Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Lun 20 Mai - 2:37
for better, or for worse
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Pourquoi est-ce que ça devait leur arriver ? Qu’est-ce qu’ils avaient fait pour mériter ça ? Cedrella s’était bien souvent posée ces questions, quelles fautes ils avaient pu commettre, dans cette vie ou celles d’avant encore, pour mériter tout ce qui leur arriver ? Elle, alors qu’elle croupissait entre les griffes de Mangemorts qui n’avaient de cesse de la torturer ; Clive, parce qu’il avait voué sa vie à une cause vide de sens, un monde dans lequel il n’avait aucun avenir, aucun rôle si ce n’est celui de mourir pour la prospérité. Elwood, il y a de cela longtemps, lorsqu’il avait fini à Azkaban pour des raisons que Cedrella n’avait jamais compris – quel élément avait pu faire basculer les choses en défaveur d’Elwood, quelle bêtise avait pu faire croire au reste du monde qu’il était un meurtrier, alors que c’était comme gravé dans le cycle du monde, dans la logique de l’univers, qu’il était innocent. Si souvent, l’orgueilleuse Cedrella s’était avérée avoir des songes pour bien d’autres personnes qu’elle ; des personnes qui ne le méritaient visiblement pas, alors qu’encore une fois, c’était un carcan glacial de solitude qui l’englobait – pourquoi s’était-elle attardée ici alors qu’elle n’y avait pas trouvé celle qu’elle avait cherché ? Elwood n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait été autrefois, et quand bien même elle essayait, la jeune sorcière aurait préféré se détourner de cet être là, qu’il était devenu, plutôt que de s’y accrocher. Ce soir plus ardemment que jamais. Elle ne savait pas pourquoi il ressentait le besoin de dire ça, de, qui plus est, remuer le couteau dans la plaie alors qu’elle ne réagissait sans doute pas de la manière qu’il avait attendu : était-ce réellement ainsi qu’il appréhendait la présence de Lyse dans ce château, les risques qu’elle prenait constamment à y rester ? Les bras croisés, comme ça, à se contenter des murmures des Mangemorts, ou des victoires qu’ils criaient sur tous les toits, comme le meurtre de ce pauvre gamin ? Elle sentit un tremblement la vriller de la tête aux pieds, alors qu’elle s’était brusquement arrêtée dans ses mouvements pour écouter les réponses d’Elwood, là où elle aurait mieux fait de simplement tracer son chemin. S’il était susceptible, ils l’étaient tous les deux, et ils se connaissaient assez bien pour le savoir l’un comme l’autre – mâchoires serrées, donc, Cedrella toisa d’un œil mauvais Elwood, cet Elwood qu’elle ne reconnaissait qu’à peine. Qui buvait, buvait, buvait et disait des choses si horribles. « Ne t’embête pas, finalement. Je lui dirai moi-même, quand je la verrai. Tu es manifestement trop occupé. » Elle avait brusquement reposé ses affaires, croisant les bras sur sa poitrine. « A ne rien faire, picoler en observant le monde, tellement persuadé de le comprendre parce que t’as passé quatre ans dans une prison. » Sans doute que ses mots dépassaient ses pensées (ou pas, après tout), mais elle pensait à Clive, à Lyse, à tous ceux qui eux, crèveraient tôt ou tard dans ce château, des morts face auxquelles Elwood ne ferait rien d’autre que sourciller à peine avant de poursuivre sa vie – parce que non ça ne valait pas la peine de défoncer les portes de Poudlard. Jamais elle n’aurait voulu cependant résumer le calvaire d’Elwood à tant de sarcasme, mais lui, lui il n’avait aucune idée de ce qu’elle traversait en ce moment, ce qu’elle avait traversé pendant que lui, il se tournait les pouces ici et dire qu’il s’estimait comme l’être le plus malchanceux de cette planète. « C’est grâce à des gens comme Clive que ta cousine survivra, que Lyse peut rester à Poudlard. C’est grâce à Clive que tu peux te permettre de te pavaner comme ça avec toute ta fierté déplacée, larmoyer sur des années qui sont derrière toi à présent ! Parce que c’est la guerre, et la moindre des choses, la seule chose qui reste à n’importe qui c’est pas l’espoir, mais un tant soit peu de décence ! » Au moins entre les amis, entre eux, entre lui le désespéré alcoolique et tous ceux qui n’avaient de cesse de le soutenir : un jour, ce serait Alice qui viendrait lui demander de l’aide, et il resterait comme ça, cet être froid, détestable et tout aussi sans âme que les Mangemorts desquels il se croyait si différent. « Je suis vraiment désolée d’être venue. D’avoir empiété sur ta si pleine vie avec mes problèmes, parce que même si tu peux rien faire, t’es même pas capable de même vouloir faire un pas vers ce qu’il te reste. » Lyse, elle, sa famille, quand bien même il pensait le contraire, tout simplement parce qu’il ne les avait pas trouvés. C’était la guerre, bordel, il s’attendait peut-être à ce que le monde l’attende ! Si elle, par exemple, elle avait comme lui... elle préférait ne pas imaginer où elle serait. Son regard, intensément posé sur Elwood pendant tout le temps qu’elle avait parlé s’était sûrement plus exprimé encore que ses mots. Elle avait fait quelques pas vers lui, tout pendant qu’elle parlait, se découvrant près de lui à présent. « Je t’en prie. Continue. Fais comme si je n’étais pas venue et surtout oublie les pseudo-promesses que tu m’as faite. Quand tu seras vraiment seul, tu le sauras. » Parce que les Mangemorts le diront ; tôt ou tard, il se retrouverait dans sa situation à elle, et peut-être qu’il comprendrait. Elle fit finalement volte-face, attrapant ses affaires pour brusquement ouvrir la porte de la boutique, et disparaître dans la nuit.
Charlie Weasley
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Lun 20 Mai - 20:09
“ we do what we have to ”
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Cedrella avait longtemps été une amie fidèle aux yeux d’Elwood, dans les cachots de Poudlard, dans sa vie après l’école de sorcellerie, depuis quelques temps à Pré-Au-Lard. Il avait beaucoup d’estime pour la jeune sorcière et il s’était plu à croire que les quatre ans qu’il avait passé derrière les barreaux n’avait en rien entaché leur amitié. Mais il s’était trompé, parce qu’il avait changé. Il était celui qui avait envoyé baladé Meera-Louise alors qu’elle s’accrochait désespérément à ce qu’il restait de lui. il était celui qui était en train de laisser filer Cedrella parce qu’il était bien trop susceptible et elle bien trop orgueilleuse sans doute. Au final, Fleming avait peut-être raison sur toute la ligne, même si Elwood aurait voulu être capable de le contredire, même s’il essayait, il ne faisait peut-être que se voiler la face, il avait connu Azkaban, il avait changé et il ne restait de son ancienne vie plus que des cendres qu’il ferait peut-être mieux de laisser filer au gré du vent. Il haussa les épaules. Très bien, qu’elle dise à Alice ce qu’elle veuille. Il écouta ses paroles en avalant le contenu de son verre. « De la décence hein ? J’ai passé quatre ans à Azkaban parce que j’ai essayé d’aider les gens, j’ai passé quatre ans à Azkaban parce qu’un jour je me suis réveillé avec l’idée complètement débile de devenir auror. Je voulais aider à mettre tous ses pourris derrière les barreaux et c’est moi qu’on a enfermé. Aujourd’hui je suis libre alors j’emmerde la décence et je profite. Alors ouais, je suis très occupé à picoler en observant le monde, parce que si je sors de cette boutique et que j’aide le premier pecknot qui traine dans les rues je risque de me retrouver encore à Azkaban et cette fois ci, entre le reste du monde et moi, je me suis choisi moi. » C’était probablement égoïste, mais sans doute légitime. Personne n’avait bougé le petit doigt quand on l’avait enfermé à Azkaban alors il ne voyait pas pourquoi lui, il devrait bouger le petit doigt aujourd’hui. Il lui avait pourtant proposé son aide, ce qui prouvait que mine de rien, il n’en avait pas complètement rien à faire. Il avait aidé Blodwyn, ce qui prouvait qu’il avait déjà faillit à ses nouveaux principes. Si ça venait à se savoir, il serait considéré comme un traitre et envoyé à Azkaban. Finalement il était moins égoïste qu’il ne le prétendait lui-même. Laisser les gens dans leur merde, c’était ce qu’il aurait voulu faire, mais il en était peut-être incapable, quoi que puisse en penser Cedrella. « C’est ça et moi je suis désolé de pas avoir trouvé la solution miracle à tes problèmes. » Parce que ça semblait être la raison pour laquelle elle avait commencé à lui faire tant de reproches, parce qu’il avait souligné le fait qu’elle ne saurait pas ce qui était arrivé à son fiancé à moins que des mangemorts viennent se venter de l’avoir abattu c’était tout ce qu’il avait dit avant qu’elle ne monte sur ses grands cheveux à lui reprocher tout un tas de choses, à parler sans même savoir ce qu’elle disait. Il laissa échapper un soupire alors qu’elle continuer à gueuler avant de quitter la boutique, sans manquer de claquer la porte. Il attrapa sa bouteille pour en avaler une longue gorgée sans prendre le temps d’en verser dans son verre, quand quelqu’un frappa à nouveau à la porte, il déposa sa bouteille pour aller ouvrir à la volée. « Quoi ? Encore des reproches à me faire, parce que … » Il s’arrêta net au beau milieu de sa phrase, alors que Cedrella était soudainement accompagnée d’un type qui puait le mangemort à des kilomètres à la ronde. « Ok. Entrez je suppose. » Il s’écarta de la porte dans un soupire, quelle soirée de merde.
