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NOM : Harkness. PRÉNOM(S) : Sansa-Ruth Ezer. ÂGE : Vingt-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née le 18 juin 1971 à Bloxam Creek en Irlande et partage cette date avec son frère jumeau Elwood. STATUT DU SANG : elle fait partie d'une famille de sang-mêlé. MAISON : serpentard. Enfin... ex-serpentard et quand on y réfléchit bien, il ne pouvait pas y avoir meilleure maison pour elle. NIVEAU D’ÉTUDES : Sansa a terminé ses études depuis bien longtemps. C'était une très bonne élève, elle voulait être la meilleure et ses efforts ont payé. EMPLOI : Sansa a d'abord été bibliothécaire en chef à Poudlard, même si elle avait toujours rêvé de quelque chose de plus grand, ce poste lui convenait parfaitement. Puis il y a eu cette opportunité qu'elle doit à Shae, ce poste qu'elle occupe depuis Noël et qu'elle aime plus que tout : chef du département de régulation des créatures magiques. LIEU DE VIE : Londres, Angleterre et côté sorcier bien entendu. BAGUETTE : bois de saule, vingt-huit centimètres et ventricule de dragon. Sansa possède toujours cette baguette et ne la quitterait pour rien au monde. GROUPE : the god complex. CÉLÉBRITÉ : Natalie Dormer. CRÉDITS : image de la fiche trouvée sur tumblr.

   A savoir sur ton personnage

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On dit d'elle qu'elle n'a pas de cœur, qu'elle est impartiale et manipulatrice. On n'a pas tort. Sansa a développé les mêmes comportements que son défunt oncle au fur et à mesure des années. Pour elle, être la meilleure signifiait abandonner ce qui faisait d'elle un être humain, abandonner la compassion et la gentillesse. ◊ En fait, Sansa manque d'une cruelle confiance en elle l'ayant poussé à haïr sa cousine Cersei et faisant d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. ◊ Lorsque Sansa est nerveuse ou agacée, elle a tendance tapoter son bureau avec ses doigts. ◊ Elle adore cuisiner, ça la détend. ◊ Sansa souhaite plus que tout voir sa cousine morte, à tel point que c'est devenu une obsession et qu'elle a l'impression de la voir partout. ◊ Sansa n'aime pas recevoir des ordres, elle se place sans arrêt en dominante. ◊ Comme la cuisine, la lecture reste le meilleur moyen pour elle de décompresser. ◊ Malgré ce que l'on pourrait penser, Sansa n'est pas ordonnée. Autant ses dossiers sont toujours en ordre autant son appartement est un véritable nid à surprise. Elle n'hésite pas à laisser traîner ses affaires un peu partout : de toute façon, elle vit seule. Peut-être qu'un jour elle songera à prendre un elfe de maison. ◊ Elle a une sainte horreur des gens qui pleurent. Quand elle se trouve à proximité d'une personne qui pleure, on peut voir son nez se froncer et un soupir franchir ses lèvres. Elle les évite comme la peste. ◊ Sansa apprécie être seule par moment.


   TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ?

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En tant que personne portant la marque des ténèbres, il serait bien ironique de ne pas apprécier doucement ce nouveau régime. Après tout, Harry Potter était mort. Lord Voldemort avait pris le pouvoir. Sansa avait gagné un poste qu’elle n’aurait jamais espéré avoir en temps normal, son ascension au poste de responsable d’un département était une aubaine qu’elle devait à toutes ces bonnes choses qui arrivaient actuellement (et aussi grâce à Shae). Si Sansa vous dit qu’elle n’apprécie pas ce changement, c’est qu’elle ment la bougresse. Elle est aux anges. Pire que ça, elle se trouve sans arrêt dans un état extatique parce que tout ce qu’elle désirait qui se passe s’est produit, elle regrette simplement que son oncle ne soit plus là pour admirer le spectacle.  

   

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TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : Sonata. et mon p'tit prénom c'est Manon. TON ÂGE : vingt-deux ans. PAYS : France. TU AS TROUVÉ PI PAR : on m'en a parlé puis j'ai stalké. TON AVIS SUR PI : un mot : magnifique. DÉSIREZ-VOUS UN PARRAIN ? : ça devrait aller. UN DERNIER MOT : pamplemousse.

