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 (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.

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MessageSujet: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeJeu 10 Jan - 18:20

Bien que la guerre soit déclarée, cela n'empêchait pas Poudlard de laisser ses élèves sortir à Pré-au-lard. Et voilà, deux semaine que l' « incident » du couloir était passé. Depuis, je n'avais pas revu la mégère blonde, j'évitais aussi Daley comme la peste. Arrivant toujours la dernière en classe, et partant toujours la première en me levant de mon siège comme si ce dernier m'avait brulé. « Eden, tu viens ? C'est l'heure. », me demanda Sam, avant d'empoigner mon bras doucement. Je lui rendis un sourire, avant de le suivre dans la neige. En deux semaines, le temps avait bien changé et la neige avait commencé à tomber, laissant son manteau blanc partout autour de nous. Cette période devait être joyeuse, les premières tombées de neige etc. Mais mon humeur restait maussade, et comme d'habitude mon ami Sam tentait tant bien que mal de me dérider. Mes mains enfouies dans mes poches, et le menton caché sous mon écharpe, je suivais mes camarades en souriant légèrement aux blagues de Sam. Nous poussâmes la porte de chez Honeydukes, bavant sur les friandises chacune plus appétissante au fur et à mesure de notre visite, puis nous partîmes nous réchauffer aux Trois Balais. Et alors que je me détachais du groupe, Sam décida de rester auprès de moi. J'acceptais sa présence avec un sourire et le suivis à la table qu'il m'indiquait. Les Bierraubeurres commandées, il se pencha au dessus de la table, un air très sérieux collé sur le visage. J'haussais les sourcils attendant qu'il parle. « Alors ? Qu'est ce qui ne va pas ? », demanda t-il. Et je me renfrognais, déjà que mon humeur n'était pas tellement folichonne, il avait mal préparé son coup. Je soupirais, en repensant, à la 'chose' qui me contrarie. J'avais juste la grande envie de fondre en larmes, et de partir en courant ou alors de me mettre à hurler en balançant la table en bois des Trois Balais. Alors que la serveuse nous servait nos boissons, je relevais les yeux que j'avais baissé à sa question. « Merci. », dis-je en remerciant la serveuse. « Rien qui ne te concerne, Sam. », déclarais-je, calmement. Je commençais alors à boire ma Bierraubeurre. Et il eut un sourire, je ne voyais pas pourquoi. Mais après tout si il voulait sourire, c'était bien son droit ! « Si ça te concerne, ça me concerne. Ca fait deux semaines, que t'es pâle comme la mort et que tu tires une tête impossible. Si c'est un mec qui t'a fait du mal, je peux lui refaire le portrait. », me répondit-il et je ne pus m'empêcher : j'eus un rire, en l'imaginant 'refaire le portrait' de Daley ! « Ca va passer, je t'assure. Arrête de t'inquiéter. », soupirais-je en finissant ma Bierraubeurre. Il arqua un sourcil peu convaincu et attrapa ma main, tout doucement puis commença des arc de cercles sur le dos de celle-ci avec son pouce. « Tu sais que je suis là, que tu pourras toujours compter sur moi. », dit-il et je retirais doucement ma main de la sienne. Son contact n'avait rien d'agréable, j'avais l'impression qu'il cherchait à obtenir de moi quelque chose que je ne voulais pas lui donner.

Nous finîmes par sortir du bar, le froid venant gifler notre peau, et je soufflais sur mes mains pour les réchauffer. Il commençait à se faire tard, le soleil se couchant à l'horizon, colorant le ciel de rouge. Rien que de voir ce coucher de soleil m'attrista et me mis en colère. Je serrais les mâchoires jusqu'à m'en faire mal. Sans que je ne m'y attende, Sam entoura mes épaules de ses bras, tentant de me réchauffer. Cependant quelques instants plus tard, je me détachais de son étreinte, prétextant avoir oublier quelque chose au Trois Balais. Je le convainquis de ne pas m'accompagner et que je le rattraperais sur la route ou que je rentrerais directement au dortoir par la suite. « Ne tardes pas trop, sinon tu vas rater le couvre-feu. », murmura t-il à mon oreille avant de déposer un baiser sur ma joue, au coin de mes lèvres. Je déglutis, me retournant maladroitement vers les Trois Balais. Je regardais derrière moi, il avait disparu, je soupirais alors, soulagée d'être enfin seule. Seule pour pouvoir pleurer et errer comme je l'entendais. Cependant, une main vint se plaquer sur ma bouche, une autre sur mon ventre, et une poitrine contre mon dos. Je ne pus pousser de cri et, je réalisais que j'avais fait une grave erreur en restant seule à Pré-au-lard. Pourtant, une effluve me parvint, alors que je me débattais comme un diable. Je la reconnus, sans peine. C'était celle de Daley, je me débattais alors encore plus fort que précédemment. J'avais tout fait pour l'éviter pendant quinze jours, et je ne voulais pas le revoir entre quatre yeux. Jamais. Après être passé dans une rue sombre, il me relâcha dans une maison. Je trébuchais en touchant les pieds à terre. « Collaporta. » , murmura t-il. La pièce était sombre, et poussiéreuse, je me contentais de lui tourner le dos, refusant d'affronter son regard ou même une seule de ses paroles. Je cherchais alors une issue, n'importe laquelle à vrai dire. Je me dirigeais vers la fenêtre, tentant de la soulever, mais celle-ci ne bougea pas d'un millimètre. Je sortais alors ma baguette, mais je n'eus pas le temps de prononcer quoi que ce soit qu'elle s'échappait de mes mains. « Expelliarmus ! » , entendis-je derrière moi. Je me retournais alors rageuse, et me dirigeant vers lui avec hargne. « Rends moi ça ! », criais-je, en attrapant le bras qui retenait ma baguette en otage.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeDim 13 Jan - 15:29

    Daley attendait cette sortie à Pré-Au-Lard avec beaucoup plus d’impatience que tous les élèves de Poudlard réunis. Ce qui semblait bizarre puisqu’il pouvait y aller lorsqu’il le souhaitait. Mais aujourd’hui était spécial, les élèves avaient le droit de sortir également, après deux semaines sans visite. Et Daley avait attendu ce moment depuis une semaine, depuis qu’il était devenu un professeur irritable, un mangemort impitoyable, un ami déplorable. Il était d’une humeur de chien, il était en colère, agressif, sur les nerfs, il parlait peu et rarement sans hausser le ton quand quelque chose venait à l’agacer. Il était amer, chaque jour un peu plus au bord d’un gouffre qu’il savait sans fond. La seule personne qui arrivait encore à se frayer un chemin devant toute cette mauvaise humeur était sa fille, parce que rien ne pourrait jamais l’empêcher d’être le père aimant et attentif qu’il était devenu. Mais depuis deux semaines, Daley agissait comme un mangemort et non plus comme le professeur aux méthodes strictes mais justes qu’il avait été. Il n’était plus question d’être gentil, conciliant, il se joignait volontiers aux Carrow pour leurs chasses nocturnes et il se perdait chaque nuit un peu plus dans des missions épouvantables. Là était devenu son quotidien, un quotidien qu’il détestait parce que malgré tout ce qu’il faisait pour s’éloigner, s’échapper, il revenait toujours à voir cette jeune femme, cette fille aux yeux foncés et aux cheveux bruns qu’il croisait malgré lui chaque jour, plusieurs fois en quelques heures. Elle le détestait, il l’avait compris le lendemain de l’épisode du couloir avec Pandora. Elle le détestait, elle ne voulait plus lui parler et chacune de ses tentatives pour l’entretenir en tête à tête s’était soldée par un échec. Il n’arrivait plus à l’atteindre, elle n’était plus seule, toujours accompagnée de cet adolescent qu’il détestait toujours un peu plus. Toujours à partir la première une fois son cours terminé et quand il tentait de la retenir, elle lui faisait l’affront de décliner, prétextant une urgence. Il avait beaucoup essayé et surtout énormément échoué. Elle ne voulait pas de ses explications et les deux semaines qui passèrent auraient dû le stopper, lui faire comprendre qu’il n’avait plus la moindre chance et qu’il s’agissait là finalement d’une bonne chose en vu de la situation catastrophique dans laquelle il s’était mise avec elle. Il aurait dû se sentir soulagé, parce qu’elle ne voulait plus de lui parce que la masse de soucis que lui apportait leur relation s’envolait avec la jeune femme, parce que leur histoire était vouée à l’échec et mieux valait la laisser partir maintenant. Daley ne cessait de se dire qu’il lui avait fait assez de mal, qu’elle avait assez souffert à cause de lui, de sa condition, de ses mensonges, de tout ce qu’il avait pu faire depuis qu’ils avaient entamé cette étrange relation. Mais voilà qu’il cherchait le moment parfait pour pouvoir lui parler, parce qu’il devait s’expliquer. Si tout devait être terminé entre eux, il devait absolument lui avouer, lui dire tout ce qu’elle méritait de savoir, elle devait connaître ses raisons, pourquoi il avait agi comme il l’avait fait. Il ne voulait pas qu’elle le déteste, qu’elle comprenne ce qui l’avait poussé là où il l’avait emmené et qu’elle lui pardonne. Il ne supporterait pas qu’elle le haïsse, qu’elle le voit comme un monstre. N’importe qui d’autre ne l’aurait pas touché mais avec Eden, tout était différent aujourd’hui.

    C’est exactement ce qui l’amenait à errer dans Pré-Au-Lard, non loin des Trois-Balai où elle était avec son asticot. Il refusait d’assister à leur tête à tête et attendait sagement au coin de la rue, le dos appuyé contre le mur de l’immeuble, le pied posé à plat sur le béton, le genou relevé. Il portait sa cape noire et avait abattu sa capuche sur sa tête pour qu’on ne le reconnaisse pas. Les lieux commençaient à se vider peu à peu et finalement, la porte du bar s’ouvrit pour voir sortir ses deux derniers élèves, Eden et Sam. Ils entrèrent dans son champ de vision et il les vit faire quelques pas et il crispa sa mâchoire en voyant Sam entourer son bras autour des épaules d’Eden. Si la jeune femme ne s’était pas dégagée aussi vite, il aurait pu bondir de sa cachette trop tôt et il fut soulagé qu’elle ne réponde pas à son étreinte. En revanche, s’il perçut de loin l’excuse d’Eden pour s’éloigner, il ne rata pas l’action du jeune homme qui posa un baiser au coin des lèvres de la jeune poufsouffle, sans que celle-ci ne réagisse. Il détourna les yeux, furieux de ce qu’il venait de voir, incertain quant à sa démarche. Si elle était déjà passée à autre chose, si elle avait réussi à le remplacer aussi vite, peut-être ne méritait-elle pas les explications qu’il pensait devoir lui fournir. Elle fit quelques pas toute seule et il sut que c’était l’instant ou jamais alors qu’elle se trouvait si près de l’endroit où il se planquait. Elle se retourna et sans réfléchir, il s’approcha d’elle, passa sa main autour d’elle, sur sa bouche pour l’empêcher de crier et l’autre autour de sa taille pour la maintenir contre lui. Elle se débattit rapidement et il eut envie de la rassurer mais la façon dont elle se débattit davantage lui laissa penser qu’elle l’avait reconnu, raison pour laquelle elle était plus violente. Il eut envie de sourire de satisfaction à l’idée qu’elle puisse le reconnaître aussi facilement mais il n’en eut pas le temps, il entra dans la bâtisse abandonnée la plus proche et verrouilla la porte. Il se retourna pour voir qu’Eden lui tournait le dos et cherchait déjà à s’enfuir. Elle sortit même sa baguette mais il fut plus rapide. « Expelliarmus ! » La baguette de la jeune femme atterrit dans sa main et il eut enfin le loisir de la voir de face. Elle semblait furieuse. « Rends-moi ça ! » Elle se précipita vers lui et attrapa le bras qui tenait sa baguette. Il posa son autre main sur celle d’Eden et exerça une pression suffisante pour la faire lâcher, pour faire pivoter la jeune femme et pour qu’elle se retrouve à nouveau dos à lui, le bras enserré dans sa main tandis que l’autre rangeait la baguette qu’il venait de dérober dans sa cape pour ensuite venir s’enrouler autour du ventre de la jeune femme. Il la maintint contre lui, l’empêchant au maximum de se débattre, comme il l’avait déjà fait avec elle, une fois. « Arrêtes-ça, je n’ai pas l’intention de te faire quoique ce soit, tu n’as besoin ni de ta baguette, ni de te débattre, je veux seulement te parler. » Sa bouche était toute proche de son oreille et le contact du corps d’Eden contre le sien lui rappela combien elle lui avait manqué ces deux dernières semaines. Doucement, comme si le geste lui coûtait, il finit par la relâcher pour la laisser libre de ses mouvements. Il avait bloqué toutes les issues, il était devant la porte et il avait sa baguette, elle ne pouvait pas s’échapper pour l’instant. « Par Merlin Eden, ça fait deux semaines que j’essaye de te parler, si je sais pourquoi tu m’évites, n’as-tu pas envie d’entendre ce que j’ai à te dire sur ce qu’il s’est passé ? » S’il refusait de se rappeler ce que la conversation avec Pandora lui avait coûté, il était bien obligé alors de la remettre sur le tapis. Il faisait face à Eden, souhaitant se repentir mais également furieux de ce qu’il avait vu à Pré-Au-Lard. « Quoique, d’après ce que j’ai pu voir, on dirait bien que mes explications te passent au-dessus de la tête, on t’as rapidement consolé apparemment ! » Il était glacial parce qu’il était jaloux et Eden le savait. Il voulait une explication mais il avait conscience de ne pas s’y prendre de la bonne manière pour l’instant et pourtant, il s’en fichait.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeDim 13 Jan - 23:04

Si j'avais su que même une balade à Pré-au-lard était un terrain miné pour moi, je ne serais même pas sortie de mon dortoir. L'attitude de Sam avait commencé à me faire regretter le fait d'avoir sorti le bout de mon nez, alors me retrouvée nez à nez avec Daley s'était bien la dernière chose que je souhaitais alors que je m'étais escrimée à l'éviter pendant deux semaines entière, ce qui n'avait pas été du gâteau. Prisonnière de ses bras, et de son étreinte qui m'entrainait à l'écart du peu d'élèves de Poudlard qui étaient encore là, m'angoissa autant qu'elle me mis en colère. Comme d'habitude, il fut bien trop rapide pour moi, et je me retrouvais désarmée face à lui, c'est alors que je me précipitais à sa rencontre sans réfléchir, agrippant sa main. Main qui retenait ma baguette en otage. Quelques instants plus tard, ce fut à mon tour de me retrouvé prisonnière, une nouvelle fois. Je détestais cette position, du moins, elle me rappelait bien trop de souvenirs. C'était la même étreinte que nous avions eu, la première nuit que j'avais passée dans ses appartements, et qu'il essayait de me maitriser. J'essayais une nouvelle fois de me dégager, sans succès. « Arrêtes-ça, je n’ai pas l’intention de te faire quoique ce soit, tu n’as besoin ni de ta baguette, ni de te débattre, je veux seulement te parler. », me murmura t-il à l'oreille, et j'eus envie de me mettre à pleurer. Pleurer pour oublier à quel point, je vivais mal le fait de passer mes journées sans lui, que son corps manquait au mien. Pleurer pour oublier à quel point, j'étais en colère, et à quel point, je le haïssais. Je me haïssais moi-même pour avoir été trop bête pour l'écouter lorsqu'il était encore temps. J'étais un peu essoufflée, et je savais que mes manœuvres resteraient vaines. Je tentais de me calmer, et je ravalais mes larmes. Je devais me montrer forte. Je n'avais plus qu'à attendre que la torture prenne fin. Il finit par me relâcher lentement. Des gestes qui étaient encore ancré en moi, des souvenirs trop frais. Je me dégageais promptement, comme si il m'avait brûlé, reculant de quelques pas pour qu'une distance suffisante, nous sépare. Puis, je me tournais vers lui, et lui faisait face, en le mitraillant du regard. « Par Merlin Eden, ça fait deux semaines que j’essaye de te parler, si je sais pourquoi tu m’évites, n’as-tu pas envie d’entendre ce que j’ai à te dire sur ce qu’il s’est passé ? », me demanda t-il, et j'eus un sourire amer. « Si je t'évites, c'est justement parce que je ne veux pas te parler et encore moins, entendre ce que tu as me dire, d'accord ? », répondis-je durement en croisant mes bras sur ma poitrine. Je n'avais pas envie qu'il m'abreuve de nouveaux mensonges et qu'en bonne petite naïve, je retombe bêtement dans le panneau. Je ne voulais plus souffrir, et ne plus ressentir cette plaie béante au niveau de mon cœur.

« Quoique, d’après ce que j’ai pu voir, on dirait bien que mes explications te passent au-dessus de la tête, on t’as rapidement consolé apparemment ! », continua t-il, glacial. Je levais les yeux au ciel exaspérée, et serrais les poings. De quel droit se permettait-il ? Je n'avais pas besoin qu'il vienne faire son jaloux après ce qu'il s'était passé dans ce couloir prés de la salle commune ! Je grinçais des dents alors que j'avais une féroce envie de le gifler. Je me rappelais la promesse que j'avais faite, j'avais envie de rentrer en un seul morceau, et au plus vite si possible, pour m'écrouler sur mon fichu lit. « Ce n'est pas … du moins, ce n'est plus tes affaires. Et oui, je me fiches de tes explications comme de la dernière pluie, celles que j'ai eu dans le couloir qui mène à mon dortoir, me suffisent amplement. », rétorquais-je avec hargne. Je voulais lui faire mal comme il m'avait fait mal en me cachant tout ce que j'avais pu découvrir. Son mariage futur, ses petites aventures avec la blonde, cela m'aurait évité de m'embarquer dans une situation complètement désastreuse. Ces derniers temps, je me demandais pourquoi, je n'avais pas fuit le château comme tous les autres né-moldu de Poudlard. Je me le demandais encore plus maintenant que Daley était devant moi. Au moins, je n'aurais pas à supporter de voir Daley pendant les cours et j'étais sûre d'avoir toutes les cartes en mains pour l'oublier. Ou alors, il faudrait que je me lance un sortilège d'oubliettes. « Ta petite crise de jalousie est déplacée. Aussi déplacée que si je te demandais des nouvelles de ta chère future femme Pandora, d'accord ? Elle a du être heureuse que tu retrouves tes esprits, et de pouvoir te consoler comme il se doit non ? », lançais-je en le dardant d'un regard noir. J'étais tellement en colère, qu'il en faudrait de peu pour que je sorte totalement de mes gonds. Je passais alors devant lui pour me diriger vers la porte. « Alors, maintenant tu me rends ma baguette et tu me laisses partir. », dis-je, une main sur la poignée et l'autre tendue pour récupérer ma baguette.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeLun 14 Jan - 11:15

    En la tenant contre lui de cette manière, Daley savait qu’il avait eu raison de s’accrocher et qu’il était incapable de la laisser partir, parce qu’elle lui avait bien trop manqué, le contact de son corps était si bon qu’il aurait pu la maintenir contre lui pendant des heures sans prononcer le moindre mot si seulement elle n’était pas furieuse contre lui. Il avait des explications à lui donner mais il voulait d’abord qu’elle se calme, qu’elle cesse de se battre contre lui parce qu’elle n’en avait pas besoin, il était à jamais incapable de la toucher, de lui faire le moindre mal. Il savait qu’il était démuni face à elle et au lieu d’aller voir ailleurs pour s’échapper de cette contrainte, il s’y accrochait d’autant plus et il regretta presque de la sentir se calmer entre ses bras. Elle était essoufflée mais elle finit par se détendre légèrement, consciente que de toute façon, elle ne pouvait rien contre sa poigne. Et c’est à regret qu’il la relâcha, constatant amèrement qu’elle en semblait ravie de son côté. Elle se dégagea rapidement et recula, comme s’il allait encore l’attraper pour la maintenir contre lui, ce qu’il aurait fait avec joie mais qu’il ne pouvait pas se permettre. La confiance d’Eden, voilà ce qu’il devait à tout prix récupérer. Parce qu’elle lui en voulait, elle le détestait pour ses mensonges, elle le voyait à présent comme il était, elle pouvait percevoir ce contre quoi il l’avais mise en garde, ils en avaient parlé, il lui avait promis qu’il lui faudrait la laisser partir le jour où elle le détesterait mais le voilà devant elle, absolument incapable de faire le moindre geste de recul quand tout son corps tendait vers elle et brûlait de la tenir dans ses bras. Et s’il était tout à fait honnête avec lui-même son corps n’était pas le seul à se languir d’Eden, un autre organe de son corps se manifestait régulièrement, battant à tout rompre à cet instant parce qu’à chacun de ses mots, Daley savait qu’il pouvait perdre Eden, d’une minute à l’autre, à la moindre erreur, le moindre faux pas serait définitif, sans le moindre retour possible. Il lui fallait être prudent mais il était également en colère, la petite scène à laquelle il avait assisté le mettait hors de lui. Il prit la parole le premier, faisant face à la fureur de la jeune femme. « Si je t'évites, c'est justement parce que je ne veux pas te parler et encore moins, entendre ce que tu as me dire, d'accord ? » Elle avait le ton dur et son geste lui fit comprendre qu’elle n’avait effectivement pas l’intention d’écouter ses explications, même si ses raisons restaient un mystère pour lui. « Pourtant, j’ai des tas de choses à t’expliquer et que tu le veuilles ou non, tu vas m’écouter. » Il ne perdait pas son air autoritaire, cette façon de lui dire ce qu’elle devait faire mais cette fois, il n’en éprouvait aucun remord, elle allait l’écouter parce qu’il devait lui dire tout ce qu’elle avait le droit d’entendre. Il en avait assez des secrets.

