remus john lupin

37 ANS ◊ SANG MÊLÉ

THE MINISTRY OF MAGIC, LONDON Remus John Lupin 9 BUSES & 10 ASPICS THE ORDER OF THE PHOENIX

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Remus, sculptée avec soin du bois d'un chêne blanc, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que onze ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui : le courage, la loyauté et le sens du sacrifice sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en défense contre les forces du Mal. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un ventricule de cœur de dragon qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : « Le monde n'est jamais figé, et n'importe lequel de nos actes peut interférer dans la marche qu'il semble suivre inexorablement. Pour être honnête, je crois que le hasard empêchera toujours la vie de ne s'ouvrir que sur un seul chemin : une rencontre hasardeuse, et naissent les Maraudeurs ; une autre rencontre, et c'est l'ordre du Phénix qui est créé ou qui renaît de ses cendres ; une fracture, un malheur, et c'est la vie d'un sorcier qui bascule. J'aspire profondément à ce que Voldemort soit vaincu et privé de ses pouvoirs. C'est ce que je souhaite le plus au monde : car dans la paix, tout est possible ; tandis que dans la guerre et la noirceur, les différences - physiques, personnelles, de sangs… - sont haïes. Nulle tolérance dans les ténèbres. … »

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? « Je suis entré dans l'ordre du Phénix à la fin de ma scolarité, ce qui a été salvateur. Pour des raisons qui me sont personnelles, j'ai toujours eu beaucoup de mal à trouver du travail. Ce n'est pas faute d'essayer et je ne manque pas de qualités, du moins... je le crois. Être accepté parmi ces sorciers talentueux et décidés à se battre a été pour moi, comment dirais-je… une reconnaissance de mes capacités et compétences en tant que sorcier, mais aussi en tant qu'être humain. Il ne pouvait y avoir meilleur lieu que l'ordre du Phénix pour que je ne me sente ni en marge, ni inutile et ni… seul. J'y ai aussi retrouvé mes amis, dont la présence à mes côtés est inestimable. Il est primordial que l'ordre du Phénix continue d'exister : de sorte qu'il y ait toujours un espoir pour tout ceux qui, comme nous, refuse de laisser Voldemort prendre le pouvoir. C'est notre devoir : nous battre et garder espoir. … En tout cas, toujours en donner l'impression... Je crois sincèrement que si l'ordre du Phénix baisse les bras, la communauté entière des sorciers baissera les bras. »

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? « À force de vivre dans l'inquiétude et la méfiance, je crois que je me suis habitué à cet état de fait qui est aujourd'hui permanent. Certes, je n'ai jamais crains de me faire attaquer par un Mangemort dans la rue, attiré par un quelconque éclat de rire ou l'étreinte fiévreuse de deux amoureux. Mais je n'ai jamais bien vécu ma particularité, provoquant davantage la pitié que la compassion, le dégoût que la bienveillance, davantage la peur que la curiosité. Je ne suis pas excité à l'idée que nous y soyons enfin, tous plongés dans cette guerre, tous concernés et amenés à choisir : se battre ou subir. Se battre, mais dans quel camp ? Encore choisir. Je souffre pour ces adolescents, à peine sortis de l'enfance, qui devront faire un choix et qui seront de toute façon certainement contrains de prendre les armes. Il faut avouer pourtant que je suis soulagé, tout de même, que nous y soyons enfin. Être un héro, survivre, tuer ou ne pas tuer un autre sorcier qui aurait choisi le mauvais camp… Rien ne compte à pars restaurer l'ordre, régler le conflit actuel pour que nous conservions tous nos libertés. Me venger des affronts, des humiliations, des souffrances que m'ont fait endurer ces sorciers adeptes de la magie noire et de ses ténèbres ? Peut-être aussi, oui. Je le reconnais à contre-coeur. »

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ Archimède. TON ÂGE Ҩ 22 ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ David Thewlis. PERSONNAGE Ҩ Remus John Lupin (de la saga). TON AVIS SUR PI Ҩ C'est plaisant de pouvoir jouer Remus Lupin, alors que l'intrigue s'inspire du septième tome. La première impression est donc plus que positive ; d'autant que le reste me plait, le design, mais aussi les choses ici et là (règlement, fiches) dont j'ai déjà pris connaissance. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Sur Bazzar. CONNEXION Ҩ Je passerai tous les jours ; en revanche, en ce qui concerne le RP, cela dépendra de mes disponibilités ; étant à l'université, je dépends de la charge de travail dont m'affubleront mes professeurs (3(minimum)/7). UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ Pas d'ultime bafouille, si ce n'est alea jacta est.

