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 (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.

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MessageSujet: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeMer 1 Mai - 11:30

Je montais les escaliers qui menaient chez Daley, à pas lents et résignés. J'avais une boule dans ma gorge et j'étais totalement dans mes pensées. Pas les plus lumineuses, malheureusement. Je repensais à ce qui me poussait à agir de la sorte, ce soir.
Two days ago. Le lendemain de mon « altercation » avec Daley. J'avais passé la nuit chez lui, et c'était de bonne humeur que je me rendais en classe après être passée dans la salle commune des Poufsouffle. Une main s’abattit sur mon épaule alors que j'atteignais le couloir de la salle de métamorphose. Je sursautais plus que de raison, et me retournais, les sourcils froncés. Ce n'était que Sam. « Tout doux, ce n'est que moi ! », dit-il, en levant les mains. Ma bonne humeur ne tarda pas à s'évanouir. Je montrais alors ce que tout le monde voulait savoir et voir, un visage sombre, peut être même apeuré pour certains. « Il paraît que tu as joué la courageuse, hier soir ? Les Gryffondors ne sont pas très discret quand il y a une rumeur à répandre. », repris t-il, et je haussais les épaules mollement avant de reprendre mon chemin. Je ne voulais pas lui parler, alors j'accélérais le pas, mais il ne tarda pas à me suivre, et calquer ses pas sur les miens, avant de s'emparer de mon poignet et me tirer dans un placard. Une fois, la porte fermée, sa main toucha ma joue, je la repoussais sans ménagement, en grognant. « Tout doux, tu étais sans doute bien plus docile cette nuit, auprès de ton petit mangemort … », murmura t-il et je ne tiquais pas, me contentant de l'impassibilité, quand bien même sa phrase m'avait choquée jusqu'au plus profond de mon être. Je croisais mes bras sur ma poitrine. « Je ne vois pas de quoi, tu parles, Sam. Donc, je vais aller en cours maintenant, si tu as fini de t'inventer des histoires à dormir debout ... », répliquais-je, acerbe, mais il me saisit par les épaules pour me plaquer contre le mur, m'empêchant de sortir. « Je parle de toi et du professeur O'Donnell, celui qui à fait sa crise hier soir apparemment. Arrête de nier, je vous ai vu, sortant des cachots et en entrant dans son bureau... », souffla t-il à mon oreille, et cela me glaça le sang. Je déglutis difficilement, croisant son regard avant de le fusiller de mes prunelles. « Qu'est ce que ça peut te faire ? Qu'est ce que tu veux ? », aboyais-je en tentant de me dégager de son emprise, comme si sa présence me dégoûtait. Ce qui était en partie vrai. Il eut un rire, comme si il s'était une blague dans sa tête et pensait être le seul à pouvoir la comprendre. « C'est particulièrement divertissant, et puis je comprenais pas pourquoi tu me résistais comme ça. Je comprends mieux maintenant. », commença t-il et j'eus un rictus moqueur. « Bref, je vais faire simple, tu vas le quitter, parce que c'est sûr que ça dure depuis un petit moment, et tu sors avec moi. », m'expliqua t-il, et j'eus un rire. Il resserra sa prise sur mes épaules, le visage sombre et froid. « Tu as intérêt à le faire, sinon je te jure que tu vas le regretter ... », commença t-il. the end

C'est là que mon calvaire à commencer. Je pouvais pas le croire, qu'est-ce que cela lui apporte de faire une telle chose ? Maniaque du contrôle. J'avais tenter de me chercher une solution à ce problème mais Sam m'avait toujours coupé l'herbe sous le pied. J'avais seulement deux jours pour terminer ma relation avec Daley, sinon, je n'osais même pas y penser. Dés que je voyais Daley, mon cerveau lui criait de m'aider, de nous aider. Pourtant, je savais que je n'avais pas le choix. J'avais passé la nuit suivante dans ses appartements, blottie dans ses bras, terrifiée de voir l'échéance qui approchait. Je ne savais pas si il avait perçu quoi que ce soit de mon trouble, que Sam savait très bien entretenir, avec ses regards, ses sourires, et ses phrases glissées à l'oreille. Et me voilà, au pire de n'importe quelle soirée (même en comptant les entraînements), et je me retrouvais devant la porte du bureau de Daley. J'inspirais un bon coup avant d'entrer, franchir la toile qui cachait ses appartements. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, me faisant un mal de chien. Je finis par toucher au but, à mon plus grand désespoir, la seule chose que je souhaitais faire : c'était me jeter du haut de la tour d'Astronomie. Je gardais un visage impassible, du moins le plus possible. « Daley, il faut qu'on parle. », commençais-je sans préambule. Sam m'avait dit de lui faire mal, de l'achever et de faire en sorte qu'il ne cherche même plus à savoir quoi que ce soit de ma vie. J'étais très mauvaise menteuse, mais j'avais finir par croire aux mensonges que j'allais raconter. C'était pour le bien de Daley… Même si mon cœur cognait pour me dire que je ne devais pas faire une telle chose. Aurait-il fait la même chose pour moi ? J'espérais ne pas faire s'écrouler le piètre équilibre que nous avions instauré depuis la mort de son meilleur ami, et de la séparation avec sa fille. Je m'écartais de la porte, sans pour autant m'en éloigner de trop, au cas où j'aurais besoin de fuir en courant, le plus vite possible.


Dernière édition par B. Eden Fitzgerald le Dim 2 Juin - 21:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeMer 1 Mai - 22:31

Daley allait aussi bien qu'il pouvait aller à cet instant précis. Allongé sur le canapé, il profitait d'un sommeil réparateur après une dure journée de cours, probablement la plus dure de la semaine. Il avait repris son train de vie à Poudlard aussi normalement que possible, à la différence qu'à présent, la rumeur de sa crise de folie s'était répandue comme une traînée de poudre et les élèves se méfiaient beaucoup plus de lui à présent, une chose qu'il détestait partiellement mais dont il se fichait également. Seul l'importait un seul avis et vu les deux dernières nuits qu'il avait passé avec Eden, il était certain que tout allait pour le mieux dans son couple et c'était la première chose qui lui importait. Le reste, il le classait dans une catégorie totalement à part, il se fichait bien des élèves qui se détournaient quand il passait dans un couloir ou le silence qui régnait parfois quand il élevait la voix en cours. Il était un mangemort après tout, il était temps que les élèves le comprenne et prennent conscience de ce que cela impliquait pour ses cours. Il n'arrivait plus à regretter la nuit qui s'était passé deux jours plus tôt, probablement parce qu'il restait instable au fond de lui. Il n'avait toujours pas vu sa fille, ce qui, après une journée aussi pesante, lui manquait énormément. Il savait qu'il était encore trop proche de son point de rupture pour partir en mission et s'était donc tenu tranquille pendant deux jours, il avait profité deux nuits des bras de Eden et il n'avait pas l'intention de reprendre du service tout de suite, il n'avait qu'à prétexter un trop plein de travail en retard après sa semaine de relâche. Détendu sur son canapé, un bras sur les yeux pour se protéger de la lumière qu'il avait laissé allumée, il ne voyait pas défiler le temps et il ne savait même pas quelle heure il pouvait être. Il n'avait envie que d'une chose : descendre dîner tranquillement et retrouver Eden dans son bureau après, ils avaient déjà décidé de passer encore une nuit ensemble avant de décider d'être raisonnables pour éviter d'éveiller les soupçons et de jouer avec le feu comme ils l'avaient fait depuis trois jours. Mais peu de chose lui importaient et même s'il avait remarqué l'air distant de la jeune femme la nuit dernière, il allait s'employer à lui faire oublier ses soucis ce soir. Elle avait fait beaucoup pour lui deux nuits auparavant, il lui devait bien ça. Il préférait oublier le moment où elle l'avait pris dans ses bras pour le consoler et pourtant, il ne cessait de penser à ses bras autour de lui, après avoir vu de ses yeux de quoi il était capable. Cela l'avait bouleversé plus qu'il n'aurait pu l'admettre et il était prêt à présent à beaucoup de choses pour elle, parce qu'il savait à présent qu'il l'aimait, il l'avait admis et même avoué, à Pandora d'abord puis à elle ensuite, sans que cela n'ait pourtant été réellement volontaire.