    Mais il ne put s’empêcher une remarque sur sa petite romance dans le village avec son soi-disant ami dont il n’aurait jamais dû se méfier. Il la vit lever les yeux au ciel et il serra les dents, parce qu’il avait l’impression d’être un petit-ami dont on aurait envie de se débarrasser après ses crises de jalousie et il détestait être traité ou vu de la sorte par la jeune femme. Il avait vingt-six ans et se faisait l’effet d’un adolescent face à sa première petite amie, il allait devoir corriger les choses avant de devenir boutonneux. « Ce n'est pas … du moins, ce n'est plus tes affaires. Et oui, je me fiches de tes explications comme de la dernière pluie, celles que j'ai eu dans le couloir qui mène à mon dortoir, me suffisent amplement. » Il fronça les sourcils. Elle ne niait même pas, elle ne lui disait pas que ce qu’il avait vu était une erreur, et il eut l’occasion d’interpréter cela de deux façons. Soit elle cherchait à lui faire du mal, soit elle était réellement avec Sam et elle avait tourné la page et l’espace d’un instant, il eut envie de partir. « Plus mes affaires ? Il faudra que tu me dises à quel moment tu as eu le courage de mettre un terme à notre relation ! » Elle ne l’avait pas affronté et il osait lui dire qu’il la trouvait lâche d’avoir agi comme elle l’avait fait mais pour lui, il s’agissait simplement d’une dispute et non d’une rupture, s’il était naïf et qu’il jouait lourdement sur les mots, dans son sens, il avait raison. « Les explications que tu as eues n’étaient pas les miennes ! Je rêve, alors la parole d’une parfaite inconnue compte plus que la mienne ? Tu es prête à croire tout ce qu’elle a pu dire sans me donner une chance de te parler ? De t’expliquer ? » Il en était profondément blessé, même s’il préférait mourir que de l’avouer. Si ce que Pandora avait dit dans le couloir avait pu être vrai, elle avait fait des insinuations complètement fausses et c’est tout cela qu’il voulait lui expliquer. « Ta petite crise de jalousie est déplacée. Aussi déplacée que si je te demandais des nouvelles de ta chère future femme Pandora, d'accord ? Elle a du être heureuse que tu retrouves tes esprits, et de pouvoir te consoler comme il se doit non ? » Il serra les poings en la voyant passer devant lui et la regarda se diriger vers la porte puis se tourner vers lui, exigeante. « Alors, maintenant tu me rends ma baguette et tu me laisses partir. » Il la regarda comme si elle venait soudainement de perdre la tête et croisa les bras nonchalamment, sans aucune intention d’accéder à sa requête. « C’est ça, et après, je te raccompagne auprès de ton gentil toutou et je vous donne ma bénédiction ! » Il était froid et il lui tourna le dos un instant, un minuscule instant avant de se retourner, de lui faire face et de s’approcher d’elle, à mesure qu’il parlait. « Si ma crise de jalousie est déplacée, ta réaction est incompréhensible Eden, j’ai failli foutre en l’air mon rôle de mangemort pour t’éviter d’être torturée à mort par Pandora, elle aurait pu aller le crier sur les toits, elle aurait pu le rapporter à mon père et voilà comment tu me remercies ? Tu interprètes cela comment dans ta logique infaillible ? Tu crois que pendant tout ce temps, pendant tout le temps que j’ai passé avec toi, je t’ai trompé avec Pandora ? Tu penses vraiment que j’aurais été assez bête pour me mettre en danger, pour te confier le secret de ma vie alors qu’une autre femme m’attendait sagement dans un autre lit ? Tu arrives à trouver ça logique ? » Daley haussait le ton, parlait de plus en plus fort, se faisait de plus en plus menaçant mais jamais il ne se montrait violent, pas à cet instant. Il voulait seulement comprendre, lui faire comprendre qu’elle était stupide de se fermer comme elle le faisait.

    Daley tremblait, comme à chaque fois qu’une émotion trop forte le submergeait et il était au bord de la fureur. Il était en colère contre Pandora, contre lui-même, contre Eden qui se bornait à le détester. « Je t’avais dit, je t’avais dit qu’il y avait des choses que je ne te disais pas, des choses qu’il fallait que je t’avoue au fur et à mesure, tu as accepté ça, tu as accepté d’être avec moi malgré mes avertissements, malgré mon passé et maintenant, tu me tournes le dos pour un stupide adolescent ? Je n’ai pas eu le temps de tout te dire, je regrette que tu aies appris une part de la vérité comme ça Eden mais la seule chose que je peux faire maintenant, c’est tenter de te faire comprendre que jamais je ne t’ai menti et que jamais je n’ai souhaité te faire du mal. » Il éprouvait tellement rarement ses regrets que les mots lui faisaient bizarres et il se rendit compte qu’il les avait chuchoté et qu’il était plus proche d’Eden à présent, à quelques centimètres de son corps.

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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeMer 16 Jan - 13:27

Son corps contre le mien était bien trop tentant, je n'avais qu'une envie : me laisser à aller tout contre lui, laissant son parfum m'envahir lentement et sa chaleur ranimer mon cœur amoché. Mais, j'étais bien trop aveuglée par la colère pour m'abandonner dans ses bras, plus maintenant en tout cas. C'était comme si j'étais prête à exploser, comme une bombe à retardement. Alors qu'il me lâchait, je m'écartais vivement de lui, sachant très bien que cela allait lui déplaire. Je ne devais pas me laisser attendrir, je devais lui tenir tête et lui faire regretter. Je ne mettais pas de cran d'arrêt à ma colère simplement pour pouvoir tenir le coup et ne pas fondre en larmes, comme je le faisait si souvent une fois dans mon dortoir et la journée derrière moi. « Pourtant, j’ai des tas de choses à t’expliquer et que tu le veuilles ou non, tu vas m’écouter. », déclara t-il d'un ton autoritaire. Ton que je connaissais, on ne peut mieux. Il avait tellement utiliser contre moi, pour m'amener au silence, pour que je l'écoutes, pour que je revienne à la raison aussi. Mais je n'avais pas envie d'être si docile que d'habitude. Moi aussi, j'étais capable de faire du mal aux gens, d'être hargneuse et agressive. Rien à voir, avec le petit jeu auquel nous jouions autrefois. J'eus alors un sourire narquois, comme une pâle réplique des siens. « Et tu vas faire quoi pour me forcer à t'écouter ? Me ligoter ? Me pétrifier ? », rétorquais-je avec acidité. Je savais bien le mettre hors de lui, surtout lorsque Sam était le centre de la conversation. Je voyais la jalousie de Daley poindre à des kilomètres à la ronde. Cette fois, il ne s'en cacha pas et moi, je ne démentais rien, le provoquant même. « Plus mes affaires ? Il faudra que tu me dises à quel moment tu as eu le courage de mettre un terme à notre relation ! », lâcha t-il et j'eus l'impression de me prendre un coup de massue sur le sommet de mon crâne. Il était entrain de me traiter de lâche ? Était-il vraiment sérieux ? Il croyait vraiment que j'allais venir le voir pour mettre un terme à notre histoire ? Je l'avais déjà fait une fois, et qu'est-ce qu'il s'était passée ? Je m'étais laissée avoir par ses belles paroles et ses demi-excuses ! J'avais l'impression qu'il était possible de cuire un oeuf sur mon visage tellement, je me sentais bouillir de l'intérieur. « Je pense que lorsque je suis partie et que je vous ai gratifié d'un 'vous formerez un beau couple tyran', c'était assez clair ! », déclarais-je, bouillonnante de colère. Bien évidemment, j'aurais été vraiment chanceuse, s'il s'était arrêté là, mais non. « Les explications que tu as eues n’étaient pas les miennes ! Je rêve, alors la parole d’une parfaite inconnue compte plus que la mienne ? Tu es prête à croire tout ce qu’elle a pu dire sans me donner une chance de te parler ? De t’expliquer ? », me demanda t-il, et je vis bien que je l'avais blessé, même si il serait incapable de le reconnaître. Je flanchais une demi-seconde avant de me reprendre, et d'afficher de nouveau un masque dur et froid.

« Quoi, maintenant, c'est moi la fautive ? C'est de ma faute, si je ne veux plus souffrir ? Pauvre de toi, Daley, je te plains vraiment ! Mais ce n'étais pas ce que tu voulais après tout ? Que je te déteste, et que je ne veuille plus te voir ? », répondis-je avec hargne, j'étais presque au bord des larmes, arrivée au point de non retour. J'avais même du mal à exprimer mes pensées, je ne savais même pas si j'arrivais à être cohérente dans ce que je disais. Je ne voulais pas admettre qu'il avait raison, ça me coutait déjà de me l'admettre, et de me dire que j'étais devenue qu'une pâle jeune femme, bien loin de l'ancienne Eden. Je ne rêvais que d'une chose, partir. Alors que j'étais prêt de la porte, je lui réclamais ma baguette avec autorité, chose qu'il me refusa -comme c'est étonnant !-. Il me regarda comme si j'étais une folle échappée d'un asile. « C’est ça, et après, je te raccompagne auprès de ton gentil toutou et je vous donne ma bénédiction ! », lâcha t-il et ma main retomba contre mon flan, je soupirais. Je n'étais pas sortie de l'auberge comme on dit. Il était froid comme à chaque fois qu'il essayait de contenir sa colère. Il finit par s'approcher de moi, et je n'étais pas tellement d'accord. Au fur et à mesure qu'il avançait, je reculais. Je ne tardais pas à être acculée contre la porte. « Si ma crise de jalousie est déplacée, ta réaction est incompréhensible Eden, j’ai failli foutre en l’air mon rôle de mangemort pour t’éviter d’être torturée à mort par Pandora, elle aurait pu aller le crier sur les toits, elle aurait pu le rapporter à mon père et voilà comment tu me remercies ? Tu interprètes cela comment dans ta logique infaillible ? Tu crois que pendant tout ce temps, pendant tout le temps que j’ai passé avec toi, je t’ai trompé avec Pandora ? Tu penses vraiment que j’aurais été assez bête pour me mettre en danger, pour te confier le secret de ma vie alors qu’une autre femme m’attendait sagement dans un autre lit ? Tu arrives à trouver ça logique ? », plus il parlait plus sa voix se faisait forte. Je savais qu'il était en colère, furieux même. Je ne savais pas comment cela aller tourner, mais il était hors de question que je me laisse faire, quitte à me mettre en danger. Je ne me reconnaissais même pas dans cette allure, et attitude de tête brulée. « Je ne t'ai rien demander de cela ! D'ailleurs pourquoi dieu du ciel, est-ce que tu as fait ça ? Je n'ai pas de logique infaillible comme tu le dis si bien. Je n'ai jamais dit que tu m'avais tromper avec cette blonde tellement peroxydée que ses neurones ont du grillés, la seule chose que j'ai retenue, c'est que tu vas te marier. », déclarais-je, en colère moi aussi. « L'équation est pourtant simple, toi et la magnifique Pandora, vous vous mariez est égal à ta fille qui aura une mère en âge de l'assumer, même si elle est complètement cinglée. Et il n'y a pas de place pour petite élève stupide et trop naïve. Je t'ai simplifié la vie, c'est tout, je me suis retiré de l'équation comme une grande. », me bornais-je, même si je le voyais trembler de fureur à quelques centimètres de moi. Et il n'avait pas fini de faire ses petits discours. J'étais tout simplement mal barrée. Il fallait que je tienne, c'était bien mieux pour nous deux. « Je t’avais dit, je t’avais dit qu’il y avait des choses que je ne te disais pas, des choses qu’il fallait que je t’avoue au fur et à mesure, tu as accepté ça, tu as accepté d’être avec moi malgré mes avertissements, malgré mon passé et maintenant, tu me tournes le dos pour un stupide adolescent ? Je n’ai pas eu le temps de tout te dire, je regrette que tu aies appris une part de la vérité comme ça Eden mais la seule chose que je peux faire maintenant, c’est tenter de te faire comprendre que jamais je ne t’ai menti et que jamais je n’ai souhaité te faire du mal. », chuchota t-il et je grinçais des dents. Il était persuadé que j'étais tombée dans les bras de Sam, je serrais les poings alors que l'information s'imprimait dans ma petite cervelle. Une main sur ma hanche, et un doigt pointé vers lui, je m'avançais à mon tour. « Je t'ai tourné le dos, point. Pas pour Sam, ni pour personne d'autre, d'accord ? D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je me justifie ! », m'énervais-je avant de reprendre. « Moi aussi, je regrette. Je regrette d'être rester à Poudlard, je regrette même d'être née, d'avoir perdu mes parents, d'être entrée à Poudlard, de t'avoir rencontré et ne pas avoir eu la brillante idée de fuir le château. Mais avec des regrets, on avance pas. », lâchais-je en fronçant les sourcils, mon index touchant maintenant sa poitrine et son souffle effleurant ma joue.



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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeMer 16 Jan - 16:21

    Daley aurait dû s’en douter, il aurait dû le voir venir, tout cela était tellement logique. Daley et Eden, depuis qu’ils se fréquentaient, ne pouvaient pas avoie un temps tranquille, un moment agréable sans que la fois suivante, ils ne se disputent violemment. Cette théorie était prouvée par toutes les fois où ils s’étaient vus. Ils s’étaient disputés après leur premier baiser, ils s’étaient disputés après leur première nuit ensemble, ils s’étaient disputés alors qu’Eden avait pris le temps de le soigner, de prendre soin de lui, ils s’étaient disputés juste après et avaient connus une soirée apaisante, agréable et presque romantique au sommet des tours de Poudlard. S’il avait réfléchi, s’il avait suivi cette logique presque sans faute de leur parcours depuis le début de leur relation chaotique, il aurait dû savoir que leur prochaine conversation serait une dispute. Mais même s’il s’en était douté, même s’il avait pu le prévoir, jamais il n’aurait pu imaginer une telle dispute, jamais il ne se sentait si proche de perdre définitivement Eden, il la voyait s’éloigner, comme si elle l’avait de toute façon déjà complètement oublié. Comme s’il ne lui inspirait plus qu’une simple indifférence, comme si elle était parvenue à s’échapper de ses sentiments en si peu de temps, comme s’il était arrivé trop tard pour lui expliquer toute la situation. Mais il le devait pourtant, parce qu’il savait qu’après, tout irait mieux, leur histoire en témoignait, après une dispute, ils étaient censés passé un bon moment tous les deux, parviendrait-il à ne pas rompre cette boucle infernale ? « Et tu vas faire quoi pour me forcer à t'écouter ? Me ligoter ? Me pétrifier ? » Ce qui n’était pas gagné s’il n’arrivait pas à convaincre Eden de rester dans cette salle autrement que par la force. Mais elle ne lui laissait absolument pas le choix et son acidité lui tira un sourire en coin, sarcastique. Il répondit alors simplement. « Ne me tente pas ! » L’avertit-il alors, comme s’il était vraiment capable de le faire, et au fond, il savait qu’il l’était. La ligoter ne lui faisait absolument pas peur si cela la forçait à la maintenir en place. Elle lui en voudrait, elle l’insulterait certainement comme elle l’avait déjà fait, mais il savait que s’il n’y avait que ça à faire, il s’y tiendrait sans prendre en compte tout ce qu’elle pourrait dire. Son unique but était qu’elle l’écoute, pas question de faire autrement, il ne la laisserait pas partir. Qu’elle se méfie donc des idées qu’elle pouvait lui donner pour l’aider à l’enfermer ici avec lui plus longtemps. Si Eden savait dire les mots qui le faisaient bouillit, il pouvait se vanter de cette même faculté parce qu’il savait parfaitement la faire enrager, si on pouvait se fier aux petites rougeurs de colère qui apparaissaient sur ses joues. Il eut presque envie de sourire une nouvelle fois, particulièrement friand de ces petites couleurs qui faisaient tout son charme avant de se rappeler que leur dispute était tout ce qu’il y avait de plus sérieux et qu’il n’était pas certain de s’en sortir aussi facilement que les fois précédentes. « Je pense que lorsque je suis partie et que je vous ai gratifié d'un 'vous formerez un beau couple tyran', c'était assez clair ! » Il haussa légèrement les épaules, comme si la fatalité s’abattait soudainement sur lui et qu’il ne pouvait plus rien à la situation. « Pas suffisamment. » Répondit-il pourtant froidement par la suite, alors qu’il en ajoutait, parce qu’il voulait lui faire comprendre que sa petite phrase, non contente de ne pas avoir été appréciée, n’avait pas eu l’effet qu’elle aurait voulu. Elle lui avait donné sa bénédiction avec Pandora mais il n’en voulait pas.

