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 If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]

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Nephtys Shafiq
Nephtys Shafiq
MEMBER ❖ mischief managed
≡ ton pseudo : yumiko (morgane)
≡ hiboux envoyés : 142
≡ date d'arrivée : 31/12/2015
≡ tes points : 65 points.
≡ ta disponibilité rp : dispo
≡ ton avatar : anna kendrick
≡ tes crédits : shiya et tumblr
If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Tumblr_nk3usmx9AQ1qdiaboo4_250
≡ âge du perso : déjà trente-cinq ans, les rageux disent qu'elle finira vieille fille... eh bah tant mieux!
≡ amoureusement : célibataire, c'est le genre de fille que l'on a arrêté d'essayer de marier, celle qui menace ses potentiels époux de lancer un sort de reducto sur leur bijoux de famille.
≡ son emploi : professeur de soins aux créatures magiques et directrice de la maison poufsouffle où elle a fait sa scolarité.
≡ statut de sang : sang pur, mais ce n'est qu'un détail pour elle. Il parait que son nom figure sur le registre officiel des sang-pur... eh bah c'est bien.
≡ sa maison : la maison aux couleurs jaunes et noires, celle dont le totem est un blaireau, la maison des meilleurs, selon elle.
≡ niveau d'études : les BUSEs, c'est okay, les ASPICs, c'est okay. Bref, elle a fini ses études et passé tous ses examens.
≡ sa baguette : un bel objet mesurant 25,5 centimètres, taillé dans du bois d'acacia et gardant en son sein une plume de phœnix. Cette baguette est très efficace pour les sorts utilitaires comme failamalle ou recurvite, etc.
≡ son patronus : un cheval, lumineux et fin, d'apparence un mustang, comme celui qu'elle avait l'habitude de monter plus jeune.
MessageSujet: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeSam 2 Jan - 23:48

If you're still bleeding, you're the lucky ones
'Cause most of our feelings, they are dead and they are gone. We're setting fire to our insides for fun. Collecting pictures from a flood that wrecked our home, it was a flood that wrecked this home
Le climat actuel de Poudlard, c'était tout ce que Nephtys détestait. Une véritable chasse aux sorcières… Ironique n'est-ce pas ? Le but du jeu ? Trouver les élèves qui ne correspondaient pas aux critères des mangemorts, du nouvel ordre établi par l'autre monstre qui leur servait de leader et les bouter hors de l'école. Enfin, ça s'était pour les plus chanceux. La brunette ne voulait pas savoir ce qu'il arriverait aux élèves les plus déterminés à s'opposer au gouvernement mis en place. Son devoir à elle : veiller sur les gamins. Les plus âgés avaient dix-sept, c'était trop jeune pour vivre dans un tel climat… Nephtys se souvenait de la première guerre, elle venait juste de quitter l'école et elle savait que ces petits frères et petites sœurs de poufsouffle étaient en sécurité. Mais maintenant, il n'y avait plus Dumbledore pour veiller sur les élèves, pour veiller sur elle aussi. Cet homme qu'elle avait tant admiré, qui avait fait de sa scolarité un havre de paix, qui lui avait offert ce merveilleux poste de professeur de soins aux créatures magiques… Il avait été tué. Elle se sentait si faible, si nulle en comparaison de ce vieux monsieur barbu –qu'elle avait toujours connu vieux d'ailleurs– qu'elle avait surnommé en son fort intérieur Dumbledorounet (oui c'était mieux qu'elle garde ça pour elle), si lui n'avait pas été capable de stopper les mangemort, alors que pouvait-elle faire ? Elle, c'était une guérisseuse, pas une combattante, elle se donnait des airs de femme forte, mais dans le fond, ses capacités ne devaient pas égaler d'un dixième celles de feu le véritable directeur de l'école. Alors, elle releva le regard en direction du miroir, elle ne voyait qu'une sorcière simplette, mais une sorcière qui était encore là. Elle avait le droit de faiblir dans sa chambre, mais surtout pas devant les élèves. « Aller ma grande. Te laisses pas abattre. Il y a des gosses qui ont besoin de toi, même s'ils prétendent le contraire parce qu'ils veulent avoir l'air fort… tu dois avoir l'air encore plus forte qu'eux. » Un sourire déterminé à son reflet, elle était prête à sortir pour aller donner ses cours. Elle enfila son long manteau noir par-dessus sa chemise jaune, agrémentée d'un nœud noir, évidemment, sa jupe longue était elle aussi noire. Elle ne pouvait peut-être pas porter officiellement la cravate de sa maison, ni son écusson, mais elle ne se gênait pas pour en porter les couleurs.

Toujours dans la bonne humeur, les cours du matin s'étaient déroulées sans encombre. Ou presque. Elle avait dû retirer vingt points à deux serpentards qui discutaient comme si elle n'était pas là. « Nous sommes membres de l'élite, vous n'avez pas le droit ! » Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre ! Élite de son cul, qu'elle aurait bien eu envie de répondre, mais ce serait peut-être très mal passé. Cependant, elle ne s'était pas démontée pour autant. « Dans ce cas vous devriez avoir un comportement élitiste. Je ne pense pas que les Carrows aimeraient savoir que leurs précieux mangemorts en devenir se comportent comme des chiffonniers. Maintenant, on se tait où c'est la porte. » Elle n'aurait jamais dénoncé des gamins à ces psychopathes, même des membres de l'élite, mais elle avait quand même son air strict sur le visage. Elle n'avait aucun remords à faire du chantage avec ce genre de gosses qui se pensaient tout permis. Au moins, elle avait obtenu le silence et la classe avait repris son cours. Nan mais oh, elle avait beau être une mignonne et gentille, il ne fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Enfin la pause du midi. Elle allait pouvoir manger tout plein de bonnes choses, en plus, elle n'avait pas cours l'après-midi… Direction pré au lard. Il lui fallait une grande choppe de bièraubeurre, bien chaude. Oui, il n'était que midi, mais crotte, elle avait le droit d'aller boire un coup. Sur le chemin, elle remarqua une de ses élèves. Susan Bones, cette gamine n'avait pas de chance, sa tante avait été tuée par l'autre psychopathe qu'elle aurait volontairement comparé à Hitler si elle avait su qui c'était.  « Susan ! » Lança-t-elle sur un ton modéré, mais enthousiaste. Elle hâta le pas pour arriver à son niveau tandis que ses talons –pourtant pas très hauts– s'enfonçaient dans le sol enneigé, manquant de la faire tomber à une ou deux reprises. « Hey ! Vous allez bien ? Vous n'êtes pas avec vos copines, Miss Fleming et Miss Abbot ? Elles vont bien j'espère. » Demanda l'enseignante gentiment. Oui, elle savait qui traînait avec qui, c'était son devoir en tant que directrice de Poufsouffle de savoir ce genre de choses. Dans tous les cas, elle avait remarqué un certain éloignement de la rouquine avec ses amies et elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle… Oui elle ne pouvait pas tout contrôler, mais si au moins elle pouvait conseiller ou rassurer ses élèves, elle le ferait avec plaisir.