Il n'avait pas encore pris la moindre décision concernant le repas de ce soir, il commençait sérieusement à envisager à aller chercher à manger dans les cuisines pour organiser un pique-nique avec la belle brune dans ses appartements, peut-être même au lit puisqu'ils avaient très peu quitté l'endroit depuis deux soirs, ce dont ne se plaignait absolument pas le jeune homme, bien au contraire. Il aimait ses moments, ils n'avaient pas beaucoup parlé, mais ils s'étaient exprimés d'une autre façon, Daley avait eu besoin de se faire pardonner et il ne connaissait pas beaucoup de moyens à part en lui faisant oublier tout de sa brutalité. Même si la nuit dernière, ils avaient plus passé de temps dans les bras l'un de l'autre qu'à faire autre chose, ils restaient ensemble et c'est ce qui mettait un baume au cœur de Daley. Il aimait inspirer et sentir la chaleur du corps de la jeune femme contre le sien et son odeur mélangée à la sienne. Il n'aurait jamais pu penser que la légère réserver de Eden la nuit dernières allait se solder de la plus atroce des façons. Il était toujours allongé, une jambe allongée, l'autre repliée pour que son pied nu se trouve à plat sur le coussin. Il n'avait pas bougé d'un pouce quand il entendit la porte de ses appartements s'ouvrir. Une seule personne qu'il connaissait se permettait de ne pas frapper avant d'entrer et un sourire franchit le bout de ses lèvres. Elle allait définitivement régler son combat intérieur concernant un repas à deux dans ses appartements. Il leva la tête, retirant son bras de ses yeux et croisa son regard. Ou pas. Il se redressa brusquement devant la mine grave de la jeune femme. Alors qu'il était ravi de la voir débarquer à l'improviste, elle avait dans le regard trop de choses pour qu'il ne se sente pas menacer. Et il n'eut pas le temps de lui poser la moindre question qu'elle se mit à parler d'elle-même, toujours aussi grave. « Daley, il faut qu'on parle. » Elle s'éloigna de la porte mais pas totalement, un autre détail qui l'alarma plus qu'il ne le montra. Il fronça légèrement les sourcils en observant sa façon de faire. Il avait senti que quelque chose ne tournait pas rond mais il ne s'imaginait pas que c'était aussi grave. Et sa phrase n'était pas un « il faut que je te parle », indiquant qu'elle avait quelque chose à lui avouer, qu'elle n'allait pas bien et demandait ses conseils et son réconfort. Non, le « il faut qu'on parle » lui fit l'effet d'un plomb tombant lourdement tout au fond de son estomac, lui laissant une impression étrange d'un danger imminent. Il avait toujours réussi à analyser des comportements, des remarques mais celle-là, il n'aurait pas pu la voir venir s'il l'avait voulu. Il se dégagea de sa position pourtant confortable et s'assit normalement, pas sûr de vouloir être debout pour l'instant. Eden n'avait pas l'air de vouloir bouger et il n'allait pas venir à elle tout de suite, pas tant qu'elle ne lui aurait pas dit ce qu'elle avait à lui dire. « Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as un problème ? » Demanda-t-il, inquiet qu'il lui soit arrivé quelque chose, les sourcils à présent froncés d'inquiétude. Il savait que son statut de née-moldue était un souci au sein de l'école, qu'elle pouvait être découverte à tout moment mais la partie la plus rationnelle de son esprit lui hurlait que si elle avait été dénoncée ou si quelqu'un avait découvert le pot-aux-roses, elle aurait été paniquée et elle ne serait pas de ce calme désarmant qu'elle affichait à l'instant présent. Il ne voyait pas bien quelle autre raison pouvait nécessiter une conversation aussi sérieuse, elle avait peut-être de nouveau des problèmes avec d'autres élèves, il brûlait de savoir mais il n'était pas sûr que la presser serait la meilleure solution. Lui-même détestait qu'on lui force la main pour qu'il avoue quelque chose mais attendre de savoir allait le rendre fou. Il se dépêcha, pour s'empêcher de l'encourager, de désigner la place qu'il y avait à côté de lui. « Tu ne veux pas t'asseoir ? » Elle ne semblait pas particulièrement en forme en vérité et il avait presque envie de la sentir près de lui à cet instant. Merlin, il avait développé une sacrée addiction face à elle et il ne savait pas comment s'en sortir. Le problème était peut-être qu'il n'en avait aucune envie.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeJeu 2 Mai - 18:30

J'appréhendais plus que tout cette soirée. Celle qui allait mettre un terme à toutes mes promesses, et qui allait réduire à néant, les rares rayons de soleil et de sentiments de sécurité que j'avais dans l'enceinte de Poudlard. Je me répétais comme un mantra que c'était ce que je devais faire, pour Daley, juste pour lui. Je lui avais déjà attiré assez d'ennuis et je lui avais déjà dit que sa fille avait besoin de son père, il était hors de question que je joue à l'égoïste. Je savais que j'allais devoir mentir comme une arracheuse de dents pour le convaincre, qu'il allait falloir que je bataille encore et encore pour qu'il abandonne tout espoir. Cette conversation allait vraiment dépareillé face à celle qui s'était déroulée, il y a deux jours, ainsi que les nuits passées dans les bras du jeune homme. Je me demandais même si je ne devais pas faire demi-tour, une fois arrivée devant la porte du bureau, et encore plus une fois dans le couloir qui menait à ses appartements. J'avais l'impression que le chaos et l'apocalypse avait élu domicile dans ma tête, je n'arrivais plus à penser correctement. J'étais focalisé sur comment allais-je pouvoir me débrouiller pour défaire tout ce que j'avais bien pu dire, confesser, avouer à Daley ? Cela ressemblait à une mission impossible, plus qu'autre chose. J'avais l'impression d'avoir encore et toujours, Sam, sur mon épaule. A me chuchoter qu'il fallait que je mettes un terme à cette relation, parce que sinon il réduirait la vie de Daley en bouillie, qu'il étalerait notre liaison dans tout Poudlard, et qu'il me le ferais payer... Toutes ses menaces ne cessaient pas de tourner en boucle dans ma tête, comme si rien ne pouvait me changer les idées. Une fois arrivée dans le salon, je vis Daley allongé sur son canapé, le bras sur les yeux sans doute pour se protéger de la lumière qui était allumée dans la piéce. Je vis un sourire se dessiner sur ses lèvres, je savais qu'il m'avait reconnue. Pourquoi ce sourire me tordit à ce point les entrailles ? Je voulais qu'une chose me précipiter vers lui pour me jeter dans ses bras, sangloter comme une idiote et avouer ce qui m'avait fait venir avec un visage si sombre et impassible. Pourtant, je ne bougeais pas d'un iota, me tenant bien droite, comme si on me menaçait d'une baguette dans le dos. Je lâchais la première phrase de ma torture, je me préparais déjà à la « bataille », aux cris et aux regards déçus … Il se redressa, s'asseyant ainsi pour pouvoir me regarder. Mon malaise, ne fit que croître dans chaques terminaisons nerveuses de mon corps. « Qu'est ce qui t'arrive ? Tu as un problème ? », me demanda t-il, les sourcils froncés et inquiet. Je secouais la tête, incapable de mots pour le moment, les bras croisés sur ma poitrine pour me donner contenance.

