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 This city never sleeps [Phineas & Lincoln]

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MessageSujet: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeDim 14 Avr - 17:48

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps
Il est vingt et une heure trente lorsque Lincoln arrive et se gare dans une petite rue calme juste à côté de celle où elle doit aller. Elle met son manteau comme elle peut et le ferme bien jusqu’en haut, il fait froid ce soir, et puis elle ne compte pas sortir habillée comme ça sans rien pour cacher. Elle se dépêche ensuite d’attraper ses deux sacs, et sort en fermant sa voiture en prenant déjà la rue adjacente. Elle regarde autour, et voit à une centaine de mètres plus loin, les gens commencer à entrer en masse dans le bar londonien où elle travaille. Elle pousse la porte de service du club et salue rapidement le vigil qui va prendre sa place à l’entrée principale. On est vendredi soir et les gens ne vont pas tarder à affluer dans cette grande rue pleine de bars et de clubs en tous genres. Les londoniens viennent de terminer leur semaine éreintante de travail et sortent pour décompresser et s’amuser entre amis. Le vendredi soir c’est le soir parfait pour sortir : la semaine est terminée, on peut rentrer tôt le matin et dormir toute la journée et avoir quand même l’air frais le dimanche midi pour le repas de famille.

Lincoln elle, va commencer à travailler. Elle rejoint sa colocataire qui est déjà là depuis un quart d’heure et qui commence déjà à lui parler alors qu’elle n’a pas fait un pas dans la petite pièce où elles se préparent avant de commencer. « Pour une fois qu’on ne vient pas ensemble, tu es en retard, j’aurais du m’en douter » dit Mary alors qu’elle pose, très concentrée, la dernière couche de mascara sur ses cils. Lincoln sourit en l’entendant et ferme la porte avant d’aller poser sa veste et son sac sur le porte-manteau à côté du miroir où Mary se concentre maintenant sur ses lèvres qu’elle colore en rouge vif. « Je ne vois pas de quoi tu parles, j’ai juste à me maquiller et je suis prête. » répond-elle le sourire aux lèvres en lui montrant la tenue qu’elle porte. En effet, du haut de son mètre cinquante-neuf, elle n’est que féminité et élégance, ce qui devrait ravir Mary. Le débardeur doré à paillettes qu’elle porte est bien trop échancré pour elle mais sa colocataire avait insisté pour qu’elle l’achète lors de l’une de leur sortie shopping sur Regent Street le mois dernier, lui faisant remarquer qu’avec son push-up noir elle serait une vraie bombe. Elle ne l’avait jamais porté encore, et s’était dit qu’aujourd’hui serait une occasion de lui faire la surprise car elles ne partiraient pas ensemble de l’appartement cette fois-ci. Mary avait eu un rendez-vous plus tôt dans la soirée, et elle n’avait pas envie de faire l’aller-retour jusque l’appart’ ce qui lui aurait fait perdre trop de temps pour se préparer ce soir. Le short noir en lycra qu’elle porte se marie parfaitement avec son débardeur, pour le boulot. Si elle l’avait vu avant de travailler ici, elle aurait dit à Mary que jamais elle ne porterait cette gaine noire pour sortir dans la rue. Mais pour travailler ici, c’était parfait. Non pas que Lincoln aime s’habiller aussi court, ou aussi moulant, mais ce short est confortable et la laisse libre de ses mouvements pour danser. Et puis, soyons réaliste, elle ne le porterait jamais pour aller se promener dans la rue. Mary s’arrête alors et regarde Lincoln en rebouchant son rouge à lèvre. « Wow … T’es une bombe ce soir ! Je t’avais dit que ce haut rendrait hyper bien sur toi ! Et avec le Wonderbra noir en dessous c’est top ! C’est dingue que tu ne t’habilles pas plus comme ça Lili ! En plus, ce n’est pas comme si avec une mère Vélane tu ne pouvais pas te le permettre ! » Lincoln vient prendre place à côté d’elle alors et maquille ses paupières pour un effet fumé. Elle entreprend ensuite de surligner ses yeux d’eyeliner noir d’un geste rapide avant de continuer la conversation. « Je t’ai déjà dit, ce n’est pas parce que ma mère est une Vélane que je vais m’amuser à m’habiller comme une salope … Je n’ai pas envie de provoquer le genre de réactions que ma mère et ma grand-mère provoquent, je saurais même pas comment réagir. » dit-elle en posant l’eyeliner pour prendre le gloss qu’elle passe sur les lèvres avec application. « Je sais bien, mais bon, y a une différence entre s’habiller comme une fille et sortir en jogging pratiquement tous les jours » répond Mary et s’approchant d’elle pour retoucher les paupières de Lincoln avec du fard noir pour intensifier son regard. « Excuse-moi de ne pas m’habiller en jupe et talons pour aller aux entrainements de Quidditch … Tu sais … mon métier ! » explique Lincoln avec un regard qui ne souffre aucune autre remarque. Les deux filles terminent alors de se préparer en silence. Lincoln enfile les escarpins noirs qu’elle avait apportés dans son sac. Elle ne les a encore jamais portés, mais elle sait qu’ils lui feront déjà assez mal pendant ses trois heures de danse. Elle a donc préféré venir en baskets histoire de laisser à ses pieds un peu de répit.

Vingt-deux heures tapantes, les deux amies entrent alors dans le bar alors que le DJ augmente le son considérablement. Le club est en fait un bar, ouvert tous les jours de dix-huit heures à six heures du matin. C’est un bar normal, qui à partir de vingt-deux heures, prend plus l’allure d’une boite de nuit, ce qui amène forcément plus de clients qu’un bar normal à cette heure-ci. Des danseuses se relaient alors pour mettre l’ambiance. Un premier groupe danse de vingt-deux heures à une heure du matin, et un deuxième groupe arrive pour danser jusque quatre heures. Les deux dernières heures généralement, les gens commencent à vider les lieux, et ceux qui restent sont trop bourrés pour s’apercevoir qu’il n’y a plus de danseuses. Lincoln et Mary font partie de ce premier groupe. Lincoln n’aurait pas pris le job si elle avait du finir aussi tard chaque semaine. Elle se doit d’avoir un bon rythme de vie pour le boulot, et ce n’est pas en se couchant à cinq heures du matin tous les vendredis qu’elle y parviendra. Terminer à une heure du matin lui permet de rentrer se coucher si elle est fatiguée, ou si une rencontre est prévue dans les jours à venir. Lorsqu’elle n’a pas ses impératifs, elle peut toujours aller s’amuser ensuite.

A peine les deux filles et leurs collègues grimpent-elles sur le long bar imposant que du monde se lève pour danser aussi dans la salle. Généralement, c’est le signe d’une bonne soirée. Comme dit toujours le gérant du club, des gens qui dansent, c’est des gens qui ne sont pas prêts de partir. Et c’est vrai, c’est ce genre de soir, où le club fait le plus de recettes, c’est aussi ce genre de soir où les filles sont plutôt tranquilles. Les mecs sont trop occupés à danser et s’amuser pour venir leur faire des avances, et ça les arrange. Les barmans aussi préfèrent ce genre de soirée, où ils passent plus de temps à servir les clients qu’à les arroser quand ils s’approchent trop des danseuses. Et puis pour Lincoln, passer trois heures à danser, ça lui permet une activité physique pour se maintenir en forme et aussi de se vider la tête et s’amuser avec Mary et les autres. Y a plus dur comme métier c’est sur.

Au bout de deux heures et demie, Lincoln se tourne vers le barman pour demander un verre d’eau qu’elle boit rapidement avant de reprendre à danser. On ne croirait pas comme ça, mais danser ça donne soir. C’est à ce moment-là qu’un groupe d’hommes entre dans le club. Lincoln les regarde un instant, les détaillant chacun leur tour discrètement. Avec les temps qui courent, il faut se méfier de tout, surtout si Mary est dans les parages. Ils se dirigent tous vers le bar où ils s’installent, aux pieds des danseuses, commandant leurs boissons et discutant joyeusement entre eux tout en regardant autour, s’intéressant surtout à la danseuse à côté de Mary et elle. Soulagée de voir qu’ils ont juste l’air d’un groupe d’amis ayant décidé de passer du bon temps, Lincoln chasse alors la méfiance de ses pensées, comptant bien passer sa dernière demi-heure à continuer à danser avec insouciance avec Mary qui s’amuse comme une folle. Mary a été ravie d’avoir trouvé ce boulot dès le premier jour. Elle qui adore danser et aller en boite, c’est de l’argent facile que de bosser ici, même si avoir perdu son boulot au ministère l’a quand même bien déprimée, ici elle gagne de l’argent, et oublie le temps de trois heures les soucis qu’elle a. Lincoln ne peut pas se plaindre non plus, elle s’amuse, aide sa coloc à gagner de l’argent, et elle la voit quand même plus heureuse qu’aux premiers temps du retour de Voldemort.
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©wildheart





Dernière édition par Lincoln E. Bennett le Mer 24 Avr - 21:20, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeSam 20 Avr - 20:36

This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro3_500
Accoudé au comptoir de ma boutique de farces et attrapes, je regarde fixement devant moi. Autour, les gamins s’amusent, me passant sous le nez en courant sans prêter attention à moi. Peu importe au final, il y a des fois où je préfère être ignoré. Tout le monde à bien le droit à quelques instants de faiblesse de temps en temps. Mais il faut tout de même prendre garde à ce qu’ils ne deviennent pas trop fréquents. Ce qui n’est pas évident, depuis que Charlie m’a fait ses révélations sur le devenir de notre ancienne maison, je n’ai de cesse de m’apitoyer sur le sort de mes descendants – en comptant le fait qu’entre membres d’une même maison, nous ne formons qu’une seule et même famille. J’ai l’impression que plus rien ne pourra jamais ravir mon cœur meurtri de telles révélations et pourtant, il suffit de quelques instants pour qu’un sourire se voit apparaître sur mes lèvres, alors que la clochette annonçant l’arrivée de nouvelles personnes dans l’enceinte de la boutique, retentit de sa douce sonnerie. De là où je suis, il me faut encore quelques instants pour distinguer les nouveaux arrivants, mais guère plus pour que mes yeux se mettent à pétiller d’un nouvel éclat, alors que je reconnais le visage de mes amis. D’anciens serdaigles pour la plupart, tous de fervents défenseurs de notre noble maison. Je n’ai pas du les voir depuis que j’ai quitté Poudlard pour une bonne moitié, et depuis quelques mois pour d’autres. Ma dernière rencontre avec l’un d’eux, remonte à ma dernière rencontre avec la blonde. Deux mois, si ce n’est plus. Quelques semaines avant que les vacances de noël ne commencent à l’école de sorcellerie, où la plupart d’entre eux laissent encore aller leurs enfants, malgré l’effort que cela leur demande sans aucun doute. Car si moi, je ne suis retombé sur terre que quelques semaines auparavant, me faisant gifler par la dure vérité des choses se passant dans l’enceinte du château ; d’autres sont au courant depuis bien plus de temps. C’est sûrement pourquoi il manque de nombreux enfants dans le village de Pré-au-Lard, ce pourquoi ils sont de moins en moins nombreux à se rendre dans la boutique – autrement l’installation de la boutique de farces et attrapes concurrentes, appartenant aux Weasley, il y a aussi le fait que les parents se montrent de plus en plus réticents à l’idée de laisser retourner leurs enfants au château. Chose tout à fait compréhensible, lorsque l’on sait que les mangemorts y rôdent sans répits et que c’est même l’un d’eux qui mène d’une poigne de fer, la maison serdaigle. Je ne peux m’empêcher de pousser un bref soupir à cette pensée, alors que je me redresse finalement pour rejoindre mes amis. Me vient soudainement cette pensée, que j’ai une drôle d’idée de ce que représente réellement l’amitié. Après tout, je considère toujours comme mes amis, des personnes que je n’ai pas vu depuis bon nombre de mois, là où la majorité des gens ne considèrent plus les autres comme leurs amis à partir du moment où ils ne voient pas de façon quotidienne, ceux qu’ils sont censés qualifier de la sorte. Mais peu importe, il n’a jamais été dit que j’entrais dans la norme, de toute façon. Les accolades vont bon train, les sourires échangées aussi. Il n’y a aucune place pour la gêne de toute manière. A chaque fois, tout se déroule comme-ci nous nous étions quitté la veille et c’est ce que j’aime chez eux et chez les anciens serdaigles en général. Bien sûr, je ne suis pas fermé aux autres maisons de Poudlard, pouvant bien me trouver des amis parmi elles mais également parmi des personnes issues d’autre écoles de sorcellerie, voir même des moldus ; mais il me semble tout naturel d’avoir un certain élan patriotique envers ceux ayant partagé la même maison que moi. Nous formons une seule grande famille au final, il en a toujours été ainsi d’ailleurs et il serait inutile de le nier. C’est sûrement pour cela que mes vieux frères issus de la maison dont l’emblème n’est autre qu’un aigle, ailes fièrement déployées, sont venus d’ailleurs. Ils ont dû apprendre le désarroi dans lequel je suis plongé et cette façon que j’ai de perdre pieds ces derniers temps. Ils sont ce genre d’amis, rares, qui se trouvent être uniquement là lorsque j’en ai besoin. Absents lorsque je suis épanoui et toujours prêts à me servir une épaule sur laquelle pleurer – avec retenue, tout de même – lorsque je ne me sens pas bien. Chose que j’ai souvent trouvé bizarre, mais que je n’ai jamais pris la peine de relever face à eux. A quoi bon après tout ? Il ne sert à rien de faire des histoires là où il n’y a pas lieu d’en avoir. Aussi je préfère me montrer docile à ce sujet, comme à mon habitude à vrai dire.

