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| (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Sam 12 Avr - 15:03 | |
| Simplement assis sur le rebord de mon lit, mes mains agrippant fermement mes mèches de cheveux alors qu’elles supportent ma tête, mes coudes posés sur mes genoux, je délivre mon regard du verre d’alcool posé face à moi – que je ne parviens pas à voir autrement qu’à moitié vide – et de la bouteille quasiment vide posée juste à côté. Voilà une drôle façon de célébrer la nouvelle année que de rester ainsi enfoncé dans ma déprime et une bien mauvaise façon de me mettre en position de faire le vœu de prendre de bonnes résolutions. Bonne résolutions à propos de quoi au juste ? Il ne me reste plus rien. Plus rien à part un appartement miteux, que j’arrive à louer pour trois fois rien et dont le sol est jonché d’emballages de barres de céréales bon marché. C’est avec amertume que je repense à ce qui m’a entraîné jusque là : le fait que l’on m’ait séparé de la Hackett. Lorsque je travaillais pour elle, rien de tout cela n’aurait été possible étant donné qu’elle assurait ma protection et m’aider à avoir une existence confortable. A présent, je ne suis plus qu’une loque se trainant pour vivre et, cerise sur le gâteau, ce sont ces nés-moldus que j’ai pris tant de temps à défendre, qui m’ont trainé vers une existence si misérable. Ainsi ne m’ont-ils clairement fait aucun cadeau, bien au contraire, et c’est intérieurement que je jure une fois encore qu’ils payeront le fait de m’avoir forcé à intégré les rangs de leur ordre du phénix, alors que s’ils m’avaient tout simplement laissé faire profiter de mes talents à la mangemort, je ne me serais certainement jamais trouvé heurter de plein fouet par les conséquences de la loi bloodstream. Sans réel ami à disposition, je ne compte pourtant pas rester là, seul, à fêter mon jour de l’an. Non, il me reste toujours quelqu’un que je pourrais toujours aller voir, quoi qu’il arrive. Après tout, je lui ai confié l’ensemble de ma vie et elle ne s’est offusquée en aucune manière, non ? En plus de faire battre mon cœur, elle est à présent devenue ma confidente. Et pourtant, elle se trouve faire partie de ces pourritures qui ont détruit ma vie. Comme quoi, il y a toujours un soupçon de bien au milieu du mal. Délaissant l’amusement de mon voisin et les rires qui proviennent de son appartement, je me mets soudainement en tête d’aller la rejoindre – après tout, je sais où Tracey habite, n’est-ce pas ? –, avant d’attraper une cuite. Mes pieds claquant contre le bitume, je repense encore un instant avec colère à cette baguette que l’on m’a enlevée et que je ne suis pas près de retrouver. C’est perdu dans mes pensées que j’arrive finalement devant la porte de l’habitation de la jeune femme, écrasant plusieurs fois mon poing contre le battant de bois en attendant qu’elle vienne m’ouvrir, une boite de chocolats – trouvée en route – serrée dans mes bras.
Dernière édition par Noah Sheridan le Mar 22 Juil - 21:02, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Sam 12 Avr - 16:54 | |
| J'AI COMME ENVIE D'UNE FIN TORRIDE COMME ON EN VOIT QU'AU CINÉMA, J'AI COMME ENVIE QU'CE SOIT TERRIBLE ET QU'CA S'PASSE JUSTE EN BAS D'CHEZ TOI. JE PEUX TRÈS BIEN ME PASSER DE TOI.
La pièce était complètement plongée dans le noir. Depuis quelques temps déjà je ne supportais plus la lumière, pas même celle d'une bougie. j'avais dû m'habituer à vivre dans la pénombre, sinon j'avais tellement mal à la tête que j'avais l'impression qu'elle allait exploser. De toute évidence, je n'étais pas d'humeur à célébrer la nouvelle année. En fait, toute cette joie me rendait malade, qui plus est je n'avais reçu aucune invitation alors ils pouvaient aller se faire voir, tous autant qu'ils étaient. J'aurais pu essayer de dormir, il est vrai, mais la musique des voisins m'en empêchait. Je me plaquai la tête sous l'oreiller, en proie à une douleur presque insoutenable. Dans la rue, des pétards étaient en train d'exploser, faisant aboyer les chiens du voisinage. Je finis par me redresser, hagarde, mes yeux tentant de s'habituer à l'obscurité environnante. Je tendis le bras puis tâtonnais dans l'obscurité, avant de m'emparer d'un petit flacon. J'ouvris le couvercle et je fis glisser des pilules au creux de ma main. J'en avalai deux. Voilà à quoi j'en étais réduite depuis une quinzaine de jours. Je prenais ces cachets car ils calmaient mes migraines mais aussi calmaient mes angoisses. J'y étais devenue rapidement dépendante. Je soupirai longuement. Cela ne s'arrêtera-t-il donc jamais ? Des coups toqués à ma porte me sortirent rapidement de ma torpeur. Je pestai entre mes dents. À tous les coups, c'était un voisin bourré qui sonnait pour faire chier le monde. Cela ne m'étonnerait même pas qu'ils veuillent m'entraîner dans un truc genre la chenille ou toute autre connerie du genre. Face à ces coups insistants, je me décidai néanmoins à me lever. Je ne pris même pas la peine de m'habiller convenablement : j'étais vêtue d'un débardeur noir et d'un bas de pyjama hello kitty, ce qui n'avait rien à voir avec une robe de soirée en somme. Tandis que je m'approchais de la porte d'entrée, j'entendais des rires devenir de plus en plus fort. Bande de cons. Ils allaient voir de quel bois je me chauffe. Agacée, j'ouvris alors la porte, prête à ravaler ma colère. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Noah sur le pas de ma porte. Ma colère retomba instantanément pour se muer en une profonde angoisse. Déjà, des scénarios catastrophes se déroulaient dans ma tête : était-il finalement venu me faire payer l'affront que je lui avais fait en altérant sa boisson avec du veritaserum ? Mais qui serait allé lui dire, sans rire ? Saireann ? Cependant, il ne semblait pas y avoir une quelconque rancoeur dans son regard, il ne semblait pas au contraire contre moi. « Hé, salut ! » bredouillai-je, soudainement honteuse de me présenter dans un tel accoutrement. « Tu veux entrer ? » je ne savais pas très bien si c'était une bonne idée, mais soit, je n'allais tout de même pas le laisser sur le pas de la porte, tout de même. Je refermai alors la porte derrière moi. Dans le fond, j'étais plutôt soulagée de le voir, il fallait dire que les disparitions à Azkaban et la fermeture de Poudlard m'avaient rendue légèrement parano car c'était évidemment la preuve irréfutable que le monde allait mal, très mal. « Je suis désolée. » m'excusai-je finalement. « Je ne supporte plus la lumière, la lueur d'une bougie c'est le maximum que je puisse tolérer. » Comme pour illustrer mes dires, j'allumai donc deux bougies pour éclairer le petit salon. C'était tout de même mieux que rien. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Mer 16 Avr - 16:07 | |
| Le battant de bois pivote pour finalement laisser apparaître Tracey. Je lui adresse un large sourire, qui tranche sans aucun doute avec sa mine renfrognée, qui se mute bientôt en profonde surprise. Je hausse un sourcil, ne comprenant pas réellement sa réaction. Après tout, nous nous sommes vus il y a peu, n’est-ce pas ? Elle s’écarte pour me laisser passer, tentant de cacher tant bien que mal ses vêtements qui ne la mettent pas particulièrement en valeur – en même temps, il se peut que j’aurais été pris d’une certaine jalousie si elle avait été vêtue d’une robe de soirée somptueuse, prête à rendre visite à un amant. Je lui adresse un sourire se voulant bienveillant, alors que je suis son invitation à entrer, passant devant elle pour pénétrer dans le vestibule. Aussitôt, je constate que si sa maison n’a rien d’un palace, elle reste pourtant assez spacieuse et agréable à vivre. Aussi je me demande si l’arrivée d’un sorcier à la tête du gouvernement moldu, aide la jeune femme en quoi que ce soit, à avoir une habitation plus correcte que ce que je ne l’aurais cru. En tout cas, il est clair qu’en étant soumis à la loi bloodstream, je ne pourrais jamais espérer vivre dans quelque chose de semblable, me trouvant simplement contraint de louer quelques chambres particulièrement insalubres. La faute à ces nés-moldus ayant voulu empêcher l’arrivée de Lord Voldemort au pouvoir, une fois de plus. Je grince des dents mais me reprend bien vite, soucieux de célébrer mes retrouvailles avec Tracey comme il se doit, au lieu de continuer à ruminer comme je le fais déjà sans cesse. Je n’ai pas vraiment besoin de sa compagnie pour ça, et mieux vaut ne pas lui exposer mes sombres idées de toute façon. « Je t’ai amené des chocolats. » je lâche finalement à l’attention de la jeune femme, alors qu’elle repasse devant moi. Je vais déposer ceux-ci sur la table, laissant mon regard s’attarder un instant sur les quelques bougies, disposées ça et là dans la pièce, comme elle me l’a expliqué. « Ce n’est qu’un modeste cadeau et tu sembles en avoir bien besoin. Le temps n’est pas à la fête, n’est-ce pas ? » je lui demande dans une envie désespérée de combler le silence. Tout cela est compréhensible en même temps, après tout, la fermeture de Poudlard nous a tous donné à réfléchir et le moral des gens n’est plus réellement au beau fixe. Soucieux de la rassurer après, je m’approche d’elle pour venir l’embrasser doucement sur la joue avant de la prendre dans mes bras, ressentant aussi un immense sentiment de joie s’emparer de la totalité de mon être. Et même si je ne lui avouerais sans doute jamais, je fais alors le vœu de ne plus jamais la quitter, de pouvoir rester pour toujours à l’enlacer. Pourtant, je la relâche au bout de quelques instants, soucieux de ne pas lui apparaître comme trop brusque. « Tu devrais les manger en buvant un verre de champagne, ils sont meilleurs comme ça. » je dis pour changer de sujet et lui laisser le temps de se remettre de cette accolade. Je ne sais pas pourquoi j’ai une sorte de sentiment de honte, un peu comme si je vais à l’encontre de la façon dont je devrais réellement agir avec elle, alors que Tracey est la seule famille qu’il me reste. Aussi je décide d’écarter cette sordide sensation en lui adressant un sourire, qui se change bien rapidement en rire de joie, presque euphorique. Je ne suis même pas sûr de comprendre ce qui m’arrive. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Mer 16 Avr - 18:10 | |