    « Quoi, maintenant, c'est moi la fautive ? C'est de ma faute, si je ne veux plus souffrir ? Pauvre de toi, Daley, je te plains vraiment ! Mais ce n'étais pas ce que tu voulais après tout ? Que je te déteste, et que je ne veuille plus te voir ? » La jeune femme semblait au bord de la rupture émotionnelle et il serra les dents de toutes ses forces aux paroles de la jeune femme et il déglutit immédiatement avec difficulté sans pouvoir se retenir. Si elle voulait le blesser, elle y parvenait à merveille. Elle retournait contre lui ce qu’elle avait pu lui dire en soutenant qu’il l’avait fait souffrir quand elle avait affirmé que cela n’était pas grave. Qu’il la détestait à cet instant pour tirer sur cette corde si sensible. Mais comme à chaque fois qu’il se laissait envahir par une émotion qui n’était pas la bonne, il tourna cela en colère pour masquer sa peine et c’est froidement qu’il poursuivit. « J’ai dit que tu finirais par me détester, pas que c’est ce que je souhaitais ! Merde Eden, je pensais avoir été clair la dernière fois, et tu l’as été toi aussi, tu as dit que tu savais dans quoi tu t’engageais, tu n’as pas parlé de souffrance, tu as parlé de « heurter tes sentiments », tu as dit que c’était ce qu’il se passait dans un couple et maintenant, je t’ai fait souffrir et je continue de le faire ? Tu me fais passer pour un monstre après m’avoir assuré que je n’étais pas celui que je voulais paraître ? Tu te rends compte que tu es entrain de renier tout ce qui s’est passé entre nous au lieu de me laisser t’expliquer la situation ? » Il était furieux, il se sentait trahi par ses paroles parce qu’il avait alors l’impression qu’elle lui avait menti. Il l’avait fait souffrir et c’est ce qui le foutait en réalité le plus en rogne, il s’en voulait et ne comprenait même plus ce qu’il fichait ici à tenter de lui expliquer ce qui était arrivé dans ce fichu couloir.

    Mais ce qui le mit encore en colère, c’était son attitude, il aurait dû être repentant et il se faisait furieux et amer. Il aurait dû lui demander pardon pour ses mensonges mais il envenimait les choses en l’accablant de reproches mais les excuses n’étaient pas la tasse de thé de Daley et Eden le savait, elle ne devait même pas s’y attendre, c’était déjà assez miraculeux qu’il s’acharne à arranger les choses entre eux, il n’allait pas en plus ramper à ses pieds pour la supplier de lui pardonner. « Je ne t'ai rien demander de cela ! D'ailleurs pourquoi dieu du ciel, est-ce que tu as fait ça ? Je n'ai pas de logique infaillible comme tu le dis si bien. Je n'ai jamais dit que tu m'avais tromper avec cette blonde tellement peroxydée que ses neurones ont du grillés, la seule chose que j'ai retenue, c'est que tu vas te marier. » Daley resta interdit un instant, stupéfait de ce qu’il venait d’entendre et il sentit à nouveau la colère gonfler en lui. « L'équation est pourtant simple, toi et la magnifique Pandora, vous vous mariez est égal à ta fille qui aura une mère en âge de l'assumer, même si elle est complètement cinglée. Et il n'y a pas de place pour petite élève stupide et trop naïve. Je t'ai simplifié la vie, c'est tout, je me suis retiré de l'équation comme une grande. » Il fronça les sourcils, parce que la simple perspective que Pandora joue les mères pour Liadan le glaçait d’effroi. Il n’était pas question qu’elle et lui forment une famille, encore moins avec sa fille dans l’équation, il n’était pas devenu encore complètement fou. Mais la colère prenait le pas sur tout ce qu’il ressentait et il s’éloigna vivement d’Eden pour attraper un vase abandonné qui passait par là et qui traînait au mauvais endroit puisque Daley l’envoya exploser contre le mur en face d’eux avant de se tourner à nouveau vers la jeune femme. « Pourquoi, dieu du ciel, est-ce que j’ai fait ça ? » Répéta Daley difficilement, le ton haché, la respiration saccadée. « Pourquoi est-ce que tu crois que je l’ai fait ? Pour emmerder ma future épouse ? Tu as peut-être raison Eden, tu es bien trop naïve. Jamais, ô grand jamais, je ne voudrais de Pandora pour épouse. Je ne t’ai jamais caché que j’avais connu d’autres femmes, je n’ai jamais prétendu être un saint et oui, Pandora et moi, on a eu une aventure mais ce n’est pas ça le problème, le problème, c’est mon père qui a vu en Pandora un bon parti. Un mariage arrangé, forcé, ça te dit quelque chose ? » Demanda-t-il, furieux qu’elle n’ait pas cherché à fouiller avant de lui en vouloir, exactement comme la fois où elle avait vu le prénom de Liadan sur la chaîne qu’il portait autour du cou. « Tu n’as rien simplifié du tout ! Tu as tout compliqué, Pandora et moi, nous ne sommes même pas fiancés, elle l’espère mais rien n’est officiel, je m’y refuse et continuerais de le faire. Mais toi Eden, toi tu étais là et je ne pouvais pas simplement la regarder te torturer sans bouger alors je me suis compromis, pour toi et toi tu penses que la seule chose à laquelle je pense, c’est retrouver Pandora pour fonder une famille avec elle et ma fille ? » Légèrement calmé, il soupira longuement à la fin de son discours et se rendit compte qu’il avait retrouvé sa place devant elle, il détourna les yeux, incapable d’affronter son regard lorsqu’elle lui dirait qu’elle l’avait déjà oublié dans les bras d’un autre.

    « Je t'ai tourné le dos, point. Pas pour Sam, ni pour personne d'autre, d'accord ? D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je me justifie ! » Il tourna la tête rapidement et fronça les sourcils. Si elle était intelligente et sadique, elle lui aurait envoyé bien facilement une méchanceté au visage en lui faisant croire que c’était effectivement le cas, elle était bien et bien avec Sam. Mais elle ne le faisait pas, peut-être y avait-il alors de l’espoir pour eux deux à ce moment-là. Elle pointa son doigt vers lui et poursuivit. « Moi aussi, je regrette. Je regrette d'être rester à Poudlard, je regrette même d'être née, d'avoir perdu mes parents, d'être entrée à Poudlard, de t'avoir rencontré et ne pas avoir eu la brillante idée de fuir le château. Mais avec des regrets, on avance pas. ». Instinctivement, il recula avec plus d’assurance qu’il ne se pensait capable et l’observa. Un sourire presque ironique vint immédiatement se peindre sur son visage. S’il avait été un adolescent en mal d’amour, il en aurait sûrement pleuré parce qu'il avait l'impression qu'elle venait de lui asséner un coup un plein dans la poitrine. Rien ne servait de lui expliquer, elle ne voulait rien entendre. Il sortit la baguette de sa poche, celle qu’il lui avait dérobé et lui tendit, le cœur battant. Il n’avait retenu qu’une phrase dans son discours final et celle-ci se répétait en boucle dans sa tête pour marteler son cœur meurtri. « je regrette de t’avoir rencontré. » Il l’entendait sans cesse. Il cligna des yeux, lui offrant sa baguette et montrant la porte derrière elle du menton. « Je comprends, je suis désolé que tu aies ce genre de remords Eden, et d’en être en plus l’instigateur. J’aurais voulu que les choses se passent différemment mais je serais égoïste si je te laissais vivre dans tes regrets, je sais qu’ils peuvent ronger à vie. Je t’ai fait une promesse et je crois qu’il est temps pour moi de la tenir. Je te laisse partir mais je veux que tu saches que jamais je ne regretterai de t'avoir rencontré, et ne t’en fais pas, ton secret sera en sécurité avec moi. » Il faisait allusion à sa naissance, à ses vrais parents avant de finalement se détourner et s’éloigner dans un coin, de la pièce, sans se rendre compte que depuis la première fois qu’ils se fréquentaient, il venait de s’excuser, d’éprouver ses regrets à haute et intelligible voix, il lui demandait pardon pour l’avoir tant fait souffrir, c’était bien la moindre des choses pour le mal qu’il lui avait fait. Et si cela le bouffait de la voir claquer la porte, il se retourna pour l’affronter, pour la regarder partir et se dire que cette fois, c’était bel et bien terminé.

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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeMer 16 Jan - 17:48

Comme j'essayais de mettre des barrières entre moi et lui. Et comme c'était inefficace. Malgré la colère qui s'écoulait lentement dans mes veines, je pouvais toujours ressentir le tambourinement de mon cœur, face à sa proximité. C'en était insensé, et je m'entêtais à être inaccessible, insensible à ses paroles. Comme si un petit diable, et un petit ange se battaient sur mon épaule. L'un me disait de savoir pardonner, alors que l'autre me chuchotais de briser entièrement le chaos que nous avions construit tous les deux. Bizarrement, je suivais le petit diable, alors que j'avais toujours eu en horreur de faire du mal aux personnes que j'aimais. Me montrant agressive, j'espérais au plus profond de mon être que Daley ne fouillerait pas trop, abandonnerais vite, mais il semblait que c'était peine perdue. Je savais à présent ce qu'il ressentais lorsque je m'étais tant accroché à lui. La difficulté que l'on a trouvé les mots convaincants, persuadant pour la personne en face de nous. De toute ma hargne, je m'étais attendue à tout sauf à cela, un sourire. Un sourire en coin, sarcastique, certes. Mais un sourire. « Ne me tente pas ! », m'avertis t-il et j'eus un rictus en réponse. Je n'avais rien à lui répondre, juste une grande envie de le frapper, ou frapper quelque chose à proximité pour évacuer ma fureur alors que je n'étais pas une fille violente à la base. Juste quelqu'un de calme et de posé. Qu'est ce que j'étais devenue ? Si l'on m'avait dit que je me retrouverais dans une telle situation, je me serais moquer de la personne qui m'aurait dit cela. Je savais que Daley voyait bien à quel point j'étais remonté contre lui. Je le sentais sur ma peau, que ma colère était peinte sur mon visage dans ces tâches rouges significatives. Je tentais de lui faire comprendre que j'avais mis un terme à notre relation alors que je l'avais gratifié de tyran, lui et sa future épouse. Mais, il semblait bouché à mes explications, tout comme je l'étais face aux siennes. « Pas suffisamment. », asséna t-il froidement et je soupirais, sans chercher à faire passer cela discrètement. « Désolé pour toi, si tu ne l'avais pas compris, ainsi. Maintenant c'est clair ? », lui demandais-je, narquoisement, savant pertinemment qu'il n'allait pas vraiment apprécié, la moquerie. J'aurais certainement le droit à un retour de manivelles.

Ne sachant pas quoi répondre à ses accusations, ses reproches que je savais vrai, je retournais la situation à mon avantage comme lui savait le faire d'habitude. Je tirais sur la corde, comme il tirait sur la mienne et nous n'allions pas tarder à atteindre un point de non retour. Je rayais sur les paroles que j'avais prononcé alors que nous étions encore en 'bon termes'. Je me détestais pour cela, mais cette fois, j'avais l'impression de prendre l'ancienne place de Daley, celle de la personne responsable, celle qui sait qu'il ne faut pas que l'on continue cette relation, vouée à l'échec. « J’ai dit que tu finirais par me détester, pas que c’est ce que je souhaitais ! Merde Eden, je pensais avoir été clair la dernière fois, et tu l’as été toi aussi, tu as dit que tu savais dans quoi tu t’engageais, tu n’as pas parlé de souffrance, tu as parlé de « heurter tes sentiments », tu as dit que c’était ce qu’il se passait dans un couple et maintenant, je t’ai fait souffrir et je continue de le faire ? Tu me fais passer pour un monstre après m’avoir assuré que je n’étais pas celui que je voulais paraître ? Tu te rends compte que tu es entrain de renier tout ce qui s’est passé entre nous au lieu de me laisser t’expliquer la situation ? », s'écria t-il, complètement hors de lui. Je passais alors une main maladroite sur mon front puis dans mes cheveux. Qu'est-ce que je pouvais bien lui répondre ? Il avait raison sur toute la ligne, mais je persistais et signais. Je ne voulais pas flanché. Têtue ? Oui, je savais que c'était le cas, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. « Daley … Si on mets notre relation hors du contexte magique, en étant de simple moldu. Ne crois-tu pas que ce serait pareil ? Et personne ne passerait pas pour un monstre ! Je ne renie rien de ce que j'ai pu te dire. », commençais-je, en essayant d'être calme et de dire les bons mots, ceux qui pourraient expliquer sans déclencher une nouvelle tempête. « Encore moins, ce qu'il s'est passé entre nous. », finis-je en tentant de contrôler les trémolos de ma voix, et ne pas hausser le ton.

Je savais très bien qu'il n'étais pas du tout fan des excuses, et je n'en voulais pas. C'était ce qui rendrait les choses encore plus difficile. Parce que je saurais encore plus que je lui faisais du mal en le repoussant de la sorte. Je m'emportais en essayant de lui expliquer le pourquoi du comment, mais cela sembla le mettre encore plus en rogne. Il s'éloigna de moi pour s'en prendre au vase qui était non loin de nous. Ce dernier atterri sur le mur dans un grand fracas, et je fermais les yeux sur le coup, les mains non loin de mes oreilles. « Pourquoi, dieu du ciel, est-ce que j’ai fait ça ? », répéta t-il, et je me tournais vers les sourcils froncés. Je n'étais pas passé à côté de sa voix, j'en eus presque des frissons. « Pourquoi est-ce que tu crois que je l’ai fait ? Pour emmerder ma future épouse ? Tu as peut-être raison Eden, tu es bien trop naïve. Jamais, ô grand jamais, je ne voudrais de Pandora pour épouse. Je ne t’ai jamais caché que j’avais connu d’autres femmes, je n’ai jamais prétendu être un saint et oui, Pandora et moi, on a eu une aventure mais ce n’est pas ça le problème, le problème, c’est mon père qui a vu en Pandora un bon parti. Un mariage arrangé, forcé, ça te dit quelque chose ? », me demanda t-il amèrement, et je détournais les yeux. Bien entendu, que je savais ce que cela voulait dire. Surtout lorsqu'il parlait de son père. Un bourreau. Il n'a que des personnes comme cela pour forcé leur enfant à se marier à des personnes qu'ils n'aiment pas. « Tu n’as rien simplifié du tout ! Tu as tout compliqué, Pandora et moi, nous ne sommes même pas fiancés, elle l’espère mais rien n’est officiel, je m’y refuse et continuerais de le faire. Mais toi Eden, toi tu étais là et je ne pouvais pas simplement la regarder te torturer sans bouger alors je me suis compromis, pour toi et toi tu penses que la seule chose à laquelle je pense, c’est retrouver Pandora pour fonder une famille avec elle et ma fille ? », continua t-il et je relevais la tête, pour de nouveau croiser son regard. Il était de nouveau devant moi, mais cette fois, ce fut à son tour de détourner le regard. « J'ai tout compliqué ? Je t'ai évité, de un, pour qu'aucun d'entre nous, ne se retrouve dans une situation comme celle qui s'est produite dans le couloir. De deux, si notre chére amie Pandora, voit que tu n'as plus de contact avec moi à part peut être en cours, ne croit-tu pas qu'elle te laissera un peu tranquille ? », rétorquais-je avec moins d'aigreur, mais plus de calme.

Dés qu'il fit allusion à Sam, je m'étais précipitée pour démentir, ce qu'il croyait. Ce qui était stupide, j'aurais mieux fait de le laisser dans ses illusions pour qu'il lâche l'affaire. Mais son regard revint se plonger dans le mien. Il recula à la suite de mes paroles, et je ne compris pas pourquoi. Pas sur le moment. Il finit par plonger sa main dans la poche de sa cape, me tendant ma baguette. Je fronçais les sourcils, relevant mes yeux qui s'étaient baissés sur la baguette pour le regarder dans les yeux. Il me tendit ma baguette. « Je comprends, je suis désolé que tu aies ce genre de remords Eden, et d’en être en plus l’instigateur. J’aurais voulu que les choses se passent différemment mais je serais égoïste si je te laissais vivre dans tes regrets, je sais qu’ils peuvent ronger à vie. Je t’ai fait une promesse et je crois qu’il est temps pour moi de la tenir. Je te laisse partir mais je veux que tu saches que jamais je ne regretterai de t'avoir rencontré, et ne t’en fais pas, ton secret sera en sécurité avec moi.», dit-il. Ca y est, j'avais ce que j'avais voulu depuis le début de la conversation. Mais pourquoi est-ce que je me sentais si vide à l'intérieur ? Pourquoi je me sentais si mal, si triste ? Je me retenais de pleurer, et passais à ses côtés avant de prendre ma baguette. Daley, lui s'exila dans un coin. Dans l'emportement, j'avais dit que je regrettais de l'avoir rencontré ce qui était le contraire de ce que je pouvais bien penser. Je me sentais horrible. « Je sais. », murmurais-je, par rapport à mon secret. Je me dirigeais alors vers la porte, le coeur lourd. La main sur la poignée, j'hésitais. Je savais que je devais partir, mais je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à le quitter ainsi. Quelques larmes perlèrent sur mes joues et j'essayais de les chasser de ma main libre. J'inspirais doucement, tentant de me calmer. Je rangeais ma baguette dans ma poche. « Je ne regrette pas de t'avoir rencontré parce que tu as été le seul à avoir cru en moi, m'avoir fait devenir ce que je suis, et m'avoir fait ressentir ce qu'il y a de plus beau. J'ai dit que je regrettais de t'avoir rencontré parce que regarde où ça nous a mené. On se déchire, c'est la guerre, et je me sens si vide quand tu n'es pas là, quinze jours sans toi, c'était tout simplement une horreur, j'avais l'impression de devenir folle. Je voulais arracher ma peau parce que je sentais encore tes mains sur moi, mais je savais que jamais je ne pourrais t'avoir pour moi. Pour toujours. On ne pourra jamais être ensemble, on ne pourra jamais être une famille. », expliquais-je lentement, en me retenant de pleurer et en me retournant doucement vers lui.



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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeJeu 17 Jan - 11:53

    Daley avait de plus en plus de mal à voir une issue heureuse et agréable à cette discussion, il avait l'impression de s'enfoncer et que de toute façon, Eden ne voulait rien entendre, elle avait déjà pris sa décision et rien ne la ferait changer d'avis à ce stade. Elle se bornait, comme si elle avait passé les deux dernières semaines à se dire chaque jour qu'elle ne devait pas lui céder, quoiqu'il arrive, quoiqu'il dise, quoiqu'il fasse. Et il avait alors l'impression de parler à un mur ou plus exactement de se heurter à un mur sans la moindre émotion, à part la rage qui semblait l'envahir. N'éprouvait-elle dont plus que de la haine pour lui ? Avait-elle réussi à tirer un trait sur leur histoire en si peu de temps ? Aurait-il dû insister bien avant cette sortie ? Elle l'avait si bien évité et il avait eu si peur de se faire démasquer qu'il n'avait pas beaucoup mis d'ardeur à la tâche et il avait attendu patiemment de la voir à Pré-Au-Lard, mais visiblement, il était bien trop tard pour la raisonner, pour tenter de la séduire à nouveau, elle ne semblait plus être attirée par lui. « Désolé pour toi, si tu ne l'avais pas compris, ainsi. Maintenant c'est clair ? » Il resta stoïque mais il eut envie de serrer les poings de colère. Oui, visiblement, c'était on ne pouvait plus clair mais se contenterait-il de cela? D'accepter sa rupture et de s'en aller comme il était venu ? Il fronça les sourcils avant de croiser les bras, la gratifiant d'une expression de fausse surprise. « Pas encore, je veux t'entendre le dire, je veux que tu le dise en me regardant dans les yeux et que tu y mettes toute ta sincérité. » Il haussa un sourcil, parce que si Eden était capable de le faire, il savait qu'il pourrait voir dans ses yeux le mensonge, il ne lui restait que ce minuscule espoir, qu'elle lui mente, que son regard lui dise la vérité, la raison pour laquelle il lui demandait de le regarder pour le faire et là enfin, ce serait parfaitement clair et il pourrait consentir à s'en aller sans demander son reste.

