(2.2) Partner in crime ▬ antoine

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

« Je croyais avoir été clair Miss Windsor lorsque vous êtes venue demander mon aide. Je souhaite rester loin de l'Ordre, vous savez pourquoi » déclarais-je à la jeune femme aux yeux bleus qui se trouvait devant. « Je n'ai pas oublié professeur, mais nous manquons d'effectif et je sais que vous êtes un sorcier de confiance. Croyez-moi, si j'avais pu trouver une autre solution, je ne serais pas venue vous parler » assura la jeune femme avec les plus grandes des manières. Je soupirais capitulant presque déjà. Il était difficile pour moi de tenir mes propres convictions. Aider des sorciers en danger, sans pour intégrer l'Ordre du Phénix. Je m'y refusais catégoriquement, pour la simple et bonne raison qu'en faire partie pouvait mettre en danger tout ceux à qui je tenais. Je ne voulais pas devenir un moyen de pression ou que quelqu'un en devienne un contre moi. Mais à croire que mes efforts étaient vains, puisqu'une fois encore je me retrouvais en première ligne. « J'accepte mais si vous me promettez que c'est la dernière fois » répondis-je à la jeune femme qui souriant déjà. « Je vous le promets » dit-elle tout en sachant très bien qu'elle ne tiendrait pas sa promesse.

« Rendez-vous à minuit au Bedford Square dans le quartier de Bloomsbury. Un membre de l'Ordre vous attendra près de l'entrée Nord. Demandez du change pour téléphoner et montrez un gallion. Ne soyez pas en retard » tels avaient été les consignes. Brèves, évasées, mais assez bien assez précises pour que je sache à quoi m'en tenir. Un lieu, une heure et un sorcier né-moldu en fuite à transférer dans un camp à l'autre bout du pays. Si cela avait l'air simple dit comme cela, je n'en n'étais pourtant pas moins rassuré. Une attaque était si vite arrivée. Capuche sur la tête, baguette en main cachée sous le manteau, je traversais la route pour rejoindre le parc de Bedford. Comme prévu, je vis une silhouette encapuchonnée attendre près de la cabine rouge vif. Je compris alors les consignes de la jeune sorcière. Du change et un gallion. Un moyen de reconnaissance en somme, un mot de passe. Je m'avançais doucement vers la silhouette en plongeant ma main dans ma poche. « Excusez-moi, vous auriez de la monnaie pour téléphoner s'il vous plait ? » demandais-je en sortant un gallion pour le montrer à l'individu.

partner in crime

timothy feat antoine.

Rupert Morgan, 16 ans, jeune né-moldu en cavale. Mère assassinée, père disparue. Une photo, quelques infos complémentaires, un ordre de mission plus ou moins détaillé, voilà le dossier qu'on avait donné à Antoine ce soir là. « Vous aurez un équipier, bien sûr. Il utilisera le code cabine pour se montrer. Je ne vous révèle pas son identité pour les raisons habituelles. » Oui, évidemment. Pour des missions de ce genre, l'anonymat était toujours préconisé, afin d'éviter toute compromission. De cette façon, si l'un des deux équipiers était attrapé avant d'arriver au lieu de rendez-vous, il ne mettrait pas en danger l'autre sorcier. Logique. Antoine hocha la tête, jetant un regard à la photo du jeune né-moldu. « Bonne chance, Huntington. » Il fit un petit sourire forcé. « Merci. » Ce genre de mission était toujours dangereux. Antoine était impatient de commencer.

Minuit, Bedford Square. L'air était froid, Antoine se frotta les mains, ne cessant de scruter les alentours. Il était posté près d'une cabine téléphonique, attendant son contact, paré de vêtements de moldus. La capuche sur la tête, précaution toujours utile. Et puis comme ça, il avait moins froid aux oreilles ce qui était un avantage non négligeable.
Quelqu'un approcha. Grand, lui aussi habillé tel un moldu, la capuche relevée. Antoine se tendit, certain qu'il s'agissait de son équipier, mais tout de même sur les gardes. Il serra sa baguette magique, cachée dans sa poche magiquement agrandie. L'homme prit la parole. « Excusez-moi, vous auriez de la monnaie pour téléphoner s'il vous plait ? », demanda-t-il en sortant un gallion. C'était définitivement lui, et, bizarrement, cette voix semblait familière... Il fronça les sourcils et sortit à son tour un gallion. « Vous tombez bien, il me reste justement quelques pièces... » Grand, le port droit, une grâce naturelle et une voix grave... merde, Antoine connaissait cet homme. Qui était-ce ? C'est pas le moment, Antoine. La mission. Il vérifia attentivement autour de lui que personne ne les observait, puis se dirigea vers l'entrée du parc, la main toujours fermement enserrée autour de sa baguette. « Suivez-moi. » Il le conduisit vers un fourré où se cachait Rupert, camouflé par un sortilège de désillusion et une cape d'invisibilité bon marché. « Rupert, code papillon, ok ? » Antoine sentit une main attraper son bras. Il attrapa à son tour celui de son contact. « On bouge. » Ils transplana sans plus tarder. Ils atterrirent dans un parc d'attractions moldu fermé l'hiver, un des points de sûreté indiqués dans le dossier. Ils étaient tous les trois là, entiers. Antoine regarda son équipier mystère, et fut soudain frappé d'une vérité implacable lorsqu'il entraperçut son visage pour la première fois. « Sweetlove ? Qu'est-ce que tu fous là ? » Il semblait qu'Antoine fût incapable de lui souhaiter la bienvenue d'une autre façon, ces derniers temps.