"L'AVENIR, FANTÔME AUX MAINS VIDES, QUI PROMET TOUT ET QUI N'A RIEN. "

« Comment me faire pardonner, Remus ? La vengeance est une justice sauvage, dont les conséquences sont trop souvent démesurées par rapport à l'offense qui nous incite à y recourir ! Mon petit homme, sais-tu combien je suis désolé ? C'est honteux, il n'y a pas plus dégradant et pathétique que de toucher à l'innocence pour se laver d'un affront. Ah ! il ne pouvait viser mieux en s'en prenant à toi, mon fils. Raclure, ordure ! Remus, oh Remus, ne touche pas ton visage, donne moi tes mains, et pardonne moi, veux-tu bien me pardonner, Remus. … »

Mon père, spectateur impuissant d'une blessure qui non seulement me défigurait mais changeait à jamais mon identité, pleurait. Prostré sur ce corps qui ne m'appartenait déjà plus qu'à moitié et couvrant de ses mains mon visage lacéré. S'il connaissait le sens des insultes qu'il avait crachées à la face de Fenrir Greyback, il n'en avait pas prévu la portée. Le loup-garou s'était emparé de la seule arme qui sied aux humiliés : la vengeance. La fin - toucher et blesser mon père - justifiant les moyens pour ce genre d'individus, il n'eut aucun scrupule à s'en prendre au tout petit garçon que j'étais alors. La vengeance était consommée, et mon père inconsolable.

Outre les désagréments physiques de la lycanthropie - j'en parle aujourd'hui avec plus de sérénité, il ne faut y voir aucun cynisme ou faux détachement - j'étais davantage sujet à la honte. Être un loup-garou était non seulement un mal incurable à l'époque, mais aussi une profonde humiliation. Je cachais mon état avec une détermination telle, qu'à peine entré dans l'adolescence je semblais déjà adulte. Les traitements, les cures, les séjours à l'hôpital, où l'on avait la fâcheuse tendance à vouloir me conduire en psychiatrie plutôt qu'ailleurs, m'épuisaient aussi, naturellement. Mais si je m'habituais à cet état physique contre lequel le monde et moi étions impuissants, j'étais paniqué à l'idée de ne pas pouvoir étudier à Poudlard. Il fallait y voir un besoin vital de quitter cet environnement où je n'étais que l'enfant malade, l'enfant blessé, l'enfant diminué et ce nid familial, oppressant. Mes parents tentaient avec toute la délicatesse et le tact dont ils étaient capables de me convaincre que l'école m'était inaccessible, mais que ce n'était pas une fatalité : je pouvais étudier, à la maison. Loin d'être une consolation, c'était une nouvelle humiliation.



" CELUI QUI VIT DANS LA CRAINTE NE SERA JAMAIS LIBRE "

« Celui qui ne supporte pas les injures et qui est capable d'une telle vengeance possède une âme bien faible. Il est toujours préférable de guérir l'offense plutôt que de la venger, le sais-tu, Remus ? Je crois facile de deviner que tu es quelqu'un dont la confiance en toute chose s'est ébranlée : comment être confiant comme devrait l'être tout enfant quand on a subit une telle vengeance, en réalité dirigé contre son propre père ? Il faut me faire confiance à moi, mon garçon, car je crois pouvoir t'apporter un peu de réconfort : une place ici, à Poudlard. »

Si petit face à ce géant original et affable, j'en perdais mes moyens et j'en oubliais presque ma triste condition. Quelqu'un ressentait-il vraiment davantage de compassion que de pitié à mon égard ? Ces considérations furent bien vite balayées par un sentiment qui m'avait quitté depuis des années : une joie, franche et sincère, insouciante, et une fierté puérile. Les lunettes en demi-lune d'Albus Dumbledore ne reflétaient plus les cicatrices qui me traversaient la face, mais le visage d'un garçon rayonnant… et peut-être un peu intimidé, je l'avoue, par ce colosse, sorcier réputé, mais surtout directeur de Poudlard, qui posait pourtant sur moi un regard affectueux. Plus tard, je me demandais s'il m'avait accepté par gentillesse, ou s'il y avait quelques raisons plus obscures à cet acte.

Avant que Poudlard - et la maison Gryffondor, puisque c'est dans ici que je fus envoyé par le Choixpeau magique - puisse m'accueillir, il fallu prendre quelques précautions. La lune ayant une activité cyclique, il fallait prendre en charge mes métamorphose, de façon à protéger les autres élèves, les professeurs et moi-même. Il était aussi question de taire la présence d'un Lycan dans l'école, non seulement pour que je puisse étudier dans des conditions optimales, mais parce qu'un scandale aurait terni la réputation excellente et l'image de Poudlard. Le génie côtoyant l'imagination dans l'esprit du professeur Dumbledore, il n'eut pas de mal à trouver une idée brillante : transformer la Cabane hurlante, située à Pré-au-Lard et considérée comme la maison la plus hantée de Grande-Bretagne, en un terrier pour loup-garou.