acidbrain
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Susan Bones
Susan Bones
MEMBER ❖ mischief managed
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≡ hiboux envoyés : 237
≡ date d'arrivée : 27/12/2015
≡ tes points : 605 points.
≡ ta disponibilité rp : 0/3 sauf si je décide de me lâcher :p
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≡ tes crédits : avatar@january blues
If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] J7vyfr
≡ âge du perso : dix-sept ans
≡ amoureusement : célibataire au coeur d'artichaut, son regard vogue trop souvent du côté de la table des serpentard
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : poufsouffle
≡ niveau d'études : septième et dernière année
≡ sa baguette : bois de poirier, crin de licorne, une baguette rigide de 26 centimètres
≡ son patronus : elle n'a jamais réussi qu'à créer un filament lumineux lors des cours de l'AD
≡ son amortencia : l'odeur de plantes, du froid glacial une nuit d'hiver.
MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeDim 3 Jan - 19:07

Faire semblant de vivre normalement. Avancer dans les couloirs sans croiser le regard de l'élite. Eviter les endroits où les mangemorts traînent, pour ne pas avoir d'ennuis. Rester discret. Se taire, surtout. Susan était devenue une professionnelle dans tout ce qui l'aidait à rester dans l'ombre et à ne pas se faire remarquer. Elle était douée, pour faire semblant, mais elle n'était pas douée pour rester forte. Elle détestait jouer le jeu, mais elle gardait la tête haute, les yeux fixes, et elle vivait, de plus en plus seule, de plus en plus loin du monde et des autres. Elle restait dans son lit, ou à la bibliothèque; mais, le plus souvent, elle était dans les serres de Poudlard à s'occuper des plantes, plus qu'elle ne s'occupait d'elle ou, comme elle aurait dû le faire, de ses amis. Il n'y avait que lors des longues journées de cours qu'elle croisait ses camarades et qu'elle tentait de ne pas montrer que son cœur se serrait à la vue de ces visages pas toujours souriants. Aujourd'hui n'avait pas fait exception, elle avait dû se lever et rejoindre les salles de classe, comme si le monde n'était pas en guerre, comme si l'école n'était pas sous le joug des mangemorts. Elle avait aussi assisté au cours du professeur Shafiq même s'il faisait partie de ces cours qu'elle aurait aimé supprimer de son emploi du temps. En effet, même si elle adorait les créatures magiques et aussi la directrice de la maison Poufsouffle, elle se sentait de plus en plus mal à l'aise sous son regard inquisiteur. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de s'inquiéter pour ses élèves mais elle aurait préféré qu'elle la laisse tranquille, cela aurait rendu les choses beaucoup moins difficiles. Pourtant, elle ne pouvait pas nier que le professeur Shafiq était une femme exceptionnelle : elle était forte, et elle ne se laissait pas faire, jamais, pas même par les membres de l'élite. Elle restait subtile, comme lors du cours de la matinée, mais elle leur tenait tête, sans se mettre en danger. Susan appréciait son répondant et sa volonté de protéger ses élèves et sa maison. Mais Susan n'avait pas besoin de protection, elle n'avait pas besoin qu'une femme la couve avec son instinct maternel : sa tante avait échoué à se protéger elle-même et sa mère avait fui, pourquoi une autre femme réussirait-elle à tenir le rôle qu'elles n'avaient pas réussi à jouer jusqu'au bout, jusqu'aux moments difficiles ? Elle sortit du cours en vitesse pour ne pas avoir à la saluer comme elle le faisait normalement depuis qu'elle l'avait comme professeur, et aussi pour éviter les autres élèves qui ne se hâtaient pas vraiment pour rejoindre la Grande Salle pour manger ; après tout celle-ci n'était plus le même lieu de joie qu'avant. Susan avait d'ailleurs l'intention de rejoindre les cuisines pour manger tranquillement. Elle marcha sans grande difficulté dans la neige qui avait envahi avec le parc de Poudlard : elle avait toujours adoré la neige et la voir tomber, alors même que la guerre faisait rage, la rassurait considérablement. Le monde n'était donc pas si déréglé que ça ; et l'innocence de l'enfance, que la neige représentait si bien, pouvait encore exister et perdurer. Susan soupira quand elle entendit la voix de son professeur s'élever et hésita à continuer sa route sans se retourner. Mais le professeur Shafiq la rattrapa rapidement et Susan se tourna vers elle, un petit sourire sur le visage. « Professeur Shafiq », dit-elle en guise de salutation. « Oh, non, je ne suis avec elles. Je vais les rejoindre plus tard », avança-t-elle avec un sourire, ne préférant pas lui dire qu'elle les évitait en ce moment et qu'elle ne savait pas du tout comment elles allaient – à part peut-être Arabella, qui n'allait certainement pas très bien, mais à qui elle ne parlait plus tellement en ce moment. « Et vous, comment allez-vous ? J'admire votre courage de tenir tête à l'élite malgré leur position dans l'école. Cela fait de vous une adulte en qui on peut avoir confiance. » Elle le pensait sincèrement. Pourtant, Susan n'arrivait pas à lui accorder sa confiance, elle n'arrivait pas à se confier à elle. « Vous vous rendez au village ? » demanda-t-elle, une pointe d'envie dans la voix. C'était plutôt compliqué de se rendre là-bas à cause des mangemorts. Ils étaient très suspicieux de chaque élève, de chaque complot qui pourrait se dresser contre eux. La surveillance était rude, surtout lorsqu'ils s'étaient rendus compte que les résistants avaient un moyen de sortir du château. Les sorties étaient donc limitées : après tout, pourquoi donner de la joie aux élèves s'ils pouvaient les torturer et les rendre malheureux ? Susan avait toujours adoré Pré-au-Lard, mais elle n'osait plus tellement s'y rendre, de peur d'y croiser quelques mangemorts ou même ce fameux Lachlan Moriarty qu'elle rêvait d'étrangler et pour qui elle se ferait volontiers embrasser par les Détraqueurs après lui avoir pris la vie. « Je pourrais peut-être vous accompagner », proposa-t-elle. Si elle voulait souvent éviter son professeur, elle ne pouvait pas résister à un repas au village avec quelqu'un qui, elle le savait, la protégerait et l'empêcherait de faire des bêtises.
