AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

Partagez | 
 

 ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lachlan Moriarty
Lachlan Moriarty
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
≡ hiboux envoyés : 1895
≡ date d'arrivée : 14/10/2013
≡ tes points : 135 points.
≡ ta disponibilité rp : disponibles 2/3.
≡ ton avatar : david tennant
≡ tes crédits : tearsflight (avatar).
☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Tumblr_ny6yj6ThIq1qenumho3_250
≡ âge du perso : quarante-cinq ans.
≡ amoureusement : séparé de son épouse depuis longtemps.
≡ son emploi : directeur du département de justice magique.
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : serdaigle.
≡ niveau d'études : études terminées avec huit buses, huits aspics.
≡ sa baguette : merisier, 23,5 cm, ventricule de coeur de dragon.
≡ son patronus : il est incapable de créer un tel sortilège.
≡ son amortencia : plus grand chose à présent, l'amour n'étant probablement plus pour lui.
MessageSujet: ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.   ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Icon_minitimeVen 18 Oct - 17:15



in my little hide.
lyla a-l. wellington et eamonn oswald-appleby.


Le chaudron baveur, cet endroit miteux que la plupart des moldus de remarquaient même pas. Lyla elle, elle connaissait cet endroit. L'accès au chemin de traverse, cette rue commerçante cachée, appartenant au monde de la magie. Elle n'y avait plus accès, pourtant, aujourd'hui, elle s'était retrouvé en face de la petite auberge. Il était tard, l'endroit devait être vide ou presque. C'est peut-être dans un instant de pure folie, la jeune née-moldue décida de franchir le seuil de la taverne ; n'y passer que quelques secondes avant de repartir c'était bien ce qu'elle avait en tête. Pourtant, derrière elle, le visage connu d'un mangemort se dessina. Leurs regards se croisèrent, il fallait qu'elle fuit. Il était trop prêt de la sortie côté moldu pour qu'elle s'y risque, c'est alors qu'instinctivement, elle s'aventura sur le chemin de traverse, marchant bien vite pour trouver un endroit où se cacher. C'est essoufflée qu'elle s'arrêta contre le mur d'une sombre ruelle.

Eamonn quant à lui, sorcier de sang-pur, héritier de la nombre maison des Oswald-Appleby, n'avait aucune raison de se cacher, ainsi, il pouvait arpenter le chemin de traverse sans se poser de question, il y était à sa place ; en tant que vrai sorcier. C'est dans l'une des rues qu'il remarqua la jeune Lyla, qui avançait bien rapidement, comme si elle fuyait quelque chose. Par curiosité ou par envie d'aider la jeune femme, le sorcier se rend à sa rencontre dans la petite ruelle du chemin de traverse.

QUELQUES PRÉCISIONS
★ il y a possibilité d'intégrer le mangemort du chaudron baveur dans le rp sous forme de PNJ.
★ la présence de lyla sur le chemin de traverses est interdite, ainsi, il est également possible de croiser des exécuteurs la remarquant ou simplement des gens décidés à la balancer au gouvernement ; le but est donc de fuir ou de se cacher.
★ L'ordre de passage est le suivant : Lyla en première puis Eamonn.
★ si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mp (a).



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.   ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Icon_minitimeLun 21 Oct - 15:04

Elle n'aurait pas dû être là. Elle n'avait rien à faire là et elle devait faire demi-tour, très vite et avant que quelqu'un ne la remarque. Elle n'était pas encore à proprement parlé en infraction mais cela n'allait pas tarder. Lyla ne savait pas vraiment ce qui l'avait amené ici, devant cette taverne tellement familière. L'entrée dissimulée aux yeux des simples moldus qui ne voyaient là qu'un bâtiment désaffecté sans le moins intérêt et pourtant, la jeune femme savait qu'à l'intérieur régnait une chaleur humaine qui lui manquait, son monde lui manquait plus qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Et pourtant, elle n'était pas née plongée dedans, et c'était maintenant qu'elle en était privée qu'elle se rendait compte combien elle l'aimait. Voilà des semaines qu'elle s'était interdit tout contact avec le monde des sorciers, parce qu'on l'en avait chassé sans la moindre pitié et parce qu'elle n'avait plus le droit de faire partie de ce qu'elle avait dans le sang. Elle n'avait plus de baguette, elle n'avait plus de vie, elle était démunie et tellement seule. Elle se sentait isolée, éloignée de tout, elle avait l'impression de errer dans ce monde sans le moindre but et elle souffrait de ne plus pouvoir pratiquer la magie. Cette dernière faisait partie d'elle, et sa baguette lui manquait, comme si on avait arraché une partie d'elle-même, c'était douloureux et oppressant. Et depuis des mois, elle se contentait de vivre dans un quotidien sinistre, passant ses journées à vendre des habits à des bourgeoises condescendantes et le soir venu, elle errait dans les rues, elle traînait dans les bars, elle essayait de s'occuper pour éviter de faire précisément ce qu'elle venait de faire à cet instant. Continuer à vivre du côté des moldus dans la ville de Londres était une tentation trop forte pour elle, elle était si proche de cet endroit, de la limite entre les deux mondes, cette simple auberge qu'elle avait vu pour la première fois alors qu'elle n'avait que onze ans, alors qu'elle n'était qu'une enfant pleine de rêves, des étoiles dans les yeux et sautillant dans tous les sens à travers cette allée si fréquentée. Elle se souvenait du jour où elle avait acheté sa baguette, l'angoisse lorsqu'elle avait choisi sa chouette et toutes ses fournitures, consciente qu'elle entrait dans un monde qu'elle ne connaissait pas bien, dont elle n'avait jamais entendu parler avant de recevoir cette lettre si chère à son cœur. Une lettre qu'elle avait gardé et qui était secrètement enfermée dans une boîte où elle conservait les maigres souvenirs de son époque de Poudlard. Son écharpe aux couleurs bleus et noirs, symbole de sa tendre maison, celle des corbeaux, sa lettre, l'une de ses plumes préférées dont elle se servait pour faire ses devoirs, quelques parchemins contenant ses excellentes notes en potions, elle avait dissimulé dans cette boîte ses souvenirs, elle avait enfermé à double tour une vie qu'elle devait oublier parce que si elle s'avisait d'y retourner, cela la condamnerait à mort. Alors, pour la centième fois depuis qu'elle avait fait une halte devant le Chaudron Baveur, elle ne cessa de se dire qu'elle n'avait rien à faire là et qu'elle ferait mieux de passer sa route avant que quelqu'un ne se rende compte qu'elle regardait avec insistance et nostalgie une porte délavée et instable. Pourtant, son regard restait accroché à cette simple devanture, elle savait qu'elle n'avait plus rien à faire ici mais elle en avait besoin. Elle avait besoin de sentir la chaleur rassurante de son ancien monde, elle voulait encore une fois, une dernière fois, entendre des sorciers parler de quidditch, de sorts, de Poudlard et de leurs enfants qui y étaient en ce moment. A l'approche de son anniversaire à la fin du mois, Lyla ressentait le besoin pressant de se rappeler ce qu'elle était au fond d'elle, elle ne pouvait pas laisser passer une année de plus sans voir son monde.

