(2.2) “ go with the wind w/shae-layne + wolfgang.

≡ hiboux envoyés : · **≡ date d'arrivée :** 01/05/2013

2.2 shae-layne & wolfgang

En parcourant la forêt de Dean de long en large, Shae ne s'était certainement pas attendue à tomber sur un gamin : pourtant la voilà qui rencontre le jeune Wolfgang qui, visiblement, n'a rien d'un Mangemort sanguinaire et meurtrier. Un membre de l'Ordre ? Visiblement pas non plus, c'est ainsi que la jeune femme décide très vite de pourquoi pas... se mettre ce gamin dans la poche. En quelques instants, elle met en déroute le groupe de quelques rafleurs qui poursuivaient à toutes jambes le jeune homme - peut-être cela suffira-t-il à s'octroyer la confiance du sorcier. Après tout, sans doute qu'il a des informations très intéressantes à lui donner, pourquoi pas la localisation de certains de ses alliés, ou de certains membres de l'Ordre du Phénix, elle pourrait bien en avoir besoin.

- instructions et explications.
+ l'impact du lancé de dés sur cette intrigue sera révélé plus tard
+ l'ordre de passage se fait comme donné dans le titre, le sujet débute par leur rencontre, et c'est shae qui commence en premier, puis ce sera au tour de wolfgang de répondre.
+ d'autres informations pourraient être fournies par la suite.

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≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 27/03/2013

“ go with the wind ”

the journey begins starts from within
things that Iineed to know.

Wolfgang and Shae-Layne

-----------♪-----------♫-----------♪-----------Shae-Layne s’était vite retrouvée lassée de cette forêt. Il fallait bien l’avouer, elle n’avait pas fait de rencontre particulièrement passionnantes. Elle avait l’impression de perdre son temps, aujourd’hui plus que jamais . Elle avait l’habitude qu’on l’envoie effectuer des missions débiles, elle avait l’impression que son mari aimait tout particulièrement l’envoyer effectuer des missions qu’elle jugeait vraiment nulles. Elle était las de perdre son temps dans ces bois. Harry Potter n’y était plus, sans quoi quelqu’un lui aurait déjà mis la main dessus et il aurait été bien stupide de rester à crapahuter dans les bois alors que, la moitié des personnes présentes dans les bois voulaient lui assurer une mort certaine en le livrant au seigneur des ténèbres. S’il avait un minimum de jugeote il n’était plus là depuis bien longtemps. Finalement, maintenant Harry Potter n’était plus qu’un prétexte pour un combat entre les deux camps. Comme s’ils avaient vraiment besoin d’un prétexte pour se battre. Ça faisait trop de temps qu’elle était là pour rien du tout. Elle avait mieux à faire, ne serait-ce que de se faire couler un bon bain au fond du manoir des Hackett, avant d’aller au travail au ministère de la magie. Là-bas, au moins elle aurait l’impression de servir à quelque chose. Sa baguette en mains, elle continuer à avancer, ne faisant preuve que de très peu de motivation, pas du tout même. Elle laissa échapper un soupire alors qu’elle tombait nez à nez avec un gamin, encore. Elle avait l’impression de ne tomber que sur des gamins dans cette maudite forêt, elle devait avoir la poisse ou quelque chose comme ça, parce qu’évidemment, le gamin en question, ce n’était pas Harry Potter. Ça aurait été trop beau. Baguette dans la manche, elle s’avança vers le jeune homme, peut-être qu’il pourrait lui être un peu utile, ce serait pas mal. « On peut savoir ce que fait un jeune homme comme toi dans les bois ? » Elle arqua légèrement un sourcil, attendant la réponse du jeune homme. Baguette toujours dans la manche, elle était prête à attaquer si c’était nécessaire, de toute façon, elle n’avait pas peur d’un gamin.