« Tu ne veux pas t’asseoir ? », continua t-il, et je soupirais.« Non, je ne reste pas longtemps, je suis attendue. », répliquais-je. Je mentais. La seule chose qui m'attendait, c'était mon lit dans mon dortoir, qui allait sans doute être témoin de larmes intarissables. Ou peut être Sam qui allait se réjouir de mon malheur et de ses souhaits 'enfin' réalisés ! Rien que d'y penser, je n'avais qu'une envie : lui coller ma main dans la figure, voir lui jeter un sort pour qu'il la boucle enfin ! « C'est à propos de nous. De ce que je ressens quand je suis avec toi, je ne me sens pas en sécurité. Du tout. », commençais-je, en réfléchissant aux mots qui sortaient de ma bouche au fur et à mesure, me tuant ainsi à petit feu. J'inspirais doucement, je devais y mettre un peu plus de cœur parce qu'il n'allait rien gober sinon … « Du coup, comme la dernière fois, tu m'avais reprocher que je n'avais pas eu le courage de te dire en face, que je voulais que notre relation se termine … », continuais-je, en faisant référence à notre entrevue à Pré-au-lard, où il avait patiemment attendu pour m'enfermer dans une maison abandonné pour que nous discutions du soucis rencontré avec son 'amie' mangemort, Pandora. « Alors, voilà, je voudrais qu'on arrête de se voir, et que notre relation se termine là. ». Je me demandais comment j'allais bien pouvoir faire si jamais il n'y croyait pas, si il s'acharnait à me convaincre comme je l'avais dans les cachots, si il percevait ma détresse ? Il fallait que je continue à croire en ce que je disais pour qu'il ne voit pas que j'étais entrain de lui mentir. Comment allait-il réagir quand il me verrait au bras de Sam alors que je lui avais dit que je ne voulais plus le revoir, que je m'étais disputée avec lui ? Il n'allait rien y comprendre. Je devais me préparer à toutes les éventualités ! « J'ai bien réfléchis, je sais ce que je t'ai dit dans les cachots, mais si jamais tu perds encore un proche, que tu rates une mission, si ton père t'empêche de voir ta fille de nouveau … Je ne veux pas revivre ça, ta violence … je ne veux plus de ça. Jamais. », dis-je en soupirant. « Je ne sais pas pourquoi je me suis acharnée comme ça, je suis déjà en danger, ici. Je risque ma vie si quelqu'un apprends ce que je suis. Je ne veux pas prendre de risques supplémentaires. », finis-je, sans baisser les yeux, pour donner vie à mon mensonge.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeVen 3 Mai - 15:30

Daley ne savait absolument pas ce qui se passait mais il avait l'impression que ça s'annonçait mauvais. Eden secouait la tête, comme incapable de fournir une réponse cohérente. Elle n'avait pas de problème alors pourquoi semblait-elle aussi perturbée tout à coup ? Il ne savait pas ce qu'il avait pu faire ou dire, ou ce qu'on lui avait fait, il avait l'impression que quelque chose n'allait vraiment pas mais il ne savait pas encore quoi. « Non, je ne reste pas longtemps, je suis attendue. » Daley fronça les sourcils, bon sang, pourquoi il avait l'impression d'être un adolescent plein d'hormones lorsqu'il répondit, étonné. « Attendue ? Tu changes les plans pour ce soir ? » C'était pour ça qu'elle était aussi mal ? Elle avait quelque chose à faire, ne pouvait pas le rejoindre après le couvre-feu et se sentait désolée ? Si c'était le cas, il espérait vraiment que ce soit le cas, ce n'était pas aussi grave qu'il l'avait redouté et son estomac contrarié avait finalement cessé de se contracter. Mais elle se remit à parler et la danse de ses organes reprit au fond de son ventre, impitoyable. « C'est à propos de nous. De ce que je ressens quand je suis avec toi, je ne me sens pas en sécurité. Du tout. » Un vide total se fit alors dans son esprit et un plomb lui tomba immédiatement dans l'estomac. A la réflexion, il avait plutôt l'impression qu'il venait de recevoir un coup de genoux au ventre, il en ressentait les mêmes effets et il resta silencieux à la fixer, comme s'il ne croyait pas ce qu'elle venait de dire ou comme s'il s'attendait à ce qu'elle éclate de rire pour lui dire qu'elle plaisantait. Qu'est-ce qui s'était passé pour qu'elle ait cette soudaine prise de conscience et pourquoi est-ce que les mots lui faisaient aussi mal alors qu'il savait parfaitement les mériter ? « Du coup, comme la dernière fois, tu m'avais reprocher que je n'avais pas eu le courage de te dire en face, que je voulais que notre relation se termine … » Merde, elle avait l'air si nonchalante à l'instant présent et en lui rappelant cet événement qu'il ne fut pas capable d'articuler une réponse cohérente, se contentant de l'écouter parler, comme spectateur d'une catastrophe imminente. Il voyait le train et il savait qu'il allait rencontrer un mur mais il était incapable de faire le moindre geste pour alerter qui que ce soit. Il ne pouvait pas l'arrêter parce qu'il sentait ses forces l'abandonner et il était presque content d'être assis à cet instant. « Alors, voilà, je voudrais qu'on arrête de se voir, et que notre relation se termine là. » Il se leva sans même s'en rendre compte, comme animé par une volonté qui ne lui était pas propre. Son corps voulait l'affronter mais il avait l'impression qu'il avait les jambes tremblantes et il n'était pas sûr que se lever était la meilleure idée de l'année. Il avait l'impression que ses oreilles bourdonnaient et qu'il n'entendait plus vraiment ce qu'elle lui disait. Il ne voulait pas en entendre davantage pour tout dire et il finit par retrouver l'usage de la parole, même si sa voix lui semblait trop rauque par rapport à d'abord. « Terminée ? Comme ça ? C'est venu simplement comme ça ? La prise de conscience a été assez soudaine on dirait. » Il ne serait pas rationnel, il n'avait pas envie d'être gentil. Elle le lâchait sans la moindre cérémonie et il ne savait pas comment réagir. Et comme à chaque fois, sa peine se muait en colère. Mais elle ne s'arrêta pas là.

« J'ai bien réfléchis, je sais ce que je t'ai dit dans les cachots, mais si jamais tu perds encore un proche, que tu rates une mission, si ton père t'empêche de voir ta fille de nouveau … Je ne veux pas revivre ça, ta violence … je ne veux plus de ça. Jamais ... Je ne sais pas pourquoi je me suis acharnée comme ça, je suis déjà en danger, ici. Je risque ma vie si quelqu'un apprends ce que je suis. Je ne veux pas prendre de risques supplémentaires. » Il ouvrit la bouche me se retrouva incapable de dire quoi que ce soit. Les mots qui sortaient de la bouche de Eden lui faisaient plus mal qu'il ne l'avait cru. Il lui avait confié tous ses secrets, il lui avait offert son cœur, il lui avait avoué qu'il l'aimait et elle se détournait de lui après lui avoir dit qu'elle l'acceptait, pourquoi est-ce que cela lui donnait l'impression d'être brûlé à petit feu de l'intérieur. Il avait le sentiment qu'on lui broyait le cœur comme si quelqu'un l'avait pris dans une main pour le tordre, et cette personne, c'était Eden, elle tenait son cœur dans sa main et le malmenait de manière à le lui arracher, c'était l'impression qu'il avait, il n'était pas sûr de pouvoir parler d'une voix assurée, il ne savait même pas comment réagir, chaque mot était une entaille supplémentaire à son âme déchirée, s'en rendait-elle seulement compte ? N'y avait-il aucune chance de lui faire changer d'avis, encore une fois. Il avait l'impression que leur dernière dispute était plus insurmontable que celle-ci mais il ne savait pas vraiment quoi dire pour la convaincre, il ne pouvait même pas promettre qu'il ne serait plus jamais violent, il ne se faisait pas suffisamment confiance pour s'enfermer dans une telle promesse, il n'était ni fou ni idéaliste, il savait qu'il risquait à nouveau de craquer, il avait seulement espéré que tout cela était de l'histoire ancienne, qu'elle ne reviendrait plus les hanter, que Eden avait fini par oublier. « Tu n'avais pas l'air du même avis ces deux dernières nuits quand tu profitais de mon lit et de ma compagnie ! » Il était furieux, il ne supportait pas ce qu'elle était entrain de lui faire mais il était incapable de réellement le montrer, il venait d'être douché à tout jamais de la violence physique, il en était presque sûr, en ce qui concernait Eden en tout cas. Parce qu'il avait l'impression que craquer une nouvelle fois devant elle n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il puisse avoir à cet instant et il n'avait de toute façon aucune envie de l'approcher. Il s'intima l'ordre de respirer un grand coup pour se calmer mais la colère arrivait par vagues. « Tu n'as jamais réellement été en danger avec moi Eden, je n'aurais pas été capable de, d'aller jusqu'au bout avec toi. » Merde, il en perdait ses mots et il butait que certains d'entre eux, voilà qui était très mauvais, il ne savait plus comment réagir, ce qu'il devait dire ou ne pas dire, ce qu'il était préférable de taire, il avait l'impression d'être frappé par surprise, comme un anniversaire non prévu où tout le monde s'écrit « joyeux anniversaire ! » en sortant de leurs cachettes. Mais Eden n'avait pas la tête de quelqu'un qui allait lui crier « surprise ! » au visage, il était bien trop aveuglé par sa stupéfaction pour voir la détresse qu'elle soutenait. Il n'était plus vraiment cohérent dans ses pensées. Il n'avait pas bougé et elle non plus et il se rappela ses premières paroles, du moins, ce qu'elle lui avait dit pour refuser son invitation à s'asseoir. Elle semblait si près de la porte qu'il avait l'impression qu'elle n'attendait qu'une chose : fuir le plus loin possible et il interpréta mal cette réaction. Elle avait peur de lui, de sa réaction sûrement, la raison pour laquelle elle ne s'était pas approché. Il était à des années lumières de penser que c'était uniquement pour se donner de la contenance. Il avait les yeux fixés dans les siens mais détestait la détermination qu'il y trouvait et il préféra détourner rapidement le regard, observant la pièce autour de lui. « Il s'est passé quelque chose, tu ne peux pas avoir pris cette décision aussi rapidement sans la moindre raison, ou pas seulement celle que tu as évoqué. » Mais non, il ne se doutait pas du chantage qu'elle subissait, mais il avait l'impression de deviner ce qui l'amenait loin de lui. « Tu es attendue n'est-ce pas ? » Ironisa-t-il, absolument incapable de concevoir qu'elle puisse voir quelqu'un d'autre que lui, qu'elle mette un terme à leur relation uniquement pour aller avec un autre et pourquoi cela lui faisait plus mal que les précédentes raisons évoquées. Il souffla une nouvelle fois, comme si prendre une inspiration était soudain devenue trop dure et il détestait montrer à quel point à cet instant, il était vulnérable. Il se rendit compte qu'il tremblait légèrement mais Eden était trop loin pour s'en rendre compte, il le savait mais il détestait ce constat plus que tout. Elle l'avait touché plus que n'importe qui à cet instant et il commençait doucement à la détester pour ce qu'elle était entrain de faire. « Il n'y a rien que je puisse faire pour te convaincre que j'aspire plus à te protéger qu'à te faire du mal ? » Il savait qu'il l'avait fait pendant ces deux derniers jours, mais il l'avait malgré tout blessée et il avait l'impression que rien ne pourrait racheter ces actions.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeDim 5 Mai - 20:05