Alors, avant même qu'elle ait pu se raisonner, qu'elle se soit sermonnée et qu'elle ait fait demi-tour, ses jambes se mirent d'elles-mêmes en marche, sans que son cerveau ne parvienne à protester. C'était une pulsion, probablement la plus stupide qu'elle ait prise depuis bien longtemps mais une pulsion absolument incontrôlable, qu'elle ne parvint pas à maîtriser. Avant de s'en rendre compte, elle était devant la porte, sans se souvenir d'avoir traversé la rue, elle était comme hypnotisée, littéralement attirée, comme un papillon vers une flemme. Elle savait qu'elle courait à sa perte, elle savait le danger que ce geste représentait mais c'était trop tentant, c'était bien trop à sa portée pour qu'elle y renonce. Cinq minutes, elle n'avait besoin que de cinq minutes pour être satisfaite, elle s'en irait et reprendrait sa petite vie tranquillement après, soulagée d'un poids trop lourd dans sa poitrine. Elle le voulait plus que n'importe quoi en ce monde. Sa main s'abaissa sur la poignée et elle s'engouffra à l'intérieur du bâtiment d'un simple mouvement fluide et immédiatement, son cœur se gonfla de satisfaction, comme s'il avait reconnu l'endroit où il était à sa place. Elle inspira profondément, comme une droguée devant son herbe préférée ou un alcoolique devant un bon whisky. Elle se répéta qu'elle en avait fait assez mais son inconscience la poussa à avancer dans la taverne, à regarder autour d'elle l'agitation des sorciers qui vivaient leur vie comme si certains d'entre eux n'étaient pas persécutés. Comme s'ils trouvaient normal que tous les nés-moldus de ce monde aient été chassé et méprisés ces derniers mois. Il régnait toujours la même ambiance, les sorciers parlaient, buvaient, mangeaient, riaient comme s'ils n'étaient pas sous l'emprise d'un mage noir puissant et sans le moindre scrupule. Comme si chacun de leurs faits et gestes n'étaient pas analysés par des sorciers mieux gradés. Elle s'éloigna de la porte, cherchant à s'assurer qu'elle ne connaissait personne qui soit susceptible de la dénoncer et de crier haut et fort qu'elle n'avait rien à faire ici mais elle était soulagée de voir que personne ne faisait attention à elle. Elle avait rabattue sur sa tête la capuche de sa cape qu'elle portait toujours, même si sa patronne trouvait son look étrange. Ici, au chaudron baveur, cela camouflait au moins ses vêtements de moldue. Il était tard et l'auberge n'était pas très bien éclairée, pas aussi pleine qu'en journée et elle avait de meilleures chances de passer inaperçue. Maintenant qu'elle avait passé plus de quelques secondes, il lui fallait à tout prix s'en aller, elle s'était promis de ne pas s'attarder, de ne pas se mettre plus en danger, sa mère comptait sur elle, elle n'avait plus qu'elle dans ce monde et il fallait qu'elle soit là pour l'aider. Depuis qu'elle avait perdu son père, Lyla avait sombré dans un gouffre sans fond, elle avait l'impression que sa vie n'avait plus de sens et pourtant, elle se battait pour sa mère, elle faisait en sorte qu'elle soit heureuse malgré tout ce qui avait pu leur arriver et Lyla avait gardé le secret de ce qu'on lui avait fait. Elle ne lui avait pas parlé d'Askaban, de ses heures sombres passées dans une cellule minuscule, de la bataille qui lui avait coûté et dont elle gardait certaines cicatrices sur le corps. Son métier qui lui manquait tant et qu'elle aimait tellement.

Lyla fit alors demi-tour, tournant les talons pour emprunter la porte qu'elle venait de franchir. Mais elle se figea sur place en voyant que près de la porte, un visage qu'elle connaissait se trouvait assis sur une table et venait de croiser son regard. Elle le connaissait parce qu'elle l'avait combattu sur le champ de bataille à Poudlard, il s'agissait d'un mangemort et son cœur manqua quelques battements dans sa poitrine avant de s'accélérer tout à coup, pris de frénésie. Il fallait qu'elle se détourne et tenta de le faire le plus naturellement du monde, priant de tout son cœur que le sorcier ne l'avait reconnu. Hors de question de s'approcher, de lui donner l'occasion de l'arrêter, il fallait qu'elle fuit. Elle s'empressa de passer la porte de l'autre côté, un endroit qui lui était interdit, qu'elle n'avait plus le droit de franchir et par chance, un sorcier était justement entrain d'activer l'ouverture. Elle se faufila du côté du chemin de traverse, le cœur battant la chamade. Il fallait qu'elle se cache, pas sûre que le mangemort l'ai reconnu et suivi, elle n'avait pas envie de se retourner pour le vérifier. Les rues n'étaient pas bien remplies et elle fit en sorte de se fondre dans la peu de masse qu'elle croisait mais bien vite, elle se retrouva bien seule, effrayée, elle avait le pas rapide, la respiration saccadée. Elle venait de se mettre dans un pétrin qui pourrait lui coûter la vie. Elle bifurqua rapidement dans une ruelle un peu moins fréquentée. Elle ne savait plus vraiment quoi faire ni où aller, elle s'enfonçait davantage dans le dédale de ruelles du chemin de traverse et ne savait pas si elle pourrait un jour retourner à l'auberge ou si le mangemort avait déjà donné l'alerte pour lancer des collègues ou des exécuteurs à sa recherche. Tentant de garder son sang-froid, elle commençait pourtant à paniquer, elle était coincée et ne savait pas ce qu'elle devait faire maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.   ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Icon_minitimeVen 1 Nov - 17:58