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

Ce transfert n'était pas ma première "mission" au sein de l'Ordre. J'avais donc assez confiance, même si le risque de tomber sur un mangemort averti n'était pas nul. Je m'avançais donc vers l'individu en exécutant les ordres préconisés. Je sortais un gallion de ma poche et attendais patiemment la réponse, mon autre main fermement enserrée autour de ma baguette. « Vous tombez bien, il me reste justement quelques pièces... » répondit une voix masculine en sortant également un gallion. Cet accent, cette voix, je jurais l'avoir déjà entendu quelque part. Mais une chose m'échappait. « Suivez-moi » ordonna l'homme avant de se diriger vers un fourré. M'exécutant, je suivais l'homme en observant son allure du mieux que l'obscurité me le permettait. Sa voix ne m'était pas inconnue, j'en étais persuadé, mais un détail qui avait changé m'empêchait de l'identifier. L'homme s'arrêter pour proférer un nom de code. L'instant d'après celui-ci m'attrapa le bras pour transplaner. Nous réapparurent dans ce qui s'avérait être un parc d'attraction moldu, fermé à cette époque de l'année de toutes évidences. En tant que second de la mission, je ne connaissais que très peu de choses des détails du transfert. Je relevais quelque peu ma capuche pour balayer l'endroit des yeux. Il avait l'air désert visiblement, sinon nous aurions déjà été attaqué. « Sweetlove ? Qu'est-ce que tu fous là ? » beugla soudain l'individu à côté de moi. Je fis volte-face vers l'homme prit d'un sentiment de déjà vu. Cette voix ! Cette fois-ci, je n'avais plus aucun doute sur l'identité du sorcier, puisque j'avais entendu ces mêmes mots prononcés quelques jours plutôt chez Sofia de la bouche...d'Antoine. « Non mais dites-moi que je rêve ! » m'exclamais-je soufflé en ôtant ma capuche. Quelles étaient les possibilités pour que je me retrouve à faire équipe avec ce type lors d'une mission ! C'était une grosse plaisanterie. « C'est vous le contact de l'Ordre ? » demandais-je avant étouffer un rire nerveux entre mes mains. Je n'aurais pas pu mieux tomber. Accepter une mission pour l'Ordre sans en être membre et me retrouver avec cet abruti. Le sort s'acharnait s'était évident. « Je savais que je n'aurais jamais du accepter cette mission » soupirais-je à mon intention. Et dire que j'allais devoir le supporter.

partner in crime

timothy feat antoine.

Antoine était bluffé par sa malchance actuelle. D'abord il s'était coltiné cet abruti de Oberyn lors de sa dernière mission - mission qui avait été un vrai fiasco d'ailleurs - et maintenant il devait faire équipe avec Monsieur Sweetlove. Ce dernier semblait aussi surpris et ravi que lui. « Non mais dites-moi que je rêve ! C'est vous le contact de l'Ordre ? » Il eut un rire agaçant, et Antoine grinça des dents, essayant de ne pas s'énerver. « Je savais que je n'aurais jamais du accepter cette mission. » Il avait murmuré mais Antoine l'avait bien entendu. Il leva les yeux au ciel et sortit sa baguette, examinant les alentours. « Oui, c'est moi le contact. Il va falloir faire avec. » Antoine était presque tenté de ne rien lui expliquer, histoire qu'il soit obligé de suivre ses moindres ordres et qu'il n'ait pas son mot à dire. Mais s'ils étaient en équipe, c'était bien pour une raison. Et il ne pouvaient pas risquer la vie de Rupert simplement pour une querelle personnelle, quelque soit son importance. Ce dernier, toujours translucide n'avait pas bougé d'un poil. Antoine regarda sa montre. « On doit rester ici cinq minutes. » Cinq longues minutes s'annoncent, pensa-t-il. « Après quoi, on transplanera dans un autre point sécurisé, plus proche du camp. En attendant, il faut qu'on reste sur nos gardes, même si nous devrions êtres en sécurité ici, » expliqua-t-il en regardant principalement Rupert, évitant de trop poser les yeux sur Timothy. Il tourna pendant quelques secondes, vérifiant les sorts de protection. Il finit par s'arrêter non loin de Sweetlove. « Je ne savais pas que tu avais enfin décidé de choisir un camp, » déclara-t-il d'un ton peu avenant, sans savoir vraiment pourquoi il lui parlait. « Et arrête de me vouvoyer alors que tu penses que je suis un connard fini, » ajouta-t-il en ayant un rire légèrement moqueur.