Spoiler:
du coup le pote mangemort il dit rien xD il est muet en fait *se pend* nan mais jte laisse répondre avant de le faire causer parce que sinon ça risquait de faire monologue, enfin bref t'façon on peut toujours en parler ensemble de ce que raconte le mangemort et on s'en débarrassera dans quelques messages histoire qu'il nous gave pas trop xD
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Mar 21 Mai - 3:32
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Cedrella tournait en bourrique, Cedrella ne savait plus ce qu’elle disait. Quelques heures plus tôt, elle avait reproché à Clive de ne pas être plus comme Elwood – maintenant, elle reprochait à Elwood de ne pas être plus comme Clive. Alors qu’elle aurait simplement dû reprocher aux circonstances, au reste du monde de tout le temps la laisser seule et vide de sens : seule parce que Clive avait décidé de rester à Poudlard, ou d’y retourner pour se faire prendre ; seule parce que l’homme qu’était devenu Elwood s’avérait incapable de faire preuve de la moindre empathie. C’était d’une logique implacable, qu’en d’autres circonstances, la jeune femme avait pardonnée ; mais ce soir c’en était trop, alors qu’elle traversait l’aride désert de son existence plus seule que jamais. Seule – elle était née seule, avec elle seule dans son corps, dans son esprit, dans chaque parcelle de son être ; tout le monde vivait seul, forcément. Mais elle, sa famille l’avait désertée, son amour l’avait désertée, ses amis l’avaient désertée, quand ils n’avaient pas l’amer sentiment que ce soit elle qui avait manqué à ses engagements. Une partie d’elle voulait fuir à toutes jambes, laisser cette fâcheuse dispute avec Elwood loin derrière elle, quitte à regretter un jour de ne pas avoir fait marche-arrière, puisque bien entendu il y avait également une parcelle d’elle qui voulait déjà revenir sur ses pas, rien que pour alimenter le vague espoir de pouvoir balbutier quelques excuses. Mais il n’y avait aucune excuse valable pour expliquer ce qui lui arrivait, aucun mot qui ne pouvait l’exprimer : elle valsait aux frontières de l’indicible, ce sentiment que tout s’effondrait en elle, lentement mais sûrement, alors qu’à chaque seconde sans signe de Clive, s'agrandissait la possibilité qu’il soit mort. Sans sa boutique, sans lui, sans eux et leur lutte, plus rien n’avait de sens – survivre n’aurait plus de sens, ce qu’elle avait fait, sacrifiant des membres de l’Ordre pour sauver Clive, n’aurait plus de sens non plus ; avoir ce cœur, battant à la chamade au fond de sa poitrine serait inutile également – il serait simplement brisé, en mille morceaux. Pleurer était ce dont elle avait ardemment besoin à l’instant, rien que pour dégager de sa poitrine toutes les masses de songes qui s’étaient infiltrées sous sa peau, mais elle n’en faisait rien – elle n’en eut pas le temps, pas pour une larme, qu’à peine pour quelques pas avant de manquer de percuter une haute silhouette noire et menaçante. Un Mangemort – qui lui adressa quelques railleries qui ne l’atteignirent qu’à peine – c’est la poigne du sorcier autour de son bras, l’entraînant à faire marche-arrière qui lui fit comprendre enfin. Elle tenta de se dégager, des menaces et insultes brûlant ses lèvres ; elle n’en dit mot cependant, alors qu’il frappait à la porte de la librairie d’Alice, ramenant Elwood à eux. Elle détourna bien vite le regard alors qu’il arrivait sur le seuil de la porte, alors qu’ils entraient à nouveau dans la boutique ; cet endroit subitement étouffant, à l’air empoisonné par la présence de cet être détestable. « On dirait bien que certaines personnes ont oublié les règles en vigueur ici. » Il la relâcha brutalement, elle s’écarta d’un pas, se massant le bras, ne regardant que le Mangemort et fuyant ouvertement la présence d’Elwood. « Il y a un couvre-feu, et personne n’est censé se trouver dehors, ou faire un tapage pareil à cette heure-ci. » Pour un tapage, sans doute qu’ils avaient battu des records, il n’y avait pas à redire sur ça, elle pinça les lèvres, baissa la tête vers le sol – tout ceci, elle voulait simplement que tout ceci n’ait aucune importance à présent.