| Si quelqu'un avait été en mesure de me dire que Noah serait présentement sur le pas de ma porte et qu'il ne serait pas en colère contre moi pour un sou, je lui aurais éclaté de rire au visage tant cette hypothèse me paraissait absurde et pourtant, l'événement était bien réel, Noah était bien là, devant moi, en chair et en os. J'eus toutes les peines du monde à soutenir son regard intense, je portais encore ma propre culpabilité. À dire vrai, jusqu'à cet instant, je me demandais si j'allais le revoir un jour. Non seulement il ne semblait pas en colère contre moi, mais en plus il avait un cadeau à m'offrir. Il s'agissait d'une grosse boîte de chocolats, enveloppé dans un emballage argenté, et un ruban doré maintenait le tout en place. En soi, l'apparence de ce paquet n'avait rien d'extraordinaire, il s'agissait d'un papier argenté, tout bête, sans autre décoration. Je le voyais jeter un coup d'oeil à mon antre, comme j'aimais l'appeler. Personne ne pourrait soupçonner que dans cette petite maison cosy habitait une sorcière en pleine rédemption. « Merci. » répondis-je simplement tandis que nous allions dans le salon. Je lui jetai un coup d'oeil discret. Étais-je trop paranoïaque ou alors était-il trop à côté de la plaque ? J'émis un rictus sarcastique lorsqu'il me dit que le temps n'était pas à la fête. Sans déconner ? Il était évident que depuis que Voldemort avait terrassé Harry Potter et affirmé son emprise sur le monde magique, je respirais la joie de vivre, cela se voyait même sur ma tronche que j'étais d'excellente humeur. Néanmoins je ne fis aucune réflexion. Comment pourrais-je lui en vouloir alors qu'il semblait faire des efforts pour faire la conversation. Je me mordillai la lèvre inférieure. Je redoutais le moment où il allait me parler de ce qui s'était passé la dernière fois. La scène tournait en boucle dans ma mémoire. Je me revoyais en train de verser du veritaserum dans sa boisson, ne sachant plus comment m'y prendre pour lui arracher un semblant de vérité. Sans doute avais-je été trop lassée de ses silences. Le voir me déballer toute la vérité continuait à me hanter, ce souvenir dansait devant mes yeux sans interruption, exactement comme une petite musique obsédante qui me serait restée en tête. Je me pétrifiai lorsqu'il vint m'enlacer. Ses lèvres effleurèrent doucement ma joue alors qu'il me tenait tout contre lui. D'accord. Là, il y avait vraiment quelque chose de pas normal. Soit il avait carrément oublié ce qui s'était passé, soit il avait décidé de passer outre et faire comme si de rien n'était. Affirmer que je n'étais pas contente de retrouver ses bras serait un mensonge. Je posai doucement ma tête contre son épaule. Je fermai les yeux quelques instants...quelques instants trop courts, de toute évidence puisqu'il m'avait d'ores et déjà relâchée. Cela avait été suffisant pour que je puisse remarquer qu'il sentait légèrement l'alcool. Je fronçais les sourcils tandis qu'il s'écartait de moi, pour me dire que ces sucreries étaient bien meilleures avec du champagne. Je souris légèrement à cette remarque. « Tu as bu ? » demandai-je simplement, d'un ton qui se voulait détaché. Cela pourrait expliquer son hilarité soudaine. En même temps, ce serait compréhensible s'il avait picolé, c'était la nouvelle année qu'on célébrait aujourd'hui. Je levai finalement les yeux vers lui. Mes doigts effleurèrent malgré tout son visage. Tout ce temps, il m'avait manqué. « Tu sais bien que je préfère la vodka. » dis-je d'un ton railleur, faisant directement référence à la fois où il avait piqué du cognac chez le voisin pour qu'on puisse s'improviser un apéritif digne de ce nom. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Dim 25 Mai - 15:50 | |
