I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Il n'aime pas du tout la situation actuelle, il préférait "le bon vieux temps", celui ou Voldemort n'était qu'une simple rumeur, ou alors, il préférait même la guerre ! Au moins, lorsqu'il résistait (encore et toujours à l'envahisseur mangemort), il pouvait afficher ses opinions politiques et sociales. Mais maintenant, c'est un peu plus difficile de ce côté là. Il est coincé en Écosse et ne sait même pas ce qu'il va faire de sa vie maintenant (si ce n'est râler contre le gouvernement actuel). En gros, pas de boulot plus un monde tout pourri qui se barre en sucette... selon lui, "ça pue grave du cul" pour dire les choses telles qu'elles sont.

II. TOUT-A-SAVOIR : Il perd toujours plein de trucs car il est trop tête en l'air, il lui arrive d'oublier les clés de son appartement sur la porte par exemple. ◊ Xerath fait très souvent preuve de mauvaise foi, s'il admet qu'il a tort c'est parce que ça va dans son sens ou parce qu'il est vraiment à court d'arguments, ce qui arrive rarement. ◊ Il est constamment engagé dans des mouvements sociaux (genre "sauvez les elfes de maison" ou "la protection des mandragores").  ◊ Un peu bourrin, il a tendance facilement casser les trucs fragiles, par exemple le matériel scolaire ou sa baguette. ◊ Il est du genre imprudent et n'a pas toujours bien conscience des risques qu'il prend, cela associé au fait qu'il est plutôt impulsif.◊ Aussi, il a tendance à avoir la poisse et à mettre facilement le feu ou à se mettre dans des situations inconfortables. ◊ Il est gay et assume totalement sa sexualité, surtout si ça ça peut faire chier sa famille de péteux. ◊ Il aime sortir des proverbes ou des phrases connues pour appuyer ses propos, parfois il en devient même pénible. Il s'exprime généralement de façon articulé (mais pas autant que Hermione faut pas abuser !) ◊ Il est plutôt mauvais joueur et n'hésite pas à tricher aux jeux ou pour obtenir ce qu'il veut, il est devenu assez doué pour ça. ◊ Il prend deux douches par jour, juste parce qu'il aime trop comater sous l'eau chaude.

On choisit ses amis, pas sa famille, c'est bien connu. À choisir, Xerath aurait bien voulu d'une autre famille, la sienne reflétait, selon lui, tout ce qu'une famille n'aurait pas dû être. Son père était un sang pur issue d'une grande famille française, manque de chance, il avait été déshérité pour s'être entiché d'une "sang de bourbe". Techniquement, jusque là, rien de dramatique puisque ce qui compte, ce sont les sentiments parait-il, l'argent n'est que fioriture quand on aime. Et ce fut le cas pour Adraste L. Gillepsie, il était éperdument amoureux de Tessa Rousseau simple jeune femme du commun des mortels rencontrée à Beauxbatons. Leur amour les a conduit à s'installer ensemble très vite une fois leur diplôme obtenu, Paris, la ville des amoureux (et des pseudos intellectuels) était devenu leur maison et le vieil appartement qu'ils habitaient, leur quotidien. Il en faut peu pour être heureux, c'était bel et bien le cas pour eux. Mais bon, une fois le décore et les protagonistes présentés, il faut bien un élément perturbateur pour rendre les choses intéressantes.

L'élément perturbateur, ce fut Xerath, le fils de nos deux protagonistes susnommés. À la base, pour les deux amoureux, cet événement était un cadeau, mais Tessa avait la santé fragile et, bien que ce soit rare de nos jours, la mère mourut en mettant l'enfant au monde. Pas la peine d'imaginer un scénario bateau du genre "Adraste détestait son fils pour cela" ... ce ne fut pas le cas. Seulement, désormais veuf, il fut facile pour la famille Gillepsie de convaincre leur fils de revenir à la raison, de rejoindre les rangs de ces satanés nobles.

Bon du coup, Adraste retourna chez les siens et se maria avec une femme de son rang, une sang-pure, blablabla. Le souci, c'était que Xerath n'avait pas vraiment sa place au sein de sa famille. Un peu comme un certain Jon Snow, il était relativement mis de côté par sa nouvelle mère, par toute la famille d'ailleurs. Après tout, c'était juste un bâtard au sang impur. Mais bon, la famille Gillepsie n'était pas cruelle au point de laisser le garçon dans la rue. Si vous l'aviez connu à Beauxbatons et que vous lui aviez demandé des informations sur sa famille, vous auriez eu le droit à des réponses du genre "J'aime pas parler de ce genre de merde, ça me rappelle que je préférerais vivre dans les égouts" ou "ma famille ? C'est quoi ça ? J'en ai pas je crois." Tout ça pour dire que d'un commun accord avec cette famille, une fois majeur et son diplôme en poche, Xerath avait pour projet de ne pas s'éterniser et de faire sa propre vie.

