent que moi pour jouer la comédie, ça me dégoute. « Pourquoi ? Tu regrettes de m’avoir laisser faire ? » Je fronce légèrement les sourcils tandis que je lui pose cette question. Bien sûr, je ne suis pas énervé contre elle, j’essaye juste d’en donner l’impression. Mais le sourire qui s’étire bien vite sur mon visage, laisse se détendre mes traits. Il m’est impossible de lui faire la tête bien longtemps, même si cela est pour de faux et surtout le jour de nos retrouvailles. Je suis en fait un être faible… Ou presque. En tout cas, j’espère bien qu’elle ne regrette pas de m’avoir laissé faire. Disons juste que cela mettrait bien en péril notre soirée si c’était le cas. « Tu es plus que doué pour les compliments et tu en fais tellement naturellement que de toute évidence, tu ne t’en rends pas compte. Tu m’en fais bien plus que je n’en mérite. » Je ris légèrement, peu convaincu par ce qu’elle vient de me dire. Elle peut prétendre ce qu’elle veut, je trouverais toujours que je lui fais trop peu de compliments par rapport à combien elle en mérite. Après tout, on ne complimente jamais assez la femme parfaite, puisqu’elle est justement trop parfaite pour que l’on arrive à placer de véritables mots dessus. Par conséquent, il est impossible de trop la complimenter, puisque l’on ne pourra jamais placer nos vrais impressions dessus. Ce qu’il fallait démontrer. « Qui te dit que je ne me force pas ? » je lui demande pour la taquiner, tout en lui adressant un sourire. Bien sûr, je n’ai aucun besoin de me forcer pour la complimenter, le tout vient assez naturellement. Je n’ai pas besoin de réfléchir pour lui trouver des qualités et des choses à complimenter. C’est l’avantage avec elle, je l’aime tellement et j’ai une telle pensée positive sur elle, qui ne m’est pas dur de la complimenter sans arrêt. Si l’on me demandait de louer les mérites de mon père en revanche, se serait une autre paire de manches. « Non, je ris. Bien sûr. » Je lui adresse alors un grand sourire, avant de venir me frotter la tempe d’un air gêné. Je ne peux pas me limiter au fait de lui dire ça, c’est impossible à vrai dire, ce serait la conforter dans l’idée que je lui fais trop de compliments alors que c’est totalement faux. Aussi, au bout d’un moment, je relève la tête, me mordillant légèrement la lèvre inférieure. « Mais surtout, rappelle toi que je ne t’en ferais jamais assez, d’accord ? » Je l’embrasse alors sur ses lèvres. Un baiser de plus pour certains, un à part entière et se distinguant totalement des autres pour moi.

Elle s’éloigne pour aller allumer quelques robinets et je la regarde faire patiemment, relevant au passage qu’elle doit être pas mal habituée de cette salle de bain pour choisir en deux temps trois mouvements quels robinets ouvrir parmi la centaine présente. Elle se retourne vers moi pour me faire signe de la rejoindre, ce que je ne me fais pas prier pour faire, bien évidemment. Arrivé près d’elle, je me mets à déboutonner son chemisier avant de le laisser tomber au sol. Je la contemple alors que le haut de son cœur est simplement vêtu de son soutien-gorge. Mais cela semble provoquer une légère gêne chez elle, aussi je détourne rapidement le regard. Elle se rapproche elle-même un peu plus de moi pour venir finir de dénouer ma cravate et se mettre à enlever ma chemise, passant ses mains sur mon torse par la même occasion, m’arrachant un frémissement. Pendant tout le temps qu’elle passe à déboutonner ma chemise, elle laisse son regard plongé dans le miens et je me laisse envouter par ses yeux bleu-vert. Elle me dit alors qu’elle m’aime et je lui souris, lui répondant que moi aussi. Elle me le répète alors, me disant de m’en souvenir avant de me pousser dans l’eau. Je tombe en faisant un placage et lorsque je reviens en surface, je m’ébroue un peu avant d’écarter les mèches de cheveux collées à mon visage pour pouvoir adresser un regard faussement accusateur à la blonde. Elle adopte alors un air angélique et innocent qui m’arrache un sourire, ce qui ne m’empêche pas pour venir jusqu’à elle pour la tirer par la cheville jusque dans la baignoire. « Naaaan ! » crie-t-elle dans sa chute. Lorsqu’elle ressort la tête de l’eau, ses cheveux sont trempés et j'aurais été bien incapable de dire qu'elle avait fait un effort pour ce soir, si je ne l'avais pas vu quelques instants plus tôt avec ses cheveux ondulés. Je la fixe durant un instant avec un regard amusé, avant de hausser les épaules dans une attitude je-m'en-foutiste qui ne me colle pas du tout à la peau en temps normal. Encore une fois, je tente de jouer un rôle, comme elle le fait elle même depuis que nous nous sommes retrouvés. En fait, on ne peut pas vraiment dire que nous jouons réellement un rôle, puisque cela voudrait dire que nous n'avons pas été nous-même pendant un seul instant depuis le début de la soirée. De toute évidence, nous sommes juste deux grands gamins, quoi que l'on puisse prétendre sur la guerre et la maturité qu'elle est censée nous apporter. « Oups, trop tard. » je lui dis en adoptant un air faussement embarassé. Dans un effort désespéré, elle tente de remettre ses cheveux en place, ce qui est plutôt risible maintenant qu'ils sont mouillés et qu'ils lui collent au visage. Moi, cela m'attendri plus qu'autre chose. Même dans l'eau et trempée jusqu'aux os, elle tente de faire un effort là où encore une fois, je n'en fais aucun. Je lui lance un regard admiratif tandis que je le adresse un immense sourire de gamin épanoui et heureux. « C'est pas juste ça. » Elle prend un air boudeur et je fais de même, comme un vrai gamin toujours. Je croise mes bras sur mon torse, avant de baisser la tête, l'air renfrogné. J'ai pourtant conscience d'être un bien piètre acteur puisque je n'arrive pas à me défaire du sourire qui reste coller sur mes lèvres, tandis que je joue la comédie. Aussi, je me lasse bien vite de ce rôle qui ne me convient pas et je dénoue mes bras pour les laisser retomber dans l'eau. Levant les yeux au ciel pour éviter de continuer à être hypnotisé par la jeune femme, je lui souffle : « Qui a parlé de justice ? » Je baisse alors de nouveau les yeux sur elle, admirant son visage tandis qu'elle laisse peu à peu s'effacer sa mine boudeuse pour adopter un nouveau sourire. Je laisse moi-même mon sourire s'agrandir légèrement sur mes lèvres, comme en réponse au siens. Je m'éloigne alors d'elle tout en restant près du bord de la baignoire. Je commence alors à défaire maladroitement la boucle de ma ceinture pour pouvoir retirer mon pantalon. Je dois même m'y reprendre à deux fois pour y parvenir et bon dieu, qu'est-ce que je dois avoir l'air idiot. « C'est la loi du plus fort. Et moi, grand méchant loup affamé, je ne ferais qu'une seule bouchée, de la brebis égarée que tu es. » Je lance un regard surpris dans sa direction, tandis que je me rends compte de la rime que je viens de faire. Complètement pourrie et très bas de gamme, il n'en reste pas moins que je ne l'ai pas fait exprès, ce qui est le plus étonnant d'ailleurs. Et oui, ce n'est pas la rime en elle-même qui me surprend, mais plutôt le fait de l'avoir fait naturellement. Comme quoi, tout peut arrivé, même pour moi qui ne pensais pas être très doué en poésie, vers et autres classiques du genre. Peut-être qu'un jour je pourrais concurrencer Shakespeare. La bonne blague. Je concurrence déjà l'histoire d'amour qu'il a créé entre Roméo et Juliette grâce à ma relation amoureuse avec Hester, je ne peux pas tout faire non plus. Je secoue la tête, j'ai vraiment des idées absurdes quand je m'y mets. Je focalise de nouveau mon attention sur le bord de la baignoire, me détournant une nouvelle fois de la jeune femme tandis que je tente de reprendre mes esprits. Moi un poète ? La bonne blague. « Après tout, tu es irrésistible lorsque tu es mouillée. » Je baisse la tête pour finir de retirer mon pantalon et le placer un peu plus loin sur le sol, non loin du bord de la baignoire, afin qu'il puisse sécher. C'est alors que je me rends compte de la débilité de mes propos et que, agacé, je plaque la paume de ma main sur mon front avant de me tourner de nouveau vers la blonde. Je laisse glisser ma main le long de mon visage tandis que je lui renvois un regard désolé. C'est fou ce que je me sens idiot là maintenant. Comme une bonne majorité du temps d'ailleurs. Mais bon dieu ce que c'est difficile de trouver les mots juste ! Je devrais réfléchir un peu avant d'ouvrir la bouche pour parler. « Enfin... Euh... Pas que lorsque tu es mouillée en fait. » je bredouille à son attention, l'air toujours aussi gêné. Sauf que contrairement à moi, elle ne semble pas gênée du tout. Par rapport à tout à l'heure, les rôles se sont totalement inversés. Fini la Hester timide, elle m'imite et se met donc à retirer sa jupe pour la poser sur le bord de la baignoire et la faire sécher. Elle se retrouve ainsi uniquement en sous-vêtements et le sourire malicieux étendu sur son visage, laisse penser qu'elle a laissé sa pudeur de côté. De toute façon, c'est comme-ci elle est en maillot de bain, rien de plus. Elle se rapproche alors de moi et place ses mains sur mes épaules, venant coller son corps au miens. Elle plante alors une nouvelle fois son regard dans le miens et il me semble impossible de m'en défaire. « Tu sais que tu es vilain garçon ? » me demande-t-elle sur un ton faussement accusateur, un sourire aguicheur flottant sur ses lèvres. Rapprochant son visage du miens, elle laisse sa bouche trouver la mienne pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres avant de reprendre : « Tu as plutôt intérêt à donner du tiens pour te faire pardonner maintenant. » Le sourire collé à ses lèvres contraste grandement avec le ton sévère qu'a pris sa voix. Je rigole légèrement face à ses réactions. J'ai bien trop d'idées de choses à faire pour pouvoir être pardonner, que je ne sais pas par où commencer. A vrai dire, je ne sais jamais par où commencer tant que la blonde ne me donne pas le point de départ en fait. Elle a toujours été la personne dominante de notre duo, ce n'est pas ma faute. « Et qu'est-ce que tu attends de moi ? » Je lui demande avec un sourire avant qu'elle n'enfouisse son visage dans mon cou, réchauffant ma peau à l'aide de son souffle chaud. C'est ce qui m'arrache un frisson tandis que je place mes mains derrière son dos, me mettant à la caresser au creux des reins. Approchant mes lèvres de son oreille, je lui murmure alors : « Allez, à partir de maintenant et pour le reste de la soirée, je serais ton esclave. Obligé à faire tout ce que tu me demandes. » Je laisse échapper un léger rire tandis que je me mets à me demander ce que la serdaigle pourrait bien me demander. Après tout, il se pourrait bien que je sois étonné. Un peu plus tôt dans la soirée, je n'étais pas encore au courant qu'elle avait l'habitude de se lancer dans les paris alors tout est effectivement possible. Et puis, je reste persuadé que je ne connais pas encore toutes les facettes de sa personnalité et les secrets qu'elle dissimule. Après tout, elle est trop complexe pour être connue à la perfection et ce même après un peu plus de six ans d'amitié et deux ans d'amour. Je la fait se décoller légèrement de moi tandis que je rajoute : « Et tout ça avec le sourire aux lèvres bien sûr. » Le coin des mes lèvres s'étirent alors avant que je ne me mette à me déplacer vers le centre de la baignoire, la jeune femme toujours serrée dans mes bras et en faisant attention qu'elle ne boit pas un peu de l'eau du bain au passage, à cause de mon côté maladroit.




Dernière édition par Joshua L. Panderman le Mer 19 Sep - 6:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeMar 18 Sep - 15:27


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Cette journée avait changé bien des choses dans la vie de Hester. Un retournement plutôt positif. Il restait des zones d’ombre dans cette relations qu’ils venaient de récupérer, mais c’était un peu mieux que précédemment. Mieux que ces jours passés à ne pas comprendre ce qui avait pu arriver dans la vie du jeune homme pour qu’il change autant en si peu de temps, mieux que tout ce temps durant lequel elle s’était sentie complètement abandonnée. Seule, livrée à elle-même dans un monde qu’elle trouvait bien trop compliqué. C’était cette guerre qui l’avait plongée dans cette incompréhension et Joshua qui avait décidé que couper les ponts avec elle était la meilleure chose à faire pour la protéger. Elle doutait encore qu’il ait prit la bonne décision en faisant ça. La meilleure chose aurait sans doute été de lui expliquer la situation dès le départ, ainsi, il l’aurait protégée de son père mais aussi de la douleur que pouvait représenter un cœur brisé. Ce dernier avait plus ou moins réussi à se reconstruire depuis ce matin où il lui avait enfin tout expliquer, ceci-dit, il restait bien des fissures sur son pauvre cœur. Plaies invisibles liées à une certaine rancœur qu’elle avait enfouie au plus profond d’elle-même, elle avait ainsi terrer une partie de sa fierté, persuadée qu’il était plus sage de ne laisser place qu’à la Hester follement amoureuse. Ils n’avaient de toute évidence pas assez de temps à passer tous les deux pour qu’elle se permette de laisser exprimer sa rancœur et ainsi créer des disputes entre deux. Les couples dans lesquels il n’existait pas la moindre tension, c’était impossible aux yeux de Hester, même ses parents qui représentaient de loin le couple parfait à ses yeux, il leur arriver de se disputer sans que ça n’ait d’importance. Ceci dit là, ce n’était pas le moment, il y avait assez de cette guerre pour se glisser entre deux, autant ne pas en rajouter une couche. De plus, cette sensation qu’elle gardait au fond d’elle-même, elle finirait par disparaitre d’elle-même, elle ne représentait qu’une faible étincelle au milieu des émotions positives qui étaient en elle. Il était plus sage de profiter pleinement de ce moment et de toute façon, tout ce temps qu’elle avait passé à appréhender cette soirée, elle n’avait pas ressentie l’envie de lui rappeler qu’elle aurait préféré qu’il agisse autrement. Elle voulait juste le retrouver, l’embrasser, le serrer comme elle et passer une belle soirée en sa compagnie, le reste elle s’en fichant. En plus, ce qui était fait était fait, impossible de revenir là-dessus, ainsi, la meilleure chose à faire, c’était d’aller de l’avant plutôt que de rester focaliser sur le passé. Elle avait donc laissé tout ça de côté, toute la journée et tout le temps qu’elle avait passé à se faire plus ou moins belle pour célébrer leurs retrouvailles, et puis une fois en présence du jeune homme, elle s’était de toute évidence retrouvée incapable de lui reprocher quoi que ce soit. Gâcher cette ambiance sereine et romantique, c’était inenvisageable. Il était trop adorable pour qu’elle aille ne serait-ce que l’infime envie de lui dire qu’il aurait mieux fait de ne pas la quitter sans rien lui expliquer. Il faisait tout comme le parfait gentleman, le costume, les roses, sa façon de s’occuper d’elle, forcément dans une telle situation, elle n’avait plus rien à lui reprocher. Même sa fierté - qui pourtant était relativement grande - ne pouvait plus s’exprimer clairement, trop brouillée par la Hester complètement amoureuse, sur son petit nuage où tout est beau tout est parfait. Elle lui avait même cherché des excuses alors qu’il se reprocher d’être responsable de la petite coupure qu’elle s’était faite au doigt avec les roses. Il faut dire aussi que ce n’était vraiment rien et qu’elle ne le tenait pas responsable pour ça. Enfin bref, elle avait sorti des excuses sûrement bidon qui venaient tout droit de la famille Steadworthy et finalement il n’insista pas d’avantage, préférant sans doute s’occuper de son doigt dont il referma rapidement la plaie après avoir plaisanté sur l’état de ce dernier.

La blessure guérie, ils partirent dans une longue discussion sur un avenir auquel ils rêvaient. Ensemble loin de cette maudite guerre. Des rêves dans doute trop précoces pour les gamins qu’ils étaient encore en cet instant. Ils avaient la vie devant eux, ou du moins, ils semblaient l’avoir, ils n’avaient même pas vingt ans, même pas terminés leurs études qu’ils planifiés une vie de famille, des choses dont-ils auraient du avoir tout le temps de se préoccuper. Pourtant, rien n’aurait plus sûr quant au futur du monde lui-même. Ils pouvaient difficilement imaginer que tout irait bon train une fois qu’ils seraient sortis de Poudlard. Nul ne savait comment cette guerre allait évoluer, alors peut-être que grandir plus vite que prévu n’était pas une si mauvaise chose à faire. Une partie d’elle avait bien du mal à imaginer que l’avenir puisse être beau, alors qu’une autre voulait s’accrocher à ses rêves avec fermeté. Joshua avait le don pour faire revenir à la surface cette facette d’elle-même, bien plus optimiste que l’autre. Elle lui adressa un sourire alors qu’il la remercier pour la confiance qu’elle plaçait en lui. Un sourire qui resta gravé sur ses joues alors qu’il caressait tendrement sa joue, légère caresse douce et chaleureuse, si agréable. « Je l’espère. » Elle n’avait de toute évidence pas envie d’être déçue de l’avenir qu’elle pourrait avoir, de cette confiance qu’elle voulait placer en ses paroles quand il disait que ses rêves finiraient pas se réaliser qu’elle aurait ce qu’elle voulait, y comprit une belle carrière de journaliste, bien différente de celle de Rita Skeeter. Heureusement, elle ne voulait pas ressemblait à cette grande malade. Elle serait bien plus brillante qu’elle, plus sincère dans ses écrits. Elle n’était pas comme elle. Ça n’empêchait pas qu’elle ait en elle une légère folie, cachée derrière la facette de femme sérieuse et droite qu’elle pouvait rejeter, quand elle ne passait pas pour une parfaite hystérique, ce qui en soit n’était pas très rare. Joshua ne semblait pas imaginer qu’elle puisse ne pas être complètement parfaite. Quand on dit que l’amour rend aveugle, il en était sûrement la preuve. « Parfait, tiens-toi prêt alors. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Elle était plutôt imprévisible comme fille alors si elle devait lui prouver qu’elle pouvait être un peu tarée sur les bords, ça pouvait arriver à n’importe quel instant.

Elle descendit le la commode sur laquelle elle était assise, s’appuyant sur ses épaules avant de se retrouver face à lui, qui ne pu s’empêcher de la complimenter et qui apparemment ne la croyait pas du genre parieuse. Elle n’avait sans doute jamais rien parier avec lui et pourtant, elle avait fait de nombreux paris dans sa vies. Ceci-dit, elle n’était pas assez folle pour risquer de parier sans être sûre de gagner. De toute façon, elle était trop mauvaise perdante pour se laisser avoir bêtement sur un pari. Elle leva les yeux au ciel suite à sa question, réfléchissant à ce qu’elle pourrait lui répondre. Elle ne tenait pas une liste des paris qu’elle avait pu faire. Elle reposa son regard sur lui avant de hausser les épaules. « hm, la liste est longue. Il ya ce garçon chez les serdaigles, Priam. Il parle jamais à personne. Un autre type à parier cinq gallions que même moi je n’arriverais pas à le faire parler. Et bien il m’a parlé. » Certes, il ne lui avait pas parlé pendant des heures, il lui avait juste balancer une phrase rapide pour lui faire comprendre que ses amis étaient complètement stupides, ce qui en soit, n’était pas faux, mais elle ne les classaient pas non plus dans ces amis, juste des serdaigles avec qui elle pouvait envisager de passer un peu de temps, mais pas trop non plus parce que oui, ils étaient un peu stupides sur les bords, de vrais commères qui se mêlaient de ce qui ne les regardaient pas et qui jasaient sans savoir. Il n’empêche qu’elle avait gagné cinq gallions sans faire beaucoup d’effort. Elle revint ensuite sur le bal de noël, le fameux bal qui les avait réunis. Elle laissa échapper un léger rire suite à sa réplique. « Je vois ça. Si les tiennes consistent à m’embrasser, n’essaient pas de lutter contre elles. Pas ce soir en tous cas. » Ouais, une fois que cette soirée serait terminée il faudrait résister à ces dites pulsions, mais en attendant, ce n’était pas nécessaire, il pouvait l’embrasser autant de fois qu’il le voulait. « La seule chose que je regrette de cette soirée c’est d’y être allée avec un gros nase plutôt qu’avec toi. » La soirée aurait forcément été mieux s’ils l’avaient passée ensemble dans son intégralité. Enfin, elle avait quand même était parfaite sur bien des aspects. Elle prit un air faussement choquée suite à sa réplique suivante. « T’es trop vilain avec moi en fait. » Il rigolait, elle le savait et il l’indiqua comme pour se justifier, même si elle s’en doutait bien. « J’espère bien que tu rigoles. Sinon, je boude. » Elle pinça les lèvres dans une moue enfantine, même si son sourire revint rapidement sur ses lèvres. « J’essaierai de m’en rappeler alors. » Il l’embrassa encore. Nouveau baiser qu’elle savoura, comme tous les autres, ne voulant presque plus lâcher ses lèvres, pourtant, elle le fit, un peu à contrecœur bien qu’elle savait que ce ne serait pas le dernier baiser de la soirée.

Elle s’était éloignée pour s’occuper de la baignoire, profiter un peu de cette salle de main ne semblait pas être une mauvaise idée. Rapidement ils se retrouvèrent tous les deux un peu dévêtus. Elle le poussa dans le baignoire, il lui avait demandait une preuve de sa folie, là voilà. Malheureusement pour elle, il ne tarda pas à la tirer dans l’eau pour qu’elle le rejoigne. Son crie ne suffit de toute évidence pas à le retenir. Elle termina dans l’eau, son brushing complètement défait, son maquillage pas forcément en meilleur état. Tant d’efforts réduit à néant en si peu de temps. Tant pis de toute façon, elle avait prévu de finir tôt où tard dans cette baignoire. Elle leva les yeux aux ciel, ironiquement, face au oups de son compagnon avant de l’accuser d’injustice. « Moi j’en parle. » Elle pinça les lèvres avant de hausser les épaules l’air innocent. Elle ne pu retenir un léger rire suite à sa répliquer. « C’est ça ouais. Fais gaffe, c’est moi qui vais te bouffer. » Elle lui adressa un regard dur qui perdait toute sa valeur face au sourire naissant aux coins de ses lèvres. Elle aurait pu lui sauter dessus et le mordre pour appuyer ses dires, mais elle n’en fit rien, sans doute assez raisonnable pour ne pas passer définitivement pour une grande malade. Elle lui sourit encore avant de lever légèrement les yeux au ciel. « Tu parles. J’ose même pas imaginer à quoi je ressemble. » Elle glissa ses doigts dans ses cheveux pour tenter de les recoiffer, mais c’était peine perdue de toute façon. « Tu devrais me voir au réveil, tu verrais à quel point c’est faux. » Elle lui adressa un énième sourire avant de retirer sa jupe pour la poser au bord de la baignoire espérant qu’elle sèche, qu’on qu’un simple sortilège devrait sans doute faciliter les choses, l’avantage de la magie. Elle se rapprocha ensuite de lui, se serrant contre son corps, plongeant ses yeux dans les siens. Au fond, il n’avait sans doute rien à faire pour être pardonné, elle ne lui en voulait pas de l’avoir poussée à l’eau après tout, elle l’avait mérité. La tête enfouie dans le creux de son cou, elle écouta ses paroles, le sourire accroché aux lèvres. Elle releva finalement la tête pour le regarder alors qu’il s’était déplacé vers le centre de la baignoire, la jeune femme toujours dans les bras. « Je pourrais être méchante et de demander de faire des pompes ou quelque chose dans le genre, mais je crois que je préfère que tu restes dans cette baignoire avec moi et surtout, que tu ne me lâche pas. J’ignore combien de temps on a encore et combien de temps il faudra attendre pour avoir de nouveau le droit à une soirée comme celle là, alors, je veux en profiter. » Sur ses mots elle l’embrassa à nouveau, un baiser sur ses lèvres, un tendre baiser, plein d’amour et de passion, elle n’avait plus envie de le lâcher, elle ne voulait pas que cette soirée se termine et ce même si elle savait que ça ne pourrait pas durer éternellement, même si elle en avait envie. Elle lâcha quand même ses lèvres - ne serait-ce que pour respirer - mais, elle resta proche de lui, collant son front contre le sien. « En fait si, je sais ce que je peux te demander. Aime moi comme s’il n’y avait pas cette fichue guerre dehors, comme si on n’avait tout notre temps, comme si jamais rien ne pourra se glisser entre nous, comme si rien ne pourra jamais nous séparer. Je veux oublier cet enfer, dans tes bras, au moins le temps de cette soirée. » Elle reposa ses lèvres contre les siennes, l’embrassant à nouveau, les bras entourant sa nuque dans une étreinte dont elle ne voulait pas se défaire et dont elle ne voudrait sans doute pas se défaire au moment fatidique où il seraient obligés de se séparer sans même savoir quand est-ce qu’ils pourraient enfin se retrouver, quand est-ce qu’ils pourraient à nouveau se laisser aller à s’aimer de tout leur être.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 23 Sep - 16:00

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
L’avenir est quelque chose d’assez incertain. Personne ne peut prédire comment les choses vont tourner et ce qu’il va s’y passer. Le seigneur des ténèbres lui-même semble assez perplexe quand à la façon dont va se terminer cette guerre. Car s’il avait été plus sûr de lui, il n’aurait pas déployé autant de puissance pour chercher après Potter. Il n’aurait pas eu besoin d’une armée de mangemorts derrière lui pour se rassurer. Car il a besoin d’être rassuré, c’est évident. Il a peur de quelqu’un qui fait moins du tiers de son âge. Un gamin comparé à lui. Un sang-mêlé alors que lui-même proclame la suprématie des sangs-purs – chose étrange lorsque l’on sait qu’il a du sang moldu dans les veines. Quelque part, Lord Voldemort n’a jamais été rien d’autre qu’un lâche. Par peur de mourir face à un autre, il a emporté le monde à sa suite. Il a peur de la mort, lui-même qui se présente comme en étant son voleur, comme le laisse sous-entendre son nom d’empreint. Et par le doute qu’a immiscer en lui une simple prophétie, qu’il a très certainement découvert par le plus grand des hasards, il a fait éclater une guerre dans laquelle nous avons tous été plongés malgré nous. Quelque part, avec lui, cela a toujours été ainsi. Lorsqu’il s’est proclamé mage noir et qu’il a commencé à en vouloir au monde moldu entier ainsi qu’à tous sorciers n’étant pas de sangs-purs. Il peut dire ce qu’il veut, il n’était qu’en quête d’identité. Identité qui était loin d’être la sienne d’ailleurs. Car il n’est pas ce qu’il proclame être la puissance absolue. Il est l’imposteur de sa propre histoire, mais peu importe, c’est son problème s’il ne s’en rend pas compte. Le véritable problème, c’est qu’il entraine des innocents avec lui, des personnes qui n’ont rien demandé. Et peut-être que cela est sans importance à ses yeux, mais cela fait souffrir des gens. La douleur est devenue le quotidien de nombreuses personnes. De ces fugitifs qui voient leurs vies défilées devant leurs yeux à chaque fois qu’ils entendent une brindille craquée dans leurs dos, de ces nés-moldus qui sont obligés de se cacher en permanence, de ces sangs-mêlés qui se retrouvent contraints d’ignorer une partie de leurs familles. Et de tous les autres qui se trouvent pris au piège malgré eux. Ce sont des personnes qui souffrent même si elles ne le montrent pas et qu’elles essayent de se le cacher parfois à elle-même pour se donner la force de continuer à vivre dans ces conditions. Mais peut-on vraiment faire abstraction de la douleur et s’y habituer ? Oui, je me suis bien habitué à la douleur qu’a causée le rejet de mon père envers moi à partir de ma première année à Poudlard. Mais il y a toujours des exceptions. Et le cas d’Hester en est bien une. Jamais je ne pourrais m’habituer à la douleur de la savoir loin de moi malgré notre amour réciproque, tandis que nous serons contraints de nous éviter dans les couloirs. Dans l’impossibilité de nous étreindre, de nous embrasser ou même de nous lancer un sourire quand bon nous semble. Une véritable torture comparable au sortilège doloris à mes yeux. Quoi que, la douleur ne serait pas la même. A mes yeux, la torture morale a toujours été plus douloureuse que la torture physique. Car à côté des coups qu’il arrivait à mon père de me donner, ses mots faisaient bien plus mal même si la blessure ne se voyait pas forcément en surface. Et la plus grande torture mentale qui soit, est d’imaginer la blonde me détestant. Comme cela était le cas un peu plus tôt dans l’année, ce matin même encore. Je crois que je n’aurais pas supporté cette situation quelques jours de plus de cette façon. Si nos retrouvailles de ce matin s’étaient mal passées, j’aurais très certainement craqué avec ce soir. Et même-là, si la perspective de la voir en catimini de temps à autre ne me retenait pas, j’aurais du mal à faire semblant de la haïr face au reste du monde et à Papa Panderman. Car contrairement à moi, elle joue parfaitement bien la comédie. A tel point que malgré ce qu’il s’est passé ce matin, lorsque je l’ai recroisé dans la journée, j’ai failli croire plus d’une fois qu’elle me haïssait véritablement. Triste et pénible devoir que de faire semblant de détester la personne aimée. Tout cela à cause de mon idiot de père. De toute façon, tous les malheurs qui sont dans ma vie sont liés d’une manière ou d’une autre à lui. Pour le retour de Lord Voldemort et cette atroce guerre qu’il traine derrière lui, mon père en fait activement parti puisqu’il est l’un de ses mangemorts. Le rejet de ma famille envers moi, c’est une nouvelle fois lui qui l’a manigancé en se moquant ouvertement de moi à chaque rencontre. Les moqueries en sortant du Poudlard Express chaque année au moment des vacances d’été, bien sûr encore une fois calculées par lui et son irrésistible envie de me laisser rentrer soit en magicobus soit avec l’aide de notre elfe de maison, faisant totalement abstraction du fait qu’il pourrait me récupérer lui-même puisqu’il est déjà sur place pour reprendre avec lui tous les autres enfants Panderman. Et cette année, son envie incompréhensible de devenir professeur à Poudlard m’empêche désormais de continuer à vivre normalement aux côtés de celle qui est ma raison d’être. Tout ça parce qu’il n’approuverait pas que je sois éperdument amoureux d’une sang-mêlée, n’étant pas à serpentard de surcroît. Ce qui est sûrement la plus grande difficulté de notre palmarès. Et pourtant, toutes ses difficultés que nous rencontrons, ne m’empêchent pas de penser à un avenir meilleur, dans lequel nous pourrions être réunis sans aucun problème. Un destin peuplé d’enfants taillés à notre effigie, reprenant tous les meilleures parties de l’un et l’autre. Des enfants qui tireraient leur perfection de la jeune femme, très certainement. Pourtant, elle semble moins convaincue que moi quand à la possibilité de cette avenir et je m’empresse de la prier de me faire confiance. Ce qu’elle accepte de faire juste avant que je ne l’en remercie, lui promettant qu’elle ne serait pas déçue. « Je l’espère. » Le sourire déjà étendu sur mes lèvres s’agrandit alors légèrement à ses dires. L’espoir est un premier pas vers l’acceptation d’une possible meilleure vie future. Un moyen de montrer que l’on n’est pas encore totalement abattu. Et il est certainement le seul moyen de lutter que nous possédons tous deux, face à cette guerre qui nous torture. Ainsi que face à mon père qui ne fait que remuer le couteau dans la plaie. Le pire, c’est qu’il ne peut même pas se rendre compte de son sadisme alors qu’il nous fait déjà souffrir à un point indescriptible. Je préfère ne même pas savoir à quoi ressembleraient les souffrances qu’il nous ferait endurer s’il était amené à apprendre les choses qui se passent derrière son dos et sans qu’il en ait la moindre connaissance. Le pire serait de savoir ce qu’il réserverait à Hester dans ce cas là. Ce pourquoi je ne veux absolument pas en parler. Rien que le fait d’imaginer de façon flou les atrocités qu’il serait capable de lui faire endurer, me retourne l’estomac. Alors inutile d’en rajouter une couche en imaginant des choses précises. Cela dépasserait la limite de l’entendement ainsi que celle du supportable. Je secoue la tête, essayant de penser à autre chose. Nous abordons alors un autre thème d’avenir, autre que celui de la famille. Un point qu’elle pourra suivre même si elle est un jour amenée à devoir continuer sa route sans moi. Perspective qui m’arrache le cœur rien que d’y penser mais qu’il ne faut tout de même pas négliger. Et il ne fait aucun doute que le métier de journaliste à un jour était spécialement conçu pour elle, dans l’attente qu’elle puisse un jour l’exercer. Un métier conçu spécialement pour elle, sur mesure, loin du métier que je récolterais sûrement au dernier moment, plus par dépit que par choix. En bref, sa perfection se voit partout dans sa façon d’être, contrairement à la folie qu’elle s’attribue injustement. Elle est loin d’être folle. Pas comme cette stupide Rita Skeeter de laquelle est partie ce cruel débat en tout cas. C’est d’ailleurs ce qu’elle a décidé de me prouver. « Parfait, tiens-toi prêt alors. » La blonde m’adresse un nouveau sourire tandis que je soulève un sourcil, amusé par la situation. Je sais que contrairement à ce qu’il me semble parfois, elle est une fille complètement imprévisible. J’ai hâte de savoir quel coup fourré elle me prépare. Si elle est réellement capable d’en faire un tout du moins. Ce dont je doute tout de même très légèrement, bien que je n’aime pas du tout l’idée de remettre sa parole en question. En même temps, un couple est censé être basé sur la confiance et la connaissance de l’autre, alors comment ne pas se sentir envahi par le remord lorsque l’on se trouve contraint de faire pareille chose pour apprendre à connaître quelqu’un que l’on connait techniquement depuis plus de six ans ? Je secoue légèrement la tête tout en lâchant un léger rire. Nous allons nous retrouver contraints à jouer aux gamins, comme au bon vieux temps. Cela en efface presque le fait que nous nous trouvons dans cette salle de bain uniquement pour ne pas avoir à supporter le regard des autres sur nous alors que nous sommes censés nous aimer en cachette. « J’attends impatiemment de voir ça. » Je relève la tête vers elle, laissant un sourire narquois s’afficher sur mon visage tandis que je hausse les épaules d’un air résigné. Je l’attends au tournant maintenant, quoi que j’espère tout de même ne pas devenir assez paranoïaque pour prendre chacun de ses faits et gestes pour un acte de folie. Mais après réflexion, cela me semble carrément inenvisageable. Après tout, c’est Hester que j’ai face à moi et non pas une folle alliée. La femme parfaite ne peut pas être comparée à une folle de ce type. Tout comme elle ne peut pas être comparée à Rita Skeeter.