| Tracey semble gênée, comme un peu paniquée par le fait que je me tienne devant elle. Je la regarde se mordiller la lèvre inférieure sans rien dire, arquant simplement un sourcil soucieux face à cette réaction invraisemblable. Un instant dansent devant mes yeux les images d’une rupture violente, mais bien sûr, tout ça n’est que pur tour joué par mon subconscient, simplement animées par les tic-tac violents de l’horloge accrochée dans l’entrée, qui résonnent dans mon esprit à la manière d’une mauvaise musique. Je me retourne vivement pour pénétrer plus loin dans la maison, remarquant aussitôt que malgré la nouvelle année, ici, rien ne témoigne d’une quelconque festivité particulière. Pas de sucreries, de champagne ou autre alcool de présent sur la table, pas même un gâteau. Juste une maison aux tons mornes, qui ne semble pas prête à accueillir quelconques amis de Tracey durant les heures qui suivent et qui n’a pas dû en voir passer dans les heures précédentes non plus puisqu’il n’y a aucune trace de fête. Alors que je me retourne vers elle et que sa main se porte jusque mon visage pour venir le caresser tendrement, je ne peux m’empêcher d’adresser un sourire à la jeune femme. « Boire ? Oui, sans doute un peu. » je finis par répondre d’un air détaché alors que je viens agripper ses hanches de mes deux mains, détournant un instant le regard, faisant comme si mon esprit se trouvait ailleurs. Mais lorsque je redresse finalement la tête, mes prunelles pétillantes de malice rencontrant les siennes, il doit sûrement apparaître comme évident à l’esprit de Tracey, que mes pensées ne l’ont pas quitté une seule seconde. Après tout, lorsqu’elle se trouve dans mes bras, la mort de Harry Potter, la victoire de Voldemort ou encore la loi Bloodstream, semblent être bien loin. « Mais pas suffisamment pour ne pas profiter du fait d’être avec toi. » j’ajoute alors que mon sourire s’élargit et que je l’attire contre moi, me mettant à l’enlacer, sans aucune gêne visible. Tout simplement parce que je me trouve bien dans ses bras, j’imagine. Ou bien que j’ai effectivement trop bu et que j’ai besoin de son soutien pour ne pas tomber debout ; même si j’espère tout de même ne pas en être là. Tout du moins, je n’ai pas l’impression d’être tombé si bas en tout cas. « A défaut de champagne, tu devrais goûter ces chocolats. Ils sont délicieux, je t’assure. » je lui chuchote alors que je continue à la serrer avec force tout contre moi. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Dim 25 Mai - 17:32 | |
| Bien sûr que non il n'avait pas abusé sur la boisson. Il était juste un peu plus guilleret que d'habitude. Je me demandais alors s'il était le genre de personne à rouler sous la table après avoir bu deux verres. De mon côté, je ne tenais pas très bien l'alcool. La plupart du temps, je commençais par être agressive, puis ça finissait en bad trip, où je finissais par pleurer comme une madeleine sur l'épaule de mon voisin. Bien des fois j'avais fini dans un état pitoyable après une cuite digne de ce nom. Noah, lui, était un peu plus entreprenant. Sans la moindre hésitation, il avait agrippé mes hanches et plongé ses yeux dans les miens. Mon cœur fit une violente embardée. Déjà, un frisson m'avait dévalé l'échine. Je connaissais cette sensation pour l'avoir très souvent ressentie lorsque j'étais en sa compagnie. Le désir. Cela faisait bien longtemps que je ne voyais plus Noah que comme un ami, il avait toujours été tellement plus. J'esquissai une moue légèrement boudeuse, peu convaincue par son affirmation avant d'éclater d'un rire joyeux qui ressemblait plus à un gloussement débile qu'à autre chose. À dire vrai, je ne l'avais pas vu faire preuve d'autant de joie depuis la défaite d'Harry Potter, cet instant où notre monde avait basculé dans le chaos. Il s'était passé tellement de choses depuis la victoire de Lord Voldemort qu'un peu d'insouciance ne faisait pas de mal à personne. C'était ainsi que je me sentais quand j'étais avec lui. Insouciante, heureuse. Des sentiments que je n'avais pas eu l'occasion de connaître depuis bien trop longtemps. Je sentais son corps contre le mien, ses bras autour de moi. Je posai mes mains sur ses épaules. « C'est vrai ce mensonge ? » demandai-je avec un regard de chien battu, plus boudeuse que jamais. Puis, je murmurai tout près de ses lèvres. « Qui te dit que j'ai envie de chocolat ? » Je m'éloignai alors prestement, tout en lui décochant un sourire narquois. Je m'assis alors dans le canapé, soudainement très intéressée par le paquet qu'il venait de ramener. J'entrepris alors de le déballer minutieusement. J'enlevai le ruban argenté qui entourait le cadeau puis je déchirai soigneusement l'emballage doré, révélant une boîte en carton, tout ce qu'il y avait de plus banal. J'allais mettre le papier de côté quand je sentis une vive douleur m'entailler le pouce : je venais de me couper avec le papier cadeau. « Outch » marmonnai-je tout en portant mon pouce à ma bouche par pur réflexe. Puis, finalement, j'ouvris la boîte, scrutant les sucreries qui s'y trouvaient. J'arrêtai finalement de suçoter mon pouce pour me concentrer sur le contenu du paquet. Il y avait l'embarras du choix, à ne pas douter. « Qu'est-ce que tu en dis de celui-là ? » demandai-je innocemment, avant de m'emparer d'une friandise. Je croquai dans la friandise. L'extérieur se craquela pour révéler un cœur praliné. « Pas mal du tout. » commentai-je d'un air appréciateur, sans toutefois remarquer que j'avais réussi à m'en mettre un peu sur le menton. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Dim 20 Juil - 16:45 | |
