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 oh gravity, thou art a heartless b*tch. ∞ daedra

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MessageSujet: oh gravity, thou art a heartless b*tch. ∞ daedra   oh gravity, thou art a heartless b*tch. ∞ daedra Icon_minitimeMar 8 Jan - 23:34



    oh gravity, thou art a heartless b*tch
    nathanael julien blackstone • daedra enorah mills


    Samedi matin. Dix heures. Monsieur était déjà prostré dans un des fauteuils de la salle commune, livres empilés un peu partout autour de lui, culotte de pyjama rouge (à l’effigie de sa maison), un chandail beaucoup trop grand pour lui et les cheveux qui semblaient avoir vécu la guerre – la seconde guerre mondiale, si on lui aurait demandé laquelle – une plume à la main. Il n’était pas descendu à la grande salle pour le petit déjeuner, de toute manière, ce n’était pas comme s’il avait réellement faim. En fait, la seule chose qu’il aurait peut-être aimé avaler aurait été un verre de jus de citrouille. Sauf qu’à la simple idée de remonter, s’habiller, redescendre, aller à la grande salle, devoir converser avec des gens (qui lui demanderait par simple politesse comment il allait, peut-être croiser deux-trois personnes qui feraient mine d’entamer une conversation avec lui pour savoir son avis sur ce qui se passait dans l’actualité, voir les figures d’enterrement, etc.) le décourageait. S’il devait aller quelque part ce serait à la bibliothèque. Dans le plus grand silence. Ici, ce n’était déjà pas si pire. Il voyait un va-et-vient d’élèves qui passait, ne faisait pas attention à lui et lui s’en fichant royalement. C’était réciproque. Enfin, il ne s’en fichait pas à proprement dit. Mais leur contact l’épuisait – les relations humaines, il n’y comprenait pas grand-chose, mais d’avance, c’était plus facile avec des garçons, puisque lui-même en était un – et il préférait le contact des livres. Ou bien dessiner. Comme il faisait ce matin, ayant délaissé la simple idée de faire un de ces devoirs et tentait de faire un schéma. Un schéma qui avait pour objectif de tenter de créer une carte, élargie sur un plus grand territoire que la carte du maraudeur (il en avait eu vent et ça l’avait inspiré) pourtant illisible pour un néophyte. Que seul un instrument pourrait être utilisé pour la déchiffrer. L’idée était encore très basique et allait sans doute se compliquer avec le temps (et il rajouterait sans doute des détails pour compliquer l’affaire, puisqu’il n’aimait pas les choses simples, il intégrerait soit des anagrammes ou bien une autre langue, c’était à voir). Et il y avait encore beaucoup de choses à prévoir. Plus que de savoir l’utilisation. Pour une première fois dans sa vie, Nathanael avait prévu de peut-être utiliser un peu la magie noire. Il avait tellement des souvenirs forts de cette matière qu’on lui avait fait lire, que le jeune homme avait cru bon de l’intégrer un peu ; peut-être qu’en l’utilisant il aurait la paix. Ou ça sera pire. Un des deux.

    Il releva la tête en poussant un soupir, sa main alla se perdre dans sa tignasse, puis pencha la tête vers le haut, pour observer le plafond. Puis, lorsqu’il rebaissa la tête, il eut une certaine surprise de voir sa meilleure amie devant lui. Elle était devenue parente avec un chat, maintenant ? Il tenta de trouver une bonne référence, mais ne trouva aucune sinon « catwoman » sauf qu’il se doutait de la traiter ainsi allait lui faire plaisir. En fait, il n’avait aucune idée. Peut-être qu’elle n’était pas de bonne humeur et voudrait simplement qu’il se taise. Il avait beau la connaître et elle était une des personnes à qui il tenait le plus (en fait, elle était la deuxième personne sur cette courte liste), il ne savait pas encore comment deviner des « émotions » sur son visage. Alors, il baissa la tête pour regarder son schéma. Il ne voulait pas la mettre en colère, point. Ça serait sans doute la dernière chose qu’il voudrait, se mettre en colère avec Daedra. Puis, il releva la tête et l’observa encore. Il se demanda si elle accepterait d’être un sujet d’expérience (pour lui ça serait un grand honneur, si quelqu’un lui demandait, mais il ne savait pas réellement si c’était une question appropriée à poser à une fille). Et puis, il avait d’autres questions à lui poser (certaines pourraient réellement montré à quel point il ne pensait pas à elle du type platoniquement, même s’il ne le savait pas). « Est-ce que tu es heureuse ? » Oui, pour allez dans le vif du sujet, demandons à Nath. Mais de toute façon, c’était une question qu’il posait régulièrement. Il n’aimait pas le « est-ce que ça va bien » puisque ça disait implicitement à l’autre « allez raconte-moi ta vie ». Et Nate n’aimait pas. « Dae, j’ai une question. » Il se mordit la lèvre – manie qu’il avait l’habitude de faire, lorsqu’il était en doute pour quoi que ce soit – et l’observa. Les filles. On devrait leur inventer un dictionnaire (et dire que l’unique chose auquel il avait quelque chose en commun avec les autres hommes étaient les femmes). « Sur une échelle de un à dix, comment tu décrirais que tes spm, tu sais, tes syndrômes pré-menstruels, t’affectent ? » Certains étaient en train de troubler à cause du retour de vous-savez-qui, lui ce qui l’affectait ce matin c’était les hormones de sa meilleure amie. Tentons de comprendre Nathanael Blackstone, s’il vous plaît.

