I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Même avant la bataille finale et la victoire de Voldemort, Eden était sous pression. Elle devait cacher à tous la nature de son sang. Vous me direz, elle n’avait qu’à fuir comme tous les autres, point barre. Cependant, sa famille adoptive d’origine pure ne voulait pas être condamnée pour quoi que ce soit en relation avec le sang d’Eden. Et comme ils avaient acceptés qu’elle partage leur foyer, prenne leur nom, il y a des années, il n’y avait pas moyen de faire marche arrière. C’était simple, ils voulaient pouvoir retourner leur veste quand bon leur semblait. Là, c’est pire, en dehors des murs de Poudlard, entourée de sorciers haineux. La pression se resserre comme un étau, Eden a peur de ce que la communauté sorcière devient. C’est trop noir, trop sombre. Elle a l’impression qu’aucune fin heureuse n’est possible. Elle se sent comme prise dans un sort de pétrification, incapable de bouger devant la dégénérescence du système, vidée de son courage et de sa raison, une sorcière sans droit d’avoir des convictions. En plus, d’être étouffée par les lois et le monde magique, elle est subit sa famille adoptive. Ils lui paient sa formation de médicomage, son appartement et en échange, elle se tient tranquille, ne prends pas partie et entre dans le moule.

II. TOUT-A-SAVOIR : Elle n’a jamais mis les pieds en dehors du Royaume Uni. Même si sa famille est censée être française, elle n’a jamais vu la Tour Eiffel de ses yeux. ◊ Elle n’a jamais revu sa famille du coté moldu depuis la mort de ses parents. Cela lui a été interdit par les Muller, une fois qu’elle eut débarqué dans leur foyer. Elle se doute que sa grand-mère doit être décédée, mais elle ne préfère pas y penser, car la culpabilité la ronge. ◊ Elle a le vertige et déteste voler sur un balai. En effet, cette stupide phobie a été déclenchée lors de son premier cours de vol. Elle s’est pris le balai dans le nez, et ce dernier s’est fracturé. Fin de l’histoire tragique d’Eden avec les balais volants. Pourtant, cela ne l’empêche pas d’adorer le Quidditch. ◊ Elle aime retrouver ses petites habitudes moldue en se préparant un chocolat chaud en faisant chauffer le lait dans une casserole et sur une gazinière. ◊ Elle a un caractère sociable et facile à vivre. Vivre en se méfiant de ses propres paroles la met à l’épreuve sans cesse, car elle voit souvent le bon fond des gens en premier et est souvent trop naïve. Cependant, sa dernière année lui a permis de forger une personnalité paradoxale. D’un côté, elle n’a pas sa langue dans sa poche, et vous réponds de manière arrogante, vous provoque, alors que de l’autre, elle sait se taire et garder ses pensées pour elle. Bien entendu, elle sait à qui montrer ces différentes facettes. ◊ Elle apprends tous les jours à ne pas baisser les yeux en croisant un mangemort, ou une personne de sang-pur, même si la peur lui dévore les entrailles.◊ Elle est tellement passionnée et occupée par sa formation de médicomage, qu’elle n’a presque plus de temps libre. En même temps, cela lui évite d’avoir affaire à sa famille. ◊ Elle n’a connu qu’une seule et unique relation amoureuse, elle est toujours en couple avec le même homme. ◊ Elle est incapable de faire du mal à quelqu’un que ce soit en lui parlant ou en usant de la magie sur lui. Pour elle, parler de torture ou même y assister, c’est comme si vous lui coupiez les cordes vocales. ◊ La musique a pour elle, quelque chose d’apaisant et qu’importe que ce soit moldu ou sorcier.

On dit que les histoires commencent toujours ainsi : Once upon a time. Simplement, parce que généralement, malgré les péripéties, celles-ci se terminent toujours avec une happy end. « Félicitation ! C'est une fille ! », déclara la sage femme à mes parents. Ces derniers étaient rayonnant de bonheur. Ils avaient voulu garder le mystère jusqu'à la dernière seconde. C'était juste histoire de pouvoir se chamailler un peu sur le choix des prénoms. Je crois qu'ils auraient été capable de me prénommer "Jésus", si j'avais trop tardé à venir. Heureusement pour moi, je suis née pile à la date prévue. Déjà réglée comme une minuscule horloge ! Bref, c'est ainsi que je commençais mon entrée dans le monde, en comblant de bonheur mes parents. Je débarque aussi dans un univers de "bisounours". J'entends par là que, malgré les difficultés, mes parents ont toujours gardé leur optimisme et bien sûr, un amour dégoulinant et un peu niais, je l'avoue. Mais cela m'a toujours fasciné, au moins, ils étaient différents des parents de mes amis. Au moins, ils ne se déchiraient pas sous les yeux de leurs enfants !