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Nephtys Shafiq
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≡ âge du perso : déjà trente-cinq ans, les rageux disent qu'elle finira vieille fille... eh bah tant mieux!
≡ amoureusement : célibataire, c'est le genre de fille que l'on a arrêté d'essayer de marier, celle qui menace ses potentiels époux de lancer un sort de reducto sur leur bijoux de famille.
≡ son emploi : professeur de soins aux créatures magiques et directrice de la maison poufsouffle où elle a fait sa scolarité.
≡ statut de sang : sang pur, mais ce n'est qu'un détail pour elle. Il parait que son nom figure sur le registre officiel des sang-pur... eh bah c'est bien.
≡ sa maison : la maison aux couleurs jaunes et noires, celle dont le totem est un blaireau, la maison des meilleurs, selon elle.
≡ niveau d'études : les BUSEs, c'est okay, les ASPICs, c'est okay. Bref, elle a fini ses études et passé tous ses examens.
≡ sa baguette : un bel objet mesurant 25,5 centimètres, taillé dans du bois d'acacia et gardant en son sein une plume de phœnix. Cette baguette est très efficace pour les sorts utilitaires comme failamalle ou recurvite, etc.
≡ son patronus : un cheval, lumineux et fin, d'apparence un mustang, comme celui qu'elle avait l'habitude de monter plus jeune.
MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeVen 22 Jan - 22:46

If you're still bleeding, you're the lucky ones
'Cause most of our feelings, they are dead and they are gone. We're setting fire to our insides for fun. Collecting pictures from a flood that wrecked our home, it was a flood that wrecked this home
La rouquine affirma qu'elle allait rejoindre ses amies plus tard, peut-être juste pour la rassurer et l'éloigner du sujet, ou peut-être que c'était vraiment le cas, mais cela n'empêchait pas Nephtys d'être inquiète pour son élève. C'était surement chiant pour les autres, mais elle était comme ça, un peu trop maman avec tout le monde. Enfin, avec les élèves, elle ne se voyait pas jouer la maman avec McGonagall, ce serait très étrange comme situation sans doute. Enfin bref, la rousse lui demanda comment elle allait et affirma qu'elle admirait son courage et qu'on pouvait lui faire confiance. La directrice de Poufsouffle rit légèrement. « Tu vas me faire rougir. Je faisais juste mon travail de professeur. » Répondit-elle simplement, mais amusée, prenant un air faussement modeste. Dans les faits, elle n'aurait pas fait sa maligne si un mangemort lui demandait des comptes sur sa façon de traiter les membres de l'élite, mais bon ce n'était pas encore le cas, donc le pouvait bien fanfaronner un peu. Même dans ces temps obscurs, il fallait savoir se détendre un peu, non ? En tout cas, Nephtys faisait de son mieux pour paraître calme et joviale même en ce moment… ça ne reflétait pas à cent pour cent son état d'esprit, surtout lorsqu'elle était seule dans sa chambre, mais bon, on ne gagnait pas les guerres avec des larmes alors autant essayer d'avoir le sourire. Quoi qu'il en soit, Susan lui demanda si elle allait au village et si elle pouvait l'accompagner. La prof acquiesça d'un signe de tête. « Oui bien sûr, c'est toujours une joie de traîner avec quelqu'un de Poufsouffle. » Lança-t-elle enthousiaste et toujours avec son air amusé. En vrai, elle n'aurait pas refusé de se faire accompagner par un élève des autres maisons. Mais bon, badger's pride oblige, elle aimait rappeler que les noirs et jaunes étaient quand même les meilleurs, en toute subjectivité évidemment.

Une fois entrée aux trois balais, la prof s’était installée à une table avec la rouquine. Il y avait quelques mangemorts dans l’établissement, ces connards étaient vraiment partout… Elle semblait bien loin l’époque où le monde de la magie était plus ou moins à l’abri de ces individus détestables grâce aux Aurors et aux lois…  Enfin, elle n’était pas d’humeur à déprimer à cause de quelques connards, elle était chez elle ici ! Enfin, façon de parler, mais elle avait passé tant de temps dans l’établissement durant sa jeunesse et après être devenu prof que c’était tout comme. « C’est pas trop la honte de traîner avec une prof ? » Demanda-t-elle en rigolant. Ceci dit, elle pouvait s’inquiéter pour elle-même aussi, on pouvait prendre ça pour détournement de mineur ! Mais bon, ça aurait surement été encore plus louche de voir un(e) élève en compagnie de Rogue, Nephtys était connue pour être une prof sympa qui passait du temps avec ses élèves même en dehors des cours. « Au fait, tout se passe en cours ? J’imagine que l’initiation aux forces du mal ça ne doit pas être simple. » Elle soupira, Nephtys ne comprenait  pas qu’on puisse imposer ça à des gosses. Enfin, il était préférable de ne pas trop s’étendre sur le sujet et puis, une serveuse vint à leur rencontre pour demander ce qu’elles voulaient. La brune opta pour une bièraubeurre et le plat du jour.


HJ : désolée pour l'attente é.è
acidbrain
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Susan Bones
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≡ statut de sang : sang-mêlé
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≡ son amortencia : l'odeur de plantes, du froid glacial une nuit d'hiver.
MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeDim 24 Jan - 16:41

Le professeur Shafiq était décidément souriante et cela mettait Susan de bonne humeur ; si elle avait voulu l'éviter d'abord, elle ne regrettait pas s'être retournée finalement pour saluer la directrice de la maison Poufsouffle. Elle lui communiquait sa joie et cela faisait du bien, elle devait l'avouer, une véritable bouffée d'air frais. Un sourire dessiné sur le visage, les joues rougies par le froid, elle sautilla presque avec plaisir lorsque son professeur accepta qu'elle l'accompagne à Pré-au-Lard, le rire aux lèvres suite à sa remarque sur les Poufsouffle. Ca changerait des repas tendus dans la Grande Salle. Elles se rendirent donc toutes les deux au village, l'esprit un peu plus léger pour Susan qui se rendait compte qu'elle avait fait le bon choix en décidant de ne pas rester seule aujourd'hui. Ca commençait à peser ; ses épaules étaient lourdes de sa solitude et elle était mélancolique, nostalgique d'un temps passé où elle errait dans les couloirs du château en toute sérénité – même si, elle devait le reconnaître, il n'avait pas toujours fait bon vivre à Poudlard, entre les élèves pétrifiés en deuxième année, Sirius Black et les détraqueurs en troisième année et Ombrage en cinquième année... Malgré tout cela, elle avait toujours vécu à l'école avec insouciance, la considérant comme sa seconde maison, ses amis comme sa seconde famille. Elles arrivèrent au Trois Balais rapidement et Susan grimaça lorsqu'elle aperçut des mangemorts, assis là comme s'ils avaient le droit de vivre, de se montrer au monde sans aucune honte, sans ressentir la moindre culpabilité. Elle les haïssait, véritablement. Ils lui avaient pris sa tante, sa mère ; et toute la confiance qu'elle avait en elle. La discussion qu'elle avait eue avec James l'avait longuement fait réfléchir : elle savait qu'ils voulaient qu'elle se pense faible et incapable et ça fonctionnait trop bien. Les voir là, riant, mangeant, insouciants comme elle aurait dû l'être aujourd'hui, comme les nés-moldus auraient dû l'être, elle avait envie d'abandonner toute discrétion et de leur sauter à la gorge. Elle n'en fit rien ; inconsciemment, elle se rapprocha du professeur Shafiq, figure d'autorité, figure de sécurité aussi, elle devait l'avouer. Elle ne l'imaginait pas se livrer à un combat contre les mangemorts mais elle savait qu'elle s'interposerait s'ils décidaient de venir la charrier. Elles s'installèrent et son aînée lança la discussion sur une note légère, ayant sûrement remarqué son regard inquiet porté sur les tables où les mangemorts étaient assis. « Non ! » s'exclama-t-elle en riant elle aussi, tournant son regard vers son professeur. « En tout cas pas avec vous », avoua-t-elle en souriant, l'air taquin, songeant aux professeurs un peu plus vieux et bien moins cool que le professeur Shafiq. « On dirait presque que vous êtes encore une élève de Poufsouffle. Vous êtes proches de vos élèves. » Elle ne dit pas ce qu'elle en pensait, parce qu'elle ne le savait pas elle-même : si elle adorait se tourner vers la prof de soins aux créatures magiques avant, elle avait désormais l'impression qu'elle en faisait trop, qu'elle cherchait à s'immiscer dans sa vie. Elle savait qu'elle s'inquiétait pour elle et pour tous les autres élèves d'ailleurs ; elle savait qu'elle voulait aider. Susan ne voulait pas d'aide, le problème était là. « Hum », murmura Susan quand le professeur Shafiq l'interrogea sur les cours. « Tout se passe aussi bien que possible. Les cours où... » elle jeta un regard rapide vers la table des mangemorts et baissa la voix. « Les cours où nous avons des professeurs normaux », dit-elle en insistant sur l'adjectif, « se passent très bien. Les autres... Je reste discrète et ça passe. Une ou deux heures et c'est fini. » C'était la meilleure solution, la seule qu'elle avait trouvée pour ne pas déprimer : elle y allait, respectait les règles, travaillait, et repartait comme si le cours n'avait jamais eu lieu. C'était bien sur plus compliqué pour le cours d'initiation... « L'initiation c'est... J'y survis. On y survit tous, il le faut bien. Ce n'est pas pire qu'un cours de Potions avec Rogue en première année », dit-en souriant faiblement, ne voulant pas s'étendre sur le cours que les mangemorts avaient instauré, celui qui lui donnait la nausée le matin quand elle se levait et qui la faisait transpirer la nuit, angoissée à l'idée de devoir y participer. Mais elle essayait, comme les autres cours, de se dire que c'était fini après les deux heures obligatoires, qu'elle pouvait passer à autre chose une fois le dos tourné à la classe, peu importe ce qu'elle avait dû faire, ce qu'elle avait dû subir. De toute manière, le seul moyen pour échapper à la punition, c'était l'indifférence, même factice, même difficile à conserver. Susan commanda la même chose que son professeur et attendit avec impatience le plat du jour. « Pourquoi est-ce que vous aimez tant Poudlard ? » demanda-t-elle subitement, intéressée, mais aussi légèrement manipulatrice, dirigeant la discussion sur un terrain neutre, et surtout sur quelqu'un d'autre qu'elle-même. « Entre les élèves, on s'accorde tous pour dire que vous devez être l'une des plus grandes fans de l'école ! » ajouta-t-elle en souriant pour justifier sa question. Cela leur faisait toujours plaisir à voir, d'ailleurs : ils avaient l'impression d'avoir un bon professeur, quelqu'un de passionné et surtout quelqu'un qui avait un jour été comme eux, ce qui était plus difficile à imaginer avec le professeur McGonagall.
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Nephtys Shafiq
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≡ son emploi : professeur de soins aux créatures magiques et directrice de la maison poufsouffle où elle a fait sa scolarité.
≡ statut de sang : sang pur, mais ce n'est qu'un détail pour elle. Il parait que son nom figure sur le registre officiel des sang-pur... eh bah c'est bien.
≡ sa maison : la maison aux couleurs jaunes et noires, celle dont le totem est un blaireau, la maison des meilleurs, selon elle.