Spoiler:
c'est beauuu le indigo
Charlie Weasley
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Mar 21 Mai - 12:27
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Bien-sûr, il fallait qu’un mangemort ait entendu leur dispute. Il fallait toujours qu’un mangemort vienne foutre son grain de sel là où personne n’avait besoin d’eux. Il était clair que Cedrella et Elwood n’avaient pas besoin de ça ce soir. Bien qu’il puisse les aider à se défouler entre eux, après tout mangemort ou pas il était seul contre deux, ils n’avaient aucune raison d’avoir particulièrement peur d’un mangemort seul. Enfin, si seulement ils avaient une chance de régler ça à l’amiable, ça pouvait également être une bonne idée. Il jeta un coup d’œil rapide autour de lui, les étagères impeccablement bien rangées de la boutique. Il aurait aimé pouvoir éviter que les ouvrages ne se retrouvent par terre. Il tenait à sa vie et si le mangemort ne la lui ôtait pas ce soir, si Alice retrouvait sa librairie en désordre, elle, elle risquait de le tuer. Pourtant, la main au fond de sa poche, il ne pouvait s’empêcher de serrer le manche de sa baguette, sachant très bien, au fond de lui, que le mangemort n’allait pas les laisser s’en tirer comme ça. C’était un mangemort et rien que pour les plaisir, il était capable de lancer l’offensive et il fallait être prêt à riposter pour limiter les dégâts. Il haussa les épaules à la réplique du mangemort, un léger sourire – plus provocateur qu’il ne l’aurait voulu – dessiné sur les lèvres. « On est désolés. Vous savez ce que c’est, les disputes conjugales, ça fini toujours comme ça. Mais ça ne se reproduira pas, promit. » Bien-sûr qu’il n’était pas en couple, mais il avait tendance à penser que ça passerait toujours mieux que d’expliquer qu’elle était censé se barrer avec son fiancé, mais qu’il n’était pas venu alors qu’elle était venue jusqu’ici et que finalement ça ne c’était pas très bien passé entre eux. De toute façon ce type n’était certainement pas doté d’un sixième sens le laissant deviner qu’elle était fiancée à quelqu’un de bien différent d’Elwood et que lui il traversait un long désert en matière de relation amoureuses. Il se rapprocha de la jeune sorcière, passant son bras autour de sa taille, priant pour qu’elle joue la comédie aussi. « Est-ce que ça va, chérie ? » Si elle avait envie de lui foutre une baffe, il serait certainement prêt à l’assumer, mais il préférait autant attendre que leur nouvel ami se soit éclipsé avant. Un couple qui se dispute, ça ne méritait sans doute pas de sentence à coup de Doloris, d’après Elwood en tout cas, mais il était bien placé pour savoir que bien des mangemorts étaient complètement tarés, il en avait côtoyé pas mal à Azkaban et plus que bons pour la prisons, certains étaient juste pour à être internés pour le restant de leurs jours.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Mar 21 Mai - 15:45
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Les Mangemorts ne représentaient pas les meilleurs conseillers qui soient pour régler les problèmes – encore moins ceux qui pouvaient opposer Cedrella à Elwood, là où eux-mêmes ne savaient qu’à peine quels mots, quelles réactions de l’un ou de l’autre avaient fini par faire basculer leur instant en une dispute échevelée qui aurait bien pu les séparer pour longtemps encore. Au moins, ce sorcier arrivant et empoignant fermement le bras de la jeune femme, la força à faire les quelques pas en arrière qu’elle aurait, en d’autres circonstances, été incapable d’accomplir – ce qui n’était pas une mauvaise chose en soit, quand bien même, depuis son retour à la librairie d’Alice, elle évitait soigneusement de poser son regard sur Elwood. Généralement, Cedrella était du genre plus orgueilleuse, à laisser l’eau couler sous les ponts avant de revenir sur ses erreurs, même si pour cela, il fallait qu’elle les ressasse inlassablement pendant un moment. Alors qu’elle avait été si loquace quelques instants plus tôt, elle se faisait étrangement muette, lèvres closes – son esprit pourtant, tournait à toute allure : elle savait où était sa baguette, dans sa manche et elle pourrait la sortir en cas de besoin ; elle n’en voulait pas à Elwood au point de s’enfuir à toutes jambes en le laissant seul face à ce problème si elle en avait l’occasion, alors elle se battrait forcément s’il le fallait. Mais pour ça, il faudrait que ce soit le Mangemort qui ouvre les hostilités, car elle espérait un tant soit peu qu’Elwood aurait d’assez bons réflexes pour faire preuve de finesse au lieu de monter sur ses grands chevaux. Paradoxale était une telle pensée, venant d’une personne comme elle. Et les réponses d’Elwood la surprirent presque d’ailleurs, alors qu’elle levait brusquement le regard vers lui, tandis qu’il enserrait sa taille de son bras. Mais par réflexe, elle s’écarta de son étreinte, lui lançant un regard noir, comme si elle ignorait subitement les problèmes dans lesquels ils se trouvaient. « Bien sûr que non, ça ne va pas ! » Ça n’allait pas, forcément que ça n’allait pas – son monde s’effondrait peu à peu à chaque nouvelle seconde qui allongeait cette interminable nuit – ses lèvres frémirent, elle toisa Elwood un instant avant de se tourner vers le Mangemort. « C’est disputes sur disputes, avec lui. Vous savez ce qu’il a fait ?! Visiblement, il va voir si l’herbe est plus verte ailleurs et après il espère que me protéger d’un Mangemort suffira à tout faire disparaître ! » Elle aurait pu rajouter crétin de Mangemort mais elle n’en fit rien, elle voulait surtout le faire fuir, pas l’énerver. Elle allait d’ailleurs poursuivre sa litanie, expliquant sans doute que le couvre-feu n’avait aucune importance pour une femme bafouée dans de telles circonstances, mais le Mangemort lui fit signe de se taire. « Le couvre-feu reste le même pour tout le monde. Qu’on vous y reprenne et vous aurez d’autres problèmes en tête que vos histoires sans intérêt ! » Les traits de Cedrella s’adoucirent, alors que le Mangemort faisait déjà volte-face – oui, sans doute qu’il se rendait subitement compte qu’il avait mieux à faire ce soir, assis dans un bar qu’à surveiller les habitants sans intérêt de Pré-Au-Lard.
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merci c'est très flatteur
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Ven 24 Mai - 16:36
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Eviter que cette rencontre avec un mangemort ne se termine en carnage, ça semblait être la meilleure chose à faire aux yeux d’Elwood, pour bien des raisons. La première, c’était la librairie, il ne tenait pas à ce qu’elle finisse complètement en désordre. La seconde c’était eux deux, ils auraient forcément l’avantage à deux contre un, mais il ne fallait quand même pas crier victoire trop vite, après tout, il avait peut-être quelques amis à lui qui l’attendait dehors. La dernière, c’était qu’il savait qu’il fallait éviter de trop provoquer les mangemorts, il l’avait dit tout à l’heure à Cedrella, il n’avait pas la moindre envie de terminer à nouveau à Azkaban tout ça parce qu’il aurait un peu trop résisté à un mangemort. Chercher une solution qui ne nécessite pas l’utilisation de la baguette, ça lui semblait vraiment la meilleure chose à faire. La première idée qui lui vint en tête n’était peut-être pas la meilleure, mais une fois lancée il ne pouvait pas faire marche arrière, le regard noir que Cedrella lui avait lancé lui avait rapidement donné l’impression que son plan était fichu, pourtant bien vite elle repris la parole et il se sentit soulagé face à la réponse de la jeune femme. Certes, d’habitude être accusé d’adultère