| Si durant un moment, la jeune femme n’a pas semblé être heureuse de me voir, paraissant même plutôt tendue à l’idée que je mette les pieds dans sa maison, elle a fini par me laisser passer le seuil de sa porte. Et si je ne sais plus comment je suis retrouvé ainsi à la coller contre moi, agrippant ses hanches après lui avoir offert sa boite de chocolats – présentement encore dissimulée par son emballage –, je dois avouer que je ne trouve pas cette situation déplaisante. Elle finit pourtant bien vite à se détacher, alors même que nos visages se trouvaient près l’un de l’autre – tellement près que je suis presque parvenu à sentir son souffle venir se déposer sur la peau de mes lèvres –, afin de rejoindre le canapé. S’asseyant dessus sans plus de manière – à quoi bon de toute façon ? elle se trouve en pyjama et cela me convient parfaitement, preuve qu’il ne me faut pas un modèle d’élégance et de raffinement pour être attiré –, elle ne tarde pas à défaire l’emballage, s’entaillant légèrement le doigt au passage. Je ne peux alors m’empêcher de grimacer légèrement. Si tout au long de la guerre, j’ai pu constater de nombreuses blessures, ne m’ayant fait ni chaud ni froid, il n’en est pas moins que voir la jeune femme se blesser, même légèrement, ne me laisse pas insensible. Elle semble pourtant n’en avoir que faire et après avoir rapidement humidifié son pouce abîmé, en le portant à sa bouche, elle ne tarde pas à reporter son attention sur la boîte de chocolats, toujours délicatement disposée sur ses genoux. Elle finit par en saisir un, après m’avoir adressée une question quelque peu rhétorique – destinée à me demander ce que je pensais de l’un des dits chocolats –, afin de le porter à ses lèvres. Et tandis qu’elle le porte à sa bouche, je remarque qu’elle ne tarde pas à s’en mettre un peu partout. C’est ainsi sans savoir ce que je fais réellement que je finis par m’approcher d’elle, m’accroupissant légèrement pour me rapprocher lentement de son visage. Brandissant mon pouce, je ne tarde pas à le porter jusqu’à son menton, duquel j’ôte le chocolat abandonné là, avant de le porter à ma bouche. « Hm, tu as raison. Pas mal du tout. » je souffle en me délectant de la saveur de cet échantillon. « J’en reprendrais bien un peu… » M’approchant un peu plus d’elle, je finis par apposer mes lèvres sur les siennes, ne tardant pas à sentir la saveur du chocolat précédemment goûté, à celle de son parfum. Envoûté par ce délicieux mélange, je ne tarde pas à la faire basculer sur le canapé, tout en écartant la boîte jusque là posée sur ses genoux, afin de prolonger un peu plus ce baiser en intensité. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Lun 21 Juil - 11:48 | |
| Ce n'était qu'une toute petite coupure de rien du tout, elle avait à peine saigné et à présent, il n'y avait plus qu'un trait rougeâtre sur ma peau pâle. Une broutille. Autant dire que pendant la guerre, j'en avais vu d'autres, et quand elles ne me concernaient pas directement, il s'agissait surtout des personnes que je soignais lorsque les camps de réfugiés existaient encore. Je ne ressentais plus qu'un picotement désagréable qui fut bien rapidement oublié. J'avais d'autres chats à fouetter plutôt que de me préoccuper de ça : une boîte de chocolats m'attendait, prête à me dévoiler les trésors qu'elle contenait. Pour être honnête, je n'étais pas très friande de cadeaux, en fait, quand j'en recevais un j'étais plutôt gênée. Par politesse cependant, j'avais fait comme si de rien n'était et j'avais accepté le présent, consentant même à y goûter. Effectivement ce n'était pas mauvais, loin de là, et pourtant je n'avais pas non plus l'intention de me goinfrer, ça ne serait pas très glamour. À dire vrai, j'avais tout un tas d'autres choses en tête et ça n'incluait pas de liquider le contenu de cette boîte. Je venais à peine de finir la première friandise que j'en avais déjà assez. Le chocolat, je n'aimais qu'à petites doses. Dans mon champ de vision, Noah était en train de se déplacer. Tout naturellement, je m'attendais à ce qu'il vienne s'asseoir à mes côtés mais il n'en fit rien. À la place, il s'accroupit en face de moi, pour être ma hauteur. De son pouce, il essuya une trace qu'il y avait sur mon menton. J'avais un peu honte. Si je commençais à manger comme un cochon, ça n'allait pas le faire. Je tressaillis légèrement lorsqu'il porta son pouce à sa bouche. Je me mordillai la lèvre inférieure, légèrement rougissante. Ça ne me ressemblait pas d'être aussi timide, d'habitude, on pouvait dire que je n'avais pas froid aux yeux, mais c'était différent. Peut-être était-ce parce que c'était lui. Il n'y avait que cette explication qui puisse tenir la route. Avec lui, je me sentais différente. N'importe qui de mal avisé aurait pu penser qu'il ne s'agissait que d'un stupide béguin d'une