Elle retire sa cape avant de descendre de la commode sur laquelle elle est assise depuis un petit moment maintenant, s’appuyant ainsi sur mes épaules. Elle se retrouve ainsi face à moi, elle-même à même le sol. Je la surplombe ainsi de nouveau, comme cela est le cas en temps normal, lorsqu’elle ne se situe pas en hauteur, installée sur un meuble en fait. La contemplant de haut en bas, je lui dis qu’elle est très belle, vêtue de son uniforme, malgré le fait qu’elle affirme n’avoir fait aucun effort vestimentaire. En fait, le problème est que lorsque, comme elle, on entre si bien dans tous types de vêtements, on n’a aucun besoin de faire d’efforts à ce niveau là. Aussi, je m’empresse de lui faire savoir mon point de vue, mais elle adopte aussitôt une mine bougonne tandis qu’elle m’affirme qu’elle serait tout de même mieux dans l’une de ses propres robes – ce dont je ne doute pas. Alors sans que je rajoute la moindre chose, elle conclut qu’elle serait même prête à parier que ses robes lui iraient mieux que son uniforme. Je lève un sourcil, intrigué. Je n’ai aucun doute quand à la nature du pari, elle a raison, ce qui m’intrigue le plus, c’est le fait qu’elle le pari. Je n’ai jamais imaginé la jeune femme comme une parieuse à vrai dire et je ne m’embête pas pour lui faire remarquer. Elle me dit alors qu’elle a fait de nombreux paris dans sa vie et, intéressé par le fait d’en apprendre toujours plus sur elle, je lui demande lesquels. « Hm, la liste est longue. Il y a ce garçon chez les serdaigles, Priam. Il parle jamais à personne. Un autre type à parier cinq gallions que même moi je n’arriverais pas à le faire parler. Et bien il m’a parlé. » Pinçant les lèvres, j’essaye de me remémorer qui peut bien être ce Priam, pour évaluer la difficulté du pari. Son visage met un instant à me revenir, mais lorsque j’arrive à percevoir plus ou moins ses traits dans mon esprit, je me mets à hocher la tête, impressionné. Il est vrai que ce type ne parle pas à grand monde. Il semble plus solitaire que n’importe qui sur cette planète. Pas étonnant que son visage ait mis du temps à me revenir, je ne le croise pas souvent et je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de lui parler. En même temps, il faut dire que contrairement à la blonde, je n’ai aucune facilité à parler aux autres. Souvent, je me perds et mets des siècles à faire passer une idée simple. Ce qui est frustrant un peu en soit. Mais bon, je laisse volontiers le travail de réhabilitation à l’amitié pour Hester. De toute façon, avec mon père qui me surveille de près, mieux vaut être ami avec elle qu’avec moi. « En même temps, impossible de rester la langue liée devant toi. Tu es tellement bavarde que les gens éprouvent le besoin irrépressible de te demander de te taire. » je lui lance alors, taquin. Je n’ai pas put me résoudre à retenir cette réplique et puis, après tout, c’est elle qui m’a tendu la perche d’une certaine manière si je puis dire. Mais bien vite, je me sens mal de lui avoir dit cela. C’est de la méchanceté gratuite dont je ne suis pas fier. Je baisse les yeux, me mordillant légèrement la lèvre inférieure. Lorsque je relève la tête dans sa direction, je n’ai aucun mal à imaginer mon regard brillant. Pourquoi est-ce que j’ai dit ça mon dieu ? C’est cruel. Cruauté que la serdaigle ne mérite pas de subir, c’est certain. « Une nouvelle fois, je ris. » je me sens dans l’obligation de préciser. Je passe ma langue sur mes lèvres d’un air nerveux tandis que j’essaye une nouvelle fois d’imaginer la scène derrière mes paupières fermées. Elle a du avoir un peu de mal à lui délier la langue, mais d’un autre côté, elle était la mieux placée pour le faire. Car si elle ne réussissait pas à le faire parler, alors personne d’autre n’y arriverait, jamais. C’est une certitude, une évidence. La blonde a toujours été la seule à qui je parvienne réellement à me confier, si l’on écarte Pansy de laquelle je me suis légèrement rapproché ses derniers temps. La serpentarde est elle aussi victime de problèmes avec son couple, à cause de la guerre et de tout ce qui l’entoure. Comme moi, elle est un maillon de la chaîne qui ne peut se défaire de l’emprise des choses. Je ne sais plus comment le sujet de nos couples respectifs a été amené sur le tapis, mais elle s’est avérée être un très bon soutien et est rapidement devenue l’une de mes meilleures amies. Enfin, si ce n’est la meilleure. Chose d’autant plus étonnante qu’elle se trouve chez les serpents alors que j’ai beaucoup de mal avec cette maison. Mais bref, elle ne remplacera tout de même pas Hester, à qui j’ai fait bien plus de confidences que je n’en ferais sans doute jamais à la brune. « Je suis sûr que tu as usé de tes charmes pour le faire parler. » Un sourire s’étend sur mes lèvres, faisant disparaitre immédiatement la mine anxieuse qui monopolisait jusqu’alors mon visage. En même temps, elle est irrésistible et j’imagine bien que je ne dois pas être le seul sensible à ses charmes. Rien que pour le bal de noël qui a eu lieu en quatrième année, j’étais moi-même venu accompagner d’une cavalière, mais lorsque celle-ci s’était éloignée pour aller chercher je-ne-sais-trop quoi, j’avais fait l’erreur de laisser mon regard se posait sur la blonde. Elle dansait tranquillement avec son cavalier minable et alors que je la contemplais, mon cœur avait raté un battement. Sans réfléchir, je m’étais alors approché d’elle pour la tirer par le bras, sans me soucier du regard scandalisé que m’envoyait l’autre abrutit. Après lui avoir attribué quelques compliments particulièrement minables et dont je suis encore peu fier aujourd’hui, une pulsion m’avait dicté de l’embrasser. Pulsion à laquelle je n’avais sût résister et à laquelle je ne regrette toujours pas d’avoir céder. « Je vois ça. Si les tiennes consistent à m’embrasser, n’essaient pas de lutter contre elles. Pas ce soir en tous cas. » dit-elle en lâchant un léger rire. Je laisse un nouveau sourire s’étendre sur mon visage, aux anges. Je rapproche alors mes lèvres des siennes pour l’embrasser une nouvelle fois, essayant de faire passer le plus de passion possible dans ce simple baiser. Je ne décolle mon visage du siens que lorsque je me trouve hors d’haleine, pour pouvoir respirer. Et ce, même si je suis obligé de le faire à contrecœur. « Je te rassure, je n’attendais pas ton accord pour commencer à y céder. » je lui murmure d’une voix tendre. Les yeux semi-clos, je profite de la saveur de ses lèvres, encore présente sur les miennes. Lorsque je rouvre enfin complètement les paupières, c’est pour l’embrasser du regard. Car de toute façon, je serais capable de l’embrasser de toutes les manières possibles, tant que je peux continuer de le faire. Du moins, je suis obligé de la dévorer des yeux en attendant de reprendre mon souffle. « La seule chose que je regrette de cette soirée c’est d’y être allée avec un gros nase plutôt qu’avec toi. » Je laisse un large sourire s’étendre sur mes lèvres à cette annonce qui me fait chaud au cœur. Je ne sais pas pourquoi cela me réjouis autant. En fait si, un peu tout de même. Bref, je me comprends. Inutile de préciser que j’ai longtemps été jaloux du dis cavalier d’Hester, surtout après qu’elle m’ait annoncé qu’elle avait déjà un cavalier, tout comme moi je lui avais annoncé avoir une cavalière alors que ce n’était pas le cas. Je m’étais toujours demandé si elle m’avait dit cela pour ne pas avoir l’air bête à m’annoncer n’avoir personne pour l’accompagner au bal ou si elle en avait vraiment déjà un. J’avais donc nourris une jalousie sans égale plusieurs jours durant et avait été particulièrement frustré de voir le dit cavalier lors du bal de noël. Mais à présent, cela n’a plus d’importance. La seule chose qui compte, c’est la blonde. « Et moi d’avoir été trop idiot et trop fier pour t’inviter. » je lui dis en me mordillant légèrement la lèvre inférieure. Il est sûr que cette soirée aurait été beaucoup mieux si je l’avais passée intégralement aux côtés de la serdaigle, mais je crois tout de même pouvoir affirmer que ce soir là fut l’un de plus beaux de ma vie et qu’il est maintenant mon plus beau souvenir. Alors que je lui affirme que je fais beaucoup d’efforts pour lui faire des compliments, elle adopte un air faussement choqué. « T’es trop vilain avec moi en fait. » Je lui adresse alors un léger sourire tandis que je lui indique que bien évidemment, j’ai dis cela pour rire. Chose qu’elle a l’air de bien avoir compris vu l’éclat de malice qui brille dans son regard. « J’espère bien que tu rigoles. Sinon, je boude. » Elle pince les lèvres pour adopter une moue enfantine et c’est à mon tour de me sentir frustré. Je me mords précipitamment la lèvre inférieure tandis que je commence à me sentir particulièrement idiot. Si elle se tient vraiment à ce qu’elle est en train de dire, ce sera l’apocalypse. « Ah non, tu ne peux pas me bouder ! Je suis plus rien sans toi moi. » je lui affirme, les yeux brillants tandis que je la prends dans mes bras pour l’étreindre dans un geste tendre. Lorsque je défais cette accolade, je remarque que son sourire a repris place sur ses lèvres, à sa place légitime. Aussi, un sourire s’étend également sur mes lèvres, en réponse au siens. « J’essaierai de m’en rappeler alors. » Mon sourire s’étend encore un peu plus sur mon visage tandis que je viens coller mon visage près du siens, laissant nos nez s’effleurait, ce qui m’arrache un nouveau frisson. « Parfait. » je lui murmure alors avant d’approcher encore un peu plus mon visage du siens pour venir déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

Elle profite alors pour aller s’occuper d’ouvrir quelques robinets, remplissant peu à peu la baignoire gigantesque de la salle de bain des préfets. Elle prétexte qu’il serait dommage de ne pas s’en servir, puisque nous l’avons à disposition et je ne peux que partager son opinion. Nous nous dévêtissions alors mutuellement, assez rapidement à vrai dire. Et alors qu’elle m’embrasse, me signifiant de ne pas l’oublier, je prends un regard intrigué. Elle n’en attend pas plus pour me pousser à l’eau, sans que je m’y attende. Après avoir réapparu à la surface, je l’attrape alors par la cheville pour l’entrainer à ma suite et ce n’est pas son cri de détresse qui m’en empêche. Elle n’a eu aucun scrupule à le faire avec moi alors ce n’est pas moi qui vais en avoir. Alors qu’elle revient elle-même à la surface de l’eau, je fais semblant de ne pas avoir fait exprès de l’entrainer avec moi, ce qui a pour effet de lui faire lever les yeux au ciel avant qu’elle ne clame après l’injustice. C’est ce qui m’arrache un sourire narquois au coin des lèvres. « Moi j’en parle. » rétorque-t-elle du tac au tac, adoptant un air innocent tandis qu’elle hausse les épaules. Je laisse échapper un léger rire face à ses répliques et à ses actions enfantines. En fait, elle a raison, elle est un peu folle sur les bords. « Oui mais tu fais ça uniquement pour me contredire. » je lui répond en affichant un nouveau sourire, relevant ainsi l’évidence. Elle lâche à son tour un léger rire tandis que je lui dis que je vais la manger. En même temps, elle est tellement belle qu’il serait difficile de ne pas lui signifier cela au moins une fois au court de sa vie. Et cette soirée s’est justement montrée assez opportune pour me laisser le loisir de lui dire. « C’est ça ouais. Fais gaffe, c’est moi qui vais te bouffer. » Elle adopte un regard dur qui me fait hausser les sourcils tandis qu’un sourire nait au coin de ses lèvres. Aussi, je lui souris à mon tour, laissant mon regard surpris s’évaporer de la surface de mon visage. « Impossible, moi j’suis pas comestible. » je lui réponds alors en me mettant à rire légèrement. Comme en écho à son propre rire. Je lui fais alors des compliments sur son apparence, me fichant bien du fait qu’elle soit trempée, elle est belle tout de même. Quoi qu’elle fasse, elle sera toujours magnifique à mes yeux. De plus, la voir ainsi mouillée n’est pas quelque chose d’habituel. Cela change de l’image de petite fille sage qu’elle affiche lorsqu’elle part en vadrouilles dans les couloirs du château, à la vue de tous. Elle m’adresse un léger sourire avant de lever les yeux au ciel, l’air guère convaincue par mes affirmations. « Tu parles. J’ose même pas imaginer à quoi je ressemble. » Je secoue la tête, lui montrant ainsi que je ne partage pas son avis, même si elle ne fait que le sous-entendre. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle est mouillée jusqu’aux os qu’elle en sera moins belle, moins resplendissante et tout ce qu’il s’en suit. D’accord, ses cheveux ont perdu leur ondulation à cause de l’eau et son maquillage a légèrement coulé par endroit mais je sais bien que cela n’est pas de sa faute. Plutôt de la mienne puisque c’est moi qui l’ai attrapé par la cheville pour l’emmener à ma suite dans la baignoire, alors qu’elle venait de me pousser dans l’eau. « A la déesse Aphrodite, tu es resplendissante. En fait, tu l’es tellement qu’il faudrait te vouer un culte à part entière. » Je hoche la tête pour appuyer mes propos avant de déposer une nouveau baiser sur ses lèvres. Lorsque je m’éloigne enfin d’elle, je ne peux me résoudre à le faire entièrement, aussi je laisse mon front coller contre le siens tandis que je ferme les yeux. Cela fait du bien de la savoir auprès de moi, à tel point que je me demande s’il me sera un jour possible de me détacher d’elle. J’aimerais que cette soirée ne finisse jamais. En même temps, qui voudrait qu’une soirée aux côtés de la femme parfaite se termine ? On se comprend. « Tu es une nouvelle déesse. La plus merveilleuse de toutes. » je rajoute finalement pour appuyer mes dires, avant de porter ma main jusqu’à son visage pour la caresser tendrement. Au bout d’un moment, elle se recule finalement pour passer ses doigts dans ses cheveux, comme-ci elle essaye de les recoiffer. Elle doit sûrement déjà être au courant que cela est peine perdue, aussi je ne le relève pas. Puisque ce n’est pas nécessaire. « Tu devrais me voir au réveil, tu verrais à quel point c’est faux. » lâche-t-elle avant d’enlever sa jupe et la mettre sur le côté de la baignoire. Le prétexte doit être le même que le miens lorsque j’ai retiré mon pantalon, à savoir pour le faire sécher. A croire que des fois, nous en oublions notre appartenance au monde magique ainsi que les avantages que cela accompagne. Comme le fait de pouvoir lancer des sortilèges pour faire sécher les vêtements, premier exemple me venant à l’esprit. « Je suis sûr que je ne partagerais pas cet avis. » je lui lance alors qu’elle revient vers moi. Elle se sert alors contre moi, passant ses bras autour de ma taille pour m’enlacer et se presser un peu plus contre moi, tandis que je me mets à lui caresser doucement le bas du dos. Son regard reste plongé dans le miens quelques instants, desquels je profite pour le dévorer des yeux. Ainsi, je suis en train de me perdre dans la contemplation de ses yeux bleus-verts lorsqu’elle détourne finalement la tête pour pouvoir enfouir son visage dans mon cou. Je lui souffle alors au creux de l’oreille que je serais capable de faire tout ce qu’elle souhaite pour me faire pardonner de l’avoir entrainé à ma suite dans la baignoire. Elle redresse alors la tête, un sourire flottant sur son visage. « Je pourrais être méchante et te demander de faire des pompes ou quelque chose dans le genre, mais je crois que je préfère que tu restes dans cette baignoire avec moi et surtout, que tu ne me lâches pas. J’ignore combien de temps on a encore et combien de temps il faudra attendre pour avoir de nouveau le droit à une soirée comme celle là, alors, je veux en profiter. » Un sourire sincère s’affiche également sur mes lèvres, face aux paroles de la jeune femme. Il est vrai qu’il vaut mieux en profiter et que je préfère rester accrocher à elle plutôt que de sortir de l’eau pour aller faire un quelconque effort physique. Ce serait bien trop dur, puisque que comme elle le dit si bien, je ne sais pas quand je pourrais profiter de l’avoir ainsi pour moi seul, la prochaine fois. C’est douloureux de se l’avouer, mais c’est la vérité et il faut vivre avec. « De toute façon, tu aurais été déçue. Comme tu l’as si bien dit, je ne suis pas taillé comme un dieu grec. Et je n’en ai pas les capacités non plus. » Je lâche un léger rire, tandis que je me rappelle ce matin et les mots durs que m’avaient envoyée Hester alors que nous étions censés travailler ensemble en cours de potion. Elle ne savait pas encore ce qui m’avait amené à me détacher d’elle et me détestait alors de tout son être. A vrai dire, il est difficile de voir à quelle vitesse les choses ont évolué et dans mon cas, il est beaucoup plus facile de faire abstraction du fait que la blonde m’a haïe plutôt que de l’amour qu’elle semble porter à mon égard. Et ce, que ce soit ce matin assis derrière un buisson ou ce soir, dans la salle de bain des préfets. « Je me serais sûrement écrouler au bout de la dixième pompe. » Ou comment casser le mythe Joshua, s’il y en a eu un, un jour. Ce dont je doute en fait. Mais bon, cela n’a pas d’importance et je crois tout de même pouvoir tenir durant plus de dix pompes. Enfin, cela reste à voir mais je ne ferais pas le test de mes capacités sportives maintenant de toute manière. « Mais bon, encore faudrait-il que je me résolve à me détacher de toi et inutile de préciser que c’est clairement inenvisageable. » je lui souffle tandis que je me mets à lui caresser les cheveux et que je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, essayant d’y faire transparaitre le plus de passion possible. Lorsque je me détache enfin d’elle, les yeux clos, un sourire béat dessiné sur les lèvres et frémissant de bonheur, je rajoute alors d’un ton heureux : « Impossible même. » Je rouvre alors les yeux pour pouvoir l’embrasser du regard, mon sourire toujours dessinée sur mes lèvres. Je suis heureux. Très heureux même et cela, grâce à Hester, c’est évident.

Approchant alors son visage du miens, elle dépose un nouveau baiser sur mes lèvres. Tendre baiser passionné que je ne cherche pas à m’empêcher de lui rendre, me laissant aller à mes pulsions, comme elle me l’a suggéré de le faire un peu plus tôt dans la soirée. La respiration haletante et le souffle court, nous décollons un peu nos visages l’un de l’autre, avant que la serdaigle ne vienne poser son front contre le miens. « En fait si, je sais ce que je peux te demander. Aime moi comme s’il n’y avait pas cette fichue guerre dehors, comme si on n’avait tout notre temps, comme si jamais rien ne pourra se glisser entre nous, comme si rien ne pourra jamais nous séparer. Je veux oublier cet enfer, dans tes bras, au moins le temps de cette soirée. » Décollant son front du miens, elle vient alors une nouvelle fois coller ses lèvres au miennes, tandis qu’elle place ses bras derrière ma nuque. Son étreinte déclenche l’envolée d’un bon millier de papillons dans mon ventre et cette fois, c’est moi qui suis obligé de mettre un terme à ce nouveau baiser. A la place, je lui embrasse alors la joue avant de venir coller mon visage au siens. Je ferme alors les yeux, essayant de graver dans mon esprit ce flot de sentiments qui me submerge, tentant de faire le plein pour les jours à venir. Dans le même temps, je me prépare à accéder à sa demande. Enfin, j’espère l’avoir bien comprise tout du moins. « Je t’aime déjà comme un fou. » je lui souffle au creux de l’oreille tandis que ma joue reste collée à la sienne. Levant mon bras gauche, je viens le placer derrière sa nuque pour soutenir sa tête, dans un geste qui se veut tendre. L’eau chaude du bain coule rapidement de mon bras, le laissant seul en proie à la fraicheur de la pièce. Mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, je n’ai pas froid le moins du monde. La présence de la jeune femme auprès de moi fait naitre dans mon organisme une douce chaleur qui me réchauffe tout entier. Sauf que cela n’a pas d’importance. Je pourrais me trouver seul aux mains d’une brise digne de celle présentent dans l’ère glaciaire, que cela n’aurait pas plus d’importance d’ailleurs. La seule chose qui me préoccuperait dans ce cas là, serait de m’assurer qu’Hester n’ai pas trop froid. Parce que seul son bien-être possède une réelle importance. « Le matin, je me lève après avoir rêvé de toi et le soir, c’est ton visage que je vois graver derrière mes paupières closes. » C’est la vérité. Je suis incapable de faire dériver mes pensées de sa personne plus d’une heure entière. Le fait se savoir mon esprit auprès d’elle, c’est comme ma perfusion, celle dont j’ai besoin pour survivre au quotidien. Si l’on me débranche de ce rêve – pourtant bien réel – qu’est Hester, je crois bien que j’en mourrais. Mort qui sera accompagnée de son lot inévitable de souffrance. Après avoir goûté à la perfection, on ne peut pas retourner à une vie normale sans quelques séquelles. Malheureusement, ces séquelles sont la plupart du temps irréversibles. Enfin, j’imagine puisqu’à ma connaissance, il n’y a pas de personnes parfaites sur Terre, hormis Hester bien évidemment. Personne d’autre à qui me référer par conséquent. Après, je ne sais pas si d’autres que moi ont ressenti ce genre de choses pour – et à cause – d’elle, mais c’est vraiment comme cela que je vois les choses. Pour eux je ne sais pas. Et à vrai dire, je ne suis pas sûr de vouloir le servir car je risquerais de devenir particulièrement jaloux, même si cela ne me ressemble pas en temps normal. « Tu es la femme parfaite. » je lui murmure alors tandis que je replace l’une de ses mèches de cheveux humides derrière son oreille. Un sourire est toujours accroché à mon visage alors que je lui caresse la joue du bout des doigts. J’essaye de faire passer dans ce simple geste tous les sentiments que je ressens pour elle et toute la tendresse de laquelle j’ai envie de faire preuve à son égard. C’est dur car la représentation physique des sentiments et moi, nous n’avons jamais formé une paire très soudée. Bien au contraire, je me suis toujours débrouillé comme un troll pour cela. Chose de laquelle la jeune femme a déjà du s’en rendre compte au cours des années. Rien quand ce bal de noël en quatrième année, je m’étais montré complètement incapable de lui témoigner le fait que je la trouvais magnifique autrement que par un piteux compliment vraiment peu digne d’elle en fin de compte. « Ta vie rythme la mienne. Je vis pour tes battements de cils qui m’arrachent des frissons et pour ton regard dans lequel je me perdrais bien des jours entiers. » Je laisse doucement retomber mon bras dans l’eau, rompant le contact de son visage contre le dos de ma main. Je m’empresse alors de replacer mon bras dans son dos, l’étreignant un peu plus vivement tandis que je me rends compte encore un peu plus, que je ne souhaite pas être séparé d’elle le moins du monde. Je plonge alors mon regard dans les siens, mes yeux bruns rencontrant les siens, bleu-verts. Je me retrouve instantanément envouter par eux, ne pouvant plus déviés mes yeux de cette porte sur son arme. Je finis tout de même par détourner la tête, après un effort qui me parait être surhumain, par peur de la mettre mal à l’aise avec une attention trop présente sur elle. Car je sais bien qu’elle ne me le dirait pas forcément si je la rendais trop mal à l’aise. Au contraire, elle me trouverait des excuses pour l’avoir mise dans cet état. Quelque chose que je ne peux pas supporter puisque je peux tout de même apprendre à assumer mes actes et mes erreurs. Je n’ai pas besoin qu’elle me materne, bien au contraire, j’ai plutôt l’impression que c’est elle qu’il faut protéger. Elle semble si fragile que le moindre coup de vent pourrait la briser en deux comme une allumette. Pourtant, au fond, je sais bien que cela n’est pas vrai. La blonde a déjà prouvé être quelqu’un de fort et n’ayant pas besoin des autres pour se sortir d’affaires et survivre. Mais que voulez-vous, quand cela la concerne, c’est plus fort que moi, j’ai besoin de m’assurer qu’elle se porte bien en toutes circonstances. Car dans le cas contraire, j’aurais du mal à m’en remettre, surtout si cela est à cause de moi. Comme en ce début d’année où j’ai eu du mal à ne pas me jeter à ses pieds en la croisant dans les couloirs pour lui demander pardon de toutes les atrocités que je lui faisais subir. Mais je n’avais put m’y résoudre à cause de mon père qui me suivait comme mon ombre. Heureusement, il s’est un peu calmé depuis et me laisse un peu plus tranquille. Maintenant, il se porte bien à condition de me voir au moins une fois par jour. Alors je lui donne ce qu’il souhaite pour en être débarrassé le plus tôt possible. Comme ça, je peux faire autre chose, un peu comme ce soir où j’ai rejoint Hester après m’être défait de ma corvée quotidienne. « Je vis pour pouvoir sentir ton cœur s’affoler auprès du miens lors de nos étreintes, pour pouvoir les sentir battre à l’unisson. » je reprends alors, collant de nouveau mon front contre le siens. Baissant les yeux vers sa poitrine, j’y porte alors une main que je pose délicatement contre sa peau. Un sourire ravi se dessine sur mon visage tandis que je sens son rythme cardiaque régulier sous mes doigts. L’attrapant alors par le poignet de ma main libre, je porte la paume de sa main jusqu’à mon torse de façon à ce qu’elle puisse elle-même sentir les battements de mon cœur tandis que je continue à profiter du fait de sentir les siens. Mon cœur fait quelques ratés tandis que je sens ses doigts se posaient sur ma peau, suite au geste que je lui fais faire. Je décolle alors mon front du siens tandis que je laisse nos deux bras retombés. Quand à moi, je laisse ma main dessinait une caresse sur le ventre de la jeune femme tandis que je la laisse retomber dans l’eau. Je redresse alors la tête pour plonger une nouvelle fois mon regard dans le siens. « Tu es ma raison de vivre. Je ne vis que pour l’espoir de te croiser au détour d’un couloir. Tu es ce pour quoi je me lève chaque matin. » Mon sourire s’étend un peu plus sur mon visage tandis que je prononce ses paroles. Je ne peux que me rappeler des nombreuses fois où mon cœur s’est emballé alors que je la voyais surgir derrière un coin de mur. Jouer l’indifférent devenait alors un véritable périple, d’une torture sans nom, alors que pour elle, il lui avait semblé si simple de me haïr. Mais il est toujours plus simple de reprocher les choses lorsque l’on ne connait pas toute l’histoire. Ce qui n’empêche qu’elle avait du bien m’en vouloir et qu’elle me veut certainement encore de la torture que je lui ai fait subir en ce début d’année. Car mine de rien, s’il lui avait été possible de me haïr – ou du moins d’en donner l’impression – c’est justement qu’étant écartée de l’histoire et des faits, elle avait vécu cela comme un véritable coup dur qu’elle n’avait tout simplement pas vu venir. Pas autant que ses regards noirs emplis d’éclairs avaient semblés plus percutants que la marque d’indifférence que j’avais essayé de laisser percevoir dans mes expressions de visage. J’avais été un bien piètre acteur. Heureusement qu’elle faisait tout le travail d’elle-même. Encore une fois, elle m’avait sauvé la mise sans même le savoir. « A mes yeux, tu es plus magique que le monde magique lui-même. Tu éclaires ma vie d’une telle façon qu’une simple humaine ne pourrait le faire… » Je marque une pause, ne trouvant plus mes mots. Nerveusement, je passe rapidement ma langue sur mes lèvres tandis que j’essaye de reprendre le fil de mes pensées. Chose particulièrement difficile en fait. Comme précédemment, la perfection de la jeune femme se montre trop présente pour placer de véritables mots dessus. Comme l’on se trouve souvent à court de descriptions lorsque l’on parle d’une entité. D’une divinité même. Reposant mes yeux sur elle, je laisse un nouveau sourire apparaître sur mon visage. Voilà, j’ai repris le fil sans problème à présent, ce n’était qu’un simple moment d’égarement en fin de compte, rien de plus. Il est toujours dur de trouver ses mots lorsque l’on chercher à ce qu’ils soient le plus juste possibles et que l’on souhaite à ce qu’ils retranscrivent de manière exacte quelque chose qui ne peut pas être mis sous forme orale en fin de compte. On est toujours un peu déçu de sa façon de l’exprimer, mais d’une certaine manière, il y a toujours moyen de s’en approcher. Et même si l’on n’est pas pleinement satisfait de la façon dont on l’a retranscrit, on peut ainsi faire passer l’idée. « Tu es donc très certainement une déesse. C’est la seule chose qui me parait plausible. » Je fais une petite moue, signifiant que je confirme mes pensées, même si cela est fait légèrement à contrecœur je dois dire. Levant les yeux au ciel, je réfléchis alors encore un instant avant de reprendre la suite de façon moins hachée. Car le reste du message que je veux faire passer est on-ne-peut-plus-clair. « Une déesse dont je suis amoureux. Bien plus que n’importe quel autre fidèle. » Je hoche la tête. On peut dire que le croyant de n’importe quelle autre religion porte un amour particulier à son dieu. Mais quel que soit le temps que celui-ci passe à prier son dieu, il n’en restera pas moins que l’amour qu’il porte à son dieu n’est rien comparé à celui que je porte à Hester. A vrai dire, ce n’est même pas comparable puisque je pense vraiment à la blonde à longueurs de journées. Elle est ma raison de vivre et ne peut être vue autrement, c’est tout. Je passe la totalité de mes journées à penser à elle, ne pouvant passer plus que quelques courts instants à penser à autre chose qu’à elle. Peut-être que dit comme ça, je peux prétendre au rôle de psychopathe vicieux, mais c’est un rôle que j’accepterais sans équivoque de porter, du moment que l’on me laisse continuer à penser à elle lorsque bon me semble. C’est tout ce que je demande. « Et à vrai dire, je t’aime tellement que mon amour pourrait être suffisant pour t’aimer plusieurs vies durant. » C’est la pure est simple vérité. Je l’aime à la folie et à tel point que je me demande comment cela est possible d’aimer autant quelqu’un. Cela fait trop d’amour à contenir pour une personne telle que moi. Cependant, pour la serdaigle, je serais prêt à faire bien plus que de contenir un surplein d’amour. Aussi, j’accepte mon rôle sans broncher. Je l’aime et je n’ai pas à m’en cacher – du moins, pas en ce moment-même, pas ici – et je compte bien en profiter. Autant pour le lui faire comprendre que pour profiter d’elle, de sa présence et de cet instant tout simplement. « De toute façon, il me parait impossible d’en aimer une autre. Que ce soit dans cette vie ou dans les dix ou cent autres qui suivront. » Voir même dans toutes les vies possibles jusqu’à la fin de l’éternité à vrai dire. Mais c’est un détail que j’ai peur de rajouter, pour je ne sais quelle raison. Je crois que je ne voudrais pas que la blonde pense que j’en fais trop juste pour la flatter ou quelque chose du genre alors que je ne fais que dire ce que je pense réellement au plus profond de moi, mais bon. Mieux vaut prendre ses précautions. Surtout que c’est la première fois que je fais ce genre de déclaration d’amour à rallonge. Il faut dire aussi que je n’avais personne d’autre que la jeune femme à qui le dire auparavant, mais aussi que je n’avais pas ressenti le besoin de le faire avant aujourd’hui. Sauf que dans cette salle de bain magnifique, je me sens dans le besoin de jouer cartes sur table et de me livre totalement à elle. De me mettre à nu comme diraient certains. Bref, de lui faire savoir ce que je ressens réellement pour elle quoi. « Tu es ma bouée de sauvetage, celle de laquelle j’ai besoin pour ne pas me laisser submerger par la vie et son lot d’imprévus… » Je laisse ma phrase en suspens, plongeant mon regard dans celui d’Hester. J’ai soudainement peur d’en avoir trop fait et je fais à présent un blocage, incapable de rajouter quoi que ce soit d’autre. C’est dommage d’un certain côté puisque j’ai encore de nombreuses choses à dire que je n’ai même pas encore pris le temps d’aborder. Mais le but n’est pas d’importuner la jeune femme avec ma déclaration d’amour à rallonge, loin de là. Aussi, je me rends compte que j’ai peut-être fait une erreur en me laissant aller aussi loin dans mes réflexions. Il y a des choses sur lesquelles il ne vaut mieux pas placer de mots des fois. Et l’amour que je porte à la blonde est un bon exemple de ce genre de choses. « En fait, j’ai tellement de choses à dire qu’il serait impossible de tout dire. Je m’égare et je crains de commencer à te faire peur. Et te faire faire fuir est réellement la dernière chose que je souhaite. » je soupire avant de baisser les yeux vers la surface de l’eau. Dans un geste nerveux, je commence à retrousser ma lèvre inférieure pour venir la mordiller avec mes incisives. J’ai vraiment peur de lui avoir fait changer d’avis à propos de moi et qu’elle n’a plus envie de finir de passer cette soirée à mes côtés. Après tout, je crois que c’est la première fois que je lui avoue mes sentiments pour elle de cette façon et de manière aussi profonde. Lorsque je relève finalement les yeux, je l’interroge du regard, l’air toujours gêné.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeMar 25 Sep - 16:33