Je n'avais jamais aimé les forêts. Trop sombres, trop denses, avec cette terrible impression d'être cerné de toutes parts. Pour l'heure, ce n'était pas totalement faux : j'avais été repéré. En chemin pour retrouver Orphée, que je n'avais plus vue depuis deux jours, je n'avais pas pris les précautions habituelles lorsque je m'étais arrêté pour déjeuner, me disant que l'ombre des troncs immenses m'entourant serait suffisante pour assurer ma sécurité. Bien évidemment, je m'étais trompé. À peine avais-je terminé d'engloutir mon maigre repas, des crac! des plus déplaisants retentirent tout autour de moi. Plongeant par réflexe sur la droite, j'évitai un sortilège de si près que je le sentis frôler mon oreille. Je me redressai non sans mal, évitant par la même occasion une seconde attaque, et me mis à courir à toutes jambes, abandonnant par la même occasion mon sac de provision. Tant pis. Ma baguette pointée derrière moi, je lançai des petrificus totalus à l'aveugle, et entendis un corps heurter le sol alors que je m'enfonçai davantage dans la forêt. Je ne courus pas longtemps avant de ralentir le pas, croyant les avoir semés, profitant de l'accalmie pour reprendre mon souffle, jetant des coups d’œil affolés tout autour de moi. Je ne pouvais pas courir sans fin ; me perdre ne servirait à rien. Pour l'heure, il fallait que je cherche un endroit où me réfugier. Je ne pouvais pas non plus transplaner : Orphée m'attendait non loin de là, et je ne voulais pas lui faire courir de risque en transplanant devant elle, rafleurs aux trousses. J'étais en train de songer à grimper à un arbre, bien que je ne sois pas sûr d'y parvenir, lorsque je tombai nez à nez avec une femme à l'air austère. C'était bien ma veine. Des ennemis, partout. Je me demandai brièvement si Orphée avait été repérée, elle aussi, et m'apprêtai à répondre – ou peut-être à recommencer à courir –, quand un sort passa une nouvelle fois à quelques centimètres de nos personnes. « Attention ! » Sans m'inquiéter pour l'inconnue, qui ne ressemblait décidément pas à une proie, je plongeai à nouveau en avant, m'écrasant au sol pour éviter les sorts qui fusaient, baguette en main, inerte. Je pouvais peut-être rivaliser avec un rafleur ou deux, mais une bande entière, c'était du suicide.

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Wolfgang and Shae-Layne

-----------♪-----------♫-----------♪-----------Les rafleurs, une bande d’imbéciles aveuglés par l’argent. Ils n’étaient que des chiens à la botte des mangemorts eux même à la botte de Lord Voldemort. Il fallait avouer que leur statut n’avait rien de très glorieux. Shae-Layne n’avait que très peu – si ce n’est pas du tout – d’estime pour eux. Ils étaient tellement nombreux à trahir leurs proches pour une poignée de gallions. Ils étaient pathétique. Elle pouvait s’en vouloir elle, d’avoir vendu son amant afin de sauver la vie de sa fille, son geste restait plus respectable que ceux des rafleurs qui étaient prêt à vendre père et mère pour quelques gallions. Elle au moins, elle avait trahit l’une des personnes qu’elle aimait le plus au monde, pour sauver sa fille. Ça ne l’était pas à effacer la culpabilité qui s’était emparée de son cœur, mais au moins, elle se sentait un peu moins pitoyable que les rafleurs. En cet instant précis, ils étaient nombreux. Attirés par ce gamin. Il fallait qu’en plus de trainer dans ses pattes, il lui ramène des rafleurs. Il pourrait s’estimer heureux d’être tomber sur elle. Un autre mangemort l’aurait arrêté dans sa course pour aider les rafleurs. Elle, c’était lui qu’elle allait aider. Elle n’aimait pas qu’on s’en prenne à des gamins et elle était sûre de pouvoir tirer quelque chose de ce gamin, ce que les rafleurs ne prendrait pas le temps de prendre en compte. Elle s’en fichait du gamin elle, ce qu’elle voulait c’était l’ordre ou Potter, mais Potter était sans doute bien loin. A l’avertissement du jeune homme, elle se baissa, évitant les sortilèges qui aurait du être réservé au garçon. Elle soupira avant de s’avancer vers les rafleurs, leur balançant rapidement une bourse avec quelques gallions, c’était tout ce qui les intéressait de toute façon, la seule raison pour laquelle ils lui couraient après. « Fichez-moi le camp d’ici, je m’en occupe maintenant. » D’un geste rapide, elle releva la longue manche de sa robe pour montrer leur montrer la marque des ténèbres qui ornait son bras. Ils ne posèrent pas de question, transplanant avec les quelques pièces qu’ils avaient réussi à gagner. Elle reporta alors son attention avec le gamin s’avançant vers lui pour l’attraper par le bras afin qu’il se relève. « C’était vraiment pas le moment pour venir crapahuter dans les bois. » Elle laissa échapper un soupire. Les gamins sur lesquels elle tombait devait vraiment être un peu débile pour venir ici alors que cette forêt était un véritable champ de bataille. « Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ? Une soudaine envie de suicide ? » Il n’y avait pas grand-chose d’autre que la mort ou une condamnation à Azkaban qui attendait les fuyards, alors, le suicide ça résumait assez bien l’imprudence de son acte selon Shae-Layne.