Cependant, alors que la boutique est close et qu’ils m’entrainent Dieu seul sait où, je ne peux retenir quelques craintes. Mais le mouvement de recul n’arrive réellement que lorsqu’ils me plantent face à la porte d’un bar. Le seul dans lequel je suis entré jusqu’à aujourd’hui, se trouve être le Chaudron Baveur. Et encore, c’est uniquement parce que je m’y suis fait entrainer par quelques amis, du temps où j’étais à Poudlard. Où parce que nous nous y donnions rendez-vous avec Charlie, afin de changer un peu du fait de se retrouver à la boutique. Rien d’extravagant en somme. Rien à voir non plus avec le bar devant lequel je me trouve planté, les bras ballotant de chaque côté de mon buste et le regard paniqué. J’ai conscience de longtemps être resté un gamin. Je le suis toujours d’ailleurs un peu – voir beaucoup, d’ailleurs – mais qu’importe, cela me satisfait bien ainsi. Jusqu’à ce que je me trouve dans des situations similaires, cela va s’en dire. Posté devant le bar, le regard perdu sur la porte d’entrée, paniqué à l’idée de la franchir ; je ne peux que regretter de ne pas avoir gagné en maturité bien plus rapidement. Je déglutis alors que mes amis me poussent en avant, sans ménagement. Si j’ai un instant cru avoir le choix de réfuter leur invitation, voilà que les choses me sont démenties à présent. Il ne me reste plus qu’à puiser dans le brin de courage que je possède alors que je pousse la porte, laissant mes amis pénétrer dans le bar de manière polie, avant de m’y engouffrer à leur suite. Mon regard virevolte alors en tous sens, tandis que je ne me cache pas de détailler chaque parcelle de l’intérieur du lieu, de mes prunelles brillantes d’enfant ayant oublié de grandir. Je tente tout de même ne pas trop m’arrêter sur les danseuses qui se déhanchent sur les tables, détournant prudemment le regard lorsque, par mégarde, je laisse finalement mes prunelles se poser sur l’une d’elle. A plusieurs reprises, mes joues menacent même de se teinter d’une couleur pourpre, alors que j’accroche le regard de quelques unes. Mes amis ne semblent cependant pas remarquer ma gêne, et s’empressent de m’emmener au loin, afin que nous puissions nous installer à une table. Et à leur côté, alors que nous rions tous allégrement, je finis par oublier l’environnement dans lequel je me trouve. Jusqu’à ce que l’une des danseuses s’improvise acrobate et décide de sauter jusque sur notre table, faisant claquer ses talons sur la surface de bois. Je ne parviens pas à retenir un mouvement de recul, alors que mes yeux s’écarquillent. Et tandis que mes amis rient de plus belle à mes côtés, une voix se met à souffler quelques mots dans ma tête. Coincé, ricane-t-elle, tu es un coincé Phineas. La gorge nouée, je lance un regard dédaigneux en direction de mon verre d’alcool, avant de pousser un peu plus loin. Je n’ai jamais vraiment tenu l’alcool et j’ai la sombre impression que cette hallucination lui est due. Peu importe, je finis par m’éclipser discrètement de la table et mes amis, riant entre eux, ne semblent même pas remarquer mon départ précipité. Tant mieux dans un sens. Je ne tarde pas à rejoindre le bar, adressant un sourire heureux au serveur. Au moins, les danseuses ne s’aventurent pas jusqu’ici, ce qui est suffisant pour mettre un terme à mon mal à l’aise. Bien heureusement d’ailleurs, puisque c’est me rendre à côté du bar ou sortir en courant de l’enseigne pour aller me réfugier je ne sais où. Et quelque chose me souffle que mes amis ne se seront pas très enchantés par la seconde option. « Hm, serait-il possible d’avoir un verre d’eau, s’il-vous-plait ? » je lui demande, un peu perdu, en me frottant doucement la nuque. L’homme me lance un coup d’œil suspicieux, avant de rire sans s’en cacher. Il ne tarde pourtant pas à se saisir d’un verre avant d’ouvrir le robinet pour me le remplir. Je le remercie de quelques piécettes ainsi que d’un signe de tête, avant de repartir en direction de ma table. Mais bien trop occupé à me fermer à la vision des personnes alentours et plus particulièrement des danseuses, je ne vois pas que l’une d’elle s’est mise face à moi et l’heurte par conséquent, de plein fouet. « Non ! Mince. Excusez-moi. » je souffle à la jeune femme face à moi, alors que je remarque que mon verre d’eau s’est partiellement renversé sur ses vêtements. Je me mordille doucement la lèvre alors que je daigne enfin lever mon regard vers elle, à la manière d’un gamin ayant peur de se faire engueuler après avoir fait une bêtise.
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeMar 23 Avr - 22:17

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps

Et voilà, il est une heure du matin. Le temps au boulot passe plus vite quand on s’amuse. Lincoln aime bien ce boulot après tout. Elle a même proposé à Mary de l’accompagner aussi le samedi soir, mais Mary n’a pas voulu. Apparemment, Lincoln finirait par être trop fatiguée à danser trois heures de plus par semaine, et ça se ferait ressentir dans ses matchs. Quand on s’engage dans un entrainement physique de quinze heures par semaine, on n’est plus à trois heures près. Pourtant Mary devrait le savoir. Elle est bien plus en forme maintenant qu’elle fait plus d’exercice à cause du boulot. Lincoln a bien remarqué l’amélioration de son humeur, et puis, son regain d’énergie aussi. Et elles ont toutes les deux besoin d’un peu de bonne humeur et de gaieté ces derniers temps. Tout le monde en a besoin. Une porte s’ouvre au fond du bar et on peut voir les filles de la relève qui font leur entrée. Lincoln, bien qu’elle s’amuse, accueille la fin avec plaisir. Non pas qu’elle en ait marre de danser, mais elle meurt de soif maintenant. D’ailleurs, elle prévoit de vider au moins un bon litre d’eau avant de retourner s’habiller. Après avoir levé les yeux vers la toute petite horloge pour vérifier l’heure – « Un bar, c’est comme un casino, moins on a conscience du temps, plus on reste » dit toujours le gérant – Lincoln, d’un signe discret de la main, informe les autres filles que la relève est arrivée. Elle sait qu’elle n’est pas la seule à fatiguer à cause de la soif et à vouloir boire plus qu’un verre d’eau de temps en temps. En effet, toute l’équipe passe généralement une demi-heure dans l’arrière salle à vider des bouteilles d’eau en parlant de la soirée, des problèmes qu’il y a eu ou pas, de tout et de rien. Lincoln et Mary ne parlent pas trop de leurs vies, ne voulant pas trop en dire sur leur situation actuelle, mais participent volontiers aux autres discussions. C’est difficile de ne pas apprécier ses collègues. Elles s’étaient pourtant promis de ne pas s’attacher, et de ne pas s’impliquer personnellement pour ce travail, surtout par les temps qui courent. Mais quand on a des collègues sympas, qui viennent vous voir pour vous accueillir, vous demandent comment ça va, se préoccupent de vous lorsque vous avez du mal à sourire, ça devient presque impossible de ne pas s’en rapprocher et d’apprécier leur présence.

Maintenant qu’elle a terminé, Lincoln descend du bar aidée par l’un des barman venant la porter pour la poser au sol. Heureusement d’ailleurs, elle se serait mal vue sauter d’un mètre de hauteur avec des chaussures pareilles. Elle cherche un instant Mary des yeux et, après avoir capté son regard, lui fait signe qu’elle va boire. Elle passe alors sa main dans ses cheveux, regardant autour alors qu’elle rejoint le bar rapidement. Mais c’est sans compter sur le choc qu’elle prend de face. Un homme vient de lui rentrer dedans, renversant ainsi les trois quarts de son verre sur elle, trempant le haut et les jambes de la jeune femme qui pousse une exclamation de surprise. Bon, ce n’est pas vraiment entièrement sa faute à cet homme. Lincoln elle, ne regardait pas où elle allait, elle est elle aussi un peu responsable. « Non ! Mince. Excusez-moi. » Souffle-t-il, presque inaudible, regardant les dégâts qu’il a causé avant de finalement lever ses yeux hésitants vers elle. Après avoir examiné l’étendue du préjudice sur son haut tout neuf – Mary va certainement hurler d’ailleurs – Lincoln lève les yeux vers lui. Le pauvre a l’air de se sentir si mal que Lincoln a envie de le serrer dans ses bras pour lui dire que ce n’est rien, qu’il n’a pas à s’en faire. Elle lui sourit alors et crie presque pour se faire entendre, par-dessus la musique et les booms-booms constants qui encouragent plus à boire et à danser qu’à discuter tranquillement. « C’est pas grave. J’allais me changer justement. » Après un clin d’œil rassurant, Lincoln se tourne vers Mary qui a vu la scène et s’approche d’elle en regardant son haut bouche bée, comme scandalisée par ce qui a été fait à ce top magnifique, à ce bijou qu’elle avait eu tant de mal à faire acheter à Lincoln. Lincoln elle, ne peut s’empêcher de pouffer de rire en voyant sa réaction et la pousse vers l’arrière-salle pour éviter que Mary ne s’en prenne au pauvre garçon, elle en serait tout à fait capable la connaissant. Regardant Mary s’éloigner, elle se tourne alors vers le bourreau de T-shirts et voit qu’il semble encore mal à l’aise. Elle sourit et s’approche de son oreille pour ne pas avoir à hurler et glisse sa main sur le flanc du jeune homme. Oui, Lincoln est très tactile. « Ca va aller sérieusement. Bon … Tu me paies un coca et on oublie ça ok ? Attends-moi au bar, j’arrive. » Elle le pousse alors gentiment vers le bar, non pas pour le forcer, son intention n’est pas là, mais plutôt pour l’encourager à ne pas partir en courant. Et puis il pourra en profiter pour faire remplir son verre à nouveau, à moins qu’il ne compte récupérer ce qu’il a perdu sur elle, ce qui l’étonnerait fortement. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire à cette pensée. Imaginons qu’il soit légilimen, là il aurait des raisons de s’enfuir à toutes jambes. Après tout il est plutôt mignon, et si elle avait été un peu alcoolisée, elle se serait bien amusée à lui faire des avances, juste pour tester jusqu’où il pourrait tenir sans virer au rouge vif. Ce qu’elle aurait sans doute découvert assez rapidement au vu du comportement du jeune homme. Non non, elle ne se moque pas. Elle le trouve adorable même.

Elle le quitte quand même et file alors rejoindre Mary dans l’arrière salle afin de se changer, riant devant Mary qui laisse exploser sa colère. « Non mais tu te rends compte ! Un superbe haut comme ça ! Qui coute une fortune en plus ! Et c’est la première fois que tu le mets ! Dis-lui de te rembourser ! Retournes-y et demande-lui de te rembourser Lili ! » Lincoln se déshabille et attrape une serviette pour se sécher en levant les yeux au ciel pendant que Mary continue de pestiférer. « Arrête il l’a pas fait exprès. Le pauvre, il avait déjà l’air de se sentir mal mais alors toi avec ta tête tu as dû lui donner envie de partir en courant. » Elle traverse la pièce pour récupérer les affaires qu’elle a amené avec elle dans son sac. Heureusement qu’elle avait prévu de ne pas rentrer affublée de la sorte. Même si elle ne craint pas les avances lourdingues que pourraient lui faire les quelques blaireaux trainant sur le chemin jusque sa voiture, il ne vaut mieux pas attirer l’attention à cette heure-ci, surtout dans Londres. Elle enfile son jean bleu denim avec un peu de mal, sa peau à peine séchée collant légèrement. Elle sort ensuite de son sac un haut noir, encore une fois conseillé par Mary – de toutes façons, tous les hauts qui mettaient sa poitrine en valeur étaient généralement conseillés ou même carrément achetés par Mary – qu’elle met tout en remettant ses cheveux correctement afin qu’ils retombent délicatement sur ses frêles épaules. Pour le démaquillage, elle remet ça à plus tard, ce serait trop long, et vu la dose que Mary a ajouté sur ses paupières, ce serait vraiment trop long. Après avoir rechaussé ses bottes, elle lance un coup d’œil dans le miroir, se recoiffant légèrement avant de répondre. « Ce n’est qu’une fringue ce n’est pas grave tu sais … » La jeune femme attrape alors sa veste cintrée noire en souriant et l’enfile. « Tu es sérieuse ! Tu ne vas même pas lui demander une compensation … Non mais tu vas où là ? » S’exclame-t-elle en voyant Lincoln se diriger vers la porte. « Ben je vais lui demander une compensation tiens … J’ai très envie d’un coca ! » Elle sourit encore ouvre la porte alors que Mary se met à hurler de nouveau et la referme en riant. Elle adore la faire hurler, elle trouve ça vraiment très drôle. Elle retourne dans la salle, où la musique est toujours aussi assourdissante. L’ambiance quant à elle bat son plein. Le gérant doit certainement être en train de se frotter les mains à la vue de la piste de danse bondée, et du bar plein à craquer. Tant mieux, lorsqu’il est de bonne humeur et que les affaires marchent, les employés ont généralement droit à une prime. En parlant de bar plein à craquer, elle cherche le mec des yeux. Peut-être qu’en effet, il est parti en courant après avoir vu la tête de Mary. Ou alors elle a peut-être été un peu trop directe avec lui qui sait ? Elle s’engouffre alors de nouveau dans le bar bondé et entreprend de s’approcher du bar pour retrouver le mec parce que bon, pour parler sérieusement, elle a super soif. Après elle ne lui en aurait pas voulu d’être parti. Il semblait si mal à l’aise le pauvre.