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

La guerre qui faisait rage dehors avait rendu ce début l’année plus que difficile aux yeux de Hester. C’était toutes ses habitudes qui s’envolaient en fumée depuis quelques mois déjà e pourtant, il fallait bien qu’elle s’en accommode. Il en allait de sa propre survie d’après les dire de Joshua. Le matin même, il lui avait bien expliqué que la relation qu’ils entretenaient serait très mal vue par son père s’il venait à l’apprendre. Ainsi, il s’en prendrait à elle, l’utilisant comme un outil pour atteindre son fils. Il ne pourrait pas tolérer une relation entre son fils, un sang pur et elle, une sang-mêlé. Le patriarche Panderman semblait attaché au statut de sang bien plus qu’il ne le devrait, comme le seigneur des ténèbres et les autres de ses mangemorts de toute évidence. De plus, il ne serait pas longtemps sans savoir qu’elle était la fille d’un couple de sorciers appartenant à l’ordre du phénix. Il y avait donc trop de différences entre leurs origines pour qu’il puisse accepter une telle relation, n’en déplaise aux deux jeunes gens qui se fichaient bien de ces histoires de sang. Au fond Joshua l’avait dit en ce début d’année scolaire, ils n’étaient pas du même monde. C’était un fait qui techniquement était indéniable. Leurs familles jouaient dans deux camps complètement opposés. Tout deux se retrouvaient donc coincés entre deux feux, ce qui compliquait considérablement leur relation. Ils ne pouvaient pas continuer leur histoire comme ils le voulaient, ils étaient contraints de s’adapter à des règles sans être vraiment établies dictaient et rythmaient la vie des élèves de Poudlard. Ils ne pouvaient pas se détacher de ses règles, ils ne pouvaient pas franchir la frontière entre leurs deux mondes, cette dernière étant trop dangereuse surtout pour la blondinette qui ne ferait pas long feu entre les griffes de papa Panderman. La seule façon qu’ils avaient de contourner ces règles, c’était de se cacher, de se retrouver sur cette fichue frontière à l’abris des regards indiscrets. Ainsi, pendant une durée indéterminée, ils devraient se retrouver en cachette comme ils le faisaient ce soir dans la salle de bain des préfets, comme ils le referaient sans aucun doute plus tard, un autre soir, un autre jour, dans un autre endroit. Le plus vite possible serait le mieux, aux yeux de la jeune femme comme à ceux de son compagnon, elle l’espérait du moins. Elle ne saurait pas se passer du jeune homme trop longtemps, ces deux moins de vacances ainsi que les deux mois écoulés depuis la rentrée avaient été déjà bien trop dur à supporter, ainsi elle ne voulait pas avoir à revivre ça. Elle en était de toute façon tout bonnement incapable. Si elle ne le voyait pas rapidement, il serait trop dur de ne pas céder à la tentation de lui tomber dans les bras au beau milieu d’un couloir, plein d’élèves, de professeur et dans lequel Panderman lui-même serait peut-être présent. Ce serait sans aucun doute une grave erreur de sa part mais elle savait qu’elle pourrait facilement la commettre. Elle avait beau être une bonne comédienne, son pseudo talent avant des limites, dont le besoin et le manque par exemple. Elle avait besoin de Joshua de la même façon qu’elle avait besoin d’oxygène pour respirer, pour exister. Elle le savait, il allait lui manquer à la minute même où elle se séparerait de lui, avec cette idée déplaisante de ne savoir quand elle pourrait de nouveau le retrouver. Tenir dans ces conditions, garder le secret de leur relation tout autant que la distance entre eux deux serait à l’avenir une chose relativement difficile et douloureuse. Ceci dit, pour l’heure, elle était avec lui, dans cette salle de bain, à ses côtés pour un temps limité, alors elle voulait en profiter, essayer d’oublier le reste du monde pendant ces quelques heures qu’ils pourraient passer ensemble. Quelques heures, là où elle aurait envie de passer l’éternité à ses côtés. C’était plus qu’un court instant qu’elle voulait avec lui. Elle voulait un futur, elle voulait une vie complète à ses côtés. Elle était sans doute une gamine exigeante qui voulait bien plus que ce qu’on pouvait lui accorder. Tant pis. Elle s’en fichait. Ses exigences lui permettait d’avoir des rêves, qui certes, manquaient légèrement d’espoir - quoi de plus normal en ces sombres temps ? - cependant, Joshua était là pour le lui rendre, lui promettant que ce dont elle rêvait finirait par arriver, qu’ils auraient un avenir ensemble, des enfants et tout ce qui va avec. Grace à lui, elle pouvait s’accrocher à ses espoirs et garder le sourire aux lèvres, ne pas laisser la guerre lui prendre ça aussi. Alors oui, comme elle le lui avait dit, elle espérait que tout ça aurait bien lui, dans un avenir plus ou moins proche. Ils avaient le temps pour ce genre de projets, ils pourraient faire tout ça plus tard, quand cette maudite guerre sera enfin terminée. Tout comme, à l’avenir, elle aurait bien des fois l’occasion de lui prouver qu’elle avait en elle un côté de folie. Il le verrait, il pourrait en être aussi sûr que deux et deux font quatre. D’après ces propres paroles, il attendait impatiemment de voir ça. Elle lui adressa un nouveau sourire, suivit d’un léger haussement d’épaule, un air mutin se dessinant sur son visage sans qu’elle n’ajoute le moindre mot. Elle n’était pas toujours aussi sérieuse qu’elle voulait bien le montrer. Certes, elle se donnait beaucoup de mal pour réussir ses études, mais à côté de ça, elle savait parfaitement s’amuser et elle était assez joueuse alors aucun doute, elle prouverait au jeune homme de quoi elle était capable.

Elle était de toute évidence assez joueuse pour se lancer dans des paris, bien sûr, elle n’était pas non plus du genre à prendre trop de risques, mais elle était suffisamment têtue que quand elle était sûre d’avoir raison, il fallait qu’elle le prouve. La personne avec qui elle pariait le plus était sans nulle doute son père, sans doute parce qu’il était encore plus têtu qu’elle. C’était génétique ce truc. Bref, elle avait donc expliquer à Joshua l’un des paris qu’elle avait fait et qu’elle avait remporté. La réponse du jeune homme fit se dessiner une mine faussement vexée sur le visage de la jeune femme. Heureusement, il précisa qu’il rigolait. Heureusement. Elle s’en était douté, il n’était pas du genre à lui faire des réflexions de ce genre, bien au contraire. « J’espère bien, sinon je me serais mise à te parler jusqu’à t’achever tiens. » Il était vrai qu’elle avait parfois, souvent même, tendance à beaucoup parler et la plupart du temps pour dire des trucs dont tout le monde se fichait et il y avait bien des gens qui lui avait demandé de se taire mais ce n’était pas le genre de Joshua de lui dire ça. À croire que lui, il pourrait bien l’écouter raconter sa vie pendant des heures. Quoi qu’un bout d’un certain temps, il finirait surement par s’endormir tant ce qu’elle raconterait serait chiant. Elle ne pu s’empêcher de rire suite à la réplique suivante du jeune homme. Elle n’avait certainement pas usé de ses charmes pour faire parler ce garçon. Elle était juste allée vers lui pour lui dire qu’il fallait que d’autres gens ne cessaient de jaser sur lui et que leur nouveau délire était de savoir si quelqu’un finirait par lui faire décrocher un mot et il lui avait simplement répondu que les gens avec qui elle trainait était un peu limités. Ce qui était pas un grand discours mais qui était quand même quelques mots. « Bien-sûr, je me suis amusée à le draguer, chemise légèrement déboutonnée et grand battement de cils, c’est imparable. » Elle pinça légèrement les lèvres avant de battre des cils comme pour appuyer ses propos, le sourire dessiné sur ses lèvres prouvait sans aucun doute qu’elle plaisantait. Elle n’était pas encore réduite à aller draguer n’importe qui pour gagner cinq gallions, on commence comme ça et on fini par faire le tapin, très peu pour elle (comme beaucoup d’autre, après tout faire le tapin ne doit pas être une vocation dans la vie de beaucoup de gens). De toute façon, elle n’usait pas ses charmes sur les autres garçon, à quoi bon ? Joshua lui suffisamment amplement, il était parfait à ses yeux - à quels que détails près du genre le fait qu’il l’ait plaquée au début de l’année - alors elle n’avait aucune raison de draguer qui que ce soit d’elle. Elle avait mit du temps avant de réaliser ce qu’elle ressentait pour lui et elle pouvait remercier ce bal de noël et Joshua lui-même, de lui avoir ouvert les yeux en suivant ce qu’il appelait des pulsions, l’ayant conduit à l’embrasser ce soir là, baiser qu’elle ne regrettait absolument pas. « Tant mieux, alors, fait toi plaisir et cède autant de fois que tu veux puisque je n’ai pas mon mot à dire. » Et quand bien même il lui aurait demandé son accord, il l’aurait eu. Elle lui sourit avant qu’il ne l’embrasse à nouveau. Court baiser qui semblait encore plus agréable que les précédents et certainement moins que les prochains. Elle lui avoua ensuite regretter de ne pas avoir passer l’intégralité du bal avec lui. C’était vrai, elle aurait mieux fait de simplement lui dire qu’elle n’avait pas de cavalier quand il le lui avait demandé, peut-être qu’ainsi il l’aurait invitée, quoi qu’il avait sûrement trouvé la sienne avant cette conversation qu’ils avaient eu puisqu’il lui avait dit avoir quelqu’un. Elle n’avait jamais cherché à savoir, ça n’avait pas vraiment d’importance. Il n’empêche que sa fierté avait été complètement débile à ce moment là. « On est trop idiots tous les deux je crois, je t’ai menti quand tu m’as demandé si j’avais quelqu’un. J’avais personne à ce moment là. » Elle pinça les lèvres légèrement gênée. Elle ne lui avait jamais dit ça. Parce qu’une fois le bal passé, ça n’avait plus d’importance, maintenant, le temps avait passé et ça en avait encore moins mais bon, elle l’avait quand même signalé. Elle l’avait ensuite menacé de bouder parce qu’il était vilain avec elle, elle n’en pensait pas un mot, elle se contentait de se comporter comme une gamine, rien de plus. Il lui affirma n’être rien sans elle après lui avoir demandé de ne pas bouder. Il l’a pris ensuite dans ses bras, douce et agréable étreinte, geste qui lui avait vraiment manqué ses dernier temps. « Je ne te boude pas alors. Moi non plus je ne suis plus rien sans toi. » Elle aurait pu rester encore longtemps dans ses bras, avec cette impression d’être vraiment à l’écart du monde, c’était tellement appréciable. Pourtant, il la lâcha, elle lui adressa un sourire auquel il répondit avant de l’embrasser une nouvelle fois.

Ils étaient dans une salle de bain alors à quoi bon ne pas en profité ? Après avoir retirer quelques un de leurs vêtement, ils se retrouvèrent à l’eau, parce qu’elle l’avait poussé et que lui avait dévidé de la faire également tomber à l’eau, malgré la négation qu’elle avait presque hurlé quand il l’avait attrapée. Ainsi, elle s’était retrouvée dans l’eau encore vêtue de sa jupe, son brushing complètement défait. « C’est possible oui. » Elle haussa les sourcils et pinça les lèvres l’air taquin, évidemment qu’elle ne faisait que le contredire, surtout qu’au final, c’était parfaitement juste, elle l’avait poussé, il s’était venger, c’était dans l’ordre des choses, elle aurait du s’en douter et être suffisamment prudente pour s’écarter du bord. Elle ne l’avait pas fait alors elle ne récoltait que ce qu’elle avait semé. Elle laissa échapper un rire légèrement ironique suite à sa réplique. « C’est ça ouais. Tu veux qu’on test ? » Elle haussa les sourcils pour appuyer sa question, le sourire toujours imprimer sur ses lèvres. Finalement, elle risquait bien de finir par le mordre s’il doutait trop de sa parole. Elle en était capable, comme elle l’avait souligné plus tôt, elle était parfaitement capable de montrer la folie sommeillant en elle. Elle doutait bien sûr de son apparence physique en cet instant, convaincue qu’elle ne ressemblait pas à grand-chose et pourtant, le jeune homme ne pu s’empêcher de la contredire comme il le faisait si bien elle ne répondit pas tout de suite, coupée dans son élan par le baiser qu‘il déposa à nouveau sur ses lèvres, une fois qu‘il les eue lâchée, elle ne se priva cependant pas pour répliquer à ses histoires de déesse. « N’importe quoi. Si j’étais une déesse ça se saurait. » Elle leva légèrement les yeux au ciel, reposant bien vite son regard sur le jeune homme qui lui caressait chaleureusement la joue. Elle souligna le fait que le matin au réveil elle ne ressemblait vraiment à rien et forcément il répliqua qu’il ne partagerait pas cet avis. « Je m’en doutais. J’aimerai pouvoir faire en sorte que tu puisses voir ça rapidement. J’ai vraiment envie de partager mon lit avec toi. » Elle voulait vraiment partager son lit avec lui, sans arrières pensées, quoi que, un peu, peut-être. Ceci dit, juste en tout bien tout honneur, partager son lit avec Joshua serait sans doute une chose formidable, après tout, il y avait bien assez de place pour deux dans son lit, que ce soit à Poudlard ou chez elle. Elle donnerait cher pour pouvoir s’endormir à ses côtés et se réveiller dans ses bras, seulement, il y avait encore et toujours cette maudite guerre pour les empêcher de passer ne serait-ce qu’une nuit l’un aux côtés de l’autre. Il y a un tas de choses qu’elle aurait pu lui demander pour qu’il se fasse pardonner pour l’avoir poussé dans l’eau, quand bien même il aurait réellement eu besoin de se faire pardonner, mais des pompes, ou juste le fait de les mentionner n’était pas une brillante idée. Il lui rappela ce qu’elle lui avait dit le matin même. Elle était énervée, vexée et ainsi, elle avait dit n’importe quoi, maintenant, forcément elle s’en voulait. Elle pinça les lèvres, légèrement mal à l’aise avant de baiser les yeux. « Je suis désolée. J’aurais pas du dire ça. Je le pense même pas, j‘étais juste très énervée et quand je m’énerve je dis n‘importe quoi. Tu es parfait comme tu es. » Elle releva les yeux vers lui esquissant un léger sourire, les joues légèrement rougies par la gène. « Reste auprès moi alors, je suis sûre que si tu quittais cette baignoire l’eau deviendrait soudainement glacée. » Il y avait peu de chance pour ça. Elle était chaude, mais la présence de Joshua apportait une autre chaleur dont elle n’avait pas envie de se passer, une chaleur trop agréable pour qu’elle envisage de s’en séparer.

Ils s’embrassèrent à nouveau, long baiser qu’elle ne lâcha qu’au moment de reprendre son souffle si bien que si ça n’avait pas été nécessaire elle serait volontiers restée collée à ses lèvres. Elle lui demanda finalement de rester avec elle et de l’aimer comme si la guerre n’était rien, comme si le monde allait aussi bien, puis elle l’embrassa à nouveau. Il mit un terme à ce baiser, l’embrassant sur le joue avant de collé son visage au sien pour murmurer à son oreille. Sa première phrase lui arracha un sourire, un sourire qui ne quitta pas ses lèvres au fil de ses douces paroles. Elle n’était pas forcément d’accord avec ce qu’il lui disait, elle n’était pas parfaite, pas plus qu’elle n’était une déesse ou bien qu’elle était sa seule raison de vivre, il devait bien y en avoir d’autre. Pourtant elle ne le coupa pas, chose étrange quand on sait qu’elle est du genre à toujours dire ce qu’elle a en tête, surtout quand c’est pour contredire quelqu’un. Cependant elle ne pipa mot pendant le laïus de son compagnon, sans doute trop émue pour répliquer. Elle se contenta de soutenir son regard tout en souriant, laissant ses sourcils se plisser légèrement sous l’émotion, alors qu’elle sentait les battement de son cœur s’accélérer, comme pris d’une soudaine légèreté. Elle le vit baisser la tête, légèrement gêné et elle attendit qu’il la relève pour placer sa main sur sa joue et enfin répliquer. « Je suis une bien piètre romantique comparée à toi. Je ne sais même pas quoi répondre à tout ça hormis que je t’aime de tout mon être et que si tu ne peux pas en aimer une autre ça m’arrange parce que j’ai pas l’intention de te laisser filer, je t’aime trop pour ça. Je veux qu’on soit ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare, plus longtemps encore s’il y a quelque chose après. » Si elle était du genre bavarde, elle n’était pas douée pour les long discours romantique. Faire concis, c’était plus simple que de se laisser aller dans des paroles longues et qui deviendraient forcément incohérentes. La situation était très simple de toute façon, elle l’aimait d’un amour des plus sincère, elle l’aimait comme elle ne serait jamais capable d’aimer quelqu’un d’autre ainsi, elle voulait passer sa vie avec elle, parce que si elle ne le faisait pas si elle se retrouvait avec quelqu’un son couple manquerait forcément de sincérité, il y aurait toujours l’ombre de Joshua entre elle et ce type. Elle préférait ne pas imaginer qu’ils soient séparés de toute façon. C’est avec Joshua qu’elle passerait le reste de sa vie, ça ne pourrait pas être autrement. Elle fixa son regard encore un instant avant de l’embrasser a nouveau, énième baiser de la soirée qui ne perdait pas pour autant sa saveur. Elle laissa glisser sa main le long de son torse alors que sa seconde était toujours agrippée à son épaule. C’était encore un baiser qu’elle n’avait pas envie de voir se terminer, parce qu’elle l’aimait et que les lèvres du jeune homme était presque une drogue dont il fallait absolument qu’elle abuse ce soir, ne sachant pas quand elle aurait de nouveau l’occasion d’en profiter.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 30 Sep - 2:21

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
Mon cœur saigne à cause d’une blessure inguérissable, une blessure qui entrainera forcément la mort. Celle de mon père, très certainement. Seul obstacle à mon amour pour Hester, il me tue, s’amuse à titiller mon cœur blessé et semble s’en amuser. Plus que jamais, j’ai l’impression qu’il m’écartèle et prend plaisir à le faire. A mort l’idée du père auquel le fils veut à tout prix ressembler, je refuse de devenir mon propre bourreau. Et plus que tout, il est hors de question de porter un regard négatif sur la blonde. Ce n’est même plus question de refuser de toute manière, je n’y peux plus rien, il est déjà trop tard. Je suis complètement envoûté par elle, ne peut plus me passer du fait de la voir. C’est une véritable torture que de la croiser dans les couloirs sans être permis de m’approcher d’elle pour pouvoir l’étreindre, l’embrasser et la caresser. Seule l’envie de la protéger me retient de commettre l’irréparable et fait naitre en moi l’envie de voir périr mon paternel. Car je vois à quel point ce qu’il nous impose, sans même forcément s’en rendre compte, fait souffrir la serdaigle. Cela se voit à son regard torturé qui me rend nerveux et c’est pour cela que j’aimerais voir disparaitre mon père qui lui fait tant de mal. Je sais pourtant que si le voir mort est quelque chose qui me parait envisageable et même préférable à tout le reste, en ce moment-même, je serais tout de même triste si cela était véritablement amené à arriver. Contrairement à lui, je me retrouve incapable de tirer un trait sur l’un des membres de ma famille. Car là où il se trouve capable de m’abandonner de façon lâche, je me retrouve à devenir nerveux dès que je sais qu’il peut lui être arrivée quelque chose. Je crois que j’ai bien trop de mal à faire une croix sur la bonté qu’il a put montrer durant mon enfance, pour passer à autre chose et me dire qu’il ne compte plus. Je suis de toute façon bien trop naïf pour croire qu’il me déteste réellement. Mais à choisir entre Papa Panderman et Hester, la réponse ne fait aucun doute, je choisis la blonde sans hésiter. Car elle ne m’a jamais déçu et que je suis sûr de l’aimer, là où le doute planera toujours au niveau de mon paternel qui, lui, n’a fait que me rabaisser et m’enfoncer, me montrer à quel point il me déteste prétendument et bon nombre d’autres choses assez dégradantes. Et à la vérité, contrairement à bon nombre de personnes, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire passer sa famille avant tout. Après tout, il y a Hester qui elle, est bien plus importante que n’importe qui d’autre présent dans l’arbre généalogique des Panderman. Arbre duquel elle fera d’ailleurs partie, si un jour elle accepte que je lui passe la bague au doigt. Chose que j’espère par-dessus tout puisque sans elle, je ne suis plus rien. Vraiment plus rien du tout même. Elle est rapidement devenue ma raison de vivre et même lorsque je ne la considérais que comme une amie – voir une meilleure amie, dépendant de la période –, je ne pouvais me passer d’elle pour exister. Car chaque journée passée sans la croiser ou échanger un regard, était comme une journée incomplète, dans le genre qui sonne creux, vide et sans réel intérêt. Qu’importe ce qui ai put se passer dans cette dite journée, quel match de quidditch nous avions bien put gagner avec l’équipe de quidditch de gryffondor ou les bonnes notes m’étant attribuées alors que je n’y croyais pas ; sans la présence d’Hester auprès de moi, la journée ne valait rien. Aussi, plusieurs personnes diront très certainement que l’amour que je lui porte ne date pas d’hier, mais c’est tout simplement qu’ils ne comprennent pas. Car pendant longtemps, je ne l’ai vu que comme une bonne amie, une confidente et presque comme une sœur. Mais ce dernier sentiment s’est retrouvé rapidement chamboulé lorsque je me suis rendu compte qu’elle était devenue ma raison de vivre. Et que ses lèvres m’attiraient beaucoup trop pour qu’elle ne représente qu’une simple sœur à mes yeux. Pourtant, j’ai mis du temps à me rendre compte de l’évidence, même si je ne parviens toujours pas réellement à déterminer pourquoi. Certainement parce que j’avais peur de faire une bêtise, comme ci éprouvait des sentiments à l’égard de la serdaigle, était le plus grand blasphème de tous les temps. Peur qu’elle me rejette aussi sûrement. Mais surtout, peur de grandir trop vite, je le pense bien. Ou bien, le pire restant la peur de devoir dépendre de quelqu’un. Peur qui s’est aujourd’hui dissipée, fort heureusement puisque la blonde représente bien plus qu’une drogue à mes yeux. Elle est devenue indispensable à ma survie. Et je ne sais que trop bien à quel point il va être difficile de pouvoir la voir seulement quelques heures, là où je voudrais pouvoir passer l’éternité à ses côtés et lui proposer un avenir infini, à deux. Sauf que cela est impossible dans les temps qui courent. Encore une fois, ce serait trop risqué et je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose à cause de moi. Pour une fois, je vais devoir me rendre à l’évidence et me contenter des rêves d’avenir, emplis d’espoir. Espoir que j’essaye de partager tant bien que mal avec la jeune femme, malgré le fait qu’elle semble si peu convaincue. Cependant, elle finit par me dire qu’elle me fait confiance et qu’elle va essayer d’y croire. Aussitôt, nos images d’avenir me reviennent en tête. Un avenir à deux, avec des enfants, une belle maison située à Pré-au-Lard et surtout un métier qui nous conviendra à tous les deux. Hester fera bien évidemment une journaliste de renom, reconnue pour ses articles passionnants et extrêmement bien rédigés. Les gens connaitront un envoutement pour ses textes, bien plus grand que celui suscité par cette imbécile de Rita Skeeter. Pourtant, la blonde prétend être folle lorsque je lui parle de l’autre aliénée. Bien sûr, je me doute qu’elle ne veut pas parler du même genre de folie, mais quand bien même je ne la vois pas uniquement comme une jeune femme studieuse au possible, je sais qu’elle sait s’amuser. Mais le terme de la folie ne convient pas à cet amusement. Elle est trop parfaite pour montrer quelconque signe de folie de toute manière. Et ce malgré le fait qu’elle prétende pouvoir – et vouloir – me montrer qu’elle en est dotée.

