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 never experienced such in tense pain (100%)

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MessageSujet: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 22:10





gwen rutson.
If he wants me broken, then I will have to be whole.


NOM : l'on n'a posé sur moi que des regards empreints de véhémence, ombres flottant dans mon sillage : Rutson, ne sonne pas aux oreilles des sorciers aussi bien qu'un autre nom il semblerait. Il m'a incombé de découvrir toute la lourdeur d'un patronyme dans les couloirs de Poudlard. PRÉNOM(S) : sans prétention, ni aucune quête symbolique quelconque, volonté de réveiller un souvenir poussiéreux, l'on m'a appelée Gwen : aucune mythologie n'entoure ce prénom, il a plu à mes parents lorsqu'ils l'ont trouvé dans un livre de prénoms pour bébés. Margareth est, quant à lui, la trace d'un ancestral héritage, obtenu de ma grand-mère, décédée deux mois après ma naissance. ÂGE : à vingt-quatre ans, on m'a estimée trop jeune pour me marier, l'on m'estime trop jeune pour être une orpheline, une fugitive, un monstre. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : c'est une petite part inconnue du monde, je suis née un jour plutôt frais du mois de mai, dans la petite clinique de la ville de Hathersage, un petit village du Derbyshire, en Angleterre. STATUT DU SANG : il est rouge, il a le goût ferreux comme tous les autres, on n'y aurait décelé aucune anomalie si je n'étais jamais devenue une sorcière : aujourd'hui, ce que l'on dit de moi, c'est que je suis une sang-de-bourbe, poliment nommée née-moldue, c'est ce qui m'a coûté mon mariage, m'a arraché le doux sentiment de sécurité du fond des entrailles pour le remplacer par la froideur de la peur. EMPLOI : agile pour les sortilèges, il me semble pourtant que c'était dans une autre vie que j'étais briseuse de sorts pour la banque sorcière de Gringotts, ce n'est pas pour autant que j'ai fait des gibelins mes amis. Aujourd'hui, je ne suis plus grand chose, pour couvrir mes arrières, j'ai réussi à faire quelques faux diplômes et faux papiers, qui m'ont permis d'obtenir un rôle d'assistante dans une école primaire à Paris. NIVEAU D’ÉTUDES : je n'étais pas la plus brillante des élèves, ni la moins brillante, je n'ai jamais impressionné par mes capacités incroyables, peut-être n'ai-je pas fait honneur à ceux qui ont le même statut de sang que moi : j'ai obtenu 7 BUSES et 8 ASPICS sur tous ceux que j'ai tentés. LIEU DE VIE : ce n'est qu'une vie entre parenthèses, qui n'a rien de réel, une illusion pour me faire survivre au milieu des cendres de ma vie passée, ici, je ne suis ni mariée, ni enviée, je suis simplement une âme errant dans les rues de Paris, en France, se réfugiant dans un petit appartement miteux, ignoré du reste du monde.  BAGUETTE : bois de mélèze, plume de phénix bleue et or, longueur de vingt-neuf et quatre centimètres, spécialisation en sortilèges. GROUPE : The Wanted. CÉLÉBRITÉ : Jennifer Lawrence. CRÉDITS : katnisseverdeen@tumblr.


I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Peut-être est-ce le nouveau régime qui a réduit à néant ce que j'avais pu construire avec Rupert. Ou peut-être n'est-ce que la réalité qui a dispersé les illusions que je m'étais construites avec les années, les douces attentions de mon mari, le sentiment de sécurité, de stabilité que je ressentais, en étant Mrs Barrowman. Peut-être mes cauchemars m'ont-ils rendue inatteignable, aussi sèche aux tréfonds de mon âme qu'un être mort, mais je n'ai versé aucune larme pour mon mari décédé, pour les choses que j'ai eues à faire, les remords qui me poursuivent, et qui n'ont jamais franchi le mur glacial de mes lèvres. Je ne suis pas un soldat, ni une héroïne qui a eu le courage d'épargner une vie dans l'espoir qu'il en serait de même de la part d'autrui, je suis l'assassin, celle qui a tué pour s'enfuir, celle qui n'a sans doute que de piètres excuses à proférer à ceux qui me demanderont des comptes. Un jour. Irrémédiablement, aujourd'hui, je ne fais que me cacher, regarder par-dessus mon épaule, un frisson me parcourant l'échine à chaque tombée de la nuit : ce qui me fait avancer, battre mon coeur avec rage au fond de ma poitrine, c'est un dérisoire désir de vengeance, sans doute un prétexte pour combattre, lutter, tenir debout.