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

Je riais jaune. Je n'appréciais guère ce coup que me faisait le sort de m'avoir collé en mission avec ce blondinet. Sur tout les sorciers que comptait l'Ordre, il avait fallu que je tombe avec lui. Je me demandais même si je n'aurais pas eu mieux faire de m'être trompé d'individu pour découvrir un mangemort à sa place. Non, je divaguais et pourtant je n'en pensais pas moins. Depuis la dernière fois chez Sofia, je ne l'avais pas revu, ce qui n'était pas pour me déplaire. Moins je le croisais, mieux je me portais. Je ne dirigeais pas ce qu'il avait fait subir à Sofia. Moi, je pouvais passer au dessus, mais pas pour une amie chère. « Oui, c'est moi le contact. Il va falloir faire avec » siffla-t-il entre ses dents. Par Merlin, qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça, pensais-je. « J'en ai bien peur... » soupirais-je en commençant à scruter les alentours. A mon tour je sortais ma baguette pour inspecter les lieux. Pendant ce temps, j'écoutais d'une seule oreille, mais néanmoins attentive les inscriptions qu'il proférait sur la mission. Une querelle ne devait en aucun cas la mettre en péril. La vie d'un né-moldu était en jeu dans tout cela. C'était pour cela que j'avais dit oui et que j'étais ici cette nuit. « Je ne savais pas que tu avais enfin décidé de choisir un camp » déclara-t-il d'un ton peu avenant. Je me tournais vers lui pour oser un bref regard. Que savait-il de moi ? Pas grand chose à vrai dire. Que ce que sa jalousie voulait lui inspirait de manière générale. « Mon choix est fait depuis bien longtemps, mais mon engagement n'est que très récent, si c'est ce que vous voulez dire » déclarais-je sans le regarder. Mes convictions étaient depuis longtemps les mêmes, Voldemort n'avait rien d'un seigneur. Il ne provoquait que chaos et désespoir. Si je l'avais toujours haït et craint, ce n'était qu'aujourd'hui que je m'étais engagé à lutter contre lui. « Et arrête de me vouvoyer alors que tu penses que je suis un connard fini » ajouta-t-il en ayant un rire légèrement moqueur. Je retournais pour la première fois face à lui. A quoi jouait-il ? Il ne pouvait pas savoir à quel point son arrogance et ses manières de monsieur je sais tout pouvaient me taper sur les nerfs. « J'ai plus l'habitude de tutoyer mes amis, que mes...enfin...je ne sais pas quoi d'ailleurs » réfléchissais-je en songeant que je ne pouvais mettre aucun sur la relation qui nous "unissait" l'un à l'autre. Rivaux peut-être ? Encore faudrait-il que je sois amoureux de Sofia pour cela. « Et par ailleurs, par simple respect pour Sofia, je ne me permettrais pas penser une chose comme ça » terminais-je en lui adressant un grand sourire narquois. Les cinq minutes allaient bientôt passer à ce rythme là.

partner in crime

timothy feat antoine.

« Mon choix est fait depuis bien longtemps, mais mon engagement n'est que très récent, si c'est ce que vous voulez dire, » répondit Timothy, ayant l'air un peu vexé que Antoine daigne lui parler de cette façon. Ce dernier haussa les épaules, finalement peu intéressé. Il avait juste envie de l'ennuyer un peu, par principe. « J'ai plus l'habitude de tutoyer mes amis, que mes...enfin...je ne sais pas quoi d'ailleurs. » Antoine, qui scrutait les alentours, regarda son équipier. Il avait l'air pensif. C'est vrai après tout, qu'étaient-ils ? Des ennemis ? Antoine fronça les sourcils. Non, pas des ennemis, il n'irait pas jusqu'à vouloir du mal à Sweetlove - bon, il l'avait frappé à peine quelques jours plus tôt, mais les circonstances faisaient que... oui, bon, il l'avait frappé. Antoine le voyait comme une grosse épine dans le pied, et les années l'avaient transformé en bête noire dans son esprit. En même temps, Sofia n'avait qu'à pas s'acoquiner avec lui lorsqu'ils étaient à Poudlard, que ce soit pour éviter des heures de colle ou non. « Et par ailleurs, par simple respect pour Sofia, je ne me permettrais pas penser une telle chose. » Timothy le nargua en lui adressant un sourire. Antoine le regarda une seconde d'un air dépité puis laissa échapper un petit rire. « C'est ça, » prends-moi pour un con. Il secoua la tête et regarda sa montre, puis se tourna vers Rupert qui n'avait pas bougé d'un poil, n'osant piper mot. « Excuse-nous Rupert. On y va dans une minute, tu es prêt ? » Le garçon hocha la tête, toujours translucide. Antoine fit signe à Timothy d'approcher. « Le prochain point doit aussi être sécurisé, mais on n'est jamais sûrs de rien. Restez sur vos gardes. » Rupert remit sa cape d'invisibilité et Antoine lui prit le bras avant d'attraper celui de Sweetlove. Ils transplanèrent et atterrirent dans un vieux port moldu. L'endroit était calme, ils étaient entourés de conteneurs. Antoine leva sa baguette, soudain peu rassuré. Il vérifia les sortilèges de protection et son cœur manqua un battement. L'un d'eux avait été brisé. Il tournait la tête pour dire à Sweetlove de reprendre le bras de Rupert lorsqu'il y eut du mouvement, mais où ? Des gens étaient là. Il y avait un problème, un putain de problème. « Sweetlove, code papillon, » chuchota-t-il en reculant pour reprendre le bras de Rupert. Sa main se referma sur du vide. Merde ! « Rupert ? » Il chercha des yeux son équipier, espérant que Sweetlove soit avec le gamin. Il n'avait pas pu disparaître en un quart de seconde quand même.