    Mais depuis quand était-il devenu celui qui s'accrochait à leur relation tandis qu'elle jouait la carte du raisonnable et qu'elle affirmait avoir assez souffert ? Il se détestait, il haïssait cette place qu'elle lui forçait à prendre, il ne voulait pas la désirer plus qu'elle ne le faisait elle-même, il ne voulait pas être celui qui lui courrait après et pourtant, c'était exactement ce qu'il faisait à cet instant. Et c'est ce qui tirait sa colère, ce qui le poussait à écumer de rage face aux paroles de la jeune femme. Elle reniait tout, comme si elle avait détesté chaque moment qu'ils avaient passé ensemble. « Daley … Si on mets notre relation hors du contexte magique, en étant de simple moldu. Ne crois-tu pas que ce serait pareil ? Et personne ne passerait pas pour un monstre ! Je ne renie rien de ce que j'ai pu te dire. » Il fronça les sourcils, c'était exactement ce qu'elle était entrain de faire. Il ne comprenait pas plus l'allusion moldu mais le ton calme de la jeune femme le poussait à plus de calme et il rangea sa colère dans un coin. « Encore moins, ce qu'il s'est passé entre nous. » Il la regarda un long moment, il ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir. « Si on était de simples moldus, je ne serais pas un assassin contraint de faire ce que je fais, il n'y aurait aucune barrière entre nous, pas plus mon père qu'une hypothétique fiancée, si on met de côté l'éthique professeurs/élève, je ne vois pas ce qui aurait pu nous arriver de pire que ce qui se met entre nous. » Le fait qu'il avoue que la vie moldue avait quelque chose de plus simple pour une relation amoureuse en disait long sur son engagement chez les mangemorts. Un fervent défenseur de la cause du sang aurait préféré se gratifier d'un sortilège mortel que d'avouer que la vie chez les moldus pouvait avoir des avantages que celle des sorciers n'avait pas. Mais il se fichait bien de tout cela pour l'instant, à aucun moment il ne se sentit mangemort dans cette conversation, il n'était qu'un homme et cette constatation le dérangeait. « Si tu ne renies rien, alors assumes, assumes ce que je t'ai dit, assumes ce que tu m'as dit, tu as affirmé m'accepter pour ce que j'étais, je n'ai pas une vie parfaite et je ne suis pas dans une situation idéale, je ne cherche pas à me justifier mais malgré tout ça, même si j'ai cherché à te repousser, qui est venu te rechercher ? Ne peux-tu pas comprendre que je suis passé dans un stade au delà du « je veux que tu me détestes ? » Il se livrait un peu trop, il avouait être accroc et il détestait cela. Depuis la dernière fois en réalité, il n'était plus question qu'Eden le déteste, il pensait que c'était la suite logique de leur relation mais il ne le souhaitait pas et elle lui balançait sans même se préoccuper de ce qu'elle disait réellement.

    Mais elle s'enfonçait, elle le repoussait et elle se servait d'arguments qui lui déplaisaient, il laissait sa colère s'exprimer un peu trop violemment mais il partait du principe qu'elle n'avait plus peur de lui. Il ne la toucherait jamais, elle devait le savoir, sauf si elle reniait également cet état de fait. Il était dans un état de rage indescriptible à la fin de ses paroles et il cherchait à tout prix à comprendre ce qu'elle voulait dire, ce que cela signifiait. « J'ai tout compliqué ? Je t'ai évité, de un, pour qu'aucun d'entre nous, ne se retrouve dans une situation comme celle qui s'est produite dans le couloir. De deux, si notre chére amie Pandora, voit que tu n'as plus de contact avec moi à part peut être en cours, ne croit-tu pas qu'elle te laissera un peu tranquille ? » Il eut presque un rire sans joie, un de ceux qui ne donne pas du tout envie de rire mais plutôt de se planquer. « Tu m'as si bien évité que tu te baladais encore une fois dans les couloirs après le couvre-feu ! Tu savais qu'il y avait un mangemort de plus dans le château et tu n'as fait preuve d'aucune prudence ! On dirait que tu cherches les ennuis ! » Il s'était longtemps demandé ce qu'il s'était passé dans la tête d'Eden pour qu'elle se ballade ainsi dans les couloirs après le couvre-feu. Il serra une nouvelle fois les dents pour ajouter. « Tu vas me faire croire que tu as uniquement fait ça pour me permettre d'être tranquille ? Alors c'est réussi, elle pense que nous n'avons plus aucun contact l'un avec l'autre, est-ce qu'on peut arrêter cette mascarade ? » Il arqua un sourcil, comme s'il était sérieux et comme s'il interprétait mal les paroles de la jeune femme. Comme si elle avait tout mis en scène pour faire croire à Pandora que c'était définitivement terminé entre eux, ce qui n'était évidemment pas le cas.

    Mais tout cela ne servit à rien et sa colère redescendit à ses paroles. Il se sentait tout à coup complètement vide, comme si quelque chose venait de s'échapper de lui pour le quitter définitivement. Aucune émotion ne le traversa lorsqu'il lui rendit sa baguette et qu'elle la récupéra. Il ne ressentit rien en s'éloignant d'elle pour éviter de la retenir encore une fois malgré lui. Pas le moindre spasme ne le traversa lorsqu'il se retourna pour lui faire face et pour la voir partir. L'expression neutre de son visage devait avoir des allures de statue de cire lorsqu'il la vit se détourner pour aller vers la porte, après une simple parole, après deux mots qui ne disaient rien, qui signait leur rupture définitive. « Je sais. » Et ils se quittaient ainsi. Les yeux ouverts, Daley avait pourtant l'impression d'être dans un rêve, il avait l'impression de flotter et de ne pas réellement voir ce qu'il avait sous les yeux. Elle s'éloignait, elle posa la main sur la poignée de la porte et enfin, son cœur se manifesta et bondit, comme pour le forcer à se jeter sur elle pour la retenir. Mais son corps resta d'une immobilité frustrante. Son cerveau lui hurlait d'agir mais il s'y refusait. Il n'avait pas le droit de la retenir, il se détestait pour cela mais il n'allait pas la séquestrer et l'obliger à l'aimer. Il ne détourna pas un instant les yeux de son dos, conscient que tout était terminé. Que leur histoire prenait fin ici. Il lui avait expliqué, il avait dit tout ce qu'il avait à dire, il n'avait plus aucun argument, il ne savait pas quoi ajouter, elle avait décidé d'abandonner et il n'arrivait même pas à lui en vouloir. Elle hésita et il cessa presque de respirer en la voyant s'immobiliser, la première réaction physique qu'il avait. « Je ne regrette pas de t'avoir rencontré parce que tu as été le seul à avoir cru en moi, m'avoir fait devenir ce que je suis, et m'avoir fait ressentir ce qu'il y a de plus beau. J'ai dit que je regrettais de t'avoir rencontré parce que regarde où ça nous a mené. On se déchire, c'est la guerre, et je me sens si vide quand tu n'es pas là, quinze jours sans toi, c'était tout simplement une horreur, j'avais l'impression de devenir folle. Je voulais arracher ma peau parce que je sentais encore tes mains sur moi, mais je savais que jamais je ne pourrais t'avoir pour moi. Pour toujours. On ne pourra jamais être ensemble, on ne pourra jamais être une famille. » Doucement, alors qu'il n'avait toujours pas esquissé le moindre geste, elle se retourna et il put voir les traces de ses larmes, dont il était encore la cause à cet instant. Il s'humecta rapidement ses lèvres devenues soudainement sèches sous cette vision et sous ses paroles. Elle n'était pas partie, elle était restée, comment devait-il l’interpréter. Il resta dans son coin, se refusant tout espoir. Elle avait tellement raison et il détestait ses paroles pleines de vérités. « Personne ne peut dire ce que l'avenir lui réserve, personne ne peut prétendre savoir ce qui va lui arriver dans un mois, dans un an, dans dix ans. Qui peut assurer qu'il sera encore vivant demain et avec qui il finira sa vie et qui sera à ses côtés au moment où la Mort viendra nous prendre ? C'est pour cela que nous vivons au jour le jour, c'est pour ça qu'il ne faut pas faire de projets, que chaque chose que nous prévoyons peut voler en éclat à chaque fois que nous prenons une décision. » Il s'interrompit et soupira en se passant une main dans ses cheveux avant de faire quelques pas vers la jeune femme. « Je ne pourrais jamais t'offrir la vie que tu rêves d'avoir, je ne suis pas en position de te couvrir d'illusions, je ne t'ai jamais menti sur ce point mais nous sommes en guerre et tu as la chance d'être protégée par des sorciers de sang pur qui t'assurent d'être tranquille, tu as bientôt fini ta scolarité, bon sang, qu'est-ce que je raconte ? Je ne peux te faire aucune promesse et je ne le ferais pas, je préfère vivre au jour le jour, voilà sept ans que je n'ai pas fait un seul projet. »

    Il disait la vérité, il ne prévoyait rien parce qu'il ne savait pas ce qu'il pouvait advenir du lendemain, il ne savait pas comment faire comprendre à Eden que non, tout n'était pas perdu, ils n'étaient pas voués à l'échec quand c'est lui-même qui le lui avait dit. Il continua de s'approcher vers elle pour se retrouver à quelques pas seulement. Il tendit la main comme s'il voulait essuyer une larme qu'elle avait mal fait disparaître mais il se ravisa et récupéra sa main. Il était incapable de la toucher sans lui sauter dessus et ce n'était pas vraiment le moment de craquer et de la braquer. « Je t'ai dit que le jour où tu me détesterais, je te laisserai partir, j'ai failli le faire à l'instant sans même te le demander. »Il fit une pause pour plonger son regard dans celui d'Eden, comme lorsqu'il cherchait la vérité à l'avance dans ses yeux. « Est-ce le cas ? Est-ce que tu me détestes ? » Demanda-t-il finalement même s'il avait l'impression de déjà connaître la réponse. Il n'arrivait pas à avoir une émotion, il s'enfermait dans son cocon de fermeté pour cacher sa vulnérabilité lorsqu'elle lui avouerait la vérité.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeVen 18 Jan - 17:06

    Nous nous enfoncions de plus en plus dans un cul de sac, un impasse. Je me murais dans mon raisonnement, têtue. Encore plus que d'habitude. Daley, lui, ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire non plus. Nous nous déchirions pour obtenir tout les deux, ce que nous voulions. Mais nous ne nous écoutions ni l'un ni l'autre. Je tentais de paraître dure, froide et impassible pour qu'il me laisse partir et ne mette fin à la torture que j'étais entrain de vivre. Alors que je lui assurais que notre relation était terminée de mon côté, je le vis froncer les sourcils, une fausse surprise peinte sur son visage. Je sentais d'avance que j'étais dans le pétrin, comme si je le connaissais par cœur à présent. « Pas encore, je veux t'entendre le dire, je veux que tu le dise en me regardant dans les yeux et que tu y mettes toute ta sincérité. », me demanda-t-il, et je retins un soupir d'agacement. Bien sûr, c'était l'option la plus sûre et la plus facile pour démentir mes paroles. Moi, qui était une piètre menteuse, et lui qui savait me déchiffrer comme personne. Je devais paraître convaincante, mais je savais que c'était à mes risques et périls. Et qu'en plus, si il détectait ne serais-ce qu'une faille dans mes paroles, il me pousserait à bout. J'inspirais lentement, relevant le regard et en le plongeant dans le sien. Les bras toujours croisés sur ma poitrine. « Nous deux, c'est fini, Daley. », lâchais-je, en essayant de contrôler les tremblements dans ma voix.« C'est assez clair, comme ça ? », demandais-je, aigrement. J'évitais de faire de trop longues phrases, pour ne pas m'enfoncer et pour ne pas lui donner d'armes supplémentaires. Même si je savais qu'en lui répondant, je lui avais donner des armes suffisantes contre moi. Je gardais ma carte, de la fille raisonnable, c'était la seule chose à laquelle, je pouvais encore me raccrocher. Car, je n'avais plus de filet à présent. Je tentais tant bien que mal d'expliquer ce que je pouvais ressentir, justifier mes paroles. Même si je ne comprenais pas pourquoi, je me sentais obligée de le faire. Je le voyais froncé les sourcils, mécontent de mes paroles, comme si il ne les comprenait pas. Je savais que je n'étais pas très clair, mais je ne savais pas comment faire pour m'exprimer. Voilà, pourquoi, je cherchais à fuir le plus loin et le plus vite possible. « Si on était de simples moldus, je ne serais pas un assassin contraint de faire ce que je fais, il n'y aurait aucune barrière entre nous, pas plus mon père qu'une hypothétique fiancée, si on met de côté l'éthique professeurs/élève, je ne vois pas ce qui aurait pu nous arriver de pire que ce qui se met entre nous. », me répondit-il et ce fut à mon tour de froncer les sourcils, mécontente. Il tournait à son avantage, mes paroles. Je me pinçais l'arrête du nez, ne voulant même pas répondre à une telle affirmation. Il était entrain de dire qu'une relation chez les moldus était bien plus simple que dans notre mon magique. J'en étais presque choquée. Lui, qui n'avait cessé de me rabattre les oreilles avec le fait qu'il était un mangemort, qu'il torturait, tuait des gens, détruisait des vies. Lui, qui était du côté du mal, parlait du côté moldu comme d'un avantage.
    « Si tu ne renies rien, alors assumes, assumes ce que je t'ai dit, assumes ce que tu m'as dit, tu as affirmé m'accepter pour ce que j'étais, je n'ai pas une vie parfaite et je ne suis pas dans une situation idéale, je ne cherche pas à me justifier mais malgré tout ça, même si j'ai cherché à te repousser, qui est venu te rechercher ? Ne peux-tu pas comprendre que je suis passé dans un stade au delà du « je veux que tu me détestes ?  », me demanda-t-il, et je déglutis difficilement. J'enfonçais mes mains dans les poches de ma cape, le regard vissé sur mes pieds. Que fallait-il de que je dise face à cela ? « Je sais très bien tout ce que l'on s'est dit. Je peux comprendre tout ça, je ne suis pas stupide ! Mais mets-toi un peu à ma place … Je suis fatiguée, j'en ai marre de cette putain de guerre. Je voudrais que tout se termine. », répondis-je, d'un ton las.

    Je m'énervais par la suite, tout comme lui, qui envoya valsé un vase contre un mur. Il rit, mais un frisson me parcourut. Ce n'était pas du tout un rire communicatif, plutôt le contraire même. « Tu m'as si bien évité que tu te baladais encore une fois dans les couloirs après le couvre-feu ! Tu savais qu'il y avait un mangemort de plus dans le château et tu n'as fait preuve d'aucune prudence ! On dirait que tu cherches les ennuis ! », m'accusa t-il et je serrais les poings avec violence. « Non, mais c'est pas possible. Je ne cherchais pas les ennuis ! Madame Pince s'était endormie et moi, je n'ai pas regardé l'heure, le résultat on le connait tous les deux ! », répliquais-je avec une acidité, non dissimulée. « Tu vas me faire croire que tu as uniquement fait ça pour me permettre d'être tranquille ? Alors c'est réussi, elle pense que nous n'avons plus aucun contact l'un avec l'autre, est-ce qu'on peut arrêter cette mascarade ? », me demanda-t-il et moi, je restais pantoise. Il croyait vraiment que j'avais tout planifié par rapport à Pandora ? J'eus envie de rire, d'un rire nerveux, pour exprimer ma surprise, mais je restais immobile, le regardant comme si il avait perdu l'esprit. « Tu le fais exprès ou quoi ? », lâchais-je, à moitié sonnée par ce qu'il venait de dire. J'avais hésité à le traiter d'imbécile, mais le problème, c'est que je savais bien qu'il n'allait pas le prendre avec un grand sourire. Et je préférais éviter de donner le bâton pour me faire battre.

    Je crois que l'instant suivant était le pire de toute ma vie. J'avais déjà vécu la perte de mes parents alors que je n'étais qu'une gosse, j'avais été une tête de turc pendant presque toute ma scolarité. Mais là, ce sentiment de vide et d'abandon, c'était pire encore, que tous les autres réunit. J'avais repris ma baguette signe de ma liberté. Mais je me sentais étreinte par le fait d'être enfermée dans mes sentiments, prisonnière. Je ne savais pas à quoi, je devais m'attendre, je l'avais chercher, je l'avais pousser pour que cela arrive. Je sentais son regard dans mon dos, alors que je tenais la poignée de la porte dans ma main et que je la fixais comme si elle allait trouver la solution à tous mes problèmes ! J'avais fini par vider mon sac devant lui. « Personne ne peut dire ce que l'avenir lui réserve, personne ne peut prétendre savoir ce qui va lui arriver dans un mois, dans un an, dans dix ans. Qui peut assurer qu'il sera encore vivant demain et avec qui il finira sa vie et qui sera à ses côtés au moment où la Mort viendra nous prendre ? C'est pour cela que nous vivons au jour le jour, c'est pour ça qu'il ne faut pas faire de projets, que chaque chose que nous prévoyons peut voler en éclat à chaque fois que nous prenons une décision.  », commença t-il en s'avançant vers moi de quelques pas vers moi. Je savais qu'il était dans le vrai, mais j'aurais aimé, être dans un autre monde. Si rien ne nous avez retenu, surtout sa fille, je lui aurais peut être proposé de partir loin, très loin de cette guerre. Moi, qui avait peur de l'aventure, de mettre un pied en dehors de ce que je connaissais. Mais cette utopie n'était pas réalisable. « Je ne pourrais jamais t'offrir la vie que tu rêves d'avoir, je ne suis pas en position de te couvrir d'illusions, je ne t'ai jamais menti sur ce point mais nous sommes en guerre et tu as la chance d'être protégée par des sorciers de sang pur qui t'assurent d'être tranquille, tu as bientôt fini ta scolarité, bon sang, qu'est-ce que je raconte ? Je ne peux te faire aucune promesse et je ne le ferais pas, je préfère vivre au jour le jour, voilà sept ans que je n'ai pas fait un seul projet. », continua t-il, et je passais mes mains sur mon visage, pour essayer de me calmer. « Je sais, je sais tout ça. Tu me l'as dit tellement de fois, et je sais très bien que tu as raison, même si ça me tue de savoir que c'est la vérité. Mais qu'est ce qui se passera quand j'aurais fini ma scolarité ? Quand je ne serais plus dans l'enceinte de Poudlard, et que je me retrouverais toute seule ? », interrogeais-je, sans pouvoir m'en empêcher. Cela n'avait pas à voir avec notre conversation, mais ces peurs me tenaillaient les entrailles à chaque fois que je voyais l'année se raccourcir.