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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeDim 5 Mai - 8:39

This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro3_500
Mes yeux s’écarquillent alors que j’observe mon verre d’eau se déverser sur la jeune femme, complètement impuissant et en ayant l’impression d’être une personne extérieure à la scène. Je ne tarde pas à esquisser quelques pas en arrière, sur a défensive, peu désireux de renverser le reste de mon verre sur elle, au terme d’un second mouvement brusque. Ma mâchoire s’affaisse légèrement avant que mes lèvres ne se mettent à bouger sur quelques excuses inaudibles. Il me faut près d’une minute pour enfin parvenir à bredouiller quelques mots pouvant être compréhensibles pour la jeune femme. Et contre toute attente, elle se met alors à sourire. Un peu perturbé, je tente de lui rendre son sourire, bien que j’ai peur que l’essai ne se montre pas véritablement concluant. « C’est pas grave. J’allais me changer justement. » tente-t-elle de me rassurer alors qu’elle m’adresse un clin d’œil. Est-ce la vérité ou bien est-ce ce que son patron lui a demandé de dire dans de telles circonstances ? La vérité apparemment, puisque la jeune femme qui arrive derrière elle, ne semble pas montrer autant de retenue dans ses réactions. La mâchoire affaissée, elle avance bouche bée jusqu’à nous. Je me mords un instant l’intérieur de la joue alors qu’elle continue d’approcher, revêtant peu à peu un air menaçant. Je ne savais pas qu’un peu d’eau sur un tee-shirt, pouvait causer autant de dégâts, pour qu’elle réagisse ainsi. « Je-je suis désolé. » je lance en direction de la nouvelle arrivante alors que la jeune femme sur laquelle j’ai renversé mon verre d’eau, se met à pouffer de rire, ne retenant qu’à grande peine les éclats qui lui échappent. A moins qu’elle ne cherche pas à les retenir. Peu importe, elle finit par se saisir du poignet de la seconde, afin de l’emmener au loin, avant que celle-ci n’ai le temps d’articuler quoi que ce soit. Comme-ci elle tente de me protéger de son ami, alors que je suis tout de même l’imbécile qui ait renversé un verre d’eau sur elle. Aussi je ne peux que saluer le geste, c’est certain. Elle ne tarde pas à pousser un peu plus son amie en direction de la porte et celle-ci finit par l’écouter, se dirigeant vers ce qui doit être l’arrière-boutique de l’établissement. La brune se tourne alors dans ma direction, venant glisser ses lèvres en direction de mon oreille alors qu’elle glisse une main jusque sur mon flanc. Je me raidis à ce contact, n’ayant pas l’habitude que l’on me touche ainsi. N’ayant pas l’habitude que l’on me touche tout court, à vrai dire. « Ça va aller sérieusement. Bon… Tu me paies un coca et on oublie ça ok ? Attends-moi au bar, j’arrive. » me souffle-t-elle alors, avant de me pousser un peu en direction du bar. Je me laisse faire, esquissant quelques pas avant de la voir s’éclipser à son tour par la porte qu’a précédemment empruntée son amie. Pinçant les lèvres, peu rassuré, je m’avance une nouvelle fois vers le bar, avant de me rappeler que je ne suis pas venu seul. Enfin, il est dur de véritablement l’oublier à vrai dire, étant donné que je n’aurais sans doute jamais mis les pieds ici de moi-même. Aussi je fais demi tour, m’empressant de rejoindre la table où sont encore présents mes amis.

Tous les regards convergent dans ma direction tandis que je les rejoins. L’un d’entre eux laisse échapper un rire alors qu’il m’agrippe par le bras, m’incitant à venir me rasseoir à côté de lui durant quelques instants du moins. « Alors, comme ça tu t’es trouvé quelqu’un de plus intéressant que nous du côté du bar ? Tu ne revenais pas. » remarque-t-il en ricanant quelque peu. Les autres rient à sa suite, visiblement déjà bien imprégnés d’alcool. C’est sans doute ce pourquoi je n’en consomme presque jamais, de peur de finir comme eux. Et encore, ils sont sorciers et peuvent donc quitter ce lieu facilement. Mais pour les moldus qui se prennent des cuites ici, je me demande bien comment ils font pour rentrer chez eux entiers. Quoi que, la question se pose sans aucun doute également pour les sorciers qui risquent de se démembrer en transplanant. « Oui. » je finis par répondre naïvement, sans me rendre compte d’à quel point mes paroles peuvent paraître blessante. A vrai dire, je ne le remarque qu’à l’arrêt de rire de mes amis, qui se mettent à me dévisager avec des yeux écarquillés. Aussi, me rendant compte de ma bêtise, je finis par secouer la tête avant de me reprendre. « Enfin, non. Mais j’ai renversé mon verre sur l’une des filles et elle m’a demandé de lui payer un verre de coca pour me faire pardonner. » Un instant, mes amis restent silencieux, me dévisageant avec une insistance qui me met quelque peu mal à l’aise, force m’est de l’avouer. Mais finalement, comme d’un accord commun, ils finissent par exploser de rire à l’unisson. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils se moquent de moi ou si l’excès d’alcool leur fait rire pour un rien. « Tu ne nous avais pas dit que tu savais draguer. » commente mon ami en m’assenant une bourrade sur l’épaule. Cette fois, c’est à moi d’écarquiller légèrement les yeux. Je ne sais pas comment il imagine la scène, mais elle n’a véritablement rien de glorieux. Rien pouvant prêter à croire que je voulais séduire la jeune femme non plus. Je ne l’avais même pas vu avant de lui entrer dedans. Enfin, après que nous soyons entrés en collision, il m’aurait été assez difficile de ne pas la voir, il me faut bien l’avouer. « Bon, je vais y aller. » je finis par commenter en me glissant hors du banc, m’éclipsant sur les rires de mes compagnons, nettement perceptibles à travers les tapages de la musique. Peu importe qu’ils se moquent de moi ou bien qu’ils rient pour rien au final, cela ne change en rien le fait qu’il faut en effet que j’aille prendre un verre de coca à la jeune femme, afin de me faire pardonner. Chose que je vis plus comme une obligation qu’un soulagement à vrai dire, mais bon, cela elle n’est pas obligée de le savoir. Peut-être même vaut-il mieux qu’elle ne le sache pas. Enfin, si je vis cela ainsi, c’est que je ne la connais pas bien. Pas du tout même. Mais peut-être qu’une fois que nous aurions fait connaissance, je pourrai me surprendre à l’apprécier, auquel cas le moment en paraitrait bien plus chaleureux. Et ce malgré le lieu dans lequel nous nous trouvons, qui n’est clairement pas un endroit m’étant familier.

Me glissant sur l’un des tabourets, je m’arrange pour me faire entendre du tenancier, alors que je hausse la voix pour me faire entendre par-dessus la musique. Ce qui n’est pas chose aisée, tellement la musique est mise à un fort volume. Enfin, il finit tout de même par m’entendre alors que je lui réclame une bouteille de coca, demandant explicitement à ce que celle-ci reste fermée, un verre et ouvre-bouteille. Et il ne me reste plus qu’à attendre. La jeune femme ne tarde pas à réapparaître, par la même porte que par celle par laquelle elle est sortie précédemment. Alors qu’elle s’approche du bar, semblant me chercher du regard – à moins qu’elle n’ait perdu tout espoir du fait que je sois resté et qu’elle se moquait simplement de moi ? –, si bien que je finis par me lever pour aller à sa rencontre. Agrippant tout ce que le barman m’a donné entre mes bras, je finis par me saisir de son poignet afin qu’elle tourne la tête dans ma direction. D’un signe de tête, je lui intime de me suivre, avant de l’emmener à une table libre, non loin du bar, un peu plus éloignée de la foule que les autres, bien qu’elle ne le soit que trop peu à mon goût. Posant le tout sur la table, je m’empresse de venir lui tirer la chaise afin qu’elle puisse s’asseoir. L’approchant alors de la table, je m’empresse de venir m’asseoir face à elle. « La bouteille est fermée. » je précise alors que je me saisis de l’ouvre-boîte, faisant de grands gestes pour qu’elle puisse bien tout voir de ce que je fais. Il parait que les filles ont peur de se faire droguer ces derniers temps – peur justifiée lorsque l’on se souvient de ce que j’ai fait à Charlie, qui est tout de même ma meilleure amie – aussi je lui montre bien que cela n’est pas dans mes intentions. « Enfin, tu vois, pour montrer que je ne suis pas en train de te droguer. Il parait que les moldues… » je commence à m’expliquer tout de même, avant de me rendre compte de mon erreur. Aussitôt, j’écarquille les yeux, me rendant compte de ma bêtise. Je secoue aussitôt vivement la tête, alors que je tente de me reprendre du mieux que je le peux. « Femmes. Je voulais dire femmes. Mais ma langue a fourché. A moins que ce ne soit parce que j’ai trop bu. » Je pince les lèvres alors que je déglutis, préférant finir d’ouvrir la bouteille afin d’en verser une part de son contenu dans le verre, plutôt que de continuer plus loin mes explications. Tais toi Phineas, me souffle une voix, tu t’enfonces. A croire que je commence à devenir schizophrène, à force.



Dernière édition par Phineas L. Harkiss le Ven 10 Mai - 7:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeLun 6 Mai - 20:52

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps

C’est alors qu’elle regarde autour que l’on se saisit de son poignet par derrière. Lincoln se tourne vers l’homme pour le voir indiquer le coin du bar le plus calme, à quelques pas de la sortie. Se laissant entrainer vers le fond du bar, la jeune femme fait signe au barman qui les surveillait de loin que tout va bien et qu’elle gère la situation. Non pas que le petit brun ai l’air réellement dangereux, mais il faut avouer qu’avec tout ce qui se passe dans les clubs, les barmans font maintenant beaucoup attention à ce qui se passe autour, surtout s’il s’agit d’une des leurs. Les jeunes femmes qui dansent sur les bars étant en généralement au centre de l’attention, elles sont les premières victimes des consommateurs qui pensent pouvoir en profiter autant qu’ils profitent de leurs boissons. Arrivée à la seule table située à l’écart de la foule, la jeune femme s’assied, agréablement surprise du comportement de celui qui l’accompagne alors qu’il pousse sa chaise avant de s’asseoir face à elle. Cela fait bien longtemps que cela ne lui était pas arrivé. Non en fait, ça ne lui était jamais arrivé auparavant. Bien que la musique soit toujours aussi forte, elle apprécie de subir un peu moins de décibels, ayant été au plus près des enceintes trois heures durant, ça fait tout de même une grosse différence pour elle et ses oreilles. Elle le regarde alors se saisir du décapsuleur avant de se rendre compte qu’il lui montre la bouteille qu’il tient dans l’autre main. « La bouteille est fermée. » C’est sur qu’elle doit avoir l’air un peu surprise de l’entendre dire cela puisqu’il reprend, s’expliquant alors. « Enfin, tu vois, pour montrer que je ne suis pas en train de te droguer. Il parait que les moldues… » Et bien, il en va de surprise en surprise avec lui, si elle s’était doutée que c’était un sorcier tiens ! Assez peu de sorciers viennent dans les clubs moldus, presque plus du tout maintenant d’ailleurs au vu des circonstances actuelles. Lui-même semble se rendre compte de ses mots et tente de se rattraper. Il n’a visiblement pas l’habitude de parler avec des moldus. « Femmes. Je voulais dire femmes. Mais ma langue a fourché. A moins que ce ne soit parce que j’ai trop bu. » Il est trop adorable. Elle le regarde se pincer la lèvre en se retenant formellement de le prendre dans ses bras. Elle n’a jamais vu un homme aussi introverti que lui auparavant. Il faut dire qu’autant en Quidditch que dans les bars, il n’y a pas vraiment d’occasions d’en rencontrer. Lincoln s’empêche de sourire alors, et fait comme si de rien n’était. Pas comme s’il n’avait pas utilisé un mot en relation avec la magie non, mais plutôt comme si c’était tout à fait normal. Elle n’a pas envie de le mettre plus mal à l’aise qu’il ne l’est déjà. Il n’a pas l’habitude d’être entouré de moldus, or cet endroit en est rempli. Il n’est certainement pas venu ici de son propre chef. Elle a bien remarqué qu’un groupe d’hommes les suivaient des yeux alors qu’il l’amenait ici. D’ailleurs, elle peut encore sentir leur regard sur eux. La jeune femme se demande alors pourquoi ils regardent avec tant d’insistance. Très visiblement, ce n’est pas un pari que l’homme face à elle aurait fait avec ses amis sur le fait d’attirer la belle brune dans ses filets ou alors il s’y prend vraiment très mal. Non, d’après ce qu’elle a pu voir de lui, elle pencherait plutôt sur le fait que ses amis se délectent du spectacle qu’il offre qui doit pour eux être très divertissant. Elle lance un regard vers eux alors qui détournent tous le regard pour prétendre s’occuper d’autre chose. Reportant alors son attention sur lui, elle ne peut pas s’empêcher de compatir. Il doit déjà se sentir si mal d’avoir renversé son verre sur elle, mais voilà que maintenant, il se retrouve à être l’objet des moqueries de ses amis. Elle attend calmement qu’il ai servi son verre et glisse ses doigts dessus. « Merci … En effet tu peux élargir, il n’y a pas que les femmes moldues qui sont victimes de ce genre de cons. Je dirai même que les sorcières sont plus exposées au danger parce que la plupart n’ont aucune idée de ce qui se passe dans les clubs et qu’elles ne prennent pas garde. » Esquissant un léger sourire à son encontre, elle porte alors le verre à ses lèvres et le vide pratiquement d’une traite. Elle le repose aussitôt, complètement vide, grimaçant légèrement alors que ses papilles réagissent à l’acidité du Coca Cola. Tandis que Lincoln tend la main pour attraper la bouteille de coca et la vider dans son verre, il semble que le jeune homme ait eu la même intention et leurs deux mains déséquilibrent la bouteille qui chancelle dangereusement. Etant d’un naturel rapide et agile, la jeune femme rattrape la bouteille avant qu’elle ne se déverse sur la table et la repose correctement en souriant. Anticipant une nouvelle réaction semblable à celle qu’il a eu tout à l’heure, elle prend tout de suite la parole. « Et bien, on dirait que t’en veux à mes vêtements ce soir … » lui dit-elle avec un sourire rayonnant. Elle plaisante biensur, essayant de le mettre à l’aise, ce que n’essaient visiblement pas de faire ses amis dont les éclats de rire parviennent jusqu’à leur table malgré la musique assourdissante. Si lui n’a pas l’air d’avoir bu, ses amis ne montrent pas du tout la même sobriété. Se retenant de sortir sa baguette pour lancer un sortilège un Petrificus Totalus à chacun d’eux, Lincoln regarde le jeune homme qui semble déconfit. Aucun doute, il a lui aussi entendu les rires de ses amis. Elle espère qu’il n’est pas toujours la victime de leurs moqueries. « Ecoute. Ne le prends pas mal hein, mais tes amis m’énervent un peu. » N’en ajoutant pas plus, la demoiselle se lève et s’approche. Une fois devant lui, elle glisse sa main sur son torse et le pousse pour faire reculer légèrement sa chaise pour venir s’asseoir à califourchon sur lui en attrapant son col de ses deux mains. Elle lui sourit alors chaleureusement et s’approche de lui tout en l’attirant vers elle en le tirant par le col jusqu’à ce que ses lèvres se posent avec douceur sur les siennes. Glissant une main de son col à sa joue, la jeune femme l’embrasse mêlant naturellement tendresse et passion. Sa bouche s’attardant légèrement sur la sienne, Lincoln lance un coup d’œil vers ses amis qui n’ont pour le coup plus aucune réaction visible, à part quelques bouches bées, ce qui la satisfait pleinement. S’il y a bien une chose qu’elle adore, c’est clouer le bec à ce genre d’attitude, et apparemment, c’est mission accomplie. Elle quitte alors la bouche du jeune homme et lui sourit de nouveau. « Voilà, ils vont en avoir pour un moment à s’en remettre et on ne les entendra plus pour l’instant. » Elle glisse ses doigts sur sa bouche alors et regarde de nouveau vers ses amis qui parlent entre eux encore sous le choc et sourit en reportant son attention sur lui. « Je m’appelle Lincoln … »
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeVen 10 Mai - 20:15