Il ne suffisait pourtant que d'un peu d'attention et de curiosité, qualités typiques des êtres les plus espiègles, pour remarquer le petit manège que j'entreprenais toutes les pleines lunes. Il faut avouer que lorsque James Potter, Sirius Black et Peter Pettigrow ont découvert ma vraie nature, plusieurs sentiments se sont mélangés : l'angoisse d'une rumeur, qui m'obligerait à faire mes valises, mais aussi le bonheur d'avoir attiré à ce point l'attention d'élèves classés parmi les plus populaires de l'école.



" LE FEU QUI SEMBLE ÉTEINT SOUVENT DORT SOUS LA CENDRE "

« Allez, Lunard ! C'est quoi le problème ? Si Dumbledore t'as nommé préfet, c'est pas pour que tu nous fliquent, au contraire. C'est justement pour qu'on puisse perpétrer tous nos méfaits dans la plus totale légalité et la plus absolue impunité. C'est pas vrai, James ? »

Sirius n'avait besoin d'aucun argument pour me convaincre de les suivre ou, pour être exact, de les regarder faire leurs facéties sans broncher. J'étais sans aucun doute le plus calme et le plus studieux des Maraudeurs ; et - quoi qu'en disait Sirius - c'était pour ces raisons précises que j'avais été nommé préfet, et non pas pour leur donner toute latitude dans leurs jeux. On attendait de moi que j'aie une sorte d'influence positive sur mes amis, James et Sirius. Peter étant un suiveur, admiratif passionné et fanatique des deux garçons les plus en vogue de Poudlard, je n'avais jamais besoin de le canaliser. Non, James et Sirius n'avaient besoin d'aucun argument : ils étaient bien trop chers à mes yeux ; bien trop vitaux, pour que je ne songe un seul instant à m'opposer à eux ou à faire quoi que ce soit qui aurait pu leur donner envie de me laisser de côté. Et d'autant plus quand ils ont décidé de devenir des Animagi pour accompagner mes pleines lunes et donc, de passer dans l'illégalité, cette fois-ci aux yeux de la loi magique et non plus seulement de Poudlard.

Je ne cautionnais pas la moitié de leurs actes, qui consistaient notamment à s'en prendre à Severus Rogue - Servilus, selon James et Sirius - et à quelques autres Serpentard. J'étais coupable autant qu'eux de ne jamais intervenir, même si je ne participais pas. Je restais bien souvent plonger dans un bouquin, l'air concentré. Pour apaiser ce sentiment désagréable de culpabilité, je réparais parfois leurs bêtises ou faisaient taire les ragots et les rumeurs qu'ils se plaisaient tous les deux à propager, simplement pour rigoler. Ils n'étaient pas méchants, moi je le savais. Ils étaient ma famille, un socle solide sur lequel j'avais construit une nouvelle vie, une nouvelle enfance ; et Poudlard était une maison.



" AS AN EMPTY SHELL "

« C'est bien pire que ça. On peut continuer à exister sans son âme, tant que le coeur et le cerveau fonctionne. Mais on n'a plus aucune conscience de soi, plus de mémoire, plus... rien. Et plus aucune chance de guérison. On existe, c'est tout. Comme une coquille vide. L'âme, elle, s'est définitivement envolée, elle est perdue à jamais. »

Tout a changé lorsque je me suis entendu prononcer ces mots. J'étais en train d'expliquer de quoi étaient capables les Détraqueurs, ces créatures malfaisantes dont pas un petit sorcier n'aurait dû avoir à connaitre l'existence avant de devenir adulte. Évidemment, avant que le climat ne se dégrade dans notre monde, nos vies, aux Maraudeurs et à moi, avaient pris des directions différentes ; bien que nous nous retrouvions dans l'Ordre du Phénix, lequel m'apportait réconfort et sentiment d'utilité. Ma lycanthropie m'empêchant l'accès à la majorité des professions, je me sentais faible et sans valeur. J'aurais payé cher pour retrouver Poudlard, cocon aux bienfaits anesthésiants : immergé dans un petit monde à pars, un à-côté, en marge du monde réel magique, on baignait alors dans une atmosphère protectrice. Albus Dumbledore, une nouvelle fois, m'a apporté du réconfort : une nouvelle place à Poudlard, en tant que professeur de Défense contre elles forces du Mal.

Depuis, tout s'est accéléré. Tant d'un point de vue général, que d'un point de vue personnel. Les rencontres que j'ai faites ont forgé un nouveau visage à ma vie : des élèves, d'anciens amis et de nouvelles connaissances. J'ai certes été renvoyé de Poudlard, Severus ayant gaffé sur ma lycanthropie... et je ne peux lui en vouloir, c'est peut-être un juste retour des choses. Dans le contexte actuel, ma place est de toute façon auprès des membres de l'Ordre du Phénix.