ça n’avait rien de très réjouissant et pourtant là, c’était parfait. Le mangemort commença à s’éloigner, réalisant qu’il n’y avait rien d’intéressant ici finalement. « Ça ne se reproduira plus, vous pouvez en être sûr. Bonne soirée ! » Il ne savait pas si c’était courant de souhaiter une bonne soirée aux mangemorts mais bon. Il laissa échapper un soupire de soulagement quand le mangemort quitta enfin la boutique. Ils étaient tous les deux entiers et la boutique n’avait pas subit le moindre dégât. C’était parfait. Si ce n’est que maintenant, il se retrouvait à nouveau avec Cedrella et qui ni l’un ni l’autre n’avait envie de revenir sur ce qui s’était passé quelques instants plus tôt et ni l’un ni l’autre n’avait envie de s’excuser. « Tu devrais rester ici cette nuit. » Si elle quittait à nouveau la boutique elle risquait de s’attirer des problèmes et il avait beau avoir changé, il n’avait pas envie qu’elle prenne des risques. « Ils risquent de surveiller les alentours un petit bout de temps. Je ne serais même pas surpris que ce bouffon repasse demain matin, juste pour faire chier et pour vérifier qu’on a bien respecté leur stupide couvre feu. » Il se dirigea vers le comptoir pour ranger sa bouteille qui trainait encore là, juste histoire de s’occuper pour ne pas avoir à affronter Cedrella.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Sam 25 Mai - 3:06
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Ce n’était finalement qu’un infime stress parmi tant d’autres pour ce soir : les aventures que vivait Cedrella la faisaient osciller entre moments joyeux, et vides plus profonds que jamais. En l’espace d’une soirée, elle avait eu peur, elle s’était emportée dans des colères sans nom et insoupçonnées, elle avait pleuré, elle avait souri, elle avait aimé plus encore qu’elle s’en était crue capable. Elle s’était officiellement fiancée. Et puis tout avait disparu. Clive n’était pas venu, et c’étaient d’indescriptibles et épais ténèbres qui l’engloutissaient - sa vie n’avait pas de sens, là, maintenant, alors qu’elle ne savait pas où aller, ou même si aller quelque part en valait la peine. Sans Clive, survivre n’aurait aucun sens, et s’il y avait des gens comme Elwood, rendus assez égoïstes par les circonstances pour n’en avoir que faire de cette guerre ; elle avait sûrement, elle le droit, de n’en avoir que faire de vivre ou mourir. Ce désespoir, elle se souvenait exactement, comme si c’était hier, de l’instant douloureux où elle l’avait ressenti : là, avec Lancelot, dans ce cachot sombre et poisseux où elle avait eu le sentiment d’y passer des mois. Et alors que le Mangemort avait disparu, que son esprit n’avait plus aucune raison de se concentrer sur quoique ce soit, sur quelque mensonge stupide d’histoire de couple ou quelque chose dans ce genre là, tout lui retombait lourdement sur les épaules. Elle encore, l’éternelle porteuse de tant de difficultés : pourquoi est-ce que rien dans sa vie ne pouvait se dérouler normalement ? Sa scolarité à Poudlard, son amitié avec Clive, son implication dans cette guerre. Son amitié avec Elwood, avec Alice. Elle aurait voulu sèchement répondre aux paroles d’Elwood, quelque chose, n’importe quoi remettant en question ces assurances qu’il semblait avoir - mais rien ne vint à ses lèvres, tout restait irrémédiablement coincé dans sa gorge : son souffle, son assurance, chacune de ses idées. Car la seule chose qui la retenait encore ici, c’était son esprit, qui n’avait plus la foi de lutter, qui cédait, comme il avait cédé à Greaves - sa détermination n’avait plus aucun sens, plus aucun intérêt. La vue de la sorcière se troubla, les formes devinrent indéfinissables, une larme chaude traça son lit sur sa joue, elle la sentit couler avant de vivement l’effacer, en toute discrétion, dos à Elwood qui de toute manière, lui faisait lui aussi dos. Ils n’avaient plus rien à se dire, plus de quoi revenir en arrière ou même tenter de changer les choses. Tout était gravé dans la roche à présent, et il n’y avait eu que la colère, la peur pour empêcher la sorcière de ployer complètement sous l’inquiétude. Elle s’assit par miracle sur le tabouret qui se trouvait là, sans doute pour atteindre les hautes étagères de la bibliothèque derrière elle et, baissant les yeux, cachée derrière le rideau de ses cheveux, elle se laissa aller à pleurer. Enfin. Peut-être que ça finirait par lui libérer l’esprit, si elle en venait à s’arrêter un jour, peut-être qu’elle saurait quoi faire ensuite, ou agir avec la même logique implacable qu’Elwood. Elle n’en savait rien, mais voilà qu’elle manquait à sa promesse envers Clive - qu’importe, il n’était pas là. Et lui était particulièrement brillant, pour ne pas respecter les siennes. Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que chacune des décisions qu’elle prenait dans sa vie se solde ainsi ? Pourquoi fallait-il que Clive et elle, soient toujours séparés par d’épaisses murailles, des murs infranchissables, que ce soit dans leur esprit ou dans la réalité toute dure ? Elle savait, elle avait su au moment de le repousser qu’elle se protégeait de tout ça, qu’elle les protégerait tous les deux de tout ça et voilà qu’elle se blâmait d’être un jour revenue sur cette décision là, parce que peut-être que ce soir, Clive était mort à cause d’elle. Peut-être que tout ça, toutes ces promesses, ces fiançailles stupides n’avaient plus aucun intérêt. Et c’était simplement pour ça que les mots d’Elwood étaient aussi tranchants que du rasoir, de son pessimisme sur les fiançailles à sa vision de la mort selon les Mangemorts - parce que c’était vrai, tout était d’une vérité implacable, défaite des sentiments et tout ce qui encombrait généralement la voie de l’être humain : elle aurait agi de la même manière, si seulement elle n’avait pas cherché à donner un tant soit plus d’importance à sa vie misérable.
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Lun 27 Mai - 19:54
“ we do what we have to ”
we say what we need to get out when it's not enough. whether it's to yourself, or lookin' at someone else.
Elwood avait tout pour passer pour le type égoïste et il ne cherchait pas à le nier, parce que trop peu de choses avaient de l’importance pour lui aujourd’hui. Parce qu’il n’était plus le même homme depuis qu’il avait connu Azkaban. C’était sans doute normal après tout. Il n’avait pas mérité sa place dans cette prison, il n’avait jamais été un dangereux psychopathe, juste un gars qui avait payé les conséquences de sa naïveté, juste un gars qui avait compris ses erreurs et qui n’avait pas l’intention de les refaire à présent. Pourtant, inlassablement, il semblait recommencer, parce qu’il avait ce maudit cœur qui l’empêchait d’être aussi neutre qu’il l’aurait voulu. Certes, il y avait bien des gens qu’il avait laissés dans la merde. Ces gens qui s’étaient faits arrêtés dans la petite ville de Pré-Au-Lard, il n’avait fait qu’observer ce genre de scènes à travers les stores de la librairie. Il n’avait certainement pas envie de risquer sa liberté pour des inconnus, des gens qui n’auraient certainement pas levé le petit doigt si les rôles avaient été inversés. Parce qu’il n’y avait que les fous pour risquer leurs vies pour des inconnus, des fous comme celui qu’il avait été, dans ce passé qui lui semblait bien lointain désormais. Mais il avait bougé pour Blodwyn, même s’il ne la connaissait pas, il avait fait un effort pour elle, il avait fait de son mieux pour elle. Ce soir il avait proposé un semblant d’aide à Cedrella et maintenant, il ne pouvait plus la laisser partir, risquer sa vie dans les rues de Pré-Au-Lard. Il ne la laisserait pas