This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro3_500
Je ne peux m’empêcher d’écarquiller les yeux alors que je me rends compte de mon erreur. Pourtant, je me reprends bien vite, pinçant les lèvres alors que je me redresse quelque peu sur ma chaise. Amenant un peu plus la bouteille de coca dans ma direction, je finis de la décapsuler, avant d’en verser une part du contenu dans le verre de la jeune femme. Je ne sais pas pourquoi je me suis ainsi laissé aller à mentionner le mot moldu. Sûrement suis-je un peu trop stressé, pour me contenter de réfléchir convenablement. Comme en témoigne mes mains rendues moites par le stress et la peur soudaine qui s’infiltre en moi à la manière d’un poison. « Merci… En effet tu peux élargir, il n’y a pas que les femmes moldues qui sont victimes de ce genre de cons. Je dirai même que les sorcières sont plus exposées au danger parce que la plupart n’ont aucune idée de ce qui se passe dans les clubs et qu’elles ne prennent pas garde. » Je manque d’en lâcher la bouteille, tellement la révélation se montre brutale. Jamais je ne me serais attendu à me trouver face à une sorcière. Comme elle le dit si bien, les sorcières n’ont aucune idée de ce qu’il se passe dans les clubs et ce, parce qu’elles n’y mettent jamais les pieds. J’en suis à peu près convaincu. Si bien qu’il y avait vraiment peu de chance pour qu’elle en soit une elle-même. Encore sous le choc, je laisse le cul de la bouteille, claquer contre la surface de bois de la table, alors que j’y repose la bouteille sans aucune douceur. « V-vous êtes une sorcière ? » je bégaye en baissant la voix, ne parvenant pas réellement à assimiler la chose. Si seulement je l’avais su plutôt, cela n’aurait certainement rien changé à vrai dire, à part le fait que j’aurais alors eu la conscience plus tranquille. Ou peut-être pas d’ailleurs. Sûrement pas même, mais la brutalité de la révélation, me laisse tellement hagard que j’en viens à penser n’importe quoi. Peu importe, je regarde la brune alors qu’elle se saisit du verre, le portant à ses lèvres pour le vider d’une traite. Elle grimace un peu, alors que l’acidité du soda, lui attaque les papilles. Alors qu’elle repose le verre sur la table, je m’empresse de tendre la main vers la bouteille, à la manière d’un réflexe, afin de pouvoir la resservir. Geste coïncidant exactement avec le sien. Et tandis que nous tentons tous deux de nous saisir de la bouteille, celle-ci se met à vaciller dangereusement. Je m’empresse de retirer ma main, alors que je sers les dents, craignant que celle-ci ne se déverse sur la jeune femme, ce qu’elle est bien partie pour faire d’ailleurs. « Et bien, on dirait que t’en veux à mes vêtements ce soir… » commente-t-elle avec un sourire, alors qu’elle met la main sur la bouteille, l’empêchant de tomber. Contrairement à moi qui n’ai rien tenté de faire, elle semble avoir des réflexes. Tant mieux, dans un sens. Auquel cas, elle se serait sûrement retrouvée tremper une nouvelle fois. Par ma faute. Je me mordille doucement la lèvre inférieure, honteux. « Je suis désolé, vraiment. » je tente tout de même, ayant à présent l’impression de passer ma vie à m’excuser, ce qui semble être véritablement le cas d’ailleurs. Pourtant, je me montre moins nerveux que la première fois, comme si le fait de répéter sans arrêt le même schéma de gaffes répéter, rend les choses si banales que je n’ai même plus besoin de me montrer nerveux. Enfin, je le suis tout de même un peu, difficile de le cacher. « Je ne suis pas quelqu’un de très adroit. » je me trouve contraint de constater, bien que j’imagine sans peine à quel point la brune peut se ficher d’un détail pareil. D’une conclusion peu hâtive au final, étant donné qu’il m’aura simplement fallu trente longues années pour parvenir à comprendre ce fait indéniable. Mieux vaut tard que jamais, d’après ce qu’ils disent.

De derrière nous, montent quelques éclats de voix. Des rires, portés en écho dans le bar, malgré la musique pourtant déjà forte. Je ne tarde pas à remarquer les voix des mes amis, au milieu de tout ce capharnaüm. Et alors que je vois la jeune femme tourner la tête dans leur direction, sûrement interloquée par les bruits qui lui parviennent, je ne me parviens qu’à baisser la tête, quelque peu honteux. Par ma faute, elle est le centre d’attention de quelques badauds ayant déjà trop bu, malgré le peu de temps passé dans l’enceinte du club. Et à cette constatation, je ne peux que sentir mes oreilles s’enflammer, devenant certainement rouge alors que je me mords une nouvelle fois la lèvre inférieure. Du coin de l’œil, bien que je tente d’éviter son regard, je perçois la jeune femme se tourner de nouveau vers moi. « Écoute. Ne le prends pas mal hein, mais tes amis m’énervent un peu. » me souffle-t-elle d’un ton agacé. « Excuse les, ils ne sont pas dans leur état… Normal ? » je tente tout de même de les défendre. Pourtant, je dois bien avouer qu’ils m’agacent aussi. Autant dire que la prochaine fois qu’ils veulent sortir tous ensemble, ce sera sans moi. Non content de déjà avoir à subir leurs langues de vipères lorsqu’ils se mettent à critiquer Charlie – soi-disant pour me réconforter de son départ et tenter de me la faire oublier, alors que leurs paroles se montrent plus douloureuses qu’autre chose –, il faut à présent qu’ils se moquent de moi devant le bar entier, laissant leurs voix et rires, devenir plus forts que les musiques que déversent les haut-parleurs. Tout ça sous prétexte qu’ils sont déjà bien imbibés d’alcool. Si ça ne tenait qu’à moi, je leur pardonnerais certainement bien vite, mais le problème réside principalement dans le fait que cela implique également la brune. Redressant légèrement la tête, je la vois se lever alors qu’elle continue à leur adresser des coups d’œil agacés. « Non ! Ne va pas les voir ! » je proteste, ayant subitement la peur que la situation ne dégénère. Pourtant, elle détache bien vite ses prunelles de leur table, pour porter son regard sur moi. S’approchant, elle ne tarde pas à poser une main sur mon torse pour me faire reculer, les pieds de la chaise crissant sur le sol alors que je me fais peu à peu éloigner de la table. Incapable d’analyser la situation comme il se doit, je me contente de penser qu’elle a tout de même une sacré force, alors que je reste tout de même assez surpris. Pensée à laquelle elle met bien vite un terme, alors qu’elle vient se placer à califourchon sur mes genoux. Je sens alors nettement mon cœur faire un raté alors que je me trouve contraint de déglutir bruyamment. « Qu-qu’est-ce que tu fais ? » je recommence à bégayer, alors qu’elle se saisit de mon col entre ses doigts, serrant le bout de tissu entre ses phalanges crispées. Je baisse un instant le regard vers ses mains, mais elle ne me laisse pas le temps de finir mon geste, venant se saisir de mes lèvres à l’aide des siennes. Une nouvelle fois interloqué, j’écarquille à nouveau les yeux alors que la jeune femme finit par relâcher la pression qu’elle exerce sur mon col avec l’une de ses mains, pour faire glisser celle-ci jusque ma joue qu’elle commence à caresser doucement. En vérité, elle embrasserait un mur que ça ne changerait rien pour elle, tellement je reste inerte. Complètement surpris par la situation. Elle ne semble pas s’en soucier cependant, alors qu’elle lance u coup d’œil vers un endroit derrière moi, certainement en direction de l a table où se trouvent mes amis, en laissant toujours ses lèvres scellées aux miennes. Elle finit pourtant par s’en détacher, en profitant pour m’adresser un sourire. « Voilà, ils vont en avoir pour un moment à s’en remettre et on ne les entendra plus pour l’instant. » Je hoche docilement la tête alors qu’elle pose doucement ses doigts sur mes lèvres, m’empêchant ainsi de parler alors qu’elle adresse un nouveau regard derrière moi. Et ce qu’elle y voit semble lui plaire, puisque bien vite, son sourire s’élargit. « Je m’appelle Lincoln… » me souffle-t-elle alors qu’elle plante de nouveau son regard dans le mien. Doucement, je porte alors ma main jusqu’à la sienne, afin de pouvoir l’écarter de mes lèvres, libérant ainsi ma bouche afin de pouvoir lui répondre. « Phineas, enchanté. » A croire que nous faisons les choses dans le désordre. Ce qui est certainement le cas d’ailleurs. Mais bon, la jeune femme ne semble pas être dans la norme, semblant tout au contraire, posséder quelque chose de bien spécial. Peut-être un grain de folie, bien qu’il soit totalement déplacé que quelqu’un comme moi puisse qualifier une autre personne comme étant folle. Je déglutis alors que je baisse la tête, me laissant peu à peu envahir par les images de ce qu’il vient de se passer. « C’était mon premier baiser… » j’avoue alors piteusement à son attention, alors que mes joues se teintent d’une légère couleur pourpre.

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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeMar 4 Juin - 12:18

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps
La jeune femme se rend compte que ses doigts sont toujours sur les lèvres du jeune homme lorsqu’il y glisse les siens afin de se libérer, ce qu’elle fait aussitôt. « Phineas, enchanté. » Elle lui offre un charmant sourire, tout aussi enchantée. Elle aime beaucoup le prénom du jeune homme. Il est étrange, mais il lui va plutôt bien. Non pas que Phineas soit étrange. Enfin si, tout de même un peu il faut bien l’avouer. Mais cela ne dérange en aucun cas Lincoln. Les personnes qui ont l’air un peu folles sont généralement les plus intéressantes et les plus gentilles. Elle perd cependant son sourire lorsqu’il baisse la tête avant de reprendre la parole. « C’était mon premier baiser… » La jeune sorcière ne peut s’empêcher d’ouvrir une bouche bée, surprise par une telle confidence. Bien que son comportement donne à la demoiselle l’impression d’être face à un adolescent, Phineas semble tout de même plus vieux qu’elle physiquement. Mais, le temps d’une seconde de surprise passé, cela ne parait pas si étrange que ça en fait. D’ailleurs cela explique peut-être l’attitude de ses amis précédemment ? Non. Non ça ne l’explique pas. Ils sont sympas c’est tout. Lincoln ne peut s’empêcher de sourire, le voyant penaud, baissant la tête alors que ses joues virent au rouge sombre, atteignant même ses oreilles. Elle est certaine qu’à ce moment précis, s’il pouvait s’enfoncer six pieds sous terre et rester là tout le reste de la soirée, il le ferait volontiers. « Oooh … Ton premier baiser. C’est trop mignon ! » Elle prend bien soin de ne pas lui demander son âge. Ca reviendrait à demander pourquoi un premier baiser à cet âge-là ? Alors que franchement, elle s’en moque. Enfin surtout, ça ne la regarde pas. Il fait ce qu’il veut après tout. Et puis elle se gardera bien de le juger. C’est pas elle qui vient de l’embrasser alors qu’ils ne se connaissent pas qui aurait quelque chose à dire de toutes façons. L’oubliant un instant, elle fait signe au barman de ramener deux autres sodas avant de reporter son attention sur lui, lui souriant chaleureusement. « Alors Phineas, qu’est-ce que tu fais dans un club, avec des amis qui se moquent de toi, au milieu de moldus que tu n’as visiblement pas l’habitude de côtoyer ? » Le barman vient alors déposer deux bouteilles de soda et donne une paille à Lincoln avec un sourire, il la connaît si bien. Elle plante alors sa paille dans le goulot de sa bouteille avec un grand sourire avant de regarder autour, sirotant son soda. Une autre chose qu’elle aime, quand elle bosse ici, c’est de voir les gens s’amuser. Il faut dire que par les temps qui courent, c’est de plus en plus rare. Elle-même pourtant si joyeuse d’habitude a du mal à ne pas tomber dans la morosité qui s’abat sur le monde des sorciers. Comment y échapper de toute façon ? C’est sur que ce n’est pas en vivant dans la peur que sa bonne humeur restera intacte. Vivre dans la peur d’être découvertes avec Mary ? Ou craindre que quelqu’un ne s’en prenne à ses parents ? Lincoln y pense tout les jours. Du coup, c’est vrai que le vendredi soir, cette atmosphère de liesse leur fait beaucoup de bien, à Mary et elle. Lincoln n’est pas du genre à se prendre la tête, ou à trop penser. Ses parents, et même Mary plus tard, lui ont souvent fait remarqué à quel point elle est tête en l’air, ou alors au fait qu’elle fasse des choses sans vraiment réfléchir. D’ailleurs, Mary aurait vu Lincoln embrasser Phineas, elle aurait certainement levé les yeux au ciel. C’est vrai que Lincoln aime souvent vivre comme bon lui semble, sans trop penser aux conséquences. Le problème, c’est qu’en ce moment, il lui est difficile d’être soi-même. En effet, l’heure n’est pas à la vie tranquille sans soucis. Elle et Mary sont obligées de penser à tout dorénavant. Fini de sortir toutes les deux comme bon leur semble. Finies les soirées entre amis à l’appartement, les fêtes à tout va. Il n’y a plus de place pour l’imprévu et la fiesta maintenant. A l’heure d’aujourd’hui, prévention et discrétion sont les maitres mots. En effet, elles font preuve d’une telle discrétion maintenant que leurs voisins doivent croire que Lincoln vit seule. D’ailleurs, ils sont les seuls à savoir qu’elle habite ici. Depuis qu’elles ont emménagé dans leur nouvel appartement au début de la guerre, les deux colocataires n’ont jamais donné leur adresse, à personne, pas même à leurs parents respectifs. Pourtant ils étaient déjà venus, mais Lincoln et Mary les avaient aidés à transplaner, les prévenant qu’elles ne leur donnaient pas l’adresse pour leur sécurité, ce qu’ils avaient très bien compris. C’est aussi pour ça qu’elle aime travailler ici, ça lui permet de relâcher un peu la pression, de se comporter comme elle en avait l’habitude avant. Bien entendu, c’est très bien d’avoir appris à prévoir, à faire attention à tout, mais à ce point-là, c’est vraiment trop. Lincoln reporte alors son attention sur Phineas qui, semble prendre un temps de réflexion avant de répondre. Elle se demande si lui aussi est comme ça, ou si elle est vraiment la seule idiote inconséquente dans le monde des sorciers. Il a tout fait l’air d’être à l’opposé justement. Peut-être est-ce le fait qu’il a l’air d’être très introverti, même si son air d’adolescent pourrait laisser croire le contraire. Elle ouvre la deuxième bouteille de soda, elle l’avait oubliée, et la donne à Phineas avec un sourire. A vrai dire, elle a été un peu méchante à lui faire payer un coca pour elle, sachant qu’elle peut consommer gratuitement. Mais bon elle n’est pas si méchante que ça tout de même, elle a commandé la seconde tournée. « J’ai demandé un coca pour toi aussi, j’espère que ça te va. J’ai l’impression que tu ne bois pas d’alcool, et toi et l’eau, ce n’est pas bon pour moi. » Elle lui fait un clin d’œil amusé
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeMar 9 Juil - 8:13