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« Cap de sauter du haut de l’arbre que maman ne veut pas qu’on approche ? » Chuchota une petite fille à l’oreille d’un petit garçon. « Celui qui est presque mort ? Mais, Sansa, maman dit qu’on risque de se tuer… » Elle fronça les sourcils et croisa ses bras contre sa poitrine. « Alors tu n’es pas courageux. » Le petit garçon haussa les épaules. « Parce que tu serais cap de le faire, toi peut-être ? » Le sourcil gauche de Sansa-Ruth partit se fondre dans la large frange que sa mère venait de lui faire. « Explique-moi pourquoi je n’y arriverai pas ? » « Parce que tu es une fille. » La bouche de sa sœur forma un o parfait à tel point qu’Elwood éclata de rire. Il s’en tordait le ventre pendant ce temps la petite fille décréta qu’il était temps qu’elle donne une bonne leçon à son jumeau. On ne se moquait pas impunément de Sansa-Ruth Harkness. Elle était largement capable de grimper à cet arbre, mort ou pas. Elle attrapa une branche qui se trouvait à sa portée et se hissa une première fois. Elle trouva appui sur un énorme champignon qui avait décidé de pousser sur l’écorce. Elle se râpa légèrement les mains lorsqu’elle se sentit glisser en arrière. Elle gémit légèrement de douleur faisant arrêter Elwood de rire. « Sansa ! Redescends ! Si maman sort on va se faire gronder ! » La petite fille se tourna vers lui et tout en fronçant les sourcils lui expliqua qu’elle devait lui prouver qu’elle était totalement capable de monter à cet arbre et qu’elle n’avait pas besoin de l’autorisation de leur mère. C’est ce qu’elle fit, jusqu’à ce qu’elle entende de l’autre bout du jardin une voix lui crier dessus. « Sansa-Ruth Ezer Harkness. Descends immédiatement de cet arbre ! » Son père. S’il y avait bien une personne que Sansa redoutait quand elle était petite c’était bien lui. Massif avec de larges mains et un air sévère sur le visage, il imposait le respect et la crainte. Il n’y avait qu’à voir à quel point elle se ratatinait quand elle osait le mettre en colère et qu’il lui donnait une tape sur la main, elle éclatait en sanglot et il lui fallait bien deux heures pour qu’elle arrive à se calmer. En un rien de temps, elle fut sur le sol, prête à subir la colère de son père. « Combien de fois est-ce qu’on vous répète votre mère et moi qu’il ne faut pas monter sur cet arbre ! Tu cherches à te tuer ou quoi ? » Sansa baissa la tête honteuse et la secoua. Bien sûr que non. « Je voulais prouver à Elwood que je pouvais le faire. » Leur père posa ses poings sur ses hanches. Il soupira et leur ordonna de rentrer à la maison en vitesse. Ils seraient punis. C’était probablement la dernière fois que la petite fille eut peur de son père.

La dernière fois ? Parfaitement. Sansa avait toujours aimé cette exclusivité qui l’entourait. Elle avait l’amour de ses parents et de son frère. Elle adorait être le centre de l’attention et le montrait à plusieurs reprises alors quand ses parents décidèrent d’élever sa cousine, Cersei-Jane… c’était une autre histoire. Elle ne l’aimait pas. Elle trouvait qu’elle prenait trop de place, qu’elle était étouffante et qu’elle envahissait son espace vital. Sansa prit peur. Elle avait l’impression que cette rouquine lui volait son jumeau et ses parents. Parfois il lui arrivait de rêver que plus personne ne la reconnaissait et qu’elle était traité comme la fille dans les contes moldus : Cendrillon. Alors elle avait décidé de la mépriser et de faire de sa vie un enfer. « Hors de ma vue. » Dit-elle à sa cousine alors qu’elle l’avait surprise dans sa chambre. « Tu n’as rien à faire ici alors va-t-en. » Elle la poussa en direction de la porte. Sansa portait son uniforme de Poudlard. Son écharpe et la cravate aux couleurs de Serpentard lui allait bien. Elle avait constamment cet air pincé sur le visage et une flamme de haine s’était allumée dans son regard lorsqu’elle avait vu la rouquine en poussant la porte de sa chambre. « Je ne sais pas ce que tu es venue faire ici, mais dégage. » Elle n’avait jamais été sympathique avec elle et ça n’allait pas changer. Sûrement pas.