II. TOUT-A-SAVOIR : je n'ai jamais ressemblé à ces filles douces et charmantes, ces pleureuses qui attiraient sur elle l'affection de beaucoup : le visage fermé, l'expression fixe, je suis bien plus difficile à décrypter que la petite fille qui est entrée à Poudlard ; des moqueries ont forgé mon répondant, la guerre a accru ma solitude si, déjà à Poudlard ma confiance était un bien précieux que je ne mettais entre les mains que de peu de gens, maintenant, je crois pouvoir dire aisément que je ne fais plus confiance en personne : il m'arrive parfois de plonger mon regard dans les yeux de quelqu'un, d'y déceler des intentions qui n'ont sans doute pas traversé son esprit : seule, je ne peux être trahie statue de glace, une colère sourde résonne en moi depuis que je suis exilée par mes propres péchés, l'injustice dont je suis victime, dont nous sommes victimes, à cause de notre naissance, tend chaque jour de plus en plus chaque fibre en moi : je voudrais pouvoir détester le monde de la magie et tout ce qu'il m'a pris, pourtant, c'est toujours vers ma baguette que se porte mon attention à chaque toute seconde de mon quotidien les mots n'ont jamais été mon talent, plutôt mon talon d'Achille, à vrai dire : je n'ai jamais été douée pour m'exprimer clairement, incapable bien souvent de décrire les sentiments qui remuent en moi, les peurs que je cache au plus profond, aujourd'hui encore, il m'arrive de me demander si je pourrais pleurer la mort de Rupert, ou me sentir plus légère sans lui stratège, maline, on a dit toujours dit que je l'étais, j'ai toujours eu un talent silencieux et discret pour finement observer les choses, comprendre les autres, si je ne suis pas un livre ouvert au premier abord, je sais glaner des autres ce qui peut m'intéresser, l'utiliser s'il le faut, c'est la guerre après tout c'est dans les moments critiques que je découvre que je suis une moldue avant tout : parfois, mes premiers réflexes de défense sont un bon coup de poing dans le visage, ou de mordre mon agresseur : quelque part, dans un monde comme celui qui est déchiré par la guerre aujourd'hui, ça peut tout à fait être un avantage, je n'ai pas forcément besoin de ma baguette pour me sauver la vie, du moins, je l'espère si je n'ai jamais été une grosse dormeuse, les derniers temps sont plus difficiles : chaque bruit me fait sursauter, nerveuse, tendue, mes sens sont en éveil sur tout ce qui m'entoure, je sens parfois que je suis sur le point de devenir folle à force d'avoir mon cerveaux aux aguets, mais ça m'aide parfois à survivre née dans un petit village, au sein d'une famille simple, je n'ai jamais soupçonné que ma vie serait bercée par le sentiment vide de la peur : un sentiment que j'ai relativement du mal à gérer, s'en devine par le désarroi qui se lit sur mon visage fatigué, les mauvaises personnes vers lesquelles je me tourne, les manières drastiques qui me permettent de me sortir de l'embarras, qui me donnent parfois l'impression d'être suicidaire si je suis plutôt secrète et solitaire, je me suis découvert récemment une incapacité à être seule : habituée à la présence de mon mari à mes côtés, tantôt réconfortante, tantôt effrayante, je n'ai plus l'habitude de dormir dans un lit vide, de ne plus ressentir une quelconque chaleur humaine à côté de moi, seule, c'est mieux certes, mais c'est aussi tristement pathétique si au départ, mon travail au sein d'une école primaire n'était qu'un moyen de me mêler à la foule, de donner l'impression d'avoir un passé bien posé, je ne m'en suis pas moins attachée à ce quotidien rassurant, presque ennuyant dans lequel je me perds parfois : de plus en plus, je me fais réprimander pour mes absences à répétition, j'ai l'impression qu'on se méfie de plus en plus de mes fausses promesses, mais plus les jours s'écoulent, plus je tiens à l'illusion de vie que je me suis construite à Paris.



TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : blood bender, aka katniss everdeen, oui c'est moi. TON ÂGE : trente ans, l'âge légal pour me marier avec la plupart de mes fantasmes. PAYS : midnight falls, le petit village des sims. TU AS TROUVÉ PI PAR : par skype, on m'a soudoyée. TON AVIS SUR PI : écrire ici, le positif, le négatif, les questions, n'hésite pas (a). UN DERNIER MOT : écrire ici, car nous comptons évidemment te guillotiner.






Dernière édition par Gwen Rutson le Sam 22 Mar - 0:06, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 22:10



never experienced such in tense pain (100%) Tumblr_inline_mpch1g8mLD1qdd8yf

I can't believe no one else can hear. I am screaming inside my head. Things are moving too fast. I am going to die. My hands are shaking. I try to squeeze them, try to make it stop, but now my fists are shaking, and this shaking is working it's way through me. It must look like I am having a fit. I want to let the scream out, but I think if I start, I'll never stop. It's not supposed to be like this. I am too young to die. I don't know how to make this end, and if it doesn't, I'll have to go to the hospital, be medicated, force-fed soft foods. I don't want to be that person. I am not that person. I am not. + TEARS FOR FEARS.
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Des ricanements bruissent dans mon sillage, des regards dessinent ma silhouette : je les sens, brûlants comme au premier jour. Petite fille de onze ans, je m’étais découvert un côté bien vulnérable, loin de ma maison d’enfance, des bras réconfortants de ma mère, du confort d’une vie presque trop simple. C’était tout un mélange d’émotions que je n’avais su décrypter, qui s’était bousculé en moi le jour où le professeur Chourave avait passé la porte de ma maison : affublée d’une tenue vert criarde, d’un chapeau de travers orné de branchages, elle m’avait parue bien curieuse, plus encore que les propos qu’elle a tenus à l’adresse de mes parents. Une sorcière ; j’étais à présent une sorcière, qui traversait les couloirs du château de Poudlard, le souffle me manquant, comme si j’étais trop serrée dans mon uniforme vert et argent. Ce n’était pourtant pas le cas, Mrs Gippure avait fait tout son possible pour que mon uniforme colle parfaitement à ma stature, rende mes épaules plus carrées, mon allure presque plus fière. Fière, je devais l’être : ce soir, j’étudierais dans la salle commune, et non pas exilée à la bibliothèque, une promesse que j’avais faite à Elwood, un pari contre moi-même que j’étais prête à relever. Si la maison de Serpentard était pleine d’êtres prétentieux et hautains, il n’en restait pas moins que j’avais en commun avec eux cette grande fierté, battant avec rage dans mes veines, ainsi que l’ambition, l’envie de me démarquer, d’exister. Sans une once d’hésitation, je venais m’arrêter devant l’une des tables d’études, sous le regard de quelques élèves plus vieux, qui étaient affalés sur les moelleux canapés qui ornaient les quatre coins de la salle : Elwood était là, dans un coin de mon regard, il ne s’était pas manifesté ouvertement, mais c’était comme si ses yeux clairs m’encourageaient sans que je n’ai besoin de les voir. Je m’assis, l’autre à côté de moi me dévisagea, puis ne tarda pas à se lever, embarquant ses affaires pour partir, éveillant quelques ricanements au passage. J’aurais pu rougir, je sentis d’ailleurs le rose monter au creux de mes joues, mais je n’en laissai rien transparaître : ma plume en main, ouvrant mes livres, je m’apprêtais à travailler, dignement. Comme une Serpentard, je devais épouser le destin qui s’offrait à moi, non pas être la victime des années à venir. Sept ans, ça pouvait être incroyablement long, ou trop court, selon les circonstances. Jurant entre mes lèvres, je me rendis bien vite compte que j’avais laissé mon encrier à la bibliothèque : maladroite, était malheureusement un trait de caractère qui me décrivait trop bien, lorsque j’étais stressée, par ces petits soucis d’adolescente qui se mettaient sur mon chemin. « On peut partager, si tu veux. » Je levais les yeux vers lui, le garçon qui venait d’interrompre mes recherches, comprenant ce qui n’allait pas : le fusillant d’un regard, j’étais prête à le voir éclater de rire, pourquoi pas me renverser son encrier sur le visage, ou sur mes livres. Il n’en fit rien, tout ce qu’il put répondre à mon air sombre, c’est un sourire presque désolé, qui décrispa bien vite les muscles de mon visage.