“ take back the city for yourself tonight ”
--------------------------------------------
God knows you put your life in two a times And it's both cradled you and crushed But now it's time to make your own demands.No need to put your words into my mouth, Don't need convincing at all. I love the place where I have no doubts.It's a mess, it's a start, It's a full work of art You're a save, you're a call. Every crack, every wall Make a sign, make a fight. Get your head, it's not right. LYLA & EAMONN

❉ ❉ ❉

Le monde des sorciers avait changé. Triste évidence qu’Eamonn ne cessait de constater,  jours après jours. Jamais il n’avait imaginé que la guerre puisse avoir tant de conséquences. Il n’avait jamais pris le temps de réfléchir à ce que serait les choses si Lord Voldemort gagnait la guerre, ça avait été tellement évident pour lui qu’il ne pouvait pas gagné, que l’ordre du phénix trouverait forcément un moyen de rétablir la paix et que le monde redeviendrait très vite ce qu’il avait été dans le passé, ce qu’il devait être. Il avait fait preuve de bien trop d’optimisme durant cette guerre et il n’en était aujourd’hui que plus déçu. Il avait l’impression de tout avoir perdu à présent. La guerre bien sûr mais pas seulement. C’était ses convictions qu’il avait perdue dans cette défaite, toutes les choses auxquelles il s’était accroché alors qu’on l’avait enfermé au fond d’un cachot pour le torturer pendant des semaines. Tout ça n’était plus aujourd’hui que de la poussière. Il avait survécu pour Blodwyn et maintenant elle ne faisait plus partie de sa vie. Leur histoire n’était plus qu’un souvenir qui se devait d’appartenir au passé. Ils n’avaient plus le droit d’entretenir une relation amoureuse, les parents Oswald-Appleby l’avait bien souligné quand ils étaient venu lui conseiller de laisser tomber Blodwyn pour revenir après de sa famille. La loi aujourd’hui l’empêcher d’aimer Blodwyn. C’était en son sens la loi la plus stupide qu’il puisse à présent exister dans le monde de la magie et pourtant depuis la victoire de Voldemort, niveau lois stupides, il y avait une sacrée concurrence. S’il avait rompu avec Blodwyn, ce n’était certainement pas à cause de cette loi. Pour rester avec elle, il aurait cassé sa baguette de ses propres mains s’il l’avait fallu, il aurait pu s’enfuir encore une fois, tout ce qu’il avait voulu c’était être avec elle, que ce soit en Angleterre ou à l’autre bout de la planète, il n’en avait que faire. Ce qui l’avait poussé à prendre cette décision, ça avait été les menaces de ses parents. S’il fallait qu’il ne retienne qu’une seule leçon de la guerre, c’était bien que ses parents étaient prêts à tout lorsqu’ils avaient une idée dans le crâne et il les connaissait suffisamment bien pour savoir qu’avoir perdu leurs deux filles ne ferait qu’accentuer leur volonté de garder leur fils dans leurs rangs. Il ne voulait pas risqué inutilement la vie de Blodwyn.  Il l’aimait et il préférait rester loin d’elle, au risque qu’elle se mette à le haïr, plutôt que de rester avec elle en prenant le risque de la retrouver morte un jour. Qu’elle le déteste au final, ça ne pourrait que lui simplifier la vie à elle. Si elle n’avait pour lui plus que de la haine, elle pouvait facilement l’oublier et passer à autre chose. Même si ça devait être aux côtés d’un autre homme il lui souhaitait d’être heureuse. Il voulait qu’elle puisse connaitre le bonheur qu’ils auraient pu avoir ensemble, celui que lui, coincé dans de nouvelles fiançailles qu’il ne désirait aucunement, il n’aurait plus jamais l’occasion de connaitre.

Ses fiançailles ne mèneraient à rien. Il le savait d’avance, il s’agissait d’une cause perdue. Ses parents sauraient s’en réjouir, ça ne faisait aucun doute. Bien entendu, ils préféraient voir leur fils marié à une sorcière au sang-pur plutôt qu’à une trainée de sang-de-bourbe (il s’agissait de leurs propres mots, Eamonn était d’ailleurs persuadé que sa mère avait un léger frisson d’horreur lorsqu’elle entendait parler de Blodwyn autrement). Ils pensaient que ce mariage était la meilleure chose qui puisse arriver dans sa vie, Eamonn était bien obligé d’en conclure qu’ils ne savaient rien de ce qu’était censé être la vie. En son sens, la meilleure chose qui soit arrivée dans sa vie c’était Blodwyn et ils la lui avaient prise. Ils n’avaient que faire de l’opinion de leur fils sur sa propre vie, il n’y avait que la leur qui comptait. Il avait déjà foutu en l’air une partie de leur plan en ne fournissant aucun effort à ses examens, ainsi, jamais il n’aurait un poste prestigieux au sein du ministère de la magie alors qu’il s’agissait là d’une chose qu’ils avaient presque déjà planifié le jour où il était venu au monde. Au lieu de ça, il n’était qu’un pauvre vendeur dans un magasin de farces et attrapes. Selon ses parents, la boutique était vouée à la fermeture, ils ne cessaient de lui demander ce qu’il ferait de sa vie à ce moment là. Une question bien irritante à ses yeux puisque lui, n’avait pas l’impression que la boutique était en train de couler. Enfin, ses parents avaient toujours un avis bien à eux sur tout et tenter de les contredire était une bien mauvaise idée. Les cicatrices qu’il gardait sur le corps après avoir passé plusieurs semaines à se faire torturer par sa sœur cadette en étaient des preuves. Ses parents étaient exaspérants et il était coincé avec eux, trop prêt d’eux tout le temps et chaque mot qui sortait de leurs bouches avait la fâcheuse manie de l’énerver. Il était coincé entre ses insupportables parents et une fiancée à qui il ne voulait pas laisser la moindre chance. Il avait jugé que cette dernière n’en valait pas la peine, alors il passait la plupart de son temps à lui faire des réflexions désagréables en se disant que peut-être qu’à force, elle retournerait en France et qu’ainsi le mariage tant attendu par leurs deux familles (ou par les Oswald-Appleby en tous cas) n’aurait pas lieu. Mais elle semblait bien décidée à s’accrocher, elle en avait du courage mine de rien. Elle avait sans doute tout un tas d’autres qualités que lui, il n’était pas capable de voir simplement parce que depuis qu’elle était entrée dans sa vie, il n’avait pas pris ne serait-ce qu’une minute de son temps pour essayer de la connaitre. Lui aussi il était têtu et il avait décidé de ne surtout pas approuver ce mariage, alors il continuerait à ce comporter avec la jeune femme comme le dernier des abrutis encore un moment. Peut-être pour toujours s’ils étaient vraiment voués à se marier.