adolescente pour un garçon – pardon, un homme – plus âgé. Il n'en était rien. Noah était tellement plus que ça. C'était là, depuis le début. Je l'avais su lorsque nos regards s'étaient croisés pour la première fois, dans cette ruelle sombre une fois que j'eus compris qu'il était en train de me suivre. Ce malentendu me paraissait si loin désormais. J'avais l'impression de le connaître depuis des années alors qu'il ne s'agissait que de quelques mois, un an tout au plus. « Hm, tu as raison. Pas mal du tout. » j'esquissai un léger sourire, presque tendre. Il n'avait pas dû en goûter grand-chose mais peu importe, c'était un débat qui n'avait pas lieu d'être. « J’en reprendrais bien un peu… » Et avant que je puisse faire quoi que ce soit, Noah était venu s'emparer de mes lèvres. Sa réaction me surprit quelque peu, d'ordinaire, Noah était tout en nuances, il n'avait pas pour habitude de se montrer aussi...entreprenant, d'autant plus qu'il venait de virer la boîte de chocolat sur la table basse pour m'allonger sur le canapé de façon à nous laisser le plus de place possible. Presque instantanément, mes bras vinrent s'enrouler autour de ses épaules tandis qu'une de mes jambes remontait le long de son flanc. Une myriade de sensations différentes explosait dans mes veines, s'emparaient de chaque pore de ma peau : sa bouche contre la mienne, mon corps prisonnier du sien, je sentais les battements de mon cœur s'accélérer et mon souffle se saccader. Je me redressai légèrement, venant approfondir notre baiser. Je mordillais doucement sa lèvre inférieure tandis que je laissais une de mes mains fourrager dans ses cheveux, ébouriffant davantage ses bouclettes. L'autre en revanche parcourait librement son dos, effleurant pour le moment le tissu de sa chemise, me laissant frustrée de ne pas en avoir davantage pour l'instant. Puis, ma main vint se poser sur sa joue tandis que ma langue se frayait un chemin jusqu'à la sienne. Cela me ramenait des mois en arrière, quand on s'était embrassés pour la première fois – et pour la dernière, c'était ce qu'on pensait à l'époque. Pendant longtemps j'avais encore eu envie qu'il m'embrasse comme ça, de ressentir toutes ces sensations que j'avais connues ce soir là. Pourtant, à ce moment là, je sus qu'après y avoir goûté, je ne pourrai plus jamais m'en passer. Et ce soir j'étais comme confortée dans cette idée. Lorsque je fus à bout de souffle, je me séparai de lui, à regret. Je plongeai alors mon regard dans le sien, puis, légèrement espiègle, je murmurai près de ses lèvres. « ça va, tu es rassasié à présent ? » de mon côté, j'espérais que non, car j'avais encore envie de goûter ses lèvres. Je venais de décréter que le goût de sa peau était ma nouvelle saveur préférée. Mon regard s'attarda alors sur sa chemise entrouverte, laissant voir très peu de sa peau mate. Je pus alors remarquer qu'il était très bien habillé. « Tu es beau comme un camion. » dis-je avec beaucoup de tendresse, mes doigts caressant doucement sa joue. Ce compliment laissait certes à désirer mais c'est l'intention qui compte, pas vrai? « Ai-je le droit de savoir pour qui tu t'es si bien habillé ? Ou bien...ai-je une quelconque raison de me sentir jalouse ? » L'art et la manière de tendre le bâton pour se faire battre. Je sentis un léger pincement au cœur lorsque j'envisageai l'hypothèse selon laquelle il aurait très bien pu faire des efforts pour quelqu'un d'autre, et qu'il n'était que de passage chez moi. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Mar 22 Juil - 18:45 | |
| Je n’ai pas la moindre idée de si tout cela a quelque chose à voir avec le fait que j’ai bu un peu d’alcool avant de venir, mais une chose est sûre, c’est que je ne me rappelle pas avoir été si entreprenant un jour dans ma vie. Plutôt galant homme – du moins est-ce ainsi que je me décrirais, même si je ne sais pas si c’est ainsi que me perçoive ces dames –, je n’ai pas pour habitude de plaquer sauvagement qui que ce soit contre un mur pour assouvir des besoins sauvages, presque bestiaux. Le geste correspondant à celui d’amener une boite de chocolats, me correspond par contre bien plus. Celle-ci s’avère pourtant être bien oubliée alors que je coince Tracey sous mon torse, la faisant basculer sur le canapé sur lequel elle s’est assise quelques instants plus tôt. Je ne trouve pas tout cela très naturel, ne me reconnais pas dans ces actions, mais je ne me stoppe pourtant pas dans mes actes, m’évertuant plutôt à continuer dans ce sens. Car si cela ne correspond pas exactement au Noah que je suis d’habitude, je dois avouer que cela me comble tout de même d’une certaine satisfaction. Surtout lorsque je la découvre réceptive à mes avances, ses bras s’enroulant autour de ma nuque alors que l’une de ses jambes remonte contre mon flanc. Elle vient même me mordiller la lèvre inférieure, ce qui ne manque pas de me faire réagir. Attrapant