Qui étais-je pour le retenir ? Ces mots ne cessaient de tourner dans ma tête, alors que je le dévisageais, silencieuse. Colin avait sa vie, son destin tout tracé, des ambitions qui résonnaient en lui depuis des années déjà : si souvent il m’en avait parlé, j’avais souri, ri à ses nettes exagérations, je n’avais pas imaginé que sept années pouvaient s’écouler aussi vite, que les choses puissent devenir aussi compliquées, en un rien de temps. Le départ d’Elwood aurait dû me mettre la puce à l’oreille : du jour au lendemain, il n’était plus là, parce qu’il avait fini ses études et qu’il commençait sa vie, je m’étais retrouvée seule, quoique éternellement protégée par tout ce qu’il avait su éveiller en moi. Mais Colin, c’était différent, je n’avais pas envie qu’il parte, j’avais envie de le supplier de rester, tomber à genoux pour lui avouer ce je ne sais quoi qui brûlait en moi. Comment faire ? Et pourquoi ? Pourquoi sacrifierait-il une vie remplie d’aventures et de divertissements pour une fille comme moi ? Ses regards me faisaient fondre, ses attentions étaient douces pour moi, mais jamais nous n’avions franchi le pas entre l’amitié et l’attachement plus avancé encore. Je n’avais jamais été le genre de fille qui se laissait attendrir par les histoires d’amour, ni même de celles qui en parlaient à longueur de journée, je n’étais même pas celle apte à dire que je l’aimais et que je voulais qu’il reste avec moi. Alors, autant le laisser partir, plutôt que d’être égoïste au point de le faire lâcher sa vie pour ce je ne sais quoi, qui pouvait très bien être éphémère. Il était normal qu’on s’entende, qu’on s’apprécie dans un monde comme celui de Poudlard, si doux, si simple, mais qu’en serait-il dans le monde extérieur ? Clairement, je n’avais pas l’âme baroudeuse comme lui, je n’avais aucunement l’intention de quitter le pays pour découvrir le monde : à vrai dire, je ne savais même pas ce que je ferais, une fois que le professeur Rogue m’aura donné mon diplôme, son habituel regard condescendant affiché au fond de ses prunelles sombres. J’avais toujours admiré Colin pour tout ce qu’il savait, tout ce qui faisait ses ambitions éternelles, celles dont il ne décrochait pas : clairement, je ne lui arrivais pas à la cheville, je n’étais pas une fille digne de lui. Il vint à ma hauteur, un sourire étendu sur ses lèvres, l’expression presque hautaine : il avait de quoi, sans doute que, comme il s’y était attendu, il était le meilleur élève de cette maison, attirant jalousies et incompréhension. Colin était ce loup blanc que l’on connaît parce qu’il est à la fois attachant, brillant et charismatique – qu’est-ce qui pouvait bien manquer pour le rendre parfait ? Je n’en avais aucune idée. « Alors, monsieur quitte Poudlard avec les honneurs, c’est ça ? » Tentais-je pour me donner contenance, alors que se bousculaient en moi l’appréhension de mes propres résultats, du lendemain, des jours qui passeraient encore. Sans lui. Au moins serais-je plus libre pour retrouver Elwood, sans doute que moi aussi, je trouverais de quoi faire dans la capitale, mais jamais la présence de mon ami ne pourrait combler le vide que laissera Colin. J’étais égoïste d’avoir de telles pensées, de me comporter en martyre de cette manière, si seulement je pouvais être altruiste au point d’être simplement heureuse pour lui, ne pas avoir cet horrible pincement au cœur, qui, il me semblait, ne partirait jamais. « Qu’est-ce que tu crois ? A moi la Roumanie ! » Je savais ce qui lui faisait défaut, son arrogance à toute épreuve, mais ça lui allait bien, cette lueur de fierté brillant au fond de ses yeux. Pendant un instant, je m’y perdis, sourire accroché aux lèvres : les mots manquèrent de les passer, mais je me retins, je n’avais pas le droit. Rutson, Gwen. M’appela la voix froide du professeur Rogue. « Ne disparais pas tout de suite, j’aimerais partager mon échec avec toi… » Dis-je, mi ironique, mi anxieuse : Colin avait cette foi en moi que je ne parvenais pas à avoir pour moi-même. Son rire me suivit sur quelques pas, puis s’évanouit, j’aurais pu avoir peur qu’il n’ait disparu, si seulement mon cœur ne battait pas à tout rompre d’inquiétude pour mon propre avenir.