Avec le temps, Sansa sembla oublier son frère jumeau et l’amour qu’elle éprouvait pour lui. Elle sembla oublier tous les moments de bonheur qu’elle avait passé avec sa famille pour devenir l’être odieux qui déambulait avec nonchalance dans la maison. Elle les méprisait pour avoir osé la remplacer par la rouquine. Elle n’était plus que mesquinerie et remarque cinglante quand il s’agissait de leur parler et elle passait le plus clair de son temps avec le père de sa cousine : un homme qu’elle prenait pour son modèle et qu’elle admirait plus que son propre père. Beaucoup dirait qu’il n’avait pas bonne réputation, qu’il avait des idées plutôt penchées sur la magie noire et Lord Voldemort tandis que Sansa, elle, disait que c’était un homme admirable et qu’il savait imposer le respect.

« Sansa-Ruth, tu peux faire de grande chose, le sais-tu ? » Elle avait dix-sept ans, elle avait passé le plus clair de son temps avec son oncle. Ils s’étaient échangés un nombre incalculable de lettres et il était arrivé à la convaincre que si elle rejoignait les mangemorts c’était une bonne chose pour elle. Rejoindre les mangemorts. C’était une idée plus que séduisante à ses yeux. Elle y avait réfléchi pendant longtemps. Elle venait de finir Poudlard. « Alors je serai plus qu’honorée de recevoir la marque, mon oncle ! » Elle trépignait d’impatience à l’idée de pouvoir se démarquer un peu plus des autres membres de la famille Harkness. Elle était d’autant plus heureuse que ça allait encore plus la rapprocher de son oncle.


Haletante, elle tenait la baguette de son frère à la main, elle venait de lancer l’impardonnable quatre fois : l’auror qu’ils traquaient depuis des jours, sa femme et ses deux enfants. Voir la vie quitter les yeux de chacun lui avait procuré un sentiment de puissance qu’elle ne pourrait jamais oublier. Elle regarda son frère droit dans les yeux avec un petit sourire victorieux sur les lèvres puis elle lui lança sa baguette. « Tiens, je te la rends. Merci de me l’avoir prêté. » Elle lui fit un clin d’œil et avant qu’il n’ait eu le temps de faire quelque chose, elle avait transplané.

La suite de l’histoire, tout le monde la connaissait. Il y eut un procès pendant lequel Elwood avait tenté de clamer son innocence, mais tous l’accablaient. C’était sa baguette qui avait été retrouvée sur les lieux du crime. C’était sa baguette qui avait tué cet auror et sa famille. Sa baguette, pas celle de Sansa-Ruth Harkness. Pendant que les juges rendaient son verdict, Sansa était à Poudlard, à son poste comme tous les jours depuis quelques mois. Elle savait qu’elle aurait du ressentir de la culpabilité à faire enfermer son frère à Azkaban, mais il l’avait oubliée, il l’avait ignorée pendant tant d’années au détriment de leur cousine. Sansa ne pouvait pas cautionner son comportement. Ils étaient jumeaux, ils s’étaient aimés comme des jumeaux, comment avait-il pu lui faire ça ? Tu es aigrie ma pauvre Sansa. Aigrie et pleine de rancœur. Ça n’est jamais bon tout ça, jamais. Et son oncle avait alimenté ce sentiment de trahison pour nourrir sa haine et forger la Sansa que tout le monde côtoyait. Elle n’avait plus aucun scrupule. Plus aucun.

[F L A S H B A C K ]
« Et si je n’y arrive pas ? » Fit-elle. « Et si j’étais incapable de… de tuer quelqu’un ? » Pour une fois, la jeune fille pleine d’arrogance semblait terrifiée. Son oncle la regardait faire les cent pas sans bouger, son verre de whisky pur feu posé juste devant lui. Il était amusé de la voir si perdue, si désorientée. « Je sais que tu y arriveras, Sansa. C’est cet acte qui complètera ton statut de mangemort, sans ça, tu n’es qu’une tatouée. Tu dois tuer. » Elle s’était arrêtée de marcher et regardait son oncle avec insistance. Elle était blême et les lèvres pincées, elle hocha la tête. Puisqu’il en était ainsi.

Au final, Sansa passa quelques années à éviter les meurtres, mais elle prit goût rapidement à la violence. Frapper quelqu’un lui était devenu beaucoup plus facile et son oncle lui avait trouvé une bonne motivation. Pense que tu as la personne que tu détestes le plus au monde en face de toi. Il lui suffisait d’imaginer le visage angélique de Cersei et le tour était joué. De toute façon, il fallait qu’elle soit prête, le retour du Seigneur des Ténèbres était pour bientôt, si elle ne faisait pas ses preuves avant, il y avait très peu de chance pour qu’il soit clément avec elle.