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MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:14

If you're still bleeding, you're the lucky ones
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Les paroles de la rouquine firent rire la prof. C'était super de s'entendre dire qu'on avait l'impression qu'elle était encore une élève, pour une femme de trente-cinq ans en tout cas, elle le prenait très bien. Après, il était vrai qu'elle n'était pas la plus mature des profs de l'école, mais oui, elle était proche de ses élèves. Elle essayait en tout cas. Pour elle, c'était important, elle ne voulait pas voir les élèves comme du bétail qui défilait et qu'elle pouvait bien oublier une fois qu'ils partaient. Non, ce n'était pas ça être professeur pour elle. Sinon, elle ne serait pas assise avec Susan à cette table à ce moment précis. C'était surement bizarre, elle ne savait pas si elle était la seule prof à faire ça… Quoi que jadis, il y avait Slughorn et ses réunions élitistes… Ça sonnait encore plus pervers que d'aller manger un bout avec une élève, non ? Enfin, c'était une question de point de vue. Et puis, avec la réputation qu'elle se faisait pour protéger Sileas, le fait que certains pensaient qu'elle couchait avec lui, elle n'avait rien d'une prédatrice sexuelle prête à s'attaquer à ses élèves… Oh la la, elle partait loin dans ses pensées là. Enfin bref, la rouquine répondait à la question de Nephtys au sujet des cours. Elle afficha un air compatissant. Mais au fond, elle était dégoutée… Dégoûtée que ses élèves vivent dans la peur. Elle avait eu la chance d'avoir eu une scolarité géniale (la guerre avait même attendu qu'elle s'en aille faire ses études aux quatre coins du monde pour éclater) et elle voulait que chacun des élèves qui passaient à Poudlard aient la même chance qu'elle… Avec Dumbledore à la direction, ça semblait être possible… maintenant, c'était juste un gros bordel sans nom, l'enfer pour certains gamins qui ne collaient pas à ce qu'attendaient les mangemort… Et le pire ! C'était que certains gamins avaient été obligés de fuir l'école ! Une école c'était un lieu de tolérance, c'était censé inspirer la confiance, le bonheur… Mais ascension du seigneur des Ténèbres avait tout anéanti… Combien d'élèves comme Susan devaient se faire tout petit pour ne pas s'attirer d'ennuis ? Combien d'élèves avaient perdu le sourire ? Nephtys était en colère, même si là, elle essayait juste de se montrer disponible et à l'écoute. Elle rit cependant à la remarque au sujet de Rogue. « Je l'ai eu en prof à sa première année, il était déjà très austère, mais surement moins effrayant que désormais. J'imagine bien que ça à dû être une expérience traumatisante. » Elle plaisantait et en même temps, elle avait conscience que certains profs devaient dégoûter les élèves de certaines matières. Elle avait eu de la chance d'avoir Slughorn… Mais là, les cours de potion après Rogue, c'était O'Connor qui avait pris le poste et elle ne le trouvait pas franchement mieux.

Puis la rousse lui demanda pourquoi elle aimait tellement Poudlard et Nephtys ritNephtys ris en entendant qu'elle passait pour l'une des plus grandes fans de l'école. C'était vrai ça ? Enfin elle tenta de reprendre son sérieux même si elle était un peu gênée d'avoir une telle réputation… Mais ce n'était pas nouveau, il fallait la voir lorsqu'elle était étudiante, accro au quidditch, supporter fangirl… « J'ai passé à Poudlard les plus belles années de ma vie, j'y ai appris plus que la magie, l'amitié, les différentes valeurs de la vie, la tolérance et son application, l'amour aussi … » Elle rit un peu comme une gamine en disant ça… ça faisait remonter les souvenirs… et reprit la parole histoire de ne pas trop passer pour une niaiseuse (ce qu'elle était pourtant). « Et puis, quand j'ai décidé de me poser et d'arrêter de travailler au bout du monde, c'est à Poudlard qu'on m'a accueilli, Dumbledore m'avait donné ma chance et me voici, directrice de Poufsouffle… Jusqu'ici, Poudlard a toujours été associé à de bonnes choses pour moi. Cet endroit, c'est ce qui ressemble le plus à un foyer chaleureux, à une maison pour moi… Je fais de mon mieux pour que les élèves qui y passent y gardent de bons souvenirs, qu'ils puissent dire un jour « j'étais heureux à Poudlard » tout comme je peux l'affirmer. J'imagine que c'est très utopiste comme idée, mais si le bateau doit couler, je resterais jusqu'au bout, pour toi, pour Arabella ou Hannah et même ceux qui ne sont pas de Poufsouffle. » Elle était on ne peut plus déterminée et ça devait s'entendre dans sa voix… oui, elle était passionnée, peut-être que ça causerait sa perte, mais elle préférait encore mourir pour ses idées que vivre dans la lâcheté… elle n'avait contre les « lâches », mais elle, elle ne voulait pas en être. Quoi qu'il en soit, leur repas arriva à la fin du monologue enflammé de la brune. « Ouah, ça sent si bon. On mange bien à l'école, mais ça change de manger en ville. Je me souviens, quand j'étais étudiante, on sortait en groupe pour venir manger ici, on devait prendre plusieurs tables et les regrouper, on faisait du bruit… mais c'était terriblement vivant… et on ne craignait pas les méchants puisqu'il n'y en avait pas ou presque pas. Quand tout ça sera fini, j'inviterais tous mes poufsouffles de 11 à 17 ans mettre de l'ambiance ici. J'espère que tu viendras. » Elle conclut avec un sourire qui se voulait rassurant. Est-ce qu'elle l'était ? Ça dépendait de Susan. Mais derrière toutes ses paroles (sans doute un peu trop niaises), elle voulait lui faire comprendre qu'il fallait garder l'espoir, peut-être que la rousse ne voulait pas se confier à elle (vu l'endroit elle ne pouvait pas lui en vouloir), mais au moins, peut-être comprendrait elle que Nephtys était là si elle en avait besoin et que les choses finiraient par s'arranger, que ça valait le coup de garder espoir. Même dans le fond, lorsqu'elle était seule, elle en doutait… mais devant ses élèves, elle voulait y croire.