La plus grande nouveauté du jour est sans doute d’apprendre qu’Hester est une parieuse. D’accord, elle ne doit pas faire partie de ces personnes qui parient de manière compulsive, même lorsqu’elles savent qu’elles ont des chances quasi-nulles de l’emporter, mais tout de même. A vrai dire, si c’était le cas, ce serait même la chose la plus étonnante que j’aurais appris au sujet de la blonde. Mais en parfaite serdaigle, elle prend certainement bien le temps de réfléchir avant de se lancer dans le premier pari venu. Il faut qu’elle sache qu’elle a plus de chances de l’emporter que de perdre, sinon, elle ne s’y risquera pas. Son sens de la compétition a toujours été bien trop développé pour qu’il en soit autrement. Elle aime avoir raison et se savoir gagnante. Quelque part, il n’est pas si étonnant que ça qu’elle fasse des paris. Cela lui permet de se rassurer dans sa quête d’être la meilleure. Heureusement, ce n’est pas non plus une obsession à ses yeux. Du moins, je ne le pense pas. Alors qu’elle m’explique l’un de ses paris, me précisant au passage qu’elle l’a relevé avec brio, je me mets à la taquiner. Elle fait aussitôt apparaître une moue faussement vexée sur son visage, je le reconnais aux coins de ses lèvres qui tentent quand même de se s’étirer en un sourire. Je me sens tout de même un peu mal de la taquiner de cette façon, c’est clairement de la méchanceté gratuite. Aussi, je m’empresse de lui préciser que je ne fais que dire cela pour rire, de peur qu’elle se méprenne sur mes intentions. « J’espère bien, sinon je me serais mise à te parler jusqu’à t’achever tiens. » Je lève un sourcil avant de me mettre à rire légèrement. Je ne verrais aucun inconvénient à ce qu’elle fasse quelque chose pareil, après tout, j’en serais même plutôt content. Comme un cadeau de noël en avance. Quelque chose dont je me réjouirais comme un gamin apercevant ses jouets disposés au pied du sapin, le matin de noël. J’imagine bien en ce moment même, mes yeux qui pétillent d’envie. En effet, je pourrais rester des heures à l’écouter sans en éprouver une seule pointe d’ennui. Comme un cadeau duquel on ne se lasserait jamais. Je serais même plutôt heureux qu’elle me parle d’elle, qu’elle se confie à moi. Cela prouverait mieux que tout le reste qu’elle me fait confiance. Assez pour me raconter de nombreuses choses sur elle. Et même si ce n’est pas pour me parler d’elle mais juste d’un sujet comme ça, je serais content. Parce que rien n’est vraiment un sujet comme ça finalement. Si on en parle, c’est que cela nous importe forcément un minimum, sinon on en parlerait pas, question de logique. « Ne te gêne pas. Ce sera sûrement la plus belle mort possible. » je lui souffle en levant un sourcil, affichant un grand sourire sur mon visage. Après quoi, soucieux de ne pas rester trop longtemps sur un commentaire négatif, je recommence à la charrier légèrement, lui disant qu’elle a forcément du user de son charme pour parvenir à faire parler Priam. Evidemment, je n’en pense pas un mot. Elle possède une bouille d’ange irrésistible qui donne envie de faire plus ample connaissance avec elle. Et je me doute bien que je na suis pas le seul à qui son visage fait cet effet là, n’essayez pas de me mentir à ce sujet là. « Bien-sûr, je me suis amusée à le draguer, chemise légèrement déboutonnée et grand battement de cils, c’est imparable. » Elle appuie ses propos en se mettant à battre légèrement des cils tandis qu’elle pince les lèvres. Sans réfléchir, je me mets alors à croiser mes bras sur mon torse, adoptant une moue faussement boudeuse, comme un gamin. Je sais bien que je n’ai pas besoin d’être jaloux du serdaigle, c’est le sourire étendu sur le visage d’Hester qui me le laisse entendre. Et puis même sans ce sourire, je n’aurais pas eu mon mot à dire. Après tout, c’est moi qui lui disait ce matin même qu’elle ferait mieux de se trouver quelqu’un d’autre que moi, que cela serait préférable si elle souhaitait vivre une vie heureuse. Mais elle m’avait assuré vouloir rester auprès de moi, aussi je profitais de cet avantage qu’elle m’accordait. Et même si je n’aime pas particulièrement jouer au possessif, je dois avouer que certaines fois, il est drôle de faire semblant. « Je vais me sentir obliger d’être jaloux jusqu’à la fin de ma vie à cause de ce Priam alors. » je lui dis, un sourire aux lèvres tandis que je laisse retomber mes bras, lui signifiant ainsi que je n’en pense pas un mot. Car après tout, que sont quelques paroles échangées face à des promesses d’avenir et de tendres baisers ? Rien, absolument rien. Je n’essaye pas de m’en convaincre, c’est juste une évidence. Heureusement, la blonde sait que je ne suis pas réellement jaloux de toute manière. Je ne l’ai jamais vraiment été, à part peut-être ce soir du bal de noël où j’avais passé mon temps à maudire son gros nase de cavalier, le fusillant du regard tandis que je dansais moi-même avec ma grosse pouffe de cavalière. Je ne sais même plus de qui il s’agit pour tout dire, preuve que cela ne m’a pas marqué plus que ça. Ou tout de moins, que ce qu’il s’est passé après à effacer tout le reste. Après tout, c’est ce soir là que j’ai embrassé pour la première fois la serdaigle et je ne sais même plus comment j’en suis arrivé là. C’est comme-ci tout n’avait été qu’évidence. « Tant mieux, alors, fait toi plaisir et cède autant de fois que tu veux puisque je n’ai pas mon mot à dire. » Elle m’adresse alors un sourire auquel je réponds, avant d’approcher ma tête de la sienne pour poser une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Court baiser durant lequel je ferme les yeux pour en profiter un maximum, je crois pouvoir dire qu’il est tout aussi agréable que les autres. Si ce n’est plus, puisqu’il constitue le moment présent. Seule chose à laquelle je peux me raccrocher pour me dire que tout cela n’est pas qu’un simple rêve, puisque la sensation du contact avec ses lèvres chaudes, accompagne sans mal l’armée de papillons qui s’agite à l’intérieur de mon ventre. Je recule lentement ma tête, mettant un instant avant de rouvrir les yeux, voulant à tout prix graver l’arôme des lèvres de la jeune femme dans mon esprit avant d’être propulsé à nouveau dans le monde réel. « J’y compte bien. » je souffle finalement tout en relevant doucement les paupières, me retrouvant aussitôt assailli par la lumière tamisée que projettent les torches accrochées un peu partout dans la salle de bain. Forcément, avec les souvenirs du premier baiser, revient forcément le souvenir de nos cavaliers et surtout de nos mensonges. Car il ne fait aucun doute que nous avons tous deux mentis lorsque nous avons eu notre discussion sur le bal, quelques semaines auparavant. Après tout, Hester aurait sut trouver beaucoup moins nase comme cavalier si elle s’y était prise avant. Quoi que quelque part, cela n’aurait pas été forcément une chose pour moi si ce prétendu cavalier s’était révélé être quelqu’un d’intéressant, mais bref. Mais le pire, c’est que si elle m’avait annoncé ne pas avoir de cavalier à ce moment-là, j’aurais put choisir de l’inviter. Sauf qu’à la place, trop fier moi aussi pour avouer que j’étais encore seul pour le bal, je lui avais menti moi aussi. « On est trop idiots tous les deux je crois, je t’ai menti quand tu m’as demandé si j’avais quelqu’un. J’avais personne à ce moment là. » Je la regarde tandis qu’elle se met à pincer les lèvres, adoptant une attitude visiblement gênée. Sans réfléchir, je lui attrape alors le menton pour l’obliger à relever la tête et me regarder. Je plonge alors mon regard dans le siens, hésitant entre le fait d’être heureux qu’elle me fasse conscience pour me parler de ce vieux mensonge ou me sentir bête d’avoir fait de même. Je soupire finalement avant de lâcher son menton pour laisser retomber mon bras le long de mon buste, tandis que je baisse les yeux vers le seul, adoptant un air penaud. « Puisqu’on est dans les révélations, j’aimerais te dire que moi aussi je t’ai menti. Je n’avais pas de cavalière quand on en a parlé. Et je suis heureux de te le dire, parce que je n’aime vraiment pas te cacher des choses. » Je me mords légèrement la lèvre inférieure avant de relever la tête vers elle, lui adressant un sourire désolé. Lui mentir peut se résumer à lui faire du mal et je déteste tout ce qui peut être caractéristique du fait de la faire souffrir. Je ne peux pas me passer d’elle à vrai dire et l’idée d’y être contraint par ma propre faute n’est pas quelque chose d’enviable. Aussi, lorsqu’elle me menace de me bouder, je m’empresse de la supplier de ne pas le faire. Je lui fais remarquer que je ne suis plus rien sans elle, ce qui pourrait passer comme une forme de chantage aux yeux de certains. Mais ce ne l’est pas du tout, je l’ai dis sans y penser, juste parce que cela me tenait à cœur qu’elle le sache j’imagine. En fait, j’ai du mal à décrypter moi-même mes paroles, alors je n’ose même pas imaginer à quel point elle doit avoir du mal elle aussi. Sans réfléchir, je la prends alors dans mes bras, l’étreignant comme je ne l’ai pas fait depuis longtemps et m’accrochant à elle comme un naufragé le ferait à sa bouée de sauvetage. Je crois que dire que je ne suis plus rien sans elle, n’est qu’un euphémisme. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que son absence me ferait devenir. Pire que rien, ça n’existe pas en théorie. Mais il suffirait que la blonde s’en aille et me laisse seul pour en assurer la pratique. « Je ne te boude pas alors. Moi non plus je ne suis plus rien sans toi. » Un immense sourire s’étend alors sur mes lèvres. Je défais mon étreinte et l’embrasse alors du regard, savourant ses mots avec une joie non-dissimulée. Elle ne peut pas savoir à quel point cela me fait plaisir de l’entendre dire cela. Moi qui ce matin même croyait encore qu’elle me détestait au point de me vouloir mourir par je ne sais quelle atrocité du monde sorcier, moldu ou même extra-terrestre. Mais bref. Elle répond alors à mon sourire et mon cœur fait un raté dans ma poitrine. Me penchant une nouvelle fois vers elle, je l’embrasse à nouveau.

Suite à la suggestion d’Hester d’utiliser cette salle de bain comme il se doit, la baignoire se retrouve rapidement remplie, l’eau s’arrêtant de couler par influence magique. Après nous être retirés mutuellement quelques uns de nos vêtements, nous nous retrouvons tout deux à l’eau. Moi le premier, puisque la serdaigle m’y a poussé, n’en éprouvant apparemment aucun scrupule. M’étant approché d’elle, je l’avais alors attrapé par la cheville pour l’entrainer à ma suite dans l’eau du bain. Elle s’était alors retrouvée à l’eau au même titre que moi, le brushing défait, son maquillage légèrement coulant et toujours vêtue de sa jupe d’uniforme. M’adressant un regard boudeur, elle me dit alors que ce que je viens de faire est injuste. C’est ce qui m’arrache un sourire narquois, tandis que je lui précise que personne n’a parlé de justice. Bien sûr, elle s’empresse d’ajouter qu’elle, elle parle d’injustice, juste pour me contredire, j’en suis sûr. « C’est possible oui. » Elle hausse les sourcils tout en se mettant à pincer les lèvres, adoptant alors un air particulièrement taquin qui me fait sourire. Je me doute bien qu’elle ne dit ça que pour m’embêter, car après tout, même si je ne suis pas le plus rancunier sur cette planète, il m’avait parut utile de me venger du fait qu’elle m’ai poussé dans l’eau. Ce n’était pas pour être méchant. En plus, sa cheville nue à quelques centimètres du bord de la baignoire, était disposée comme une offrande, destinée à être saisie pour l’emmener à l’eau. Je n’avais fait que répondre à l’appel du destin finalement, ce n’était même pas de ma faute. Donc non, personne ne pouvait parler de justice de toute manière. C’est un fait comme un autre. « Je m’en doutais bien. » je lui réponds avec un léger rire avant de lui dire qu’elle est tellement belle, même mouillée, que je pourrais facilement avoir envie de la manger. Et comme apparemment, son esprit de contradiction est particulièrement développé ce soir, elle me répond que c’est elle qui va me manger. Entrant dans son jeu, je décide de lui dire que de toute façon, cela est tout à fait impossible puisque je ne suis pas comestible, un sourire triomphant étendu sur les lèvres. C’est sûrement ce qui lui arrache un rire tout à fait empreint d’ironie. Enfin, il faut dire aussi que si ce n’est pas pour ça qu’elle rigole, c’est qu’elle rigole sans raison, ce qui serait légèrement plus embêtant. Car même si je la considère comme la perfection faite femme, je ne peux me résoudre à l’imaginer avec des défaillances mentales, que cela fasse partie de sa perfection ou non. « C’est ça ouais. Tu veux qu’on test ? » me demande-t-elle, un sourire étendu sur les lèvres tandis qu’elle hausse les épaules, adoptant une nouvelle fois un air taquin. Je secoue la tête tout en riant légèrement, ce n’est pas comme-ci elle allait soudainement décider de me sauter dessus pour me mordre après tout. Du moins, je ne le pense pas. Elle n’est pas assez folle pour ça, puisque de toute façon, elle n’est pas folle du tout. Je refuse d’admettre quelque chose que je sais être faux, c’est tout. « T’oserais pas… » je lui dis, adoptant un air perplexe tandis que le doute continue de planer sur cette affirmation. Je décide donc de la laisser en suspens, lui signifiant ainsi que je ne peux pas vraiment en être sûr. Après tout, je crois bien qu’elle s’est mise au défi de me prouver l’existence d’une certaine folie chez elle. Mais enfin bref, si l’existence d’une possible folie reste toujours un doute, ce qui est plus évident par contre, c’est la beauté qui semble l’habiter à chaque instant. Comme une sorte de faculté magique. Parce que de toute façon, Hester est plus magique que n’importe qui dans le monde de la sorcellerie, cela se voit à sa façon d’éclairer mes journées. Ainsi que dans le fait qu’elle éclaire mes nuits dans le simple fait de sa présence dans mes rêves. Une véritable déesse en puissance. La déesse moldue lui rapprochant le plus est d’ailleurs Aphrodite, dans la mythologie grecque. Mais elle reste tout de même bien loin de ce que la serdaigle peut être et de cet aura particulier qu’elle dégage. Et pour une fois, je ne veux pas qu’elle me contredise face à cette évidence, parce que je n’ai jamais été aussi sûr de ce que j’ai bien put lui dire. Aussi je m’empresse de l’embrasser pour lui empêcher d’en placer une. Mais il faut lui admettre que c’est une jeune femme tenace. Aussi, à peine ai-je lâché ses lèvres qu’elle se met à répliquer : « N’importe quoi. Si j’étais une déesse ça se saurait. » Elle lève les yeux tandis que je secoue légèrement la tête, adoptant une moue quelque peu boudeuse. Je ne suis pas d’accord pour qu’elle me contredise, pas sur cela tout du moins. Après tout, c’est bien la seule chose à propos de laquelle je suis sûr de ne pas me tromper, alors elle peut essayer d’insinuer tous les doutes possibles en moi, c’est peine perdue. D’ailleurs, elle aussi devrait se rendre à l’évidence du fait que j’ai raison cette fois. « Mais tu es bien la seule à ne pas le savoir. » j’insiste alors tout en portant une main jusqu’à sa joue pour la caresser. Elle baisse alors de nouveau les yeux vers moi, essayant une nouvelle fois de me faire changer d’avis en mettant en avant le fait qu’elle ne ressemblerait prétendument à rien le matin. Je secoue légèrement la tête de manière négative tout en lâchant un léger rire. Elle dit n’importe quoi, elle est magnifique en toutes circonstances de toute manière. « Je m’en doutais. J’aimerai pouvoir faire en sorte que tu puisses voir ça rapidement. J’ai vraiment envie de partager mon lit avec toi. » Je lui lance un regard surpris. Je sais bien qu’elle n’a pas glissé de sous entendus derrière ces mots, après tout, elle est trop innocente pour insinuer de telles choses ; mais c’est plutôt le contenu en lui-même de sa réponse qui m’étonne. J’avoue ne m’être jamais autoriser à penser à une chose pareille. Pouvoir la voir durant la journée me semble déjà être un sacré privilège, à tel point que je n’ai jamais pensé que ce privilège puisse s’étendre jusqu’à la nuit. Une nuit entière. Peut-être même vingt-quatre heures de pur bonheur, passées à ses côtés. Le paradis, purement et simplement. Et après, elle ose prétendre ne pas être une déesse. « Et ce serait un honneur de pouvoir te donner satisfaction. Chose que je ferais avec grand plaisir à vrai dire. Ce serait même un bonheur pur et simple. » je lui réponds, un sourire flottant sur mes lèvres. Je l’imagine en train de s’endormir dans mes bras et me réveiller en voyant son visage assoupi le matin. Il parait que les gens paraissent encore plus beau lorsqu’ils dorment, donc forcément, ce n’est pas la meilleure idée qu’elle ai eu pour me contredire. Sans compter le fait que le matin représente le côté le plus naturel de la personne. Et je ne peux croire au fait qu’elle ne soit pas déjà magnifique au naturel. Après tout, c’est elle la femme parfaite. Aussi, je lui propose qu’elle puisse me demander ce qu’elle souhaite pour que je me fasse pardonner à ses yeux pour le fait de lui avoir pousser dans l’eau. Elle commence alors à me parler de faire des pompes et je m’empresse de lui ressortir ses propres paroles de ce matin même pour dévier cette séance de torture. Mais je crois qu’il aurait mieux valut éviter de le faire, vu la mine coupable qu’elle adopte. « Je suis désolée. J’aurais pas du dire ça. Je le pense même pas, j‘étais juste très énervée et quand je m’énerve je dis n‘importe quoi. Tu es parfait comme tu es. » Je ne retiens qu’à grande peine un léger rire, soucieux de ne pas la gêner plus alors qu’elle a déjà les joues rougies et qu’elle se semble visiblement mal. Elle relève tout de même les yeux pour m’adresser un léger sourire, auquel je réponds. Elle n’a pas à se sentir mal pour ce qu’elle a dit, je crois que j’aurais fait la même chose dans la situation inverse. Ou peut-être pas finalement. Mais je n’en sais rien de toute façon, puisque la situation inverse n’existe pas. « Franchement, sans regrets. Je sais bien que je ne suis pas le mieux taillé de Poudlard. » je lui réponds en laissant mon sourire s’agrandir. Après tout, autant ne pas nier l’évidence et reconnaître la vérité, je ne suis pas le meilleur modèle de l’école de sorcellerie. Hester aurait put trouver bien mieux niveau physique. Niveau intelligence aussi d’ailleurs. Bref, elle aurait put trouver mieux quoi. Aussi, je m’estime heureux qu’elle m’ai choisi moi et pas un autre. Peu importe ce qu’elle ai put dire, je m’en accommode parfaitement puisque cela n’est que la pure vérité de toute manière. « Reste auprès moi alors, je suis sûre que si tu quittais cette baignoire l’eau deviendrait soudainement glacée. » Je hoche la tête en silence, comprenant bien assez ce qu’elle veut dire par là pour m’arrêter à la simple réflexion du fait qu’elle puisse dire n’importe quoi, en raison de l’eau bien chaude présente dans la baignoire. Impossible de m’arrêter à une réflexion aussi banale de toute manière, depuis que nous sommes entrés dans cette salle de bain, c’est mon cœur affolé qui me dicte ce qu’il faut faire. Et lui ne peut que trop bien comprendre les sentiments de la blonde. « Et moi je serais certainement en manque de ces papillons qui s’agitent dans mon ventre en ta présence. » je lui souffle avant de la serrer un peu plus contre moi en fermant les yeux, profitant de l'agitation de ces dits papillons. Enfin, agitation, le mot est faible. Ils sont tout simplement en train de s'affoler comme jamais ils ne l'ont fait à vrai dire.

Nous nous embrassons de nouveau. Baiser plus longs que bien des autres échangés au cours de la soirée. En effet, nous nous quittons l’un l’autre uniquement parce que nous sommes à bout de souffle, obligés de regonfler nos poumons en manque d’air, malgré nous. Alors que notre respiration se calme enfin un peu à tous les deux, elle me demande de rester auprès d’elle et de l’aimer comme jamais je ne l’avais aimée, comme ci cette maudite guerre ne nous entravait plus. Un sourire aux lèvres, je décide d’accéder à sa demande, déposant un nouveau baiser sur ses lèvres. Je rompt cet énième baiser au bout d’à peine quelques instants, avant de l’embrasser sur la joue pour finalement coller mon visage au siens pour murmurer quelques mots à son oreille. Pas n’importe quels mots, non. Car c’est la première fois que je fais une telle déclaration. Une déclaration d’amour où j’essaye de lui décrypter tous mes sentiments à son égard, essayant de replacer des mots là où il est normalement impossible d’en mettre. Je le suis d’ailleurs reconnaissant de ne pas chercher à me couper durant tout le temps où je lui parle. C’est rare qu’elle n’intervienne pas d’ailleurs, mais cette fois, je lui suis reconnaissant de me laisser finir sans interruption. Au fil de mes paroles, je décolle peu à peu mon visage du siens pour pouvoir la regarder. Elle soutient mon regard tandis que je remarque que ses sourcils se plissent un peu, certainement à cause de l’émotion, tandis que je continue de déverser mon flot de paroles. Finalement, lorsque j’ai fini de parler, je baisse la tête, légèrement gêner. J’ai peur de l’avoir rendue craintive à cause de tout ce que je lui ai dit. Après tout, bon nombre de personnes ont peur des sentiments, aussi je crains que la blonde fasse parti de ce genre de personnes. Et si c’est le cas, je ne le saurais que ce soir, puisque je ne lui ai jamais rien dit de tel auparavant. Mais elle ne dit rien et je finis par relever la tête. Elle ne perd pas une seconde pour placer sa main sur ma joue, m’arrachant un frisson qui me parcourt l’échine, avant de répliquer : « Je suis une bien piètre romantique comparée à toi. Je ne sais même pas quoi répondre à tout ça hormis que je t’aime de tout mon être et que si tu ne peux pas en aimer une autre ça m’arrange parce que j’ai pas l’intention de te laisser filer, je t’aime trop pour ça. Je veux qu’on soit ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare, plus longtemps encore s’il y a quelque chose après. » Mon cœur se met à tambouriner de plus en plus fort contre ma poitrine, comme ci il tente d’en traverser la paroi pour rejoindre la serdaigle. Chose complètement impossible, mais c’est vraiment l’impression que j’en retiens. Un immense sourire s’affiche sur mes lèvres. Elle aurait put se contenter de se dire qu’elle m’aimait, cela aurait été amplement suffisant. Aurait suffit à mon bonheur jusqu’à la fin de ma vie au moins. Mais non, elle avait choisi de continuer et de creuser les choses un peu plus loin, me faisait frémir par l’émotion. Nous restons un instant le regard plongé dans celui l’un de l’autre avant qu’elle ne vienne m’embrasser. Toujours agrippée à moi, elle laisse cependant une main glissée le long de mon torse, m’arrachant un nouveau sourire tandis que je continue de l’embrasser. Les deux mains passées derrière la nuque d’Hester, je laisse ma main droite se rapprocher de sa joue pour la caresser tandis que je laisse ma main gauche former un chemin de feu sur sa peau, tandis qu’elle rejoint le bas de son dos et que je l’enlace par les hanches, la serrant toujours un peu plus contre moi. Entre deux baisers je lui souffle finalement : « C’est la plus belle chose que tu m’aies jamais dites. » Après quoi, j’enfouis mon nez dans son cou, y déposant quelques baisers furtifs. Je remonte alors vers son visage, continuant à déposer des baisers sur ma route, le long de sa mâchoire. J’embrasse finalement une nouvelle fois ses lèvres avant de reculer légèrement mon visage du siens. Geste contrasté par le fait que j’en profite pour la serrer un peu plus tout contre moi. Je ferme les yeux et déglutis tandis que toutes les images des instants partagés avec la préfète, se mettent à défiler derrière mes paupières closes. Je ne crois pas en l’existence du destin, mais tout porte à croire que tous les instants que nous avons passés ensemble n’avaient pour but que de nous amener ici. Sinon nous ne trouverions pas dans cette salle de bain, n’est-ce pas ? Je pressens qu’aujourd’hui est un jour particulier. Un jour de renouveau. En effet, j’ai renoué avec Hester ce matin même, alors c’est comme prendre un nouveau départ. Enfin non, plutôt comme repartir sur de bonnes bases puisqu’il n’y a aucun nouveau départ à prendre. Bref, je me comprends. Je viens déposer un baiser sur son front avant d’appuyer ma tête contre la sienne, m’imprégnant un instant de son parfum. « Tu m’avais manqué. » je lui souffle alors avant de me reculer de nouveau, pour l’embrasser du regard, plongeant de nouveau mes yeux dans les siens. Je crois que mon cœur a perdu l’habitude d’aimer autant et de se savoir aimer en retour et que par conséquent, cela le stimule à aimer toujours plus. C’est sûrement pour cela qu’il se met à battre avec autant de vigueur à présent.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeSam 13 Oct - 16:20


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Hester avait beaucoup de rêves et d'ambition pour sa vie future, depuis des années elle rêvait à tout un tas de chose, du métier qu'elle exercera en passant par le mariage parfait pour arriver aux enfants et à tout ce qui va avec. Elle était une grande rêveuse, sans doute une gamine quelque peu insouciante qui faisait des plans sur la comète et qui n'envisageait pas une seule seconde que quelque chose puisse venir briser ses rêves. Au fond, elle était sans doute un peu naïve sur les bords. Pendant toutes ses années elle avait élaboré des rêves et des projets, elle avait un côté perfectionniste qui voulait que tout se déroule comme elle le souhaite et que personne ne cherche à la contredire et pourtant, ce début de l'année lui avait prouvé qu'elle faisait définitivement fausse route. Elle s'était heurté à un mur, ça avait été douloureux. Joshua l'avait laissée tomber, brisant son cœur et effritant un peu ses rêves jusqu'à les faire tomber en un tas de cendres devant ses yeux embués par les larmes. Elle était tombée de haut ce jour là et même si aujourd'hui tout était rentré dans l'ordre, elle n'avait plus le droit de replonger dans sa naïveté et son perfectionnisme comme une idiote. Elle devait se rendre compte que même si Joshua n'avait pas pensé chacun des mots qui avaient brisé son cœur quelques mois plus tôt, certains les pensaient, c'est ce qui avait fait éclater cette guerre. La guerre, elle était là, dehors comme à l’intérieur du château, elle brisait les gens et leurs habitudes, elle détruisait des vies et des espoirs. Elle avait un impact certain sur la vie des gens, un impact qui commençait à se marquer en Hester, telle une marque au fer chaud sur sa peau. Elle continuait de rêver et d’espérer, mais elle ne pouvait pas juste se persuader que jamais rien ne viendrait se mettre en travers de sa route, parce que c'était trop tard. Il y avait la guerre, les mangemorts et surtout papa Panderman. Suffisamment d’éléments pour la faire douter du futur parfait qu'elle avait tant de fois imaginé dans ses songes. Plus rien ne pouvait être comme avant. Elle avait parfois envie de baisser les bras, de cesser de garder espoir alors que tout semblait perdu d'avance, parce qu'avoir trop d'espoir, c'était le meilleur moyen de se retrouvé déçu. Forcément, espérer que tout allait s'arranger un jour et voir le monde se dégrader de jour en jour, c'était assez décevant, assez déprimant et l'optimisme de la jeune femme en prenait forcément un coup. Pourtant, s'il y avait une personne en qui elle voulait réellement croire, c'était Joshua. Elle croyait en lui bien plus qu'elle ne croyait en Harry Potter, le gamin de son âge censé sauvé le monde, mais aussi, bien plus qu'elle ne croyait en ses propres parents et pour cause, ils lui avaient dit que tout irait bien et finalement elle n'avait plus de nouvelles d'eux depuis un moment déjà. Il ne restait plus que Joshua en qui elle pouvait croire, alors elle croyait en lui aussi dur que ça puisse être et malgré ses espoirs brisés, s'il lui disait que tout ce qu'elle voulait, elle l'aurait, elle souriait en acquiesçant. C'était ce qu'elle avait fait durant cette soirée magique qu'ils avaient choisis de partager ensemble dans la salle de bain des préfets. Être avec Joshua, c'était vraiment ce dont la jeune femme avait besoin pour ne pas complètement dépérir, se noyer dans ses trop nombreuses déceptions. Il avait le don de la rassurer, de lui permettre de s'évader, c'était comme s'ils étaient tous les deux enfermés dans une bulle magique, complètement close au monde extérieurs, libérée des conditions externes, éloignée de la guerre. Un havre de paix qui avait pourtant tout pour être éphémère. Qu'importait, elle voulait profiter de cet instant, se comporter encore comme une gamine insouciante, profitant de ce qui lui restait d'adolescence, état éphémère que la guerre était en train de lui voler peu à peu. Elle laisserait s'exprimer sa folie, comme elle l'avait promit à Joshua, elle lui montrerait cette gamine qui était encore au fond d'elle, peut-être presque dissoute mais toujours là.

Parier était déjà une preuve d'immaturité au fond. Les gens vraiment matures n'étaient pas censés prendre le risque de parier, jouer, gagner ou perdre, c'était un jeu d'enfant. Un risque que les gens les plus matures ne pourraient pas prendre. Pourtant, Hester le prenait. Pas forcément quotidiennement, mais elle le prenait des fois. S'assurant cependant de sa victoire certaine. Mauvaise perdante, elle ne prenait pas le risque de se retrouver déçue et énervée. Ceci dit elle était aussi très bornée alors quand elle pensait avoir raison, elle était prête à tout pour le prouver, même se lancer dans des paris, parfois même des paris stupides comme celui d'arracher quelques mots à un camarade ne semblant pas à même de vouloir communiquer avec autrui. Chose qui d'après Joshua n'avait pas due être compliquée. Il ajouta pour plaisanter qu'elle pouvait faire parler n’importe qui puisque que n'importe qui devrait être assez las de l'écouter pour lui demander de se taire. Elle laissa échapper un léger rire suite à la réplique du jeune homme, elle avait prétendu pouvoir l'achever en parlant et lui, il prétendait que ce serait une belle façon de mourir, elle n'en était pas vraiment sûre, consciente que parfois ce qu'elle disait pouvait être chiant voir même agaçant. Elle était bavarde, trop bavarde sans doute. « Je n'en suis pas si sûre. Écouter l'histoire de la vie d'Hester Isla-Rose Steadworthy en long en large et en travers, ça doit vite être l'enfer. » Elle lui adressa un nouveau sourire avant d’acquiescer légèrement la tête dans un léger soupire, comme pour appuyer ses dires. Il fallait bien avouer que l'entendre raconter sa vie depuis le jour de sa naissance jusqu'à aujourd'hui en se perdant dans le récit de détails insignifiants manquant complètement d'intérêt, ça devait être très chiant, et puis sans les détails insignifiants ce serait très court parce qu'au fond, sa vie n'avait pas grand chose de palpitant, au contraire, elle était plutôt banale et au fond, ça lui convenait parfaitement. Ceci dit, il fallait avouer qu'il n'y avait clairement pas de quoi faire une biographie d'elle. Son sourire resta gravé sur ses lèvres alors que le jeune homme disait être à présent obligé d'être jaloux d'un garçon qu'elle avait soit disant dragué. C'était une plaisanterie, elle n'avait absolument pas draguer ce garçon et Joshua lui même devait en avoir conscience, il n'y avait qu'à voir l'air taquin dessiné sur le visage de la blondinette pour le deviner. « Soit jaloux alors, ça me donnera de bonnes raisons de te prouver encore et encore que c'est toi que j'aime. » Sur ses mots elle se rapprocha de lui pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Il n’avait de toute façon aucune raison d’être jaloux. Elle l’aimait lui et depuis longtemps et sans doute pour toujours. Elle ne regrettait pas ce baiser qui les avaient réunis durant le bal de noël. Ce n’était sans doute pas avec la bonne personne que tout deux s’étaient rendus à ce bal, c’était un fait, pourtant hormis le temps passé avec l’imbécile qui lui avait servit de cavalier, elle ne regrettait pas cette soirée, ce baiser et cette pulsion que Joshua avait eu, jamais elle ne regretterait ce genre de pulsions venant de lui. « C’est parfait alors. » Il pouvait bien l’embrasser autant de fois qu’il le voulait, profiter de cet instant où ils n’étaient que tous les deux, à l’abris des regards extérieurs pour la couvrir de baiser, elle ne demandait que ça. Il fallait bien qu’ils en profitent après tout personne ne saurait dire quand est-ce qu’ils auraient l’occasion de se revoir à nouveau. Maintenant qu’ils parlaient de la soirée de noël qui les avaient réunis, la jeune femme pensa bon de lui avouer une vérité pas vraiment importante qu’elle avait gardé en elle toutes ses années. Un air légèrement gêné imprimé sur le visage, oui elle n’avait pas de cavalier au moment où il lui avait demandé si elle en avait un et peut-être que si elle avait été sincère, ils auraient pu y aller ensemble, mais elle avait été trop fière pour ça. Fichue fierté qui ne la quittait jamais. Il lui releva le menton, la forçant à le regarder dans les yeux alors qu’il lui annonçait que lui non plus il n’avait personne au moment de cette fameuse discussion. Elle ne pu s’empêcher de rigoler. Finalement, ils ne valaient pas mieux l’un que l’autre. « On a été nuls sur le coup je crois. Mais c’est pas grave, on s’est bien rattrapés je trouve. » Il était vrai qu’après cette fameuse soirée, ils avaient bien rebondit, elle était contente de ce qu’ils étaient devenus, même si aujourd’hui ils ne pouvaient pas vraiment être eux même quand ils le voulaient. Elle l’aimait et le bouder comme elle avait sous entendu qu’elle pourrait le faire était en vérité une chose impossible, dès qu’elle se retrouva dans ses bras, elle se retrouva incapable d’imaginer ce qu’elle deviendrait sans lui. Elle avait déjà eu bien du mal à s’en rendre compte quand il l’avait plaquée, espérant à chaque fois qu’elle se réveillait que leur rupture n’était qu’un simple cauchemar. Elle avait du mal à imaginer sa vie sans lui et elle ne se priva pas de le lui dire. C’était vrai, au plus profond d’elle-même elle avait se besoin de lui qui ne cessait de s’exprimer et qui ne demandait qu’à être comblé jour après jour. Elle ne pouvait définitivement pas vivre sans lui et si c’était vrai aujourd’hui, ce besoin était tellement encré dans ses tripes, qu’elle avait la sensation qu’elle serait là jusqu’à la fin de son existence. Besoin qui allait être difficilement supportable jusqu’à ce que les choses rentrent dans l’ordre, ils allaient être séparés encore une fois, malheureusement.