Je me sentais terriblement mal face à Daley, je sentais comme une traîtresse. Je le trahissais et je trahissais toutes les promesses que j'avais bien pu faire. Je le vis s'étonner alors que je lui disais que j'étais attendue. C'était vrai que j'étais censée finir la nuit entre ses bras, rien qu'à cette pensée, je sentis les regrets m'envahir. Lui dire, que je blaguais et remettre cette « discussion » pénible à plus tard ou la reléguée à un coin de mon esprit pour ne jamais plus la mettre sur le tapis. Pourtant, je me fis violence pour tout repousser dans une partie de mon cerveau. « Attendue ? Tu changes les plans pour ce soir ? », me demanda-t-il, et je continuais de le regarder dans les yeux. « Oui. », répondis-je, abruptement. J'allais sans doute finir par parler par monosyllabes, tellement ma gorge allait se serrer au fur et à mesure de la conversation ! Je continuais sur ma lancée pour me débarrasser de ce qui signait l'arrêt pur et simple de ma vie amoureuse. Il ne m'interrompis pas une seule fois, restant silencieux à me fixer, me mettant de plus en plus à l'épreuve et ce n'était pas encore le pire. Le pire allait arriver lorsqu'il se mettrait à parler. Il savait manier les mots et faire des pirouettes pour qu'on lui révèle la vérité. Son esprit méfiant, et ses yeux inquisiteurs allaient forcément déceler quelque chose qui clochait chez moi. Comme d'habitude. Il se leva d'un seul coup et je m'attendais à sentir ses mains sur mes épaules ou sur mon menton pour que je l'affrontes et lui redise encore une fois, ce que je venais d'annoncer. Mais il n'en fit rien, il resta là, immobile. « Terminée ? Comme ça ? C'est venu simplement comme ça ? La prise de conscience a été assez soudaine on dirait. », lâcha t-il, et je savais qu'il n'allait pas se montrer compréhensif, mais qu'il allait devenir coléreux et sans aucune pitié pour moi. Après tout, je le méritais tout à fait. J'aurais tout donner pour pouvoir disparaître dans un trou de souris. « Non, c'est pas venu comme ça. Ça fait deux jours que je retourne ça dans ma tête ! », m'indignais-je, pour me donner une contenance. Je déglutis ensuite pour ne pas avoir la voix mal assurée, quand je continuerais de parler. « Tu n'avais pas l'air du même avis ces deux dernières nuits quand tu profitais de mon lit et de ma compagnie ! », s'écria t-il, furieux face à mes paroles. Je serais les poings pour me donner du courage et surtout de la force ! Je savais qu'il allait me mettre face à cet argument, mais j'avais osé espérer qu'il n'y penserait pas. Ou qu'il serait tellement choqué, qu'il n'y aurait plus penser ! Je ne répondis rien, parce que je ne voulais pas m'enfoncer ou même qu'il ne s'aperçoive de la mascarade. Le moindre « faux pas » de ma part pourrait faire capoter toute ma mise en scène et mettre Daley en danger, chose que je cherchais à tout prix à éviter !

Je voyais la colère dans ses yeux, mais aussi son sentiment de trahison. Je savais qu'il était entrain de me détester pour oser lui faire un coup pareil, surtout maintenant, alors que nous venions de nous rabibocher et que j'avais passer ces dernières nuits dans ses bras, et que ce « renversement » de situation était plus que soudain. Même moi, je n'aurais pas parier que ma vie allait devenir un enfer aussi vite -voir même jamais- après cet épisode dans les cachots. Je le fixais dans les yeux, mais lui ne tarda pas à les détourner pour observer son salon. « Il s'est passé quelque chose, tu ne peux pas avoir pris cette décision aussi rapidement sans la moindre raison, ou pas seulement celle que tu as évoqué. », dit-il, et je baissais les yeux quelques instants pour pouvoir respirer et éviter de suffoquer sous l'angoisse lorsqu'il me darderait de nouveau de ses prunelles inquisitrices. «Tu es attendue n'est-ce pas ? », dit-il, ironique. Je relevais les yeux vers lui. Il fallait que je lui fasse mal, je le savais. Il me tendait une perche, il fallait que je la saisisse. Mais je devais rester simple et ne pas donner des tonnes d'explications, c'était là que je risquais de faire des erreurs. Il fallait que je reste évasive au possible. « Il ne s'est rien passé, j'ai juste cogité. Ma grand-mère moldue a passer toute sa vie au coté d'un homme violent qui disait qu'il ne lui ferait jamais de mal, et un jour, il s'en est pris à elle et a continué jusqu'à la fin. Maintenant, qu'il est plus là, elle est incapable de vivre sa vie seule, et elle est effrayée par les autres. Je ne veux pas finir comme ça. », expliquais-je. Ce n'était pas vraiment un mensonge, mais ce n'était pas totalement la vérité, ma grand-mère avait retrouvé la joie de vivre et avait même refait sa vie avec un autre, mais ça il n'était pas censé le savoir. J'étais sûre que cette comparaison allait lui transpercer le cœur, le mien était entrain de s’émietter lentement. « Et oui, je suis attendue. », repris-je d'un ton agacé, comme si je le prenais pour un demeuré. Ce qui était totalement faux, je savais que cela allait le faire bondir. Je me préparais au pire, non pas que j'avais peur qu'il ne me frappe ou quoi, seulement, j'essayais de calculer toutes les éventualités possibles. «  Il n'y a rien que je puisse faire pour te convaincre que j'aspire plus à te protéger qu'à te faire du mal ? », me demanda-t-il, et je fus heureuse qu'il soit à une bonne distance de moi, parce que je dus me mordre la lèvre pour ne pas me mettre à pleurer. « Cela ne restera que des paroles. Et tes actions seront censées être durable, je ne veux pas prendre le risque. », répondis-je abruptement, ayant repris un peu mes esprits.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeLun 13 Mai - 3:31