partir, même si pour ça, il fallait qu’il l’assomme. Elle partirait le lendemain, quand les choses seraient un peu plus calmes. Une nuit de plus ou une nuit de moins à Pré-Au-lard, ça ne devrait pas la tuer. « Vu l’heure qu’il est, Alice ne va pas rentrer, tu pourras prendre sa chambre. Je suis nul en cuisine, mais on peut se trouver un truc à manger je pense … » Il releva les yeux vers la sorcière qui ne l’écoutait certainement pas vu l’état dans lequel elle semblait se trouver. Elle n’avait définitivement pas sonné à la bonne porte pour trouver le réconfort qu’elle aurait du mériter. « Si tu as faim. » Il termina sa phrase dans un murmure, presque plus pour lui que pour elle. Il hésita un court instant avant de se rapprocher d’elle, déposant sa main sur son épaule. Il avait l’impression d’avoir assez donné pour ce soir en geste affectif et en conseil aussi véridique que débiles. Les vérités qu’il aurait du garder pour lui, là où Alice aurait certainement dit qu’elle ne devait pas s’inquiéter et que tout irait bien. « Tu avais raison, j’ai changé et en mal. J’ai fini par perdre toute forme d’espoir là-bas et maintenant je ressemble un peu à un connard complètement aigris, égoïste en plus. Ne laisse pas la guerre faire la même chose avec toi. Lève-toi et bat-toi parce que c’est ce que la Cedrella que je connais aurait fait. Parce que c’est probablement ce qu’il voudrait que tu fasses. » Mort ou vif, si son fiancé l’aimait, il voulait qu’elle survive et qu’elle reste forte, malgré les épreuves qu’elle avait besoin de traverser. S’il était prisonnier quelque part dans ce château, la première personne qu’il voudrait voir s’il s’en sortait, ce serait elle alors il fallait qu’elle reste forte et qu’elle continue de se battre, même si c’était dur.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Ven 31 Mai - 4:39
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Bien peu de choses avaient réussi à entamer l’optimisme que Cedrella se plaisait à afficher, généralement : elle ne s’était pas laissée faire lorsqu’elle était tombée aux mains des Mangemorts, subissant d’incessantes tortures. Elle n’avait - pendant longtemps en tout cas - pas laissé ses sentiments pour Clive entraver leur travail ensemble, c’était lui qui avait franchi ce pas, brisé cette glace. Elle n’avait pas laissé les paroles de ce nouveau Elwood l’atteindre plus que de mesure, ni ses récentes mésententes avec Alice la miner plus que de mesure, ou le désespoir la vider de toute son énergie. Beaucoup de gens, ainsi, commençaient à la croire plus forte qu’elle ne l’était réellement : sans ça, elle n’aurait jamais atterri à Serpentard. Car il est bien connu que les Serpentard pensent à eux-mêmes, à leur bonheur, leurs ambitions avant toute forme de loyauté et d’amitié, de courage et de bravoure contre toute épreuve. Cedrella avait beau être téméraire, elle ne se sentait guère la volonté d’être le roc indestructible contre lequel tout semblait s’acharner : il y avait pourtant des gens là-dehors, qui connaissaient sûrement des destins pires que le sien ; cette femme dont Elwood avait parlé, et qui elle, avait vraiment perdu son fiancé. Mais peut-être qu’elles étaient faites différemment, que cette personne pourrait remonter la pente là où elle en était incapable. S’en était toujours sue incapable : était-ce pour ça qu’elle avait voulu repousser Clive aussitôt qu’il avait fait un pas en avant ? Se protéger elle, le protéger lui ? Quelle importance avait-ce à présent, l’absence du sorcier avait été plus lourde que tout, elle avait cédé ; et elle l’avait définitivement perdu maintenant. Sûrement parce qu’il était venu la voir, que quelqu’un l’avait remarqué - quelqu’un qui finirait par lui tomber dessus également, si elle restait ici. C’était pourtant le cadet de ses soucis en ce moment, alors qu’elle ressassait ses souvenirs à la recherche de l’infime moment qui avait tout fait basculer : était-ce quand Clive l’avait embrassée ? Quand elle l’avait embrassé en retour ? Quand ils s’étaient «fiancés» en se faisant tout un tas de promesses que la destinée ne voulait pas qu’ils tiennent ? Qu’elle aille se faire foutre la destinée, ça n’avait rien à voir avec ça - c’était la guerre, leurs choix, ce quelque chose qu’ils avaient foutu en l’air. Perdu, pour toujours. Au milieu de ses larmes, la sorcière n’arrivait qu’à peine à suivre le flot de ses pensées, entre celles-ci, les paroles d’Elwood semblaient bien dérisoires : car il avait raison, dans cette logique implacable et indélicate, il avait sûrement raison. Soit Clive était mort, soit il l’avait abandonnée - quel était le fait préférable entre les deux ? L’espoir l’avait épuisée, elle s’en était bercée trop souvent ; alors elle se retrouvait à ne rien pouvoir faire d’autre que pleurer, cracher dans ces larmes toute son amertume, cette colère, cette lourdeur d’âme qui l’asphyxiait comme du plomb dans ses poumons. Encore quelques secondes, d’infinies minutes, avant que, appliquant ses deux mains sur son visage, elle n’efface les traces de ses pleurs, s’escrimant à nouveau à taire tous ses sanglots. D’une force qu’elle ne se serait pas soupçonnée, elle finit par se lever, trouvant dans la pénombre le regard d’Elwood - elle le soutint avec bravoure, mâchoires crispées : « On sait tous les deux ce que tu as dit. N’essaye pas de revenir dessus. » Le temps n’était plus aux jugements, où ça l’avait amenée ? Sa voix s’était faite plutôt douce, apaisée, quand bien même c’était encore un torrent d’incompréhension qui glissait en elle. « Parce que tu as raison, finalement. » Finit-elle dans un hochement de tête - par réflexe, des doigts de sa main droite elle vint triturer l’anneau à son annulaire gauche. Le regard dans le vague, Cedrella essaya de rassembler ses pensées. « Quel bien ça t’a fait, de lutter pour du vent, là-bas ? » Et voilà qu’elle se lançait dans la froide sincérité, elle aussi, définitivement peut-être qu’ils s’accordaient plus qu’ils n’avaient voulu le croire jusque-là. « Je le ferai pas. » A nouveau ses yeux se posèrent sur sa bague - elle aurait voulu l’enlever et la balancer merlin seul savait où, rien que par rage, par chagrin, pour tourner une page qu’elle se savait incapable de tourner, malgré ce qu’elle disait là. Elle n’en fit rien, donc ; car au fond elle ne savait même pas si elle devait être en colère ou triste, si elle devrait dans un avenir proche, supporter l’abandon comme Elwood l’avait connu, ou le deuil le plus dur qu’elle aurait à porter. « Tu as toujours eu raison, je suppose. » Cracha-t-elle d’une voix faible, avant de passer une main dans ses cheveux, feindre un sourire à l’adresse de son ami, de son elle ne savait plus quoi. « J’ai faim. Alors oui... on peut trouver quelque chose, je pense. » A nouveau un hochement des épaules, alors qu’elle se détournait rapidement d’Elwood pour faire quelques pas ; ils n’avaient pas besoin de prolonger leurs supplices respectifs, ils n’avaient qu’à passer à autre chose. Ou prétendre qu’ils pouvaient le faire ; pour ce soir au moins.
Charlie Weasley
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≡ tes points : 50 points.
≡ ta disponibilité rp : free 1/3 (elladora + abraham).
≡ ton avatar : richard madden.
≡ tes crédits : rose red (avatar).
≡ âge du perso : vingt-cinq ans.
≡ amoureusement : célibataire.
≡ son emploi : soigneur de dragon à gringotts.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : gryffondor.
≡ niveau d'études : études terminées avec six buses et six aspics.
≡ sa baguette : sa baguette magique est en bois d'ébène. Elle mesure 22,5 cm et contient un poil de licorne.
≡ son patronus : un ours.