Evidemment, il aurait été idiot d’être dans la salle de bain des préfets sans en profiter. Ni l’un ni l’autre n’avait vraiment prévu de se retrouver dans l’eau de cette manière, elle l’avait poussé, il l’avait tirée dans l’eau. Le fait est que maintenant ils étaient, leurs sous-vêtements comme seuls maillots de bains. La réplique du jeune homme la fit hausser les épaules. « J’ai être en contradiction avec le reste du monde. » Ce n’était pas faux, au contraire. Elle avait un esprit de contradiction très poussé alors dès qu’elle avait l’occasion de rentrer en opposition avec quelqu’un elle n’hésitait pas, même si c’était légèrement stupide. Elle aimait aussi qu’on lui fasse confiance, dans le sens où même si ces propos semblait incohérent, on ne cherche pas à la contredire - notez qu’elle aime contredire les gens mais qu’elle n’aime pas qu’on la contredise, un peu chiante sur les bords quand même - alors forcément, Joshua prétendant qu’elle n’oserait pas se jeter sur lui pour le manger - ou du moins le mordre, restons rationnels - ça lui donnait d’autant plus envie de le faire. Un sourire taquin sur les lèvres, elle haussa les sourcils d’une façon qui voulait dire qu’il avait tord. Bien sûr qu’elle allait oser. Toute provocation quelque qu’elle soit requiert une réponse adaptée. Ainsi, la réponse adaptée en ce moment fut de lui mordre l’épaule à pleine mâchoire histoire au moins de lui laisser la marque de ses dents quelques temps, comme un souvenir, une preuve qu’il était peut-être plus sage de ne pas la mettre au défi. « J’espère que j’ai pas mordu trop fort, mais au pire, ça te laissera un souvenir de moi. Comme ça, même quand on sera séparé, tu pourras penser à moi. Y a plus romantique, genre échange de bijoux mais une morsure, c’est plus original. » Elle s’enfonçait légèrement. Beaucoup même. Il était clair qu’il y avait plus romantique, surtout qu’au final, la trace de morsure s’estomperait rapidement, le lendemain il n’en resterait sans doute plus rien. Si elle voulait qu’il garde un souvenir d’elle - matériel, elle était sûre qu’il ne l’oublierait pas dès qu’ils se seraient séparés en quittant la pièce - elle allait devoir faire mieux. « Je pense que je peux faire mieux. Attends. » Sur ces mots, Hester lâcha son compagnon quelques instant, le temps de retirer la gourmette qu’elle avait autour du poignet, la serrant entre ses dents le temps d’attraper le poignet de Joshua. Elle attacha rapidement la dite gourmette - fine chaine en or liée à une plaque sur laquelle était gravé son prénom - autour du poignet du jeune homme. « C’est mieux non ? » Elle leva les yeux vers Joshua lui adressant un large sourire. Aucun doute, c’était mieux. De toute façon, ce n’était pas bien difficile de faire mieux qu’une morsure comme souvenir. Quoi que, ça aurait certainement suffit au jeune homme, lui qui avait tendance à idéaliser la jeune femme, il aurait vu ça comme le plus beau de tous les présents. Voilà qu’il la voyait comme une déesse maintenant. Elle secoua légèrement la tête de droite à gauche, les yeux levés au ciel d’un air qui voulait clairement dire qu’à ses yeux ce qu’il disait c’était n’importe quoi. « Mouais, on va dire ça. » Elle était ironique bien-sûr, elle n’en croyait pas un mieux, elle ne voulait pas dire qu’elle était une déesse, c’était relativement prétentieux et elle n’avait pas du tout l’impression que ce soit justifié, bien au contraire. Joshua était vraiment du genre à l’idéaliser, alors qu’elle, sans doute comme beaucoup d’autres femmes avait tendance à se dévaloriser. Elle n’avait pas l’impression d’être particulièrement belle et oui, elle faisait peu au réveil selon elle. Évidement, Joshua était persuadé du contraire. Elle lui indiqua qu’elle aimerait bien lui prouver le contraire en partageant son lit avec lui. Une phrase imbibé d’une arrière pensée flagrante qu’il lui avait effleuré l’esprit sans le moindre doute, mais ce n’était qu’une arrière pensée, sa phrase restait à prendre au premier degré. La réponse de Joshua la fit sourire. « Vivement que tout ça soit terminé alors. » Elle ne savait pas vraiment si ‘tout ça’ désignait la guerre ou simplement Poudlard, elle ne savait tout bonnement, pas ce qui adviendrait d’eux deux une fois qu’ils quitteraient l’école de sorcellerie, tout était incertain, la fin de l’année tout comme la journée suivante. Difficile de prédire quoi que ce soit dans de telles circonstances. Le matin même, elle n’avait pas été à même d’imaginer de se retrouver dans la baignoire de la salle de bain des préfets dans les bras de Joshua. Elle lui en voulait encore énormément le matin même, suffisamment pour se montrer méchante envers lui, agressive et pleine de haine. Elle avait dit des choses qu’elle ne pensait absolument pas et maintenant elle s’en voulait. Elle lui adressa un petit sourire, toujours légèrement gênée par la situation. « Ça n’a pas d’importance. Je t’aime comme tu es. Après tout, je ne suis pas son plus la fille la mieux fournie de Poudlard. » Elle se redressa légèrement bombant le torse pour mettre sa poitrine en avant, il n’y avait pas grand-chose à mettre en avant au final, il était clair qu’il y avait bien des filles dans l’écoles qui avaient plus de poitrine qu’elle. Elle finit par hausser les épaules avant de récupérer sa position précédente. Elles n’avaient pas besoin du mec le plus musclé de Poudlard, tout comme il n’avait pas besoin - elle l’espérait - de la fille la mieux golée de l’école. Il n’avait pas besoin d’aller faire des pompes, de toute façon, tout comme elle le souligna, elle n’avait pas envie qu’il quitte la baignoire, qu’il s’éloigne d’elle, elle était trop bien dans l’eau, entourée de ses bras. Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. « Laissons ces papillons là où ils sont alors. » Elle sentit l’étreinte de Joshua se resserrer un peu plus autour d’elle laissant ses propres papillons, cette étrange et agréable sensation qui naissait au creux de son ventre pour se rependre partout dans son corps, se faire de plus en plus puissants.

Un nouveau baiser unis leurs lèvres dans une sensation toujours plus agréable. Ils prirent le temps de respirer avant qu’il ne l’embrasse à nouveau, baiser rapide mais tout aussi agréable. Il déposa ensuite un baiser sur sa joue, laissant un large sourire étirer ses lèvres. Elle écouta ces mots, toutes ses paroles romantiques qu’il avait décidé de lui adresser et face auxquelles elle ne savait pas quoi ajouter. Elle pouvait facilement parler pendant des heures pour dire des choses complètement inutiles mais quand il s’agissait d’exprimer avec clarté ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, c’était plus compliqué. Ce qu’elle répondit n’était pas à la hauteur des paroles du jeune homme, bien au contraire, comparé à ce qu’il lui avait dit, son petit discours ne valait rien. Le baiser qu’elle déposa sur ses lèvres lui sembla être bien plus efficace que les piètres mots qu’elle lui avait adressé, les mains du jeune homme sur son corps laissa un frisson parcourir son corps et ce malgré la chaleur de l’eau. « Tu idéalises même mes paroles je suis sûre. » Elle lui adressa un large sourire, elle n’avait pas l’impression que ce soit particulièrement beau, surtout en comparaison à ce que lui il avait dit, mais de toute évidence, ils n’étaient pas là pour faire le concours de de celui qui avait les plus belles paroles. Il déposa quelques baiser dans son cou, la faisait de nouveau frissonner. Tant de baiser qui éveillaient en elle des pulsions à la limite du contrôlable, rien qu’elle ne puisse vraiment se reprocher, c’était humain après tout et aux dernières nouvelles, elle était humaine. Il la serra d’avantage dans ses bras, réduisant la légère distance entre leurs corps à néant. « Toi aussi, tu m’a manqué. C’est une bonne raison pour rendre ces retrouvailles inoubliables. » Elle plongea son regard dans le sien, laissant un sourire plein de sous entendus se dessiner sur ses lèvres. Son cœur battait à la chamades, tout autant que celui de Joshua qu’elle pourrait presque entendre sans faire d’effort, mais qu’elle se contentait de sentit sous sa main qu’elle avait posé sur son torse.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 21 Oct - 16:28

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
Hester a beau s’entêter à soutenir qu’elle est une jeune femme immature, j’ai réellement du mal à me l’imaginer autrement que comme la femme parfaite qui ne fait aucun faux pas. Mais disons que comme elle est la définition de la perfection, on peut aisément dire que l’immaturité est donc signe de perfection. Car si cela rentre effectivement dans la définition que la blonde fait d’elle-même, c’est inévitable. Ainsi, de nombreuses personnes font un pas supplémentaire vers la perfection, même s’ils ne se doutent pas qu’il leur sera à jamais impossible de l’attendre. Car cette place de personne parfaite ne peut être atteinte que par une seule personne et l’actuelle occupante de ce poste se trouve en face de moi. Seule sa mort pourrait justifier son remplacement, et encore, je doute qu’elle puisse être remplacée après ça, tellement son degré de perfection est élevé. En admettant qu’il y ait des degrés de perfection bien sûr. Et puis même, si jamais elle était amenée à mourir, je préférerais déjà être mort auparavant, car sa perte serait quelque chose de trop dur à supporter. J’ai bien conscience que cela a quelque chose d’égoïste de penser de cette façon, mais que voulez-vous. Bref, mieux vaut-il ne pas penser à cela finalement. Je me re-concentre donc sur Hester et ses paris, surtout sur celui qu’elle m’explique concernant Priam, un autre élève de Poudlard. Sans réfléchir, je lui lance que cela n’a pas du être bien difficile à réaliser, étant donné que quiconque étant obligé de supporter ses paroles, ne pouvait tarder à lui demander de se taire. D’humeur visiblement aussi taquine que moi, elle me souffle alors de faire attention puisqu’elle pourrait m’achever en me parlant. Ce à quoi je réponds que ce serait par conséquent la meilleure mort possible, de toute évidence. Ma réponse la fait rire, ce qui m’arrache un nouveau sourire. « Je n'en suis pas si sûre. Écouter l'histoire de la vie d'Hester Isla-Rose Steadworthy en long en large et en travers, ça doit vite être l'enfer. » dit-elle avec un léger sourire, hochant un peu la tête de haut en bas comme une façon d’appuyer ses dires. Un peu comme-ci elle essaye de me faire rentrer ses paroles dans le crâne avec ce signe de tête, exercé de la même façon qu’un coup de marteau. Mais ce n’est pas ce qui me préoccupe. En effet, je ne peux m’empêcher d’avoir un certain moment d’absence à l’entente de son nom complet. Nom magnifique, il n’y a pas à dire. A chaque fois qu’elle le précise, je ne peux m’empêcher de retourner quelques années en arrière, lors de notre rencontre dans le Poudlard Express. Je secoue finalement la tête, comme pour tenter de me sortir de mes pensées, laissant alors mes lèvres s’étendre en un nouveau sourire tandis que je repose mon regard sur la blonde. « Je ne sais pas, vraiment. Tout dépend le point de vue je pense. Cela peut aussi être comparable au paradis, selon certaines personnes. » Je ne peux m’empêcher de le souligner. Et c’est pour ne pas juste dire que cela m’intéresserait moi. De toute façon, il est souvent plus simple de faire une généralité là où il n’y a pas lieu d’en savoir. Surtout que la jeune femme a très certainement compris de qui je peux bien parler. De la même personne que je prétends pouvoir devenir jalouse du Priam duquel nous parlions un peu plus tôt, ce qu’elle n’a pas du louper. Ma réplique sur le garçon solitaire et ma soi-disant jalousie, la fait sourire de nouveau. Je sais bien qu’elle se doute que je ne suis pas vraiment jaloux. De toute façon, je ne crois pas avoir de raisons de l’être, n’espère pas avoir de raisons de l’être tout du moins. En fait, nous rentrons tous les deux dans le jeu l’un de l’autre, nous taquinons mutuellement. « Soit jaloux alors, ça me donnera de bonnes raisons de te prouver encore et encore que c'est toi que j'aime. » Elle s’approche alors de moi afin de déposer un nouveau baiser sur mes lèvres, m’arrachant un sourire alors que je me laisse faire bien volontiers. Le fait qu’elle puisse répondre à mes dites pulsions par d’autres pulsions me fait assez plaisir finalement. Cela veut dire qu’elle n’est vraiment pas contre leur existence, puisqu’elle laisse se réveiller l’existence de ses propres pulsions. « C’est sûr que, dit comme ça, je ne vais pas me gêner pour l’être – jaloux. » je lui réponds alors, un sourire taquin dessiné sur les lèvres. Je sais pourtant que je n’ai aucune raison d’être jaloux. Du moins, c’est ce que me laisse croire l’expression peinte sur le visage d’Hester. Surtout si comme moi, elle se sent incapable de pouvoir aimer quelqu’un d’autre. Et c’est ce que me laisse croire son regard pétillant, mais peut-être suis-je en train de me faire des films. Je suis dans l’impossibilité totale de lire dans ses pensées de toute façon. Et tant mieux dans un certain sens, je préfère baser notre relation sur la confiance mutuelle. Et ce même si je ne suis pas forcément le mieux placer pour dire cela étant donné ce qu’il s’est passé en ce début d’année scolaire. Mais j’essaye tout du moins de me rattraper, comme en lui avouant mes dites pulsions consistant à avoir envie de l’embrasser. Ces pulsions qui avaient commencé à me prendre le jour du bal de noël lors de notre quatrième année. « C’est parfait alors. » Je lui souris une nouvelle fois. Elle a beau dire aimer mes pulsions, je me doute bien qu’elle ne les verrait pas de la même façon si elles étaient d’un tout autre genre. Du moins, je le pense fortement. Aussi vais-je me contenter des baisers pour l’instant. Ce qui, quelque part, est déjà un cadeau énorme de la part de la jeune femme, puisque je pourrais tout aussi bien ne rien recevoir d’elle. N’être qu’un parfait inconnu à ses yeux. Je me réjouis donc réellement du fait que ce ne soit pas le cas et que je représente vraiment quelque chose pour elle. Du moins, j’imagine qu’elle ne se serait jamais donné la peine de me haïr de cette façon durant tout le début de l’année si je n’avais pas représenté quelque chose à ses yeux à un moment ou à un autre. J’imagine de la même façon qu’elle n’aurait pas parut si ravie de notre réconciliation ou de ce baiser échangé lors du bal de noël si ce n’était pas le cas. Tiens, voilà que la discussion dévie vers le dit bal justement. Elle pense bon de m’avouer qu’elle n’avait pas de cavaliers au moment où elle m’a dit en avoir un. Je me sens contraint de lui avouer la même chose, question de confiance. Il est vrai que quelque part, nous avons été idiots tous les deux de nous mentir. Nous aurions peut-être put y aller ensemble dès le début. Mais finalement, mieux vaut-il ne pas regretter. Tout d’abord parce qu’à l’époque, nous ne nous rendions pas encore compte des sentiments que nous avions l’un pour l’autre, ou du moins, nous ne voulions pas nous en rendre compte, préférant nous voiler la face. Et puis, les choses ce seraient peut-être passées différemment. Nous aurions put nous repousser, ne pas être aidé par mes pulsions déjà. En bref, nous pourrions très bien ne pas nous retrouvons ensemble dans cette pièce aujourd’hui si les choses s’étaient passées autrement. Je crois que dans le monde moldu, cela à un nom. L’effet papillon, je pense bien. Chose qui colle bien au fait que j’ai des papillons qui peuplent mon ventre en ce moment-même. « On a été nuls sur le coup je crois. Mais c’est pas grave, on s’est bien rattrapés je trouve. » Je lui adresse un sourire. Il est clair que je partage le ressenti, je ne m’en cache pas d’ailleurs. Cela ne sert à rien en fait. J’aime la blonde, n’ai donc aucune raison de lui cacher ce que je ressens face à tout cela. Aussi, je fronce un instant les sourcils tandis que je réfléchis un peu, avant de laisser se détendre mes traits et de lui souffler : « Finalement, je crois même que nous avons bien fait de nous mentir aux premiers abords. » Toujours cette idée du fait que les choses auraient put finir différemment. Après tout, même si l’on ne peut pas s’aimer au grand jour, nous nous aimons quand même. Je ne peux m’imaginer sans mon amour pour Hester et celui qu’elle me rend en retour, quand bien même dans un monde parallèle où les choses se seraient passées différemment, je n’aurais jamais put goûter à cette joie ultime que de savoir la jeune femme rien que pour moi – ou presque. Cela me semble trop dur maintenant que je sais l’effet que cela fait et le bonheur que cela me laisse. Rien que le petit aperçu que je m’inflige en devant l’ignorer dans les couloirs et n’importe où quiconque pourrait nous voir, me parait trop compliqué. Une véritable souffrance. Et c’est sans parler de ce début d’année aux airs de torture. Pourtant, je sais bien que dès que nous quitterons la salle de bain des préfets, nous serons de nouveau séparer pendant un temps indéfini. C’est même une certitude pour tout dire. Certainement le serons-nous – séparer – encore de nombreuses autre fois, car chaque retrouvailles seront soldés par une séparation. Et ce, jusqu’à la fin. De cette guerre, de nos études. Peu importe. Car quelque soit la durée, le temps me paraitra indéfiniment long, loin de la femme que j’aime.

Evidemment, il arrive ce qu’il devait arriver. En effet, dans la salle de bain des préfets, il serait dommage de ne pas profiter de la gigantesque baignoire située en son centre. On ne peut pas pour autant dire que l’entrée dans l’eau se soit faite en douceur, bien au contraire. Hester m’a poussé dans l’eau et moi, je l’ai tirée à ma suite. Nous nous retrouvons à présent dans la baignoire, vêtus de nos seuls sous-vêtements. L’envie de me contredire la prend alors et je lui fais remarquer que je suis persuadé qu’elle fait cela uniquement dans le but de m’embêter. Chose qu’elle ne cherche pas à nier d’ailleurs, bien au contraire. « J’aime être en contradiction avec le reste du monde. » Je hausse un sourcil, tandis qu’un léger sourire mutin se dessine sur mes lèvres. Je sais bien qu’elle aime avoir le dernier mot, être celle qui a raison dans l’histoire. Bref, se distinguer des autres par je ne sais quelle manière. Tout est bon pour y arriver j’imagine. Et d’un côté, c’est sûrement normal. Elle est la meilleure dans beaucoup de choses et excelle à bien des niveaux. Aussi, avec le départ de Granger, il devient logique qu’elle prenne rapidement sa place et ce, même si elle va sûrement avoir besoin de se frayer un chemin pour devenir la nouvelle élève la plus connue pour ses capacités dans l’enceinte de l’école de sorcellerie. Et même pour cela, elle ne devrait pas avoir trop de problèmes, étant donné qu’elle talonnait déjà Hermione lorsque celle-ci était présente. « C’est ce que j’avais cru comprendre, effectivement. » je lui lance d’un air absent. En fait, après réflexion, je la considérais peut-être même déjà comme étant la meilleure élève de Poudlard avant le départ de la gryffondor. Elles étaient tellement proche l’une de l’autre niveau scolaire, qu’il était dur pour bon nombre de différencier les choses et de déterminer laquelle surpasser l’autre. Mais finalement, cela n’a pas de réelle importance. Car même si Granger avait de meilleures notes qu’Hester, cela ne changeraient pas le fait que ce soit la blonde que j’apprécie. Celle que j’aime même. Pourtant, j’ai beau l’apprécier d’une façon infinie, je doute vraiment lorsqu’elle me parle de folie et surtout du fait qu’elle pourrait me sauter dessus pour me manger. Ce n’est pas vraiment la vision dominante que j’ai d’elle. Je commence tout de même à me poser des questions tandis qu’un sourire taquin s’affiche sur ses lèvres et qu’elle se met à hausser les sourcils d’une façon assez indicatrice du fait qu’elle pense que j’ai tord. Elle s’approche un peu plus de moi pour venir me mordre l’épaule de manière plutôt brutale. D’un air choqué, j’ouvre la bouche, ne me retenant que de justesse de lâcher un cri de surprise. Je crois tout de même pouvoir avouer que je ne pensais qu’à de belles paroles, mais pas vraiment à quelque chose d’aussi concret. Elle se recule alors et je pince les lèvres, adoptant un regard étonné dans sa direction. « J’espère que j’ai pas mordu trop fort, mais au pire, ça te laissera un souvenir de moi. Comme ça, même quand on sera séparé, tu pourras penser à moi. Y a plus romantique, genre échange de bijoux mais une morsure, c’est plus original. » Je ne peux m’empêcher de rire légèrement. Elle a l’air tout de même assez convaincue par ses idées, les défendant jusqu’au bout. Mais je ne me moque pas d’elle pourtant, juste de ses paroles qui sont risibles au possible. Quoi que non, il y a pire tout de même. Mais bon, cela fait toujours bizarre quand quelqu’un vous parle d’une morsure comme d’un cadeau original. Quoi que, je doute tout de même que bon nombre de personne ai à recevoir ce genre de cadeau. Le principe de l’originalité en fait. Bref, je lui adresse un sourire pour qu’elle cesse d’adopter cet air légèrement coupable, désormais peint sur son visage. « Effectivement, je crois que niveau originalité, tu remportes la palme. » je lui de façon ironique, rigolant légèrement tandis que je me mets à scruter mon épaule à l’endroit où elle m’a mordu. A la vérité, je ne saigne pas, il n’a rien d’autre qu’une trace de morsure assez profonde, pas assez pour faire de réels dégâts cependant. Peut-être que je garderais une marque pendant quelques jours tout au plus, mais certainement pas de cicatrice permanente. C’est le genre de cadeau qui ne fonctionne qu’à court terme. Peut-être est-ce une promesse du fait que nous allons devoir nous revoir ? Le prétexte serrant de renouveler cette morsure. Le principe semble un peu masochiste à première vue, mais toutes les excuses pour voir Hester, sont bonnes à prendre. Aussi bizarre qu’elles puissent paraître, peu importe. « Je pense que je peux faire mieux. Attends. » Elle se décale alors un peu de moi et je hausse un sourcil tandis qu’elle s’empare de son poignet pour retirer la gourmette qui y est accrochée. Elle la place alors entre ses dents avant de venir attraper mon propre poignet. D’un geste appliqué et assez rapide, elle vient alors y attacher la gourmette. Je la regarde faire en silence, simplement ému du fait qu’elle s’apprête à m’offrir – si ce n’est déjà fait – un objet que je considère à présent comme une partie intégrante d’elle-même. C’est pour moi, comme-ci elle s’offre ainsi à moi, au moins un peu, d’une certaine manière. La blonde relâche alors mon poignet et je relève les yeux vers elle, encore incapable d’émettre le moindre mot, tandis qu’un sourire apparaît sur son visage. Sourire que j’essaye de lui rendre tant bien que mal, un peu perdu par ce qu’il vient de se passer. « C’est mieux non ? » me souffle-t-elle tandis que ses lèvres s’étirent un peu plus. Je hoche la tête, laissant un sourire apparaître sur mes propres lèvres, avant de baisser la tête vers le poignet auquel elle a attaché sa gourmette. Je la contemple un instant. C’est tout de même assez bizarre de la voir là, de sentir la froideur du métal contre ma peau et tout ça. Mon sourire s’étend alors un peu plus tandis qu’un léger rire de joie s’échappe d’entre mes lèvres entrouvertes. Alors que je continue de contempler la fine chaîne d’or rattachée à une plaque sur laquelle est gravé le prénom d’Hester, un second éclat doré attire mon attention. Je cesse alors de contempler la gourmette, me rappelant de ce qui est passé à mon doigt. Je me saisis alors de la chevalière en or aux armoiries des Panderman, la faisant glisser le long de mon index. Je la contemple un court instant, la tournant entre mes doigts. Ce que je m’apprête à faire me semble assez bizarre, étant donné que Papa Panderman est la source de tous nos malheurs – ou du moins, d’une bonne partie – et que, dorénavant, je ne porte cette chevalière que pour lui faire plaisir, ne portant pas spécialement ma famille dans mon cœur. Mais je la portais déjà lors de ma rencontre avec Hester dans le Poudlard Express, aussi fait-elle sûrement partie de moi au même titre que la gourmette fait partie intégrante de la jeune femme. « Je suis désolé. Ce n’est pas l’idéal mais je n’ai pas mieux sur moi. » je lui glisse tandis que je remonte mon regard dans sa direction. Me saisissant de sa main, je lui passe alors la chevalière sur l’index. Je remarque au passage à quel point offrir quelque chose se rapportant d’aussi près à une bague, peut sembler un peu trop solennel pour des personnes de notre âge. Je lui adresse un nouveau sourire tandis que je relâche sa main pour la lui rendre. Il n’y a pas à dire, cela ne vaut pas sa gourmette ni l’originalité de sa morsure à vrai dire. Ainsi, elle prouve encore une fois son statut de femme parfaite par ses cadeaux. Mais elle ne semble pas partager cet avis que j’ai d’elle, vu sa façon d’hocher négativement la tête de droite à gauche et ses yeux levés au ciel. « Mouais, on va dire ça. » soupire-t-elle sans même tenter de dissimuler le ton ironique de sa voix. Je laisse échapper un nouveau léger rire tandis que je hausse les épaules, un air taquin peint sur le visage. Nous ne sommes pas obligés de toujours être d’accord, c’est sûr. Et j’avoue qu’Hester serait passé comme légèrement narcissique si elle avait acquiescé directement. Mais à présent qu’elle a un peu rechigné sa nature de femme parfaite, elle peut donc maintenant avouer que je dis la vérité. Cela ne lui coûtera rien, nous sommes entre nous. Mais bien sûr, elle ne l’avouera jamais. Elle se rabaisse trop souvent pour cela. « Tu devrais le croire pourtant. C’est dommage de se voiler la face. » je lui dis avant de me mordiller légèrement la lèvre inférieure, un peu honteux de lui faire des reproches. Mais après tout, c’est la vérité. Elle est belle et intelligente, ce qui n’est pas normal. Généralement, les deux ne sont pas liés. La serdaigle est en fait la seule exception que je connaisse à cela, preuve qu’elle a tout de même quelque chose d’inhumain, voir de divin. Aussi, quand elle me dit ne pas faire d’effort particulier au réveil, j’ai juste envie de dire qu’elle ne peut-être qu’une déesse pour ainsi paraître plus belle que la moyenne en faisant moins d’efforts que les autres. Elle doit donc être tout à fait merveilleuse au naturel, au réveil même. Forcément, je me retrouve dans l’obligation de lui dire que je ne suis pas d’accord. Aussitôt, elle m’avance le fait qu’elle aimerait bien m’inviter à partager son lit pour me prouver le contraire. Je ne peux pas passer à côté de l’énorme sous entendus placer dans sa phrase. Mais cela m’étonne tellement d’elle que j’essaye de ne pas mettre en avant cette arrière pensée qui m’a traversé l’esprit. Je décide donc de prendre ses paroles au premier degré, préférant me mettre à dos un esprit particulièrement pervers que de me dire que c’est la blonde qui me fait des avances. Elle se met à sourire tandis que je lui réponds. « Vivement que tout ça soit terminé alors. » Je hoche la tête. Pas seulement parce que l’idée de passer une nuit à partager son lit me tente bien, mais tout simplement pour le fait de pouvoir de nouveau la voir après que tout cela soit terminé. Peu importe que ce soit la fin des études à Poudlard ou la fin de la guerre, du moment que l’on puisse enfin recommencer à nous voir sans éprouver le besoin de nous cacher. En effet, dans toutes les fins possibles, nous n’aurons plus Papa Panderman sur le dos, ce qui nous facilitera immanquablement les choses. « Je te le fais pas dire. Je meurs d’envie de pouvoir te retrouver sans avoir à me cacher des sentiments qui titillent mon cœur à chaque fois que je pense à toi. Donc tout le temps en fait. » je conclus en levant les yeux au ciel, comme-ci je cherchais à retrouver une information cachée au fin fond de ma boite crânienne. Je baisse alors de nouveau les yeux sur Hester, l’embrassant du regard. Au fond de moi, je ne peux cependant m’empêcher de penser que toutes ces paroles sont utopiques, quand bien même c’est moi qui ai dit à la blonde qu’il ne fallait pas qu’elle perde espoir. Mais il faut se rendre à l’évidence que nous sommes dans un monde tout à fait faussé par les choses. Le matin même, nous étions encore séparés et la jeune femme ne savait pas encore pourquoi nous avions été contraints de nous quitter en début d’année. Pourquoi j’avais été contraint de la quitter, sans même lui en parler avant. Ce matin même, elle me haïssait encore, me détestait sûrement comme jamais elle n’avait détesté quelqu’un auparavant. Jamais l’un de nous n’aurait put croire que nous allions nous retrouver dans les bras l’un de l’autre le soir même. Ce qu’elle m’a dit est donc parfaitement normal et je ne lui en veux pas du tout, bien au contraire. « Ça n’a pas d’importance. Je t’aime comme tu es. Après tout, je ne suis pas non plus la fille la mieux fournie de Poudlard. » Je porte ma main jusque son visage, me mettant à lui caresser la joue d’une façon qui, je l’espère, est réconfortante. Je ne veux pas qu’elle s’en veuille ou qu’elle culpabilise à cause de ça. En plus, elle n’a pas eu tord de le dire. Je ne suis clairement pas l’élève le mieux fait de Poudlard, je le reconnais bien volontiers. Je la regarde faire tandis qu’elle se redresse pour bomber légèrement le torse et mettre sa poitrine en avant, alors qu’elle fait mine de l’examiner. Elle hausse finalement les épaules avant de reprendre sa position initiale, revenant se coller tout contre moi. « Peu importe, je t’aime comme tu es. » je lui souffle alors au creux l’oreille, tandis que je replace l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Je dépose ensuite un rapide et léger baiser sur ses lèvres, avant d’ajouter : « Et puis, toi au moins, tu es belle et intelligente. On ne peut pas forcément en dire autant de celles qui ont la poitrine gonflée à l’hélium. » Juste une petite précision que j’ai clairement besoin de souligner en l’instant présent. Elle me dit alors que je ne suis pas obligée de quitter la baignoire pour aller faire des pompes comme elle me l’avait d’abord demandé. Je l’en remercie grandement et ma réponse lui arrache un sourire sincère. « Laissons ces papillons là où ils sont alors. » Je lui adresse un large sourire tandis que je ressers un peu plus mon étreinte autour de sa taille. Les papillons présents dans mon ventre, me semblent alors se transformer en une armée de guêpes tueuses tellement l’étrange sensation se fait de plus en plus présente. Je ne m’en plains pas cependant, puisque la sensation pourrait difficilement me paraitre plus agréable.