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C’est mon premier baiser reçu d’une inconnue. Non pas seulement que ce soit la première fois que j’embrasse une inconnue, mais aussi tout simplement la première fois que quelqu’un m’embrasse tout court. Et je dois avouer que cela me chamboule quelque peu, même si le but premier de ce baiser, a été de faire taire mes amis qui, installés de l’autre côté de la salle, ont semblé jusqu’à présent s’évertuer à se moquer de moi, leurs rires passant même au dessus de la musique pourtant bruyante, c’est pour dire la puissance de ceux-ci. Alors autant dire que je ne peux pas réellement en vouloir à Lincoln pour m’avoir embrassé sans rien me demander, bien que ce soit une situation qui m’ait quelque peu pris au dépourvu. Et que je ne peux pas nier aussi, étant donné qu’elle se trouve toujours là, assise à califourchon sur mes genoux. « Oooh … Ton premier baiser. C’est trop mignon ! » commente-t-elle alors, ravivant la couleur pourpre qui imprègne mes joues. J’ai été idiot de lui faire savoir cela, vraiment idiot. Après tout, c’est comme aller raconter ma vie à une parfaite inconnue. Quoi qu’elle ne se soit pas gênée pour m’embrasser – même si c’était pour me venir en aide, visiblement – alors je ne sais pas dire quelle chose est la pire. Peut-être que raconter sa vie reste tout de même un peu moins improbable. Sûrement même. Après tout, avec la boutique, il m’a été maintes fois donné de constater que les gens peuvent se montrer bavards en ce qu’il s’agit de leur vie, alors je ne vais pas me mettre à culpabiliser pour cela. Se détournant de moi, la brune fait alors signe au barman de revenir avec des boissons, celui-ci s’empressant d’arriver avec deux bouteilles de soda – et je ne peux m’empêcher alors de me dire que Lincoln boit vraiment beaucoup de sodas – ainsi qu’une paille qu’elle s’empresse de plonger dans le goulot de la première bouteille, après avoir longuement remercier le barman. « Alors Phineas, qu’est-ce que tu fais dans un club, avec des amis qui se moquent de toi, au milieu de moldus que tu n’as visiblement pas l’habitude de côtoyer ? » Visiblement, la jeune femme souhaite entretenir cet aspect du fait qu’il me faut lui raconter ma vie, cela n’ayant pas l’air de la mettre plus mal à l’aise que cela. Bien au contraire même. Sirotant son soda, elle me laisse un regard insistant, comme pour m’inciter à débuter mon récit dans les plus brefs délais. Et si je lui réponds tout d’abord par un simple haussement d’épaules, je ne tarde pas à me lancer, alors que ses prunelles restent fixées sur moi. « Je suis vendeur sur Pré-au-Lard et je ne sors pas beaucoup, alors ils ont pensé que ce serait bien de m’emmener faire un tour. » je bredouille, baissant la voix autant pour que personne ne m’entende mentionner le village sorcier que pour que mes amis, au loin, n’entendent pas que je suis en train de parler d’eux. D’ailleurs, ils auraient bien pu se garder de m’emmener ici, puisque s’ils s’amusent, ce n’est pas réellement mon cas. Je suis une catastrophe ambulante, comme en témoigne le fait que je me trouve à présent face à Lincoln. Si je ne lui avais pas renversé mon eau dessus, elle ne serait pas là devant moi. Elle serait même rentrée chez elle depuis bien longtemps avec son amie pas très commode, je suppose. Ce n’est pas pour autant que j’aie fait exprès de lui renverser le contenu de mon verre dessus, bien loin de là. Comme en témoigne le fait que j’ai reçu mon premier baiser aujourd’hui, je ne suis pas très à l’aise avec les diverses techniques de drague et compagnie. Bien loin de là, même. « Si je puis me permettre, pourquoi avoir choisi de travailler au milieu des moldus ? Beaucoup de personnes sont bien trop fières d’appartenir au monde sorcier pour se rabaisser à ça. » Je me donne une claque mentale. Débile, c’est tout ce que je suis. Elle est gentille et moi je critique le fait qu’elle travaille ici. Ce n’est même pas ce que j’ai eu l’intention de faire, mes paroles dépassant sans aucun doute ma pensée, comme de nombreuses autres fois d’ailleurs. Et il me faut dire que je n’en suis pas forcément fier. Aussi je m’empresse de me rattraper, afin que la jeune femme ne croit pas que je suis un imbécile écervelé – ce que je suis probablement en fait. « Enfin, je voulais pas dire rabaisser. C’est pas ce que je pensais. Pas vraiment. Enfin voilà, je voulais juste savoir pourquoi ici plutôt qu’au milieu du monde magique ? » Je pourrais crier cela que personne ne m’entendrait, tellement la musique va fort, me vrillant les tympans. Mais bon, je baisse tout de même la voix, de façon à être sûr que seule Lincoln puisse m’entendre, par mesure de précaution. Après tout, ce n’est pas me montrer mesquin que de considérer le fait qu’il est bizarre qu’une sorcière vienne exercer sa profession loin du monde magique, profession n’ayant aucun attrait magique qui plus est. Enfin, avec la guerre qui se déchaine, il est de moins en moins rare de constater de telles situations, mais bon, je préfère toujours poser la question. « J’ai demandé un coca pour toi aussi, j’espère que ça te va. J’ai l’impression que tu ne bois pas d’alcool, et toi et l’eau, ce n’est pas bon pour moi. » me souffle-t-elle en faisant glisser la deuxième bouteille de soda vers moi – comme quoi, les deux n’étaient pas pour elle finalement, alors elle consomme peut-être moins de soda qu’il n’y parait. Je hoche doucement la tête, en signe de remerciements, alors qu’elle m’adresse un clin d’œil, accompagnant sans doute ses paroles. Je laisse échapper un léger rire, moins nerveux que les précédents celui-là. « C’est vrai, il vaut mieux me restreindre au coca dans ce cas, cela vaut mieux pour tout le monde. » Me penchant un peu en avant, je finis par poser mes phalanges sur la bouteille, l’enserrant pour la prendre entre mes doigts. La levant en l’air, je fais signe de porter un toast dans sa direction – en prenant garde de ne rien renverser cette fois – avant de porter le goulot à mes lèvres. Je n’ai pas de verre de toute façon, alors je ne peux pas réellement faire autrement.


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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeLun 15 Juil - 22:50

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LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps
Phineas parle si bas que la jeune demoiselle a du mal à l’entendre. C’est alors tout naturellement qu’elle se penche un peu plus vers lui, passant son bras sur son épaule. « Je suis vendeur sur Pré-au-Lard et je ne sors pas beaucoup, alors ils ont pensé que ce serait bien de m’emmener faire un tour. » Cette nouvelle eu le don de surprendre Lincoln. Elle ne se serait certainement pas attendue à ce qu’il exerce un métier en contact avec des gens, avec une majorité d’inconnus qui plus est. Peut-être n’était-il pas aussi introverti qu’il en avait l’air. Peut-être l’environnement dans lequel il se trouvait était pour beaucoup dans sa façon de se comporter et dans sa maladresse. « Ca fait très longtemps que je n’y suis pas allée … » confesse-t-elle un moment perdue dans ses souvenirs. Elle aimait beaucoup aller à Pré-au-Lard lorsqu’elle était à Poudlard. Comme tous les élèves de l’école certainement. Il y avait dans ce village une espèce de parfum de liberté. Ces journées où Lincoln et ses amies pouvaient sortir du château et faire ce que bon leur semblaient et aller là où elles en avaient envie faisaient parti des meilleures souvenirs de Lincoln remontant à sa scolarité. Ce devait être très plaisant de travailler là-bas. Ce devait, oui. Maintenant, ça ne doit pas être aussi agréable que ça a pu l’être par le passé. Pré-au-Lard doit être, comme Poudlard, infesté de mangemort, et l’ambiance ne doit pas être des plus chaleureuses. «  Qu’est-ce que tu vends ? »

« Si je puis me permettre, pourquoi avoir choisi de travailler au milieu des moldus ? Beaucoup de personnes sont bien trop fières d’appartenir au monde sorcier pour se rabaisser à ça. » Lincoln fronce les sourcils, ouvrant déjà la bouche pour répondre mais Phineas reprend la parole précipitamment. « Enfin, je voulais pas dire rabaisser. C’est pas ce que je pensais. Pas vraiment. Enfin voilà, je voulais juste savoir pourquoi ici plutôt qu’au milieu du monde magique ? »  Elle a un petit sourire alors. Elle n’avait même pas songé un instant qu’il ait pu utiliser ce mot pour traduire ses pensées. Elle a tout naturellement pensé qu’il prenait là la voix de beaucoup. C’est bien l’une des raisons pour laquelle elle ne parle pas de ce second boulot. Premièrement, parce qu’elle ne veut pas que ça se sache côté sorcier, histoire d’éviter les embrouilles avec les mangemorts. Elle a déjà bien du mal à essayer de cacher Mary aux yeux de tous, il ne manquerait plus qu’elle amène quelqu’un au club alors que Mary est là presque tous les jours. Après, elle ne considère pas vraiment le fait de danser ici comme un job : déjà parce qu’elle ne voit pas vraiment l’argent qu’elle gagne, puisqu’il va directement à Mary (c’était d’ailleurs le but premier de Lincoln en venant travailler avec elle), et puis elle s’amuse beaucoup alors … Et puis, elle sait que beaucoup de ses amis auraient le genre de réaction que Phineas vient d’exprimer. Peut-être l’aurait-elle eu aussi, si elle n’avait pas été si proche de Mary et de sa famille, ainsi maintenant que de leur mode de vie. Elle aurait très bien pu prendre mal le choix du mot « rabaisser ». Pourtant, il n’en est rien. Peut-être est-ce parce qu’elle ne voit pas du tout Phineas comme un sorcier de sang pur ne voulant rien avoir à faire avec tout ce qui vient des moldus. Non. D’après ce le peut qu’elle a pu voir depuis ce verre d’eau renversé, il semble être bien plus ouvert d’esprit que cela. Elle se l’imagine plutôt comme elle pour l’instant, en bien plus réservé en tous cas. Il a l’air tellement innocent pour faire partie de ces bouffons qui ne voient que par la sorcellerie. « T’en fais pas j’ai compris. » lui dit-elle en lui souriant rassurante. Il est vraiment trop chou à se reprendre comme ça de peur de la heurter. « Et bien tu vois, ma meilleure amie ne peut plus travailler dans le monde des sorciers puisque c’est une née moldue, alors pour éviter de péter les plombs à se cacher et pour gagner quand même un peu sa vie, elle a décidé de travailler côté moldu. Alors pour l’aider à gagner des sous, je viens ici le vendredi. » Histoire que l’on n’écoute pas trop leur conversation et que ces informations tombent dans des oreilles indésirables, la jeune femme reste contre Phineas, histoire qu’ils aient simplement l’air d’un couple partageant un petit moment à deux. Elle pose alors sa tête contre son épaule un moment, histoire de lancer un regard vers ses amis qui visiblement n’osent plus trop regarder dans leur direction que par quelques regards furtifs. « Je viens danser avec elle le vendredi. Ca me permet de m’amuser avec elle, de penser à autre chose. » C’est alors que ses doigts fins s’approchent du col du jeune homme et enserrent brutalement le tissu jusqu’à l’étouffer. Elle relève alors la tête vers lui et lui lance un regard perçant, leurs visages se touchant presque par le bout du nez. « Je te préviens, si cette information sort de ta bouche ou que tu es un mangemort, je t’arracherai les yeux et te les ferai bouffer ainsi que toutes tes dents. » Elle n’avait aucune suspicion à son égard, mais il fallait que ça sorte. Elle était maintenant bien trop protective avec Mary, et si jamais son instinct lui faisait faux bon ce soir et qu’elle mettait la vie de Mary en danger, elle ne se le pardonnerait pas. Pourtant, après cette menace, ses doigts desserrèrent leur emprise sur la chemise de Phineas et elle lui sourit. « Je te fais confiance, je sais pas pourquoi, alors ne va pas faire l’imbécile. » Elle le regarde alors un moment, le dévisageant du regard puis l’embrasse encore, l’enlaçant contre elle en douceur, provoquant encore de vives réactions parmi les bourreaux de Phineas qui suivaient la scène du coin de l’œil. Apparemment, ils n’étaient pas habitués à tant d’action de la part du jeune homme.
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeSam 27 Juil - 18:21