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

Il était difficile de définir la relation que nous pouvions entretenir Antoine et moi. Sans aucun doute, le seul lien qui nous unissait était Sofia. Lui par amour, moi par amitié. Une situation très délicate qui avait l'effet d'un cocktail instable lorsque nous étions dans la même pièce. L'un pouvait exploser aussi vite que l'autre, aussi bien verbalement que physiquement. Le poing en travers de la figure reçu quelques jours plus tôt me restait encore en travers de la gorge. « C'est ça » répondit amèrement Antoine à ma petite remarque. Je souriais en coin. A quoi s'attendait-il ? Je n'allais pas lui dire que c'était un bon sorcier alors qu'il m'avait pourri toute mon adolescence et rendu ma meilleure amie malheureuse. Je restais sur mes gardes avec lui.

Après quelques instants, Antoine me fit signe de le rejoindre, je reprenais ma position à côté du garçon pour le transplanage. « Le prochain point doit aussi être sécurisé, mais on n'est jamais sûrs de rien. Restez sur vos gardes » ordonna-t-il alors que le gamin remettait sa cape d'invisibilité. Mon estomac se retourna sous l'effet du transfert. Un quart de secondes plus tard, je rouvrais les yeux sur des conteneurs rouges et bleus. Alors que je tournais la tête pour balayer l'horizon des yeux, je vis un éclair blanc se diriger droit sur nous. Je tirais sur la main du gamin pour l'écarter et parais le sort. Cela aurait été trop beau de réussir une mission sans encombre. Encore heureux que le gamin ait une cape d'invisibilité. « Rupert ? Code...heu...papillon ! » chuchotais-je soudain frappé d'inquiétude. Je sentais une pression sur ma main. Il était toujours entier, mais ce n'était pas le cas de mon partenaire qui avait disparu de mon champ de vision. Mais où était cet imbécile ? J'espérais sincèrement qu'il ne lui était rien arrivé, sinon Sofia me tuerait et je m'en voudrais probablement toute ma vie. Des bruits de taules se firent entendre et je levais les yeux pour constater que deux hommes se tenaient debout sur les conteneurs au dessus de nous. Leur baguette à la main et leurs habits délavés ne donnaient aucun doute sur leur identité. Des rafleurs. L'un d'eux pointa sa baguette en position d'attaque. D'un coup geste vif, je créais alors un écran de fumée autour de nous. Cela nous donnait quelques secondes pour filer en vitesse. Mais où était passé Huntington ? Soudain, j'aperçus enfin sa tignasse blonde à quelques mètres devant nous. Ni une ni deux, je fonçais dans sa direction tandis que je sentais de nouveaux sorts nous frôler. « On se tire d'ici ! » lui scandais-je avant d'attraper sa main pour transplaner. Au diable, le plan de transfert, il fallait quitter ce port au plus vite. Nous réapparurent quelques secondes plus tard dans la cours d'une école élémentaire. Visiblement celle où travaillait ma mère, au Pays de Galles. Je ne savais pas pourquoi j'y avais pensé. Au moins l'endroit était désert. « Tout le monde est entier ? » demandais-je en reprenant mon souffle.

partner in crime

timothy feat antoine.