Hester parait émue tandis que j’essaye de lui retranscrire les sentiments que j’éprouve pour elle. Je n’ai pas l’impression d’y parvenir à la perfection pourtant. Sauf que cela semble tout de même la satisfaire. Mais elle ne peut certainement pas se trouver aussi ravie que je le sois face aux paroles qu’elle m’adresse en retour. Les dires de la jeune femme, qui me sont adressés, me comblent de joie. En fait, aucun de nous deux n’a jamais réellement essayé de placer des mots sur ce qu’il ressentait afin de faire passer l’idée à l’autre. Aussi est-ce un exercice nouveau pour chacun d’entre nous. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas d’accord avec la blonde lorsqu’elle prétend ne pas être à la hauteur de mes propres paroles. De toute façon, nous ne sommes pas là pour chercher qui dira le mieux les choses. Nous ne pensons peut-être pas pareil et le simple fait d’être ensemble, parait amplement suffisant. Se rapprochant un peu plus de moi, elle vient déposer un nouveau baiser sur mes lèvres. Sans réfléchir, je porte immédiatement mes mains à son visage pour le soutenir. Lentement, je laisse alors glisser l’une de mes mains le long de son dos pour venir la porter au niveau du creux de ses reins. « Tu idéalises même mes paroles je suis sûre. » me lance-t-elle alors, laissant un large sourire apparaître sur son visage. Je secoue alors négativement la tête tout en riant moi-même légèrement. Je n’idéalise rien du tout et quelque part, je suis sûr qu’elle s’en rend compte. Il serait tout de même dommage qu’elle passe à côté de ses propres paroles, vu à quel point elles sont magnifiques. Et ce, même si elle est dans l’impossibilité de s’entendre parler, elle doit bien se douter que la spontanéité de ses paroles ne fait que les embellir. C’est d’ailleurs lorsqu’elle se laisser aller à dire ce qui lui passe derrière la tête, que ses paroles paraissent être les plus véritables et donc les plus belles. Chose normale lorsque l’on y repense. « Non, c’est toi qui les dévalorises. » Cette fois, je ne prends pas la faute sur moi. Au contraire, je la rejette sur Hester, ce qui est une chose assez rare venant de moi, je l’avoue. Cependant, le sourire taquin que j’affiche m’aide à ne pas trop culpabiliser. Voir même pas du tout culpabiliser en fait. Après tout, la blonde me rejette bien la faute dessus sans sembler avoir de quelconques scrupules. Je ne fais que prendre exemple sur elle, rien de plus. « Pourquoi ce serait moi qui exagérerais au fait ? » je lui demande, un léger air boudeur peint sur le visage. Expression de visage qui se dissipe bien assez rapidement tandis que je plonge ma tête dans son cou pour la couvrir de baisers. Cela lui arrache un frisson et, surpris, je redresse la tête tandis qu’un nouveau sourire s’étend sur mes lèvres. Je suis moi-même parcouru d’un frisson, comme-ci celui ayant fait frissonner la blonde, s’était ensuite répandu dans mon propre corps. Comme-ci nous avions partagé quelque chose sans même chercher à le faire. Idée plutôt plaisante lorsque l’on y repense. Je la sers d’avantage dans mes bras, finissant de consumer la légère distance entre nos deux corps, par la même occasion. « Toi aussi, tu m’a manqué. C’est une bonne raison pour rendre ces retrouvailles inoubliables. » me souffle-t-elle en plongeant son regard dans le miens. Je ne peux que remarquer le sourire empli de sous entendus qu’elle m’adresse alors. Je ne peux m’empêcher de me demander si cela n’est pas dû au fruit de mon imagination. Après tout, cela m’étonne quelque peu de la blonde. Sauf qu’il faut se rendre à l’évidence que depuis tout à l’heure, c’est la deuxième fois qu’elle glisse un sous entendu du genre, même si le premier semblait tout de même assez involontaire. Mon cœur se met à battre de plus en plus fort sous sa main placée sur mon torse, s’autorisant même quelques ratés. « Tu penses ? » je lui demande alors, me contentant de placer la majeure partie de ma question dans mon regard et mes sourcils légèrement arqués. Je laisse alors se détendre l’expression de mon visage, préférant afficher un sourire sur mes lèvres à la place. La serrant toujours contre moi, je laisse alors remonter mes mains dans son dos, jusqu’à sentir la présence de l’un des rares tissus encore présents sur son corps. Lentement, je défais l’agrafe de son soutien-gorge tandis que je continue de l’interroger du regard. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer doucement tandis que je glisse mes mains jusque ses épaules pour en retirer délicatement les bretelles, les laissant glisser sur sa peau. Je découvre avec une admiration non-dissimulée la peau nue de sa poitrine tandis que son soutien-gorge coule lentement vers le fond de la baignoire.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 4 Nov - 14:24


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Aucun doute, la vie d’Hester n’avait rien de très passionnant, jusqu’à présent, elle pouvait s’estimer heureuse d’avoir eu une vie particulièrement calme et agréable. Si la guerre n’avait pas éclater, elle aurait même pu continuer de penser que tout allait pour le mieux dans son monde, elle aurait pu continuer à avancer sans se plaindre, profiter du quotidien comme elle l’avait si souvent fait. Malheureusement, la guerre lui donnait bien des raisons de se plaindre, que se soit de la peur qui triturait ses tripes à chaque souffle qu’elle prenait, l’inquiétude de ne savoir ce qui advenait de sa famille qui lui donnait envie de pleurer continuellement ou de ce fossé qui se creusait entre elle et Joshua et qu’elle devait affronter tant bien que mal en espérant finir par tomber sur un fragile pont pour le retrouver quelques instant. Sa vie avait bien changée. Trop changée. Et, si cet instant en compagnie de Joshua lui permettait d’oublier tous les problèmes du monde, ça ne les effaçait pas. Pour l’instant ils étaient dissimulés quelques part en elle, derrière une bonne humeur flagrante, un sourire sincère, mais ça ne durerait pas éternellement. Ce sourire qui semblait gravé sur ses lèvres finirait par disparaître. « J’en doute fort. Une histoire peu palpitante, racontée par mes soins, ça aurait vite ni queue ni tête, je crois vraiment que ce serait horrible. » Elle passait si facilement du coq à l’âne, tout comme elle aimait s’emmêler les pinceaux en s’embarquant dans des détails inutiles. L’écouter raconter quelque chose devait sans doute ressembler à un véritable supplice pour bien des gens. Ainsi il était sans doute plus sage qu’elle laisser l’autobiographie de côté. Elle s’en sortirait bien mieux avec les simples articles de journaux qui se voulaient relativement succincts. La réplique de Joshua arracha un léger rire à Hester. En règle générale, la jalousie avait tendance à poser de nombreux problèmes au sein des couples, alors il aurait été étrange que le leur puisse passer outre ça autrement que pour plaisanter. Après tout, Hester serait bien capable d’aller cogner la première fille s’approchant trop de Joshua à son gout, ce qui forcément pourrait peut-être poser quelques soucis. « Très bien, soit jaloux alors. Défend ta propriété. » Elle était sa propriété. Dit comme ça, ça manquait clairement de romantique, mais c’était un fait. Il était la seule personne qu’elle aimait, ainsi, on pouvait presque dire qu’elle lui appartenait et ce depuis le fameux bal de noël qui les avait unis et qui aujourd’hui les poussait à se faire quelques révélations, mettant en avant leur propre fierté. Cela dit, peut-être que Joshua n’avait pas tord. Peut-être que c’était mieux ainsi. Après tout, personne ne savait comment leur histoire aurait pu débuté s’ils avaient décidé d’aller à ce bal en amis, de simples amis, décidés à s’amuser et n’osant pas faire le premier pas l’un vers l’autre. Peut-être que c’était le fait de la voir avec un autre garçon qui avait poussé Joshua à faire le premier pas vers elle. Ainsi, Hester ne pouvait pas vraiment se plaindre du déroulement de cette soirée. Finalement, à bien y réfléchir, on ne pouvait pas douter de sa perfection. « C’est vrai. On ne sait pas ce qui se serait passé si on n’y avait été ensemble. Je ne changerais cette soirée pour rien au monde du coup. » Elle lui adressa un nouveau sourire, tout aussi sincère et radieux que les précédents. Même si la situation entre eux deux étaient particulièrement compliquée à cause des évènements récents, elle l’aimait trop pour vouloir que les choses se soient passées autrement. Peut-être que cela serait plus simple s’ils n’étaient encore que des amis, peut-être qu’ils n’auraient pas besoin de se cacher pour se parler, elle n’en savait rien et au fond, ça n’avait pas d’importance. Elle ne voulait pas le savoir. Même si c’était vraiment compliqué, dur à supporter, elle ne voulait pas imaginer les choses autrement, du moins, pas du point de vu du lien qui les unissait, car bien sûr, elle aurait aimé pouvoir changer le fait qu’ils soient obligés de se cacher, mais le reste non. Elle aimait trop Joshua pour pouvoir s’imaginer être autre chose que sa petite amie, c’était sans doute pour ça que le début de l’année lui avait paru particulièrement douloureux.

Heureusement, tout était rentré dans l’ordre entre eux deux. Si bien qu’ils étaient à présent dans la baignoire de la salle de bain de préfets, un rendez vous des plus intimes, à l’abris des regards indiscrets. Une soirée rien que pour eux, durant laquelle personne ne pourrait les emmerder. Hester était le genre de personne qui aimait avoir raison, qui aimait contredire les gens, on aurait sans doute pu la considérer comme une chieuse de première pour cette raison, une chose pour elle, Joshua s’était accommodé de cette partie de sa personnalité. « C’est ce qui me rend unique. » C’était sans doute vrai, avec un esprit de contradiction pareil, elle se démarquait facilement des autres. Elle était plutôt original comme fille au final, légèrement imprévisible. Elle n’aimait pas qu’on puisse douter de sa parole, bornée comme pas deux, avoir raison était important pour elle, ainsi, s’il fallait qu’elle prouve quelque chose à quelqu’un, elle le faisait sans hésiter et ce même si la preuve revenait à se jeter sur Joshua pour lui mordre l’épaule. Elle était sans nulle doute un peu folle. Complètement tarée d’après son père, mais il avait tendance à exagérer bien des choses celui-là. « J’aime bien remporter des palmes je crois. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Remporter quelque chose en général, elle aimait ça. La preuve étant qu’elle était plutôt fière d’avoir remporter la potion récompense le matin-même. Elle devait sans doute sa victoire à l’absence de Granger, mais ça n’enlevait rien au fait qu’elle se sentait plutôt fière. Elle reprit cependant un air sérieux, jugeant qu’une morsure en guise de souvenir, ce n’était pas vraiment le top. C’est pourquoi elle décida de lui passer sa gourmette autour du poignet, ça faisait des années qu’elle l’avait, un bijou qu’elle ne retirait que très peu et pourtant, elle l’avait attachée au poignet de Joshua. Comme pour répondre à son geste, il retira sa chevalière pour la passer au doigt de la jeune femme. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle observa la chevalières quelques secondes avant de déposer un baiser sur ses lèvres. « C’est parfait. Après tout, j’espère bien faire partie de la famille Panderman un jour. » Pas forcément qu’elle puisse d’une façon ou d’une autre finir par apprécier la dite famille, après tout, eux ne l’aimait pas simplement parce qu’elle était une sang-mêlé, alors elle n’avait pas l’intention de faire des pieds et des mains pour qu’ils changent d’avis sur elle, de toute façon, quoi qu’elle fasse, son sang sera toujours ce qu’il est. Cependant, porter un jour le nom de Panderman, ça voudra dire qu’elle aura épouser Joshua et rien ne pourrait lui faire plus plaisir, même si ça la faisait entrer dans cette drôle de famille. La réflexion suivante du jeune homme lui fit légèrement lever les yeux au ciel. Elle lui sourit ensuite avant de hausser les épaules. « N’oublie pas que d’une façon générale, j’aime être en contradiction, alors je ne suis pas d’accord avec toi. » En effet, si on lui disait noir, elle disait blanc, quand on lui disait blanc, elle disait noir. Elle était incorrigible. De plus, quand elle avait une idée dans le crâne difficile de la lui faire oublier, elle n’était pas du genre à lâcher la faire, que ça plaise ou non aux gens l’entourant. Elle déposa encore un baiser sur les lèvres du jeune homme suite à sa réplique. Elle voulait aussi que tout se termine pour qu’ils puissent être ensemble sans se cacher, partager tout ensemble au lieu de faire comme s’ils n’étaient plus rien l’un pour l’autre. « Oh oui. Cette année scolaire va être vraiment dure. » Elle n’était pas commencée depuis très longtemps qu’elle paraissait déjà considérablement difficile et elle était encore longue, de nombreux mois étaient encore à passer, de nombreux mois pendant lesquels ils n’auraient que de très brefs instants ensemble, c’était mieux que rien, mais ça restait difficile. Les choses étaient déjà plus faciles que ce matin même, à cet instant où elle pensait encore qu’il avait rompu avec elle parce qu’elle n’était pas une sang-pure, quand elle s’était sentie effroyablement trahie. Elle avait dit des choses qu’elle regrettait d’ailleurs le matin même. Elle aimait vraiment Joshua, il était parfait à ses yeux, même s’ils n’était pas taillé comme un champion d’haltérophilie, fort heureusement d’ailleurs. Un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’un rire ne s’échappe de sa gorge. « C’est gentil. J’espère aussi être plus naturelle qu’elles. » Logiquement, elle l’était. Elle n’était pas refaite et jamais elle n’envisagerait une telle option. D’était un truc de moldue ça. Hester n’avait rien les moldus, disons seulement qu’il y avait quelques uns de leurs principes qu’elle avait du mal à comprendre. Aucun d’eux n’avait finalement besoin de changer quoi que ce soit, par conséquent, Joshua n’avait aucune raison de sortir de la baignoire et de toute façon, elle le souligna, elle ne voulait pas qu’il parte, emportant avec lui les sensations en elle comme en lui. Ensemble dans cette baignoire, tout semblait parfait.

Parler avec sincérité des sentiments qu’elle éprouvait, ce n’était pas le fort de Hester, elle préférait parler de choses légères, sans importance, en s’emmêlant les pinceaux dans ses propres mots. Ouvrir son cœur, c’était déjà plus difficile, si bien que ces mots n’étaient pas forcément idéals, loin d’être parfait et ce qu’importait ce que Joshua pouvait en penser. Elle rigola légèrement avant de hausser les épaules suite aux paroles du jeune homme. « J’en sais rien. Parce que je l’ai décidé sûrement. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Il était peut-être temps qu’elle arrête de tout décider, mais il lui était difficile de ne pas faire preuve de modestie, après tout la modestie était toujours plus valorisante que le narcissisme. Le sourire toujours accroché aux lèvres, elle s’était lancée dans un sous entendu relativement clair. Comme toute réponse au jeune homme elle hocha la tête, un sourire significatif gravé sur son visage. Le regard de Joshua était tout aussi explicatif que celui de la jeune femme. Leurs regards restèrent plongés l’un dans l’autre alors qu’il retirait délicatement son soutien-gorge, laissant nue sa poitrine. Un léger frisson parcourue la jeune femme en sentant l’eau du bain directement contre sa peau. Elle rapprocha son visage du sien pour l’embrasser à nouveau avec passion, serrée contre lui, enlaçant avec force, intime rapprochement entre leurs deux peau, éveillant renforçant toutes les sensations présentes elle depuis un moment déjà.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeLun 12 Nov - 0:16

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
La guerre fait bien des ravages depuis qu’elle existe. Impossible d’y échapper, elle entrave tous ceux qu’elle croise sur son passage, les amenant presque à regretter d’être venus au monde aux alentours de cette période peu prospère à l’espoir d’avoir une vie paisible. Pouvoir profiter des jours qui passent sans avoir à s’occuper de ce qu’il passe à l’extérieur est devenu quelque chose d’inhabituel. Loin de pouvoir apprécier à ce juste titre ces moments hors du temps où tout semble si léger, nous sommes tellement sur nos gardes face à l’un de ces moments devenus inespérés, que nous ne nous rendons pas compte d’à quel point nous passons à côté de quelque chose, à ainsi nous méfier de tout. Bien heureusement, je n’ai pas ce problème lorsque je me trouve avec Hester. Je pourrais très bien être méfiant, me dire qu’elle va me faire regretter de l’avoir ainsi rejetée en début d’année, mais ce n’est pas le cas. J’ai confiance en elle et je sais que je ne pourrais jamais regretter cette confiance que je lui accorde. On pourrait très bien me dire que dans les temps qui courent, on ne peut faire confiance à personne et qu’il faut être fou pour accorder aveuglement sa confiance, car l’on ne peut croire personne. Mais dans ce cas, oui je l’avoue, je suis fou. Complètement fou amoureux d’elle. Et voir le sourire qui s’étend sur ses lèvres, me fait sourire à mon tour. Sa joie de vivre est communicative, tout comme l’était sa haine envers moi le matin même, qui m’obligeait à me haïr pour ce que j’ai bien pût lui faire. « J’en doute fort. Une histoire peu palpitante, racontée par mes soins, ça aurait vite ni queue ni tête, je crois vraiment que ce serait horrible. » Je ris légèrement. Souvent, elle se perd dans de nombreux détails, s’emmêlant entre quelques radotages ajoutés par-ci par-là au milieu de ses histoires. Mais contrairement à ce qu’elle peut bien le dire, cela n’a rien d’horrible. Cela peut même paraitre risible, sans vouloir être méchant, bien entendu. Après tout, la voir ainsi se perdre, en voulant tout raconter en même temps, pour finir par faire une petite grimace embarrassée lorsqu’elle s’en rend finalement compte, c’est tout de même quelque chose d’assez mignon à voir, en soit. « Pourtant, ça te donnerait une bonne excuse pour t’entrainer à raconter des choses. » je lui dis avec un petit sourire taquin. Après tout, c’est vrai, pour une journaliste en devenir, ce serait dommage de ne pas aimer ce que l’on peut raconter. D’accord, cela n’a rien à voir entre raconter les choses de vive voix et les écrire, mais il y a différentes façon de raconter une même histoire et souvent, l’une complète l’autre. Il serait tout de même dommage qu’elle n’aime pas raconter les choses alors qu’elle va en faire son métier. Et pour le moment, la chose dont elle est le plus informée est bien sa propre vie. Elle pourrait donc me faire une autobiographie, me raconter absolument tout sur elle, que cela ne me dérangerait pas. Bien au contraire, je meurs d’envie de pouvoir la connaitre par cœur. Je ne pense pas que cela pourrait installer une certaine routine comme de laquelle parlent certains vieux couples, de toute façon, il est impossible d’installer quoi que ce soit avec la guerre et Papa Panderman derrière nous. Par contre, je me dis que cela pourrait renforcer notre complicité, qui s’est quelque peu effritée ces derniers temps. J’ai besoin de pouvoir la considérer de nouveau comme une partie de moi-même, ce que je ne m’autorise plus réellement à faire ces derniers temps. Car l’on ne peut être assez masochiste pour se faire ce que j’ai put faire à Hester en début d’année, à soi-même. « Très bien, soit jaloux alors. Défend ta propriété. » Je hausse un sourcil. Cela m’étonne d’elle de la voir se qualifier ainsi. Après tout, elle à beau passer à mes yeux comme une fille sage et studieuse, je la vois aussi comme une personne légèrement inaccessible. Sûrement encore un symbole de la perfection que je lui prête. Car après tout, la perfection n’est pas accessible à tout le monde, elle est plutôt restreinte à un unique groupe de personne qui, pour le moment, est uniquement constitué de Hester. Je finis par laisser se rabaisser mon sourcil, laissant mes lèvres s’étendre en un sourire un peu plus large à la place. « Ma propriété ? Cela me plait bien. » je lui souffle du bout des lèvres avant déposer un tendre baiser sur ses propres lèvres. Après tout, j’ai toujours considéré comme une priorité de la garder avec moi depuis ce fameux bal de noël. Je crois même pouvoir dire que le premier baiser que nous avons échangé, porté plus sur le coup d’une impulsion dû à la jalousie, à déterrer en moins des sentiments que je gardais enfoui. Impossible de me détacher d’elle après ça. Je ne pourrais pas m’en éloigner, je suis devenu comme aimanté à elle au fil des années. « C’est vrai. On ne sait pas ce qui se serait passé si on n’y avait été ensemble. Je ne changerais cette soirée pour rien au monde du coup. » Je lui adresse un sourire, heureux de savoir que nous pensons la même chose à ce sujet, tandis qu’un sourire radieux apparait également sur le visage de la jeune femme. Mon cœur se met aussitôt à tambouriner un peu plus fort contre ma poitrine et je suis incapable de faire quelque chose contre ça. De toute façon, je ne veux rien faire contre ça, puisque je sais que mon cœur bat pour elle et que c’est bien là le principal. Car depuis que nous sommes ensemble, je me suis rendu compte d’à quel point elle est devenue rapidement ma raison de vivre et ce, même avant le bal de noël. Je me rappelle encore de tous les après-midi d’été, passés à penser à elle, maudissant intérieurement mon père de nous séparé pour son inspection habituelle du courrier qu’il prenait plaisir à faire chaque matin. La moindre lettre envoyée à la blonde ou reçue de sa part, ne pouvait passer inaperçu. Pas que cela me dérangerait particulièrement, mais cette fréquentation n’aurait sans aucun doute, pas été au goût de mon père, encore une fois. Finalement, Papa Panderman nous oppresse certainement bien plus que Lord Voldemort lui-même, en ces temps obscurs. « Je comprends. En fait, si j’étais réglo, je devrais même aller remercier ton cavalier d’avoir semblé être de si mauvaise compagnie. Je crois que si tu avais eu l’air de t’amuser un minimum, je ne serais pas venu te déranger. Quoi que, je ne sais même pas en fait. » Mes paroles d’abord prononcées distinctement, finissent par sortir de ma bouche en étant bafouillées. Je crois que je me suis emmêlé les pinceaux et que j’aurais mieux fais de garder le silence finalement. Car d’aussi loin que remonte cette fameuse soirée, je n’ai jamais vraiment pris la peine de décrypter ce pourquoi j’avais agis de la sorte. Et le faire de façon spontanée, sans même m’en rendre compte, devant Hester elle-même, n’est pas forcément la meilleure idée qui me soit venue à l’esprit.

Bien loin de cette rencontre au bal de noël ou même de cette séparation qui remonte au début d'année, nous nous retrouvons aujourd'hui dans la baignoire de la salle de bain des préfets. Aucun de nous deux n'aurait pût se douter le matin même que nous allions finir là à l'issue de cette longue - et encore, c'est un euphémisme - journée, dans les bras l'un de l'autre. Nous nous cachons pour pouvoir continuer de nous voir, alternative à laquelle je n'ai jamais pensé au début de l'année, au moment de faire un choix sur comment je pourrais protéger la blonde. En vrai imbécile, j'ai choisi la facilité et donc la première option qui s'offrait à moi, à savoir, la repousser de la façon la plus horrible que j'ai trouvé, pour qu'elle ne cherche pas à venir me retrouver. Je le regrette sans doute un peu aujourd'hui, en pensant avec amertume le nombre de fois où nous aurions pût nous voir en cachette, depuis le début du mois de septembre. Aussi, je dois lui admettre qu'une nouvelle fois, j'aurais peut-être dû lui en parler avant de prendre une décision. Puisqu'une fois n'est pas coutume, c'est elle qui a trouvé la meilleure solution. Ce qui doit sans doute la réjouir, étant donné qu'elle adore avoir le dernier mot mais surtout que les gens reconnaissent qu'elle puisse avoir raison. « C’est ce qui me rend unique. » Je hoche la tête, montrant ainsi que je suis tout à fait d'accord avec elle. Enfin presque, puisque le fait qu'elle soit unique réside surtout dans sa totalité, dans toutes les facettes de sa personnalité. Ce qui, en soit, ramène à dire que tout le monde est unique puisqu'il est impossible d'apprécier exactement les mêmes choses que quelqu'un, il y a toujours un avis qui diverge quelque part. Mais Hester est différente de tous ces cas uniques, elle est juste exceptionnelle. Face à elle, seulement une poignée de filles pourraient prétendre à mordre quelqu'un juste pour prouver qu'elles en sont capables. Et encore, peut-être pas avec cette même facilité d'action et encore moins avec le même regard farouche. « Exceptionnelle. » je corrige doucement, trouvant réellement le mot bien plus approprié. Et je le fais de la même façon que je pourrais corriger ce à quoi elle pense certainement à cet instant même, comme-ci elle voulait que je le sache sans pour autant qu'elle ait à faire l'effort d'ouvrir la bouche, basant ainsi les faits sur des non-dits. Ainsi, on ne peut pas réellement prétendre que cela témoignes d'un quelconque acte de folie. C'est plutôt une marque d'originalité sans égale mais aussi d'un côté sauvage qui, sans doute enfoui au plus profond d'elle-même depuis un certain temps, semble se réveiller aujourd'hui pour rappeler son existence au bon vouloir du monde. « J'aime bien remporter des palmes je crois. » me glisse-t-elle, en accompagnant ses paroles d'un nouveau sourire auquel je ne peux m'empêcher de répondre. Cela ne m'étonne même pas d'elle. Gagner, remporter des victoires et avoir le dernier mot, ce sont ses trucs à elle. Difficile de l'imaginer sans son esprit de compétition bien développé, ce serait presque comme imaginer le Seigneur des Ténèbres sans Nagini ou encore un être vivant sans son ombre qui l'accompagne. Les rêves de victoire et d'ambition sont sans aucun doute ceux qui motivent le plus la jeune femme. Ce que je ne peux lui reprocher étant donné qu'elle a tout à fait la charisme et la motivation nécessaires pour réussir tout ce qu'elle entreprend. Même sa morsure à des airs de cadeau de marque, rien que parce que cela vient d'elle. Mais évidemment, elle n'en ai pas satisfaite, comme regrettant subitement son innovation, ce qui est bien dommage. A la place, elle détache sa gourmette qui, à ma connaissance, ne l'a jamais quitté, pour venir l'attacher à mon poignet. En échange, je retire moi-même ma chevalière pour la lui passer au doigt, ne prenant pas garde à l'aspect peut-être un peu trop symbolique que cela peut donner à la chose. Visiblement contente de mon geste, la blonde laisse un sourire épanoui s'étendre sur ses lèvres tandis qu'elle admire l'objet en or, décoré de l'écusson des Panderman. Elle relève finalement les yeux dans ma direction et dépose un baiser sur mes lèvres avant de me souffler : « C'est parfait. Après tout, j'espère bien faire partie de la famille Panderman un jour. » J'esquisse moi même un sourire à l'entente de ces mots. Je me doute bien que si elle souhaite entrer dans la famille, ce n'est pas parce qu'elle apprécie particulièrement mes parents, frères, sœurs ou bien même cousins, mais parce que j'y suis - du moins, j'imagine que ce n'est pas me voiler la face que d'en venir à cette conclusion. Par conséquent, porter le même nom de famille que le miens reviendrait à dire que nous nous serions mariés. Rien que l'idée me fait être parcouru de part et d'autre par une vague de frissons. « Cela arrivera sans aucun doute. » je lui réponds. Et dans ses yeux, je peux presque voir le reflet de mon propre regard tellement celui-ci pétille. Entendre dire la jeune femme les choses auxquelles je pense depuis un certain temps déjà, c'est comme faire un pas supplémentaire vers la concrétisation d'un rêve. Cela pourrait même être qualifié comme étant plus magique que la magie elle-même tellement cela semble inhabituel. Mais peu importe, car si les rêves devenaient habituels, c'est là qu'ils deviendraient trop banals pour que nous y portions une réelle attention. Seulement, ce genre de rêve mérite une attention toute particulière, tellement la chose semble magnifique lorsqu'elle se concrétise pour de bon. « N'oublie pas que d'une façon générale, j'aime être en contradiction, alors je ne suis pas d'accord avec toi. » Je lève un instant les yeux au ciel avant de les reposer sur Hester. En même temps, si jamais elle perdait un jour cet esprit de contradiction tout de même assez développé, on pourrait fortement douter que ce soit vraiment elle en face de nous. Car cette particularité est tellement encrée en elle à présent, qu'il en devient inimaginable ne serait-ce que de songer à dissocier cette part de sa personnalité. Alors que je lui fais part de mon envie de voir se terminer l'année scolaire au plus vite pour enfin pouvoir partir vivre ma vie avec elle, la jeune femme dépose une nouvelle fois un doux baiser sur mes lèvres. « Oh oui. Cette année scolaire va être vraiment dure. » J'acquiesce d'un hochement de tête. Et encore, le qualificatif me semble être un euphémisme tellement l'idée de passer le restant de cette année scolaire si loin et si proche à la fois de Hester me paraît insurmontable. Après tout, on ne m'a jamais appris à me séparer d'elle et on ne m'a jamais expliqué non plus à quel point l'amour est capable de faire des ravages. Aujourd'hui, je me retrouve donc au pied du mur, ayant comme l'impression d'avoir été trahi par je ne sais quelle entité au nom me restant inconnu, comme hors d'atteinte. « Tu sais, j'y ai bien réfléchi aujourd'hui et je dois avouer que si tes parents ne t'avaient pas demandé le contraire, l'idée de fuir à l'autre bout de la terre à tes côtés ne me dérangerait pas. » L'idée paraît même plutôt alléchante pour ainsi dire. Loin de Poudlard, des Carrow et surtout de Papa Panderman, les choses paraîtraient bien plus faciles. Être à ses côtés sans avoir le besoin de se cacher, tout simplement. Malheureusement, je ne peux pas l'entraîner dans ce sens. Pas alors que ses parents l'ont prié de rester à Poudlard quoi qu'il arrive et je ne peux pas me résoudre à la faire désobéir alors qu'elle n'est même pas en mesure de savoir s'ils sont encore en vie ou non. Ce serait vraiment ingrat de ma part et je ne peux me résoudre à faire un coup aussi bas à des personnes que je ne connais pourtant que de vue. Mais ce sont les parents de Hester, alors ils ne peuvent qu'être de bons parents et des personnes formidables, ainsi je ne peux me résoudre à mettre en doute leurs paroles et leurs souhaits, ils méritent tout mon respect. Prenant soudainement conscience du terrain glissant dans lequel je me suis enfoncé en me rappelant la réaction de la blonde datant de ce matin même à ce sujet, je m'empresse de dévier la conversation. La jeune femme esquisse alors un sourire avant de glousser légèrement tandis que je ne pars pas forcément non plus dans le meilleur sujet qui soit. Heureusement, elle se retient de se mettre à se moquer de moi ouvertement. « C'est gentil. J'espère aussi être plus naturelle qu'elles. » Mes joues se teintent d'une couleur pourpre tandis que je baisse précipitamment la tête vers le sol, ne sachant plus réellement où me mettre. Remarquer l'absurdité de mes propos n'a pas été bien compliqué, le plus dire va être d'assumer leur débilité, ce que je ne suis pas forcément capable de faire. Nerveux, je me mordille légèrement la lèvre inférieure. « Je suis vraiment désolé. Il y avait mieux comme comparaison. » je dis finalement après m'être éclairci quelque peu la gorge. Je redresse finalement la tête, plantant mon regard dans le siens tout en lui adressant un sourire sincèrement désolé.

