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 (naerys-jeyne) ✯ all i want.

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MessageSujet: (naerys-jeyne) ✯ all i want.   (naerys-jeyne) ✯ all i want. Icon_minitimeMar 27 Mai - 20:18


All I want is nothing more.
All I want is nothing more, To hear you knocking at my door 'Cause if i could see your face once more I could die as a happy man I'm sure. When you said your last goodbye, I died a little bit inside. I lay in tears in bed all night Alone without you by my side.
≈≈≈

L’horloge résonna dans l’appartement miteux, sonna neuf coups brefs, rythmant le silence pesant qui s’était installé dans la pièce.  Neuf heures. Dehors, la nuit s’était solidement installée, enveloppant d’un manteau glacé les ruelles de l’allée des embrumes. Le regard dans le vide, l’esprit de Tommen était plongé dans la contemplation du feu qui se mourrait dans la petite cheminé qui lui faisait face. Se réveillant de ses songes, le sorcier monta le verre quasiment vide à son visage avant d’avaler d’un trait le liquide doré qui restait. Un soupir vint répondre au carillon perturbateur, contrarié qu’on vienne le déranger dans sa langueur de la soirée. Le blond avait perdu la notion du temps, incapable depuis combien de temps il était ainsi assis, whisky à la main, plongé dans ses songes. Cela faisait deux heures qu’il avait terminées son service et regagnées son petit appartement londonien ; deux heures qu’il avait quittées les rues gelées de la capitale anglaise, patrouillant pour assurer la sécurité des sorciers. Sécurité était un bien grand, car il n’avait pas grand-chose à craindre de sang-de-bourbes privés de leur baguette ; mais s’ils essayaient de passer en douce dans le Londres magique, Tommen était là pour les en empêcher. Chose qui arrivait de moins en moins souvent vu les sanctions affligée à ceux qui tentait une telle intrusion. Alors, lors de ses patrouilles, le sorcier vagabondait dans les rues à la recherche de quelque chose, n’importe quoi qui pourrait l’empêcher de se plonger dans ses biens sombres pensées. Car depuis que Lowell avait récupéré sa fille, Tommy n’était plus que l’ombre de lui-même. Une silhouette tout au mieux, qui tâchait de continuer sa vie avec le mince espoir d’un jour revoir sa si tendre Daeryssa,  l’enfant dont on l’avait privé. Souvent, le sorcier s’amusait à repenser à sa réaction lorsqu’il avait appris l’existence de cette progéniture. Lorsqu’on lui avait annoncé que Naerys était enceinte. Il n’avait pas fallut longtemps pour que Tommen fasse le rapprochement entre sa courte relation avec son amie d’enfance et l’enfant à venir. Le sorcier paniqua d’abord. Lui ? Père ? Il était à peine capable de prendre soin de lui, comment pouvait-il être responsable d’un nouveau né ? L’idée lui avait paru bien trop irréelle, si bien que le blond s’était muré dans un déni des plus total ;  la mauvaise foi marcherait peut-être, et si jamais Naerys-Jeyne ne lui demandait rien, l’histoire serait bien vite oubliée. Mais plus le temps passait, plus cette idée maintenant tentante de paternité s’installa dans l’esprit du sorcier. Entiché de cet enfant qu’il n’avait jamais vu, dont il ne savait rien. Mais il n’avait jamais osé contacter la mère de l’enfant, persuadé que s’il lui proposait d’élever l’enfant à ses côté, elle lui rirait au né et s’envolerait avec le bambin, et tout espoir de le revoir un jour. Puis, il entendit ces rumeurs. Ses murmures qui se soulevaient dans les bas fonds du Londres magique : les Holmes avaient recueilli une nouvelle tête blonde, la progéniture bâtarde –bien que pure- de leur aîné. Lorsqu’il avait voulu s’assurer du bien fondé de ces rumeurs, on l’avait soigneusement raccompagné à la porte, avec pour souvenir un seul et unique regard pour sa fille. Daeryssa. La seule chose que lui avait accordée son père, son prénom, donné par Naerys. Tommen ne pouvait plus être là. On lui avait formellement interdit de voir sa fille, faute de quoi Lowell avait promis des sanctions ; Tommen était toxique. Il l’avait toujours été, et pour les Holmes, il était impossible d’exposer cette nouvelle enfant à un sorcier si nocif. Pas un mot de plus, rien qu’un avertissement. Il avait essayé bien sur, de récupérer sa chère Daeryssa. Mais que pouvait-il faire face à sa famille au complet, liguée contre lui ? Rien. Si ce n’était tâcher –en vain surement- de regagner l’estime de son père. Au souvenir de cette fameuse nuit, un frisson parcouru l’échine du sorcier. Depuis ce soir, Tommen était perdu, complètement vidé de son désir d’avancer. Il se contentait d’un quotidien las et répétitif, enchainant des soirées arrosées et les cigarettes magiques. Tâchant d’éviter dans la mesure du possible, les moments de sobriété, de clarté, pour ne pas sombrer dans les tréfonds de sa conscience tourmentée. Chose difficile quand la majeure partie de ses journées consistant à arpenter les rues de la capitale sans but précis, et qu’il rentrait après avoir fait la tournée des bars dans son petit appartement personnel, avec pour seule compagnie celle du vieux chat errant qu’il avait secouru il y a de ça quelques années. Alors le sorcier s’occupait comme il pouvait, enchainant les verres de bourbons et griffonnant sur ses petits carnets de dessins. Des formes quelconque parfois, de simples ratures ; d’autres, des croquis soigné, souvent le visage d’un enfant, sa fille, qu’il tâchait de reproduire à partir du souvenir furtif qu’il en gardait.

