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 the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua)

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MessageSujet: the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua)   the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua) Icon_minitimeDim 24 Mar - 11:30

the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua) Tumblr_mikfy9mHgZ1qgawlzo1_500
Lorsque je ferme les paupières pour reprendre mon calme, je parviens très nettement à voir le visage d’Hester se dessiner au milieu de l’obscurité de mes yeux clos. Ses traits sont toujours aussi déformés par le chagrin que la dernière fois que je l’ai vue, à peine quelques jours auparavant. Mon cœur se sert alors que je me remémore son air fatigué et son visage bouleversé. Mais alors que je plisse un peu plus mes yeux fermés, la voix de mon paternel commence de nouveau à me parvenir, comme d’un autre monde, plus lointain. Je ne cherche pas à l’écouter plus longtemps, me contentant de rouler des yeux dès que j’ai ouvert de nouveau les paupières. Il ne semble pas comprendre mon comportement, restant face à moi, l’air totalement ébahi. Mais je ne compte pas attendre qu’il ait repris ses esprits pour partir, n’étant pas encore suicidaire pour deux sous. Aussi je m’empresse de fuir face à l’air béat de mon père, tournant les talons pour traverser la maison à pas rapides, afin de rejoindre la porte d’entrée. En quittant ces lieux, ce n’est pas seulement mon paternel que je fuis, mais aussi l’ensemble de la famille Panderman, réunie dans le manoir de mes parents – je ne peux toujours pas considérer cette maison comme étant la mienne – afin de passer les fêtes de fins d’années. Ce prétexte pour fuir les lieux, m’arrange donc bien plus qu’autre chose. Me saisissant de la poignée, je m’empresse d’ouvrir le battant de bois afin de quitter le manoir, le claquant derrière moi, marquant ainsi un départ pour le moins fracassant. Aussitôt, je remarque que la brise souffle avec vigueur à l’extérieur, ébouriffant mes cheveux et affolant mes mèches qui se mettent à voler en tout sens. Le ciel s'est rapidement assombri durant la journée et menace à présent de laisser déverser une quantité monstrueuse d'eau. C'est ce que laissent entendre les énormes nuages noirs glissant doucement au dessus du manoir de mon père, tentant certainement de m'intimider par leur simple présence. Mais c'est une technique d'intimidation qui ne m'atteint pas. Pas vraiment du moins. Je suis bien trop occupé à maudire mon paternel pour sa façon de continuellement me remonter les bretelles, alors que je ne suis déjà pas dans mon assiette. Comme-ci cela ne lui suffisait pas de m’avoir déjà brisé une fois, voilà qu’il s’acharne maintenant sur ma personne. C'est la seule conclusion à laquelle je peux parvenir alors que je m'applique à faire les cent pas devant le perron du manoir de mon père, tandis que le gravier crisse sous mes pas, bien que je n'y fasse pas réellement attention. Je préfère débattre inutilement contre mon ego en ce qu'il s'agit de la représentation que je peux ou non me faire de mon paternel, plutôt que de me concentrer sur ce sujet – concernant les parents d’Hester – qui m’oppresse depuis que j’ai quitté la blonde, et me donne l'impression de serrer mon cœur dans un étau. Le pauvre organe se trouve d'ailleurs bien malmené, puisqu'il se trouve être tiraillé dans tous les sens. Depuis quelques semaines déjà, les sentiments et la raison, se le disputent avec ardeur, tentant sans cesse de l'amener un peu plus à eux. Comme le feraient deux personnes étreignant un épais cordage pour jouer au tir à la corde. Après tout, s’il m’en était donné l’occasion, je passerai le restant de mes jours avec la jeune femme, sans jamais me soucier de ce qu’en penserais les miens. Mais le peu de temps que j’ai passé à l’intérieur, avec le reste de la famille Panderman, me rappelle avec vigueur le nombre de mangemorts qui composent les miens. Tout autant de personnes qui seraient déçus par mes desseins amoureux, s’en donneraient à cœur joie pour malmener la pauvre. C’est pourquoi je me suis interdis de la voir trop souvent et depuis, les images des lèvres de la descendante Steadworthy se posant sur les miennes ainsi que les sensations que cela engendre, ne cessent de hanter mon esprit ; ce sont des choses dont je ne peux pourtant pas profiter pour le moment, à mon plus grand désarroi.