Il avait besoin de fuir, ainsi, il n’était pas rare de le voir trainer dans des lieux comme le chemin de traverses ou la ville de pré-au-lard. Il préférait éviter les villes moldue, elles avaient beaucoup trop tendance à lui rappeler Blodwyn et chaque souvenir de sa vie avec la rousse était une véritable torture pour son cœur. Il passait déjà son temps à penser à elle, c’était assez douloureux pour ne pas en plus qu’il s’amuse à en rajouter une couche. Il ne l’oublierait jamais, ça ne faisait aucun doute. Chacun des traits de son ex fiancée resteraient gravé dans son esprit jusqu’à sa mort. Aujourd’hui, il avait décidé de faire un tour sur le chemin de traverse, bien qu’il n’ait aucune idée de ce qu’il avait l’intention d’y faire. Il voulait juste perdre son temps loin de chez lui et des problèmes de sa vie. Il travaillait à Pré-Au-Lard, il connaissait déjà la ville par cœur et s’il avait passé assez de temps sur le chemin de traverse pour en connaitre chacune des enseigne, changer un peu d’endroit pour errer sans but ne pouvait pas lui faire du mal. En même pas quelques secondes, le temps d’un transplanage, il avait quitté la boutique dans laquelle il travaillait pour rejoindre la célèbre rue sorcière de Londres. Tout comme le village de Pré-Au-Lard, cette dernière avait considérablement perdu en vitalité. Il se souvenait encore des années où il était venu ici pour faire ses achats avant chaque rentrée à Poudlard. Les rues étaient pleines de monde, les bavardages étaient bruyants au point qu’on était obligé de crier parfois pour se faire entendre. Il y avait eu tellement de vie dans cette rue que la voir aujourd’hui complètement morte ne pu qu’arracher au sorcier un long soupir plein de nostalgie. La rue avait changée, elle était sombre et certainement pas pleine de monde. Il y avait quelques sorciers qui s’y promenaient, mais il n’y avait pas foule. Ça aurait pu être appréciable, il n’avait jamais été un grand fan des endroits avec trop de monde, mais finalement c’était juste triste. Il préférait quand même ce qu’avait été la rue avant, quand tout le monde y avait accès, même les nés-moldus ; quand les gens n’étaient pas complètement terrorisés à l’idée de sortir de chez eux. Eamonn avait eu l’habitude de facilement croiser des personnes qu’il connaissait dans ce genre d’endroit, pourtant, il avait beau observer les gens qui passaient à côté de lui, il ne connaissait personne. Il fallait croire qu’il avait beaucoup de né-moldu dans son entourage et qu’ainsi toutes les lois qui s’étaient mise en place avait détruit toutes ses relations. Pourtant, il fini par repérer un visage familier dans la rue, Lyla. Une née-moldue qui n’avait, selon le nouveau ministère, rien à faire ici. De plus, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour remarquer qu’elle avait l’air de s’enfuir.

Lyla était une née-moldue, elle ne pouvait pas être ici. Il ne savait pas vraiment ce que risquaient les nés-moldus qui désobéissaient aux lois, mais avec le gouvernent actuel, il pouvait d’ores et déjà être sûr que la punition si elle se faisait prendre n’aurait rien d’agréable. La tolérance était une chose qui n’existait plus à présent que le seigneur des ténèbres avait gagné la guerre. Il savait également que tout sorcier aidant un né-moldu (tout comme tout sorcier ayant une relation avec une personne née-moldue) risquait également gros. Ça n’avait pourtant pas d’importance. Il connaissait Lyla et il n’avait pas envie de passer son chemin en faisant comme s’il ne l’avait pas vue. Il n’avait jamais été égoïste ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer et puis, s’il avait des problèmes il était sûr que ses parents trouveraient un moyen de l’aider, afin de ne pas ternir la réputation de la famille. Il ne prenait donc aucun risque en l’aidant et quand bien même il y en aurait eu, ça ne l’aurait pas fait reculer pour autant. Il décida de bien vite rejoindre la ruelle où il avait vu la jeune femme bifurquer. Elle était sans défense alors que lui, il avait toujours sa baguette dans sa poche, il pouvait se défendre, il pouvait la défendre. Il se dépêcha de la rejoindre, tout en vérifiant derrière lui que personne ne le suivait et en faisant attention de ne pas avoir l’air trop pressé non plus, histoire de ne pas attirer l’attention des quelques sorciers qui arpentaient la rue. « Lyla ! » Il lui attrapa le poignet, au risque qu’elle se défendre avec ses poings, au pire il savait qu’il avait déjà connu pire qu’un coup de poing dans la figure, il devrait être capable de s’en remettre. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Ce n’était peut-être pas le moment de se perdre dans des explications, elle devait quitter le chemin de traverse au plus vite, elle ne pourrait pas se cacher bien longtemps dans les ruelles peu fréquentées, la police magique faisait beaucoup de rondes dans le coin et ce même au beau milieu de la nuit. Les rues de Londres seraient certainement plus sûres pour elle. Lui, il avait toujours le droit d’accéder au monde moldu alors qu’elle, elle n’était pas censée avoir celui de se promener dans des lieux magiques comme le chemin de traverse, ainsi rien ne les empêchaient de discuter ailleurs, là où il n’y avait aucun danger, bien qu’Eamonn ait tendance à penser que du danger, à présent, il y en avait un peu partout. Il y en aurait cependant toujours moins ailleurs que dans un lieu sorcier. Il n’avait pas vue Lyla depuis longtemps, avec la guerre qui s’était écoulée lentement et qui avait apporté à sa vie bien des difficultés, il avait l’impression de ne pas l’avoir revue depuis bien des années, presque une éternité, ainsi, il serait vraiment dommage de devoir la regarder devenir la cible des exécuteurs. Il fallait qu’ils partent d’ici au plus vite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.   ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Icon_minitimeDim 10 Nov - 22:00