Je ne savais pas pourquoi je me mariais. Ephémère, la révélation éclata à mon visage blafard, maquillé comme celui d’une poupée : dans le reflet qui me faisait face, je vis bien vite mes lèvres d’un rouge de sang détoner sur ma peau. Le mariage. A une autre époque, j’aurais ricané avec indifférence, pour souligner à quel point je n’y croyais pas : pourtant, mes parents connaissaient un mariage heureux, plusieurs dizaines de photos de leur bonheur étaient accrochées à travers la maison qui m’avait vue grandir. Mais pour moi, ça avait toujours semblé être plus compliqué : jusqu’où ? Aujourd’hui, alors que j’allais promettre éternel amour, éternelle fidélité, éternelle appartenance à un homme, tout semblait pourtant bien simple. J’avais choisi Rupert. Rupert Barrowman, cet homme charismatique, charmant, qui, dès que je l’avais vu, avait fait disparaître le monde autour de nous. Ça ressemblait presque à ces dessins animés que j’avais regardés enfant, Rupert était mon prince charmant, celui sur lequel j’étais tombée au détour d’un couloir, alors que trop souvent, j’étais déçue du peu de nouvelles que m’offrait Colin dans l’une de ses lettres. Rupert m’avait fait oublier Colin, il m’avait fait oublier le reste du monde bien souvent : si beau qu’il était, comme créé de mains de maîtres, une statue d’Apollon qui n’avait rien à envier au reste du monde. Sang-pur, qui plus est. Qu’est-ce que je pouvais bien ficher avec un homme pareil ? A côté de lui, je me sentais tout sauf parfaite, bancale, comme une petite chose cassée qu’il prenait sous son aile généreuse. Faible. Pourtant, c’était réconfortant, ça me renvoyait à l’époque où Elwood avait posé son attention sur moi, m’offrant une main tendue pour remonter la pente, l’époque où Colin en avait fait de même. J’étais douée pour tirer profit de ces gens parfaits sous tout rapport qui me tendaient la main : en aucun cas, un mariage avec Rupert ne pouvait me coûter quoique ce soit ; j’aimais, après tout, sa façon d’être parfait, sa façon d’être impeccable, intouchable, si fort, si froid, si chaud en même temps. « Tu es… la plus belle des mariées. » Ma mère avait soigneusement observé trois de mes amies de travail m’aider à enfiler la robe, l’ajustant en quelques coups de baguette magique : elle était, indéniablement, parfaite. Blanche comme je n’en avais jamais vu (comment pouvait-on garder un habit blanc, blanc bien longtemps, à vrai dire ?), faite dans un tissu si léger, si doux à la fois que j’avais l’impression de pouvoir m’envoler. Et pendant une fraction de seconde, j’aurais voulu plus que tout au monde que Colin me voit habillée ainsi. Elwood sera là au moins, la mine renfrognée sans doute, à l’idée que je me marie aussi vite, comme frappée par un coup de foudre qui finirait par me foutre le feu. Mais cette robe était pour Rupert, tout comme les promesses que je m’apprêtais à articuler sous le regard de ma famille. Et sa famille. C’était une drôle d’union que nous représentions : évidemment, ma mère ne remarquait pas les regards que certains sorciers lui lançaient. Je n’avais, après tout, pas les meilleures connaissances pour accepter les extravagances british de ma famille. Rupert les acceptait ouvertement cependant, avec cette force qui m’impressionnait, ce caractère qui me figeait sur place. Si j’étais son ennemie, indéniablement, il me ferait peur ; j’étais ainsi rassurée d’être celle qu’il voulait épouser, celle qu’il aimait, en quelques sortes. Celle qui, dans les couloirs sombres de Gringotts, avait détoné assez pour attirer son attention : je ne savais pas ce que quelqu’un comme lui pouvait me trouver, mais si telles étaient les choses, qu’il en soit ainsi.