l’une de ses jambes, je la presse un peu plus contre moi alors que ma main libre vient soutenir l’arrière de sa tête. Ma respiration ne tarde pas à se faire saccader alors que je découvre sa langue, venue à la rencontre de la mienne. Et si j’apprécie ce tendre ballet, c’est pour mieux me trouver dépiter lorsqu’elle éloigne finalement son visage et qu’il me faut rouvrir les yeux pour me contenter de la dévorer de mes prunelles, brulantes de désir. Les questions de la jeune femme ne manquent d’ailleurs pas d’augmenter mon excitation et c’est en lui décochant un sourire que je finis par répondre à l’une d’elle. « Qui veux-tu que j’aille voir autrement ? » Si nous n’étions pas dans cette position, je me serais certainement surpris à hausser un sourcil. Mais ce n’est pas parce que mes yeux continuent de pétiller, que je ne me montre pas surpris pour autant. Je ne vois pas pour qui d’autre j’aurais pu m’habiller ainsi et pourquoi je me trouverais avec elle en cet instant, si c’était pour une autre que je m’étais vêtu ainsi. Je ne suis pas ce genre d’homme profiteur et je pensais qu’elle le savait, mais c’est légèrement déçu que je constate qu’elle me croit capable d’une telle chose. Je ne lui montre pas cependant, me contentant de continuer de l’observer avec envie. « C’est toi que je suis venu voir. » j’ajoute finalement, pour dissiper le moindre doute restant. « Et non, je ne suis pas rassasié. » Sans attendre plus longtemps, je viens de nouveau déposer mes lèvres sur les siennes, les pressant fortement alors que ma langue vient de nouveau à la rencontre de celle de Tracey. Glissant ma main le long de sa cuisse, j’effleure doucement ses seins avant de venir prendre appui sur le canapé. Soustrayant mes lèvres aux siennes, je viens doucement glisser ma bouche le long de sa joue, traçant un détour jusqu’à son lobe d’oreille avant de descendre le long de son cou, pour déposer quelques baisers pressants. Retirant ma main de derrière sa nuque, je la glisse alors sensuellement le long de son visage, de son cou puis de son flou, m’attardant un instant sur le bas du morceau de tissu recouvrant le haut de son corps, avant de cesser de l’embrasser un instant. Attentif à mes gestes, je viens alors soulever lentement son tee-shirt, découvrant peu à peu sa peau nue. Il me faut alors me décoller légèrement d’elle afin de lui retirer une bonne fois pour toute le morceau de tissu, afin de laisser apparaître sa poitrine, libre de tout sous-vêtement. Je m’arrête alors un instant, observant ses seins durant un instant. Ma main vient alors agripper l’un d’eux, mon pouce traçant des arabesques, en profitant pour venir titiller son téton durci par l’excitation. Dans le même temps, je viens embrasser le creux de ses seins, en traçant la courbe dans une nouvelle lignée de baisers enflammés avant de descendre le long de son ventre, passant au-dessus de son nombril alors que de ma main libre, je ne tarde pas à venir titiller l’élastique de son pantalon. |
| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) Dim 17 Aoû - 17:52 | |
| Je l'avais désiré pendant si longtemps. Tellement longtemps que je ne me souvenais plus vraiment comment ça avait pu commencer. Il était cependant certain que nous avions besoin d'évacuer toute cette tension sexuelle qui s'était accumulée entre nous. Au final, je me disais que ce n'était pas une mauvaise chose que le Grand Manitou nous ait mis en binôme, je me disais même qu'il avait vu juste. Au vu de ce qui était en train de se passer, nous étions assurément un duo qui fonctionnait particulièrement bien, à n'en pas douter. Depuis le début, Noah avait toujours eu le chic pour réveiller en moi des sentiments plutôt contradictoires. Bien des fois il m'avait agacée, mais au final, toutes ces choses qui avaient pu m'énerver m'avaient également séduite. Aimer quelqu'un, c'était l'accepter dans son ensemble, avec ses qualités comme avec ses défauts. Ce serait indécent que de prétendre vouloir le meilleur de quelqu'un tout en laissant de côté ce qui dérangeait. Certes, il m'avait fait du mal avec tous ces mensonges, ces non-dits, ces trop nombreux secrets qu'il cachait mais il m'avait également fait beaucoup de bien. J'ai grandi, tout simplement. J'ai évolué, j'ai gagné en maturité, j'ai appris à pardonner bien que ça n'était pas gagné d'avance. Bien sûr, je n'avais pas tout pardonné mais c'était un grand pas en avant. Nous étions humains après tout, nous faisions des erreurs mais en soi il n'y avait rien d'irréparable. Malgré tout, il y avait cette petite voix dans ma tête qui me disait que j'étais la dernière des garces. Je n'avais pas été très correcte la dernière fois qu'on s'était vus, loin s'en faut, et j'avais tout simplement l'impression de profiter de la situation car il n'avait pas l'air furieux contre moi alors qu'un tel ressentiment aurait été on ne peut plus légitime. C'était