Tommen se leva laborieusement, tâchant de ne pas pencher en avant. Il écrasa sa cigarette consommée dans le petit cendrier sur la table basse avant  d’avancer, d’un pas las, vers la cuisine. Le liquide manqua le verre de quelques centimètres, avant de le remplir d’un liquide translucide aux reflets ambrés. Le dernier pour ce soir, cet ultime breuvage finira surement de le bercer, empêchant ces insomnies qui le hantaient depuis son adolescence.  Mais alors que le sorcier rejoignit le salon, verre de whisky à la main, quatre coups vinrent briser sa quiétude. Etonné, le blond s’empressa de s’approcher de la porte peu habitué aux visites, encore moins si tardives. Comme pour braver cette visite inopinée, Tommen avala une grande gorgée de son breuvage avant de porter la main sur la poignée, près à renvoyer cet intrus sans grande sympathie. Pourtant, en ouvrant la porte, toutes ses insultes s’envolèrent. Incapable de parler, figé face à la surprise qu’il venait de découvrir. Naerys.
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Maeron Rosier
Maeron Rosier
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≡ ton pseudo : sweet poison.
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≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
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≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: (naerys-jeyne) ✯ all i want.   (naerys-jeyne) ✯ all i want. Icon_minitimeDim 22 Juin - 12:37

It's a hard road to take.
TOMMEN HOLMES & NAERYS-JEYNE OSWALD

Fall forward in the atmosphere It's a heavy load to bear. I’ve been living for the longest years, Now I’m running out of air. Heard a rumor in foreign wind There’s a war around the bend Bet your life on your lover’s heart, Now you can’t find a friend. Tell your momma that you’ll come home soon, Tell your brother not to cry. Its a long way across a western plain, ‘Neath a big country sky. Where are you, I am already gone. Throw your heart out on the western wind, Its a hard heart to break. Sell your soul out for a southern hymn. ~ where are you.