    Il finit par arrivé à ma hauteur, à quelques pas de moi seulement. Je vis une de ses mains s'approcher de mon visage, et je fus presque déçue qu'il n'effleure pas ma joue. « Je t'ai dit que le jour où tu me détesterais, je te laisserai partir, j'ai failli le faire à l'instant sans même te le demander.  », avoua t-il, et je le savais. Je l'avais senti dans son attitude, dans sa voix, ses paroles. Je soutenais son regard avec peine, par peur pour la suite. Car, oui, je connaissais ce regard inquisiteur, qui me sondait à chacune de mes paroles pour savoir si j'étais sincère. « Est-ce le cas ? Est-ce que tu me détestes ? », me demanda t-il et je baissais une nouvelle fois mes yeux sur mes pieds. Pour la seconde fois, je réalisais que je ne pouvais pas lui mentir. « Je t'en veux, c'est vrai, je me suis sentis prise au dépourvu, vulnérable dans ce couloir. Même si tu t'es compromis pour moi, je me suis sentie seule, et faible. Mais, je n'arriverais jamais à te détester. C'est au dessus de mes forces. », déclarais-je. Je relevais les yeux vers lui, je ne savais pas ce que j'allais voir dans ses prunelles. Et cela me faisait un peu peur, je devais l'avouer.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeSam 19 Jan - 22:08

    Daley se rendit compte qu'il avait ralenti sa respiration et attendait avec apréhension la réponse de la jeune femme lorsqu'elle lui répondit. Et il n'eut pas besoin de ses mots, elle n'avait pas ouvert la bouche que Daley sut immédiatement qu'elle allait lui mentir. Sans savoir pourquoi, sans s'expliquer ce qui le mit réellement sur la voie, il en eut tout de suite la certitude et il savait non seulement les mots qu'elle allait prononcer mais aussi le fait qu'elle ne le pensait pas réellement, consciemment ou inconsciemment. « Nous deux, c'est fini, Daley. » Il eut presque envie de sourire mais la situation ne s'y prêtait pas, il continuait de la fixer parce qu'il savait que cela allait finir par la mettre mal à l'aise, il avait un regard perçant, inquisiteur, il le savait, on lui avait souvent fait la réflexion. Quand Daley regardait intensément quelqu'un, c'était comme s'il cherchait à lire à travers lui et à le transpercer de part en part pour pouvoir lire en la personne en toute facilité. Et il savait qu'Eden détestait ça, surtout que la jeune fille n'était pas la personne la plus douée pour le mensonge. Il avait réussi à changer beaucoup de choses en elle mais son honnêteté et sa sincérité faisaient parti d'elle et au fond, il n'aurait changé cela pour rien au monde, surtout pas à cet instant alors qu'il était si facile de déceler son mensonge. Et s'il n'en avait pas été aussi sûr, elle le lui confirma en prononçant une phrase de trop. C'est assez clair, comme ça ? » Cette fois, un véritable sourire se dessina sur son visage. Il ne répondit rien au départ, se contentant de fixer la jeune femme. Ce sourire voulait tout dire, il voulait dire qu'elle s'était trahie, qu'il ne croyait pas parce qu'elle n'y croyait pas elle-même et qu'il était fort satisfait de sa réponse. Ce sourire contrasta immédiatement avec les paroles qu'il prononça par la suite. « Très clair. » A cet instant, il clôturait le sujet sur leur rupture en faisant semblant de lui accorder la victoire, une victoire qu'elle saurait factice en observant ce sourire qui lui affichait un sourire plus que victorieux. C'est lui qui avait gagné cette manche et il le lui faisait comprendre sans pour autant le lui dire.

    Par la suite, la jeune femme s'employa à éviter son regard, parce qu'il énonçait des vérités qui n'étaient pas que bonnes à entendre ? Est-ce qu'il parvenait à gagner du terrain en la mettant mal à l'aise et en lui faisant prendre conscience de quelques détails à leur sujet ? Il avait parfois du mal à lire en elle, surtout lorsqu'elle refusait de le regarder et il ne pouvait l'y obliger sans la toucher, ce qu'il se refusait à faire s'il ne voulait pas totalement prendre le contrôle et faire des choses qu'il savait mal venues au milieu d'une dispute. Si beaucoup parlaient des réconciliations sur l'oreiller, il doutait que le procédé marche avec Eden. Il préférait donc garder ses distances, surtout qu'il ignorait quand il pouvait craquer et exploser, il préférait qu'elle ne soit pas à proximité s'il perdait son calme, comme cela était déjà arrivé. « Je sais très bien tout ce que l'on s'est dit. Je peux comprendre tout ça, je ne suis pas stupide ! Mais mets-toi un peu à ma place … Je suis fatiguée, j'en ai marre de cette putain de guerre. Je voudrais que tout se termine. » Daley soupira légèrement, si elle disait être fatiguée, que pouvait-il y répondre et qui était-il pour lui ajouter des ennuis supplémentaires ? Pour la fatiguer, l'épuiser émotionnellement quand sa vie serait bien plus simple sans lui. Pourquoi alors se sentait-il obligé d'insister, de s'imposer de la sorte ? Il finit par inspirer avant de répondre. « La guerre est un fait, on ne peut rien y changer, pas pour l'instant et probablement pas avant un moment. Mais ce n'est pas maintenant qu'il faut perdre tout espoir. A vrai dire, il avait bien envie d'ajouter qu'il n'y avait pas non plus de raison de supprimer ce qu'il avait de beau dans sa vie mais il n'avait pas la prétention de penser que leur relation était quelque chose de beau et d'idyllique dans la tête d'Eden, pas quand on voyait la situation dans laquelle ils étaient.

    Mais il ne pouvait s'empêcher de lui reprocher la situation en lui rappelant que c'était elle l'imprudente qui s'était baladé dans les couloirs sans la moindre prudence et qui avait rencontré Pandora. Tout cela ne serait pas arrivé sans ce simple événement et voilà où ils en étaient parce que la jeune pousfouffle n'était pas capable d'apprendre de ses erreurs et de les reproduire inlassablement. « Non, mais c'est pas possible. Je ne cherchais pas les ennuis ! Madame Pince s'était endormie et moi, je n'ai pas regardé l'heure, le résultat on le connait tous les deux ! » Il la regarda comme si une seconde tête venait de lui pousser. « Oui, je le connais le résultat et tout ça est arrivé uniquement parce que Madame Pince s'est endormie et que tu n'as pas regardé l'heure ? » S'il ne détestait pas montrer ses émotions, il en serait franchement resté incrédule. « Je croyais que l'épisode avec Carrow t'avais servi de leçon mais tu commets les mêmes imprudences ! » Il ne voulait pas être aussi froid mais il ne pouvait pas s'en empêcher, qu'un truc aussi stupide ait pu leur tomber sur la tête uniquement parce que Madame Pince s'était endormie, il n'en revenait tout simplement pas, c'était vraiment la dernière chose qu'il s'attendait à entendre et probablement le truc le plus débile qu'il ait jamais entendu. Il hésitait entre étrangler Eden pour son imprudence ou aller étrangler Madame Pince pour son incompétence. « Tu le fais exprès ou quoi ? » La colère recommençait à bouillir en lui mais il devait se rendre à l'évidence, tout était terminé entre eux. Alors il ne répondit que très rapidement. « Le jury délibère encore. » S'exclama-t-il froidement, pour l'agacer encore plus s'il le pouvait.

    En la voyant rester, ce qui le surprit, il eut soudain l'envie, le besoin de savoir si elle le détestait oui ou non se fit pressant et il lui posa la question, comme s'il était à présent vital pour lui de le savoir, de savoir ce qu'il en était. Elle baissa le regard et il sut qu'elle lui dirait la vérité, parce qu'elle n'affrontait pas son regard. « Je t'en veux, c'est vrai, je me suis sentis prise au dépourvu, vulnérable dans ce couloir. Même si tu t'es compromis pour moi, je me suis sentie seule, et faible. Mais, je n'arriverais jamais à te détester. C'est au dessus de mes forces. » Il déglutit légèrement, comme s'il s'était attendu à quelque chose de pire et finalement, il hocha légèrement la tête, parce qu'il se rendit compte qu'il avait attendu ses mots et qu'il les avait espéré. « Tu n'aurais jamais dû assister à tout ça, Pandora fait souvent cet effet, mais je me vengerais, je te vengerais. » Il voulait qu'elle en soit certaine, il aurait sa revanche sur Pandora et elle allait amèrement regretter ses actions, il le faisait pour lui mais aussi pour le mal qu'elle avait fait à Eden.

    Et alors qu'elle restait, sans se soucier du fait qu'elle était à présent libre, elle avait jugé bon de se justifier encore une fois. Il tenta alors une dernière fois de la retenir par ses mots mais il avait l'impression que rien de ce qu'il dirait ne changera quoique ce soit à la situation. « Je sais, je sais tout ça. Tu me l'as dit tellement de fois, et je sais très bien que tu as raison, même si ça me tue de savoir que c'est la vérité. Mais qu'est ce qui se passera quand j'aurais fini ma scolarité ? Quand je ne serais plus dans l'enceinte de Poudlard, et que je me retrouverais toute seule ? » L'incrédulité se peignit sur le visage de Daley cette fois et il entrouvrit la bouche comme s'il allait répondre mais il ne le fit pas et la referma, comme si elle avait réussi à le surprendre, ce qui était totalement le cas. Sa poitrine se gonfla d'un sentiment qu'il connaissait trop bien depuis qu'il connaissait Eden, la colère face à la maladresse de ses paroles. Il fronça les sourcils par la suite et répondit, la voix soudainement froide et neutre. « Tu sais que j'ai raison ? » Son ton ne souffrait d'aucune émotion, comme vidé de tout sentiment, il ne savait plus ce qu'il devait exprimer à cet instant. Une armée de l'Ordre du Phénix aurait pu débouler sans prévenir, il avait l'attention tellement tournée vers Eden qu'il aurait pu recevoir dix sorts avant de se rendre compte qu'il était attaqué. « C'est très bien Eden, tu sais tout ça, je te l'ai maintes et maintes fois répété et c'est maintenant que tu en prends totalement conscience ? Toutes les fois où j'ai voulu m'éloigner de toi, tu as accepté de revenir, tu m'as dit que tout ça, ce n'était pas grave, qu'on verrait en temps voulu ! » Sa voix se gonfla de colère lorsqu'il ajouta, la dardant d'un œil sévère. « Et c'est maintenant que tu me le dis ? Que tu t'en rends compte ? Que tu prends conscience que ce que j'ai pu te dire, que ce contre quoi je te mettais en garde était la réalité ? » Furieux, il était à présent à nouveau complètement furieux et fit un pas en avant, menaçant. « Mais c'est trop tard Eden, c'est bien trop tard ! Il y a quelques mois, je n'aurais même pas pris la peine de te retrouver, je me serais retourné sans même regarder derrière moi, mais là, c'est trop tard, tu t'es lancé dans une entreprise dangereuse et tu crois pouvoir t'en aller sans en assumer les conséquences ? Alors que faut-il que je dise pour que tu comprennes que je ne te laisserai pas seule au moment voulu ? Que je n'ai pas envie de te laisser partir parce qu'une part de moi m'empêche de le faire ? » Sa voix ne retomba pas, Daley était entrain de dire des mots qu'il détestait prononcer, qu'il ne se serait jamais pensé capable de dire et c'est avec colère qu'il le faisait parce qu'il ne pouvait pas le faire autrement. Lorsqu'il s'excusait, ce qu'il ne faisait jamais, il le faisait froidement ou au détour d'une conversation qui n'avait rien à voir, lorsqu'il démontrait son affection, c'était avec détachement pour éviter d'avoir l'air trop niais. Il était entrain de révéler ses sentiments à Eden en l'engueulant, voilà une réaction qui lui correspondait à la perfection. « Et tu sais ce que c'est cette partie de moi ? Cette putain de chose qui m'empêche de raisonner et de me dire que la meilleure chose à faire à cet instant, c'est de te laisser partir pour que tu sois heureuse ? » Il lui attrapa la main si rapidement qu'il ne lui laissa aucune seconde pour l'empêcher de s'esquiver. Sa propre main tremblait légèrement lorsqu'il posa celle d'Eden sur son cœur, le regard furibond mais le cœur battant avec force. « Et pour toi maintenant, est-ce que c'est assez clair ? » Demanda-t-il, reprenant ironiquement ses propres mots précédemment, lorsqu'elle se moquait de lui après lui avoir dit dans les yeux que tout était terminé. « Ce que tu sens sous tes doigts Eden, il n'y a à ce jour que ma fille pour le sentir, parce qu'elle était la seule à éveiller ce putain de muscle, elle était la seule ! » Insista-t-il avant de lui lâcher la main, le corps tremblant de rage et pour la première fois depuis longtemps, de peur. La peur de la voir s'en aller alors qu'il venait de lui dire qu'il l'aimait sans lui dire réellement mais les simples mots, la seule idée de les prononcer lui était impossible. Il la regardait dans les yeux parce qu'il n'était pas capable de détourner son regard et il recula d'un pas, comme assommé lui-même parce qu'il venait de dire.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeDim 20 Jan - 15:47

    Il se faisait perçant, attendant patiemment ma réponse. Du moins, mon affirmation erronée, et très éloignée de la vérité. Je lui déclarais que c'était fini, qu'il n'y avait plus rien entre nous. Et alors, que je faisais comme si il était un imbécile, me moquant ouvertement de lui, je sus qu'il n'avait pas gober un mot que j'avais pu énoncer. Comme si j'avais fait un faux pas, que je n'avais pas réussi à le convaincre. J'étais grillée, foutue et je ne savais pas à quelle sauce, j'allais être mangée. J'appréhendais déjà ses futures paroles, comme si j'avais déclenché un cataclysme. « Très clair. », dit-il, et j'en fus étonnée. Étonnée qu'il abandonne la partie si vite, alors qu'il avait un sourire qui en disait long sur ses pensées, même si je n'étais pas experte en légitimencie, je parvenais sans peine à deviner ses pensées. Je n'ajoutais rien, ne voulant pas trop tirer sur la chance, espérant de tout mon cœur, qu'il me laisserait partir sans un mot de plus sur cette affaire. Je continuais de le fixer, les sourcils froncés. Cette dispute/rupture était bien plus affreuse que tout ce que j'avais bien pu connaître. Je me sentais prise au piège dans mes propres paroles, comme si chacune d'entre elle pouvait à chaque instant, explosé en plein visage comme une bombe à retardement. Je refusais alors le regarder, je savais que cela lui déplairais, mais je m'en fichais, c'était un moyen de protection en quelque sorte. La seule chose que je pouvais faire pour avoir encore une chance de le convaincre. « La guerre est un fait, on ne peut rien y changer, pas pour l'instant et probablement pas avant un moment. Mais ce n'est pas maintenant qu'il faut perdre tout espoir. », affirma t-il, et j'eus un soupir, sans pouvoir m'en empêcher. Encore une fois, il avait raison, il parlait avec 'sagesse', je savais que je devais l'écouter. Cependant, il était fréquent que l'on se sent éteint et fatigué dans une situation comme celle-ci, dans cette guerre. Cette guerre qui nous empêche de vivre pleinement, une vie simple et sans embûches aussi horribles que celles-ci. « Ca va, ca va aller. Petit moment d'égarement. », dis-je, d'un air gêné. Celui-ci ne subsista pas longtemps sur mon visage car il me rappela sans ménagement, ma mésaventure dans ce couloir de malheur.

    Je me justifiais avec hargne et énervement. J'avais l'impression qu'il me jugeait, et que je faisais erreur sur erreur, sans jamais réfléchir. « Oui, je le connais le résultat et tout ça est arrivé uniquement parce que Madame Pince s'est endormie et que tu n'as pas regardé l'heure ? Je croyais que l'épisode avec Carrow t'avais servi de leçon mais tu commets les mêmes imprudences ! », m'interrogea t-il, en me regardant comme si j'étais devenue un extra-terrestre. « Non, mais je rêve, ou quoi ! Ce n'était pas intentionnel, contrairement à l'épisode des Carrow, comme tu aimes si bien me le rappeler ! Tu as d'autres commentaires comme celui-ci, Monsieur Je-suis-parfait-et-je-ne-fais-jamais-d'erreur ?», m'écriais-je complètement hors de moi. Je voyais rouge, de chez rouge. Je me demandais alors, si il ne le faisait pas exprès. Exprès de ne rien comprendre à mes paroles, et je lui demandais sans prendre de pincettes. « Le jury délibère encore.», me répondit-il, et je le fusillais d'un regard noir. Une réponse rapide, presque irréfléchie de sa part, je le savais. Mais, cela ça me mettais encore plus en rogne, si je le pouvais encore, car j'étais presque au bord de la crise de nerfs. Je m'approchais un peu plus de lui, le repoussant à deux mains, énervée. Je l'avais déjà fait une fois, il y a longtemps maintenant. En fait, j'avais l'impression que cela faisait une éternité. Mais, il ne l'avait pas apprécié sur le coup, et là, je savais qu'il ne le serait pas non plus. J'étais bien trop aveuglée pour m'en soucier. Et malgré, tout ce que nous avions fait pour nous repousser l'un l'autre, du moins, ce que j'avais fait pour le repousser, j'avais fini par rester alors qu'il me rendait ma liberté. Quelle imbécile, je faisais ! Incapable d'assumer mes paroles, et toutes les méchancetés que j'avais bien pu lui lancer, il y a quelques minutes à peine. Le regard de nouveau bas, je m'attelais à répondre à sa question, que je savais vitale pour notre relation, si il en restait encore une. « Tu n'aurais jamais dû assister à tout ça, Pandora fait souvent cet effet, mais je me vengerais, je te vengerais. », me promit-il, et je gardais mes yeux fixés dans les siens. « Non, ça ne fera que l'amuser un peu plus. Et je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose. Non, pas que je crois que tu n'es pas capable de l'affronter, mais je … ne lui fais pas confiance à elle. », balbutiais-je lentement. J'étais maladroite dans mes paroles, parce que je ne savais pas comment lui expliquer, sans faire étalage de mes sentiments qui étaient encore présents. Pour lui.

    De nouvelles explications, un nouveau regard d'incompréhension de sa part. Je ne savais pas vraiment ce que j'avais pu dire de mal. Il semblait surprise face à mon questionnement, il ouvrit et ferma la bouche comme si il avait perdu l'usage de la parole. « Tu sais que j'ai raison ? », me demanda-t-il, d'une voix tellement froide, que j'en eus des frissons. Je n'osais donc pas répondre, le regard fixé sur son visage. Attendant avec appréhension, de nouvelles paroles. « C'est très bien Eden, tu sais tout ça, je te l'ai maintes et maintes fois répété et c'est maintenant que tu en prends totalement conscience ? Toutes les fois où j'ai voulu m'éloigner de toi, tu as accepté de revenir, tu m'as dit que tout ça, ce n'était pas grave, qu'on verrait en temps voulu ! », continua t-il, d'une voix colérique. Je fronçais alors les sourcils. Une expression me vint à l'esprit 'l'erreur est humaine', mais Daley n'était pas une erreur, je savais très bien dans quoi, je m'étais embarquée auparavant. Ses propos me glacèrent. « Et c'est maintenant que tu me le dis ? Que tu t'en rends compte ? Que tu prends conscience que ce que j'ai pu te dire, que ce contre quoi je te mettais en garde était la réalité ? », sa voix furieuse résonnait dans mes oreilles comme un écho désagréable, irritant. Je lui donnais raison, et il m'accusait de m'être voiler la face ? Il s'avança vers moi, d'un pas décidé et menaçant. Du moins, je le percevais ainsi. Je restais figée, cependant, encore un peu consciente qu'il ne me ferait pas de mal. Il l'avait suffisamment dit, au cours de ces dernières semaines. Du moins, celles où on se côtoyaient encore. « Mais c'est trop tard Eden, c'est bien trop tard ! Il y a quelques mois, je n'aurais même pas pris la peine de te retrouver, je me serais retourné sans même regarder derrière moi, mais là, c'est trop tard, tu t'es lancé dans une entreprise dangereuse et tu crois pouvoir t'en aller sans en assumer les conséquences ? Alors que faut-il que je dise pour que tu comprennes que je ne te laisserai pas seule au moment voulu ? Que je n'ai pas envie de te laisser partir parce qu'une part de moi m'empêche de le faire ? », sa voix contrastait tellement avec ses dires que j'avais du mal à le suivre dans les méandres de son esprit. J'avais les sourcils froncés, abasourdie. J'essayais de lui répondre avec le peu d'assurance qu'il me restait. Sa colère m'avait refroidie. Je ne savais pas comment prendre ses aveux. « Je n'ai pas envie que tu me laisses partir. », murmurais-je, si bas que j'espérais qu'il ne l'ai pas entendu, car je me faisais l'effet d'une imbécile finie.