« Oui. » Daley serra les dents, aucune explication ne vint apporter d'éclaircissement à ce brutal changement de plan et il détestait rester dans le vague, dans le flou de cette façon. D'habitude, c'était lui qui savait rester énigmatique, qui se comportait de cette façon et ce n'était qu'à cet instant qu'il pouvait parfaitement prendre conscience que ce genre de comportement était assez agaçant. Ce n'était évidemment pas pour ça qu'il allait changer mais il détestait le voir chez Eden et il attendait une suite, quelque chose qui pourrait l'éclairer sur la présence de la jeune femme alors qu'elle était aussi hautement attendue ailleurs. Si elle avait des plans plus intéressants, qu'elle ne se gêne surtout pas ! S'il n'en montrait rien, Daley était vexé, vexé et il commençait à percevoir quelque chose qui ne lui plaisait pas et ça le mettait en colère de réagir comme n'importe quel adolescent, comme n'importe quel homme face à une situation si banale. Mais s'il devait y regarder de plus près, il n'avait jamais été largué, on ne l'avait jamais laissé tomber aussi longtemps qu'il s'en souvienne, il arrivait toujours à anticiper une rupture, n'importe laquelle et ces dernières années, ses relations sans lendemain ne pouvaient guère s'apparenter à des histoires, ce qui lui évitait d'avoir à se justifier. Et voir une jeune femme de dix-huit ans le lâcher, le laisser tomber comme si tout ce qu'ils avaient vécu ensemble n'avait aucune importance le blessait plus qu'il ne pourrait jamais l'admettre ou le montrer. Il avait eu tort de craquer en sa présence, il le regrettait amèrement et il en payait à présent le prix, il payait le prix de sa confiance parce qu'il savait que Eden détenait des choses sur lui qu'il ne voulait pas divulguer et il allait vivre dans la crainte qu'elle ne les révèle. Il avait fait un trop gros nombre d'erreurs et dans cette histoire, c'était Pandora qui avait eu raison. Il ne l'avait pas écouté, il n'avait écouté que son cœur, ce fichu muscle qui venait de le trahir de la pire des façons et qui continuait de le faire en battant la chamade à mesure que la conversation s'engageait avec la brune en face de lui. « Non, c'est pas venu comme ça. Ça fait deux jours que je retourne ça dans ma tête ! » Il était trop aveuglé par sa colère pour voir que quelque chose clochait et pourtant, Eden envoyait des signaux assez évidents à ses yeux inquisiteurs. Il savait deviner les choses, il savait lire dans l'esprit des gens mieux que personne même s'il n'a jamais pratiqué la légilimencie. Il connaissait Eden et il devait se rendre à l'évidence : la dernière fois avait été la fois de trop pour elle et s'il la comprenait, il ne pouvait pas laisser passer les deux derniers jours de réflexion. Est-ce qu'il avait raison de s'être senti utilisé de cette façon ? Elle ne répondit pas à sa question et il décida de la tourner autrement. « Je ne t'ai donné aucune raison de te méfier de moi ces deux derniers jours, il me semble que tu as plutôt apprécié, sauf si arrives à te convaincre que je t'ai forcé pour alléger ta conscience. » Répondit-il froidement parce qu'il savait qu'il avait raison, ce changement n'avait pas de sens à ses yeux, il ne souhaitait pas voir ce qu'il refusait simplement de voir. Eden avait-elle peur de lui à présent ? Cette conversation n'avait aucun sens, ou alors il s'était endormi plus tôt que prévu et il était simplement entrain d'assister à son second pire cauchemar à cet instant. Il refusait de croire qu'il était l'acteur de sa propre rupture. Même si c'était loin d'être la première, c'était sûrement la dernière. Daley était allé chercher Eden la dernière fois parce qu'il avait fauté, encore une fois, il avait fait une erreur qu'il pensait avoir réparé, il ne pourrait plus lui courir après, il n'était pas fait pour ça, il détestait ça et l'image qu'il se donnait à lui-même. La part de lui qui aimait tant torturer commençait à s'agiter dans son estomac, il n'avait plus rien à perdre à présent et il avait l'impression de perdre la raison. Il allait repartir à la case départ, dépasser son point de non retour une nouvelle fois et personne ne serait là pour le ramener cette fois.

Alors, il parvenait à se convaincre qu'il y avait autre chose, un détail peut-être, quelque chose qui changerait toute la donne, qui convaincrait Eden que tout ceci était stupide, qu'elle faisait une erreur mais elle avait l'air si sûre d'elle, si froide, si distante, peut-être était-ce cela qui clochait au fond. Elle s'employait à paraître trop indifférente mais elle l'avait aimé non ? Même si elle prenait cette décision pour elle, elle pouvait bien montrer que ce choix la blessait autant que lui ? Il voulait qu'elle le montre mais elle s'employait à rester stoïque, c'était l'élément qui le dérangeait et il chercha à comprendre ses motivations, les réelles raisons de ce cauchemar. « Il ne s'est rien passé, j'ai juste cogité. Ma grand-mère moldue a passer toute sa vie au coté d'un homme violent qui disait qu'il ne lui ferait jamais de mal, et un jour, il s'en est pris à elle et a continué jusqu'à la fin. Maintenant, qu'il est plus là, elle est incapable de vivre sa vie seule, et elle est effrayée par les autres. Je ne veux pas finir comme ça. » Il tourna immédiatement les yeux vers elle après les avoir détourné et cligna légèrement des paupières devant sa comparaison. Mince, il n'imaginait pas une histoire pareille, venait-elle de l'inventer de toute pièce ? Il serra une nouvelle fois la mâchoire à s'en faire péter les dents, il avait l'impression qu'il allait de nouveau craquer mais il ne le pouvait pas, il n'avait pas le droit. Cette accusation, il n'arrivait même pas à être en colère parce qu'il parvenait à donner raison à Eden mais il aurait tellement préféré que ce ne soit pas le cas. Il aurait voulu entrer dans une rage noire, salvatrice, cela lui avait fait tellement de bien la semaine dernière, jusqu'à l'épisode du gryffondor. Il revoyait sans cesse la scène se jouer dans son esprit et il réussit à reprendre la parole. « Je ne t'ai pas frappé, j'ai fait beaucoup de choses qui t'ont blessé mais je n'ai jamais levé la main sur toi. Ça fait une différence. Tu ne peux pas vraiment dire la même chose. » Il n'avait jamais porté un coup volontaire à Eden, il l'avait juste bousculé et elle s'était permise de la frapper une fois, une gifle dont il se souvenait encore parce que ce jour-là, alors que leur relation n'avait pas encore débuté, il aurait été capable de la tuer pour avoir osé le faire. Mais il ne l'avait pas fait et avait préféré lui fournir des informations sur son attitude plutôt que de l'égorger. Mais sous le coup de la colère, elle l'avait giflé et il ne lui avait jamais sorti cette excuse pour l'envoyer paître. Bon sang, toutes les excuses étaient bonnes pour essayer de la convaincre. Il finit par passer une main dans ses cheveux, il allait ajouter quelque chose lorsqu'elle répondit. « Et oui, je suis attendue. » Il la regarda une nouvelle fois, elle était trop détachée, ne cessait-il de se répéter en boucle pour se donner une certain conscience. Il finit par sourire sans que la joie n’atteigne ses yeux, un sourire froid, glacial. « Pourquoi tu ne m'exposerais pas la vraie raison dans ce cas, qu'on en finisse ? C'est ton petit chiot c'est ça ? Vous vous êtes rabibochés et tu t'es rendu compte qu'il serait plus sain pour toi de le fréquenter ? C'est maintenant que tu t'en rends compte ? » Il avait élevé la voix sans s'en rendre compte parce que des portes de sortie, il en avait offert à Eden plus que n'importe qui pourrait en offrir et c'est maintenant qu'il lui avouait qu'il l'aimait qu'elle le laissait tomber ? Mais à quel jeu jouait-elle exactement ? Il détestait ne pas savoir, se sentir aussi mal qu'à cet instant. Mais malgré ça, il tentait de sauver la situation, il cherchait un moyen, une idée brillante et c'est en parlant qu'elle la lui offrit. « Cela ne restera que des paroles. Et tes actions seront censées être durable, je ne veux pas prendre le risque. » Il se redressa et s'avança, enfin prêt à l'affronter parce qu'il le devait, il n'allait pas rester lâchement à distance, il devait s'approcher. Il finit par arriver à sa hauteur pour la surplomber pourtant, il n'avait jamais paru aussi peu menaçant qu'à cet instant. Il aurait eu les mains en l'air en signe d'apaisement que cela aurait été pareil, il ne voulait pas qu'elle se sente menacée. Il reprit la parole, la voix un peu plus rauque que d'habitude. « Tu veux des actions ? Alors frappes-moi, rends moi les coups que je t'ai porté, blesses moi comme je t'ai blessé et soyons quittes. Si un jour je dois recommencer, je te délie de ta promesse et t'autorise à me frapper aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je t'offre des actions, Eden. Venges-toi. » Il était suffisamment proche pour sentir la chaleur de son corps mais pas assez pour apprécier le souffle de la jeune femme contre le sien. Mais il avait les deux mains le long de son corps, paumes tournées vers Eden, signe qu'il lui offrait réellement la possibilité de le faire sans aucune représailles. Il était prêt à endurer la souffrance que cela lui apportait pour qu'elle reste, si c'était de cela qu'elle avait besoin. « La différence avec ton grand-père je suis sûr, c'est qu'il n'a jamais admis que ce qu'il faisait était mal, je l'admets, je reconnais mes erreurs et je te donne la possibilité de les réparer. » Son ton était froid, sec, il ne découlait aucune émotion parce que si Eden le frappait, il allait avoir besoin de tout son self-contrôle. Il jouait sa dernière carte et il espérait tellement qu'elle le fasse, parce que cela voudrait dire qu'elle l'acceptait encore une fois. Son estomac se contracta à cette idée et dans l'attente d'un geste de sa part.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeSam 25 Mai - 18:58