Apparemment, on ne m'a pas donné le même mode d'emploi que ces contes moldu, alors je crois que je suis mal barrée. Je me souviens du jour où ma grand-mère a reçu un coup de fil, qui a changé ma vie. Mes parents étaient partis pour un week-end en amoureux, comme ils me l'avaient dit. Et le jour où ils étaient censés revenir, on a eu le droit à un coup de téléphone. Pas de mes parents pour me dire qu'ils seraient en retard à cause des bouchons sur la route, non. Celui de la police, disant que mes parents avaient percutés un camion. Cet imbécile de chauffeur avait grillé un stop, et mes parents, eux, étaient là au mauvais endroit, au mauvais moment. Ils sont morts dans cet accident. Je me souviens être partie dans ma chambre après la nouvelle. J'ai cassé un miroir, sans même l'avoir touché ou même envoyé quelque chose dessus... Ma grand-mère ne m'a pas cru, une seule seconde. Parce que ma grand-mère n'y connaissait rien en magie, c'était une moldue. Tout comme mes parents. Du coup, il a fallu trouver quelqu'un pour m'accueillir parce que je n'avais plus de parents. Moi, je voulais rester avec ma grand-mère, mais le destin en a choisi autrement pour moi. Encore une fois. Je me suis donc retrouver chez mon "oncle" et ma "tante". Ils n'étaient pas de la famille, mais des amis très proches de mes parents. Des français qui étaient venus s'installer au Royaume Uni. Quand j'ai débarqué chez eux, j'ai mis les pieds dans un autre monde. Celui des sorciers … Et mes parents qui n'avaient jamais cessé de me dire que les sorcières n'existaient pas lorsque je ne voulais pas dormir ! C'est sûr, celles au nez crochu et avec la verrue, elles n'existent pas. Par contre, les capes, les baguettes, et les balais volants, eux ils existent et pas qu'un peu ! J'en ai eu tellement la trouille la première fois que mes cousins sont apparus avec leur minis-balais volants. Je me suis réfugiée dans le placard à balais et je ne voulais plus en sortir. Ne vous en faites pas, j'ai finis pas m'acclimater.

« Eden Fitzgerald », annonça le professeur McGonagall, lors de mon arrivée à Poudlard. Me voilà, enfin à l'école dont mes cousins n'ont jamais cessé de me rabâcher les oreilles. Je savais presque tout sur cette école avant même d'y être entrée, les maisons, les coins à éviter, quelle maison ne s'entend pas avec une autre … Bref, c'était enfin mon heure. Je m'avançais alors vers le tabouret, m'y assis en attendant que le professeur ne pose le choixpeau sur ma tête. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également. Il y a du talent aussi voyons, où vais-je te mettre ? Gryffondor ?, entendis-je à mon oreille. « Non, pas Gryffondor », je murmure doucement en fermant les yeux. Il était hors de question de me retrouver dans la catégorie 'personnes à abattre' des Serpentard. Le choixpeau comprit les rouages de mon esprit et annonça haut et fort. « Poufsouffle ! ». Je souris, avant de me lever et rejoindre ma table qui m'attendait à bras ouvert. Ce n'était pas sans croiser le regard noir de mes cousins, assis à la table des Gryffondor.

L'adolescence, une période bien dure que l'on soit sorcier ou moldu. J'avais beau me faire discrète, ne pas faire partie de la maison Gryffondor, les Serpentard n'étaient jamais plus ravis que lorsqu'il s'agit de me faire des crasses, ou m'importuner dans les couloirs de l'école. Rien, de vraiment insurmontable, jusqu'à il y a quelques mois. « Alors jolie poupée, on est seule dans les couloirs ? C'est pas très bien vu ces derniers temps, tu sais ? », commença un des Serpentard dans mon dos. Je ne me retourne pas, et continue mon chemin jusqu'à la bibliothèque. C'était sans compter sur les deux autres plantés là, à attendre leurs copains. Et moi par la même occasion. Je voyais bien leur sourire goguenard, comme si ils savaient quelque chose que j'ignorais. J'avais l'impression d'être comme un animal pris en cage dont on frappait les barreaux avec un bâton. « On pourrait croire que tu manigances de trucs louches … », continue t-il en riant bêtement. J'essaie de trouver une issue, restant muette à leurs accusations, pas de chance les cinq imbéciles m'encerclent. Cinq contre un, je sais que je n'ai aucune chance. Ma respiration s'accélère et j'ai l'impression que ma fin est proche. « Alors tu as perdu ta langue ? ». Il caresse ma joue et prend mon menton entre ses gros doigts, je lui assène une gifle. Mais bien évidemment, ça le met en colère. Moi qui suis nulle en combat, me voilà dans de beaux draps. « Déguerpissez avant que je n'en fasse un rapport au directeur. ». Je reconnus la voix de mon professeur d'initiations aux forces du mal, j'en fus soulagée, mais je sentis aussi le vertige s'emparer de moi. « Et que cela ne se reproduise plus. », entendis-je, vaguement, avant de perdre connaissance. Bien qu'inconsciente, je sentis que l'on me portait, me déplaçant du couloir à un autre endroit. On me déposa sur quelque chose de moelleux. Puis plus rien, le trou noir. Mis à part, mon professeur qui partait alors que j'ouvrais les yeux. Le lendemain de l'incident, j'étais venu vers mon sauveur pour le remercier. Autant dire que j'aurais pu ne rien dire, que cela aurait été pareil. Pourtant, j'ai persévéré. « Apprenez-moi à me battre. », lui avais-je demander. Après tout, qui mieux qu'un renault professeur d'initiation aux forces du mal pouvait m'apprendre cela ? A ma grande surprise, il a accepté. Et nous nous sommes embarqué dans une histoire compliquée.