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Il me faut avouer que la présence d’une sorcière ici, est complètement étonnante. Peut-être même parait-elle comme étant contre nature selon les pensées de la majorité actuelle. Mais je ne peux pourtant pas m’empêcher de me retrouver légèrement soufflé devant cette nouvelle perspective du monde sorcier et des personnes qui le composent : certains, sans lutter au même titre que l’ordre du phénix, n’hésitent pas non plus à continuer à mener une vie allant à l’encontre des idées du seigneur des ténèbres et de ses suppôts – des gens comme mon père. Et moi, je me trouve toujours incapable de choisir le moindre camp ou de faire pencher la balance du moindre côté en ce qui me concerne, tout cela à cause des différents familiaux et des deux camps distincts qui se sont crée. Incapable de décevoir un partie ou l’autre des miens, je me contente de rester entre les deux, complètement perdu et inutile. Dans mon esprit, résonne encore la voix de Charlie, alors qu’elle me reproche de ne pas m’engager dans l’ordre, comme mon envie me crie pourtant de le faire. « Ça fait très longtemps que je n’y suis pas allée… » reprend la voix de Lincoln, me tirant instantanément de mes pensées. Redressant la tête, je laisse mes prunelles se plonger dans celle de la jeune femme alors que je la dévisage doucement. Elle semble être perdue dans ses propres pensées, alors qu’elle s’évertue à me fixer sans même sembler me voir. Pourtant, c’est une chose qui ne me met pas forcément mal à l’aise, aussi bizarre que cela puisse l’être. « Qu’est-ce que tu vends ? » demande alors la jeune femme, semblant elle-même reprendre ses esprits après un court instant. Un sourire s’étend aussitôt sur mes lèvres. Parler de la boutique ? Mais c’est sans aucun problème que je le fais, celle-ci se trouvant être ma plus belle réussite et ma plus grande fierté, sans aucun doute possible. Je pourrais en parler pendant des heures, en livrant toutes les anecdotes, depuis l’histoire de sa création – débutant par une promesse faite sur les bancs de Poudlard – jusqu’aux diverses bêtises accomplies par quelques gamins venant tester les divers produits, en passant par le couple qui s’y est formé entre mon collègue et une rouquine. « C’est un magasin de farces et attrapes. Du coup, je suis plus souvent avec des enfants, alors je n’ai pas bien l’habitude de… » Laissant ma phrase en suspens, je pivote un instant ma tête d’un côté et de l’autre pour observer un peu mieux l’endroit dans lequel je me trouve. Aussi je finis par lever docilement les mains pour mieux désigner l’ensemble à l’attention de Lincoln. « De tout ça. » je finis par conclure en esquissant une moue triste. Elle doit me prendre pour un idiot, je suis sûr qu’elle me prend pour un idiot. Après tout, comment ne pas le faire ? On pourrait presque croire que je le fais exprès tant je parais maladroit – je ne me rappelle pas avoir déjà fait preuve d’une telle maladresse d’ailleurs. Celle-ci se ressent aussi d’ailleurs dans mes paroles alors que je questionne la brune sur le pourquoi elle a choisi d’exercer celui-ci, ce qui fait que je suis contraint de me reprendre bien vite, afin de ne pas paraître trop malotru ou encore offensant aux yeux de la jeune femme. Et je n’ai pas souvenir de mettre ainsi montrer aussi nerveux aux côtés d’une femme qu’en ce jour, mais il faut aussi dire que je ne me rappelle pas en avoir côtoyé récemment, si l’on omet Charlie. Sans compter que cela fait bien longtemps que je n’ai pas croisé la blonde. De plus, la brune se trouve être toujours assise sur mes genoux, ce que je dois avouer être déstabilisant, surtout qu’il ne s’agit là que d’une simple inconnue, dans un sens. « T’en fais pas j’ai compris. » me rassure soudainement Lincoln en me servant un sourire rassurant. Je lui souris à mon tour, particulièrement reconnaissant qu’elle se montre ainsi indulgente, malgré le fait qu’elle doit réellement commencer à saturer, à la vue de la façon où j’enchaine les gaffes. Pourtant, si cela est le cas, elle ne le montre pas un seul instant, préférant aussitôt partir dans ses explications, celles-ci se faisant presque spontanées alors qu’elle ne tarde pas à répondre à ma question. « Et bien tu vois, ma meilleure amie ne peut plus travailler dans le monde des sorciers puisque c’est une née moldue, alors pour éviter de péter les plombs à se cacher et pour gagner quand même un peu sa vie, elle a décidé de travailler côté moldu. Alors pour l’aider à gagner des sous, je viens ici le vendredi. » raconte-t-elle alors avant de venir laisser échouer sa tête sur mon épaule, y posant délicatement son menton, sa peau frôlant doucement la mienne. Je ne suis clairement pas habitué à de tels contacts, loin de là. C’est même plutôt une grande première. « Elle aussi, ne travaille que le vendredi ? » je demande d’une voix incertaine. Après tout, dans ce qu’elle m’en dit, elle vient ici pour la soutenir mais pour la protéger aussi, en quelques sortes. Du moins est-ce ce que j’en retiens. Mais dans ce cas, si elles ne viennent ici que le vendredi, ce n’est pas le double du salaire d’une journée, qui va aider la jeune femme à survivre, quoi que cela puisse représenter le salaire d’un travail à mi-temps, j’imagine. « Je viens danser avec elle le vendredi. ca me permet de m’amuser avec elle, de penser à autre chose. » précise alors Lincoln. Et je n’ai pas le temps de commenter ou de répondre quoi que ce soit, que déjà, je sens soudainement les phalanges de la jeune femme se saisir de mon col alors qu’elle finit par m’étouffer légèrement, l’air ne parvenant plus à infiltrer mes poumons. Mes yeux s’écarquillent tandis que je continue de la dévisager, ne sachant pas trop comment réagir face à cela, tandis que son visage s’approche un peu plus du mien. Finalement, je ne suis peut-être pas le plus fou de nous deux, peut-être même me suis-je fourvoyé sur ma propre folie. Elle a l’air pas mal atteinte, elle aussi. « Je te préviens, si cette information sort de ta bouche ou que tu es un mangemort, je t’arracherai les yeux et te les ferai bouffer ainsi que toutes tes dents. » Et alors que ces doigts se détachent de mon col, la première chose que je fais est de déglutir, quand bien même c’est à présent un sourire qui imprègne ses lèvres. C’est tout de même bizarre, d’ainsi parvenir à changer du tout au tout d’attitude, en un temps éclair. Je ne compte d’ailleurs pas prendre ses menaces, pour des menaces en l’air, bien au contraire. Levant doucement les mains, j’essaye de lui faire signe de se montrer un peu plus docile. « Je ne dirai rien à personne. Promis. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Tout ce que tu veux. Promis, juré, craché. » Fronçant un instant les sourcils, je réfléchis à mes propres paroles avant de lever de nouveau les yeux en direction de la brune. « Euh… Je dois pas vraiment cracher, si ? » je finis par lui demander en arborant un air gêné. Il faut dire que cela ferait bizarre de faire pareille chose dans l’enceinte du bar, à la vue de tout le monde, mais aussi que l’idée ne m’enchante guère, il me faut bien l’avouer. C’est un peu écœurant à vrai dire. « Je te fais confiance, je sais pas pourquoi, alors ne va pas faire l’imbécile. » Je hoche docilement la tête, signe qu’elle peut en effet me faire confiance. Et cette fois, alors qu’elle laisse une nouvelle fois ses lèvres venir se poser sur les miennes – est-ce encore une diversion ? j’en doute un peu, mes amis ne me prenant déjà plus pour cible de leurs moqueries –, je me trouve être en mesure de le voir venir. Pourtant, cela ne m’empêche pas de rester stoïque durant un instant, avant de finir par répondre à son baiser, animé par un instant que je ne me suis pas encore découvert auparavant, alors que je lève une main pour venir caresser ses cheveux, presque de façon naturelle. Mais ce n’est pas pour autant que je n’écarte pas rapidement mon visage du sien, ouvrant de nouveau les yeux pour la dévisager un court instant. « Tu ne sais vraiment pas pourquoi tu me fais confiance ? » je finis par lui demander, cette question me taraudant l’esprit. Parce qu’il n’y a sûrement pas pire folie que de faire confiance à un fou. Mais d’après ce cher Lewis Caroll, c’est le monde entier qui se trouve être fou – comme l’a laissé entendre son chat du comté de Cheshire – alors cela n’est peut-être pas si grave que cela ne me parait de prime abord. « Tu sais que tu… tu parais différente des autres… femmes ? » Après tout, c’est bien vrai. Elle parait plus attirante mais aussi plus mystique que les autres. Plus magiques. Pas dans le sens de sorcière, juste plus magique.
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeMer 31 Juil - 0:01

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps
Phineas sourit. C’est la première fois que la jeune demoiselle le voit sourire et paraître un tant soit peu normal. Pas normal dans le sens où il serait fou non. Ca, elle ne le pense pas. Non. Là, il parait normal dans la mesure où l’on peut dire que, même si ce n’est que l’espace d’un instant, il est semble bien. « C’est un magasin de farces et attrapes. Du coup, je suis plus souvent avec des enfants, alors je n’ai pas bien l’habitude de… de tout ça.» Visiblement, penser à son magasin lui fait oublier où il est et ce qui le rend mal à l’aise ici. Se rappeler un endroit qui lui est familier, où il se sent bien, doit peut-être l’aider à se sentir comme apaisé dans cet environnement qui lui est totalement étranger. Son sourire s’évanouit lorsqu’il écoute la jeune femme répondre. C’est rare. Pas qu’elle réponde, mais plutôt qu’on écoute avec autant d’intérêt ce qu’elle a dire ici. Dans un bar, c’est difficile de faire des rencontres. Les mecs qui passent ici ne semblent souvent chercher rien d’autre que des aventures d’un soir. Alors ils posent des questions oui, mais font semblant d’écouter, se demandant très souvent comment ils arriveront à la mettre dans leur lit d’ici la fin de la nuit. C’est bien pour cela que Mary et Lincoln préfèrent rentrer directement après le boulot. Non pas qu’elles n’aiment pas s’amuser, mais Mary préfère ne pas s’amuser avec les clients du club où elle travaille. Question d’éthique premièrement : Mary ne se verrait pas du tout présenter un petit ami qu’elle aurait rencontré dans un club à ses parents. Question pratique surtout : Si elle finissait par avoir une aventure avec l’un des clients et qu’il venait à être trop encombrant, il serait difficile de l’éviter. Quant à Lincoln, elle n’y pense même pas. Déjà pour toutes ces raisons, mais surtout parce que tous les clients ici sont généralement des moldus, exception faite maintenant de Phineas et certainement des amis qui l’accompagnent. Elle n’a rien du tout contre les moldus, loin de là, mais elle ne peut pas dépasser un certain degré d’intimité avec eux. Alors que ses doigts se resserrent sur la chemise du jeune homme, dont les yeux écarquillés dévisagent Lincoln, elle prend un certain plaisir à voir ses yeux percer les miens, même si c’est dans l’incompréhension et la surprise. Il ouvre la bouche alors et répond d’une voix étouffée. « Je ne dirai rien à personne. Promis. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Tout ce que tu veux. Promis, juré, craché. Euh… Je dois pas vraiment cracher, si ? » Pas besoin d’aller jusque là pour que Lincoln le croit de toute façon. Cette maladresse et ce manque total d’assurance lui confèrent une image presque enfantine, qu’il arbore tellement naturellement que la jeune femme lui donnerait le bon dieu sans confession. C’est ce qui la pousse soudainement à poser ses lèvres sur les siennes pour un nouveau baiser. Ce n’est pas son côté Vélane qui attire les hommes au club pour lui faire des avances. De toute façon, son côté Vélane ne s’est jamais manifesté comme elle aime le répéter à Mary lorsqu’elle lui reparle de ces soirées où Lincoln doit faire face à des avances plutôt entreprenantes. « Ce n’est pas mon côté Vélane qui les amène au club pour draguer tu le sais bien. Ils viennent au club pour draguer. Après, que ce soit moi ou une autre n’y change strictement rien. De toute manière, ils sont généralement trop bourrés pour analyser celle à qui ils font leur numéro. » S’attendant à un nouveau baiser avec un mur, la jeune femme a pourtant la surprise lorsque Phineas répond présent alors que ses doigts viennent se glisser dans ses cheveux. Il répond présent trop brièvement pourtant, trop désireux d’en savoir plus. « Tu ne sais vraiment pas pourquoi tu me fais confiance ? » La jeune femme le regarde un instant encore un peu surprise et cherchant quoi répondre. « Et bien … Tu es ... Enfin tu sembles ...» Comment lui dire qu’il a l’air vraiment trop innocent pour faire une telle chose ? Cela le vexerait peut-être. Elle ne veut en aucun cas éveiller en lui une éventuelle frustration ou autre. Elle a déjà vu tellement de réactions bizarres depuis qu’elle travaille ici qu’elle imagine maintenant tout et son contraire. C’est ce moment là que choisit Phineas pour la surprendre encore plus. « Tu sais que tu… tu parais différente des autres… femmes ? » La jeune femme fronce les sourcils alors, soudain bien plus sérieuse qu’elle ne l’a été depuis un moment. Bien qu’elle ne le montre pas, c’est un vrai choc pour elle de l’entendre dire ça. Elle a déjà eu le droit au plan de drague du genre « t’es vraiment unique » ou « tu as quelque chose que les autres n’ont pas ». Mais elle connaît trop ce genre de phrase toute faite pour y prêter attention. Les hommes ne sont vraiment pas originaux lorsqu’il s’agit de complimenter une femme, surtout lorsqu’ils croient l’être d’ailleurs. Pourtant, l’entendre dire de la bouche de Phineas fait manquer un battement ou deux à son cœur. Et ça, c’est justement à cause de l’innocence que dégage le jeune homme. Après un certain temps à le fixer attentivement d’un regard perçant, tous les muscles de son corps s’étant raidis comme si la jeune femme était en alerte, une des danseurs ayant pris la relève s’approche et saute sur la table où leurs sodas sont posés pour se mettre à danser aux rythmes des coups de basses assourdissants. Pourtant, Lincoln n’y prête aucune attention, son regard toujours fixé sur les yeux de Phineas, tentant de comprendre ce qu’il vient de dire, de trouver toutes les excuses possibles à ses mots. Elle essaie de sourire alors, pour paraître naturelle, mais il semblerait que la maladresse du jeune homme l’ai contaminée un instant. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? ».