La situation lui semblait désespérée et comme elle regrettait de s'être laissée aller à cette stupide envie. Il lui suffisait de passer devant l'auberge pour avoir ce désir d'y pénétrer pour retrouver un semblant de la vie qu'on lui avait arraché. Mais sa vie, c'était la situation qu'elle vivait à présent. Traquée, contrainte de fuir un monde qui faisait partie d'elle, obligée de se cacher pour rester en vie. Elle l'avait fait durant des mois avant que Voldemort ne remporte la bataille et voilà qu'elle recommençait alors qu'elle menait une vie plus ou moins tranquille chez les moldus. Elle ne comprenait pas ces envies, ce besoin de faire partie de ce monde. Elle n'avait pas été une sorcière pendant onze ans de sa vie, vivre comme une moldue aurait du lui convenir mais elle ne pouvait ignorer les désirs de son cœur. Ce qui l'avait amené sur le Chemin de Traverse, à prendre un risque pour sa vie. Elle aurait dû se douter que l'endroit était plein d'anciens mangemorts, que l'un d'eux finirait par la reconnaître mais elle avait été têtue et téméraire, et si le premier défaut lui correspondait, le second était tout nouveau pour elle. Le danger, le courage, l'aventure étaient des choses qu'elle n'était pas censé connaître, elle avait toujours été une fille plutôt sage, bien élevée et même si trop bavarde, elle n'avait jamais eu la témérité d'une lionne mais la sagesse de sa maison, les corbeaux. Plus intelligente qu'elle n'était courageuse, elle ne savait pas d'où lui venait ce soudain accès de folie, cette soudaine envie de flirter avec le danger, simplement pour avoir le plaisir de faire partie d'un monde qui l'avait chassé sans le moindre scrupule. Elle aurait dû rentrer sagement chez elle pour reprendre sa petite vie de moldue bien tracée, bien modelée. Elle s'y était habituée, depuis trois mois, elle observait le même rituel, chaque jour elle faisait les mêmes gestes, elle était réglée comme une horloge. Elle se réveillait, elle se préparait, elle allait au travail, elle effectuait ses heures sans les compter, elle supportait les clientes sans broncher, elle souriait, elle conseillait, elle s'accomplissait dans ce simple travail puis elle fermait la boutique et elle rentrait chez elle au pas de course pour éviter toute mauvaise rencontre. Elle passait ses soirées seule, isolée et les rares fois où elle s'aventurait hors de son appartement minable, elle allait voir sa mère qui habitait non loin de chez elle. Une routine qui l'étouffait, elle ne pouvait plus l'effectuer après seulement quelques semaines, comment était-elle censé vivre toute une vie sur ce modèle ? Elle qui avait un diplôme qui ne pourrait jamais l'aider, elle était une guérisseuse mais hors de question de devenir médecin ou infirmière à moins de repartir de zéro, de tout recommencer, de faire des études interminables pour pouvoir faire ce qu'elle aimait vraiment, aider les autres. Elle ne pouvait plus faire ça, sans baguette, elle était une jeune femme normale à la vie ratée. Elle ne pouvait plus regarder un homme sans le comparer à celui qu'elle avait perdu, qui l'avait lâchement trahi et qu'elle pleurait encore parfois. Elle ne pouvait plus envisager de travailler comme simple vendeuse ni de refaire sa vie, elle ne savait pas quoi faire, elle errait dans un monde qui lui semblait étranger quand il aurait dû être familier. Elle était née-moldue, elle connaissait leur univers et pourtant, elle se semblait de trop, d'un côté, comme de l'autre. Perdue entre deux extrêmes, rejetée des deux. Et la déception était cuisante alors qu'elle marchait rapidement, déambulant dans les ruelles sombres pour échapper à celui qui devait être partie à sa recherche. Elle ne savait pas s'il la suivait, s'il avait prévenu des amis à lui et combien de longueur d'avance elle avait exactement, elle ne savait pas s'il était utile qu'elle marche aussi rapidement, elle ignorait ce qu'elle allait faire si elle ne pouvait pas retourner au Chaudron Baveur, sa seule porte de sortie du Chemin de Traverse. Elle ne pouvait pas réellement attendre qu'il ferme pour espérer traverser les lieux sans se faire remarquer. Quoique l'idée était assez séduisante finalement. Alors que les idées pour se sortir de cette situation complètement folle lui traversaient la tête par millier, elle entendit des pas derrière elle et son cœur se mit à s'accélérer tandis que sa démarche se faisait plus pressante. Elle avait l'impression d'être au bord de la crise cardiaque quand une voix lui parvint. « Lyla ! » Elle sentit une main lui attraper le poignet et elle se retourna violemment, sursautant, son cœur manquant un battement dans sa poitrine tant la peur lui donnait l'impression de suffoquer. Et avant de se rendre compte qu'elle n'était pas aussi fichue qu'elle en avait l'impression, elle donna un coup de poing à l'aveuglette, ne sachant pas vraiment si elle avait atteint sa cible ou l'endroit qu'elle avait pu atteindre, elle savait juste qu'elle n'avait pas assez de force pour faire le moindre mal à qui que ce soit. Malheureusement, elle se rendit vite compte que sa cible n'était pas le mangemort qu'elle avait vu au Chadron Baveur et que selon toute vraisemblance, celui qui l'avait rattrapé ne lui voudrait pas le moindre mal. « Par Merlin Eamonn ! je suis vraiment désolée... » Elle se mordit la lèvre, gênée d'avoir pu porter la main sur lui mais son cœur encore lancé à pleine vitesse n'éprouvait pas autant de remords qu'elle. « Tu m'as fait une de ces peurs ! » Se justifia-t-elle immédiatement en portant sa main tremblante à sa poitrine affolée. Elle était essoufflée par sa course effrénée dans les rues mais aussi par le choc et le soulagement d'être encore en sécurité.