« Tu n’as pas beaucoup dormi cette nuit. » C’était à croire que l’esprit de Rupert était tout autant aux aguets que le mien : je sentais un regard accusateur posé sur moi. Plein de suspicions sans aucun doute : brusquement, le sentiment d’être prisonnière se resserra autour de ma poitrine, me coupant la respiration pendant un moment. Le monde basculait dans l’ombre, plus vite que je ne l’aurais imaginé, plus vite que je ne le voudrais. Mes rêves se transformaient en cauchemars, perturbant chacune des nuits où j’essayais de m’endormir tranquillement. Dans certains de mes pires songes, je voyais Rupert s’attaquer à moi ; parfois, j’avais le sentiment d’encore sentir ses mains se serrer autour de mon cou, alors que j’étais éveillée. Il était si grand, si fort, et moi si frêle, si esseulée. Mes pensées allèrent vers Elwood, le meurtrier d’Aurors, le condamné à Azkaban. Elwood, mon ami. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il n’avait rien à voir avec les accusations dont il était victime. Pourtant, quoique ça puisse faire, il n’était pas là, et tout ce que je pouvais porter avec moi, c’étaient les dernières paroles que nous avions échangées, celles où il me faisait encore part de la méfiance qu’il avait devant le bonheur trop parfait que j’affichais au bras de Rupert. J’avais besoin de lui plus que jamais aujourd’hui – mais il n’était pas là. Et je ne pouvais pas parler de mon malaise à mes amis sorciers (ils ne comprendraient pas), ni même à mes parents (je ne voulais pas les inquiéter, inutilement, pour le moment). « Je… ne me sentais pas bien. » Mais ces prétextes ne tiendront bientôt plus, je le sais bien : le silence que Rupert laisse planer suite à ces mots me l’indique également. Fébrile, je lève un regard dans sa direction : les mots me manquent quand je le regarde à présent. C’est la pire trahison qui soit, d’avoir peur de la personne avec laquelle on vit : je le vois pourtant lever sa baguette dans ma direction, m’assassiner dans un éclair vert. Parce que c’est ainsi que ce doit être fait. Parce que Lord Voldemort va revenir, on le sent, comme si ce sentiment âpre flottait dans l’air. Voldemort revenu, je ne serais alors qu’une paria, celle qui aura épousé la mauvaise personne. Mes genoux repliés contre moi, je parviens à retenir mon frisson de s’étendre tout le long de mon dos : j’aurais besoin qu’il vienne me prendre dans ses bras, tout autant que j’en aurais peur. Aussi, je me lève, n’osant m’approcher de lui, mais me forçant à sourire. « Je vais aller voir Lisa… à Sainte Mangouste, elle pourra peut-être me donner quelque chose. » Lisa ou une amie de longue date – que je n’irais pas voir cependant. En quittant la maison de mon époux, je traverse le Chemin de Traverse, transplane pour me retrouver à quelques pas d’une maison dont je reconnais la silhouette dans l’atmosphère nuageuse. Chassant les quelques naissances de larmes, je ne peux chasser mes doutes plus longtemps, et lorsque Almerick ouvre sa porte, tout ce que je peux faire, c’est me blottir dans ses bras. Tout comme j’aurais voulu le faire, j’aurais dû le faire, entre ceux de Rupert. Pourtant, à lui, je ne peux plus lui faire confiance, alors que je sais qu’aux mains d’Almerick, je serais prête à lui donner ma vie.