    « Et tu sais ce que c'est cette partie de moi ? Cette putain de chose qui m'empêche de raisonner et de me dire que la meilleure chose à faire à cet instant, c'est de te laisser partir pour que tu sois heureuse ? », dit-il avant de se saisir de ma main dans un geste vif. Tellement vif que je n'eus pas le temps de réagir, ma main prise dans l'étau de la sienne se déposait déjà sur sa poitrine, à la place de son cœur. Je le sentais pulser contre mes doigts, malgré l'épaisseur de ses vêtements, je sentais ma main tremblée mais je ne savais pas si c'était moi, ou lui, qui tremblait. Son regard, lui, était intense et j'avais l'impression qu'il m'incendiait avec ses prunelles. Je ne l'interrompais pas, hypnotisée par ses paroles et son coeur sous mes doigts. « Et pour toi maintenant, est-ce que c'est assez clair ? », me demanda-t-il, faisant référence à quelques instants plus tôt, alors que je lui affirmais que notre relation était bel et bien terminée. Je baissais les yeux sur mes doigts, et sa main sur la mienne, qui maintenait la mienne contre sa poitrine. « Ce que tu sens sous tes doigts Eden, il n'y a à ce jour que ma fille pour le sentir, parce qu'elle était la seule à éveiller ce putain de muscle, elle était la seule ! », finit-il avant de relâcher ma main, sa chaleur manquant déjà à ma peau. Je restais clouée sur place alors que lui reculait d'un pas. Mon cerveau avait du mal à assimiler l'information. Étais-ce comme ces paroles implicites qu'il lâchait souvent en ma présence ? Ces phrases que je devais traduire pour en percer le sens ? Je n'arrivais pas à assimiler le fait qu'il venait de m'avouer à demi-mot qu'il m'aimait. J'avais peur de comprendre de travers. Je ne pouvais pas me permettre de lui faire répéter, juste pour le plaisir de l'entendre de sa bouche, ou même pour être sûre d'avoir compris le sens de ses mots. J'avançais alors de quelques pas vers lui, pour n'être qu'à quelques centimètre de lui. Je me saisis doucement de sa main pour ne pas le brusquer, et je copiais sur ses gestes précédent. Plaquant sa main sur ma poitrine, à l'endroit de mon cœur. « J'ai perdu mes parents, ma grand-mère, et j'ai été recueillie par des personnes qui n'étaient pas plus heureuse que cela d'avoir un enfant en plus à charge. Mes cousins m'ont toujours détester, et j'ai toujours été toute seule ici, encore plus depuis qu'un dégénéré à déclaré la guerre au monde entier. Il n'a jamais eu personne pour sentir mon cœur. Personne, ne l'a éveiller, sauf toi. Sauf depuis que tu es entré dans ma vie. », chuchotais-je, avec émotion dans la voix. Je soutenais son regard, ne voulant pas fuir le sien avec ces paroles emplie de vérité. « Pardonne mes doutes, mes peurs, le fait de t'avoir tourner le dos, de ne pas avoir voulu t'écouter. Je ne me pardonnerais pas si il t'arrivait quelque chose, à toi, à ta fille. Et, j'appréhende chaque jour, si jamais on découvrait que j'étais une née moldue, j'aurais bien trop peur que tu te compromettes pour moi, comme dans ce couloir face à Pandora. Si tu ne revenais pas à Poudlard, après une de tes missions, comme la dernière fois où tu as été blessé. Si ton père s'en prends de nouveau à toi, et à ta fille aussi. », continuais-je, laissant le flots de mots, de peurs s'évacuer au fur et à mesure, même si c'était décousu. Je lâchais sa main, pour prendre son visage entre mes doigts froids, et me mettre sur la pointe des pieds, histoire que nos yeux soient à la même hauteur. « J'ai tout le temps, ce genre d'idées dans mon esprit, encore plus depuis deux semaines. Bien sûr, que je voulais voir au jour le jour, parce qu'être avec toi, c'était ce que j'avais vécu de plus beau. », finis-je, en soupirant.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeJeu 31 Jan - 16:19

    Daley et Eden passaient par tant de sentiments à la fois qu'il était très étonnant de ne pas les voir exploser à tout moment d'un trop plein d'émotion. Ils passaient de la colère, de la rage et de la frustration à la lassitude, à l'incompréhension pour revenir en force alors la fureur et le tout sans jamais s'arrêter, sans prendre la moindre pause et enchaînant ces états d'esprit sans la moindre lassitude. En général, lorsqu'il se disputaient, ils restaient énervés, ils se hurlaient dessus sans se fatiguer jusqu'à ce que la pression retombe et à cet instant, à chaque fois qu'ils semblaient se calmer et pouvoir à nouveau parler comme des personnes civilisées, voilà qu'un nouveau événement venait tout contrecarrer. Daley tantôt froid et sans la moindre émotion, tantôt plus doux à tenter de lui faire comprendre certaines choses. Un véritable manège émotif qui n'épargnait pas Eden puisqu'elle-même passait de la rage à la fatigue en très peu de temps, comme si chacun ne savait plus sur quel pied danser avec l'autre, comme s'ils voulaient instaurer un nouveau climat mais que l'un d'eux finissait toujours par ramener les sujets qui fâchent sur le tapis. Si Daley lui avait accordé la victoire sur sa fausse déclaration sur ce qu'était devenue leur relation et s'il observa le silence en la voyant se reprendre et s'excuser, il ne pouvait pas rester passif lorsqu'elle lui disait avoir été d'une imprudence folle en se baladant dans les couloirs la nuit où tout avait basculé entre eux. Il ne pouvait pas admettre que quelque chose d'aussi stupide soit à l'origine de ce qu'ils se disaient à cet instant et de ce déchirement qu'il ressentait à présent. « Non, mais je rêve, ou quoi ! Ce n'était pas intentionnel, contrairement à l'épisode des Carrow, comme tu aimes si bien me le rappeler ! Tu as d'autres commentaires comme celui-ci, Monsieur Je-suis-parfait-et-je-ne-fais-jamais-d'erreur ?» Il grinça des dents violemment à son allusion, il ne s'était jamais pensé parfait et il était loin de l'être et des erreurs il en commettait des plus grosses que lui et Eden le savait parfaitement puisqu'elle en avait été témoin et que de toute façon, il lui en avait confié certaines. Ce n'était absolument pas ce qu'il lui reprochait, il ne lui reprochait pas de faire des erreurs mais bien d'avoir fait celle-ci en particulier. « C'est justement ce que je te reproche, de ne pas avoir été prudente ! Je n'ai jamais prétendu être parfait mais celle-ci d'erreur, je pense qu'on s'en serait passé tous les deux! » En tout cas, lui s'en serait passé, il aurait pu annoncer cette histoire de fiançailles à Eden bien plus facilement, dans l'hypothèse où il aurait un jour eu envie de le faire évidemment. Parce que discuter futur mariage avec Pandora n'était pas dans l'ordre des ses priorités et il était tellement persuadé qu'il n'aurait pas lieu qu'il ne voyait pas l'intérêt d'en discuter et d'ajouter des problèmes dans son histoire avec Eden quand il n'y en avait pas réellement de son point de vue. Alors oui, il aurait préféré évité une telle confrontation, surtout que cela avait largement dégradé son amitié avec Pandora, même si Eden ne portait pas la mangemort dans son cœur, elle n'en restait pas moins l'amie de Daley, aussi étrange, colérique et sadique soit-elle. Il lui répondit une fois de plus pour la provoquer, peut-être même une fois de trop parce qu'il savait qu'il poussait Eden à bout, comme il avait souvent l'habitude de faire. Mais il connaissait aussi parfois les conséquences et il la vit s'approcher, poser les deux mains sur lui et le pousser avec violence, probablement de toutes ses forces. En reculant, Daley eut le réflexe d'attraper ses deux mains pour les enfermer dans l'étau des siennes sans forcer et la tira immédiatement vers lui, collant son corps au sien, sachant qu'elle détesterait encore plus ça. « Si j'étais toi, j'arrêterais ça tout de suite, ça n'a pas très bien terminé la dernière fois ! » La violence physique faisait parti de ses choses que Daley ne supportait pas, pas quand on s'attaquait directement à lui et encore moins quand on connaissait la raison pour laquelle il ne pouvait pas le supporter. Eden l'avait vu, elle avait constaté qu'il y avait été confronté et il était hors de question qu'elle continue d'agir impunément sur lui simplement parce que ses mots la blessaient, il ne la laisserait pas faire, pas sur ce point, il serait à jamais incapable de se contrôler si elle continuait et la dernière fois, ils avaient failli le regretter tous les deux.

    Il la relâcha presque aussitôt, persuadé qu'elle n'aurait pas la stupidité de recommencer de si tôt son petit manège. Il lui promit de ses venger, de les venger tous les deux et il avait bien l'intention de le faire, quoiqu'elle en dise, il avait déjà préparé son plan, minutieusement, Pandora n'y échapperait pas. « Non, ça ne fera que l'amuser un peu plus. Et je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose. Non, pas que je crois que tu n'es pas capable de l'affronter, mais je … ne lui fais pas confiance à elle. » Daley eut un sourire à ses paroles, parce qu'elle ne voyait visiblement en Pandora et Daley que de simples amants mais ils avaient été plus que ça et Daley avait quelques ressources insoupçonnées, et même si un duel avec Pandora ne lui faisait pas peur, il savait pertinemment qu'elle avait raison, cela n'aurait fait que l'amuser davantage. « Je n'ai pas dit que ce serait amusant pour elle, tu peux faire bien du mal à quelqu'un lorsque tu connais ses faiblesses et je sais ce que je fais, ne t'en fais pas pour moi. » Même si le fait qu'elle s'inquiète pouvait être très positif dans la mesure où cela voulait confirmer le fait que non, elle ne le détestait pas, elle se souciait encore suffisamment de lui pour ne pas vouloir qu'il lui arrive quoique ce soit. Et qu'elle n'ait pas confiance en Pandora prouvait qu'elle avait retenu la leçon, mieux valait rester loin d'elle, et elle espérait bien qu'aucun des deux ne se retrouverait en face de l'autre un jour, parce qu'il ne voudrait pour rien au monde être confronté à nouveau à ce qui s'était passé dans le couloir.

    Mais par la suite, la colère qu'il éprouvait le rendit définitivement trop bavard, il se lança dans une déclaration qu'il n'avait pas pu prévoir et qu'il n'avait à aucun moment pu retenir. Il ne pouvait plus s'arrêter, il en était incapable, il savait qu'il était dangereux de tout lui avouer, même s'il ne disait rien réellement avec des mots mais il n'avait plus vraiment peur, il voulait simplement qu'elle le sache, même s'il n'avait pas prévu de le lui dire en l'enfermant avec lui ici. Il avait reculé, bien trop secoué et son corps tremblait encore alors qu'il regardait Eden qui semblait aussi abasourdie que lui par ses confidences. Il espérait qu'elle avait compris parce qu'il n'aurait jamais été capable de répéter quoique ce soit. Il la vit s'avancer et l'observa sans bouger se mettre juste en face de lui et prendre doucement sa main, bien plus délicatement qu'il ne l'avait fait avec elle. On aurait dit qu'elle tentait d'apprivoiser un animal sauvage et il se faisait un peu cet effet à cet instant. Elle posa sa main sur son cœur à elle, geste qu'elle avait déjà fait une fois et cela ne l'empêcha pas d'être à nouveau fasciné par ce mouvement. Il observa sa main sur sa poitrine un instant, électrisé par ce contact qu'elle avait voulu et qu'elle avait initié cette fois. C'était la première fois depuis le début de leur conversation qu'elle le touchait d'elle-même pour autre que pour le repousser. « J'ai perdu mes parents, ma grand-mère, et j'ai été recueillie par des personnes qui n'étaient pas plus heureuse que cela d'avoir un enfant en plus à charge. Mes cousins m'ont toujours détester, et j'ai toujours été toute seule ici, encore plus depuis qu'un dégénéré à déclaré la guerre au monde entier. Il n'a jamais eu personne pour sentir mon cœur. Personne, ne l'a éveiller, sauf toi. Sauf depuis que tu es entré dans ma vie. » Daley releva les yeux rapidement pour croiser le regard d'Eden et son propre regard vacilla légèrement à ses mots. Il l'oubliait trop souvent, elle n'avait jamais aimé et c'était lui sa première expérience, la pauvre devait se maudire tous les jours de l'avoir choisi lui. Les paroles de la jeune poufsouffle lui étreignait le cœur si fort qu'il se demanda si la boule qu'il avait à la gorge n'y était pas intimement lié et il se refusait à penser à ce genre de choses. Il continuait de la regarder, totalement hypnotisé par son regard à l'instant même et continuait surtout d'écouter la douce mélodie de ses confessions. « Pardonne mes doutes, mes peurs, le fait de t'avoir tourner le dos, de ne pas avoir voulu t'écouter. Je ne me pardonnerais pas si il t'arrivait quelque chose, à toi, à ta fille. Et, j'appréhende chaque jour, si jamais on découvrait que j'étais une née moldue, j'aurais bien trop peur que tu te compromettes pour moi, comme dans ce couloir face à Pandora. Si tu ne revenais pas à Poudlard, après une de tes missions, comme la dernière fois où tu as été blessé. Si ton père s'en prends de nouveau à toi, et à ta fille aussi. » Il n'était pas vraiment sûr, voulait-elle dire que leur dispute s'arrêtait là ? Qu'ils étaient enfin réconciliés ? Qu'ils allaient pouvoir avancer ? Il cherchait cette réponse dans son regard, ses mots, il n'avait pas besoin d'en vérifier la sincérité, il les savait honnêtes et c'est ce qui le touchait le plus. « J'ai tout le temps, ce genre d'idées dans mon esprit, encore plus depuis deux semaines. Bien sûr, que je voulais voir au jour le jour, parce qu'être avec toi, c'était ce que j'avais vécu de plus beau. » Il déglutit difficilement en sentant les doigts d'Eden sur sa peau et continua de la regarder, sans que cette boule ne disparaisse de sa gorge et le laissa silencieux un léger moment, comme si l'instant méritait une minute de silence pour qu'il savoure l'entière vérité de ses paroles. Il ferma même un instant les yeux sous la caresse des doigts de la jeune femme avant de les rouvrir et de porter ses propres mains à son visage pour attraper celles d'Eden, bien plus doucement que précédemment. Il les laissa là où elles étaient un instant avant d'en abaisser une et d'en porter une autre à ses lèvres qu'il embrassa aussi tendrement qu'il en était capable. « Je n'ai rien à pardonner, toutes ses questions, toutes tes peurs sont normales, j'oublie trop souvent ce que notre relation implique pour toi. » Il se jetait la pierre parce qu'il se savait coupable dans cette histoire, même s'il avait affirmé tout l'inverse quelques instants auparavant. « Ce n'est pas à toi de prendre soin de moi Eden, je suis capable d'y parvenir par moi-même, c'est à moi de te protéger, encore plus depuis que je connais ton secret. S'il venait à être découvert, tu pourras toujours compter sur moi. » Il laissa retomber sa seconde main sans pour autant la lâcher, il ne souhaitait à cet instant plus jamais la lâcher. Il réduit encore une fois l'espace qu'il y avait entre eux et approcha son visage du sien, son nez effleurant doucement le sien, comme un rappel des moments qu'ils avaient vécu ensemble. Il inspira légèrement pour continuer. « Cette guerre n'est pas définitive, rien n'est acquis, personne n'est en sécurité, si nous n'étions pas ce que nous sommes, la situation resterait dangereuse, compliquée, j'ai une part d'ombre en moi, une part que je n'arrive pas à faire disparaître mais que tu éloignes un peu plus à chaque fois que l'on passe un moment ensemble. »

    Il s'interrompit une nouvelle fois avant de poursuivre. « Il y a une dernière chose que je dois te dire, probablement le dernier secret existant sur moi, quelque chose qui complique tout mais qui vient également appuyer ce que j'ai encore envie de te dire. Je suis sous serment inviolable, mon père m'a obligé à le prononcer lorsque je n'étais qu'un gosse, mais il n'a jamais mentionné que je devais être fidèle à vie au Seigneur des Ténèbres, son orgueil lui a fait commettre une faute, il y a une faille que j'ai bien l'intention d'exploiter un jour. » Il était lié à son père et Eden saurait ce que cela implique mais aussi qu'il résidait un espoir, il le savait et il voulait le lui faire comprendre. « Il m'a lié à lui et j'ai bien l'intention de le tuer de mes mains un jour, je serais alors libre et si je ne peux rien te promettre, je peux au moins faire ceci, je ne mourrais pas avant lui, pas après ce qu'il a fait. » Il avait bien l'intention de tenir cette promesse et pas seulement pour rassurer Eden, aussi pour lui et pour espérer un jour revoir la liberté qu'il avait perdu il y a si longtemps. Il voulait rassurer Eden pour qu'elle cesse de s'inquiéter pour lui.

    Il lâcha une de ses mains pour venir effleurer son visage à son tour de ses doigts, encore incertain, comme s'il craignait qu'elle recule tout à coup. Il avait tellement envie de l'embrasser sans pourtant oser le faire. Il ne voulait pas la brusquer ou qu'elle s'y sente obligée, il voulait à tout prix que cette fois, s'ils se faisaient à nouveau confiance, ce serait elle qui reviendrait, parce que malgré ses confessions, elle pouvait malgré tout se laisser dominer par ses peurs, toujours, parce que la nature était ainsi faite. « Avec des « si », tu peux refaire un monde, tu peux créer un univers parallèle mais la réalité restera toujours aussi laide qu'elle l'est. Mais regardes la situation autrement. Et si nous ne nous étions jamais rencontré ? Et si je ne t'avais jamais embrassé ? Et si je te laissais partir à cet instant et qu'on ne se voyait plus jamais ? Et si je n'avais pas envie à cet instant de recommencer ? Est-ce que tu te sentirais mieux ? Plus heureuse ? » Il vint appuyer légèrement son nez contre le sien une nouvelle fois, se rapprochant encore plus d'elle, son corps maintenant entièrement collé au sien, il avait peur d'être rejeté mais tentait à présent le tout pour le tout.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeJeu 31 Jan - 17:27

    Nos réactions et nos émotions se faisaient échos. La colère étant dominante dans cette entrevue. J'avais l'impression d'être une bombe à retardement, d'être sur le point d'exploser à tout moment. Ce n'était pas spécialement agréable, le cœur qui bat à cent à l'heure, la respiration qui s'accélère, le sang qui tambourine dans les temps, et les mâchoires qui se crispent …C'était encore pire alors qu'il me reprochait de ne pas avoir fait attention lors de l'incident dans le couloir. Je n'en revenais pas, j'étais complètement hors de moi, alors je me mettais à hurler pour qu'il entende ce que j'avais à dire, et pour qu'il s'imprègne de toute ma colère. « C'est justement ce que je te reproche, de ne pas avoir été prudente ! Je n'ai jamais prétendu être parfait mais celle-ci d'erreur, je pense qu'on s'en serait passé tous les deux ! », grinça t-il, et j'eus un rire froid. Bien sûr, que cela nous nous en serions bien passé ! Mais nous ne pouvions pas remonter le temps. Aurait-il continué à me cacher le projet de fiançailles avec Pandora ? Du moins, celui de son père ? Je passais une main nerveuse dans mes cheveux avant de planter mon regard dans le sien avec arrogant, les sourcils levés. « Bien sûr, qu'on s'en serait passé ! Mais le mal est fait, alors ne me reproche pas ça ! », rétorquais-je, le ton colérique. « Et dis-moi, tu comptais m'en parler de ton mariage forcé ? », demandais-je ensuite. Je ne savais pas vraiment pourquoi je demandais une telle chose puisqu'on ne pouvait pas revenir en arrière. Mais ma curiosité avait décidé de poindre à cet instant précis. Je voulais savoir si il aurait continué de me le cacher, et jusqu'à quand l'aurait-il fait ? Jusqu'à son mariage ou même après ? Au dernier instant ? Mais ses réponses continuait de me rendre furieuse, tellement furieuse que j'en oubliais même les promesses que j'avais faites. Dont celle de ne plus porter la main sur lui. Je m'attelais donc à le repousser à deux mains, chose qu'il n'apprécia pas vraiment. Alors qu'il reculait, il attrapa mes poignets, m'attirant à lui. Je grognais, gigotant pour me défaire de sa poigne, et m'éloignais de son corps, même si je savais que c'était inutile. Réflexe stupide. « Si j'étais toi, j'arrêterais ça tout de suite, ça n'a pas très bien terminé la dernière fois ! », me prévint t-il, d'un air froid. Alors qu'il relâchait mes mains, je reculais d'un pas pour être sûre de ne plus toucher une seule partie de son corps. Non pas qu'il me dégoutait, bien au contraire, j'aurais presque donné tout l'or du monde pour pouvoir me blottir entre ses bras et me laisser envahir par sa chaleur. Masquant mon malaise, je ne répondis rien, gardant cependant mon air froncés et furieux.