Après avoir poussé un profond soupir, je me décide enfin à dévaler les quelques marches me séparant de la sortie et donc de la longue allant menant à la grille marquant l’entrée du lieu, alors que quelques gouttes se mettent à tomber du ciel, s'écrasant contre mon front et venant s'entremêler avec mes cheveux. Peu m’importe à vrai dire, je ne tente pas réellement de fuir le mauvais temps à vrai dire, mais plutôt ceux qui l’amènent. Je ne considère pas le reste de ma famille comme étant du même sang que moi, préférant de toute évidence les fuir que de continuer à les côtoyer. Pour eux, je ne suis rien d’autre qu’un raté, un traître et un abruti qui déshonore la longue lignée Panderman. Ils me haïssent depuis toujours – ou depuis mes onze ans tout du moins, seulement ne peuvent-ils pas prétendre m’avoir apprécié auparavant alors qu’ils m’ont si rapidement tourné le dos. Aussi je leur rends bien la pareille, quoi que j’imagine que la haine que j’ai à leur égard, ne les atteint même pas. Après tout, qu’est-ce qu’un Panderman ayant fini à gryffondor contre le reste de sa famille, tous serpentards. Je pince un peu plus les lèvres, alors que je baisse la tête, avançant toujours un peu plus vite. C’est alors qu’entre la pointe de souliers dans mon champ de vision et que je redresse subitement la tête, m’arrêtant juste à temps avant de foncer dans quelqu’un. Pas n’importe qui à vrai dire. Il ne me faut pas plus de quelques secondes pour reconnaître Olympe, un mangemort de plus dans la famille. Elle est comme les autres évidemment et ne m’apprécie donc guère. Je recule précipitamment, évitant ainsi – je l’espère – de m’attirer ses foudres, mais ne prend tout de même pas la peine de dévier mon regard. Aussi je reste ainsi, les bras ballant des deux côtés de mon buste, les prunelles fixées dans les siennes. « La porte est ouverte. » je finis par grommeler en désignant l’autre côté de l’allée où le battant de bois marquant l’entrée de ma maison, est encore perceptible malgré la distance qui nous en sépare. Aussi, faisant un pas de côté, je m’empresse de m’écarter afin de laisser la place à ma chère cousine de passer, espérant qu’elle ne me retiendra pas. Décidément, je déteste les gens de ma famille. Tous ces Panderman, partout, je ne peux décemment pas les voir.

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MessageSujet: Re: the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua)   the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua) Icon_minitimeDim 24 Mar - 14:45

(+) THE SKY WASN'T ENOUGH FOR THEM ALL.
olympe & joshua

Le repas de famille. C'est la première chose à laquelle Olympe pensa en se réveillant. Comme en chaque fin d'année, la famille Panderman se réunissait autour d'un bon diner, et Olympe n'échappait pas à cette règle ; même si le fait de se retrouver avec tous ses oncles, ses tantes, ses grand-parents et tout le reste ne l'enchantait pas tellement, elle n'avait pas le choix. C'était la première fois qu'elle était d'humeur maussade pour se rendre chez un des membres de sa famille. Du côté paternel, bien évidement. Du côté Mangemort, aussi. C'était surement pour cela d'ailleurs qu'elle n'arrivait pas à sortir de son lit pour commencer à se préparer. Était-elle à sa place parmi tous ces fidèles du seigneur des Ténèbres ? Elle s'était longuement posée la question, et d'avantage depuis ce duel contre son oncle maternel, mais elle n'arrivait pas à trancher une bonne fois pour toute. D'une part, elle était persuadée que le seul vainqueur dans cette guerre allait être son maitre, mais d'autre part, elle ne comprenait plus. Pourquoi tuer des vies innocentes avec comme seule excuse cette idée de pureté du sang ? Pourquoi entrer en guerre contre des personnes pourtant autant dotées de pouvoirs magiques qu'eux ? Elle avait suivi un mouvement, et elle n'en était pas fière. Il y avait sa famille aussi. Déjà, si elle leur avouait qu'elle avait été répartie à Gryffondor et non à Serpentard comme elle le prétendait lors de sa première année à Poudlard, elle imaginait déjà leur expression horrifiée, dégoutée, alors l'idée de quitter les Mangemorts, vis-à-vis de sa lignée familiale, ne lui traversait même pas l'esprit. Sa vie deviendrait un enfer. Après de longue minutes allongée dans son lit, les yeux pourtant grands ouverts, à réfléchir, Olympe se décida à se lever.