Bon du coup, entrons dans le sujet de l'école. C'est relativement important dans la vie d'un sorcier, surtout dans celle de Xerath car pour lui, la fin des études signifiait aussi le droit partir de chez lui. Autant dire que ça le motivait, enfin bon, le seul avec qui il pourrait rester en contact c'était son père. Bref, malgré son côté bourrin et un tantinet boulet, il fut envoyé dans la maison "Castalie" de Beauxbatons, la maison des artistes et littéraire. Et cela lui convenait parfaitement, la littérature avait toujours été un moyen pour lui de fuir l'ennuie que provoquait en lui sa famille. Quoi qu'il en soit, les années d'études du jeune homme se passèrent de façon terriblement banal, rien à signaler de particulier, il faisait partie du club d'équitation, il assistait avec assiduité à tous ses cours, il passait beaucoup de temps à la bibliothèque, avait des amis, bref, un étudiant on ne peut plus normal.

Concernant ses amis, il traînait surtout avec des gens comme lui, des gamins plutôt ouverts d'esprit et du genre à se fondre dans la masse. Après tout, pas besoin d'être la reine du bal de promo ou le super délégué en chef pour être heureux.

Voilà, les B.A.M en poche, Xerath se débrouilla avec l'aide de son père pour avoir son propre appartement et se dégota un poste d'assistant bibliothécaire à la bibliothèque Darvigneau. À partir de ce moment, la famille Gillepsie n'était qu'un simple nom de famille pour lui, évidemment, il correspondait régulièrement avec son père qui prenait de ses nouvelles, mais sinon, la belle-mère, les demi-frères et soeurs ou encore les grands-parents, il n'en avait cure ! Il continua de pratiquer la magie à but personnel, juste pour ne pas se contenter du niveau minimum dans le domaine, après tout, il restait sorcier. La suite est tout aussi banale que ses études : sa vie était plutôt simple. Si l'on met de côté les fois où il a participé à des grèves de la faim pour mouvements sociaux en tout genre dans lesquels il se sentait engagé ou encore, les nombreuses fois où sa chance a décidé de changer en poisse.

Puis, vers ses vingt-deux ans, il a plaqué Paris pour Londres, simplement parce que l'homme dont il était amoureux vivait dans la capitale anglaise. Bon, il n'était pas parti sur un simple coup de tête, cela faisait déjà deux ans qu'il était en couple avec lui et surtout, Londres l'avait toujours intéressé : il considérait la littérature britannique comme une des meilleurs, travailler dans une bibliothèque anglaise lui permettrait de s'imprégner de cette écriture dans sa langue d'origine. Quoi de mieux pour un fanboy de cet écrivain moldu nommé Oscar Wilde ou même Gilderoy Lockart ? Et voici comment notre petit frenchy s'est retrouvé a parcourir les rues la noble London city !

Qui dit Londres dit ministère et dit Mangemort. Lorsque ceux-ci ont pris de l'importance, Xerath, notre révolutionnaire français, a tout de suite rejoint l'ordre. De toute façon, il n'avait rien à perdre : sa famille n'était pas assez importante pour lui, sa grande histoire d'amour était révolue et l'idée d'un monde plein de discriminations officielles ne lui plaisait pas vraiment... bref, les conditions étaient optimales pour que le français rejoigne la révolution. Bon, de ce côté-là, ce fut un échec critique : les gentils avaient perdu la guerre...

Azkaban... le genre d'endroit qu'on rêve de visiter ! Et bien, en tant que membre de l'ordre du phénix, Xerath fut jugé coupable et enfermé dans la sombre prison. Après tout, il avait participé aux attentats du ministère, cela ne jouait pas vraiment en sa faveur. Il aurait bien participé au soulèvement de Londres d'ailleurs... il n'avait pas été enfermé en enfer. D'avril à juillet, le français eu donc le droit à des vacances de folies à Azkaban, lorsqu'il eut la possibilité de sortir à condition d'être surveillé et marqué comme du bétail, il n'hésita pas vraiment. Certains pourraient considérer cela comme de la lâcheté, mais franchement, entre la prison et la liberté conditionnelles, Xerath avait vite fait son choix.

Cela fait maintenant trois mois que Xerath est libre, il se fait discret et encaisse difficilement les lois de plus en plus cinglées du ministère... Si un jour l'ordre du phénix se relève de ses cendres, il fera partie du mouvement, après tout, on est plus à une guerre près non ?