Retrouver sa fille. C’était à présent le seul objectif que s’était fixé Naerys-Jeyne. Elle n’était pourtant pas le genre de personne à se fixer souvent des buts à atteindre et depuis qu’elle était revenue de Roumanie plusieurs années auparavant, elle ne trouvait plus beaucoup d’objectifs importants à sa vie. Prendre soin des dragons de Gringotts lui avait suffit. Retrouver Ellynore et Willas pour leur faire payer, d’une façon ou d’une autre, tout le mal qu’ils lui avaient fait, avait semblé un objectif intéressant, mais elle n’était pas allée jusqu’au bout. Ils étaient introuvables, peut-être partis ensemble à l’autre bout du monde pour profiter de leur amour sans faille. Il n’y avait jamais eu dans la vie de la jeune sorcière quelque chose de plus important que cet objectif qu’elle s’était fixé. Retrouver sa fille, la reprendre aux monstres qui avaient osé la lui arraché des bras. Maintenant qu’elle n’avait plus de travail, c’était la chose et unique chose autour de quoi sa vie tournait. On lui avait souvent répété qu’elle n’était pas faite pour être mère, elle était trop rêveuse, trop dans la lune pour avoir une telle responsabilité, mais ces paroles qu’elle avait entendues tout au long de sa grossesse n’avaient jamais eu d’importance à ses oreilles. Elle avait douté de ses propres capacités, c’était certain, mais plus ce petit être grandissait au fond de ses entrailles, plus elle avait commencé à l’aimer, l’aimer d’un amour inconditionnel, de cet amour qui faisait qu’aujourd’hui, elle aurait pu soulever des montagnes pour la retrouver. Elle avait vite compris que la famille Holmes serait un problème, ce n’était pas un hasard si elle n’avait pas annoncé sa grossesse à Tommen, il était pourtant le père l’enfant, un ami d’enfance sur lequel elle aurait peut-être pu compter pour l’aider dans cette épreuve. Mais il était un Holmes. Ils n’étaient pas connus pour leur grande tolérance, ils étaient plutôt connus pour leurs penchants  pour la magie noire et l’armée de Voldemort. Ils faisaient partis de cette famille pour qui l’héritage était une chose des plus importantes et pas n’importe quel héritage, l’héritage au sang pur et c’était bien un enfant au sang pur qu’elle avait porté au fond de ses entrailles. Évidemment, si ses propres parents avaient doutés de ses capacités de mère, elle n’avait jamais pensé que les Holmes lui ferait confiance pour élever l’un de leurs. Ils avaient raison, jamais elle n’aurait élevé sa fille avec leurs principes, leurs valeurs et leur haine. Elle n’était pas ce genre de personne. Les Oswald n’avaient pris aucun parti dans cette guerre – à part Finnian qui était mort à cause de l’ordre, une exception confirmant la règle. Le reste de la famille n’avait aucun intérêt pour leurs histoires, ils ne concevaient pas le monde comme la famille Holmes, il semblait qu’à la fin de cette guerre, le seul honneur qu’on pouvait leur attribuer était d’avoir le sang encore pur, pour le reste, les Oswald étaient de plus en plus mal vus. C’était cette réputation salie qui avait rompu ses fiançailles avec Willas et c’était probablement elle aussi qui avait poussé les Holmes à reprendre sa fille en clamant qu’elle leur revenait parce que le sang Holmes coulait dans ses veines. Naerys restait pourtant persuadée qu’elle était la seule personne au monde à qui cette petite revenait, parce qu’elle était celle qui l’avait portée pendant neuf mois et celle qui l’avais mise au monde. Elle était sa mère et la fibre maternelle était une chose puissante, assez pour transformer la gentille petite Naerys du passé et cette femme prête à tout pour retrouver son enfant. Elle avait été trop longtemps cette jeune fille naïve qui se laissait facilement marcher sur les pieds, mais à présent c’était terminé. Elle était devenue une sorcière bien plus habile, bien plus dangereuse grâce à l’enseignement qu’elle avait tiré des leçons de Moses Fleming – elle espérait quand même ne jamais devenir comme cet homme. Elle avait changé parce qu’il le fallait si elle voulait avoir la chance de serrer un jour sa fille dans ses bras. Elle oubliait souvent les conséquences que pouvaient avoir ses actions, elle pouvait finir à Azkaban à force de s’en prendre à n’importe qui, elle pouvait finir par être exécutée puisque c’était le sort qu’on réservait à bien des gens ces derniers temps. Elle s’en fichait, finalement morte au moins, elle ne ressentirait plus toute cette peine qui s’était installée en elle quand on l’avait privée de sa fille. Jamais dans toute son existence, elle n’avait plus souffert que depuis les nombreux mois où elle avait perdu sa fille.