La chevelure noire de son ami et ses yeux familiers, Lyla avait l'impression de retrouver un ami disparu depuis des années. Elle ne l'avait pas revu depuis si longtemps, depuis qu'elle lui avait proposé de retrouver Blodwyn, depuis qu'elle avait su qu'il était toujours vivant alors qu'on l'avait cru mort pendant des semaines. Et cela lui avait fait un sacré choc. Mais depuis, elle n'avait pas eu l'occasion de le croiser à nouveau, entre la guerre et son séjour à Askaban et son exil dans le monde des moldus, les occasions ne s'étaient pas beaucoup présentées, il fallait bien le dire. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Bien sûr, elle n'avait rien à faire ici et ils le savaient tous les deux. Avec les nouvelles lois, les nés-moldus avaient tous été rejetés, il n'y avait eu aucune exception et Eamonn savait mieux que personne qui elle était et ses origines, il savait qu'elle n'avait pas le sang sorcier qui aurait pu lui épargner l'exil et il savait donc qu'elle n'avait pas le droit de se trouver ici à cet instant précis et elle se mordit immédiatement la lèvre, se souvenant tout à coup du danger qu'elle courrait. Elle regarda rapidement par dessus l'épaule du jeune homme avant d'observer les alentours. Elle était trop exposée. Elle agrippa son ami par la manche pour les faire reculer dans la pénombre, un coin de ruelle mal éclairé pour qu'ils se fondent un peu dans l'obscurité. « Je sais que je ne devrais pas être là, je voulais juste, je passais devant le Chaudron Baveur et j'ai juste eu envie... » Sa gorge se resserra, elle ne savait pas comment l'expliquer mais en tant que sorcier, peut-être que Eamonn comprendrait son besoin, son désir irrépressible de faire partie de ce monde encore une fois, une toute dernière fois. Elle baissa les yeux, consciente qu'elle était une idiote qui s'était mise en danger pour rien de plus qu'une pulsion mal contrôlée et elle avait peur qu'il ne la juge trop sévèrement. Malgré tout ce qu'il s'était passé et le fait qu'ils ne s'étaient pas vus depuis des mois, Lyla avait toujours apprécié Eamonn et leur relation avait toujours beaucoup compté pour elle, même s'ils ne pouvaient plus la partager aujourd'hui. Mais le simple fait qu'il se soit arrêté pour lui demander ce qu'elle faisait là lui prouvait qu'elle pouvait toujours compter sur lui, peut-être. La jeune femme n'en oubliait pas la trahison amère et douloureuse de Oberyn et elle finit par plisser les yeux en observant le jeune homme qui lui faisait face. Elle était folle de penser qu'elle était en sécurité avec lui, elle ne pouvait pas prétendre le connaître en réalité, elle ne savait pas s'il n'avait pas retourné sa veste, comme tous les autres. Il avait été en fuite lui aussi si ses souvenirs étaient bons, et pourtant, il marchait librement dans le Chemin de Traverse sans l'angoisse qui était la sienne en ce moment. Elle recula d'un pas, puis d'un second, tentant de mettre une distance raisonnable entre eux, comme si cela allait la sauver à présent qu'ils étaient seuls. « Tu, tu ne devrais pas rester avec moi, s'ils t'attrapent avec une née-moldue, ils pourraient t'associer à moi et tu perdrais tes privilèges. » Elle essayait d'avoir l'air inquiète pour lui mais elle était terrifiée pour elle-même en réalité. S'il n'avait pas changé de camp, son inquiétude serait réelle, dans le cas contraire, elle préférait que ce soit un autre qui la tue et pas son ancien ami, pas quelqu'un en qui elle avait eu confiance pendant des années. Elle avait mis l'accent sur le mot « privilèges » comme si cela la dégoûtait elle-même. Eamonn était amoureux d'une née-moldue et il ne comprenait pas ce qu'il faisait du côté des sorciers au lieu d'être avec celle qu'il aimait. Soit il avait retourné sa veste comme Oberyn l'avait fait en sentant le vent tourner en faveur de Voldemort, soit il avait une très bonne explication pour être ainsi libre de se mouvoir. Il était de sang-pur évidemment, cela aurait dû être sa réponse mais aux dernières nouvelles, le jeune homme n'était pas fan de sa famille et elle avait du mal à comprendre quelle était sa situation exactement. Elle était méfiante et soupçonneuse, comme elle ne l'avait jamais été. Autrefois, elle aurait sauté au cou du jeune homme tant il lui avait manqué, elle aurait été ravie de le revoir, elle qui se sentait si seule en ce moment et qui apprécierait de revoir des têtes qu'elle connaissait, elle aurait bavardé avec lui malgré le danger et rien n'aurait pu l'arrêter avant qu'elle ne sache ce qu'il était devenu ces derniers mois. Mais le visage cruel et impitoyable d'un homme lui avouant qu'il était passé à l'ennemi quand elle avait cru en lui de toutes ses forces hantaient ses bonnes résolutions, sa bonne humeur et sa naïveté habituelle. Elle avait été enjouée, gamine et souriante et elle se trouvait là, les sourcils froncés, la mine apeurée et le corps tremblant de ce qu'on lui ferait si on découvrait sa présence ici. Elle n'aurait pas dû se confier à lui, toutes les épreuves qu'elle avait subi, de la trahison de l'homme qu'elle aimait à son séjour en prison, l'avaient endurci comme jamais et elle n'était pas prête à renoncer à sa liberté pour l'instant. Elle se battrait contre Eamonn s'il le fallait et si elle avait envie de croire qu'il était toujours du bon côté, elle ne souhaitait pas qu'on les découvre ensemble. Elle ne voulait pas que son ami meurt avec elle, il ne le méritait pas, elle ne souhaiterait jamais la mort de personne, même de son pire ennemi et Eamonn était loin de l'être pour l'instant, du moins, elle se refusait à y croire. Elle avait encore besoin de croire au bien et aux gens bons, elle ne voulait pas voir ce monde pourri par la noirceur et la cruauté, elle voulait croire à un monde meilleur, un avenir plus lumineux pour tous les sorciers, un endroit où elle pourrait être elle-même de nouveau et non être effrayée à l'idée d'être découverte dans un lieu qu'elle chérissait tant. Pour l'heure, il lui fallait s'enfuir et se cacher en attendant de trouver une solution convenable, en attendant de se faire tuer ou en attendant simplement que son ravisseur cesse de la traquer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.   ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Icon_minitimeVen 6 Déc - 23:36

“ take back the city for yourself tonight ”
--------------------------------------------
God knows you put your life in two a times And it's both cradled you and crushed But now it's time to make your own demands.No need to put your words into my mouth, Don't need convincing at all. I love the place where I have no doubts.It's a mess, it's a start, It's a full work of art You're a save, you're a call. Every crack, every wall Make a sign, make a fight. Get your head, it's not right. LYLA & EAMONN