Olympe prit une douche rapide, s'habilla un slim noir et d'un sweat à capuche et se planta devant le miroir. La veille, elle s'était couchée tard après avoir regardé un film de guerre à la télé, et des cernes bien marqués étaient dessinés sous les yeux de la jeune femme. Elle n'était pas très maquillage, le fond de teint la gênait plus qu'autre chose et les crèmes anti-cernes ? Ne lui en parler même pas. Elle décida de laisser ses cheveux détachés, les laissant retomber en cascade à mi-chemin entre le bas du dos et les épaules. Olympe n'avait jamais aimé ses cheveux. Elle aurait aimé être rousse, c'est plus original. D'ailleurs, elle ne se trouvait pas belle, tout simplement. Elle trouvait ses traits trop marqués, ses lèvres trop épaisses, ses sourcils trop épais et son nez trop gros. Elle trouvait un défaut à chaque partie de son corps. Complexée ? Certainement, mais ce n'était absolument pas ce qui l'empêchait de vivre sa vie comme bon lui semblait. Elle était prête pour se rendre au manoir Panderman, où vivait une partie de sa famille. Il était à peine onze heures et demi, et après avoir vérifier que son appartement était fermé à clef, elle transplana à l'intérieur du trois pièces.

Elle arriva dans le grand jardin. Des tas de souvenirs lui remontèrent en mémoire. Elle se souvint lorsque son père lui apprenait à voler sur un balais et qu'elle avait fait une chute qui aurait pu la paralyser à vie. Elle se souvint de ses longues parties de cache-cache avec ses nombreux cousins et cousines. L'extérieur du manoir n'avait point changé ; la façade était toujours aussi admirable qu'ancienne, le jardin toujours aussi verdoyant que grand, la cour toujours aussi bien entretenue que propre. Elle avait vécu dans ce manoir durant sa jeunesse, et même si elle était heureuse de cette liberté qu'elle s'était offerte en s'achetant un appartement dans le centre de Londres, ce manoir restait la maison familiale et elle s'y était beaucoup attachée. Finalement, elle était plutôt contente de revenir, ne serait-ce que pour revoir un peu les lieux. Elle s'empressa de rejoindre ses parents et le reste de la famille qui discutaient déjà dans l'entrée. Ils ne tardèrent pas à s'installer à table, et puis le repas avançait, moins Olympe prenait plaisir à discuter avec les autres membres Panderman. Le sujet de discussion tournait principalement autour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et Olympe se lassait très vite de cette conversation. Certains parlaient d'une nouvelle potentielle mission, d'autres de victimes de sang-impurs qu'on aurait soit disant torturé puis tué. Olympe était en milieu de table, et faisait mine de suivre la discussion. Elle réfléchit à toute vitesse ; elle ne voulait pas rester une minute de plus ici à écouter sa famille parler d'un sujet tel que celui-ci. Elle fit mine de regarder dans son sac à main, à la recherche d'une chose qui pourrait la sauver. Elle tomba sur un paquet de cigarette. Alors que certains n'avaient pas encore fini le plat de résistance, elle se leva, expliquant qu'elle avait besoin de fumer un peu, sachant pertinemment bien que personne ne la suivrait, la plupart des membres de sa famille n'étant pas fumeur.