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Sam 1 Juin - 2:26
“ we do what we have to ”
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Forcément, maintenant tout allait devenir compliqué avec Cedrella. Elle aurait vraiment eu plus de chance si elle était tombée sur Alice plutôt que sur lui. Au moins ça leur aurait évité cette dispute. Il ne savait plus quoi faire maintenant, parce que finalement, ce qu’il avait dit, il le pensait et elle pensait certainement ce qu’elle avait dit. Bien-sûr, ils étaient tous les deux trop orgueilleux pour simplement oublier ça et repartir sur de bonnes bases. Au moins, elle admettait qu’il avait raison. Silencieuse victoire, qu’il gardait en lui. Il aurait aimé avoir tord finalement, mais sa vision du monde particulièrement ternie était plutôt adapté à ce qui était en train de se passer partout autour d’eux. C’était la guerre, c’était compliqué. Mais il n’avait pas dit que son fiancé était mort, ça aurait du être rassurant quand même mine de rien. Au moins il était probablement vivant. Lui, il était rassuré de savoir Lyse en vie, même si elle n’était plus sa fiancée aujourd’hui, il avait appris à ne vivre qu’avec l’idée qu’au moins elle était encore en vie, tout comme il avait appris à se dire qu’au moins, il était libre. Il vivait finalement avec des ‘c’est déjà ça’ et des ‘ça pourrait être pire’ parce que finalement, rester sur l’idée que ça pourrait être mieux, c’était trop difficile. « Je n’ai pas lutté pour du vent. J’ai lutté parce que je savais que ma place était dehors. » Et aussi parce qu’il avait cru qu’il pourrait retrouver sa vie une fois sorti, mais ça aujourd’hui c’était un peu compromis, il n’empêchait que cette liberté qu’il avait gagné, ce n’était pas du vent. Il était forcément mieux ici que dedans, même s’il se retrouvait vraiment seul. Peut-être, il ne savait pas. « Il y a toujours une bonne raison pour lutter Cedrella. » Il haussa les épaules. « Au moins pour ne pas les laisser gagner. » D’un geste de tête il désigna la porte de la boutique que le mangemort avait fermée quelques instants plus tôt. Abandonner maintenant ce serait leur offrir une trop belle victoire. « C’est bizarre, j’ai presque toujours voulu t’entendre dire ça et pourtant, je suis sûr que c’est faux. » En d’autres temps, l’entendre dire qu’il avait toujours raison, ça lui aurait apporté beaucoup de satisfaction, aujourd’hui ça ressemblait trop à une résignation. « En cherchant bien, on peut facilement trouver un sujet sur lequel c’est toi qui avait raison. » Ils avaient passé beaucoup de temps ensemble à Poudlard, alors forcément, qu’il devait y en avoir, sans doute tout un tas. « Aller, viens. » Il se dirigea vers les escaliers qui menaient vers l’appartement d’Alice, situé au dessus de la boutique, là bas ils trouveraient de quoi manger ça ne faisait aucun doute et puis ça leur changerait peut-être les esprits.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Dim 2 Juin - 18:49
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Il était parfois difficile d’imaginer au combien les événements pouvaient épuiser. Quelle quantité d’attentes non remplies, de douleurs interminables il fallait pour user quelqu’un jusqu’à la lie. Ce soir, Cedrella avait l’amer et lourd sentiment d’avoir atteint ce point de non-retour, ce vide de volonté que personne ne saurait remplir. Personne, si ce n’est les gens qui n’étaient pas là : Clive, Alice… Certainement pas Elwood, du moins pas le Elwood qui était sorti d’Azkaban, et qui n’en avait parfaitement rien à faire de la traversée du désert qu’elle franchissait : certes, se bercer d’illusions et parler de niaiseries dans des temps pareils n’était pas la meilleure chose à faire ; mais c’était ce dont elle avait eu besoin, ce soir. Incontestablement, il avait participé à la vider de ce peu d’énergie lui restant, et elle capitulait, tout simplement parce qu’il n’y avait aucune lumière, aucun éclat de vie dans ces ténèbres l’environnant, qui pourraient lui donner la moindre envie de dire quoique ce soit d’autre. Qu’il parle, qu’il pense connaître tout de la vie ; qu’il s’en fiche d’elle. En quoi ça pouvait importer ? Le regard vers le sol, Cedrella avait les bras étroitement croisés contre sa poitrine, elle affichait un calme d’apparat qui convenait parfaitement bien à la situation actuelle : finalement, elle se sentait plus épuisée qu’affamée, dévorée par l’envie de continuer de pleurer, plutôt que d’avancer. Elle n’avait même pas envie de partir de Pré-Au-Lard, parce que ça n’avait aucun intérêt à présent : elle s’en fichait bien de sa vie à elle, si c’était pour la passer sans Clive, que ce soit parce qu’il avait signé la fin de leur quelconque relation, ou parce qu’il était mort. Peut-être que d’ici quelques jours, une quelconque pointe d’optimisme finirait par refaire son apparition en elle – ou alors jamais, elle finirait comme Elwood, et finalement, ce n’était peut-être pas une mauvaise chose. Ils arrêteraient de se disputer, au moins. Froide et inatteignable devant les paroles du sorcier, elle finit par hausser les épaules, pourquoi est-ce qu’ils devaient se sentir obligés de continuer de parler ? « Peu importe. » Lâcha-t-elle finalement, aussi tranchante qu’elle l’aurait voulu : il n’était, à son humble avis, certainement pas le mieux placé pour lui donner la moindre envie de continuer à se battre. Même si cela incluait la victoire des Mangemorts : qu’est-ce qu’il en avait à faire, lui, qui avait regardé tous ces pourris gagner cette ville, capturer des gens sans lever le petit doigt ? Il avait aidé une personne plus par intérêt que par réelle envie ou espoir, alors quoi ? Ces paroles acerbes, elle les garda malgré tout pour elle, attrapant ses affaires pour les mettre dans un coin, à l’abri des regards de n’importe quelle personne passant cette porte – elle s’arrangerait pour les récupérer bien assez tôt, avant de s’éclipser merlin seul savait où. Elle-même ne savait pas, aller se planquer dans un camp n’avait plus aucun intérêt, prendre part à cette guerre n’avait plus aucun intérêt. Ses pensées tournaient si vite dans sa tête qu’elle aurait pu en avoir le vertige, ses volontés de toujours se percutant contre le pessimisme qui la prenait subitement – elle s’arracha à ces songes pour faire volte-face, observer un instant Elwood avant de lui emboîter le pas. Sans ce foutu Mangemort, elle serait déjà loin, et les choses seraient bien mieux ainsi, pour eux deux.
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Mer 5 Juin - 15:37
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La perte d’espoir, c’était finalement quelque chose qu’Elwood connaissait. Cette sensation qu’il avait ressenti quand il avait compris que son ancienne vie n’était plus qu’un vieux souvenir derrière lui, qu’il n’avait plus rien à quoi s’accrocher et qu’il devait quand même continuer à avancer, sans avoir la moindre idée de vers quoi il se dirigeait. Il avait géré ça à sa façon, certainement pas la meilleure qui soit, sans doute pas celle qu’il conseillerait à Cedrella. Ce qu’elle aurait voulu ce serait retrouver un peu de cet espoir qui lui glissait entre les doigts, c’était pour ça qu’elle était venue ici, pour qu’Alice l’aide à s’accrocher à ce qu’il lui restait d’espoir, mais elle était tombé sur Elwood, l’ombre de celui qu’elle avait connu auparavant, un pauvre type en définitive. Ce n’était pas son jour de chance de toute évidence. Il ne l’avait pas aidé, bien au contraire. Parce que l’espoir, ce n’était plus vraiment son truc, il était résigné et tout ce qui lui restait c’était finalement sa liberté et quelques personnes qu’il n’avait pas encore parfaitement rejetées comme il l’avait fait avec Meera-Louise. La seule chose à laquelle il semblait vraiment s’accrocher, c’était sans doute sa liberté et peu de gens pouvaient vraiment comprendre, parce que peu de gens savaient ce qu’il avait connu là-bas. Enfin, aujourd’hui ça n’avait pas d’importance ce qu’on pouvait penser de lui, même l’avis de Cedrella n’avait pas d’importance. Il était peut-être un égoïste, mais un égoïste réaliste. Il lui avait peut-être ôté le peu d’espoir qu’elle pouvait avoir, mais au moins, ça lui éviterait une chute vertigineuse plus tard, quand elle s’y serait trop accrochée. Avoir trop d’espoir en temps de guerre, c’était risquer de se heurter à un mur, ne pas en avoir assez c’était un bon moyen d’être un jour agréablement surpris, ou restait juste au même point. Dans un léger soupire il gravit les marches jusqu’à l’appartement d’Alice, éteignant les lumières de la boutique au passage, d’un coup de baguette, qu’il garda en main pour allumer celles de l’appartement, où il se dirigea rapidement vers la cuisine. Rapidement, il sortit quelques trucs du réfrigérateur, des restes qu’il fit réchauffer. « C’est pas très poli de servir des restes, mais ce sera mieux que n’importe quoi cuisiné par mes soins. » Ça ne faisait aucun doute, il était définitivement nul en cuisine. Il s’activa à mettre la table, ayant vraiment besoin de s’occuper les mains, parce que les minutes qui passaient semblait rendre le restant de sa relation avec Cedrella un peu plus compliquée.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Lun 10 Juin - 14:21
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Elle ne savait pas ce qui la retenait encore ici. Certainement pas l’envie de prolonger ce tête à tête on ne peut plus gênant avec Elwood. Ni la crainte du Mangemort au dehors, qui avait dû retourner à ses affaires et avait déjà oublié le pseudo-couple qui se disputait dans la librairie. Elle ne devait pas rester ici, tout simplement parce que chaque seconde de leurs échanges, verbaux ou visuels, leur faisait charrier les dernières bornes de leur amitié, de ce qui était resté d’eux depuis qu’Elwood était revenu. Il était de toute manière persuadé d’être seul au monde avec sa peine, incompris par les autres et déserté par tout ce qui appartenait à sa vie ; paradoxalement, de tous ceux qui l’entouraient, elle était sûrement la mieux placée pour comprendre ce qu’il avait vécu : des années, des semaines, des mois, au fond le temps n’avait plus d’importance au bout d’un moment, et un instant en compagnie de Lancelot Greaves avait de quoi parfois rendre les Détraqueurs doux comme des agneaux. Elle n’en disait rien cependant, car de toute son âme elle fuyait ces souvenirs qui n’avaient de cesse de pénétrer son esprit aussitôt qu’elle dormait, fermait les yeux ou baissait la garde - même Clive ne pouvait pas comprendre ça, sans quoi, il serait là avec elle. Au fond, elle aussi avait tout perdu, désertée par sa famille pour des raisons encore plus futiles que celles d’Elwood, désertée par son fiancé, par la plupart de ses amis. Mais indéniablement, ce n’était pas un pas vers l’autre qu’ils franchissaient, juste une épaisse muraille qui les séparerait - parce que cet Elwood là n’était pas celui avec qui elle avait grandi. Pas celui avec qui elle avait envie de passer le moindre instant en tête à tête. Elle ignora presque sa phrase, haussant vaguement les épaules : comment pouvait-il s’attendre à ce qu’elle mange de toute manière ? Elle voulait remonter le temps, ne jamais avoir rencontré Clive, ne jamais avoir connu Elwood à cette autre époque, ne jamais avoir ressenti le besoin de s’engager dans cette guerre - si elle avait suivi ses ambitions folles, elle serait à l’heure actuelle si loin de l’Angleterre qu’elle n’aurait jamais entendu parler de cette stupide guerre. Si seulement... Mais il avait fallu qu’elle soit stupide, qu’elle se laisse entraîner dans des espoirs imbéciles et des combats qui n’étaient même pas les siens. A présent, elle avait bien trop mis les pieds dedans, sa vie en était menacée, pour du vent finalement.