❉ ❉ ❉

Eamonn avait déjà tout perdu. Il avait peut-être encore son statut de sorcier, sa baguette et l’autorisation de fréquenter les lieux sorciers sans risquer de finir à Azkaban ou exécuter, mais  souvent, il se demandé si ça n’aurait pas mieux valu, qu’on lui prenne ses droits et qu’on le laisse vivre sa vie dans le monde des moldus. Il aurait voulu qu’on l’oublie, que plus personne ne vienne lui rappeler les attaches qu’il avait pu avoir avec le monde des sorciers. Il avait évolué dans ce monde, il y était né, il y avait grandi, toute son passé était dans le monde des sorciers, cependant, si Blodwyn n’y avait pas sa place, il aurait dû ne pas y avoir la sienne. Il n’en voulait pas. Les choses ne s’étaient cependant pas déroulées comme il l’aurait voulu. Blodwyn avait été son monde, elle était la personne la plus importante de sa vie, il l’aimait et il était persuadé qu’il n’aimerait jamais personne d’autre, il ne voulait pas aimer quelqu’un d’autre. Il l’avait perdue elle et sans elle il n’avait plus rien. il maudissait ses parents et la façon dont ils l’avaient menacée tout autant qu’il se détestait lui-même de n’avoir jamais su leur opposer la moindre résistance. Il n’était qu’un idiot sans l’ombre d’un doute. Il avait passé trop de temps enfermé au fond d’un cachot à se faire torturer sous leurs ordres pour ne pas avoir peur d’eux, c’était absurde, c’était lâche, mais après ça, il avait l’impression que rien au monde ne saurait les arrêter. S’ils avaient décidé de détruire Blodwyn ils le feraient. S’ils ne la tuaient pas elle personnellement, ils sauraient trouver comment la blesser suffisamment pour pouvoir l’achever avec facilité. Ils étaient fous à lier. C’était dans une famille de psychopathe qu’il avait grandi. Il n’y avait que Margaery et lui qui étaient encore sains  d’esprits au sein de la famille, malheureusement, Margaery était morte, il ne restait plus que lui. Seul enfant des Oswal-Appleby, quelle vaine. Ça n’avait rien d’un privilège, c’était une malédiction. Il aurait voulu naitre dans une autre famille, il avait beaucoup de mal à imaginer qu’il puisse exister pire famille que la sienne, ainsi, il fallait bien admettre que n’importe où, ça aurait été mieux que chez lui. il était prisonnier de sa famille aujourd’hui, obligé de les suivre, obligé d’obéir et ainsi, obligé de continuer sa vie bien loin de celle qu’il aimait. Celle avec qui il avait pris la fuite durant cette guerre, celle pour qui il s’était battu tout ce temps. Il lui avait fait des promesses, à commencer par celle d’un mariage qui n’aurait jamais lieu, tant de fois il lui avait dit qu’il serait toujours à ses côtés quoi qu’il arrive et pourtant, il n’y était plus. il l’avait laissée tomber, à contrecœur certes, mais il l’avait laissée tombée et il savait bien qu’il lui avait brisé le cœur. Il faisait de son mieux pour essayer de se persuader qu’il s’agissait d’un mal pour un bien, mais, plus les jours avançaient, plus ça devenait compliqué. Il lui avait brisé le cœur et ainsi, il l’avait perdue, sans elle, il n’y avait plus rien qui importait dans sa vie.

Il savait que c’était un risque que d’aider une née-moldue s’étant aventurée sur le chemin de traverse. Lyla n’avait rien à faire ici, c’était ce que les nouvelles lois disaient et elle n’était pas stupide, elle devait bien le savoir. Il ne savait pas quelle folie avait poussée la jeune femme à entrer dans cette rue, mais de toute évidence, elle avait été imprudente. Elle avait peut-être de la chance cependant, de tomber sur quelqu’un comme Eamonn, il la connaissait bien, elle avait été son amie et il n’avait aucunement l’intention de la dénoncer, quelqu’un d’autre l’aurait fait sans hésiter, pour ne pas risquer sa peau ou tout simplement parce que, s’il y avait eu quelqu’un d’autre, il y aurait de grande chance pour qu’il s’agisse d’un membre de la police magique, ils étaient partout ceux-là. Tels des rats dans les caniveaux, ils pullulaient dans les endroits magiques du Royaume-Unis pour veiller à ce qu’aucun né-moldu ne vienne entacher la pureté des lieux. Lyla avait pourtant réussi à échapper à leur vigilance. Au fond, ça n’avait rien de si étonnant que ça, la plupart des membres de la police magique étaient des imbéciles et heureusement, personne n’avait son statut de sang gravé sur le front. Cependant, le ministère actuel avait déjà infligé une marque aux anciens traitres, il ne serait pas étonnant qu’ils finissent par trouver un moyen de distinguer les nés moldus du reste de la population, comme on avait marqué les juifs d’une étoile jaune durant la seconde guerre mondiale. Cette guerre moldue était, de toute façon, très similaire à celle qui avait déchiré le monde des sorciers, cette maudite guerre qui faisait du monde ce qu’il était aujourd’hui. Des guerres qui n’avaient aucun sens, aucune logique et qui pourtant marquaient à jamais le monde. Il ne restait plus qu’à espérer que le monde des sorciers finisse par s’en sortir tout comme l’avait fait celui des moldus. Ainsi, sa relation avec Blodwyn ne serait plus considéré comme un crime, tout comme, aider Lyla ne serait plus une faute de sa part. Il était pourtant logique, bien vu même, en temps normaux que d’aider son prochain. Ce n’était pourtant plus au gout du jour depuis que Voldemort avait remporté la guerre. Ce n’était pourtant pas ce qui allait faire renoncer le jeune homme. Il ne pouvait pas rester là, les bras croisé à regarder une amie se faire prendre alors qu’elle n’avait commis aucune faute, si ce n’est celle de marcher dans une rue, ce qui, dit comme ça, ne représentait aucun soucis, ce qui, d’une façon ou d’une autre, n’aurait pas dû en être une. Il ne pris pas beaucoup de temps pour réfléchir, avant de rejoindre la jeune femme et de lui attrapé le poignet, ignorant les possibles conséquences que pourrait avoir ce geste, ça n’avait pas d’importance, tout ce qu’il voulait pour le moment, c’était aider une amie dans le besoin.