« Fichez-moi le camp d'ici, je m'en occupe maintenant. » Une bourse certainement remplie de gallions, et la manche qu'elle releva, dévoilant sans doute la marque des ténèbres. Je me raidis, toujours vautré par terre, et ma main se resserra imperceptiblement sur ma baguette. Ils s'en allèrent aussitôt, obéissant à la femme sans lui poser de questions, tandis que celle-ci se retournait vers moi. Elle m'attrapa par le bras, m'aidant à me relever ; son geste contrastait avec la froideur de son expression, et me mit mal à l'aise. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, et me tenais donc sur mes gardes, prêt à fuir si cela était une nouvelle fois nécessaire. De toute façon, j'étais en passe de devenir professionnel. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu me féliciter de ma nouvelle condition physique, moi qui n'étais même pas capable de courir vingt mètres quelques mois plus tôt. Évidemment, la situation ne me permettait pas d'en retirer une quelconque fierté, et lorsque l'inconnue me fit remarquer que je n'avais vraiment pas bien choisi mon endroit, je me contentai de reculer de quelques pas. « Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ? Une soudaine envie de suicide ? » J'étais, comme d'habitude, dans une position délicate. Que pouvais-je donc bien lui raconter ? Je ne me fiai pas à elle, bien qu'elle m'ait sauvé des rafleurs – qui sait si elle ne m'avait pas sauvé pour mieux me tuer ? Je n'allais donc certainement pas lui avouer la vérité, qu'elle me voie donc comme un gamin débile, je préférais ça. Il était toujours plus plaisant de passer pour un con que pour quelqu'un d'utile, de nos jours. « Ça doit être ça, une envie de suicide... » Je grimaçai un sourire, ressemblant à s'y méprendre à un rictus crispé. Les rencontres difficiles devenaient pour moi une habitude. Néanmoins, au lieu de m'y faire, je commençai à fatiguer, et me surprenais parfois à espérer me faire prendre, une bonne fois pour toute. « Merci pour... ça. » poursuivis-je en agitant la main vers l'endroit où se trouvaient mes assaillants quelques instants plus tôt. Je ne pus m'empêcher d'imaginer le visage désapprobateur d'Orphée, apprenant une nouvelle fois que je prenais trop de risques. Il fallait que je file. « Ceci dit, il serait temps que je m'en retourne à mes tentatives désespérées. » terminai-je, faisant mention de sa remarque à propos du suicide. Loin d'être naïf, ceci dit, je savais que je n'allais probablement pas m'en tirer à si bon compte. Mais quel autre choix s'offrait à moi, sinon celui d'essayer de me défiler, encore une fois ?