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Sam 15 Juin - 23:47
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Elwood avait laissé trop de choses derrière lui, trop de choses qui étaient encore coincées derrière les imposants barreaux de la prison d’Azkaban. Lui, il n’y était plus depuis plusieurs mois, il aurait du s’accrocher à ça pour aller de l’avant, se dire que c’était déjà ça et avancer en oubliant plus ou moins le reste. Pourtant, trop souvent, il avait encore l’impression d’y être. Les images de ses quatre longues années s’imposaient à lui, encore et toujours, faisant renaitre le cauchemar au fond de sa tête, inlassablement. Il avait tout perdu là-bas et cette impression qui venait le hanter trop souvent ne l’aidait pas à essayer de garder ce qu’il avait retrouvé, ce qu’il avait pu reconstruire, alors Cedrella avait sans doute raison sur bien des points, un jour, il finirait vraiment seul et il n’était plus le même. Il n’arrivait même pas à se blâmer lui-même pour ça, après tout, il n’avait rien fait qui puisse justifier qu’on l’enferme pendant tant d’années à Azkaban, forcément qu’il avait changé, il avait été ce pauvre gars innocent qu’on avait condamné à l’une des pires peines au monde. Celui qu’il avait été avant ça, aurait sans doute fait preuve de beaucoup plus de compassion envers Cedrella mais il fallait croire qu’aujourd’hui l’empathie n’était plus son fort. Il donnait probablement tout ce qu’il possédait encore à Blodwyn et à sa cousine, les deux seules personnes qu’il avait aidées depuis un moment déjà. Il ne pouvait pas aider Cedrella de toute façon. Qu’est-ce qu’il pouvait lui proposer ? De prendre le château d’assaut pour qu’elle puisse retrouver son fiancé ? Ça aurait été une bien mauvaise idée. Il aurait probablement du simplement trouver un moyen d’adoucir les choses, il avait manqué de tact, il manquait toujours de tact depuis quelques temps déjà. Il avait fait exactement pareil avec Meera-Louise quelques temps plus tôt. Enfin, peut-être qu’un jour il serait capable de se rendre compte de ses erreurs, pour l’instant c’était trop compliqué et il se contentait de blâmer tout le monde, au lieu de se remettre en question. La table mise, le plat réchauffé, il posa le tout sur la table. « Fait comme chez toi. » Il se contenta ensuite d’ouvrir un placard pour en sortir une autre bouteille – il en avait vraiment partout – pour se remplir un verre. Il pouvait toujours finir tout seul comme un con, au moins il aurait du whisky, c’était presque déjà ça.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Lun 24 Juin - 3:24
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Elles étaient rares pourtant, les occasions où Cedrella se retrouvait complètement désarçonnée. Dépossédée de ses moyens, de toutes les espérances qu’elle avait si souvent nourries, depuis le début de cette guerre. Si longuement, entre les griffes de Greaves, elle avait pensé à Clive, à tous ceux pour qui elle luttait, à tous ceux qui luttaient avec elle. Maintenant, tout ceci n’avait aucune importance pour elle, tout simplement parce que ce pour quoi elle s’était accrochée pendant si longtemps, n’existait plus. Ou n’avait jamais eu d’importance. Ni même ses amitiés, construites avec de longues années, que ce soit à Poudlard, ou en dehors de l’école. Ou au travers des difficultés. C’était du moins ce qu’elle croyait, ce qu’elle osait penser au milieu du chaos ; elle aurait presque pu croire que quelque chose aurait fini par frapper Elwood de plein fouet, lui faisant irrémédiablement retrouver ses véritables songes. Mais rien, pas même l’abattement qui marquait subitement la vie de Cedrella, ou le désarroi qu’elle - ou d’autres – affichait ouvertement. Rien. Comme si ça n’avait pas d’importance. Comme si elle n’en avait pas. Brusquement, devant les paroles noyées d’indifférence d’Elwood, la jeune sorcière serra les mâchoires, retenant une nouvelle remarque dénuée de toute sympathie. Au lieu de cela, elle se releva, comme si elle reprenait subitement ses esprits, ou se rendait compte de la réalité des choses. Cette même réalité qu’ils n’avaient que trop fui. Qui était toute aussi déplaisante que celle qui annonçait à Cedrella qu’elle était seule à présent ; parce que les circonstances de cette guerre lui avaient arraché Clive, ou parce que Clive avait finalement préféré ses responsabilités envers des inconnus, plutôt qu’elle. Un instant durant, elle passa une main dans ses cheveux, rassemblant ses pensées en un regard circulaire. « Je peux pas rester ici. » Finit-elle par péniblement articuler, sa gorge se serrant à nouveau ; ce n’était même pas à cause des Mangemorts, ni de la guerre, ni pour aller secourir Clive. Tout ceci n’avait aucune importance pour elle, tant l’abattement l’affaissait complètement ; c’était à cause de lui, parce qu’elle ne pouvait plus le regarder, Elwood l’alcoolique qui se détruisait tout seul. Elwood qui n’en avait cure de tout ce à quoi il tenait tant, dans une autre vie. Elle ne pouvait pas continuer comme ça, à supporter, à accepter qu’il ne devienne que l’ombre de lui-même tout en se convaincant vaguement que c’était légitime parce qu’il avait passé quatre années à pourrir à Azkaban. « Si quelqu’un me reconnaît de toute manière, tu auras plus de problèmes que tu n’en veux. Je peux pas rester. » Elle n’avait pourtant eu aucune envie de se justifier, juste de partir, mais elle prit malgré tout la peine de prononcer ces paroles, baignées d’une certaine amertume malgré tout – elle l’avait compris, Elwood voulait poursuivre sa vie tranquille dans cette librairie sans avoir à pâtir de quoique ce soit : alors elle ne pouvait plus faire partie de sa vie, parce qu’elle s’y était engagée, elle, dans cette guerre. Parce que leur amitié ainsi, n’avait plus aucun sens. Sans un regard en arrière, Cedrella dévala à nouveau les escaliers, manquant de tomber dans la pénombre, mais n’y prêtant qu’à peine garde. En quelques foulées, elle avait déjà retrouvé les affaires qu’elle avait abandonnées, comme si elle faisait enfin la chose la plus raisonnable qui soit, la seule chose à faire.