Comment c'est possible, comment c'est possible ? Antoine n'y croyait pas. Des rafleurs, ici, au beau milieu de nulle part. L'endroit était censé être sécurisé, où étaient les membres de l'Ordre qui patrouillaient ? La mission, d'abord la mission. Oui, il leur fallait s'enfuir, mais encore fallait-il qu'ils soient là. Alors qu'il s'en retournait vers ses camarades, quelque chose attira son regard : une forme sombre au bas d'un des conteneurs. Antoine ne la quitta pas des yeux tandis qu'une main enserrait son bras et que la sensation familière du transplanage lui chatouillait l'estomac : deux silhouettes, allongées sur le sol. Il sentit ses entrailles se serrer, mais ce n'était pas à cause du transplanage. Deux hommes à terre. Deux membres de l'Ordre. Au sol.
Antoine regagna difficilement son équilibre lorsqu'ils réapparurent. Il lança un regard rapide autour de lui : une école. Bien. « Tout le monde est entier ? » Antoine regarda son équipier, puis l'endroit où devait se trouver Rupert. « Je vais bien, » les informa le jeune homme. Antoine hocha la tête à l'attention de Sweetlove. « Oui, et toi ? » Il était entier, c'était évident, mais c'était la chose la plus polie à demander dans cette situation. Antoine se pinça l'arrête du nez entre le pouce et l'index, expirant nerveusement. « Tu as vu ? » lui demanda-t-il en reprenant son souffle. « Il y avait deux Phénix là-bas. Je ne sais pas ce que ces enfoirés leur ont fait, mais il faut en finir au plus vite et avertir le QG. » Il avait du mal à cacher sa colère. Même si l'Ordre était son métier à plein temps depuis un an, il ne s'était toujours pas fait à l'injustice de cette guerre. Il regarda sa montre. Le programme était complètement bousillé, mais tant pis. « Les barrières du camp ne nous seront pas ouvertes avant dix minutes, et Rupert a toujours la trace sur lui. Où est-ce qu'on est ? »

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

Tout se passa très vite. Trop vite à mon goût. Les jets de lumières, les foulées, le transplanage et une série d'images que je ne comprenais guère. Lorsque nous réapparurent, je me retournais pour vérifier que tout le monde allait bien et que personne ne nous avait suivit. « Je vais bien » résonna la voix de Rupert. « Oui, et toi ? » répondit à son tour Antoine. J'acquiesçais et soupirais de soulagement. Un transplanage imprévu pouvait avoir de lourdes conséquences sur le corps humain. Heureusement, personne n'avait été désartibulé. « Tu as vu ? » lui demanda le blond en reprenant son souffle. « Il y avait deux Phénix là-bas. Je ne sais pas ce que ces enfoirés leur ont fait, mais il faut en finir au plus vite et avertir le QG » ajouta-t-il en ayant du mal à cacher sa colère. Je fermais les yeux pour essayer de remettre les images que j'avais entraperçues en ordre dans mon esprit. Deux ombres... Des Phénix ? Misère, ce n'était pas vrai. Je me frottais les yeux soudain atterré. Cela n'aurait jamais du arriver. « Tu as raison » avouais-je en reprenant une contenance. La phrase était drôle sortit de mes lèvres. Cela devait être la première fois que j'accordais une chose au sorcier debout devant moi. Il regarda sa montre. Notre petit détour avait du perturbé les horaires prévues. « Les barrières du camp ne nous seront pas ouvertes avant dix minutes, et Rupert a toujours la trace sur lui. Où est-ce qu'on est ? » me demanda-t-il. Je regardais instinctivement autour de moi, reconnaissant les lieux dans lesquels j'avais joué durant plusieurs années avant de partir pour Poudlard. « Au Nord du Pays de Galles, à quarante kilomètres de Swansea à peu près » répondis-je en levant ma baguette pour éclairer les alentours. Rhossili était une toute petite ville côtière, pas sûr qu'il sache se repérer si je la mentionnais. « Le plan de transfert a dû filtrer. Les rafleurs savaient où nous attendre. Il faut changer de stratégie » proposais-je en regardant Antoine pour attendre son approbation. Je n'étais pas membre de l'Ordre, ni même à la tête de cette mission, mais le gamin avait toujours la trace sur lui, ce qui nous désavantageait gravement. Il était impossible de transplaner directement au camp, sans prendre le risque d'être suivi. « A quelle distance se trouve le camp ? » demandais-je sans vraiment grand espoir qu'il me réponde. Après tout, pour la sécurité de la mission, il devait rester le seul au courant. Pourtant, tout avait changé à présent, les plans étaient à revoir. « J'ai peut-être une idée. Mais pour cela, il va falloir que vous me fassiez confiance » lui dis-je avec gravité en joignant mes mains sous mon menton.

partner in crime

timothy feat antoine.