    Sans que je ne m'en aperçoive, je me laissais aller à lui dire ce que je ressentais face à son désir de vengeance vis à vis de Pandora. Je tentais de me reprendre par la suite, mais en voyant son sourire, je savais bien qu'il était fort probable qu'il ai saisi le sens de ces mots. Je pinçais alors les lèvres pour m'éviter d'autres mauvaises surprises comme celle-ci. « Je n'ai pas dit que ce serait amusant pour elle, tu peux faire bien du mal à quelqu'un lorsque tu connais ses faiblesses et je sais ce que je fais, ne t'en fais pas pour moi. », me dit-il, rassurant, et je me contentais d'hocher simplement la tête, même si je n'étais pas rassurer du tout. Quand bien même il connaissait ses faiblesses, et qu'il soit un mangemort aussi entrainé que la blonde, je n'étais pas rassurée par rapport au fait qu'il s'en prenne à la blonde. Ce fut alors à son tour d'être en colère, se montrant un peu brusque dans ses gestes, et son ton haussait quant à ses déclarations. Déclarations, qui me clouèrent sur place. Et alors, que je me saisis à son tour de sa main pour la déposer sur ma poitrine, imitant son geste. Je le sentis un peu trembler alors que je me lançais à mon tour dans des aveux. Me mettant à nu, j'en avais un peu plus l'habitude que lui, mais cela en restait un peu gênant quelque part, qu'il connaisse les rouages de mon esprit … Lui expliquant tant bien que mal, ce qu'il savait déjà, pour lui avoir déjà dit. Je lui répétais une nouvelle fois, qu'il était le premier homme que j'ai jamais aimé. Cela faisait un peu niais, mais c'était la stricte vérité. Il fouillait encore mes yeux, en quête d'un soupçon de doutes, d'incertitude ou même de mensonges. Mais, je savais qu'il ne trouverait rien d'autre que de la vérité. Les yeux dans les siens, j'avais l'impression de renouer avec lui, comme si cette violente dispute était un lointain souvenir, malgré le fait qu'elle soit encore fraîche dans mon esprit. Alors que j'eus finis mes confessions, il resta silencieux un moment. Rien de gênant puisqu'il ferma les yeux alors que je portais mes mains à son visage, dans une caresse. Il les saisit pour en embrasser une par la suite. Bouleversant de tendresse, celle-ci m'étreignit lentement, comme si je voyais une nouvelle part de lui. « Je n'ai rien à pardonner, toutes ses questions, toutes tes peurs sont normales, j'oublie trop souvent ce que notre relation implique pour toi. Ce n'est pas à toi de prendre soin de moi Eden, je suis capable d'y parvenir par moi-même, c'est à moi de te protéger, encore plus depuis que je connais ton secret. S'il venait à être découvert, tu pourras toujours compter sur moi. », commença t-il avant de s'approcher doucement, nos nez se frôlant. Je fermais simplement les yeux, me remémorant des souvenirs passés, passés trop vite, mais que je savoure encore. J'avais peur de briser ce moment, mais je ne pus me contenir, je secouais lentement la tête, replongeant mes yeux dans les siens. « Je sais, que tu me protégeras, mais je veux que tu me promettes quelque chose : ne te mets pas en danger, ne te compromets pas pour moi si mon secret est découvert. Je ne veux pas que ta fille se retrouve avec pour seule famille, ton père. », lâchais-je tout bas, murmurant presque.

    « Cette guerre n'est pas définitive, rien n'est acquis, personne n'est en sécurité, si nous n'étions pas ce que nous sommes, la situation resterait dangereuse, compliquée, j'ai une part d'ombre en moi, une part que je n'arrive pas à faire disparaître mais que tu éloignes un peu plus à chaque fois que l'on passe un moment ensemble.  », continua t-il, avant de faire une petite pause. « Il y a une dernière chose que je dois te dire, probablement le dernier secret existant sur moi, quelque chose qui complique tout mais qui vient également appuyer ce que j'ai encore envie de te dire. Je suis sous serment inviolable, mon père m'a obligé à le prononcer lorsque je n'étais qu'un gosse, mais il n'a jamais mentionné que je devais être fidèle à vie au Seigneur des Ténèbres, son orgueil lui a fait commettre une faute, il y a une faille que j'ai bien l'intention d'exploiter un jour.  », déclara t-il et je fronçais les sourcils, de surprise. Que voulait-il me faire comprendre ? Qu'il y avait un petit espoir pour nous quelque part ? « Il m'a lié à lui et j'ai bien l'intention de le tuer de mes mains un jour, je serais alors libre et si je ne peux rien te promettre, je peux au moins faire ceci, je ne mourrais pas avant lui, pas après ce qu'il a fait. », finis-t-il et je laissais les questions qui m'assaillaient sortir de ma bouche. « Mais pourquoi est-ce qu'il t'a forcé à faire un truc pareil ? », demandais-je, même si j'étais à peu prés sûre de la réponse. Du moins, à cause du peu que j'avais vu de l'œuvre de son père. A jamais gravé sur la peau de Daley. Lorsque ses doigts vinrent à la rencontre de la peau de mon visage, j'en frissonnais presque. Son regard semblait encore plein de questions et de doutes sur ce que je pouvais ressentir pour lui. Elles ne tardèrent pas à tomber. « Avec des « si », tu peux refaire un monde, tu peux créer un univers parallèle mais la réalité restera toujours aussi laide qu'elle l'est. Mais regardes la situation autrement. Et si nous ne nous étions jamais rencontré ? Et si je ne t'avais jamais embrassé ? Et si je te laissais partir à cet instant et qu'on ne se voyait plus jamais ? Et si je n'avais pas envie à cet instant de recommencer ? Est-ce que tu te sentirais mieux ? Plus heureuse ? », m'interrogea t-il, en s'approchant encore plus de moi, si cela était possible. Sa chaleur m'envahit de nouveau, mais cette fois, je ne voulais pas m'en extraire. Son nez de nouveau contre le mien, je fermais les yeux un instant comme pour rassembler mes idées qui se faisaient à présent éparses dans mon esprit. Je ré-ouvris ensuite pour affronter son regard inquisiteur. « Si je ne t'avais pas rencontré, je serais toujours cette petite fille qui essaie de se fondre dans les murs de Poudlard, celle qui ne sait pas se défendre lorsqu'on l'attaque et qui se laisse marcher sur les pieds. Si tu ne m'avais pas embrassé, je serais rester une ombre semblable à celle des fantômes de Poudlard. Si tu me laissais partir, pour qu'on ne se revois plus, et si tu ne voulais plus recommencer … je ... », commençais-je avant de m'interrompre, et de fermer les yeux pour me donner du courage. « Je ne serais pas plus heureuse, je serais malheureuse comme les pierres. Je m'en remettrais, peut être avec le temps. Mais, je resterais une épave pendant un bon moment, ça fait deux semaines qu'on me dit que je suis pâle comme la mort. », avouais-je piteusement, en appuyant ma joue contre la sienne, puis je la fis descendre pour venir la caler dans le creux de son cou.


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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeMar 5 Fév - 18:49

Daley n'aurait pas dû être en colère mais en réalité, il en venait à être furieux contre elle parce que tout cela avait commencé si bêtement qu'il n'en revenait pas, qu'il n'arrivait pas à lui pardonner son imprudence, qu'il n'acceptait pas que le hasard leur ait joué ce tour désagréable et il détestait absolument toute cette situation et ce qui les avait mené à se déchirer à cet instant précis, à s'engueuler comme s'ils n'étaient plus que des étrangers ou pire, comme s'ils revenaient au début de leur relation, quand tout n'était que dispute, mensonges et secrets. Mais il voulait plus avec Eden il voulait que ça s'améliore, il voulait tout changer pour elle, il voulait qu'ils se réconcilient, même si tout semblait mal parti. « Bien sûr, qu'on s'en serait passé ! Mais le mal est fait, alors ne me reproche pas ça ! » Bien sûr que si, il le lui reprochait, il ne cessait de le faire et au fond de lui, il ne voyait que ça à faire, la blâmer parce que c'était bien plus simple que se blâmer lui-même pour ses secrets, pour ses mensonges et pour ce qu'il l'avait obligé à voir, à entendre, à écouter. La familiarité entre Pandora et lui quand Eden semblait la détester, quand elle venait de la torturer sans la moindre pitié et ce qu'il aurait dû faire si seulement, il n'avait pas eu ses sentiments pour Eden. Est-ce qu'elle l'avait compris ? Que pour n'importe quel autre élève, Daley n'aurait pas dévié sa baguette mais aurait fait exactement ce que Pandora avait attendu de lui cette nuit-là ? Est-ce qu'elle était capable de voir ce qu'il était réellement, l'homme qu'il devenait lorsqu'elle n'était pas là pour faire ressortir toute sa tendresse et ce sentiment qu'il n'arrivait pas à nommer parce qu'il était trop borné et incapable de le faire simplement. Non, elle ne devait pas en avoir conscience, ou était-ce peut-être également une partie de sa colère justement ? Il aurait pu le comprendre, il le savait mais l'accepter, il aurait eu du mal. « Et dis-moi, tu comptais m'en parler de ton mariage forcé ? » Daley se raidit, son dos se redressa instantanément et il capta immédiatement le regard d'Eden, légèrement interloqué et pris au dépourvu, même s'il savait qu'il aurait dû s'attendre à une question de ce genre. Si bien que sa première réponse fut plus agressive qu'il ne l'aurait voulu. « Non. » C'était froid et sans le moindre accro dans la voix, il n'avait pas envie de se justifier, il n'avait pas à le faire selon lui, tout son corps se révoltait contre le ton et l'attitude si autoritaire de la brune qui lui faisait face mais à peine quelques secondes de silence plus tard, il affaissa ses épaules, se rendant compte qu'il se blessait à les crisper de la sorte et soupira. Il aurait voulu se mettre en colère mais il n'y arrivait plus, il ne parvenait plus à faire ressortir toute sa rage, il devait se justifier et il le savait. Comme il l'avait fait lorsqu'elle avait découvert son pendentif et que son premier réflexe avait été de la blesser, il n'en n'étaient plus là, il refusait de voir cette dispute comme un retour en arrière sur leur relation, plus question qu'il agisse comme un idiot. C'est pourquoi il ajouta. « Je n'en avais pas l'intention parce que je refuse de voir ce mariage comme une possibilité ! Il n'aura pas lieu, c'est pour moi une telle évidence que ça n'avait aucune importance ! J'aurais peut-être fini par t'en parler mais j'aurais préféré en rire avec toi et en parler au passé plutôt que te laisser penser que c'était une éventualité dans mon avenir. Je n'ai pas l'intention de me marier avec Pandora, mon père contrôle ma fille et mon devoir de mangemort, il ne m'obligera pas à faire ça. » Il ne savait pas encore comment il allait y parvenir mais il y mettait toute sa conviction dans sa voix pour qu'Eden le croit. Même s'il réussit à la pousser à bout quelques instants plus tard, il parvint également à faire en sorte que la situation ne dérape pas, parfaitement conscient que si elle était venu à nouveau aux mains, c'était qu'il l'avait blessé plus qu'il ne l'avait voulu.

L'instant d'après le laissait faible et vulnérable et s'il détestait cette situation, il savait qu'il en était de même pour Eden, il le voyait à la manière dont elle le regardait, à ses yeux boulversant de sincérité, à sa gorge nouée autant que la sienne et à ses gestes doux et tendres. Elle ferma les yeux sous son contact et il fut tenté de faire de même, se laisser complètement aller à leur étreinte, à leurs retrouvailles. Le cœur battant encore à tout rompre d'avoir réussi à la rapprocher à nouveau de lui, à la reconquérir alors qu'il croyait l'entreprise perdue d'avance, il se demandait encore comment il arrivait à respirer calmement face à ce trop plein d'émotion, il n'avait pas l'habitude d'être si démonstratif, si bavard, si déterminé. Il voulait Eden, voilà la seule certitude qu'il avait à cet instant précis et il avait l'impression de la récupérer gentiment, doucement, comme on apprivoise un animal sauvage. « Je sais, que tu me protégeras, mais je veux que tu me promettes quelque chose : ne te mets pas en danger, ne te compromets pas pour moi si mon secret est découvert. Je ne veux pas que ta fille se retrouve avec pour seule famille, ton père. » Il garda les yeux fermés, la mâchoire serrée, incapable de prononcer une telle promesse. Sa fille était tout ce qu'il avait, il le savait et Eden aussi et elle avait aussi conscience qu'il ne pourrait jamais la laisser seule avec son père et pourtant, en ouvrant la bouche, les mots restèrent coincés au fond de sa gorge et il ouvrit les yeux pour croiser le regard d'Eden, se perdant dans leur intensité pour lui faire comprendre avant de le dire qu'il ne pourrait rien lui promettre parce qu'il ne savait jamais comment il pouvait réagir au moment venu. « Je n'aurais jamais pensé que je pouvais me compromettre pour toi avant l'autre soir, je n'avais jamais envisagé me dresser contre l'un des miens pour te défendre et pourtant, je l'ai fait... je ne peux rien promettre, je ne sais pas comment je pourrais réagir, ma fille m'importe plus que tout au monde mais les choses ont changé, je ne veux pas faire une promesse et la trahir ensuite. » Il ne savait pas s'il était un jour capable de choisir entre Eden et sa fille et le choix lui serait assurément difficile même si Liadan passait en premier dans son cœur, il en serait déchiré de devoir abandonne Eden. Alors si la situation lui permettait de joindre les deux bouts, il ne voulait pas s'enchaîner à une promesse qui l'empêcherait de le faire au moment venu. Parce qu'il s’efforçait toujours de respecter ses promesses, il n'allait jamais à leur encontre, qu'elles soient positives ou négatives. Et trahir la confiance d'Eden était quelque chose qu'il n'avait plus envie de faire, dans quelque dimension que ce soit.

C'est pourquoi il en vint à lui exposer son dernier secret, et non des moindres. La raison de son adhésion aux mangemorts, la promesse que son père l'avait obligé à prononcer, il laissa son cœur parler en le disant à Eden, lui dévoilant absolument tout à son sujet, elle savait tout, il n'avait probablement plus rien à lui cacher. « Mais pourquoi est-ce qu'il t'a forcé à faire un truc pareil ? » Bien qu'il n'y eut rien de drôle dans cette histoire, Daley laissa un sourire ironique franchir ses lèvres, sarcastique et moqueur, pas envers elle mais envers lui-même et envers son géniteur. « Parce que je le soupçonne de toujours m'avoir détesté, parce qu'il n'a jamais accepté qu'on l'ait marié à une née-moldue qui se prétendait sang-pur. Parce qu'il avait besoin de me prouver qu'il était le plus fort de nous deux et que j'étais une recrue idéale, docile et peu susceptible de le trahir. » Et il était sincère, son père l'avait détesté dès les premiers instants et les marques qu'il portait sur lui en attestaient suffisamment. Il n'avait jamais eu un mot gentil pour lui et il se souvenait même avoir vécu une partie de sa vie sans lui, ce qui aurait été pas plus mal au final. Mais il parlait avec détachement, il se fichait des sentiments de son père, tout ce qu'il voyait à cet instant, c'était Eden dans ses bras. « Si je ne t'avais pas rencontré, je serais toujours cette petite fille qui essaie de se fondre dans les murs de Poudlard, celle qui ne sait pas se défendre lorsqu'on l'attaque et qui se laisse marcher sur les pieds. Si tu ne m'avais pas embrassé, je serais rester une ombre semblable à celle des fantômes de Poudlard. Si tu me laissais partir, pour qu'on ne se revois plus, et si tu ne voulais plus recommencer … je ... » Daley continuait de la regarder, le cœur réchauffé par ses paroles, il la laissa prendre son temps pour finir sa phrase, le cœur battant pourtant de sa réponse, même s'il se doutait que ce n'était pas maintenant qu'elle allait l'envoyer paître. « Je ne serais pas plus heureuse, je serais malheureuse comme les pierres. Je m'en remettrais, peut être avec le temps. Mais, je resterais une épave pendant un bon moment, ça fait deux semaines qu'on me dit que je suis pâle comme la mort. » Même s'il se savait responsable de toute cela, il ferma les yeux sous le coup de ses paroles et en savoura chaque mot, chaque voyelle et chaque consonne, un sourire en coin dessiné sur le visage. Il la laissa l'étreindre un instant avant de poser un doigt sous son menton et lui faire face à nouveau. L'envie le démangeait, il observa ses lèvres un instant avant de demander. « Je ne veux pas que tu t'en remettes, je veux recommencer, encore et encore, et je refuse d'être celui qui te rend à nouveau pâle comme la mort. » Il continuait de regarder ses lèvres, hypnotisé et humecta ses lèvres par réflexe. Pris dans un assemblage de sentiments, il demanda. « Est-ce que je peux... » Mais lorsqu'il leva les yeux vers la jeune femme, il fut incapable de terminer sa question, pas plus que d'attendre sa réponse. Il posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser qu'il voulait doux et chaleureux, empli de ce sentiment qu'il ressentait pour elle. Sauf qu'en ne sentant aucune résistance de sa part, il passa ses deux mains autour de sa taille pour la rapprocher de lui et approfondir leur baiser, langoureusement, il la fit reculer, d'un pas puis d'un deuxième, sans se décoller d'elle une seule seconde. Ce contact, sa peau, la douceur de ses lèvres lui avaient bien trop manqué. Il finit par atteindre le mur contre lequel il la pressa doucement, sans la brusquer. Il referma une main dans la sienne et la plaqua contre le mur tandis que l'autre remontait le long de sa hanche, la caressant du bout des doigts. Daley avait oublié combien son contact lui était agréable, bénéfique, combien il n'avait pas encore réussi à explorer chaque centimètre de sa peau parce qu'ils n'avaient passé que trop peu de temps dans l'intimité d'une chambre. Au bout de longues secondes, il finit par se détacher d'elle pour lui permettre de reprendre son souffle et pour récupérer le sien également. « La prochaine fois que tu pars en me tournant le dos et en m'ignorant comme tu l'as fait, je t'enchaîne et je te garde enfermée jusqu'à ce que tu aies retrouvé la raison. » Sur ses mots, malgré toute leur sincérité, il savait qu'elle percevrait l'ironie, il descendit dans son cou pour picorer sa peau du bout de ses lèvres, sans jamais la lâcher, la gardant contre le mur, l'emprisonnant de son corps. Entre deux baisers, il ajouta. « Et la prochaine fois … que cet idiot … pose ses lèvres sur toi … je le torture jusqu'à ce que mort … s'ensuive. » A chaque pause, il déposait un nouveau baiser dans son cou, sur sa clavicule qu'il atteignit en déboutant le haut de son chemisier et en desserrant la cravate de son uniforme. Il pensait chacun de ses mots, il ne laisserait plus le poufsouffle poser ses mains sur Eden, et il s'en faisait la promesse, elle avait intérêt d'arrondir les angles avec lui rapidement. Et évidemment, il choisissait de lui dire tout cela tout en l'embrassant pour éviter qu'elle ne riposte trop violemment.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeLun 11 Fév - 18:00