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Susan Bones
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MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeMar 26 Jan - 17:51

« Traumatisante ? C'est trop faible pour qualifier ce que j'ai vécu, professeur Shafiq ! » dit-elle dans la bonne humeur au sujet du pauvre professeur Rogue, désormais directeur de Poudlard... Pauvre, oh, oui, c'était comme ça qu'elle avait fini par le qualifier au fil des années, parce qu'elle avait de l'empathie pour cet homme toujours seul, dans ses cachots, respirant quotidiennement l'effluve de ses potions ; elle avait pitié, oui, parce qu'elle le considérait comme un grand homme, un grand maître des Potions, qui fournissait chaque jour tout ce qu'il fallait à l'infirmerie pour que les élèves puissent être soignés rapidement de tous leurs maux. Aujourd'hui, elle le détestait, farouchement : il leur avait pris Dumbledore et il régnait sur Poudlard comme s'il voulait régner sur le monde, oubliant qu'ils étaient tous des enfants, oubliant qu'il était censé leur inculquer des valeurs, leur donner l'impulsion pour entrer dans le monde des adultes. La seule impulsion qu'il donnait à Susan, c'était désormais celle de fuir ou, peut-être, de l'étrangler. Elle n'aimait pas le voir assis à la place de Dumbledore, entouré de ses mangemorts. Si elle croyait que les Serpentard n'étaient pas tous mauvais, Rogue était bien l'exception ; elle avait toujours cru en lui et elle se sentait personnellement trahie. « Mais j'adore les Potions. Après la Botanique, je crois que c'est l'une de mes matières préférées. Comme je connais les plantes, j'ai des facilités, et c'est plaisant de concevoir des potions sans avoir à regarder toutes les secondes des instructions dans un livre. C'est comme votre cours : même s'il y a de la théorie, on agit surtout, et j'adore ça ! » Elle lui sourit avec passion. Elle adorait ces cours où ils pratiquaient plus souvent qu'ils ne lisaient des livres barbants avec maintes formules qu'elle avait peine à saisir. Elle préférait vivre la magie, que ce soit au travers de plantes, d'animaux ou de potions, que de la lire, en vain souvent, parce qu'elle oubliait très vite tout ce qu'elle ingurgitait pour les examens sur table.
Le professeur Shafiq répondit à sa question un peu indiscrète et Susan l'écouta attentivement, ravie d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de ce professeur si proche de l'école et de ses élèves. Elle rit avec elle lorsqu'elle lui parla d'amour – oh, Susan comprenait et souvent elle repensait à sa troisième année et à sa rencontre avec Marcus Flint dans les serres de Poudlard... Susan fit la moue lorsqu'elle conclut, apparemment déterminée à rester jusqu'au bout. « Même si la situation actuelle ne pourrait franchement pas être pire, vous faîtes partie de ceux qui mettent de la lumière à Poudlard, vraiment. » Susan ne se laissait juste pas éblouir par ce visage bienveillant et ce regard plein d'entrain et de volonté : elle ne voulait pas se laisser berner par cette femme qui tentait de jouer le rôle de l'adulte dans sa vie alors qu'elle n'avait désormais plus personne. Pourtant, quand elle l'écoutait, elle ne lui trouvait aucun défaut et, surtout, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle ne lui faisait pas confiance sur des sujets plus sérieux, plus tabous. Elle n'y arrivait pas. Quelque chose l'en empêchait ; peut-être une volonté inconsciente de se détruire et de se laisser happer par la solitude, celle qu'elle avait cherché et qu'elle regrettait amèrement désormais. Si seule qu'elle était émue de partager un repas avec cette prof bavarde et enthousiaste. Elle explosa de rire à la tirade de celle-ci après que le repas fut emmené à leur table, s'attirant le regard de quelques clients. Elle n'y fit pas attention. « Oh, oui, je viendrais volontiers », répondit-elle avec gaieté, se laissant entraîner par cette idée que ça allait finir un jour, tout ce bordel inqualifiable qui lui avait pris sa famille. Elle voulait y croire. « Mais il y a un problème, les élèves de première et deuxième année n'ont pas le droit de venir ici. Il faudra les faire passer par un passage secret », dit-elle sur le ton de la confidence avant qu'elle ne se redresse, le cœur battant la chamade, consciente d'avoir parlé de quelque chose qui rendaient fous les mangemorts-professeurs de Poudlard. Heureusement, personne ne s'intéressait à leur conversation. Elle sourit et attaqua son repas, soupirant de satisfaction. « Vous avez raison, c'est tellement bon. Je n'avais jamais mangé ici, avec mes amis nous venons surtout pour boire. De la bièraubeurre bien sûr », ajouta-t-elle avec un sourire angélique. « Alors, vous étiez au bout du monde avant de venir ici ? » demanda-t-elle, franchement intéressée. « J'aimerais moi aussi voyager avant de m'installer, pour découvrir les plantes sorcières et moldues du monde entier. » Parler du futur, c'était se donner de l'espoir, de l'énergie pour faire changer les choses ; parler du passé, c'était se remémorer à quel point c'était mieux lorsque le monde était en paix. Susan, au fur et à mesure des jours, sentait sa coquille de discrétion se casser, lentement, mais sûrement, et ça lui faisait peur de constater qu'elle était faible dans ses convictions, même celles qui la préservaient du monde.
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Nephtys Shafiq
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≡ âge du perso : déjà trente-cinq ans, les rageux disent qu'elle finira vieille fille... eh bah tant mieux!
≡ amoureusement : célibataire, c'est le genre de fille que l'on a arrêté d'essayer de marier, celle qui menace ses potentiels époux de lancer un sort de reducto sur leur bijoux de famille.
≡ son emploi : professeur de soins aux créatures magiques et directrice de la maison poufsouffle où elle a fait sa scolarité.
≡ statut de sang : sang pur, mais ce n'est qu'un détail pour elle. Il parait que son nom figure sur le registre officiel des sang-pur... eh bah c'est bien.
≡ sa maison : la maison aux couleurs jaunes et noires, celle dont le totem est un blaireau, la maison des meilleurs, selon elle.
≡ niveau d'études : les BUSEs, c'est okay, les ASPICs, c'est okay. Bref, elle a fini ses études et passé tous ses examens.
≡ sa baguette : un bel objet mesurant 25,5 centimètres, taillé dans du bois d'acacia et gardant en son sein une plume de phœnix. Cette baguette est très efficace pour les sorts utilitaires comme failamalle ou recurvite, etc.
≡ son patronus : un cheval, lumineux et fin, d'apparence un mustang, comme celui qu'elle avait l'habitude de monter plus jeune.
MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeMer 27 Jan - 17:34

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La prof lâcha un petit « désolée » amusée à la remarque de la rousse sur le fait que le terme de traumatisme n'était pas assez fort. Puis elle l'écouta parler des potions et de la botanique, voir que des élèves appréciaient certaines matières en particulier, c'était quelque chose qui l'intéressait, elle se disait que si elle vivait assez vieille, elle retrouverait peut-être ses propres élèves en collègue. Ça aurait été cool. Aussi, elle était flattée de savoir que son cours lui plaisait. Oui bien-sur, il y avait une part de théorie, Nephtys ne se voyait pas vraiment balancer ces élèves dans un enclos à dragons et leur dire se débrouiller avec. Mais lorsqu'il s'agissait de créature peu dangereuse ou facilement contrôlables,  les élèves pouvaient participer sans problème au cours et jusque là, elle n'avait jamais déploré de gros incidents… quelques trucs mineurs étaient arrivés, mais pas de mort ! Encore heureux d'ailleurs, sinon, elle se serait surement retirée au fin fond d'une montagne, genre au sommet de l'Himalaya et aurait médité sur ses actes jusqu'à la fin de sa vie… ne se coupant plus les cheveux et en laissant poussé ses poils et ses ongles… beurk, une image bien répugnante … Enfin passons. Elle était contente pour Susan que celle-ci puisse donc participer à des cours qu'elle aimait, même si c'était rare, il y avait des gosses qui donnaient l'impression d'être blasés par tous les cours. Quoi qu'il en soit, la prof avait donc répondu aux questions de la rouquine. Peut-être trop sincèrement. Elle sourit lorsque Susan affirma qu'elle faisait partie de ceux qui mettaient de la lumière à Poudlard. Elle n'était pas la seule, elle pouvait compter sur Sileas, Lowell et même Minerva pour garder de l'espoir dans les couloirs de l'école. Et elle souhaitait que ces trois-là savaient qu'ils pouvaient compter sur elle en retour. Enfin elle avait pu le prouver à Sileas déjà. Bon, au moins, si Susan ne semblait pas d'avis de vouloir se confier à elle, elle riait et visiblement de bon cœur. Voilà ce qui faisait plaisir à Nephtys : voir des élèves heureux de vivre. Elle n'avait pas d'enfant et n'en aurait surement jamais, mais chacun de ses élèves étaient plus ou moins comme ses enfants… Bon, un peu moins que plus, elle ne se chargeait pas de les éduquer et n'avait pas son mot à dire à ce sujet. O'Connor lui avait déjà reproché d'être trop niaise avec les élèves, peut-être qu'il avait raison, mais elle avait ses propres méthodes et honnêtement, ses élèves avaient des bonnes notes dans son cours, c'était la preuve qu'elle était une bonne prof ! Bon d'accord, c'était une option donc de base, seuls les élèves intéressés venaient et en plus, elle n'était pas très méchante sur la notation. Elle était du genre à chercher les points sur les copies qui lui semblaient le mériter, elle savait reconnaître une copie moyenne, mais bâclée d'une copie nulle, mais où il y avait des efforts de fait… ça lui brisait le cœur de même des D ou des P à ces copies-là. Enfin bref, elle rit lorsque la jeune fille évoqua les passages secrets, elle en avait emprunté quelqu'un lorsqu'elle était jeune, mais ils n'étaient plus secrets depuis le temps… du coup, ceux dont parlait Susan, elle ne devait pas les connaitre.  « C'est vrai ça. Et bien nous ferons comme ça alors ! » Elle sourit de façon convaincue. Ce n'était pas une bonne idée hein. Dans le fond, elle pourrait très bien prétexter une sortie avec les élèves de sa maison, mais ça ne se faisait pas vraiment. La prof termina une première bouché de son plat avant de répondre à la demoiselle. « Pas de whisky pur-feu avant la majorité hein. » Elle rit doucement et repris la parole pour répondre à la suite. « Le bout du monde c'est un bien grand mot, mais j'ai passé un peu de temps en chine pour étudier leur dragons ou en Australie… Ce sont les spécialistes des créatures dangereuses… Même leurs animaux connus des moldus sont super dangereux ! Si tu as l'occasion, je te souhaite vraiment de voyager, ça apprend bien plus que ce qu'on peux lire dans les livres ou voir dans les cours. J'ai gardé des contactes, je suis sûre que de fils en aiguilles, je pourrais arriver à trouver des botanistes si tu veux. Après tout, les créatures et les plantes, c'est lié. Un bon botaniste sait quelles plantes conviennent à quels animaux et un bon soigneur aussi. Et puis voyager c'est faire preuve d'ouverture d'esprit, essayer de comprendre des cultures différentes sans juger… j'en connais qui n'ont pas dû assez voyager. » Lança-t-elle amusée mais critique. Bien-sûr elle parlait des mangemorts et des partisans des idées de Lord Voldemort en général. Elle but un peu de bièraubeurre avant de reprendre. « Mais aussi loin qu'on parte, il y a toujours un endroit qui évoque la maison, la sécurité… pour des raisons variées et qui sont propres à tout un chacun, c'est important d'avoir ce genre d'endroit une fois qu'on a profité de la jeunesse ou quand on a des coups de blues. Pour moi c'est Poudlard, peut-être que pour toi, ce sera quelque par en Chine ou au Pérou, mais ce sera un endroit formidable. » Nephtys sourit sincèrement avant de se reprendre de façon plus énergique. « Mais ! Avant ça, il faut que jeunesse se passe comme on dit. Et les profs de Poudlard sont là pour accompagner ta génération et les suivantes de façon à ce que jeunesse se passe le mieux possible. Oswald, Latimer, McGonnagal, ils se soucient vraiment de vous, ce sont des gens dignes de confiances. Donc si un vilain tu-sais-quoi t'embête ou embête un ou une de tes camarades, on est là. » Ouais, elle ne voulait pas avoir tout le mérite encore une fois, elle voulait rappeler que malgré ces beaux discours, elle n’était pas la seule qu’on pouvait facilement approcher. Bien-sûr, elle n’aurait pas dit que certains profs faisaient partie de l’ordre, pas ici, ce serait trop dangereux. Elle ruinerait tous les efforts de l’Ordre, non, pas question d’être le boulet qui fichait tout en l’air. Mais c’était important que les élèves sachent qu’ils pouvaient compter sur certains prof plus que sur d’autres. Mais peut-être qu’ils le savaient, ils n’étaient pas bêtes, ils devaient savoir reconnaître un bon d’un mauvais prof… En tout cas, c’était ce qu’elle souhaitait.