Il n’y avait qu’un Holmes qu’elle savait exactement où trouver. Le seul qu’elle n’avait pas envie de voir, au cours de ses recherches, elle aurait pu frapper à sa porte tellement de fois, mais elle n’en avait rien fait. Tommen avait été un ami fidèle pendant de nombreuses années. Le seul qu’elle avait su gardé au delà des murs de Poudlard. Il était celui vers qui elle s’était tournée quand les choses n’allaient plus dans sa vie, quand on l’avait fiancée à un homme qu’elle aimait mais qui en aimait une autre. C’était dans ses bras qu’elle s’était perdue, c’était sous ses baisers qu’elle avait oublié les maux qui lui avaient déchiré le cœur et c’était lui le père de cette fille qu’elle cherchait avec acharnement depuis plusieurs mois maintenant. Il savait peut-être où trouver le reste de sa famille. Elle avait posé la question à de nombreuses personnes et jusqu’à présent personne ne lui avait fourni de réponse satisfaisante. Il était grand temps pour elle de prendre son courage à deux mains et de venir frapper à la porte de Tommen Holmes. Elle ne savait même pas s’il était au courant de toute cette histoire. Elle l’avait laissé tombé pour essayer de gagner le cœur de Willas, stupide gamine qu’elle était, elle l’avait fuit quand elle était tombée enceinte dans l’espoir que ça suffirait à éloigner les Holmes de son bébé. Elle ne lui avait pas reparlé depuis tellement longtemps qu’elle ne savait pas ce qu’il savait et ce qu’il ignorerait. Ça lui avait semblé être une bonne raison de pas venir vers lui jusqu’à présent, elle n’avait pas envie de devoir lui raconter tout ça, elle l’avait déjà trop raconté. Chaque fois que cette histoire passait le seuil de ses lèvres, elle avait l’impression de sentir son cœur se déchirer plus encore qu’il ne l’était auparavant, alors même qu’elle avait l’impression qu’il ne pouvait plus se briser davantage. Elle avait repoussé à l’infini le moment fatidique où elle serait bien obligée de se tourner vers lui, mais maintenant, il fallait qu’elle l’affronte. Il était devenu sa seule chance de revoir un jour sa fille. Encore fallait-il qu’il sache où elle était et qu’il ait le courage de trahir les siens. Ce n’était pas forcément gagné d’avance mais elle avait appris à être des plus convaincante au fil des mois, que ce soit grâce à sa baguette ou à son compagnon ailé qui en faisait frissonner plus d’un. Elle n’était pas imposante comme fille, elle était petite, les yeux clairs, de longs cheveux blonds, rien de très menaçant, mais le dragon faisait toujours son petit effet auprès des gens. Il n’était pas bien grand non plus, encore petit, il lui arrivait à la taille, elle ne savait pas s’il grandirait davantage, battu à la naissance, il souffrait de plusieurs malformation et d’un problème de croissance certain. Cela dit, malgré ça, Valryon n’en restait pas moins dangereux, il avait des crocs menaçant, des griffes aiguisées et il pouvait réduire une personne en cendres en un souffle. Ce petit dragon à qui elle avait sauvé la vie presque deux ans plus tôt était son plus grand atout dans sa quête de réponses. Elle était la seule personne à qui il obéissait ; elle était après tout celle qui lui avait sauvé la vie. Ce soir, elle l’avait emmené avec elle, par prudence, par envie de ne pas perdre son temps en menace s’il ne voulait pas parler. Il était déjà tard quand elle était arrivée sur le chemin de traverses, le couvre feu était déjà passé, maudit couvre feu dont elle n’avait que faire. La police magique faisait de nombreuses rondes mais elle avait appris depuis longtemps à les éviter et c’était sans encombres qu’elle était enfin arrivée sur l’allée des embrumes. Un coin qu’elle n’appréciait pas beaucoup. Frissonnante, elle resserra sa  longue cape contre des épaules avant d’attraper les pans de sa robes la soulevant légèrement pour qu’elle n’ait pas à trainer sur le sol crasseux de l’allée des embrumes. C’était typiquement le genre d’endroits où elle n’aurait pas été surprise de croisé un cadavre. L’odeur qui se dégageait de la sombre ruelle était assez désagréable pour qu’on puisse avoir l’impression qu’il y avait bel et bien un corps en putréfaction quelque part. Elle ignora tout ça pour se diriger d’un pas déterminé vers l’appartement de Tommen. Devant la porte, elle frappa plusieurs fois avant qu’il n’ouvre la porte. Elle devinait facilement qu’il ne s’attendait pas à la voir sur le seuil de sa porte. « Il faut qu’on parle. » Pas ici, pas sur le seuil de sa porte c’était certain, d’autant plus que techniquement, elle n’avait pas le droit de trouver dehors à une heure pareille et elle n’avait pas envie de croiser la police magique, pas après s’être débrouillée pour les éviter. « On peut rentrer ou tu vas juste rester là à me fixer comme un imbécile ? » On, voulait bien sûr dire elle et le dragon installé tranquillement à ses côtés, grognant quelques fois pour signaler sa présence. La jeune sorcière arqua légèrement un sourcil en attendant la réponse de son interlocuteur, réponse qui avait plutôt intérêt à être positive.
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