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MessageSujet: Re: oh gravity, thou art a heartless b*tch. ∞ daedra   oh gravity, thou art a heartless b*tch. ∞ daedra Icon_minitimeJeu 10 Jan - 0:03

Daedra & Nathanaël
oh gravity, thou art a heartless b*tch


Lorsque j’ouvris les yeux ce matin-là, une seule et unique pensée traversa mon esprit : week end. J’aimais les cours – enfin, certains – mais rien ne valait un bon week end de repos. Bon, pas tout à fait puisqu’on avait toujours trois tonnes de devoirs mais il n’y avait pas cours, c’était déjà ça. Je regardai ma montre : neuf heures passées, il était temps que je me lève. Je chassais mes couvertures d’un coup de pied et me levais d’un bond. Lorsque j’étais en forme, je n’aimais pas trainasser. J’attrapais les premiers vêtements qui me tombèrent sous la main et filais prendre une douche dans la salle de bains. Je ne mis pas longtemps mais au moins, j’étais lavée et habillée pour la journée. Je mourrais de faim et descendis donc, en passant par la salle commune, pour rejoindre la Grande Salle. Mon meilleur ami Nathanaël, était déjà là, plongé dans ses bouquins comme à son habitude et ne me vis donc pas. Je décidai de ne pas le déranger tout de suite et descendis jusqu’au rez-de-chaussée. Je savais que s’il était encore en pyjama sans être descendu, c’est qu’il n’avait pas faim. Je m’assis avec une ou deux amies et engloutis autant de nourriture que je le pouvais. La nourriture à Poudlard était délicieuse, même en ces temps de guerre où les Mangemorts faisaient la loi au château. Même eux ne pouvaient pas gâcher les bonnes habitudes. Une fois rassasie, je me levais, fit un signe à mes amies et repartis en direction de l’escalier. Je n’avais cependant pas oublié d’emporter discrètement un verre de jus de citrouille. Je savais que Nath en aurait envie, même s’il n’avait pas faim.
Je donnai le mot de passe au portrait de la grosse dame et pénétrai à nouveau dans la salle commune. Elle était à présent bien plus vide, tout le monde étant descendu manger. Je m’approchais sans faire de bruit du fauteuil où était assis mon meilleur ami et me plantait devant lui. Il avait le regard fixé au plafond, si bien qu’il ne me vit pas tout de suite. Lorsqu’il me vit enfin, il parut un peu surpris et prit immédiatement une expression que je connaissais bien, celle qu’il faisait dès qu’il cherchait une remarque à faire. Au lieu de quoi, il ne dit rien et replongea son nez dans ses parchemins. Comme ça arrivait souvent. Je lui tendis le verre, fière.
« Tiens, je t’ai apporté un verre de jus de citrouille, » lui dis-je en souriant de toutes mes dents.
Je le posais sur la table à côté de lui et vint sur l’accoudoir de son fauteuil afin d’observer ce qu’il faisait. J’avais la flemme d’aller chercher un autre fauteuil. Il était en permanence la tête plongée dans les bouquins, que ce soit pour faire ses devoirs ou pour faire un croquis de quelque chose qu’il voulait inventer. Il releva enfin la tête vers moi.
« Est-ce que tu es heureuse ? » me demanda-t-il, sérieux.
Je souris de plus belle. C’était une question qu’il me posait souvent, au lieu de me demander comment j’allais. Il était étrange, différent mais c’était pour ça que je l’appréciais autant.
« Aujourd’hui, ça va, oui, on peut dire que je suis heureuse. Pas cours pendant deux jours, j’ai super bien mangé encore une fois, tout va bien. Et toi, es-tu heureux ?
Il me semblait juste de lui retourner la question, pas pour se foutre de lui, loin de là mais parce que je voulais savoir, aussi, s’il était heureux. J’aurais pu lui demander si ça allait mais là ça aurait vraiment été me foutre de sa tête puisqu’il n’aimait pas ça.
« Dae, j’ai une question, » me demanda-t-il brusquement.
Je lui tapotais l’épaule et lui souris une nouvelle fois.
« Je t’écoutes, mon Nath. »
Il me posait toujours tout un tas de questions diverses et variées et je ne pouvais m’empêcher de les aimer, ses questions. Il me faisait rire avec sa curiosité maladive. Et bien sûr, je lui répondait, cela allait de soi.
« Sur une échelle de un à dix, comment tu décrirais que tes spm, tu sais, tes syndrômes pré-menstruels, t’affectent ? »
Je me mordis la lèvre afin de ne pas rire. Il avait toujours, toujours des questions à me poser sur les filles, puisque j’étais ce qu’il avait de plus proche d’une relation avec le spécimen. Il devait très certainement se poser trois milliards de questions de plus maintenant qu’il était fiancé. Je soupirais à cette pensée. Il n’était pas fait pour se marier, pour s’embêter avec ce genre de choses, surtout pour quelqu’un qu’il n’aimait pas et surtout, qu’il ne connaissait pas. Il avait eu souvent l’occasion de croiser ma meilleure amie Marion mais ils ne s’étaient jamais vraiment parlés.
« Vingt-huit, » lui répondis-je d’un air sérieux, espérant qu’il comprenne mon jeu de mots. « C’est une vraie torture, tu sais pas ce que tu rate. »
De toute manière, c’était la réponse la plus franche que je pouvais lui donner.
« T’as d’autres questions pour moi ? Parce que j’ai tout mon temps. »
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