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MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:03

Le professeur Shafiq faisait rêver Susan avec ses histoires du bout du monde. Susan avait toujours voulu voyager pour se construire des connaissances vastes et fiables et si son désir de partir loin d'ici avait toujours été immense, il l'était d'autant plus aujourd'hui. Elle se demandait ce qu'il serait advenu d'elle si elle était partie avec sa mère comme son père l'avait d'abord voulu. Serait-elle en France maintenant, à prier pour la survie de ses amis, pour la victoire de l'Ordre sur les mangemorts ? Réussirait-elle à vivre avec ce poids dans le cœur, avec la conviction qu'elle avait été lâche ? Elle ne pouvait pas le savoir. Souvent, elle se disait que le monde serait plus facile à vivre si elle pouvait voir l'avenir, si elle pouvait se rendre compte des conséquences de chacun de ses choix avant de prendre une décision. Mais elle avait un destin, un parcours de vie déjà écrit, avec des rencontres, des routes encombrées et de longs chemins tranquilles. La voie qu'elle avait empruntée aujourd'hui était pleine d'obstacles ; mais si elle avait décidé de revenir, elle était certaine qu'il y avait une raison, quelque chose qu'elle pouvait faire, apporter, ne serait-ce qu'une oreille attentive pour ses amis. Le professeur Shafiq avait des connaissances, des gens qui pourraient la conduire jusqu'à des botanistes du monde entier, et Susan avait des étoiles plein les yeux, en oubliant presque de manger. Elle savait que ce n'étaient pas des paroles en l'air, elle savait qu'elle pouvait compter sur elle pour l'aider à s'envoler après cette année à Poudlard, après la remise d'un diplôme qu'elle espérait bien obtenir du premier coup. Elle savait que sa tante aurait fait la même pour elle ; travaillant au Ministère, elle aurait pu elle aussi entrer en contact avec d'autres pays pour aider sa nièce à s'initier à la culture des autres peuples. C'était excitant de parler de tout ça avec son professeur mais c'était aussi blessant de se dire que sa tante aurait tenu le même discours si elle avait été encore vivante, si la guerre ne l'avait pas emportée loin d'elle. Susan sourit lorsqu'elle fit allusion aux mangemorts et leur ouverture d'esprit... très limitée. Elle pensait évidemment la même chose : ils n'auraient même pas eu besoin de voyager pour découvrir et chercher à comprendre d'autres cultures. Il aurait suffi qu'ils s'aventurent de l'autre côté du Chemin de Traverse pour voir et réaliser à quel point les moldus étaient fascinants et pas tellement différents... Seule la magie leur manquait ; mais ils compensaient, de manière extraordinaire, avec leur technologie par exemple, avec leur littérature et leur musique. Le professeur continua sur sa lancée et Susan trouvait intéressant tout ce qu'elle avançait, trouvant dans son regard la passion et la vérité. Une maison... En Chine, au Pérou, ou autre part dans le monde, peut-être Poudlard pour elle aussi... Elle regarda autour d'elle, les mangemorts, le bruit ambiant, l'atmosphère, rien ne lui donnait envie de rester ici, sauf le bon plat devant elle et cette adulte qui tentait de l'arracher à sa morosité par de longs discours qui l'emmenaient loin d'ici. Elle rêvait de trouver sa maison : rien de mieux que le voyage pour rentrer chez soi et se sentir bien, entier, complet. « Je sais bien », dit-elle lorsqu'elle lui assura qu'elle et d'autres professeurs étaient là pour eux avant qu'ils ne quittent le nid douillet qu'était Poudlard avant l'arrivée des mangemorts. « Malgré ça, malgré votre présence et celle des autres, je pense que nous sommes tous pressés d'en finir. » Elle ne parla pas des élèves qui se battaient pour rétablir les choses, ce serait idiot dans un tel endroit, mais elle savait au fond d'elle que tous ne voulaient pas fuir Poudlard. Elle savait que certains aimaient trop l'école pour l'abandonner à son état actuel. Elle faisait partie de ce groupe, en début d'année. Elle avait renoncé : son diplôme dans la poche, elle serait dans un avion pour poser les pieds le plus loin de cet endroit qui avait révélé trop de zones d'ombre résidant dans son propre cœur. Elle n'était pas fier d'elle. « Je ne sais pas où je voudrais aller, par contre », dit-elle réfléchissant. « Dans des zones tropicales, assurément. Leurs plantes sont fascinantes. Peut-être en Australie aussi. Oh, et au Japon, et en Chine ! Ce sont des cultures qui croient encore au pouvoir des plantes. Même les moldus, c'est pour dire. Je rêve d'emporter un peu de leurs savoirs et de les transmettre ici, en ouvrant une herboristerie. » A sa mort, sa tante lui avait légué beaucoup d'argent ; elle avait les moyens pour réaliser ses rêves, il lui fallait juste du courage et de la volonté et elle commençait à douter d'elle. En parler, c'était raviver ses désirs, ses projets d'avenir, c'était y voir clair alors que le ciel s'assombrissait de jour en jour. « Je vous remercie de partager tout ça avec moi, en tout cas. Ca fait rêver et ça donne envie de se battre pour accéder à ce que vous avez pu vivre. » Elle bouillonnait, au fond d'elle ; mais elle s'était fermée et elle n'arrivait plus à s'ouvrir au désir ardent qui l'animait pourtant. Elle n'arrivait plus à baisser le bouclier mais, au fur et à mesure, il se fissurait, à cause de tels discours, à cause d'Ash, parce qu'elle voulait le suivre, de Gwayne, parce qu'elle se sentait lâche de se taire alors que lui vivait quelque chose de terrible, de Bella, pour lui montrer qu'elle était de son côté, à cause des autres aussi, de ceux qu'elle aimait et qui la regardaient comme ils auraient regardé une étrangère. Et ça lui faisait peur.
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MessageSujet: Re: If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys]   If you're still bleeding, you're the lucky ones [Susan & Nephtys] Icon_minitime

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