Elle sortit par la porte d'entrée, se retrouvant ainsi dans la cour du manoir. Elle avança un peu dans l'allée, fouillant dans son sac à la recherche de son briquet. Soudain, elle sentit quelqu'un s'arrêter devant elle. La jeune femme releva le regard : Joshua, son cousin encore scolarisé à Poudlard se trouvait nez-à-nez face à elle. Olympe n'était pas forcément très proche de son cousin. Il était d'une certaine manière un exclus dans la famille, ayant été réparti à Gryffondor.. comme elle. Elle voyait en Joshua la personne qu'elle aurait été si elle avait dévoilé au grand jour sa vraie maison. « La porte est ouverte. » Déclara-t-il, désignant l'entrée de la maison. Olympe se retourne. En effet, la porte était ouverte, et elle s'empressa de la refermer, se retournant à nouveau vers son cousin. Il s'était légèrement décalé pour la laisser passer. Mais elle ne comptait pas aller plus loin. Elle finit par trouver son briquet, alluma une cigarette et en tira une liasse. « Tu n'es pas avec les autres ? » Demanda-t-elle, de la fumée sombre s'extirpant de sa bouche.

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MessageSujet: Re: the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua)   the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua) Icon_minitimeDim 24 Mar - 15:52

the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua) Tumblr_mikfy9mHgZ1qgawlzo1_500
Ce doit être la première fois que je suis convié à un repas de famille depuis que le choixpeau m’a envoyé à gryffondor. Je me rappelle encore, l’année de mes onze ans, toutes les personnes attablées dans la salle à manger, un ensemble de plats fumants positionnés devant eux et me dévisageant avec amusement alors que je me présentais à la porte. Je venais alors de traverser l’entièreté de la ville de Londres afin de me rendre dans la banlieue quelque peu campagnarde ou se situe le manoir familial. Car si mon paternel était venu chercher l’ensemble de ses enfants, il avait omis de m’embarquer avec lui. Et j’avais dû me débrouiller, à l’aide du magicobus, pour rejoindre les miens. Ma gorge se noue alors que je me rappelle les éclats de rire tonitruants qu’avait suscités mon arrivée. Ce jour là, j’avais dû me contenter de monter dans ma chambre le ventre vide, alors qu’ayant dû affronter la neige et la fraicheur hivernale tout le jour durant, mon estomac grondait. Mais cela n’était rien en comparaison des rires se répercutant en échos dans mon esprit durant l’ensemble des vacances scolaires, passées intégralement dans ma chambre, sans espoir de pouvoir sortir. De la fenêtre de ma chambre, je percevais nettement les miens joué dans la neige ; autant mes frères que mes cousins et cousines. Je ne les voyais plus qu’ainsi, passant alors les vacances enfermé dans ma chambre, avec pour seule compagnie, l’elfe de maison familial, lorsqu’il m’amenait mes repas. Je n’ai plus remis les pieds chez moi lors de vacances de fin d’années, depuis cet épisode qui reste profondément graver dans ma mémoire. Mais cette année, les choses sont différentes. Tout est différent depuis que mon paternel occupe une place d’instituteur à Poudlard. Car si je ne me suis jamais senti réellement libre auparavant, cette fois j’ai bel et bien l’impression que ce sont des chaines qui m’entravent. Forcément l’année où Hester a le plus besoin de moi. Autrefois, j’aurais pu passer l’ensemble des vacances de noël chez elle à la réconforter, mais cette année, il en est hors de question. Mon père se montre déjà assez intransigeant comme cela, et je dois avouer que ses quelques remontrances quant au fait que je ne l’ai pas accompagné pour retourner au mémoire – puisque j’ai prétexté vouloir y rentrer par mes propres moyens, comme à mon habitude –, suffisent déjà à faire en sorte que mon échine soit parcourue d’un frisson. Je me sais pourtant bien incapable de subir cela plus longtemps, d’autant plus que je ne me sens pas à ma place par ici, ce pourquoi je finis par tourner les talons, claquant la porte d’entrée alors que je m’enfonce à l’extérieur. Je saute ainsi le premier repas de famille d’une longue lignée, puisque durant les quelques semaines que je vais avoir à passer ici, je sais pertinemment qu’il y en aura chaque jour. Mais cela ne me dérange pas le moins du monde, au contraire. J’avoue volontiers que je me sais incapable de subir ces gens là durant un repas entier, surtout que celui-ci risque de durer longtemps – sachant que même une simple demi-heure en leur compagnie, à tous, me parait déjà être insurmontable, on me demande ici de relever l’impossible. Aussi j’accueille cette nouvelle altercation avec mon paternel comme un acte divin, même si je sais pertinemment que je risque de ne pas m’en tirer aussi simplement, surtout lorsqu’il me mettra de nouveau la main dessus.