Je restais évasive au possible, je ne voulais pas à avoir à me justifier, cela me mènerait à ma perte et là, il devinerait ce qu'il se passe dans ma tête. J'espérais que mes paroles l’abattraient rien qu'en les entendant. Pourtant, il continuait de creuser pour savoir, ou pour se convaincre que ce que je racontais été faux. Ce qui était la vérité après tout. En même temps, une infime partie de moi, espérait qu'il découvre le pot aux roses. Pour le moment, je m'efforçais de monter crescendo pour lui faire mal, pour qu'il lâche l'affaire et se résigne. « Je ne t'ai donné aucune raison de te méfier de moi ces deux derniers jours, il me semble que tu as plutôt apprécié, sauf si arrives à te convaincre que je t'ai forcé pour alléger ta conscience. », répliqua t-il, plutôt froidement. Je soupirais, me pinçant l'arête du nez pour me donner une contenance et surtout pour me contrôlé. Je relevais les yeux vers les siens.  « Je n'ai pas besoin d'alléger ma conscience, Daley. », affirmais-je, mon regard ainsi que mon ton étaient durs. L'indifférence et l'impassibilité commençaient à peser lourds sur mes épaules, alors que je n'avais envie que de partir en courant pour réfugier dans mon dortoir pour déverser toutes les larmes de mon corps sur mon lit. Je croisais les bras sur ma poitrine, continuant mon chemin de croix. Je lui servais une version tragique de la vie de ma grand mère moldue, il sembla y croire. Cependant, il ne baissa pas les bras, se servant du peu d'arguments qu'il pouvait bien avoir. « Je ne t'ai pas frappé, j'ai fait beaucoup de choses qui t'ont blessé mais je n'ai jamais levé la main sur toi. Ça fait une différence. Tu ne peux pas vraiment dire la même chose.  », continua t-il, et je détournais le regard quelques secondes. Bon sang, c'était vrai, mais je ne pouvais pas me permettre de l'avouer.  « Oui, c'est sûr, j'ai du te faire affreusement mal, au point de te laisser un bleu sur la joue ! », me moquais-je, en lui renvoyant à la figure qu'il avait toujours laisser des marques de son 'passage'.  « Mais même si tu as toujours su t'arrêter à la limite, il y aura forcément une fois où tu ne te retiendras plus.  », continuais-je, en le fixant sans arrêt. J'avais envie de vomir, ou de m'administrer une paire de baffes rien qu'à m'entendre déblatérer de telles conneries. Je continuais même de lui répéter que j'étais attendue quelque part dans Poudlard. Il allait finir par faire une crise, c'était sûr, il n'était pas assez stable en ce moment pour résister à un tel traitement de ma part..

« Pourquoi tu ne m'exposerais pas la vraie raison dans ce cas, qu'on en finisse ? C'est ton petit chiot c'est ça ? Vous vous êtes rabibochés et tu t'es rendu compte qu'il serait plus sain pour toi de le fréquenter ? C'est maintenant que tu t'en rends compte ?  » dit-il, un sourire glacial et sans joie sur le visage, son ton était monté d'un cran. Je fermais les yeux quelques instants avant de les rouvrir. Est-ce que c'était ça la solution ? Lui dire que je n'étais qu'une pauvre indécise qui a le cul entre deux chaises et qui choisi la 'sécurité' ? J'envisageais l'option pendant de longues secondes.  « Tu as une bonne réponse sur trois. Oui, on s'est réconcilier, mais non ce n'est pas pour ça que je romps avec toi.  », répliquais-je. Certains médecins moldus disent qu'il faut dire les choses sans les enjoliver, comme « votre mari est mort » plutôt que « nous n'avons pas pu le sauver », cela permet selon eux de prendre conscience des choses plutôt que de se voiler la face. Je trouvais que c'était de la foutaise, cela ne m'avait pas aider pour mes parents, mais il était temps de tester de nouveau la « technique ». Il ne tarda pas à s'avancer vers moi, et même si il n'avait pas l'air menaçant, je résistais à l'envie de reculer. Pas par peur qu'il ne me fasse du mal, mais par peur de devoir affronter sa déception présente dans ses yeux. Je serrais les poings, enfonçant mes ongles dans ma peau pour ne pas me mettre à pleurer ou me jeter dans ses bras lorsque je sentirais sa chaleur contre moi. «Tu veux des actions ? Alors frappes-moi, rends moi les coups que je t'ai porté, blesses moi comme je t'ai blessé et soyons quittes. Si un jour je dois recommencer, je te délie de ta promesse et t'autorise à me frapper aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je t'offre des actions, Eden. Venges-toi.  », proposa t-il, et mes yeux s'écarquillérent sous le poids de ses paroles. Qu'avais-je de si spécial pour qu'il me propose une telle chose, je me souvenais de la rage dans laquelle il était lorsque je l'avais giflé. Je secouais la tête, complètement paniqué. Je finis par me reprendre, affrontant enfin son regard, les sourcils froncés.  « Non. », lâchais-je. Il était entrain de me resserrer dans l'étau de mes mensonges. J'avais du mal à respirer et à me concentrer sur ce qu'il fallait que je dise. « La différence avec ton grand-père je suis sûr, c'est qu'il n'a jamais admis que ce qu'il faisait était mal, je l'admets, je reconnais mes erreurs et je te donne la possibilité de les réparer. », finit t-il avec un ton froid et sec comme s'il se préparait à recevoir mes coups. J'inspirais un bon coup pour pouvoir reprendre la parole correctement.  « Peut être bien, et alors ? Je ne veux pas te rendre quoi que ce soit. On ne résous pas la violence par la violence. Alors maintenant, ça suffit, Daley. », m'écriais-je, complètement hystérique de ne pas pouvoir me dépêtrer de la situation. Surtout de me sentir lentement glisser vers Daley, et la chaleur de son corps, de ses bras. Je reculais lentement, et me saisis de la poignet de la porte.  « Au revoir, Daley. », dis-je avant de commencer à m'engouffrer dans le couloir.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeMer 29 Mai - 16:31