bien cet homme là qui semblait avoir passé l'éponge et qui m'embrassait avec une ferveur qui me laissait pantelante. J'étais moi-même tiraillée entre plusieurs ressentis, j'oscillais entre la culpabilité de m'être montrée aussi infecte et entre le plaisir que me procuraient ses caresses et ses baisers. La passion emporta cependant les quelques bribes de sentiments délétères qu'il me restait et je ne mis pas bien longtemps avant de m'offrir entièrement à lui. Lui qui me dévorait des yeux sans vergogne, qui semblait apprécier ce qu'il voyait, ce qu'il touchait. Un excès de pudeur aurait pu me faire rougir mais la gêne fut bientôt éclipsée par les baisers brûlants qu'il laissait dans mon cou. Ma peau frissonnait sous ses multiples attentions et en exigeait toujours plus, ça n'était jamais assez, ça ne serait jamais assez. L'un comme l'autre l'avions compris. Mon cœur s'était empli d'une joie immense lorsqu'il révéla être venu pour moi, rien que pour moi. Il était mien de la même façon que j'étais sienne et ça non plus ça ne changera pas tout du moins je me plaisais à l'espérer. J'aimais cet homme et à chaque seconde qui passait, je me surprenais à être un peu plus amoureuse de lui. « Excuse ma tenue. » soupirai-je tandis qu'il mordillait mon lobe d'oreille. « Je n'attendais pas de visite. Si j'avais su... » Je ne terminai pas ma phrase. J'en fus incapable. Le simple contact de ses lèvres sur ma peau suffisait à me faire perdre mon latin, un peu plus et je ne me rappellerais même plus comment je m'appelais. Mon épiderme tout entier frissonnait à son contact, je tremblais à chaque déplacement qu'il effectuait et il semblait laisser une traînée de feu à chaque passage. Mes bras étaient toujours autour de lui, mes doigts effleuraient sa nuque, ses cheveux. Mes lèvres laissèrent échapper son prénom, tout doucement, tellement doucement que je n'étais même pas certaine de l'avoir dit, peut-être l'avais-je tout simplement pensé trop fort. Apparemment, mon pyjama miteux ne semblait pas être un obstacle puisqu'il me débarrassa rapidement du débardeur que je portais. Je restais muette tandis que son regard intense détaillait mon corps, ma poitrine désormais exposée. C'était étrange de voir à quel point des petits – gros – complexes pouvaient disparaître dans ces moments là. Je n'avais jamais eu beaucoup de formes, à l'adolescence on m'avait bien souvent taxée de planche à pain et autres qualificatifs peu flatteurs du genre et pourtant, à ses yeux, cela ne semblait pas avoir la moindre importance. Ses mains épousaient les formes de mon corps, laissant ma peau en émoi. Mon souffle se raréfia lorsque je sentis ses lèvres explorer mon buste. Je me cambrai lorsque sa bouche atteignit mon ventre. J'étais étourdie par tout ce que je ressentais, la tête me tournait, me tournait...Je trouvai néanmoins la force de me redresser. Mes mains se posèrent sur ses épaules robustes alors que mes lèvres trouvaient les siennes à nouveau. Mes doigts s'attaquèrent bientôt au col de sa chemise, puis, je m'attelai à déboutonner le vêtement avec une lenteur délibérée. J'embrassais chaque carré de peau que je dénudais, m'émerveillant du contraste entre sa peau sombre, couleur caramel contre la mienne, si pâle. L'instant découverte ne dura pas bien longtemps, déjà je le poussais en arrière pour le contraindre à s'allonger. Je m'installai à califourchon sur ses cuisses puis toujours avec cette même lenteur je débouclais sa ceinture et ouvris son pantalon. Après tout, il n'y avait pas de raison pour que je sois la seule à être ainsi dévêtue. « Trop de vêtements. » chuchotai-je en guise de justification tandis que mes lèvres partaient à l'assaut de son ventre descendant toujours plus bas, à la limite de son caleçon. Mes mains quant à elles se chargeaient de se débarrasser de son pantalon, l'exposant ainsi presque nu à mon regard. Puis, je m'arrêtai quelques instants, juste histoire de le contempler, et accessoirement de le frustrer un peu. Assurément, ce que je voyais me plaisait et j'y goûterais bien à nouveau. Je me penchai vers lui, mes lèvres se tenant à quelques ridicules centimètres des siennes, mes yeux étaient plongées dans ses prunelles sombres. Ce regard rivé sur moi avait le don de provoquer un frisson d'anticipation qui me dévala l'échine. Décrétant enfin que la torture avait assez duré, je l'embrassai à nouveau, d'abord doucement, puis avec passion tandis que ma main glissait le long de son torse, mes doigts dessinant le contour de ses muscles, pour enfin se glisser dans son caleçon, venant directement à la rencontre de sa virilité que je touchai du bout des doigts, comme pour lui donner un avant goût de ce qui allait suivre.
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| | | | Sujet: Re: (+18) please don't say you love me. ◮ (tracey&noah) | |
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