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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 10:47

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Une nouvelle fois, les lèvres de la jeune femme sont venus s’apposer sur mes lèvres, s’adoptant à leur forme, sans que je ne vois réellement quoi que ce soit venir. Et si je m’en suis douté à un moment, cela s’est avéré être une pensée si timide, que je ne l’ai pas réellement prise en compte, incapable de croire vraiment en une pareille chose, sans que mes joues ne s’imprègnent d’une couleur pourpre qui, je suis sûr, me rend horriblement ridicule. Je ne sais pas comment une jeune femme comme Lincoln, peut parvenir à me supporter suffisamment longtemps pour se trouver encore assise à califourchon sur mes genoux, sans avoir été traversée par l’idée de partir. Du moins, j’imagine que cela n’est pas le cas, vu la façon dont elle m’embrasse. Et, chose étonnante, je ressens ce besoin étrange de répondre à son baiser alors que je trouve toujours cela aussi bizarre, de me faire embrasser par une personne inconnue. J’ai d’ailleurs toujours trouvé plus sordide encore, de répondre aux baisers de ces personnes qui semblent embrasser sans raison valable. Probablement juste par plaisir de le faire. Ou je ne sais pas trop d’ailleurs, puisqu’au final, je me trouve tout de même être novice sur ce sujet. Et c’est en me rappelant cela, que je finis par laisser glisser ma main des cheveux de la brune, alors que je ne tarde pas à la repousser, décollant ses lèvres des miennes. Je me trouve soudainement être mal à l’aise, comme plus gêné qu’à l’ordinaire. Comme-ci cela se trouve être possible, ce dont je doute tout de même un peu. Je déglutis, me mordillant doucement la lèvre inférieure, alors que je me demande comment cela se trouve être possible qu’elle me fasse confiance, alors qu’elle ne me connait que depuis quelques minutes au final et qu’il s’avère que je n’ai exécuté que des actes maladroits, depuis que je suis entré dans son champ visuel. Un instant, je crains être en train de me faire manipuler par l’un des sbires du mage noir qui tient le Royaume-Uni sous sa coupe. Mais je me ravise bien vite sur ce jugement. Lincoln ne ressemble pas à un mangemort et de toute façon, je ne vois pas comment quelqu’un d’aussi imbu de sa personne qu’un mangemort, pourrait se trouver au beau milieu de ce bar moldu, peu fréquenté par des sorciers – comme le montre sa réaction en apprenant ma nature, similaire à la sienne. Aussi lui fais-je rapidement part de la question qui me trotte dans l’esprit. « Et bien… Tu es... Enfin tu sembles...» me répond-t-elle rapidement. Je pince les lèvres, me trouvant soudainement gêné face à cette réponse qui n’en est pas réellement une. Elle semble me prendre pour celui que je ne suis pas et cela me gêne fortement. J’ai peur de décevoir cette jeune femme alors qu’au final, elle n’est qu’une inconnue. Mais devant le visage de Lincoln, c’est celui de Charlie qui se dessine face à moi. Arborant un air sévère, celle-ci me réprimande pour n’avoir pas fait une chose, pour laquelle je ne suis jamais parvenu à passer le pas. En raison de l’existence de mon paternel certainement, tout nouveau mangemort aux bottes du seigneur des ténèbres. Chose que je déteste, mais contre laquelle je ne suis jamais parvenu à me lever, pour faire savoir mon désaccord. Après tout, il me faut vouer une certaine forme de respect à mon paternel, qui est tout de même celui qui m’a élevé et m’a donné une éthique – éthique qu’il ne respecte plus lui-même, dorénavant, mais peu importe. « Je ne suis pas un membre de l’ordre. » je ne tarde pas à préciser, en esquissant une légère moue. Je suis presque sûr que c’est ce qu’elle a cru. Après tout, quelle autre raison pourrait pousser une inconnue, au courant de ce qui se passe dans le monde magique, à me faire confiance ? Ou alors, c’est seulement moi qui me montre trop craintif. « J’aurais voulu… J’aurais dû y prendre part, mais je ne l’ai pas fait. » je bafouille maladroitement, avant de clore à nouveau les lèvres, de peur de continuer à m’enfoncer dans des explications qui ne valent certainement pas le coup au final. Je vais finir par lui faire réellement peur, si elle a véritablement confiance en moi. Et je doute du fait que cela nous soit bénéfique, à l’un comme à l’autre. On ne peut déjà plus faire confiance à grand monde ces derniers temps, alors autant éviter d’en rajouter en perdant le peu de personnes qui nous fassent confiance – il me paraît toujours aussi bizarre, de parler de confiance, en ce qu’il s’agit d’une personne que je ne connais qu’à peine. Mais celle-ci s’avère avoir quelque chose de particulier, comme une aura agissant à la façon d’un aimant. Quelque chose que je n’ai jamais connu auparavant et dont je me vois contraint de faire part à Lincoln. Ses sourcils se froncent aussitôt et elle tente de me servir un sourire, qui se transforme bien vite en grimace. Je crains fort de l’avoir mises mal à l’aise. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres, mon cœur se mettant à battre à tout rompre au creux de ma poitrine. J’ai l’impression d’être un gamin en train de se faire réprimander, d’être en train de faire l’une des plus grosses conneries de ma vie. Pourquoi ai-je eu la maladresse de lui faire part de cette impression soudaine et complètement sordide ? C’est idiot et je ne m’en rends compte que trop tard, alors que Lincoln me dévisage déjà, les sourcils froncés, visiblement avide de savoir ce que j’ai réellement voulu dire. « Je ne sais pas trop, c’est bizarre. Je n’ai jamais vraiment vu ça auparavant. » Je secoue la tête, ne m’étant jamais senti aussi stupide qu’en cet instant. Il faut vraiment que j’apprenne à garder les lèvres closes, chose que j’ai maintes fois constatée mais pour laquelle je ne me suis jamais montré très brillant. Pourtant, une comparaison avec ce que je vois là pour Lincoln, me vient soudainement à l’esprit et je redresse la tête, soudainement plus sûr de moi. « Si, je l’ai déjà vu. Il y a quelques années de ça, une blonde de Beauxbâtons qui se baladait dans Pré-Au-Lard, lorsque Poudlard a organisé le tournoi des trois sorciers. » je souffle alors à l’oreille de Lincoln, de façon à ce que personne d’autre n’entende ce que je lui ai dit. Pour quiconque ne faisant pas parti du monde magique, tout ça doit apparaître pour un langage codé. Et ceux qui parlent ainsi, on souvent le don d’être mal perçus.
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeVen 16 Aoû - 21:07

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps
« Je ne suis pas un membre de l’ordre. » Lincoln regarde Phineas longuement après qu’il ai prononcé ces mots. Elle en est certaine, il n’est pas mangemort. Mais elle ne comprend pas pourquoi il dit ça. A-t-il cru qu’elle pensait cela. A vrai dire, elle n’y a pas songé une seconde. Mais elle l’y verrait bien dans l’Ordre en effet. Ce doit être ce côté adorable. Elle ouvre alors la bouche pour demander pourquoi une telle révélation mais Phineas, visiblement parti pour en rajouter reprend la parole avant qu’un son n’ai pu sortir de sa bouche. « J’aurais voulu… J’aurais dû y prendre part, mais je ne l’ai pas fait. » Il semble encore très mal à l’aise. C’est comme s’il s’excusait de ne pas faire partie de l’ordre. Comme s’il s’en voulait de ne pas avoir franchi le pas. Lincoln non plus n’a jamais franchi le pas. Non pas qu’elle ne veuille pas aider les autres bien au contraire. Elle n’a à vrai dire jamais eu de réel contact avec un membre de l’Ordre. Enfin, il y a bien Matthew. Elle sait qu’il a rejoint l’Ordre du Phénix dès sa reformation. Elle s’en doute. Mais il y a bien longtemps qu’elle n’a pas eu de nouvelles de lui. Peut-être sait-il qu’elle et Mary essaient de se faire le plus discrètes possible dans le monde sorcier et qu’il ne veut pas prendre contact avec elle et ruiner tous leurs efforts. Ou bien peut-être ne pense-t-il plus à elle. Oui, il l’a peut-être oubliée. Elle ne lui en voudrait pas si c’était le cas. Biensur ils ont passé deux ans toujours ensemble, ou presque à Poudlard dans l’équipe de Quidditch, puis quatre ans encore dans l’équipe des Falmouth Falcons. Mais depuis, plus rien. Quelques lettres très rares. Non, en fait, elle ne peut pas vraiment dire qu’elle ait un contact avec qui que ce soit de l’Ordre.

C’est alors qu’elle y pense que Phineas fait cette remarque fait déraper son cœur alors qu’un énorme glaçon semble s’être écrasé au creux de son estomac. Jamais depuis sa naissance, personne n’a fait remarquer quelque chose à propos de son côté Vélane. A vrai dire, personne n’est au courant. Qui le saurait ? Il n’y avait que Johsua qui était au courant à Poudlard. Tout à fait normal, puisqu’ils ont été voisins depuis toujours. Et Mary bien sur. C’est normal, elle a passé tellement de temps avec les parents Bennett. Autant que Lincoln en a passé chez ses parents à elle sûrement. Non. Non, il ne doit pas parler de cela. C’est trop invraisemblable. « Je ne sais pas trop, c’est bizarre. Je n’ai jamais vraiment vu ça auparavant. »  Il secoue la tête alors, apparemment confus. Mais confus de quoi ? Est-ce si difficile d’expliquer ? La jeune femme attend sagement la suite, bien qu’elle bouillonne de l’intérieur, appréhendant la suite. « Si, je l’ai déjà vu. Il y a quelques années de ça, une blonde de Beauxbâtons qui se baladait dans Pré-Au-Lard, lorsque Poudlard a organisé le tournoi des trois sorciers. » Le glaçon toujours ressenti dans l’estomac de la sorcière semble exploser à l’intérieur. Il n’y a plus de confusion possible. Elle sait très bien de qui il parle. Qui n’a pas lu les journaux lorsque le Tournoi des Trois Sorciers s’est déroulé à Poudlard. Et cette blonde dont il parle. Lincoln ne peut pas se voiler la face. Elle sait très bien qu’il parle de Fleur Delacour. C’est d’ailleurs une des cousines éloignées de Lincoln. De toute façon, toutes les vélanes que Lincoln connaît font partie de sa famille, plus ou moins éloignée.

Voilà qui ne laisse aucun doute sur ce que Phineas a voulu dire. Il faut dire que c’est un choc énorme à encaisser pour Lincoln. Il est bien le premier à ressentir ce genre de truc. Elle ne sait même pas ce que c’est d’ailleurs. Puisqu’elle n’a jamais eu à faire à quelqu’un qui soit sensible à son côté vélane. Quand sa mère entendra ça ! Oh non non non, elle n’entendra rien du tout. Il en est hors de question. Il ne se passe rien. Phineas a du boire un peu trop. Lincoln se redresse alors, passant sa main sur son front, tentant de clarifier ses pensées. Il n’a même pas bu une goutte. « Excuse-moi je … Je dois sortir. » N’ajoutant rien de plus, la jeune sorcière se faufile entre les personnes dansant sur la piste, puis entre les dernières tables pour sortir par la porte de service. Alors que le vent glacial lui lacère la peau, Lincoln prend son visage entre ses mains. Pourquoi maintenant ? Pourquoi Phineas en particulier ? Qu’a-t-il ressenti d’ailleurs ? Tellement de questions se posent en un éclair qu’il est difficile de tenter de répondre à tout. Elle qui pensait ne jamais se retrouver dans pareille situation. C’est sûr qu’elle n’a rien du cliché belle blonde aux yeux bleu que la plupart de sa famille Vélane. C’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’elle s’est toujours crue à l’abri de ce genre d’incident. Un frisson la parcourt mais elle ne sait pas si c’est le froid de ce soir qui la mord avec intensité ou si c’est l’idée de ce qui vient de se passer qui lui glace le sang. Et si Phineas n’était qu’un cas isolé après tout ? Il n’y a probablement rien à craindre après tout. Phineas pourrait être le premier et le dernier à être sensible à l’éventuel pouvoir de Lincoln. Une autre idée lui vient en tête alors. Et si ce petit sentiment presque insignifiant n’était que le début ? Si ce pouvoir, ce truc se développait ? Est-ce que cela se peut au moins ? Si seulement elle avait posé plus de questions à sa mère quand elle était plus jeune. Si elle l’avait écoutée lorsque Jane Bennett avait voulu parler de la possibilité que Lincoln ait hérité de cette particularité. Mais Lincoln, en bon garçon manqué à l’époque qui ne pensait qu’à ses études et au Quidditch, n’en avait que faire, certaine d’être bien loin de tout ça. Un bruit se fait entendre non loin d’elle. La jeune sorcière se retourne alors, réalisant seulement maintenant à quel point il fait froid. Ses lèvres sont déjà bleues et la chair de poule qui l’envahit ne pourrait être plus prononcée.


