abraham prénom steadworthy

ft. daniel craig - r-and-g-are-dead@tumblr

NOM : steadworthy. PRÉNOM(S) : abraham. ÂGE : trente-neuf ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : date au choix, en irlande. STATUT DU SANG : sang-pur. MAISON : gryffondor. EMPLOI : ancien auror, aujourd'hui il travail comme exécuteur au ministère de la magie, sous les ordres directs de Moses Fleming. LIEU DE VIE : au choix, royaume-uni. GROUPE : killer within.

Hester était sa fille, la chaire de sa chaire, cet être si précieux qu'il avait vu grandir au fil des années. C'était peut-être trop vite qu'elle avait grandi, dans la jeune femme qu'elle devenait au fil des années, il était incapable de voir autre chose que la petite fille qu'il se devait de protéger. Pourtant, il avait échoué, il le savait à la perfection. Il l'avait laissée partir pour Poudlard alors que la guerre avait éclaté, sa fragile petite fille envoyée tout droit à l’abattoir, parce que, naïvement, il avait pensé qu'il restait un semblant de sécurité à Poudlard. Il savait aujourd'hui qu'il n'en était rien et qu'elle avait gouté à la fureur de Moses Fleming tout comme lui. Au fond de lui, il le savait, plus que jamais, sa fille s'était sentie abandonnée par ses parents, quand elle s'était retrouvée seule à la merci du mangemort. Elle leur en voulait, il n'y avait pas à en douter, parce qu'ils avaient eu la folie de la renvoyer entre les murs du château. Elle s'en était éclipsée et aujourd'hui personne ne savait où diable pouvait se trouver sa petite princesse. Il la retrouverait, il se l'était promis et pour ça, il devait resté en vie, quel qu’en soit le prix à payer. Silencieusement, quand son monde s’obscurcissait, il repensé à l'époque bénie où il avait eu une famille heureuse et soudée, une femme aimante, une fille qu'il adorait taquiner et qui le lui rendait toujours bien. Il revoyait souvent le sourire des deux femmes qu'il aimait le plus au monde, mais ce n'était plus que des souvenirs à présent, au fond, il ignorait même s'il reverrait un jour ne serait-ce que leur visage, la guerre avait emporté bien des vies et Steadworthy se contentait de croire dur comme fer que sa famille existait encore quelque part, mais la vérité été qu'il n'en savait rien.

Faisant volte-face, Lyra sursauta en croisant le regard bleuté, perçant, d’un rafleur. Cherchant la main de son mari, elle ne trouva que le vide qu’elle s’acharnait à vouloir saisir. Glissant doucement ses phalanges autour du manche de sa baguette, elle immobilisa son geste lorsqu’elle aperçut Abraham, à moins de deux mètres d’elle. Entouré par deux hommes, il fronça brièvement les sourcils. L’auror se tourna finalement vers un sorcier, dont l’aspect repoussant le fit imperceptiblement grimacer, et esquissa un sourire rassurant. « Messieurs, vous vous méprenez. Nous faisons du camping. » Le rafleur arqua un sourcil méprisant. « Du camping, évidemment. » L’homme tourna le dos à Abraham, s’avançant alors élégamment vers Lyra qui, crispée, ne savait pas quelle attitude adopter. Du coin de l’œil, elle remarqua que les deux sbires du rafleur avaient agrippé les bras de son époux. Un élan de haine la traversa alors qu’elle renforçait sa prise autour de sa baguette. « J’espère que vous avez suffisamment profité de vos petites vacances, Steadworthy. » Ecarquillant les yeux, Lyra en eut le souffle coupé. Leur fuite n’était finalement pas passée inaperçue. Cependant, la réplique du rafleur lui donna la force de réagir. D’un geste rapide du poignet, elle braqua sa baguette vers le visage boursouflé de son agresseur et un éclair rouge jaillit de l’embout. La suite ne fut qu’une longue succession de cris, de coups et de sortilèges lancés allégrement. Lyra transplana, sans avoir eu le temps de saisir le poignet de son mari. De son côté, Abraham fut forcé de l’imiter. En cette froide journée de décembre, ils se perdirent et ne se retrouvèrent pas. Depuis la fin de la première guerre, dix-sept ans auparavant, ils ne s’étaient jamais quittés. Formant un couple soudé, ils avaient bravé un à un les durs obstacles qui avaient été sournoisement placés devant eux. Mais là, l’un sans l’autre, qu’étaient-ils ? Ils formaient un duo, depuis leur adolescence, et la solitude les rongeait. Ils se cherchent, fouillant dans les endroits dans lesquels ils avaient l’habitude d’aller.