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Wolfgang and Shae-Layne

-----------♪-----------♫-----------♪-----------Shae-Layne avait beau avoir rejoint les rangs des mangemorts depuis des années déjà – à croire que la marque des ténèbres était semblable à un héritage de famille – ça ne l’empêchait pas d’être encore doté d’un cœur. Un cœur qui pouvait aimer jusqu’au désespoir, un cœur qui pouvait supporter d’être brisé en mille morceaux si ça pouvait sauver la vie de son enfant, le cœur d’une mère. C’était bien ce qui la différenciait de nombreux de ses coéquipiers. Elle n’aimait pas l’idée que cette guerre ait poussée des gamins à s’enfuir, qu’importe leur statut de sang, ils étaient humains, ils n’étaient que des enfants. Pour sûr, être de sang-pur avait bien des avantages, c’était un grand prestige, quelque chose qui selon Shae-Layne méritait le respect, un gage de noblesse en définitive. Mais le fait était que les gamins auraient du être épargnés par cette guerre, même s’ils n’étaient que des nés-moldus. Elle était mal placé pour les critiquer (bien que par principe, elle le faisait quand même), après tout sa fille était une moldue, un enfant adopté qu’elle avait fait passé pour sienne, une pauvre cracmolle selon le reste du monde. Elle n’aurait pas du avoir le droit de se sentir supérieur à eux, mais elle avait grandi dans une famille qui lui avait appris à les traiter avec mépris, parce qu’indéniablement, les sang-purs valaient mieux qu’eux. Elle aurait pu être semblable aux autres monstres de mangemorts si jamais sa route n’avait pas croisé celle d’Aodhan, lui le sang-mêlé qui l’avait sans doute remise sur le chemin de la raison. Suffisamment pour qu’aujourd’hui, elle décide de sauver la vie de ce gamin, pour qu’elle ait pitié de lui et que dans ses plans le tuer ou le torturer n’apparaissait pas à un seul moment. Comparée à son frère ou à son époux, elle était aussi douce qu’un agneau. Elle arqua un sourcil aux répliques du jeune homme, avant de lui adresser un sourire, plus ironique qu’autre chose. « Tu ne devrais pas me remercier. Tu ne sais même pas ce que j’ai l’intention de faire de toi. » C’était stupide de la remercier. Elle aurait très bien pu faire ça pour pouvoir le torturer elle-même ou le tuer, juste parce que c’était divertissant, beaucoup de mangemorts pensaient ainsi. « Tu sais que je ne peux pas te laisser partir comme ça. Ce ne serait pas raisonnable de laisser s’échapper un garçon suicidaire, je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience. » En vérité, elle s’en fichait un peu, elle ne le reverrait jamais et elle avait beau être pleine de compassion s’il devait mourir après l’avoir quittée, au fond, tant pis pour lui, du moment que ce n’était pas elle qui le tuait, sa conscience allait très bien. Disons qu’elle avait encore un peu besoin de lui avant de le laisser filer, ce qu’il adviendrait de lui après, ce n’était plus vraiment son problème.