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Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Lun 24 Juin - 12:53
“ we do what we have to ”
we say what we need to get out when it's not enough. whether it's to yourself, or lookin' at someone else.
Rester là à attendre bien sagement que la guerre passe sans qu’il n’ait besoin de s’impliquer dedans. Ça avait toujours semblé être facile aux yeux d’Elwood. Peu de gens pourtant semblait comprendre qu’il puisse agir ainsi. Pourtant il n’était personne, pas un type reconnu pour avoir un jour été quelqu’un particulièrement brave et si tant est qu’il ait voulu devenir auror, ce but avait été avorté bien trop vite pour qu’on puisse penser de lui qu’il puisse être un type valeureux ayant décidé de se battre pour le bien-être des autres. Il n’était personne, juste un type un peu mal en point qui voulait qu’on lui foute la paix. Il n’était pas un héros, ni même un type plein de courage et d’idéaux. Il n’y avait qu’Alice qui semblait le comprendre, elle aussi elle avait choisi de rester là, spectatrice silencieuse du chaos qui s’étendait sur le monde. Pourtant, elle personne ne semblait décidée à le lui reprocher, comme si c’était plus acceptable dans son cas que dans le sien à lui. Elle était pourtant comme lui, elle avait plusieurs de ses proches en fuite, elle connaissait du monde dans l’ordre du phénix, elle avait des raisons de se battre. Mais elle ne faisait rien et elle, personne ne venait jusque dans sa boutique pour le lui reprocher. Lui il avait l’impression que les visites qui se terminaient dans la conclusion qu’il était un pauvre nase, lâche et égoïste ne cessaient de s’enchainer. C’était différent dans son cas parce qu’il disait ouvertement qu’il ne prenait pas position parce qu’il ne voulait pas finir à Azkaban encore une fois et ça, apparemment, ça ne semblait pas correct. Il releva les yeux de son verre alors que la sorcière en face de lui s’était subitement levée pour s’échapper. Il laissa échapper un soupire. Essayer de la retenir, c’était ce qui semblait évident de faire, pourtant il avait comme l’impression que ce serait juste une perte de temps. Il n’avait pas envie qu’elle lui crie dessus encore une fois. Il lui emboita pourtant le pas bas, rallumant les lumières de la boutique pour la retrouvé là-bas. « Ça sert à rien que j’essaie de te retenir hein ? » Il avait déjà réussi une fois, il mettrait presque sa main à coupé que la retenir une seconde fois serait une chose impossible. Rapidement il rejoignit son comptoir en retirant une carte, d’apparence tout ce qu’il y avait de plus simple. « Alice a l’habitude de laisser des indications sur cette cartes quand elle apprend que sa sœur pourrait être à tel ou tel endroit. » Les endroits les plus logiques pour retrouver une gamine de dix-sept ans, soit les camps dont elle avait pu apprendre la connaissance par son détective privé ou le fiancé de Cedrella qui, pour ce qu’il en savait, avait déjà essayé de l’aider. Il s’éloigna ensuite dans les rayons pour en tirer un livre et le tendre, lui et la fameuse carte à la jeune femme. « Prend ça aussi. Cadeau de la maison. Alice aime bien ce bouquin, surtout la dernière phrase du chapitre trois. » Il haussa vaguement les épaules. Personne ne serait assez fou pour noter sur une carte, aussi banale soit-elle, des informations qui pourraient facilement tomber entre les mains des mangemorts. « Bonne chance. » Il posa son regard sur la jeune femme, si elle voulait partir qu’elle parte, il ne pouvait plus faire grand-chose pour la retenir à présent, mais qu’elle accepte au moins l’aide du gars qui en a fait rien à foutre des autres.
Sujet: Re: (2.1) we do what we have to (cedrella) Jeu 27 Juin - 2:10
for better, or for worse
s-w. cedrella levinston & elwood r. harkness « We say what we need to get out when it's not enough. Whether it's to yourself, or lookin' at someone else. » ------------❖------------❖------------
Plus elle réfléchissait, moins il semblait acceptable à Cedrella de rester ici, assise face à un homme qui ne faisait qu’illusoirement ressembler à Elwood. Manger, pendant que Clive était quelque part, elle ne savait où, à vivre elle ne savait quoi. Ils s’étaient promis de partir, elle avait été prête à le faire quoiqu’il advienne. Elle devait le faire – rien que pour continuer, avancer et ne pas lâcher, même si Clive la laissait, elle, encore une fois derrière dans ses desseins. Avait-il choisi l’Ordre une nouvelle fois, ses responsabilités plutôt qu’elle ? La possibilité était là, faisant germer le doute dans l’esprit de la jeune sorcière ; il en était parfaitement capable. Et elle, au milieu de tout ça… il se pouvait bien qu’il l’ait tout simplement oubliée, qu’il ait même choisi de l’occulter pour ne pas avoir à douter de ses propres volontés. Jamais elle ne saurait sans doute, parce que les circonstances – ou Clive – avaient fini par choisir pour eux : si cette guerre se terminait un jour, si elle pourrait revenir à Pré-Au-Lard à un quelconque moment, rien ne garantissait qu’elle reverrait son fiancé à présent. Son fiancé ; cette notion n’avait plus aucun sens à présent qu’elle était seule, mais Cedrella aurait tout le temps de remuer cette rancœur lorsqu’elle serait seule, assise dans un coin de forêt ou dans un camp, dans la nuit noire. Cette nuit touchait trop rapidement à sa fin, et l’hésitation de Levinston n’avait que trop longtemps duré : elle partirait, elle devait partir. Et rien ne la retenait ici, pas même Elwood et le peu de détermination qu’il avait pu mettre à… à quoique ce soit. « Tu devras simplement effacer mes traces quand je serai sortie. Et si jamais le Mangemort revient… » Elle s’interrompit. Elle n’y avait pas pensé et elle n’avait pas envie d’y penser. Elwood s’en sortirait dans de telles circonstances, tout comme il se persuadait lui que tout le monde au dehors se démerdait, quand il ne se donnait même pas la peine de l’offrir une once d’empathie. Après avoir énoncé ces paroles sur un ton neutre, impartial et ne laissant en rien présager le moindre retour sur sa décision, Cedrella passa sa cape sur ses épaules, soufflant silencieusement. Les attentions du jeune homme en face d’elle la rappelèrent légèrement à l’ordre, et elle se prit à longuement le dévisager, incrédule, avant de reprendre contenance. « Si elle met autant d’acharnement à l’œuvre, c’est qu’elle en aura besoin. » Conclut-elle simplement, dans un vague haussement d’épaules ; elle trouverait bien un camp, ou sinon, elle se débrouillerait. C’était sans doute l’orgueil qui la rendait aussi tranchante, mais l’inquiétude – et peut-être bien, la volonté d’Elwood – eurent vite raison de son acharnement. Sans un mot, elle attrapa le livre, examina rapidement ledit troisième chapitre avant de relever les yeux vers son vis-à-vis. Incapable de formuler la moindre réponse, Cedrella fit finalement volte-face, attrapant ses affaires et dégageant sa baguette pour finalement quitter la boutique, quitter Elwood et toute la morosité qui englobait subitement tout le village de Pré-Au-Lard.