Une chose était sûre, même sans baguette, Lyla n’était pas le genre de femme à qui on pouvait s’en prendre facilement. C’était ce que, son coup de poing prouva à Eamonn. Son poing frappa se lèvre de plein fouet, avec bien plus de force qu’il n’aurait pu l’imaginer venant d’une jeune femme comme Lyla. Elle n’avait, de toute évidence par l’apparence d’une ceinture noire de karaté, ça ne l’empêchait pas d’avoir un bon crochet. Il lâcha rapidement le poignet de la jeune femme pour porter sa main à sa lèvre, baissant la tête par reflexe. Il releva cependant la tête vers la jeune femme sans pour autant retirer sa main de sa lèvre, bien que ça n’ait aucun effet sur la douleur, ni même sur le saignement. « Par Merlin Eamonn ! je suis vraiment désolée... » Il fini par essuyer sa lèvre avec le dos de sa main. « Ça me fait vraiment plaisir de te revoir Lyla. » Un léger sourire étira ses lèvres, pas trop, après tout elle ne l’avait vraiment pas raté. « Tu m'as fait une de ces peurs ! » Ce n’était pas son but à l’origine, mais ça aurait été stupide de l’interpeler à travers la rue avant de la rejoindre, ça aurait manqué de discrétion et si elle voulait sortir de là sans tomber sur la police magique, elle avait plutôt intérêt à rester discrète. « Désolé ce n’était pas mon intention. » Elle devait sans doute, c’était certainement une précision inutile, de toute évidence, il avait mieux à faire de sa vie que de s’amuser à faire peur aux gens. Certes, il avait trop souvent l’impression de n’avoir pas grand-chose à faire de ses journées quand il ne travaillait pas, mais il n’en n’était pas encore réduit à ça, heureusement. « En tous cas, j’essaierais de me souvenir à l’avenir que, te faire peur, c’est vraiment une mauvaise idée. » En effet, si ça devait se reproduire un jour, ce qu’il n’espérait pas, ce genre de situation était vraiment dangereuse pour elle, il saurait qu’il essaierait de s’y prendre autrement, histoire de ne pas se prendre un coup en pleine figure. « Je ne savais pas que tu avais autant de force. » En même temps, et heureusement, c’était la première fois qu’il en faisait les frais, sa lèvre était douloureuse, sans doute qu’elle resterait gonflée quelques temps, mais il finirait par s’en remettre, il avait déjà connu pire après tout. Au fond de son cachot pendant plusieurs semaines sa sœur cadette ne s’était pas contenté de lui donner des coups de poings, ainsi là, ce n’était pas grand-chose. Avec ce qu’il avait connu par le passé, il aurait presque du être immunisé contre la douleur. Ce n’était pourtant pas le cas, il pouvait cependant faire abstraction de sa lèvre pour se concentrer sur ce qui importait en ce moment, Lyla, sa sécurité et ce qui la folie qui avait mené ses pas jusqu’au chemin de traverse.

Ils trouveraient bien un moyen de quitter la rue sans qu’elle soit repérée, elle avait bien réussi à rentrer sans être vue alors il n’y avait aucune raison pour que le chemin arrière se fasse différemment. Quoi que, vu qu’elle était essoufflée quand il l’avait trouvée, elle avait forcément couru, sans doute plus pour fuir quelqu’un que parce qu’elle s’entrainait pour le marathon, sinon, il était clair qu’elle n’avait vraiment rien à faire sur le chemin de traverse, il y avait certainement des lieux plus adaptés à un entrainement pour le marathon. « Je sais que je ne devrais pas être là, je voulais juste, je passais devant le Chaudron Baveur et j'ai juste eu envie... » Il comprenait. Lui, c’était plutôt le contraire, il avait souvent tendance à aller traîner du côté moldu de la ville, près de là où il avait vécu avec Blodwyn, à la différence de Lyla, il avait encore le droit d’un aller, il ne faisait que se faire du mal à lui-même en trainant dans le coin, en se replongeant dans ses vieux souvenirs qui à présent n’appartenait plus qu’au passé, un passé qu’il devrait chercher à enterrer loin derrière lui plutôt que de chercher à se noyer dedans, mais c’était trop dur à faire, alors il était bien placé pour comprendre que ça avait pu être trop dur aussi pour Lyla. Il posa doucement sa main sur son épaule, tout en lui adressant un léger sourire se voulant réconfortant. « Ouais, je comprends. » Il laissa échapper un soupire avant de regarder autour de lui, fixant ses rues désertes et ternies par la guerre. « Dis-toi seulement qu’il n’y a plus rien d’intéressant ici. Ça a bien changé et mieux vaux en garder les souvenirs d’avant guerre. » Un conseil qu’il devrait peut-être suivre lui-même. Tout avait changé et malheureusement, pas en bien. Le chemin de traverse avait perdu de sa vivacité, tout comme Pré-Au-Lard et sans doute même le château de Poudlard lui-même. « Tu, tu ne devrais pas rester avec moi, s'ils t'attrapent avec une née-moldue, ils pourraient t'associer à moi et tu perdrais tes privilèges. » Il ne pu retenir un léger rire ironique à cette réflexion. Privilège, c’était un bien grand mot. Ces privilèges comme elle disait il voulait bien les abandonner si ça lui permettait de reprendre sa vie en compagnie de Blodwyn. Malheureusement, c’étaient ces maudits privilèges qui l’en avait éloigné. « T’inquiètes pas pour moi. Je n’ai déjà plus rien à perdre. » Elle devait s’en douter au fond, elle savait qu’il avait été fiancé avec une née-moldue et elle savait qu’il était interdit désormais pour les sorciers de se marier avec des nés-moldus, c’était également dans les nouvelles lois. « On devrait commencer par s’éloigner de là. » Il jeta un coup d’œil derrière lui avant de lui attraper la main pour s’éloigner avec prudence. Il pouvait sans doute les faire transplaner tous les deux loin d’ici, mais il préférait être sûr d’être loin de tout autre être vivant, or si elle fuyait quelqu’un, il était logique de penser que cette personne devait être dans les environs. Il ne passait pas beaucoup de temps sur le chemin de traverse, il avait plutôt tendance à errer dans les rues de Pré-Au-Lard, mais, déjà avant, les petites ruelles adjacentes au grand chemin de traverse étaient peu fréquentées, c’était quelque chose qui n’avait pas du changer beaucoup. Autrefois, il serait plutôt allé vers l’allée des embrumes pour éviter le reste du monde, cependant, maintenant que les mages noirs pouvaient s’affirmer, cette allée devait être beaucoup plus fréquentées, il n’avait pas envie de prendre le risque d’aller vérifier.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.   ☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

☆ (lyla & eamonn) ~ in my little hide.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» ♔ it's where my demons hide
» LYLA ♦ titreencours.
» (daemon) ‹ where my demons hide
» (oberyn&lyla) ♦ leave me alone
» LYLA ♦ encours.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PRIOR INCANTATO :: 
MISCHIEF MANAGED
 :: troisième saison :: sujet abandonnés
-
Sauter vers: