I'm waiting for this cough syrup to come down.x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
[size=9]HISTOIRE DE VOTRE PERSONNAGE :


Il ne comprend pas. Les cris et les remarques font partie de son lot quotidien. Toujours après Ses prouesses. Cet homme qui veut faire de lui son égal. Son père. Il s'est toujours senti à part. Complètement en dehors du genre de pensée qu'un Iliev se doit d'avoir : soit le mépris, la violence et le chaos. Non, même à quelques jours de son onzième anniversaire, il ne comprend toujours pas. Il l'a vu, une fois. La cruauté et la méchanceté de son père. Se promenant avec ses parents et son frère dans les rues Bulgares, il n'aurait jamais cru voir tant de haine dans un regard. Son père lui fait peur. Mais personne ne doit savoir. Personne n'est au courant de ses vrais états de pensée. Il a tellement peur que son père retourne contre lui l'un de ses sorts qui font froids dans le dos. Et il y a Lui. Le seigneur des ténèbres. Cet homme qui, par ses actions, a toute la reconnaissance de sa famille, remontant jusqu'à ses grands-parents, toujours bel et bien vivants à son plus grand damne - les gâteaux pas cuits et les entraînements jusqu’à pas d'heure, ça en devenait très lourd pour lui. Et son frère. Tant différent. Ils ne partagent rien. Pas même le physique ou les pensées. Son frère, de quelques années son aîné, le regarde toujours froidement. Entouré de ténèbres auxquelles il n'a pas pu échapper, contrairement à Nikolaï. Et ce grand manoir où personne ne rit. Jamais. Le seul rire qu'il peut entendre, c'est celui silencieux et doucereux de son père qui regarde les prouesses de son vénéré maître. Plus que quelques mois et peut-être pourra t-il échapper à ce foutu enfer dans lequel il est né. En attendant, il fait ce qu'on demande de lui : se tenir droit, se taire et apprendre à contrôler la rage et le mépris, ce qui fait un sorcier pur et fier de son sang. La fierté les perdront surement. Mais il ne sera probablement plus là pour voir la chute de la famille. Ni pour voir les yeux de son frère se ternir un peu plus.

Niko' ! Faut que tu vois ça ! Relevant la tête de son devoir de métamorphose, il sourit en coin. Encore un mauvais coup surement. Comme ils arrivent toujours à les caser entre deux ou trois cours. Il se lève de sa chaise, rassemble rapidement ses affaires et les laisse léviter derrière lui, sa veste posée sur son épaule. Son seul plaisir ses derniers temps est de regarder ces personnes essayer, sans réussir, à produire un acte répugnant, comme jeter un sort à des élèves de premières années qui se seraient perdu et leur auraient manqués de respect. C'est puéril mais ça le fait rire. Pour un peu oublier qu'autour de lui se trouvait probablement les 3/4 prochains mangemorts qui feront de nombreuses victimes. Il rentre peu chez lui. Préférant rester au château pour les vacances ou trouvant toujours d'autres activités. Dont se balader dans les rues où il peut avoir la chance de croiser quelques jolies sorcières. Dans une école comme la sienne, il est rare de pouvoir voir et apprécier de jolis spécimens féminins. Et Nikolaï s'est trouvé être très attiré par les jeunes demoiselles depuis son plus jeune âge. Avec ses yeux verts et son sourire en coin, il en a déjà fait tomber quelques-unes dans ses bras. Et il ne compte pas s'arrêter. Comme le dit si bien son paternel : Tant que tu perpétues la lignée des sang pur Iliev, tu es libre de tes actes mon fils. N'oublie pas de faire bonne impression. Il n'est plus le petit garçon peureux qui regardait son père comme si celui-ci allait lui faire avaler sa baguette par le mauvais trou. Aujourd'hui, il fait deux têtes de plus que lui et est bien plus sur de lui et de ce qu'il veut. Il ne veut pas la magie noire. Il ne comprend pas, encore. Pourquoi vouloir toucher quelque chose comme ça ? La magie n'est pas faite pour le mal. Son pire échec a été le jour où, voulant offrir un cadeau à sa mère, une belle fleur de lys qui ne se fane pas, elle l'a brûlé et a dit que celle-ci était plus joli comme ça. A 16 ans, il sait se faire respecter. Même par son frère qui, lui, n'a pas cherché à faire mieux que son père. Ses yeux bleus se sont encore plus ternis et il n'est que l'ombre d'un homme sur le droit chemin. Nikolaï l'a vu sombrer sans pouvoir rien faire. Les ténèbres autour de lui sont si épaisses que rien n'a l'air de vouloir faire bouger cette ombre dans ses yeux. Une vie à se battre pour ce qu'on pense raisonnable et bon, ça vaut le coup non ? Tout en se dirigeant vers son collègue de cours de potions, il repense aux regards outrés et a la voix froide de son père quand celui-ci lui a avoué ne pas partager leurs idéaux. Ils sont pourtant sur de pouvoir le faire changer d'avis. Et comment ? En le faisant rencontrer une femme. Sont-ils si débiles que ça pour croire qu'il abandonnerait ses idées pour une femme ? Puéril. Non, il ne comprend vraiment pas.