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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeJeu 5 Sep - 22:05

This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Tumblr_miyjwfhOx21rhw3hro3_500
Les altercations sociales, les bonnes manières et les façons correctes de se tenir en publique, ce n’est clairement pas ma tasse de thé. Je sais pertinemment que je me montre bien souvent trop bourru, maladroit même. Je ne sais pas y faire avec les gens et c’est certainement ce qui m’amène à être toujours un peu plus nerveux face aux personnes composant cette société, quelles qu’elles soient. Pas besoin de me trouver face au premier ministre – qui est tout de même une personnalité importante chez les moldus, si je ne m’abuse –, de la reine ou encore du ministre de la magie, pour commencer à trembler en raison de la nervosité. Le simple fait de me contenter d’exister, m’incite à devenir nerveux. Peut-être parce que je sais que ce sont les excès d’altercations sociales, qui ont poussé mon paternel à se joindre aux mangemorts. Simplement parce qu’il a trop écouté ce que les autres sangs purs racontaient autour de lui. Conneries que tout cela, je ne me laisserai pas avoir. Par respect pour Charlie sans doute, qui a rejoint l’ordre du phénix voilà quelques années – me retrouver mangemort pour avoir à affronter ma propre meilleure amie, non merci. Mais encore faut-il qu’elle soit toujours en bonne santé, ce qui reste difficile à juger, étant donné que je n’ai aucune nouvelle d’elle depuis un bon bout de temps à présent. C’est comme lorsque nous étions en froid, sauf que depuis le temps, nous nous sommes réconciliés, jugeant ces histoires comme étant des balivernes. Mais peut-être n’a-t-elle pas digéré ma tentative de la droguer pour la maintenir avec moi, loin de Poudlard et de ces personnes qu’elle côtoie chaque jour. Des personnes qui lui veulent du mal, car seule une poignée de gens biens arpentent désormais les couloirs de l’école de sorcellerie, alors que le reste se compose de mangemorts. Ce n’est pas un endroit sûr pour une jeune femme, pas un endroit sûr pour quiconque d’ailleurs. Mais je ne pouvais décemment pas laisser Charlie y retourner sans tenter de faire quelque chose. Mais aujourd’hui, c’est la culpabilité qui me ronge les entrailles, alors que je considère le fait qu’elle ne répond à aucune de mes missives, qu’elle a tout simplement comme disparue. Elle pourrait tout à fait être morte que cela ne changerait pas grand-chose à mon niveau et c’est bien cette perspective qui me fait le plus peur. Mais plus que tout, j’ai peur que si j’exprime cette crainte à quiconque, cela ne serve qu’à ancrer un peu plus celle-ci dans la réalité, jusqu’à la rendre réelle. Comme une forme de magie dont personne n’aurait particulièrement envie de reconnaître l’existence, parce que celle-ci n’a rien de bien. Bien pire que la magie noire je dirais même. Car même parmi les mangemorts, qui pourrait vouloir qu’un être lui étant cher, succombe parce qu’il a simplement émis le fait que ce soit possible ? Personne. Même un mangemort ne peut souhaiter cela. Du moins, je n’imagine pas mon père souhaiter ça, grand bien lui en face, je garde toujours suffisamment d’espoir dans le fait qu’il puisse redevenir l’homme bien qu’il était auparavant, pour lui prêter de telles envies ou intentions.

Et alors que je bâts des cils, offrant à nouveau à mes prunelles la possibilité de charrier les lumières de ce bar dans lequel j’aurais sans doute préféré ne jamais me trouver, aux vus des moqueries qu’il m’a fallu essuyer jusqu’alors, j’ai l’impression que c’est sur le visage de Charlie que mes iris se posent. Mais un nouveau battement de paupières, suffit à rétablir la vérité ; c’est bien Lincoln qui se trouve assise à califourchon sur mes genoux. Son visage est déformé parce qui semble être une peur soudaine. Est-ce parce qu’elle aussi m’a un instant pris pour quelqu’un d’autre, pour un amour perdu, avant de se rendre compte de la vérité ? Ou bien est-ce simplement les mots que je lui ai dit, qui trouvent un écho dans des craintes enfouies ? Je ne pensais pas pouvoir l’offenser en lui disant qu’elle possède un air de ressemblance avec la jeune femme blonde, venue pour affronter un dragon et accomplir d’autres exploits, propres au tournoi des trois sorciers. Pourtant, il semble bien que c’est le cas. « Excuse-moi je… Je dois sortir. » finit-elle par lâcher, avant de s’éclipser, sans même que je n’ai le temps de comprendre ce qui est en train de se passer. De loin, je la vois partir par la porte de service, et je reste un instant assis là, l’air béat, sans savoir quoi dire. Ni quoi faire d’ailleurs. Ce n’est que lorsque les rires de mes amis me parviennent à nouveau, que je me décide enfin à réagir. Me levant d’un bon, j’en oublie de prendre mon manteau alors que je me précipite vers la porte, manquant de tomber en me prenant le pied dans une chaise, mais je parviens finalement à atteindre la porte. La morsure du froid, ne tarde pas à se faire ressentir, picotant ma peau alors que je tourne l’angle du mur. Il doit bien être possible de rejoindre la porte de service par l’extérieur. Je ne tarde pas à l’apercevoir d’ailleurs, alors que je distingue nettement une silhouette se dessiner dans le halo de lumière, crée par le lampadaire. Je ne tarde pas à m’approcher d’elle, n’ayant aucun mal à reconnaître Lincoln cette fois. « Lincoln. » je l’appelle alors qu’elle se retourne. Je tords mes doigts entre eux, incapable de rester en place alors que les remords continuent de me ronger un peu plus. Quel idiot, pour une fois que les choses allaient à peu près correctement – sans doute parce que je me trouvais dans un bar moldu et que les moldus ne prennent pas part à la guerre qui agite le monde magique –, il faut que je gâche tout, que je rende le tout plus compliqué, pour des impressions parfois trop vivaces, même presque éphémères. « J-je suis… Désolé ? Sincèrement navré. » je balbutie à l’attention de la jeune femme, avant de laisser mes bras se mettre à pendre des deux côtés de mon buste, incapable de faire quoi que ce soit de précis à présent. Je me trouve juste imprégné d’une culpabilité toujours plus grande, comme-ci celle-ci s’ajoutait irrémédiablement à celle éprouvée en ce qui concerne Charlie. « Je ne voulais vraiment pas vous vexer en quoi que ce soit, je vous l’assure. » je finis par lâcher, avant de pincer de nouveau les lèvres, quelque peu gêné de lui avoir fait subir des impressions qu’elle ne préfère certainement pas que je lui fasse part. Mais les gens posent-ils vraiment la question de savoir s’ils ont le droit de faire des compliments, avant de s’aventurer à le faire ? Je ne le crois pas. Mais après tout, je n’en sais pas grand-chose. Les enfants sont tellement plus faciles à cerner.
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MessageSujet: Re: This city never sleeps [Phineas & Lincoln]   This city never sleeps [Phineas & Lincoln] Icon_minitimeMer 16 Oct - 17:50

LINCOLN & PHINEAS
This city never sleeps


Le vent qui lacérait les joues de Lincoln prit soin de faire voler ses cheveux dans le sens des bourrasques, c'est-à-dire à peu près tous les sens. La jeune sorcière posa ses yeux sur lui. Le pauvre semblait si désolé, si penaud. Avait-t-il l’impression d’avoir fait quelque chose de mal ? Et bien, certainement, elle aussi se serait senti mal si la personne avec qui elle discutait partait comme ça, soudainement après une remarque ordinaire. Une remarque ordinaire oui. Pour lui, ce ne devait être que ça. Il ne savait pas qu’il venait de déclencher une explosions de questions et de sentiments diverses chez elle. Comment le pourrait-il d’ailleurs. Il était là, immobile, tordant ses doigts victimes du froid ou de sa timidité maladive. Lincoln ne pouvait pas lui en vouloir, il n’avait pas prémédité ses mots. Il avait simplement dit ce qu’il pensait au moment où il le pensait. Il ne savait pas ce que ça la toucherait autant. Et même si elle ne le connaissait pas, elle pouvait se douter qu’il n’aurait pas dit un mot s’il l’avait su. Après tout, tout cela était de sa faute à elle. Elle aurait dû mieux se préparer, penser que malgré toutes ses certitudes et ses affirmations, il y avait tout de même un risque que son côté vélane se fasse remarquer un jour ou l’autre. Combien de fois s’était-elle regardée dans le miroir après avoir regardé les photos de famille de sa mère, en se disant qu’elle ressemblait si peu à tous ces individus qu’il était impossible qu’elle soit pareille. Toutes ces personnes, blanches au possible, aussi pâles qu’une pleine lune, aux yeux si clairs et à la chevelure d’or n’avait absolument rien à voir avec elle. Elle ne ressemblait même pas à sa mère d’ailleurs. Elle l’avait toujours pensé, bien que beaucoup de personnes qui les connaissaient toutes les deux leur faisaient parfois remarquer leurs ressemblances, tant au niveau physique que caractériel. Pour elle, il avait toujours été impossible qu’elle puisse suivre ses traces. Les seules fois où elles évoquaient le sujet étaientt généralement lorsque sa mère faisait une victime, généralement plusieurs, lorsqu’elles se promenaient toutes les deux dans la rue et que Lincoln en riait aux éclats. Quoique, il y avait aussi ces fois où Jane Bennett tentait d’instaurer une conversation à ce sujet sans crier gare lorsque Lincoln se brossait les dents, ou se coiffait, et que la jeune fille partait en courant en criant à sa mère de la laisser tranquille, s’enfuyant presque, comme si c’était une maladie qu’elle risquait d’attraper en en parlant. Cela faisait toujours rire Aidan Bennett au moins, sa mère légèrement moins.
Aujourd’hui, Lincoln devait faire face à ça à son tour. Le problème, c’est qu’elle n’y connaissait rien et que sa mère n’était pas là pour l’aider. Elle prit une profonde respiration. Après tout, pour Phineas c’était un problème mineur. Elle avait déjà vu bien pire comme manifestation. Il y avait cette fois où un homme avait voulu arracher les yeux du père de Lincoln parce qu’il avait eu l’audace de se promener main dans la main avec sa femme. Ou cette fois aussi, où un moldu milliardaire a tenté d’acheter sa mère, lui proposant des sommes de plus en plus pharamineuses pour qu’elle accepte de le suivre et de l’épouser totalement sourd aux réponses toujours négatives de la mère de Lincoln, qui répétait poliment qu’elle était mariée et qu’elle n’avait aucune intention de quitter son mari. Phineas lui, n’avait fait que remarquer qu’elle ressemblait à une Vélane qu’il avait déjà vu quelques années auparavant. C’était déjà beaucoup plus simple à gérer pour débuter. Ca, c’est ce que lui aurait très certainement dit sa mère si elle avait été là. Elle réancra son regard dans celui de Phineas, celui-ci s’étant un peu embrouillé alors qu’elle pensait, et remarqua qu’il était simplement en pull de ce froid glacial. Le pauvre devait être gelé. C’est imprégnée de culpabilité à son tour que la jeune femme amorça un pas avant d’hésiter, puis franchit les quelques pas qui la séparait de lui pour aller dans ses bras. « Excuse-moi je n’aurais pas dû partir comme ça … » Elle se blottit alors contre lui, frottant frénétiquement les bras de Phineas entre ses mains, pour tenter de le réchauffer. Elle essaya mentalement de trouver les mots justes pour expliquer à Phineas sa réaction pour minimiser le plus possible son implication dans le changement soudain d’attitude qu’elle a eu. Elle ne voulait en aucun cas qu’il se sente responsable, car il ne l’était pas. Pourtant, il semblait déjà avoir des remords. C’était assez prévisible à vrai dire, il semblait être si mal à l’aise en présence de quiconque. Elle lui sourit alors, un peu plus franchement que précédemment et déposa un baiser sur son front. « Tu n’as pas à être désolé tu n’as rien fait de répréhensible, c’est juste que … Ce que tu as dit … A propos de cette fille … Ca m’a fait réaliser quelque chose et ce n’est pas … Pas très agréable. Enfin tu n’y es pour rien, rien du tout. » Elle le serra dans ses bras alors, comme pour appuyer ses paroles et poussa un léger soupir de soulagement. Voilà, ça n’avait pas été si difficile que ça. Elle se sentait un peu mieux, même si les questions continuaient à s’emmêler dans son esprit. Des discussions joyeuses et des rires se firent entendre au loin s’approchant lentement mais sûrement de l’endroit où ils se trouvaient tous les deux. La jeune femme leva les yeux vers les amis de Phineas qui semblaient se préoccuper finalement de l’état de leur ami qui s’arrêtèrent en les voyant au croisement. Fronçant les sourcils à leur vue, la jeune femme glissa ses mains vers le pantalon du jeune homme et entreprit d’ouvrir sa ceinture. Elle tira alors sur sa chemise pour la faire sortir de son jean et attrapa son col pour l’attirer à elle dans un baiser brûlant. Quittant ses lèvres alors, la jeune femme rouvrit les yeux pour le regarder. « J’ai un entrainement demain, je devrais y aller … Maintenant, je pense que tes amis ne penseront plus à se moquer de toi … » Ainsi, ses mains lâchèrent leur prise sur la chemise de Phineas, qui était d’autant plus adorable maintenant qu’il avait l’air parfaitement débraillé. Elle se recula alors pour prendre la direction de la rue voisine, mais revint à nouveau à la charge pour l’embrasser encore. « C’était juste parce que j’aime bien … » Après un dernier sourire, elle reprit alors sa route pour rejoindre sa voiture derrière les amis de Phineas.

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