Antoine réussit à retrouver son calme, conscient qu'ils auraient besoin d'être le plus concentrés possible dans les minutes à venir. L'adrénaline et le pétrin dans lequel ils se trouvaient faisaient que Antoine avait complètement oublié ses différents avec Timothy. Ils devaient faire front ensemble, pour le bien de Rupert - et aussi peut-être celui des deux Phénix, par la suite. Il nota tout de même que Sweetlove lui donna raison, et même qu'il l'avait tutoyé. Ah, en voilà une nouveauté. Il lui expliqua où ils se trouvaient. Antoine ne connaissait pas vraiment bien le Pays de Galles, mais il visualisa à peu près la région sur une carte dans sa tête. « D'accord, je vois. » Ils se regardèrent, réfléchissant rapidement tous les deux. « Le plan de transfert a dû filtrer. Les rafleurs savaient où nous attendre. Il faut changer de stratégie. A quelle distance se trouve le camp ? » Antoine prit une seconde pour faire une rapide estimation de la distance. Il aurait été plus facile de dire directement l'emplacement du camp, mais il ne pouvait pas se le permettre, même si cela l'ennuyait. « D'ici, je dirais une centaine de kilomètres en balai. » Timothy réfléchit pendant un court moment. « J'ai peut-être une idée. Mais pour cela, il va falloir que vous me fassiez confiance. » Ah, le tutoiement était un accident finalement, remarqua Antoine. Timothy prit une posture originale, joignant les mains sous son menton. Antoine le regarda avec curiosité tout en lui répondant. « Très bien, je t'écoute. » Il n'aimait pas Timothy à cause de sa relation avec Sofia (et à cause de leur vécu également, passé et plus récent également), mais il savait que Sweetlove était un excellent sorcier, et un homme très intelligent - c'était d'ailleurs pour cela qu'il l'avait tant craint, à propos de Sofia.

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

J'avais peut-être une solution, mais elle impliquait de faire de grosses entorses au plan soi-disant prévu. Il faudrait oublier l'itinéraire, oublier l'horaire et surtout oublier le mode de transport prévu. Si mon idée permettait de ne pas éveiller les soupçons du Ministère en évitant d'activer la trace pour transplaner près du camp, elle présentait tout de même quelques dangers. Enfin, au point où nous en étions, un danger de plus ou de moins ne ferait pas grande différence pour cette mission. Pour vérifier si mon idée était réalisable, je demandais au préalable la distance à laquelle se trouvait le camp. « D'ici, je dirais une centaine de kilomètres en balai » répondit Antoine, visiblement perturbé par ma soudaine réflexion. Je souriais aux mots presque judicieusement choisis par le sorcier : en balai. Si je ne soignais à des objets magiques, ceux-ci étaient pourtant bien volants. Espérons que les deux sorciers n'aient pas le mal de l'air. Après quelques secondes, Antoine accepta de m'écouter. Bien que surprenant, il n'avait pas vraiment le choix. Le gamin devait être mit en sécurité. « Il y a un haras à quelques kilomètres d'ici au Nord-Est. Le propriétaire est un ami, il y élève des éthonans avec sa femme. Il me suffirait de lui demander deux chevaux ailés pour que nous puissions rejoindre le camp sans avoir peur d'être suivi à la trace. Bien entendu cela prendra plus de temps que prévu » déclarais-je en attendant de voir la réaction d'Antoine. N'étant pas membre de l'ordre, je n'avais aucune expérience pour ce genre de mission, aucune formation. Les plannings à respecter, les ordres, les mesures de sécurité ne m'étaient pas familiers. « Un dernier transplanage et nous y sommes. Je me porte garant d'eux, ils ne nous trahirons pas » assurais-je en retenant mon souffle. A cet instant peut importait nos différents entre Antoine et moi, la vie d'une garçon était en jeu. Je n'espérais pas forcément qu'il accepte ma proposition. Mon idée était peut-être trop risquée et seul lui pouvait décider de la manœuvre à suivre.

partner in crime

timothy feat antoine.

« Il y a un haras à quelques kilomètres d'ici au Nord-Est. Le propriétaire est un ami, il y élève des éthonans avec sa femme. Il me suffirait de lui demander deux chevaux ailés pour que nous puissions rejoindre le camp sans avoir peur d'être suivi à la trace. Bien entendu cela prendra plus de temps que prévu. Un dernier transplanage et nous y sommes. Je me porte garant d'eux, ils ne nous trahirons pas. » Antoine le regarda attentivement et hocha la tête. Ils n'avaient pas vraiment le choix, c'était le meilleur plan qu'ils avaient. « Très bien. On te suit. » Il tourna la tête vers Rupert. « Je ne sais pas si tu aimes voler, mais il va falloir en passer par là. » Il reporta son attention sur Timothy. « C'est quand tu veux. » Il saisit le bras de Rupert et tendit la main vers son collègue - car ils étaient des colègues à l'instant présent, n'est-ce pas ? Ils n'avaient pas de temps à perdre.