Si Eden était arrivée dans ses appartements en dansant et en chantant à tue-tête, il n'aurait pas pu être plus abasourdi qu'à cet instant. Il avait l'impression que cette conversation lui tombait dessus sans le moindre signe avant coureur, elle avait eu une révélation, il ne savait pas réellement ce qui la poussait à agir de cette manière mais il se sentait tellement mal à cet instant. Il avait les sourcils froncés, il cherchait à comprendre ce qui les avait mené à cette situation. Il avait eu l'impression que deux jours auparavant, tout s'était bien terminé, ils avaient passé deux jours sans la moindre accroche, sans le moindre souci, ils étaient tellement bien tous les deux, Daley ne s'était pas senti aussi bien depuis quelques semaines, depuis la mort de Alexander, depuis qu'il avait l'impression d'exploser. Et aujourd'hui, Eden le quittait sans le moindre sentiment, sans le moindre remord. « Je n'ai pas besoin d'alléger ma conscience, Daley. » Il serra la mâchoire, sidéré qu'elle ne prenne pas la peine de lui répondre pleinement, comme s'il elle n'était pas réellement capable de faire face aux reproches du professeur. Il avait eu tellement tort de tomber amoureux, il regrettait tellement de l'aimer simplement à cause de la douleur qu'il éprouvait à la poitrine, une pointe désagréable qui lui remontait le long de la gorge, la nouant, le rendant incapable de réellement répondre ce qu'il avait envie de répondre. Il avait besoin d'être froid, et pourtant, il aurait aimé la supplier de rester. Il avait fait une erreur de taille et il en payait aujourd'hui les conséquences, elle le lui faisait bien comprendre. Tout cela était arrivé parce qu'il l'avait bien voulu, il avait initié ce moment, c'était à cause de lui s'ils étaient là à cet instant précis et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même après tout, il ne pouvait lui reprocher ce qu'il se passait, sauf qu'il arrivait quand même à le faire, il voulait qu'elle se sente coupable mais non, elle était juste froide et stoïque, ce qu'il avait bien du mal à supporter. « Ça ne répond pas à ma question. Ça ne me dit pas pourquoi tu es restée pendant deux jours pour ensuite prendre conscience que tu avait besoin de prendre le large ? Tu aurais pu m'éviter, cogiter dans ton coin mais tu as décidé de rester avec moi, je veux savoir pourquoi. » Elle n'y échapperait pas, parce que c'était la question qui lui semblait essentielle, celle qui l'aiderait à comprendre ce qu'il s'était passé pendant ces deux jours. A aucun moment il ne l'avait senti trop pensive ou sur la défensive, elle s'était une nouvelle fois offerte à lui sans jamais appréhender ses gestes, sans reculer sous le poids de ses mains, il n'avait pas vu la peur dans ses yeux, à moins d'avoir été réellement aveugle pendant ces 48 heures, mais il en doutait sérieusement, il ne pouvait même pas le concevoir en réalité, il n'arrivait pas à trouver ça logique, ce qui menaçait de le rendre fou petit à petit. Si bien qu'il en vint à évoquer de petites choses futiles pour tenter de lui montrer qu'elle n'avait pas été plus tendre avec lui au début de leur relation, elle avait levé la main sur lui, ce n'était pas parce qu'il était un homme que c'était plus normal. Et même si lui rappeler cet instant avait tendance à l'énerver en temps normal, il était bien content de l'avoir sous la main pour chercher à se justifier. « Oui, c'est sûr, j'ai du te faire affreusement mal, au point de te laisser un bleu sur la joue ! » Il eut le souffle coupé par son ton ironique et son visage se décomposa. Elle se moquait de lui, elle n'imaginait pas combien ce geste avait eu un impact sur lui. Au moins, à chaque fois qu'il la blessait, Daley s'excusait, la guérissait, regrettait mais elle, elle en riait. Elle avait vu les cicatrices dans son dos, elle savait ce qu'il avait vécu et elle se permettait de lui renvoyer ce genre de remarque en pleine figure. Il resta tellement abasourdi qu'il ne put même pas lui répondre, il en fut incapable, elle lui avait ôté toute répartie, ce qui était rare, mais pas dans le meilleur sens du terme. « Mais même si tu as toujours su t'arrêter à la limite, il y aura forcément une fois où tu ne te retiendras plus.  » Son corps entier se mit à trembler, il avait de plus en plus de mal à se retenir d'exploser complètement, il n'arrivait même pas à réfléchir, il sentait la crise l'envahir, le mangemort en lui se battait pour remonter, pour prendre le contrôle de son corps et lui faire payer chaque parole. « Ce n'est pas parce que tu n'as pas laissé de marque que ton geste n'a eu aucun impact sur moi. » Répondit-il d'une voix complètement blanche, glaciale, dénuée de toute émotion. S'il y avait eu une chance pour que Daley découvre la comédie que Eden était entrain de lui jouer, il était impossible qu'il réfléchisse de manière rationnelle à présent, il était bien trop furieux mais il ne pouvait pas lui donner raison et s'en prendre à elle à nouveau pour lui prouver que ce qu'elle disait était plein de bon sens. Au contraire, elle pouvait à présent mesurer à quel point il se maîtrisait parce que son corps tremblait et qu'il serrait les poings. « Je n'avais pas l'intention de recommencer. » Ajouta-t-il, les dents serrées, parce qu'il n'aimait pas qu'elle insinue qu'il en était encore capable. Il avait fait une erreur liée à la mort de son meilleur ami, cela ne voulait pas dire qu'il n'avait pas appris de ses actions passées, il n'avait pas l'intention d'exploser à nouveau avec elle, ce qu'elle ne semblait pas comprendre.

Elle s'acharnait au contraire à lui faire du mal, à l'enfoncer davantage et il se demandait si ce qu'il avait fait méritait réellement un pareil traitement. Elle le connaissait, il s'était confié à elle, il lui avait tout donné, de son corps à son cœur, il l'avait protégé, il lui avait appris tout ce qu'il savait, il avait été patient et malgré son mauvais caractère et les obstacles, il était revenu. Et elle lui tournait le dos, pourquoi donc devrait-il se mettre à genoux pour la supplier de rester ? Elle était finalement comme toutes les autres. Il serra davantage les poings lorsqu'elle lui répondit. « Tu as une bonne réponse sur trois. Oui, on s'est réconcilier, mais non ce n'est pas pour ça que je romps avec toi.  » Ils s'étaient donc réconciliés malgré la manière dont elle l'avait traité. Il eut un sourire gras, ironique, plein de sarcasme, parce que la joie avait définitivement déserté son esprit, il ne pouvait même plus réellement s'amuser de la situation, il la prenait à présent avec trop de détachement. « Il ne va pas s'écouler beaucoup de temps avant qu'il ne tente à nouveau de t'embrasser à mon avis et soit tu le rejetteras une nouvelle fois, soit tu l'accepteras. » Il cherchait à savoir, il avait réellement besoin de savoir si Sam allait devenir son petit-ami et s'il allait devoir supporter la vision des deux tourtereaux pendant les cours qu'il dispenserait. L'envie et l'idée de se faire remplacer pendant les cours des septièmes années commençait doucement à se faire dans son esprit, il allait peut-être y venir, le temps de sortir la jeune femme de sa tête. Il avait besoin de l'évincer de ses pensées, de la rejeter comme elle le faisait mais il ne parvenait pas à lui faire du mal, rien ne semblait l'atteindre et il était trop aveuglé pour se rendre compte qu'elle souffrait. Il ne tarda pas à la rejoindre, tentant une dernière chose, un dernier choix qu'il lui offrait de tout réparer, de remettre les compteurs à zéro, de mettre un terme à cette conversation ridicule et il vit la surprise dans ses yeux. Elle ne s'attendait certainement pas à ce genre de proposition, lui qui n'était définitivement pas stable lorsqu'on lui portait le moindre coup. Mais il pourrait le supporter, si cela voulait dire qu'elle reviendrait vers lui cette fois et qu'elle y resterait, si elle lui donnait une chance, une dernière de lui montrer qu'il n'avait plus l'intention de faire preuve de violence envers elle. Mais il vit sa réponse avant qu'elle ne la prononce, il la lisait dans ses yeux et dans l'horreur qu'elle éprouvait à faire une telle chose. « Non. » Elle ne le ferait pas. Il le savait au fond de lui et pourtant, son regard ne quittant pas le sien, ses épaules s'affaissèrent. Elle n'accepterait pas et leur relation n'irait pas mieux. C'était terminé. « Peut être bien, et alors ? Je ne veux pas te rendre quoi que ce soit. On ne résous pas la violence par la violence. Alors maintenant, ça suffit, Daley. » Il inspira légèrement avant de d'avaler difficilement sa salive, déglutissant comme si on l'avait forcé à avaler des herbes piquantes. Elle recula et il en fit de même, il ne pouvait plus être proche d'elle à présent. « Au revoir, Daley. » Il ne la quitta pas des yeux mais la retint néanmoins. « Si tu t'en vas Eden, il n'y aura aucun retour en arrière possible. Ce sera terminé. » Pour de bon cette fois. Il espérait simplement qu'elle prendrait conscience de ses paroles avant d'ajouter. « Ce ne sera pas un aurevoir, ce sera un adieux. » Il ne comptait pas la revoir, même s'il la fréquenterait en cours, il ne la reverrait pas, ne lui parlerait plus, ils ne seraient plus rien l'un pour l'autre et certainement pas des amis, ils avaient dépassé ce stade depuis trop longtemps. Il connaissait déjà sa réponse, il savait ce qu'elle allait dire. Il avait seulement encore du mal à le réaliser. Après tout ce qu'ils avaient vécu, mettre ainsi un terme à leur relation, il avait juste du mal à comprendre mais il n'était plus en état de le faire. Qu'elle s'en aille, il lui fallait s'en aller lui aussi, il devrait passer la soirée dehors et il savait déjà ce qu'il allait faire.
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MessageSujet: Re: (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.    (Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.  Icon_minitimeSam 1 Juin - 23:04