    L'heure des reproches avait sonné, ils n'avaient pas tardé à fuser et ils n'avaient pas cessé depuis que nous étions entrés dans cette maison abandonnée. Chacun justifiant sa colère, sa fureur à l'autre comme dans une bataille pour savoir qui d'entre nous deux allaient avoir raison. Cependant, nous marquions tout deux des points dans ces disputes, chaque reproche étaient légitimes d'un coté comme de l'autre. Mais nous étions aussi têtu l'un que l'autre. Lui, m'avait défendu à ses dépends face à son 'amie' mangemort, dévoilant ainsi ses derniers secrets – pas des plus agréables – et moi, je m'étais contenté de partir le cœur gros de déception douloureuse, déchirante, lui tournant le dos. Alors que je le questionnais sur le sujet de son mariage forcé, je ne manquais pas sa réaction immédiate. Comme si je lui avais mis de la bouse de dragon sous le nez, même pire. Le dos raide, l'expression froide et agressive. Mon regard ancré dans le sien, j'attendais sa réponse. « Non.  », une réponse aussi froide que son visage. Je ne fus pas spécialement surprise, mais je fronçais tout de même les sourcils. Il aurait continuer à me cacher le fait qu'il y aurait eu une autre femme ? J'essayais de paraître impassible alors que sa réponse me blessait un peu. Son attitude ne tarda pas à changer par la suite, alors que je restais silencieuse, attendant une quelconque justification ou provocation de sa part. Mais ses épaules s'affaissèrent, et il soupira comme si il était las de tout cela. « Je n'en avais pas l'intention parce que je refuse de voir ce mariage comme une possibilité ! Il n'aura pas lieu, c'est pour moi une telle évidence que ça n'avait aucune importance ! J'aurais peut-être fini par t'en parler mais j'aurais préféré en rire avec toi et en parler au passé plutôt que te laisser penser que c'était une éventualité dans mon avenir. Je n'ai pas l'intention de me marier avec Pandora, mon père contrôle ma fille et mon devoir de mangemort, il ne m'obligera pas à faire ça. », continua t-il, s'expliquant du mieux qu'il pouvait et je l'écoutais sans même l'interrompre. Je ne savais pas comment le prendre. Devais-je me sentir 'flattée' qu'il essaie de me préserver de tels tracas ou plutôt me sentir révoltée par l'idée qu'il aurait encore gardé un tel secret pour lui ? « Pourtant, j'avais le droit de savoir, Daley, même si je comprends un peu pourquoi tu as fait cela. », lâchais-je en soupirant doucement, fatiguée de me battre. Même si j'étais encore entrain de lui faire un reproche. « Mais bon, ce qui est fait est fait. », continuais-je en continuant de plonger mon regard dans le sien, lui faisant ainsi comprendre que ce débat était stérile, de toutes manières. Cependant, quelques secondes plus tard, blessée plus que de raison, je m'en prenais physiquement à lui, combat stupide et inutile puisqu'il étouffa ma tentative dans l'œuf, en me retenant comme il savait si bien le faire.

    Cependant, alors que nos disputes faisait rage contre les murs de la maison, elles cessèrent quelques instant plus tard, nous laissant aller à un moment d'aveux et de faiblesses émotionnelles des deux côtés. Mes mains contre la peau de son visage, je voulais l'entendre me promettre qu'il ne se compromettrais pas pour moi, et qu'il ferait passer la sécurité de sa fille en premier. Il ouvrit la bouche, mais rien n'en sortis, comme s'il hésitais à me répondre par l'affirmative, ce qui me surpris un peu. « Je n'aurais jamais pensé que je pouvais me compromettre pour toi avant l'autre soir, je n'avais jamais envisagé me dresser contre l'un des miens pour te défendre et pourtant, je l'ai fait... je ne peux rien promettre, je ne sais pas comment je pourrais réagir, ma fille m'importe plus que tout au monde mais les choses ont changé, je ne veux pas faire une promesse et la trahir ensuite. », avoua t-il, et même si sa réponse me touchait au plus haut point parce qu'elle signifiait qu'il tenait réellement à moi, je n'étais pas satisfaite. J'eus un sourire avant de secouer la tête doucement. « Je veux juste que ta fille ait encore son père, et qu'elle soit en sécurité, d'accord ? », lui demandais-je encore à voix basse, parce qu'encore à cet instant, j'avais la gorge nouée. Je ne savais pas comment mieux lui faire comprendre même si je savais parfaitement qu'il avait compris. Les secrets étaient à présent partis en fumée, même celui qui le liait à son père. Cela aussi, il venait de me le confier. Alors que je l'interrogeais sur le pourquoi du comment, il sourit ironiquement. Un sourire dont lui seul avait le secret. Moi, je fronçais les sourcils. « Parce que je le soupçonne de toujours m'avoir détesté, parce qu'il n'a jamais accepté qu'on l'ait marié à une née-moldue qui se prétendait sang-pur. Parce qu'il avait besoin de me prouver qu'il était le plus fort de nous deux et que j'étais une recrue idéale, docile et peu susceptible de le trahir.  », avoua t-il, et je ne pus m'empêcher de caresser sa joue avec mon nez, en signe de réconfort, comme pour lui signifier que moi, je ne le détestais pas. Son histoire me bouleversais, elle était si triste. Pourquoi un père – même pour une histoire de mariage – détesterait son fils, sa chair et son sang ? J'avais du mal à saisir le concept, je comprenais de plus en plus pourquoi Daley s'était forgé un tel caractère à présent.

    Ce fut à mon tour de livrer, mes secrets. Du moins, mes sentiments, ce que je ressentais à présent. Il ne m'interrompis pas, et je lui en était reconnaissante. Je l'étreignis quelques instants avant qu'il ne relève mon menton pour que je lui fasse face. J'affrontais alors ses prunelles intenses. « Je ne veux pas que tu t'en remettes, je veux recommencer, encore et encore, et je refuse d'être celui qui te rend à nouveau pâle comme la mort. », commença t-il, et je lui souris légèrement. « Est-ce que je peux... », commença t-il à me demander, mais je ne compris le début de sa question que lorsqu'il posa ses lèvres contre les miennes. Ce fut comme une libération, et je ne tardais pas à y répondre, me laissant aller à son étreinte. Il se saisit de ma taille pour me rapprocher de lui et je resserrais mes bras autour de sa nuque, comme si je voulais me fondre en lui et ne faire plus qu'un avec son corps. Et alors, qu'il me faisait reculer, j'eus une sensation de déjà-vu, comme la première fois où nous avions partagé une nuit dans ses appartements. Cependant à ce moment là, nous étions dans un jeu de séduction plus amusant. Après une dispute encore. A croire que nous n'étions bon que pour les réconciliations sur l'oreiller. Et alors que mon dos touchait le mur, me pressant contre le corps de Daley, je me sentis revivre comme une assoiffée dans un désert, je ne voulais pas que ce moment s'arrête. Une de ses mains agrippa la mienne, la plaquant sur le mur, l'autre explorait ma hanche. Une caresse électrisante, et je laissais échapper un soupir de bien-être. Ses lèvres se séparèrent des miennes, me laissant haletante. J'essayais tant bien que mal de calmer le tambourinement de mon cœur et le désordre qui régnait sur ma respiration.

    « La prochaine fois que tu pars en me tournant le dos et en m'ignorant comme tu l'as fait, je t'enchaîne et je te garde enfermée jusqu'à ce que tu aies retrouvé la raison. », déclara t-il, et je ris légèrement alors qu'il déposait des baisers tout le long de mon cou. « Il me semble que nous avions déjà parlé d'une éventuelle séquestration dans tes appartements ... », lâchais-je, la respiration bruyante, le sourire aux lèvres. Il continua sa descente, me gardant contre le mur, sa chaleur m'envahissant petit à petit, réchauffant doucement ma peau glacée. « Et la prochaine fois … que cet idiot … pose ses lèvres sur toi … je le torture jusqu'à ce que mort … s'ensuive. », menaça t-il, marquant chaque mot d'un baiser, descendant encore et toujours, jusqu'à ma clavicule. Défaisant le haut de mon chemisier, et desserrant ma cravate. Je sursautais un peu pas à cause de son contact mais par rapport à ses paroles, il avait vu cela ? Je fronçais les sourcils, m'avait-il espionné ? Non, pas que je me sentais coupable de quoi que ce soit puisque qu'il ne s'était rien passé entre Sam et moi, mais parce que je me doutais bien que sous cet air détendu, je savais qu'il était sérieux. « Est-ce que tu me suivais ? », demandais-je, faussement outrée. Je me saisis de son menton, remontant ce dernier pour que je puisse plonger mes yeux dans les siens. « Et, il n'y aura pas de prochaine fois ... », continuais-je en me remémorant l'attitude de Sam aujourd'hui. « Je pense que tu avais raison à propos de Sam et ce qu'il voulait de moi. », lâchais-je doucement, légèrement embêtée d'avoir à admettre que j'étais toujours aussi naïve face à la gente masculine. Je comprenais à présent, ce pourquoi il s'était sentis menacé face à Sam, parce qu'après ce baiser au coin de mes lèvres, j'avais compris ce que Daley cherchait à me faire entrer dans le crâne.
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MessageSujet: Re: (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned.   (Daley & Eden) ∞ Where there is a flame, someone's bound to get burned. Icon_minitimeJeu 14 Fév - 13:44

Cette histoire de mariage était tellement stupide, superficielle qu'il n'en revenait d'en parler encore. Pandora n'aurait pas cette place dans sa vie, malgré toute l'amitié qu'il lui avait porté jusque-là, il ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle de son existence à ce point, il était incapable de s'enchaîner à une seconde promesse, à un autre serment et cela, Pandora ne pouvait pas le comprendre, il aurait tellement aimé être maître de ses actes, de son destin qu'il se retrouvait coincé de tous les côtés. Par son père qui détenait sa fille, par ce mariage qui le menaçait, par Eden qui semblait le détester. Quoiqu'il fasse, il avait l'impression de tout faire de travers, de faire sans cesse des faux pas et il les cumulait avec la jeune femme, il savait qu'il ne méritait absolument pas son pardon, sa tendresse et son amour mais il les voulait, tous, il la voulait toute entière et il avait l'impression d'agir pour que l'inverse se produise, il avait l'impression de la perdre à chaque instant, comme lorsqu'il la blessait avant de se raviser, il savait que ce ne serait pas toujours suffisant, elle ne lui pardonnait pas toujours tout, elle ne supporterait pas tout ce qu'il pourrait lui faire ou lui dire, il était trop impulsif, trop lunatique, trop caractériel, invivable, à la limite de la schizophrénie par moment, il était incapable de se contenir et d'agir comme un sorcier normal, il avait cette part d'ombre qui le poursuivait, qui disparaissait en compagnie de sa fille ou d'Eden mais qui se voyait décuplée lorsqu'il était en mission, sans qu'il puisse y faire quoique ce soit. Et ce mariage, toute cette histoire, il se détestait pour l'avoir caché, après tout, ce n'était pas si compliqué d'avouer la vérité, il l'avait fait pour Liadan, il fallait absolument qu'il continue, qu'il soit honnête avec elle, parce qu'elle était la seule à croire en lui, à l'aimer même s'il pensait ne pas le mériter une seule seconde. Elle ne voyait pas le mangemort en lui, elle voyait l'homme qu'il était, tout simplement. « Pourtant, j'avais le droit de savoir, Daley, même si je comprends un peu pourquoi tu as fait cela. » Il leva les yeux vers elle, oui, elle avait le droit de le savoir. Il allait répondre lorsqu'elle ajouta, le surprenant. « Mais bon, ce qui est fait est fait. » Elle passait l'éponge sur ce point aussi facilement, même si elle le lui reprochait de ne rien avoir dit avant. Et bon sang, il le comprenait parfaitement, il la comprenait et tenait à ce qu'elle le sache. « J'aurais dû te le dire. » Répondit-il simplement, même s'il pensait qu'il ne l'aurait pas fait, s'il devait remonter dans le temps, c'est la première chose qu'il lui aurait dit pour éviter cet instant douloureux et ces deux dernières semaines affreuses. Mais elle le disait elle-même, ce qui était fait ne pouvait être défait, ils ne pouvaient pas remonter le temps et ils ne pouvaient pas revenir sur ce qui s'était passé, autant passer à autre chose, à essayer d'avancer autrement.

Et le soulagement lui serrait presque le cœur en voyant que le choses s'arrangeaient, que le regard d'Eden n'était plus empli de haine mais d'un autre sentiment qu'il connaissait et qu'il appréciait tant chez elle. Il en avait des palpitations partout à la voir à nouveau douce et tendre avec lui, aimante, en confiance. Elle lui faisait à nouveau confiance, elle lui pardonnait et il n'aurait pas pu espérer une meilleure fin pour eux deux, même s'il se doutait qu'ils étaient encore très loin d'en avoir fini avec les disputes, ils ne pouvaient s'empêcher de se crier dessus après un moment de tendresse. Il en concluait donc que leur prochaine rencontre serait sous le thème de la sérénité mais le suivant sur celui de la dispute. Bon sang, ils suivaient vraiment le même schéma, ils étaient prisonniers d'une spirale infernale et il était incapable d'y mettre un terme. « Je veux juste que ta fille ait encore son père, et qu'elle soit en sécurité, d'accord ? » Daley hocha légèrement la tête en souriant en coin. Il pencha même la tête sur le côté d'un air qu'il utilisait très rarement et son cœur se serra en voyant l'intérêt, le souci que la jeune femme portait à sa fille. Elle faisait partie de lui et elle l'acceptait comme s'il s'agissait d'une évidence et mieux encore, elle faisait passer ce lien qu'il avait avec son enfant avant celui qu'ils avaient tous les deux. Pouvait-elle encore le surprendre avec l'amour qu’elle lui portait et les décisions qu'elle prenait. Il sentit à nouveau sa gorge se serrer et il fronça les sourcils en constatant que ce sentiment était bien trop agréable, il pouvait se laisser aller trop facilement à cet amour grandissant et il ferma un instant les yeux, empli de gratitude à son égard. « Je n'ai pas l'intention d'aller où que ce soit, et elle sera toujours en sécurité, je fais juste en sorte que tu le sois, toi aussi. » C'était aussi simple pour lui, il n'aurait de répit que lorsque sa fille serait libre, libre de partir, de s'enfuir, même si lui ne le pourrait pas, il s'en fichait. C'était ce qu'il ne disait pas à Eden. Il avait l'intention de tuer son père mais pas forcément de survivre après la guerre. Après sa confession sur son père, il sentit le nez de la jeune femme contre sa joue et il garda les yeux fermés sous ce réconfort, parce qu'il savait que c'était exactement cela. Il savait qu'elle lui signifiait que elle, elle ne le détestait pas et ce sentiment était bien trop agréable pour l'instant. Mais il s'en fichait, il avait l'intention d'en profiter et il ne mit pas longtemps à céder à ses envies à et l'embrasser avec la passion qu'il pouvait ressentir, à cette tension qu'il avait ressenti et ce manque qu'il avait subi pendant ces jours sans elle. Elle y répondit avec ardeur et très vite, ils se retrouvèrent contre le mur. Il bloqua l'un de ses mains et apprécia son soupire de bien-être qui sonnait agréablement à ses oreilles, si bien qu'il se détacha d'elle pour en profiter encore un peu. Il la laissa haletante mais ne lui permit aucun répit et s'attaque doucement et tendrement à son cou, sans cesser de parler. « Il me semble que nous avions déjà parlé d'une éventuelle séquestration dans tes appartements ... » Il sourit contre sa peau sans cesser de l'embrasser. Encore une fois, il ne s'interrompit à regret uniquement pour lui répondre. « Et tu devrais te méfier, je vais finir par réellement le faire. » C'était aussi simple que cela et dangereusement proche de ce qu'il avait en tête. Il devait absolument s'enlever cette image, il serait tout à fait capable de le faire à long terme et il le savait pertinemment. Surtout si elle s'entêtait comme elle le faisait à l'éviter. Et il ne rata pas son petit sursaut à ses paroles suivantes, ce qui eut pour effet de lui faire froncer les sourcils même s'il ne s'arrêta pas. Se sentait-elle coupable ? « Est-ce que tu me suivais ? » Il eut un léger sourire avant de sentir ses doigts sous son menton. Il releva la tête et croisa son regard, en profita pour déposer un petit baiser sur le coin de ses lèvres avant de répondre. « Oui. » Répondit-il avec une nonchalance presque désarmante, comme si c'était logique. « Je te l'ai dis, ça fait deux semaines que je cherche à te parler, et comme tu as cherché à m'éviter, il ne me restait que cette option ! » Et il ne s'en voulait absolument pas. En revanche, il reprit son sérieux en voyant qu'elle lui répondait au sujet de Sam. « Et, il n'y aura pas de prochaine fois ... » Il arqua un sourcil en sa direction, l'air de lui demander si elle était bien sûre de ça. « Je pense que tu avais raison à propos de Sam et ce qu'il voulait de moi. » Il soupira longuement, comme soulagé qu'elle l'admette enfin. Il hocha la tête et se pencha légèrement vers elle, l'embrassant cette fois à pleine bouche avant de s'écarter d'elle aussi brusquement qu'il s'était approché. « Bien, c'est une très bonne chose, tu vas pouvoir lui faire comprendre que s'il recommence un truc pareil, il aura de sérieux ennuis. » Déclara-t-il sans la moindre émotion avant de sourire légèrement en la forçant à se détacher du mur contre lequel il l'avait plaqué. « Le temps de rentrer au château a sonné. Il vaut mieux que tu partes la première, je te rejoins. » Il s'approcha d'elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Et ne songes surtout pas à aller dans ton dortoir. » Exigea-t-il d'elle immédiatement, parce qu'il était loin d'en avoir fini avec elle. Il la laissa partir enfin et la regarda disparaître derrière la porte avec un sourire en coin. Voilà que tout était à nouveau comme avant et son cœur était bien plus léger que lorsqu'il était entré dans cette pièce.

(terminé)
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