Spoiler:

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

Le temps pressait, il fallait trouver une solution. J'en avais une, mais Antoine était le chef de cette opération, la décision lui revenait. « Très bien. On te suit. C'est quand tu veux » approuva-t-il à ma grande surprise. Sans attendre un moment de plus, je saisissais la main que me tendait Antoine pour transplaner. Nous réapparûmes sur le porche d'une vielle bâtisse en bois. Plongée dans l'obscurité, la maison semblait endormie. J'allais frapper sur le panneau de bois à plusieurs reprises afin de réveiller les propriétaires. J'espérais qu'il ne leur étaient rien arrivé depuis ma dernière visite. Même si j'avais assuré à Antoine que je me portais garant d'eux, rien n'était moins sûr ces derniers temps. Une lumière s'alluma à l'étage, puis une autre au rez-de-chaussée. Des bruits de pas hésitants se firent entendre et soudain une silhouette se distingua derrière la vitre de la porte d'entrée. Finalement, le panneau s'ouvrir sur la chevelure mi-longue d'un sorcier poivre et sel. « Timothy ? » demanda l'homme d'une voix rauque en abaissant la baguette qu'il avait levé en signe de défense par précaution. « Bonsoir Loras. Je sais que ce n'est pas une heure décente pour les visites, mais j'aurais besoin de ton aide » demandais-je sans détour, mais avec courtoisie. L'homme d'une soixantaine d'années ne regarda d'un air perplexe et grincheux. Peut-être aurais-je du me rappeler qu'il n'aimais pas qu'on le réveille. « Pourquoi je sens que c'est plus complexe que d'habitude ? » demanda-t-il en me toisant du regard. « Parce que ça l'est » répondis-je dans une respiration. Cette fois-ci je ne venais pas quemander son aide pour des conseils, du matériel ou effectuer une ballade, la requête était beaucoup moins conventionnelle. Après quelques instants, l'éleveur sembla s'être décidé. « D'accord » déclara-t-il tout simplement.

Cinq minutes après le début de la conversation nous étions déjà en direction des écuries. En quelques mots j'avais expliqué la situation à Loras, sans pour autant lui dévoiler le but de la manoeuvre. Deux éthonans, c'était tout ce qu'il nous fallait. « Quand vais-je les revoir ? » demanda-t-il alors qu'il sifflait entre ses dents pour réveiller l'un des équidés. « Demain au plus tôt » assurais-je en l'aidant à ouvrir le premier box. « Vous allez prendre les deux plus jeunes. L'un d'eux est un peu plus nerveux que l'autre, mais au moins ils ne sont pas encore tatoués. Ne m'en voulez pas, mais comme je suppose que cette ballade n'a rien...d'officielle, le Ministère ne pourra pas faire de lien entre nous si jamais vous les égarez » déclara Loras prudent en sortant le premier éthonan de son box pour venir me le confier. Je m'emparais des rênes, puis venais caresser la robe brune du cheval ailé. Sa taille témoignait de sa jeunesse, mais ses flancs et ses ailes étaient déjà robustes. « Je pourrais également me passer de selle Loras, un sortilège de coussinage me suffira » assurais-je avant de me retourner vers Antoine et Rupert encore dissimuler sous la cape d'invisibilité. « Rassurez-moi vous êtes déjà monté à cheval ? » demandais-je tout à coup d'un ton inquiet. Je me souvenais d'avoir vu Antoine sur un balai à Poudlard, lorsqu'il jouait dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor, mais je n'avais aucune idée s'il était familier des chevaux, tout comme le gamin que nous escortions d'ailleurs.

partner in crime

timothy feat antoine.

Timothy transplana, emportant avec lui Antoine et un Rupert pas très rassuré, ce qui était bien compréhensible étant donné leur situation. Ils apparurent devant une vieille maison en pleine campagne. Timothy alla frapper. Quelques secondes plus tard un homme vint leur ouvrir, baguette à la main. Antoine suivit l'échange entre les deux hommes avec attention, gardant Rupert toujours invisible près de lui. Le vieil homme - Loras, apparemment - accepta de leur prêter ses créatures et les conduisit auprès d'elles. « Vous allez prendre les deux plus jeunes. L'un d'eux est un peu plus nerveux que l'autre, mais au moins ils ne sont pas encore tatoués. Ne m'en voulez pas, mais comme je suppose que cette ballade n'a rien...d'officielle, le Ministère ne pourra pas faire de lien entre nous si jamais vous les égarez » Antoine hocha la tête. Timothy acheva d'organiser le vol avec Loras, puis il se tourna vers eux. « Rassurez-moi vous êtes déjà monté à cheval ? » Antoine hocha la tête. Quand il était enfant, il était déjà allé quelque fois se balader à cheval avec son frère - leur oncle travaillait dans un centre équestre près de la plage. Mais monter sur un cheval volant, ça, ça serait une première. « Oui, deux ou trois fois. » Rupert répondit à son tour, d'une voix un peu inquiète. « Moi jamais. » Antoine fronça les sourcils. Il serait plus sûr que Rupert monte avec Timothy car il était un expert en la matière, contrairement à lui. Mais il ne pouvait pas se le permettre pour le bien de leur mission. Loras les guida à l'extérieur. « Bien, alors je vais vous laisser. Bonne chance. » « Merci monsieur. » Il regarda une dernière fois Timothy puis s'éloigna vers la maison en adressant un signe de tête à Antoine.
Quand il fut parti, l'ancien Gryffondor reprit la parole. « Il ne faut pas perdre de temps. Je vais monter avec Rupert, je connais le chemin. Timothy, Il faudra que tu tournes autour de nous si possible, et que tu te tiennes prêt à nous couvrir en cas de besoin. Tu sais mieux maîtriser ces créatures que moi. » Antoine évita de rajouter qu'en cas de pépin, il vaudrait mieux que Rupert soit avec lui afin d'avoir une dernière chance d'arriver à bon port. Il retint une grimace en pensant à cela. Il pria le ciel pour que tout se passe bien. « Allez, on y va. Un sortilège de coussinage, donc. » Timothy lança le sort sur son éthonan et Antoine l'imita. Quelques secondes plus tard, ils étaient tous montés et prêts à partir. Antoine regarda son coéquipier, et se sentit étonnamment confiant. « Allons-y ! » Timothy fit décoller son équidé, et celui d'Antoine le suivit. Le vent frais leur gifla le visage, et ils montèrent vers les étoiles.