Elle jeta un coup d’œil à la une de la Gazette, on annonçait le meurtre et le procès pour ce meurtre. Sansa sourit en repensant à ces journées de doute, à cette conscience qui revenait sans cesse : tu ne tueras point. C’était devenu tellement faux. Elle avait apprécié voir la vie s’éteindre dans les yeux des membres de  cette famille, elle avait adoré voir la crainte les envahir et le sentiment de puissance qui l’avait habité à ce moment-là l’avait fait frissonner. Son frère avait été enfermé à Azkaban à sa place et elle s’en réjouissait.


Sansa-Ruth ? Vous êtes en état d’arrestation pour les meurtres d’Hendrik Galwik et de sa famille et pouravoir utilisé la baguette de Elwood Harkness pour commettre ces crimes. Cette phrase tournait en boucle dans sa tête alors qu’un auror venait l’arrêter. On lui prit sa baguette. Elle se débattit pour qu’on la lui rende. Elle jeta un regard meurtrier au large bonhomme qui la maintenait en place et tête baissée, elle se laissa entraîner.

Comment avait-elle pu se laisser attraper ? Comment avait-elle réussi son coup ? Sansa faisait les cent pas dans sa cellule en cherchant le comment du pourquoi. Son frère était venu se pavaner à son procès, une lueur de fierté dans son regard qui avait eu don d’agacer la jeune femme au plus haut point. Qu’est-ce qu’elle pouvait le détester.

Azkaban lui fit perdre un peu la raison. Les Détraqueurs avaient aspiré son espoir, ses moments de joie et sa persévérance. Les premiers jours, elle avait pensé que son oncle viendrait la voir. Petite naïve. Il n’était jamais venu, il n’avait répondu à aucune de ses lettres et il semblait l’ignorer pour une raison qu’elle ne comprenait pas. Ainsi, Sansa passa trois mois dans la prison magique sans aucune visite. Elle restait allongée dans sa cellule jour et nuit, se nourrissait très peu et perdait de jour en jour le peu d’humanité qui lui restait. Elle avait commencé à nourrir une haine sans nom contre sa famille. Elle se sentait abandonnée : Elwood, sa mère, son père… maintenant son oncle. Tous semblaient l’avoir éclipsé. Si un jour elle sortait, elle se jurait de faire de leur vie un enfer.

Lorsqu’elle sortit d’Azkaban, on lui annonça que le ministère était tombé et que de ce fait, tous les mangemorts emprisonnés avaient droit à la liberté. Sansa goûta cette nouvelle vie et prit une claque dans la figure lorsqu’elle se rendit chez son oncle et qu’elle découvrit qu’il était avec Cersei, sa fille. Elle comprit que quelque part, la rouquine l’avait remplacée dans le cœur de Doezwal et ça, elle le cautionnait encore moins. Cersei et Elwood. Deux prénoms qu’elle ne cessait de se mettre en tête pour ne pas oublier contre qui elle devait diriger sa vengeance.


Il était mort. Tremblante, Sansa tenait la note qui lui informait de la mort de son oncle. C’était impossible, n’est-ce pas ? Il n’avait pas pu mourir. Il n’avait pas pu la laisser tomber alors qu’elle avait tant besoin de lui. Son mentor. Son modèle. Son oncle. Elle secoua la tête chassant les larmes qui menaçaient de couler le long de ses joues. Elle ne voulait pas pleurer, elle détestait les personnes qui se laissaient aller à cette faiblesse, pas question que ça lui arrive aussi. Elle n'y croyait pas, c'était impossible à croire. Doezwal était mort sans qu’elle ait eu le temps de retrouver un semblant d’intérêt à ses yeux. Elle piqua une crise de colère et dévasta son appartement qu’elle venait tout juste de faire redécorer. Elle brisa les tableaux, éventra les coussins, éclata sa table basse en verre et finit par glisser le long du mur en pleurant. C’était la faute de Cersei. Elle lui avait tout pris. Tout. Ses parents. Son frère. Maintenant son oncle. Sansa ne la supportait plus, elle voulait qu’elle meurt, elle voulait la massacrer et lui rendre au centuple tout le mal qu’elle lui avait fait. Et c’était ce qu’elle allait faire, ça prendrait du temps, mais elle y arriverait.