Depuis, je m'entraîne avec lui, deux fois par semaine après les cours. Moi, qui me traitait toujours intérieurement de faible, j'avais gagner en confiance. Confiance, force, répondant, défense, maturité, voilà ce que j'avais gagné. Il se montre souvent impitoyable avec moi, mais qu'importe, je lui rend toujours ses phrases aiguisées comme des poignards. Pourtant, je sais bien que cette froideur n'est qu'une façade, je le sais, je le sens. Il y a une semaine, nous avons perdu le contrôle ou du moins, nous avons franchis les barrières qu'il avait fixé entre nous. En plein entraînement, qu'il était entrain d'évaluer mes compétences après tout nos entrainements. Puis, il s'était rapproché brusquement, me coupant le souffle, j'avais peur de bouger, de cligner des yeux pour réaliser que tout était un rêve. Je me sentis frissonné de la tête aux pieds lorsque les lèvres de Daley m'effleurèrent, et se posèrent sur les miennes. Je sentis mon cœur battre plus fort dans ma cage thoracique. Je ne voulais pas arrêter de goûter ses lèvres. Pourtant, le baiser ne dura qu'un court moment. Comme un gamin pris en flagrant délit, il s'était écarté de moi et été partis sans ajouter un seul mot, sur son acte. Me laissant pantoise et fulminante. J'avais l'air d'une fille niaise, mais qu'importe. Voilà une semaine que nous ne nous sommes pas parlé, ni même entraîner, mais une chose est sûre Daley O'Donnell n'allait pas s'en tirer sans y laisser une plume …

La vie d’Eden n’a jamais été plus sans dessus-dessous, que depuis ses six derniers mois. Elle a fini par se rabibocher avec le mangemort de son cœur, Daley, après son ultime trahison. Elle a donner son feu vert à ce dernier pour qu’il torture le fauteur de trouble, un certain Sam, et qu’il se taise sur la relation entre le professeur et son élève. ✣ L’époque de Poudlard commençait à arriver à sa fin, et c’est lors des vacances de Pâques que Sam le sadique disparu de la circulation sorcière. En effet, sa vie prit fin sous la baguette de Daley, croiser au hasard dans Londres en même temps qu’Eden. Cet assassinat entraînera une énième dispute dans le couple Daley – Eden. ✣ La Grande Bataille fit rage entre les murs de l’école de sorcellerie, au grand damne d’Eden qui était tiraillée entre l’idée d’apporter son aide à l’Ordre et rester cacher pour ne pas avoir à croiser la route de Daley. Cependant, après de nombreuses discussions précédents la catastrophe, la persuasion du mangemort eut raison d’elle, et elle ne participa pas à la bataille.✣ Les ASPICS eurent tout de même lieu, et Eden les obtint. A sa sortie de Poudlard, elle enchaîna directement avec une formation de médicomage. Elle s’installa dans le Londres magique dans un appartement modeste payé par ses « parents ». Ces derniers n’hésitent pas à renforcer la pression sur ses épaules, si elle dévoile la nature de son sang à quiconque, elle les fait tous tuer. Et même si la haine est présent, il est hors de question pour Eden d’entraîner leur mort.✣ Durant tout l’été, elle ne trouva pas beaucoup de temps pour reprendre réellement contact avec son cher et tendre, Daley. Lui étant trop occupé au château pendant qu’elle étudiait avec acharnement. C’est maintenant que tout s’arrange entre guillemets car le calme est revenu, malgré la persécution.