« Tu ne devrais pas me remercier. Tu ne sais même pas ce que j’ai l’intention de faire de toi.» Elle n'avait pas tort sur ce point – et c'était bien ce qui m'inquiétait. C'était une ennemie ; j'en étais persuadé. La manche relevée, la bourse donnée de façon si naturelle, je ne pouvais pas me tromper quant au camp qu'elle défendait. Ce n'était pas le mien, sans doute parce que je n'en avais aucun. Si j'avais eu quelque chose à offrir, je me serais sans doute vendu au plus offrant. Néanmoins, je n'avais rien. Je n'étais rien, rien qu'un gamin paumé pleurant ses parents, tentant de survivre dans une guerre qui n'avait aucune raison d'être. Alors, par Merlin, pourquoi ne pouvaient-ils pas me foutre la paix ? Je n'étais même pas un sang-de-bourbe. Simplement un bâtard, né de l'union d'un traître et d'une moldue, au nom assez controversé dans l'Est. « En tant que suicidaire notoire, je n'ai que faire de ce vous pourriez bien faire de moi. Je trouve simplement que mourir de la main d'un rafleur n'a rien de glorieux. » objectai-je, vaguement moqueur, vaguement convaincu. J'avais l'impression de tourner en rond, avec ce même jeu du chat et de la souris. Bien évidemment, j'étais la souris, éternellement traquée et mise en danger. Cette certitude se renforça lorsqu'elle laissa entendre qu'elle ne pouvait pas me laisser m'en aller comme ça, et ma main se resserra sur ma baguette, qui ne m'avait pas encore servi. J'étais peu enclin à combattre, sachant pertinemment que ma réussite ne dépendrait que d'un gros lot de chance. Or, pour l'instant, c'était plutôt la poisse qui me collait à la peau. Jouer ma vie au loto, comme diraient les moldus, ne m'intéressait que très peu. Voire pas du tout. « Je comprends tout à fait, ironisai-je, comme je suis sûr que vous comprendrez que je n'ai aucun intérêt à rester ici. Allons donc droit au but : que voulez-vous ? De l'argent ? J'en ai moins que vous... » Non, décidément, je ne la comprenais pas. Je n'avais rien à lui donner. Tout ce que j'avais, c'était une tête remplie d'informations sans valeur, pour elle. Je ne connaissais pas Harry Potter, je n'avais aucune idée d'où il pouvait bien se cacher. Je n'avais pas de né-moldu à dénoncer, et je ne faisais pas partie de l'Ordre. J'aurais sans doute été prêt à livrer tout ce que je savais, si seulement cela aurait pu me garantir ma liberté. Mais je n'avais rien. Rien du tout.

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Wolfgang and Shae-Layne

-----------♪-----------♫-----------♪-----------Décidément, Shae-Layne avait une fâcheuse tendance à ne tomber que sur des gamins en fuite dans cette maudite forêt. Elle avait l’impression de perdre son temps mais aussi d’assister au défilé des imbéciles. Elle venait de sauver la mise à un pauvre type et il semblait bien décidé à continuer sur sa lancé de pseudo humour débile ou de simple ironie qui n’amusait que lui. Elle était calme et sereine – au moins en apparence, parce qu’au fond d’elle-même elle bouillonnait de colère depuis qu’elle avait mis les pieds dans cette forêt – et en principe elle ne s’en prenait pas aux enfants, elle trouvait ça bien trop injuste. C’était une qualité qu’elle avait et qui pouvait lui servir, si tant est qu’on ne lui faisait pas perdre patience et qu’on lui fournissait quelques informations pouvait lui être utiles. C’était tout ce qu’elle demandait et ce n’était selon elle pas la mer à boire. D’autres ce serait contenté de torturer se gamin juste pour le plaisir alors il ne le réalisait peut-être pas, mais se retrouver face à elle ça pouvait facilement être son jour de chance. « Certes, enfin, mourir de celle d’un mangemort ce n’est pas non plus le premier pas vers la gloire éternelle. » Surtout que personne ne savait qui il était ce pauvre gamin, alors forcément, si elle prenait la décision de le tuer ici et maintenant, personne n’entendrait plus jamais parler de lui. Elle posa rapidement ses yeux vers son poing qui semblait serrer sa baguette avec force. « On va commencer par faire simple. Je ne suis pas forcément méchante, au contraire, ma grande faiblesse c’est les enfants. » Elle leva sa baguette pour la pointer jusque sous son cou avant de tendre son autre main vers lui. « Alors pour commencer, tu vas gentiment me donner ta baguette et faire en sorte que je ne perde pas patience, parce que là, je pourrais facilement oublier ton jeune âge ce qui serait plutôt embêtant pour toi. » Elle lui adressa un large sourire qui sentait l’ironie à des kilomètres à la ronde, enfin, elle n’avait pas forcément envie d’y passer l’éternité tout comme elle n’avait pas envie d’avoir à lui faire du mal alors qu’elle était sûre qu’avec un peu de bonne volonté, ils pouvaient parfaitement s’entendre sans le moindre souci. Ça pouvait être dur à concevoir, mais il pouvait lui faire confiance, à elle sans doute plus qu’à n’importe quel autre mangemort.

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(2.2) “ go with the wind w/shae-layne + wolfgang.

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