Contrairement à ce que peut bien dire la jeune femme, je trouve ses paroles magnifiques. Spontanées, elles ne peuvent que sonner vrai, loin des déclarations en carton que peuvent se faire certains couples. Par ailleurs, je vois bien dans son regard qu’elle ne ment pas en prononçant ces mots, qu’elle les pense vraiment. C’est son regard pétillant qui me le laisse croire, peu importe ce qu’elle peut en dire, elle ne voit pas son regard de la même façon que moi je le vois. Elle n’a pas ce recul nécessaire pour pouvoir dire à quel point de par ses yeux, on peut lire la profondeur de ses paroles et ce qu’elles peuvent bien représenter. C’est un système relativement bizarre pour se rendre compte des choses mais je l’assume. Après tout, on dit bien que les yeux sont les portes de l’âme. « J’en sais rien. Parce que je l’ai décidé sûrement. » Elle m’adresse un nouveau sourire auquel je ne peux m’empêcher de répondre. J’admire cette envie de toujours avoir le dernier mot alors que d’un autre côté, elle joue sur le plan de la modestie. C’est quelque chose d’assez paradoxale finalement. Encore l’une des particularités de sa prétendue folie, comme elle pourrait elle-même le dire. Je baisse la tête, riant légèrement avant de lever vers elle un regard empli d’une taquinerie non-dissimulée. « Dans ce cas-là, tu dois sans aucun doute avoir raison. J’imagine que ton intuition féminine ne peut pas te tromper. » je lui souffle du bout des lèvres tout en laissant échapper un nouveau rire. Elle-même garde son sourire accroché aux lèvres tandis qu’elle m’adresse un sous-entendu on ne peut plus clair. Interloqué par ses paroles, je ne peux m’empêcher de lui poser la question. Sûrement va-t-elle me prendre pour un attardé à lui demander ainsi confirmation. Mais finalement, elle se contente de hocher légèrement la tête tout en continuant à m’adresser un sourire, un peu plus significatif et provocateur à chaque instant. Mon regard brûle du feu ardent que stimule le désir et je peux remarquer en plantant mon regard dans le siens, que cette flamme est partagée. Passé tout le désir et l’envie, je la vois, elle et sa façon de me regarder. Plus qu’un simple regard, ses yeux font passer toute la vérité sur notre couple. Tout cela est bien plus que la banale romance que génère l’adolescence et ses amourettes de passage. C’est plutôt comme un amour véritable. C’est parfait. Je profite de ce regard échangé, de nos yeux plongés les uns dans les autres, je laisse mes mains remonter de la manière la plus douce possible le long de son dos pour venir dégrafer son soutien-gorge. Celui-ci tombe ouvert au fond de la baignoire et ma bouche ne tarde pas à faire de même, s’ouvrant sur un hébétement admiratif tandis que je contemple sa peau nue. Je me reprends bien vite, sortant de ma rêverie par le frisson qui semble parcourir de part et d’autre la jeune femme, se répercutant en moi par nos corps étroitement enlacés. Je plante de nouveau mes yeux dans les siens, admirant son visage qui se rapproche peu à peu du miens. La blonde pose alors délicatement ses mains sur mes joues, venant déposer ses lèvres sur les miennes pour venir m’embrasser avec passion ; comme elle ne l’a jamais fais, comme personne ne l’a jamais fais auparavant. Doucement, elle commence à mettre de petits coups de langues, comme-ci elle cherche à entrer sans attendre de permission quelconque, variant de temps à autre avec quelques mordillements administrés du bout des dents. Finalement, j’entrouvre les lèvres et laisse entrer sa langue, mêlant la mienne à la sienne, tandis qu’elles partent toutes deux dans un ballet éperdu de tendresse. Je n’ai plus aucune notion du temps, si bien que je deviens incapable de savoir s’il faut compter le temps en secondes, en minutes ou en heures. Et à vrai dire, je me fiche éperdument du temps qui s’égrène. Cela pourrait durer une éternité que ça ne me dérangerait pas ; du moment que je peux rester avec Hester, rien ne me dérangera jamais plus. Je me recule légèrement pour reprendre mon souffle, profitant de la sensation de douceur de ses lèvres contre les miennes, encore bien présente. Nos visages ne sont qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, aussi lorsque je ferme les yeux pour un peu mieux reprendre ma respiration, je ne peux que senti son propre souffle qui frôle mes lèvres à la manière d’une caresse. Les yeux toujours fermés, je laisse mon visage se rapprocher un peu plus d’elle, mon nez finissant par frôler le siens. Puis, tendrement, je laisse mes lèvres se poser sur les siennes, de la manière la plus délicate possible. Hésitant, je me recule alors légèrement et me mordille la lèvre inférieure. N’y tenant finalement plus, je laisse ma tête replonger vers la sienne, tout en prenant bien garde à ne pas me cogner à elle et lui offrir à mon tour un baiser langoureux, empli de passion, auquel elle ne tarde pas à répondre. Le nouveau baiser se trouve être plus marqué par la tendresse et plus lent que tous nos baisers précédemment échangés. Sans que je m’en rende compte réellement, l’appui que je maintiens dans son dos se défait peu à peu et aussitôt, je sens ses mains glisser vers ma nuque pour m’agripper. Je prends cela comme une chance de presser un peu plus mes lèvres contre les siennes, mettant plus d’intensité dans mon baiser. Nos respirations commencent à se faire saccadées tandis que nous nous rapprochons encore un peu plus intimement, sa poitrine finissant par entrer en contact avec mon torse, ce qui m’arrache un frisson. Doucement, je me laisse glisser vers son cou, embrassant la courbe de sa mâchoire au passage. M’arrêtant dans son cou, je recommence à l’embrasser comme je l’ai déjà fait un peu plus tôt dans la soirée. Seulement, cette fois je remonte jusqu’à son oreille pour murmurer quelque chose de la manière la plus sensuelle possible – enfin, façon moi. « Je te veux, Hester Isla-Rose Steadworthy. Je te veux mienne. » Après quoi, je me laisse redescendre, laissant mes lèvres frôler sont cou tandis que je parcours peu à peu le chemin me séparant de sa poitrine. Enfonçant mon visage entre ses seins, j’y dépose quelques baisers avant de bouger peu à peu ma tête vers l’un de ses tétons, que je prends plaisir à titiller du bout de la langue tandis que l’une de mes mains remonte pour s’occuper de l’autre. A bout de souffle, je laisse finalement ma tête appuyée un instant contre sa poitrine avant de redresser le visage pour planter mes yeux dans les siens. L’interrogeant du regard, je commence alors à descendre ma main, tirant sur l’élastique de sa culotte avant de commencer à la faire descendre lentement le long de ses jambes, de façon à ce qu’elle puisse m’arrêter si jamais elle change d’avis.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeSam 24 Nov - 14:53


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

S’entrainer à écrire, ce ne serait pas une si mauvaise idée, après tout, elle voulait devenir journaliste. Elle allait devoir apprendre à classer les informations, ne pas se perdre dans de trop nombreux détails dénués d’intérêts, comme elle le fesait si souvent. Elle était plutôt douée pour parler sans rien dire de vraiment intéressant, trop douée sans doute d’après certaines personnes, celles qu’elle devait lasser avec tous ses blabla inutiles. De plus, elle avait la fâcheuse habitude de passer du coq à l’âne sans faire le moindre lien logique, bien souvent il n’y avait qu’elle qui se comprenait. Ceci dit, s’entrainer à écrire sur sa propre vie, elle avait quand même quelques doutes sur l’efficacité et l’intérêt de la chose. Elle haussa les épaules d’un air décontracté, un léger sourire toujours gravé sur les lèvres. « Mouais, je crois qu’il faudrait quand même que je trouve un sujet d’entraînement un peu plus palpitant. Moi-même je m’ennuierai en l’écrivant, alors imagine un peu la torture pour ceux qui devront le lire… » Elle avait de toute façon bien du mal à imaginer que quelqu’un puisse avoir envie de lire un tel ouvrage de toute façon, à part peut-être quelqu’un n’ayant rien de mieux à faire de sa vie, ou alors Joshua qui lui, semblait beaucoup s’intéresser à sa vie, même aux détails les plus futiles. Un genre d’admiration si peu justifiée aux yeux de Hester. Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme quand Joshua y déposa un doux baiser. « Oui, ta propriété…Je ne suis rien qu’à toi. » C’était un fait qu’elle ne pouvait pas nier, l’idée d’appartenance était peut-être un peu forte, Hester elle-même avait un côté féministe qui voulait que d’une façon ou d’une autre elle n’appartenait à personne. Ceci dit il fallait bien avouer qu’elle était à lui d’une certaine façon, dans le sens qu’elle était amoureuse de lui et qu’elle n’avait pas la moindre envie d’aller voir vers quelqu’un d’autre que lui. Elle était sa petite amie, à lui et à personne d’autre, alors oui, dans un sens, depuis le bal de noël lors de leur quatrième année, elle lui appartenait un peu. Le bal de noël qu’elle ne regrettait absolument pas, sans doute la plus belle soirée de sa vie finalement. Elle n’avait pas très bien commencé, elle n’y était pas allée avec la bonne personne. C’était un cavalier de secours, quelqu’un qui lui avait demandé à la dernière minute et qu’elle n’affectionnait pas forcément. Elle avait accepté parce qu’elle n’avait pas vraiment d’autre choix et qu’il lui fallait un cavalier bref, malgré ça, cette soirée serait gravée dans sa mémoire comme une soirée exceptionnelle. Son sourire était toujours là, gravé sur ses lèvres. Elle haussait un sourcil, alors que son dit sourire s’élargissait. « Finalement, on ne saura jamais comment tu aurais réagi si mon cavalier n’avait pas été un blaireau… » Et puis ce n’était pas plus mal ainsi au final. Elle était bien contente de la façon dont les choses s’étaient déroulées le soir de ce bal et, pour rien au monde, elle ne les changerait. C’était ce bal et ses évènements qui les avaient conduits à une relation amoureuse, dépassant grandement leur amitié sincère, qu’ils entretenaient avant ce fameux soir. Leur amitié avait déjà était parfaite et elle ne la rejetait absolument pas. Au contraire, depuis toujours, elle avait apprécié les moments passés avec le jeune homme mais, forcément aujourd’hui c’était plus fort que ça. Plus fort que tout. Elle l’aimait, il l’aimait et même si c’était compliqué entre eux à cause de la guerre et de Papa Panderman, tout restait parfait.

C’était dans la salle de bain des préfets qu’ils s’étaient retrouvés ce soir. Ils étaient là au beau milieu de l’immense baignoire présente dans la pièce. Il l’avait cru incapable de se jeter sur lui pour le mordre, il avait eu tord. Elle l’avait mordu, lui laissant une légère marque sur la peau, elle justifia cette morsure comme un souvenir qu’elle lui laisserait d’elle. Un cadeau original, qui la rendait unique d’après elle, extraordinaire d’après Joshua. Elle lui adressa un léger sourire, qui s’élargit à sa réplique suivante, elle aimait remporter des palmes c’était un fait qu’elle avouait naturellement. Ce serait idiot de le nier de toute façon. Malgré l’originalité de ce cadeau elle lui offrit quand même quelque chose de plus soft, sa gourmette. En retour il lui passa au doigt la chevalière Panderman, un magnifique cadeau selon elle. Suite à sa réplique, elle déposa un baiser sur ses lèvres. L’idée d’épouser un jour Joshua ne pouvait que la réjouir. Elle l’aimait, elle voulait rester avec lui pour le rester de ses jours, alors elle voulait devenir sa femme un jour. « J’ai hâte que ça puisse être possible. » Elle lui adressa un nouveau sourire avant de se lancer dans son habituelle contradiction, d’après elle c’était à cause de son esprit de contradiction qu’elle ne pouvait pas être d’accord avec Joshua quant à sa pseudo perfection. Elle n’était pas parfaite et il n’y avait que Joshua pour ne pas s’en rendre compte. Il leva les yeux au ciel, elle prit un air outré face à ce regard avant de levé les yeux au ciel à son tour. Elle reposa les yeux sur lui, l’embrassa avant d’admettre que l’année allait être particulièrement dure. C’était un fait. Elle avait commencé difficilement et même si elle le retrouvait désormais plus ou moins, ça n’enlevait pas la peine qu’elle ressentait de ne plus pouvoir vivre son amour comme autrefois. Elle fronça légèrement les sourcils suit à la proposition de Joshua, s’enfuir loin de Poudlard. La seule chose qui retenait Joshua c’était, apparemment, les parents de Hester. Ils avaient conduit la blondinette à la gare à la rentrée, lui promettant que tout irait bien pour elle à condition qu’elle reste à Poudlard. A ses yeux, ils s’étaient trompés, elle ne se sentait pas mieux à Poudlard que si elle était dehors. A l’intérieur même du château, ça grouillait de mangemorts, ainsi on ne pouvait pas dire que l’endroit était plus sûr que n’importe où ailleurs. A Poudlard, ils ne pouvaient même pas fuir les mangemorts, alors qu’à l’extérieur c’était possible. Elle n’était vraiment plus sûre des paroles de ses parents, surtout aujourd’hui qu’elle n’avait plus la moindre nouvelle d’eux, c’était d’autant plus difficile de les croire et de rester les bras croisés alors qu’elle ignorait où ils étaient et ce qui avait bien pu leur arriver pour qu’ils décident de se terrer dans un tel silence. « On n’est pas obligé de les écouter… c’est la guerre, les règles ont changées… ce qu’ils ont dit, ils l’ont dit sans savoir ce qu’allait devenir Poudlard… Ils ont dit que je serais en sécurité… » Elle laissa un léger rire imbibé d’ironie tout en levant les yeux au ciel, comme pour appuyer avec plus d’ampleur l’ironie de la situation. « Regarde nous, on est obligés de se cacher, pas seulement à cause de ton père, mais à cause des mangemorts qui rôdent dans les couloirs et qui cherchent la moindre erreur de notre part pour nous punir de la pire façon possible ! Tu parles d’une sécurité… » Tout ça était tellement contradictoire que ça avait tendance à agacer la jeune serdaigle. Elle laissa cependant échapper un long soupir tout en fermant les paupières un court instant avant de les rouvrir, comme pour se calmer, passer à autre chose. Finalement parler des pseudos défauts qu’ils pouvaient avoir, l’un et l’autre était bien moins énervant. Un sourire étira ses traits auparavant légèrement tendus. Elle déposa sa main sur la joue du jeune homme, plongeant son regard dans le sien. « C’est pas grave, arrête de t’excuser pour rien… Tu sais bien que je ne t’en veux pas en plus. » C’était un fait elle aurait du mal à lui en vouloir pour une raison aussi futile que celle-là. Si elle avait un peu de mal à complètement digérer leur pseudo rupture du début d’année, elle n’avait pas envie de trouver des prétextes débiles pour lui en vouloir davantage. Elle n’avait pas l’intention de compliquer les choses entre eux de toute façon. Elle préférait largement profiter de leurs retrouvailles qu’elle avait tant désiré depuis le début de l’année.

Les grandes paroles romantiques ce n’était pas son truc, bien au contraire, pourtant elle s’était lancée. Elle avait parlé sans vraiment faire attention à ce qu’elle disait, sans vraiment en être satisfaite. Forcément, Joshua lui ne partageait pas son avis, il exagérait à ses yeux. Toujours à la survaloriser, elle avait décidé que c’était lui qui exagérait, comme elle le souligna, le sourire aux lèvres. « C’est exactement ça. J’ai raison et puis c’est comme ça et pas autrement. » Elle lui adressa un petit sourire mutin, elle ne pensait pas avoir raison et ne pas pouvoir être contredite. C’était plus une plaisanterie. Un sourire entendu les ramena dans le sérieux de la situation. Des regards échangés plus que significatifs et, rapidement elle sentit son soutien-gorge quitter sa peau ; ce dernier termina au fond de la baignoire. Elle laissa rapidement de côté les frissons s’étant emparés de son corps suite à cette soudaine nudité, pour se rapprocher de Joshua et l’embrasser avec passion, leurs lèvres ne se quittèrent que l’espace de quelques instants, le temps qu’ils puissent respirer avant de s’embrasser à nouveau avec plus d’intensité et de passion. Le baiser de Joshua dévia sur le cou de la jeune fille, emplissant tout son être d’une agréable sensation de chaleur et de plaisir, qu’elle exprima par un léger soupire. Un sourire se dessina sur ses lèvres suite à son murmure, plaçant ses deux mains sur ses joues, elle le força à la regarder dans les yeux avant de coller son front au sien. « Ne te prive pas alors, je suis toute à toi. » Elle laissa ses mains redescendre vers ses épaules, les agrippant légèrement alors que les lèvres du jeune homme avaient rejoins sa poitrine, laissant un nouveau frisson parcourir son corps. Son sang semblait bouillonner dans ses veines alors et transmettre à chaque cellule de son corps une tonne d’hormones éveillant en elle bien des sensations qu’elle n’était plus en mesure de contrôler. Elle laissa ses bains se balader dans les cheveux du jeune homme, laissant un nouveau soupire de plaisir franchir le seuil de ses lèvres. Le jeune homme releva la tête pour fixer son regard alors que ses mains descendaient vers le dernier bout de tissu encore collé à sa peau. Elle l’embrassa comme pour approuver son geste, il était de toute évidence trop tard pour reculer et aucune des cellules de son corps n’avait envie de s’arrêter là.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeMer 5 Déc - 7:29

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
Hester sera une bonne journaliste, peu importe qu’elle s’entraine pour cela ou non avant de se lancer, cela ne fait aucun doute. Elle mettra le temps qu’il faudra afin de mettre au point ses articles et ils seront alors aussi parfaits qu’elle. Les gens attendront simplement le moment propice pour voir à quel point elle mène à bien ce qu’elle entreprend ; et les imbéciles ayant pu jusqu’alors la critiquer sur ses articles, s’en mordront les doigts. Pour sûr, ils passeront forcément pour des imbéciles à avoir ainsi négliger son talent, pourtant visible à des kilomètres à la ronde. Car il est impossible de se méprendre sur la façon de rayonner naturelle de la blonde, hormis sa perfection qui reste cachée et complètement à l’abri des regards, la serdaigle possède un talent très certainement instinctif, repérable entre mille. Aussi, pour que la population ne se méprenne pas sur ses véritables qualités, sûrement devrait-elle s’entrainer à écrire un peu. Et à défaut d’un sujet d’actualité parlant d’autre chose que de la guerre en cours, elle pourrait tout à fait écrire sur elle-même. Comme un texte autobiographique. Cela serait déjà nettement plus intéressant, sans compter que je suis à peu près certain qu’elle doit avoir de nombreuses choses à dire. Et puis, elle doit pouvoir, sans complexe, montrer au monde pourquoi elle est si parfaite, quand bien même elle ne s’en rend pas compte elle-même. Bref, peut-être trouver un moyen d’éradiquer le fameux la perfection n’existe pas qui se trouve être totalement faux, puisqu’Hester existe. « Mouais, je crois qu’il faudrait quand même que je trouve un sujet d’entraînement un peu plus palpitant. Moi-même je m’ennuierai en l’écrivant, alors imagine un peu la torture pour ceux qui devront le lire… » dit-elle comme-ci le fait qu’un ouvrage sur sa vie ne sera, de toute façon, guère apprécier du publique ; comme une évidence. Ce qui n’est évidemment pas le cas, malgré ce que son léger sourire veut laisser croire. J’affiche une légère moue boudeuse tandis que je hausse les épaules. Je ne partage pas son avis, car quand bien même il est sûrement déjà arrivé que je la surestime un peu trop – mais pas en matière de perfection car là, je suis sûr d’avoir raison, ce qui n’est pas négociable – tandis qu’elle, bien au contraire, se sous-estime énormément, ce qui est bien dommage. Elle ne mérite pas de se faire rabaisser ainsi, même par elle-même. Je dirais que cela est encore plus grave que le fait de se faire rabaisser par quelqu’un d’autre d’ailleurs. Et si chaque être sur cette terre, semble envahir par un semblant de narcissisme à un moment ou à un autre, Hester semble en être totalement dépourvue. « Si les gens ne veulent pas le lire, ils n’ont cas pas le faire. Tu n’es pas obligée de priver le reste de la population à cause d’eux. » je lui souffle tout en secouant la tête. Car contrairement à ce qu’elle doit se dire, des personnes doivent avoir envie de lire un ouvrage sur sa vie. Et puisque je ne peux citer aucun nom avec certitude, je vais me contenter d’affirmer que moi, j’aimerais bien pouvoir le faire. Cela doit sûrement paraître un peu égoïste dis comme ça, puisque je ne peux donner que moi en exemple, mais je n’en ai pas grand-chose à faire. J’ai toujours ce besoin d’en savoir un peu plus sur la jeune femme, quoi que je dois tout de même avouer que je préfère lorsqu’elle me parle d’elle de vive voix. Après tout, je suis toujours passionné par ses histoires, quand bien même elle ne parle pas d’elle. Car si elle trouve cela important d’en parler, c’est que cela l’intéresse un minimum, en toute logique. Je rigole légèrement avant de laisser un sourire apparaître sur mes lèvres. Je dépose alors un baiser sur ses propres lèvres, les sentant s’étirer sous les miennes. « Oui, ta propriété… Je ne suis rien qu’à toi. » Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire un peu plus large apparaître sur mes lèvres, à ses dires. Je sais pourtant que la blonde n’est pas vraiment pour le principe du macho qui voit sa petite amie comme un objet pouvant légitimement lui appartenir. Bien sûr, je sais que ce n’est pas ce qu’elle veut dire par là. Du moins, je crois être en mesure de comprendre ce qu’elle entend réellement dans ses propos. Donc quelque part, je lui appartiens un peu, moi aussi. Et ce même si un jour, nous étions amenés à ne plus être ensemble - ce que je ne souhaite absolument pas par ailleurs -, puisqu’elle est très certainement devenue la seule femme qu’il me soit possible d’aimer depuis ce fameux bal de noël, lors de notre quatrième année d’études à Pouldard. En fait, le simple fait de pouvoir l’aimer est devenu une évidence à partir du moment où je l’ai vu dans les bras de ce cavalier, faisant très certainement parti des plus repoussants qui existent - autant par son mental que par son physique. En fait, je m’étais déjà légèrement douté du fait que j’aimais déjà lorsque nous parlions tous deux de nos propres cavaliers pour ce fameux bal et qu’elle m’avait affirmer en avoir déjà un. J’avoue tout de même ne pas avoir analyser que la chaleur dans mon ventre et ma gorge nouée à cet instant là, pouvait être causés par de la jalousie. Je ne m’en étais rendu compte que lorsque le dit cavalier - quoi qu’elle m’ait avoué ne pas en avoir eu un, au moment où elle l’avait annoncé - l’avait serré tout contre lui, passant ses mains dans son dos. Mes poings s’étaient alors serrés d’eux même et j’avais été contraint de prendre en compte des sentiments que j’avais jusque là, passés sous silence, tentant de les ignorer du mieux que je le pouvais. Sûrement trop imbécile pour les comprendre à ce moment-là. En même temps, c’était la première fois que je tombais amoureux, je ne pouvais pas réellement me douter de ce à quoi cela se rapportait. Et en fin de compte, je ne regrette absolument rien, ce bal de noël restant l’un des moments inoubliables de ma vie. Le genre de moment qu’il me faudra raconter sans aucun doute à mes - nos ? - enfants, lorsqu’ils seront là. « Finalement, on ne saura jamais comment tu aurais réagi si mon cavalier n’avait pas été un blaireau… » me dit Hester en haussant un sourcil, son sourire s’élargissant sur son visage. Je me contente moi-même de hausser les épaules. Finalement, je pense même qu’il vaut mieux ne pas savoir. Déjà par le simple fait que les choses ne se seraient pas forcément passées de la même façon au final, mais aussi que par conséquent, je me serais très certainement trouvé avec le cœur brisé. Rien que le fait d’imaginer la blonde s’amusant, alors que moi-même je m’ennuyais comme par permis, me parait insupportable, même si cela peut semblant étrangement égoïste. Sinon, j’imagine que si elle s’amusait avec son cavalier, je ne serais jamais venu la voir ou alors peut-être m’aurait-elle repoussé. Je n’en sais rien finalement, mais la simple idée que les choses puissent s’être passées d’une manière différente, me fait bien regretter d’y penser. « Certainement ne vaut-il mieux pas le savoir. » je lui souffle avant de baisser la tête, tout en me mordant la lèvre inférieure de façon gênée. Et puis, il ne sert à rien de s’imaginer une autre alternative puisqu’il nous est impossible de revenir en arrière et donc de changer ce qu’il s’est déjà passé. Je relève alors la tête, laissant un large sourire apparaître sur mes lèvres tandis que je l’embrasse du regard. De toute façon, rien ne sert de changer les choses puisque tout est déjà parfait, malgré quelques divers obstacles, nous empêchant de nous voir en coup de vent dans un couloir. Car à partir de maintenant, il faut faire attention de ne pas être vu pour pouvoir se voir.

Pour le coup, nous avons finalement décidé de nous retrouver dans cette pièce magnifique qu’est la salle de bain des préfets. D’ailleurs, nous n’avons pas tardé à finir au milieu de l’immense baignoire présente au centre de la pièce. Et après avoir parlé de tout et de rien, je me trouve amener à conclure qu’elle ne serait jamais capable de me mordre. Manque de chance, la blonde a pris mes paroles au pied de la lettre et s’est finalement trouvée à se jeter sur moi afin de me mordre, me laissant ainsi une petite marque sur la peau. Ce qu’elle conclut comme étant un cadeau pour le moins original, ce que je ne pus m’empêcher d’approuver avec une légère pointe de sarcasme, ce qui la fis sourire encore un peu plus. Après quoi elle défait l’attache de sa gourmette pour venir l’accrocher autour de mon poignet. J’admire un instant cet objet que je considère comme faisant totalement partie d’elle, avant de moi-même lui passer la chevalière Panderman en retour, lui passant au doigt. Suite à mes paroles, elle dépose finalement un baiser sur mes lèvres. J’imagine donc qu’elle n’est pas contre l’idée de m’épouser un jour, ce qui ne peut que me réjouir, je dois bien l’avouer. Après tout, cela ne fait aucun doute que je considère Hester comme étant la femme de ma vie. C’est la seule qu’il m’est été donné d’aimer de cette façon et je ne le regrette absolument pas. Bien au contraire, j’ai de la chance d’être tombée sur la femme parfaite, et du premier coup en plus. Aussi, je sais que s’il m’est un jour donné de pouvoir avoir une assurance de rester avec elle le plus longtemps possible, je la saisirais sans hésitation. Et je crois que le fait qu’elle puisse devenir ma femme, est l’une de ces opportunités que je recherche. « J’ai hâte que ça puisse être possible. » Elle m’adresse un nouveau sourire, que je m’empresse de lui rendre. Je suis heureux de l’entendre dire cela, après tout, cela alimente mes nouveaux rêves d’avenir. Légèrement différents de ceux que j’avais pu avoir avant le début de la guerre, ceux-ci semblent tout aussi magnifiques puisqu’ils comportent toujours la jeune femme en leurs seins. Le seul élément un peu moins réjouissant, est le fait que je ne sais pas combien de temps il va me falloir pour attendre que ces nouveaux rêves deviennent possibles. En effet, avec la guerre, les choses sont devenues assez incertaines, et à défaut d'avoir une idée plus précise de la période à laquelle les choses seront possibles, nous pourrons probablement déjà nous estimer heureux qu'elles se réalisent un jour. Après tout, cela peut paraître assez pessimiste, mais personne n'est à l'abris d'une mort inopinée et avouons que les histoires de mariage sont quelque peu vouées à l'échec lorsque l'une des moitié du couple se trouve ne plus être vivant. Car même si la personne décédée revient sous forme de fantôme, les choses se révèlent assez compromises. « Le plus vite possible, je l'espère. » Je lui caresse doucement la joue d'un revers de main, tout en lui adressant un sourire. C'est un paradoxe, que j'arrive à lui sourire alors que je viens de penser à la mort. Mais disons juste que mon cœur, bien plus emballé par la perspective d'un avenir heureux aux côtés d'Hester, m'aide à voir ce bon côté du dénouement de la guerre plutôt que le côté pessimiste de celui-ci. En fait, cet optimisme de la chose me donne même envie de précipiter le tout et de m'enfuir avec elle, comme elle a pu me le demander ce matin même. Sauf qu'il serait assez irrespectueux envers elle de changer d'avis après la scène que je lui ai fais, comme quoi il fallait absolument qu'elle reste dans l'enceinte du château, conformément aux souhaits de ses parents. Cependant, elle n'a toujours pas l'air convaincu elle-même qu'il faut suivre les conseils de ses parents. Comme ce matin, elle esquisse une légère moue boudeuse tandis qu'elle semble se mettre à réfléchir. Peut-être pense-t-elle que le fait qu'elle n'ai plus aucune nouvelle de l'un ou l'autre de ses deux parents, lui donne le droit d'oublier la promesse qu'elle leur a faite. Mais contrairement à elle, je pense que si, justement, il leur est arrivé quelque chose, il serait bon de se tenir à ce qu'ils ont demandé, pour l'honneur de la mémoire. « On n'est pas obligé de les écouter... C'est la guerre, les règles ont changées... Ce qu'ils ont dit, ils l'ont dit sans savoir ce qu'allait devenir Poudlard... Ils ont dit que je serais en sécurité... » Un rire empreint d'ironie s'échappe alors d'entre ses lèvres tandis qu'elle marque une pause dans ses paroles. Elle lève même un instant les yeux au ciel, comme pour bien marquer ses paroles et les ancrer dans la situation du mieux possible. Je remarque alors qu'elle marque tout de même un point. Ses parents ne pouvaient pas savoir comment se déroulaient les choses à l'intérieur du Poudlard, mais d'autre part, je me doute qu'ils sont loin d'être idiots et que par conséquent, ils n'ont pas demandé cela à Hester sans y réfléchir sérieusement au préalable. Sans compter qu'avec leurs positions respectives dans la guerre, ils ont du passer maîtres dans l'art du camouflage et du fait de se faire oublier. La jeune femme reprend alors son sérieux, avant d'ajouter : « Regarde nous, on est obligés de se cacher, pas seulement à cause de ton père, mais à cause des mangemorts qui rôdent dans les couloirs et qui cherchent la moindre erreur de notre part pour nous punir de la pire façon possible ! Tu parles d'une sécurité... » Je baisse la tête et me passe rapidement la langue sur les lèvres, légèrement gêné par la situation. Une nouvelle fois, elle marque un point. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser que tout est tout de même bien pire au dehors. Poudlard nous confère quand même une sécurité relative. Enfin, c'est surtout la serdaigle que cela concerne, puisque je suis à peu près sûr qu'avec Papa Panderman dans les parages, on n'osera rien me faire de particulier et ce même si l'on a pris l'habitude de se moquer de moi à cause de ma maison. C'est surtout pour Hester que je m'inquiète. Logique en même temps, puisque si la jeune femme venait à disparaître, c'est toute ma vie qui partirait en fumée avec elle. Bien plus qu'une petite amie, la blonde représente aujourd'hui ma plus grande passion, en quelque sorte. « Sauf que l'on a aucun moyen de voir comment c'est dehors. C'est peut-être bien pire... » je souffle craintivement en relevant la tête. Juste à temps pour voir la jeune femme pousser un long soupir tout en fermant ses paupières, comme particulièrement énervée par ce sujet de conversation. Et voilà, je savais qu'il valait mieux éviter le sujet et que j'aurais mieux fait de garder mes pensées pour moi. Aussi, je m'en veux un peu. Beaucoup même. J'ai l'impression d'avoir le chic pour casser les bons moments et les belles choses. D'une certaine manière, je suis un peu comme Papa Panderman, je fais du mal aux gens. Et dans le cas présent, à la personne que j'aime le plus sur cette terre, comme le ferait un abruti de la pire espèce. « C'est pas grave, arrête de t'excuser pour rien... Tu sais bien que je ne t'en veux pas en plus. » me souffle-t-elle, laissant un léger sourire apparaître sur ses lèvres. Je lui adresser un signe de tête reconnaissant, laissant moi-même un sourire s'afficher sur mon visage. Pourtant, contrairement à ce qu'elle dit, je ne pensais pas au fait qu'elle ne m'en voulait pas. Au contraire, je pensais qu'elle pouvait m'en vouloir pour avoir fais des comparaisons assez horribles au final, alors que nous sommes en quelques sortes, en train de fêter nos retrouvailles. J'admire donc sa capacité à tout me pardonner, car si je sais que je serais capable de tout lui pardonner de mon côté, je sais très bien aussi qu'elle doit avoir plus de mal que moi pour pardonner. Parce que contrairement à elle, je ne m'assimile pas à la perfection.

La jeune femme a beau ne pas avoir de facilités particulières pour parler de ce qu’elle ressent, contrairement à ce que l’on pourrait croire vu le nombre de choses qu’elle est capable de dire en temps normal, elle s’est très bien débrouillée pour faire passer ses idées cette fois-ci. C’est ce que je lui souligne mais bien sûr, elle ne partage pas mon avis, se dévalorisant une nouvelle fois, malgré le sourire toujours coller à ses lèvres. « C’est exactement ça. J’ai raison et puis c’est comme ça et pas autrement. » dit-elle avant de m’adresser un nouveau sourire. Je hoche donc la tête en signe d’acceptation, je n’ai pas envie de la contredire de toute façon. Je n’en vois pas l’utilité, quoi que je ne partage pas forcément son avis, mais cela, c’est une autre histoire. Nous échangeons un nouveau sourire, bien plus entendu cette fois. Je m’autorise alors à défaire l’agrafe de son soutien-gorge pour laisser celui-ci couler au fond de l’eau et venir se poser sur le sol de la baignoire. Presque aussitôt, un frisson s’empare de la jeune femme, se répercutant en moi par nos deux corps serrés l’un contre l’autre. Hester finit tout de même par se rapprocher un peu plus de moi, collant son corps un peu plus contre le mien. Nous nous embrassons alors avec passion, nos lèvres ne se quittant que le temps de reprendre nos respirations respectives, avant de se coller de nouveau ensemble, pour un baiser toujours plus empli de passion, bien plus intense aussi. Je finis par décoller mes lèvres des siennes, sans cesser de l’embrasser pourtant, les faisant passer sur la courbe de sa mâchoire pour les porter jusqu’à son cou. Alors que je remontre vers son oreille, je l’entends pousser un léger soupir de plaisir, ce qui me fait sourire. Je lui souffle alors quelques mots à l’oreille et la blonde pose alors ses mains des deux côtés de mon visage, m’obligeant doucement à reculer ma tête pour pouvoir la fixer dans les yeux. Elle colle ensuite son front contre le mien tandis que je ne me prive pas pour la dévorer du regard. Elle est tellement belle, magnifique même. « Ne te prive pas alors, je suis toute à toi. » Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire satisfait venir prendre place sur mes lèvres tandis que je laisse mes lèvres descendre vers sa poitrine. Je sens alors ses mains revenir vers mes épaules, les agrippant légèrement tandis que je m’amuse à titiller les parties les plus sensibles de sa poitrine, les mordillant du bout des dents. Je sens alors un nouveau frisson parcourir son corps tandis que je ne parviens pas à empêcher un grognement de plaisir, à s’échapper d’entre mes lèvres. Une étrange sensation de chaleur s'élève alors à l'intérieur de moi, partant de mon bas ventre, tandis que la jeune femme passe ses mains dans mes cheveux, les y baladant sans retenue. Je relève alors lentement la tête, frôlant une nouvelle fois son cou du bout de mes lèvres, avant de m'écarter légèrement pour planter mes yeux dans les siens. Je lui lance un regard interrogateur tandis que je laisse mes mains descendre, caressant son ventre, avant de venir attraper le bord de sa culotte, tirant légèrement sur l'élastique. Je ne m'autorise pas tout de suite à aller plus loin, attendant d'abord son autorisation, sait-on jamais qu'elle ne se sente pas prête. Par respect pour elle justement. Je ne veux pas la forcer à faire quelque chose dont elle n'a pas envie ; lui laissant ainsi la possibilité de m'arrêter dans mon mouvement, si elle le souhaite. Mais bien loin d'empêcher la suite de mon geste, elle se contente de capturer mes lèvres avec les siennes, comme pour m'inciter à aller plus loin. Et cette sorte d'invitation, incite mon cœur à battre encore un peu plus fort contre ma poitrine, comme emporté par l'excitation et l'adrénaline. Je porte alors ma deuxième main vers son dernier vêtement, et glissant mes doigts sur le côté, je le fais lentement glisser le long des cuisses de la jeune femme. Elle finit elle-même de l'enlever à l'aide de ses pieds, l'envoyant rejoindre son soutien-gorge au fond de la baignoire. Je presse alors une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes et tandis que je l'embrasse, je me mets à sourire, sentant les doigts de la jeune femme venir retirer doucement mon boxer, l'envoyant rejoindre ses propres vêtements sur le sol de la baignoire. Je viens alors embrasser son lobe d'oreille ainsi que derrière son oreille, tandis que je laisse ma main descendre pour venir la toucher entre les cuisses pour la toute première fois. Doucement, je glisse un doigt en elle, le crochetant légèrement tandis qu'il passe ses lèvres humides. Je la sens se cambrer un peu tandis que j'ajoute un deuxième doigt, glissant doucement d'avant en arrière, dans un mouvement de courbe. A plusieurs reprises, mes doigts frôlent son clitoris, du moins, c'est ce que j'imagine en la voyant se mettre à respirer de plus en plus fort, tandis qu'elle se met à souffler des mots incompréhensibles et à gémir de temps à autre. Je retire finalement mes doigts et, la soulevant, je me positionne à mon tour correctement avant de poser mon front contre le sien. Je la regarde un instant dans les yeux. Bon dieu, elle n'a décidément aucune idée d'à quel point j'ai envie d'elle ! Elle enroule finalement ses jambes autour de mon bassin alors que j'entre en elle. C'est une sensation vraiment exceptionnelle, inoubliable même, je dirais. Je la regarde ouvrir la bouche, se retenant visiblement de gémir ou de crier de douleur. Je la sens se contracter autour de moi, comme-ci son corps entier cherchait à lutter contre l'intrusion que je représente. Je me stoppe instantanément, incapable de continuer alors que je vois son visage se tordre de douleur. « Ça va aller ? » je lui demande alors, un peu désemparé et ne sachant trop que dire d'autre. Elle hoche alors légèrement la tête, gardant cependant les yeux fermés. Je fais une petite moue attristée avant de venir lui souffler doucement à l'oreille : « Je t'aime. » Je recule alors de nouveau mon visage du sien, la regardant attentivement, me demandant quelle attitude je peux bien adopter pour l'aider. Mais au bout d'un moment, elle rouvre les yeux d'elle-même et porte ses lèvres sur les miennes pour commencer à m'embrasser de façon langoureuse et passionnée. Au bout d'un instant, je décide de prendre cela comme une invitation à continuer, aussi je me mets à donner des impulsions avec mes hanches, de manière plus instinctive qu'autre chose pour tout dire. Je l'entends alors lancer un nouveau gémissement de douleur. Presque aussitôt, je me mets à recouvrir de nouveau ses lèvres à l'aide des miennes afin de lui offrir un baiser passionné qui, je l'espère, va faire s'éclipser le sentiment d'inconfort et la douleur. Au final, cela nous prend un certain moment, mais nous parvenons tout de même à construire un rythme qui nous convient à tous les deux - du moins, c'est ce dont j'ai l'impression, tandis que mes coups de bassin se font un peu plus réguliers. Peau contre peau. Lèvres contre lèvres. Le bonheur à l'état le plus peur qui soit, au final. Hester commence alors à bouger ses hanches tandis que je continue à donner des coups de rein, nos corps commençant à se fondre en un seul. Tout commence alors à être amplifier ; le toucher, le goût, l'odeur. Nos mouvements commencent à devenir de plus en plus rapides et nous nous accrochons alors l'un à l'autre comme jamais. Mes doigts griffes ses épaules de façon désespérée. Nous ne sommes plus que chaleur et tendresse, cependant que nous continuons de bouger nos corps l'un contre l'autre, dans un travail d'équipe parfait. Je laisse mon regard se planter dans le sien tandis que j'accélère toujours un peu plus mes mouvements. Elle bascule finalement sa tête en arrière et j'en profite pour venir embrasser son cou. A chaque fois que j'approche l'apogée du plaisir, je sens que Hester ralentit le mouvement, torturant ainsi mon corps de la manière la plus agréable possible. Tout le reste n'a plus d'importance, il n'y a plus que nous et l'instant présent. Au final, il est impossible de dire celui qui est venu le premier. Je sais seulement que lorsque cela m'arrive, mon corps explose dans une sorte d'euphorie grandissante que je n'ai jamais connu auparavant. Comme ci je m'étais mis à voler ou comme ci j'avais pris cette chose que les moldus appellent drogue. A la vérité, c'était de la drogue. Je prends Hester dans mes bras, l'enlaçant légèrement avant de finalement me retirer, tout en continuant à la serrer contre moi. Je dépose alors un baiser sur son front avant de planter mon regard dans le sien à nouveau. « Je t'aime. Vraiment. Je ne te laisserais plus jamais. » je lui souffle. Je laisse mon regard dans le sien, la regardant alors en silence, souriant et profitant de cette récente et toute nouvelle connexion entre nous deux. Les premières fois ne sont pas parfaites ; elles sont composées de douleur, de maladresse et de test. Et cette fois n'a pas fais exception. Ce n'était pas parfait à proprement parler, mais c'était de l'euphorie et c'était la notre ; donc dans un certain sens, ça l'était, parfait.



Dernière édition par Joshua L. Panderman le Dim 30 Déc - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeDim 30 Déc - 17:52


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬


Un récit sur la vie d’Hester ne serait pas une chose bien passionnante. Au contraire. Jusque là, sa vie avait été d’une simplicité à couper le souffle. C’était très bien ainsi, elle aurait aimé que cela continue. Une année scolaire normale en compagnie de Joshua, aucun besoin de se cacher du regard du reste du monde. Des vacances simples en compagnie de ses parents., heureux et en bonne santé. Aujourd’hui, elle ne savait plus ce qui avait bien pu leur arriver. Elle savait d’ores et déjà que l’absence de réponse de leur part était mauvais signe et s’ils ne répondaient pas, il y avait de fortes chances pour qu’elle reste à Poudlard même pour noël, sans doute enfermée dans la salle commune des serdaigles à se répéter encore et sans cesse à quel point elle détestait cette guerre. Ce passage de sa vie qui changeait, peut-être le seul passage de sa vie qui puisse intéresser un quelconque public, seulement, elle ne pouvait pas l’écrire puisqu’elle n’en connaissait pas encore la fin. Elle avait hâte ceci dit, que toute cette histoire se termine enfin. La pression de la guerre, la peur de perdre ceux qui lui étaient chers, cette impression de commettre un crime quand elle voyait Joshua, c’était bien difficile à supporter. Il n’y avait sans doute que ceux qui se battaient aux côtés du seigneur des ténèbres qui ne regrettaient pas le temps d’avant. Celui qui était à présent révolu. Elle laissa un énième sourire se dessiner sur ses lèvres, à croire que cette soirée allait finir par lui filer des crampes au visages tellement elle ne cessait de sourire. « J’ai bien peur Joshua que la population dont tu parles ne soit qu’un cercle très restreint de personnes. Toi, sûrement mes parents et peut-être deux ou trois admirateurs secret que je pourrais potentiellement avoir. »Elle pinça légèrement les lèvres suite à sa réplique. Elle n’était pas sûr d’avoir des admirateurs secrets, mais sait-on jamais. Tout ça pour dire que ses possibles lecteurs était relativement limités. En même temps, elle n’était personne en particulier. Juste Hester, une étudiante à Poudlard que le reste du monde ne connaissait pas. Un jour peut-être qu’elle deviendrait une grande journaliste et que son nom ne sera plus inconnu de tout un chacun, mais ça, elle ne peut pas le dire aujourd’hui. Seul l’avenir répondra à cette question, si tant est qu’il y en ait un. Pour l’heure n’être pas connue lui allait parfaitement. Elle n’avait personne sur son dos, si ce n’est ses parents - quoi qu’en ce moment ils étaient plutôt discrets - et n’appartenait - comme elle le souligna - qu’à Joshua. C’était très bien ainsi. Parfait peut-être. Elle ne demandait rien autre. Elle aimait Joshua de tout son cœur, même si ça avait été un peu compliqué de l’admettre. Il était son meilleur ami à l’origine. Le genre de garçon pour lequel elle n’était pas censé ressentir quelque chose d’aussi fort et surtout, elle avait longtemps été persuadée que lui, il ne ressentait pas ce genre de sentiments pour elle. Elle avait cru qu’il ne la voyait que comme une amie, sa meilleure amie. Alors forcément, le bal de noël en quatrième année arrivant à grands pas, elle n’avait pas pu s’empêcher de lui faire croire qu’elle avait un cavalier. Question d’égo. Elle en avait trouvé un à la dernière minutes et franchement pas le meilleur qu’elle aurait pu trouver. Pas qu’il soit forcément méchant comme garçon, seulement - d’après elle - légèrement limité. Finalement, Joshua était venue la secourir ce soir là et avait mit un termes aux doutes qu’elle pouvait avoir quant à leurs sentiments l’un envers l’autre. Une soirée gravée dans sa mémoire à jamais et qu’elle ne changerait pour rien au monde. « En effet. En plus, aux dernières nouvelles, j’ai pas de machine à voyager dans le temps pour aller voir ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes et je doute que tu en es une. Je crois donc qu’on est coincés avec cette histoire qui finalement n’a absolument pas besoin d’être changée. » Elle haussa les épaules en doute simplicité, un sourire gravé sur ses lèvres. C’était une bonne conclusion de la situation. Ils ne pouvaient rien faire pour changer les choses et quand bien même ils auraient pu, ni l’un ni l’autre n’en aurait vu l’intérêt. Leur histoire avait commencé ce soir là, grâce à ses circonstance, et elle était parfaite, alors à quoi bon vouloir la changer ?

La salle de bain des préfets était sans doute le lieu le mieux trouver pour ce genre de rendez-vous. La grande baignoire dans laquelle ils étaient plongés avait tout pour être romantique, même si ce n’était pas son but à l’origine. Sans doute qu’ils n’étaient pas le premier couple à se retrouver dans cette pièce et sans doute qu’ils auraient des problème si on apprenait qu’ils y était venus ensemble, pas à cause des mangemorts ou de papa Panderman, simplement parce que même sans connaitre le règlement de l’école par cœur, Hester avait bien l’impression que leur rendez vous contrait au moins deux règles de l’école. Pas d’élève en dehors de leur dortoir après une certaine heure et sans doute interdiction de partager la salle de bain des préfets avec quelqu’un, surtout quelqu’un n’étant pas censé avoir le mot de passe de la dite pièce, comme c’était le cas pour Joshua. Tant pis, elle s’en fichait bien d’enfreindre les règles. Elle avait beau être préfète en chef, ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’elle agissait de la sorte. Elle s’en fichait des règles, elle était plutôt du genre à aimer faire ce dont elle avait envie et en cet instant, ce dont elle avait envie c’était être avec son petit ami. Lui offrir sa gourmette comme un gage d’amour ou encore parler de mariage avec lui, c’était mieux que tout ce qu’elle aurait pu faire toute seule au sommet de la tour des Serdaigles. « Je l’espère aussi. » Le jour où ils pourraient enfin se marier, sera sans doute le jour où la guerre sera terminée. Le jour où ils n’auront plus besoin de se cacher pour s’aimer. Comme si à chaque fois qu’ils se voyaient c’était pour commettre un crime. C’était le cas sans doute aux yeux de la famille de Joshua, une union entre eux deux viendrait souiller le sang des Panderman, parce qu’Hester n’était pas issue d’une famille de sang-pur, son père l’était, mais pas sa mère et ça n’avait pas d’importance à ses yeux à elle. Malheureusement trop de monde ne pensait pas comme elle, sinon, le monde n’en serait jamais arrivé là. Ils étaient coincé là, dans le château à vivre leur histoire comme s’il s’agissait d’un pécher, une erreur qui ne devait pas être vue par les autres. À l’extérieur de Poudlard, ce serait différent. Ils pourraient être ensemble, peut-être serait-ce un peu plus simple. C’est ce qu’elle se plaisait à imaginer, sans doute pour se dire qu’il y avait encore moyen d’améliorer la situation avant que la guerre ne prenne fin. Aussi, parce qu’elle était las de rester à l’intérieur du château, coupée du reste du monde, sans nouvelles de ses parents. Ainsi, quitter le château, ça lui permettrait de trouver des réponses aux trop nombreuses questions qu’elle se posait sans cesse. Ses parents lui avaient dit de rester à Poudlard avant de disparaitre de sa vie, c’était compliqué de rester là à tout ignorer. Et puis, niveau sécurité, elle avait connu bien mieux. « Pire qu’ici ? On nous oblige à nous lancer des sortilèges en cours ‘d’initiation à la magie à la magie noire’ si on refuse on nous achève à coup de doloris ou que sais-je d’autre ! On est pris au piège ici. Dehors, le monde est vaste bien plus que le monde entre les murs du château. » Les murs du château de Poudlard avaient longtemps représentés aux yeux de la jeune serdaigle l’endroit le plus beau du monde. Certes, ils n’étaient pas à l’abris de quelques dangers et ces dernières années, elle l’avait bien remarqué, mais le fait était que le château restait son endroit préféré au monde, avant que les mangemorts ne s’y installent et ne fassent leurs règles, avant qu’on la sépare de Joshua, qu’on la coupe du monde extérieur et qu’on la menace au quotidien sans vraiment le dire. Poudlard n’était plus ce qu’il était et il n’était pas plus protégé de la guerre que n’importe quel autre lieu à présent.

Au fil des années, elle lui avait sans doute toujours offert ce qu’elle avait de plus précieux, à commencer par une amitié des plus sincère puis, un amour sans limite. En cette soirée, comme pour fêter leurs retrouvailles, elle avait décidé de lui offrir son corps. Ainsi alors qu’ils étaient là dans cette baignoire, à l’abris des regards, seuls, isolés du reste du monde ils laissèrent leurs deux corps d’unirent de la façon la plus intime possible. C’était une sensation nouvelle qui naissait dans le creux de ses reins pour se rependre dans tout son corps, une sensation aussi agréable que douloureuse et pourtant si plaisante. Elle aurait sans doute voulu que ça dur des heures, profiter de cette passion jusqu’au bout de la nuit. C’était impossible, si bien que bien plus vite qu’elle ne l’avait imaginer, alors qu’elle avait l’impression d’être arrivée au septième ciel, le jeune homme se retira, déliant leurs deux corps sans pour autant défaire son étreinte autour d’elle. « Je t’aime aussi. » Elle laissa son regard croisé le sien avant de glisser ses mains dans son dos pour se serrer contre lui, posant son front contre le torse du jeune homme, laissant sa respiration haletante frôler sa peau. Là enlacée tout contre lui, après cet instant magique, elle avait l’impression d’être au paradis, dans un endroit tranquille ou rien ne pourrait jamais lui arriver, une véritable bulle de bonheur là, tout autour d’elle.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ Icon_minitimeSam 5 Jan - 13:16

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ 983554186703001346507731
Contrairement à ce que peut bien affirmer la blonde, je suppose que si elle se mettait à écrire une autobiographie, beaucoup de personnes pourraient être intéressées. Pas seulement parce qu’elle s’appelle Hester Isla-Rose Steadworthy et qu’elle a un corps et un visage magnifiques, non, de toute manière, ça je ne le souhaite pas vraiment. Mais rien que parce qu’elle est une élève de Poudlard, l’une des plus prestigieuses écoles de sorcellerie, qu’elle était là à l’époque de la mort du professeur Dumbeldore et qu’elle a dû vivre l’arrivée d’une petite armée de mangemorts dans le château ; il devient alors beaucoup plus intéressant d’avoir son point de vue, surtout en tant que sang-mêlée. Après tout, elle est l’une des personnes que l’on porte comme responsable du métissage du sang-pur sorcier, par le simple fait d’être née. Alors sûrement cela ne sera pas lu par de nombreuses personnes dans la période actuelle, mais dès que la guerre sera finie et que l’Ordre du Phénix la remportera avec Potter à sa tête, les gens se jetteront dessus. Peut-être même que sa vision des choses pourra être étudiée dans Poudlard même, dans les cours d’histoire de la magie. Aussi est-il possible qu’elle soit lue par de nombreuses personnes, contrairement à ce qu’elle peut bien dire. Et si le mage noir gagne cette deuxième guerre du monde sorcier, les opposants au régime qui resteront, pourront toujours lire l’ouvrage de la serdaigle pour se rappeler qu’à l’époque, il y avait déjà des résistants et ce même dans les élèves de Poudlard. Comme quoi tout le monde pouvait être mobilisé. Enfin, arrêtons tout de même les pensées pessimistes. Je préfère me dire que Potter – ce gamin prétentieux – va nous aider à remporter cette guerre, après quoi je ne serais plus obligé de me cacher pour voir ma bien aimée. « J’ai bien peur Joshua que la population dont tu parles ne soit qu’un cercle très restreint de personnes. Toi, sûrement mes parents et peut-être deux ou trois admirateurs secrets que je pourrais potentiellement avoir. » réplique-t-elle comme pour contredire mes pensées. Comme quoi, sans même le faire exprès, nous sommes capables d’être en désaccord. Heureusement que l’on ne fait pas exprès quelque part, étant donné que cela serait tout de même assez bizarre comme concept au final. Elle pince les lèvres tandis qu’elle parle de potentiels admirateurs. Je hausse moi-même un sourcil, adoptant un air interrogateur tandis que je la dévisage longuement. Je finis par lâcher un léger rire tandis que je mets à secouer légèrement la tête. « Des admirateurs secrets ? Ah bon ? Moi je crois pas. Ou du moins n’auraient-ils pas le temps de lire grand-chose. » je lui dis en roulant des yeux, avant de lui adresser un clin d’œil. Je ne me montre pas particulièrement jaloux en temps normal, mais je dois avouer que lorsqu’elle me parle d’admirateurs secrets, je ne trouve pas anormal de ne pas en être enchanté. Aussi, je crois que si je venais à apprendre l’existence de véritables admirateurs secrets, il se pourrait fort bien que je tente de leur faire passer leur envie de loucher sur Hester. Car après tout, elle n’est peut-être pas officiellement en couple, mais j’existe tout de même. Les gens auraient certainement dû s’en rendre compte depuis ce fameux bal de noël lors de notre quatrième année, nous ayant réuni. Pourtant, les choses ne furent pas si évidentes que cela au départ. Après tout, nous étions trop occupés à nous voiler la face l’un l’autre, sans compter nos égos respectifs rentrant alors en jeux. Sûrement nous sommes nous conduits comme deux véritables gamins, mais tant pis, je n’ai aucune envie de changer ce qu’il s’est passé à cette époque là. Surtout qu’à quatorze ans, l’on n’est pas forcément très mature. « En effet. En plus, aux dernières nouvelles, j’ai pas de machine à voyager dans le temps pour aller voir ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes et je doute que tu en es une. Je crois donc qu’on est coincés avec cette histoire qui finalement n’a absolument pas besoin d’être changée. » Elle hausse alors les épaules, un sourire toujours présent sur ses lèvres. Elle n’a pas tord en même temps. Nous sommes un peu idiots de parler du changement de quelque chose qui nous convient à tous les deux au final. Mais bon, nous n’avons jamais été d’une logique admirable tous les deux, donc il est compréhensible que l’on débatte sur quelque chose dont on n’a pas vraiment besoin de parler pour finir. Aussi a-t-elle raison de sourire. Coincés avec la meilleure histoire possible ? Personnellement, cela me va parfaitement et j’ai comme l’impression que cela convient aussi à Hester. Donc tout va bien. Je lui adresse donc moi aussi un large sourire, gravant cette conclusion dans ma mémoire. Nous sommes coincés ainsi et nous nous aimons, c’est le plus important.

L’atmosphère chaleureuse de la pièce est idéale pour ce genre de rendez-vous romantique, sans compter sur la grande baignoire à côté de laquelle est placée une centaine de robinets, qui à elle seule, consiste en une bonne part du romantisme contenu par la pièce. Et ce même si ce n’était pas son but premier. Après tout, la salle de bain des préfètes n’était faite pour accueillir qu’une personne à la fois normalement – et c’est ce pourquoi la taille de sa baignoire en est quelque peu dérisoire, lorsque l’on remarque que l’on pourrait aisément y faire quelques longueurs, comme dans une piscine. Enfin bref, là n’est pas la question. C’est un bon contexte tout de même pour parler avenir et comme je ne vois pas l’avenir sans Hester, parler mariage par conséquent. Ce ne sera pas possible avant que la guerre ne se termine, c’est quelque chose de certain. Et encore faut-il que ce soit l’Ordre qui la remporte. Mais je refuse de perdre espoir, je veux croire en un avenir heureux aux côtés de la personne que j’aime le plus au monde. Personne ne peut briser mon espoir à ce sujet d’ailleurs. Je suis convaincu que cela sera un jour possible. Il ne me reste plus qu’à espérer que cela soit le plus rapidement possible. « Je l’espère aussi. » finit par lâcher la serdaigle, m’arrachant alors un nouveau sourire. Le plus important, c’est qu’elle soit d’accord avec moi. Après tout, je ne peux pas la forcer à se marier avec moi et essuyer un échec au moment d’une demande en mariage, n’est pas ce dont j’ai le plus hâte. Enfin, j’espère tout de même que cela n’arrivera jamais, parce que cela me briserait le cœur et ensuite, je n’imagine pas ma vie sans la blonde. Sans elle, je serais un peu perdu. En fait, c’est simple, c’est un peu comme-ci j’ai besoin d’elle pour survivre. C’est pourquoi, si jamais elle décidait de partir en cavale, je serais obligé de la suivre même si cela ne m’enchante guère. Et puis, après tout, ses parents lui ont demandé de rester à Poudlard. Elle ne sait pas s’ils sont encore vivants alors la moindre des choses serait de respecter leur vœu. Enfin, la jeune femme ne semble pas partager cet avis. D’accord, on a connu mieux niveau sécurité dans l’enceinte du château, mais qu’est-ce qui nous dis que ce ne sera pas pire dehors ? Manquer d’être envoyé à Azkaban à chaque instant, ce n’est pas forcément le meilleur chemin à suivre. Enfin, nous ne sommes pas des nés-moldus et nous ne serons dont certainement pas offerts en pâture aux détraqueurs, mais qui sait quel genre de malheur pourrait nous arriver ? Au moins, dans Poudlard, nous sommes à peu près sûrs de pouvoir sortir vivants. A l’extérieur, le monde semble tout de même plus hostile, moins apte à nous accueillir. Je ne reste guère convaincu que cela soit une bonne idée de fuir. « Pire qu’ici ? On nous oblige à nous lancer des sortilèges en cours ‘d’initiation à la magie à la magie noire’ si on refuse on nous achève à coup de doloris ou que sais-je d’autre ! On est pris au piège ici. Dehors, le monde est vaste bien plus que le monde entre les murs du château. » Je hausse les épaules, peut-être n’a-t-elle pas tord finalement. Les mangemorts se concentrent surtout sur l’Angleterre ces derniers temps, comme-ci le monde ne tournait qu’autour de cette île bercée par l’océan Atlantique et la mer du Nord. Mais c’est aussi le pays de naissance et d’habitation de nombreux grands sorciers. Pas forcément des sorciers supers bénéfiques pour le pays ceci-dit, lorsque l’on sait que le seigneur des ténèbres réside au Royaume-Uni, mais de grands sorciers tout de même. Peut-être que si l’on partait dans un pays à l’autre bout du monde, nous pourrions être définitivement tranquilles.

Quoi qu’il en soit, cette journée de retrouvailles s’annonçait plutôt bien à la base, mais je n’aurais peut-être pas imaginé qu’elle se termine ainsi. Hester avait beau avoir enchainé les sous-entendus lorsque nous étions dans la cour intérieure de Poudlard et lorsque nous étions au bord de la baignoire, mais j’ai tout de même dû attendre d’être dans l’eau, mon corps collé contre le sien, pour comprendre l’ampleur de ses paroles. Ce n’était pas que des mots en l’air, elle était sérieuse. Elle m’avait déjà tout offert dans sa vie, aujourd’hui elle m’offrait son corps. « Je t’aime aussi. » me glisse-t-elle tandis que je ressers mon étreinte autour d’elle. Nos regards se croisent un instant avant qu’elle ne pose sa tête sur mon torse. Son souffle frôle ma peau nue, m’arrachant un nouveau frisson. Doucement, je glisse l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de déposer un baiser sur son front. Je pense pouvoir dire qu’elle est ma vie entière. Elle est la vie, même.




RP TERMINÉ.

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