Peu importe, je ne suis pas obligé d’y penser tout de suite après tout. Cela déjà assez dur à supporter par la suite, pour que je m’encombre ainsi les pensées avec ce genre de choses inutiles, alors que je sais cela tout à fait inutile pour le moment. Après tout, il n’est pas utile de commencer à me torturer moi-même l’esprit avant qu’il ne me serve lui-même son lot de remontrances. C’est ce que je me dis alors que je me décide enfin à m’écarter de la porte pour partir affronter le froid, me contentant d’enfouir mes mains dans mes poches alors qu’un frisson me parcourt, amené avec la brise. Ainsi je décide de m’éloigner, entendant la neige fraiche crisser sous mes pas ainsi qu’en dessous, les divers graviers qui composent la grande allée menant au portail. Je ne m’embête pas à aller jusqu’au bout, sachant pertinemment que cela ne sert à rien, mais aussi que je ne suis pas assez couvert pour rester trop longtemps à l’extérieur. Après tout, je sens déjà mes oreilles s’enflammer avec le froid, aussi paradoxal que cela puisse paraître. C’est pourquoi je me décide enfin à faire demi-tour, rejoignant la porte d’entrée, la tête baissée. Ce qui me vaut certainement de ne pas voir ma cousine, juchée là, la cigarette coincée au coin de ses lèvres. Alors que je m’empresse de m’écarter, juste à temps avant de la percuter, je ne peux m’empêcher de me faire la réflexion qu’elle ressemble en tout point à Tracey. Brune, le visage fermé, fumeuse. Il ne m’en faut pas plus. Surtout que je me doute que ma cousine a également été à serpentard, comme tous les autres membres de la famille Panderman. Tous, sauf moi. Une nouvelle fois, je ne peux m’empêcher de pousser un soupir alors qu’Olympe s’empresse de fermer la porte ouverte du manoir, suite à ma réflexion. Et alors qu’elle me tourne le dos pendant quelques secondes, me vient aussi l’idée que Tracey ne lui ressemble pas du tout. Puisqu’elle n’est pas une mangemort et qu’elle doit certainement se montrer plus aimable que la jeune femme qui se tient face à moi. C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de considérer les membres de ma famille comme des personnes viles. Tout comme ils doivent le penser de moi à vrai dire. « Tu n’es pas avec les autres ? » me demande-t-elle finalement, en se tournant de nouveau dans ma direction. Tout d’abord, je me contente de hausser les épaules, me demandant si elle se moque de moi ou si elle le fait tout simplement exprès. Après tout, il est évident que je ne suis pas avec le reste des Panderman, puisque je me tiens face à elle en ce moment même. « Toi non plus. » je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer en adoptant un ton quelque peu acerbe, je me dois de l’avouer. Mais peu importe, cela ne lui cause absolument aucun tord. Je suis à peu près certain qu’elle me déteste déjà. « Je ne sais même pas ce que je fais ici, je ne considère pas cette famille comme étant la mienne. » j’ajoute sans réellement savoir pourquoi, une lueur de défi dans le regard alors que, mes prunelles posées sur elle, je la dévisage en silence.

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MessageSujet: Re: the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua)   the sky wasn't enough for them all. ◮ (olympe&joshua) Icon_minitime

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