Sutton. 6 lettres qui résument bien le petit cataclysme qui est venu mettre son grain de sable dans sa vie. Ce bout de femme aux yeux de féline et aux envies maléfiques. Cette même femme pour qui il brûle encore d'avouer ses sentiments et de la prendre dans ses bras. Comment ont-ils pu en arriver là ? Si près et pourtant si éloignés par les motivations. Il ne comprend pas. Elle est pourtant parfaite. Dès le premier jour, quand il avait croisé son regard déterminé et sur d'elle, il avait su que quelque chose se produisait entre eux. Une tension dans son corps le rendait presque obligé de se trouver dans la même pièce qu'elle. Elle est divine et faîte pour lui. Elle est son idéale, tout comme elle est le sien. Son amour pour elle a bien vite évolué, grâce au temps qu'ils passaient ensemble. Tout deux nés dans des familles avides de pouvoir, Nikolaï savait que leur union arrangerait la famille Wheedon et sa mère. Oh oui, son père croupit désormais à Azkaban - voilà ce qui arrive quand on préfère torturer un pauvre moldu et qu'on oublie de vérifier si on est seul dans la rue -. Et il n'oublie pas non plus ce qui les sépare. Ce choix que tout deux ont fait. La vie maléfique et la bonté. Deux choses qui ne peuvent se mélanger. Même si tout semblent les rapprocher, rien ne peut changer ce qu'elle fait. C'est à dire, à peu près les mêmes choses que son père. Et il ne peut pas le supporter. Il l'aime, c'est certain. Il n'aimera plus personne comme il l'aime elle. Mais il ne peut pas se laisser aller dans les griffes des ténèbres. Il les a combattu trop longtemps pour pouvoir se laisser aller pour une femme. Une femme extraordinaire certes. Mais tout comme elle, ses idéaux restent les plus importants. En choisissant de rejoindre l'Ordre du Phoenix, il a su qu'il l'a perdrait. Mais il n'abandonne pas. Il court, se cache et agit dans l'ombre. Personne ne sait vraiment quand il est là ou non. Dans son coin, il rumine ses pensées. Et il la cherche. Pour tenter une nouvelle fois de la faire changer. De lui montrer que le mal ne fait pas tout. Peut-être y arrivera t-il ou surement pas. Mais tant qu'il n'essaye pas, il ne saura pas. Il l'a veut et s'il ne peut pas l'avoir, si ses envies la dévorent, il ne saura certainement pas quoi faire.

La fuite. Les regards en coin et les chuchotements. Son nouveau quotidien. On ne lui fait pas confiance. Ni du côté de l'Ordre et ni du côté de sa famille. Banni de ceux en qui il n'a jamais pu faire confiance. Son nom probablement supprimé de l'arbre généalogique. La honte de la famille et un prix sur sa tête si on le retrouve. Toute sa vie résumé à une chasse à l'homme et des cachettes. S'il a tenté de prouver sa loyauté au sein de l'Ordre, certains ont toujours du mal qu'un Iliev puisse vraiment être foncièrement bon. Il ne peut pas vraiment leur en vouloir. Même lui doute. Il n'a jamais vraiment compris. Toute sa vie a toujours été rimé par cette question : Pourquoi ? Sans jamais trouver la réponse et en tournant en rond, revenant toujours au point de départ, là où il est encore aujourd'hui. Une capuche sur la tête, pour dissimuler son visage et cette cicatrice sur sa joue donné par sa mère le jour où il est parti pour rejoindre Londres. Cette mini-trace qui lui prouve la haine et le dépit de ses parents. Un homme sans but réel, qui cherche tout simplement la paix et qui voudrait la voir revenir vers lui. Peut être est-ce même son unique but ? Sans ça, que ferait-il réellement ? Se cacher, ce n'est pas une vie. Ayant appris à se transformer en animagus, il peut se promener dans la rue. Mais ses instants de libertés sont si courts. Privé de son droit le plus important, il se cherche encore et toujours. Car il ne comprend pas et il ne comprendra surement jamais. La bataille du bien et du mal. La recherche de plus de pouvoirs, toujours plus. Rien n'est plus pareil désormais.