J'étais terriblement consciente du fait que je prenais Daley de court. Je le voyais dans son regard, il ne sembla pas croire ce qu'il entends, aucun des mots qui peuvent bien sortir de ma bouche, et je peux le comprendre. Je m'imaginais bien à sa place, j'aurais déjà piqué une crise. Mais il semblait se contrôler du mieux qu'il pouvait, je voyais bien sa mâchoire se crisper à chacune de mes paroles, et cela me faisait mal. Mal de lui faire mal. J'avais la voix de Sam dans ma tête, et je savais que je ne pouvais rebrousser chemin. Il fallait que j'aille jusqu'au bout, même si cela me tuait de le faire. « Ça ne répond pas à ma question. Ça ne me dit pas pourquoi tu es restée pendant deux jours pour ensuite prendre conscience que tu avait besoin de prendre le large ? Tu aurais pu m'éviter, cogiter dans ton coin mais tu as décidé de rester avec moi, je veux savoir pourquoi. », déclara t-il. Je ne lui en voulais pas de continuer à chercher la raison de ce retournement de situation de ma part. J'aurais sans doute fait la même chose à sa place, je l'avais déjà fait et je m'étais montré bien plus que bornée certaines fois. Pourtant, il fallait que j'arrive à lui faire lâcher prise. Par n'importe quel moyen. Il fallait que je transforme l'amour qu'il me portait en haine pure et simple. Ce serait bien plus facile en sachant qu'il me déteste plutôt qu'il pense qu'il y a encore de l'espoir entre nous. « Parce que je pensais que mes doutes étaient passagers, qu'ils allaient disparaitre au bout d'un moment. », lui expliquais-je en piochant dans le peu d'arguments qu'il y avait encore à ma disposition. Je commençais à me sentir au pied du mur, si il continuait à me cuisiner ainsi, je ne pourrais plus rester convaincante pendant longtemps. Je n'avançais à rien dans ma conversation, il cherchait toujours un moyen de se convaincre que je ne lui racontais que des mensonges, il trouvait des arguments, n'importe quoi pour que je lui revienne. Il se servait de la gifle que je lui avais administrée avant que notre relation ne débute. « Ce n'est pas parce que tu n'as pas laissé de marque que ton geste n'a eu aucun impact sur moi. », me répondis t-il. Je savais à quel point cette dernière l'avait blessé. Mais je me moquais de lui en retour, c'était une arme en plus qu'il m'avait donné. Je vis son visage se décomposé au fur et à mesure de mes paroles. Je me rappelais aussi les cicatrices dans son dos, ses cuisses, je savais d'où elles venaient, de quelle violence, de qui elles provenaient. Je me sentais immonde de faire cela, de me moquer de ses sentiments, de son ressenti alors qu'ils avaient pris la peine de m'en faire part. Je savais que j'avais été une des rares à y avoir droit, et je savais aussi que j'allais tout détruire sur mon passage comme une tornade sur une maison. Pour tenir le coup, je serrais les dents et dirigeais toute ma haine envers Sam. Je ne répondis rien, me contentant de le regarder, la gorge nouée et en croisant les bras sur ma poitrine.

« Je n'avais pas l'intention de recommencer. », continua t-il et je détournais les yeux, en haussant les épaules comme si je me fichais totalement de ses arguments. Je savais bien qu'il n'avait pas l'intention de recommencer ses erreurs, il s'était souvent excuser pour tout ce qu'il avait fait. Il se sentait toujours coupable, et je le ressentais. Malgré le fait que mon coeur se détachait morceau par morceau, je m'acharnais sur Daley pour qu'il n'ai plus confiance en moi, qu'il doute de l'amour que je lui portais, à créer une faille assez grande pour qu'il me laisse partir pour de bon, qu'il m'oublie. Quand bien même je ne l'oublierais jamais. Le premier amour, la première fois, on ne l'oublie jamais et c'est celui qui fait le plus mal. C'est ce qu'on dit, mais je crois que c'est vrai à présent. Il se mit à sourire, je savais que c'était un sourire moqueur et dénué de joie, je le connaissais trop bien pour pouvoir le reconnaitre. « Il ne va pas s'écouler beaucoup de temps avant qu'il ne tente à nouveau de t'embrasser à mon avis et soit tu le rejetteras une nouvelle fois, soit tu l'accepteras. », dit-il et je savais que c'était un test. Il fallait que je saute sur l'occasion pour 'l'achever', une bonne fois pour toutes. Pour écraser ses espoirs, ses pensées et son opinion de moi. Il pouvait bien me considérer comme une trainée qu'à présent cela m'était totalement égal. « Ce qui arrivera, arrivera. », répondis-je en haussant les épaules et en ancrant mes prunelles dans les siennes. Ce ne fut pas le seul test malheureusement pour moi. Il me proposa une sorte d'ultimatum pour que je lui pardonne. Je n'avais jamais mesurer à quel point, il tenait à moi. Jamais à une telle ampleur, il me proposait de lui rendre les coups, alors que la violence ne le laissait jamais de marbre et que je lui avais promis de ne plus le frapper. Je n'accédais pas à sa requête, j'en étais incapable qu'importe la situation. Je lui enfonçais un poignard en plein coeur, je le savais, je le vis à ses épaules qui s'affaissèrent comme un soufflet. Je tournais les talons, et lui tournais le dos pour partir. Je lui faisais mes adieux. Il me retins encore un peu. « Si tu t'en vas Eden, il n'y aura aucun retour en arrière possible. Ce sera terminé. », dit-il. Je le savais, mais l'entendre dire, c'était encore bien pire. On ressent l'ampleur de la situation, puissance 10. Je retins les larmes qui commençait à affluer. « Ce ne sera pas un au revoir, ce sera un adieu. » , continua t-il, et je m'arrêtais quelques instants, baissant la tête. Je ravalais mes larmes, les gardant pour le reste du trajet. Je tournais légérement la tête, lui lançant un dernier regard. « Adieu Daley. », soufflais-je, avant de m'élancer à pas rapide dans le couloir, me retenant de pleurer ou de faire demi tour pour m'excuser, me faire pardonner toutes les horreurs que je lui avais dites. Mon coeur lui criait 'je t'aime' comme s'il allait exploser à ces mots. Une fois dans le couloir, je me mis à pleurer silencieusement, je savais que Sam allait rappliquer autant qu'il sache qu'il avait réussi.
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(Daley&Eden) + not really sure how to feel about it.

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