@destiny.

. PARTNER IN CRIME .
------------------ ◊ -----------------
Timothy & Antoine

Antoine ne semblait opposer aucune résistance au plan de secours que j'avais proposé. Étonnamment, il avait l'air de me faire confiance. Après tout, très peu de choix se présenter à lui. La mission avait foiré, alors si nous voulions que les choses rentrent un minimum dans l'ordre, il fallait improviser au lieu de se borner à respecter des directives pré-établies. Le transplanage n'était plus un moyen de locomotion sûr, ces éthonans si. Alors que Loras arnachait les équidés, je demandais aux deux compères s'ils étaient déjà montés à cheval. « Oui, deux ou trois fois » me rassura Antoine. « Moi jamais » répondis fébrilement Rupert. Ce n'était pas gagné. J'espère qu'aucun ne tombe de son cheval ailé. « Et bien, il y a un début à tout » commentais-je enthousiasme. Une fois les deux éthonans équipés, nous sortîmes des écuries en compagnie de Loras qui nous souhaita bonne chance. Antoine et moi-même le remerciâmes avec sincérité. Il venait de prendre des risques en acceptant de nous aider. Je donnais une dernier poignée de main à mon ami. « Il ne faut pas perdre de temps. Je vais monter avec Rupert, je connais le chemin. Timothy, Il faudra que tu tournes autour de nous si possible, et que tu te tiennes prêt à nous couvrir en cas de besoin. Tu sais mieux maîtriser ces créatures que moi » indiqua Antoine qui avait repris sa place de leader. J'acquiesçais et procédais au sortilège de coussinage qu'Antoine imita. Pas très à l'aise, j'allais faire la courte échelle à Rupert pour l'aider à monter sur l'étalon, avant d'aller enfourcher le mien sans grande difficulté. « Allons-y ! » dit Antoine confiant. J'échangeais un regard avec lui, puis donnais un coup de pied à l'équidé pour le faire décoller. Après avoir déployer leurs ailes, les deux étalons s'envolèrent dans la nuit noire. Même si je restais en alerte, la chevauchée me procurait un profond sentiment de bien-être. Rien n'était comparable à la sensation de liberté que pouvait faire ressentir un vol à dos de cheval ailé. C'était comme si le ciel nous appartenait. « Ça va ? » demandais-je à Antoine alors que je volais tranquillement autour de lui comme il l'avait demandé. C'était plus agréable que le transplanage en tout cas. Après un instant à regarder le ciel, je fronçais les sourcils alors que certaines choses me revenaient en tête. Antoine et moi n'avions jamais été très amis, pourtant ce soir nous avions été obligé de mettre nos différents de côté pour quelques heures. En acceptant de me faire confiance, il m'avait paru un peu moins antipathique de lors de notre dernière rencontre. Malgré tout, des questions me brûlaient les lèvres. « Maintenant que nous avons un moment pour discuter, pourrais-je savoir ce qu'il s'est passé avec Sofia l'autre soir, lorsque j'ai fini par quitter sa maison ? » demandais-je comme si de rien n'était en accordant un regard à Antoine. Quand je parlais de l'autre soir, je voulais bien sûr faire référence à la fois où il avait mis son poing à travers ma figure. « Si ce n'est pas trop indiscret bien entendu » ajoutais-je avec une légère, très légère pointe de sarcasme. Je n'avais pas revu Sofia depuis cet épisode, elle m'évitait. A cause de lui ou d'autre chose, je ne savais pas. Avec le marron qu'il m'avait mit, il me devait bien une réponse.

» ( Orphée ) • a murderer always returns to the scene of his crime
» antoine ♦ don't tell because it hurts
» Don't worry be happy ▬ ANTOINE
» (2.2) Kiss me if you love me ▬ ANTOINE
» On ne peut pas revenir sur le passé ▬ Antoine & Tim

(2.2) Partner in crime ▬ antoine

(2.2) Partner in crime ▬ antoine

Sujets similaires

Sujets similaires