Quelques murmures avaient attiré mon attention : au moment où Almerick avait franchi la porte de la demeure de mon époux, j’avais su que me retirer avait été le choix le plus judicieux. De plus en plus, je comprenais que les affaires de Rupert ne me concernaient pas - pire encore, que je ne voulais avoir aucun lien avec. Peut-être bien que je faisais la sourde oreille, c’était plus facile ainsi, de ne rien voir, de ne rien entendre : pourtant, aucune bonne parole que je pouvais me répéter ne faisait taire la voix des doutes qui naissaient en moi. Les choses changeaient, bien trop vite à mon goût, mon instinct n’avait de cesse de me dicter des décisions que je n’avais pas le courage de prendre : j’étais une lâche peut-être bien, celle qui avait eu besoin de l’aide d’autrui pour s’émanciper, celle qui n’avait su avouer son amour à la personne qui l’avait mérité, celle qui avait épousé un homme sans vraiment trop savoir pourquoi, parce qu’il la faisait se sentir en sécurité. Je n’étais pourtant plus en sécurité auprès de Rupert, je détestais chacune des pensées qui me faisaient me dire ça ; j’avais pourtant cru que je l’aimais, que les choses pouvaient être simples entre nous, quand bien même j’étais une née-moldue, lui un sang-pur. Logiquement, ce que l’un comme l’autre nous aurions dû détester, il n’y avait qu’à voir l’incapacité qu’avaient nos familles à se mélanger les unes aux autres, la situation ne faisait que mettre en exergue ce que je savais déjà. Ce que j’avais vu comme quelque chose sans importance, ce à quoi Rupert n’avait jamais semblé penser, jusque-là, en tout cas. « Je m’en occuperai en rentrant. Garde un oeil sur elle, en attendant. Et la prochaine fois que je te dis que les choses doivent être bien faites, arrange-toi pour bien les faire. » J’étais plus habituée au ton mielleux qu’au ton tranchant de mon mari, j’en vins presque à frissonner, dans mon petit coin de pièce, ignorée. Assise sur les marches du grand escalier qui menait aux étages, j’étais à l’affut, silencieuse, comme une proie qui tremblait à l’idée que son assaillant lui tombe dessus. Tristement, je me rendais de plus en plus compte que c’était ce que j’étais vraiment, une proie, attendant de se faire dévorer par le prédateur que représentait Rupert : mes cauchemars étaient vrais, quelque part, ils finiraient par se réaliser, un jour ou l’autre, et je ne serais alors plus qu’un pantin esseulé entre les mains de Rupert. Mon mari. Mon mari devenu Mangemort : rien que ses paroles confirmaient les doutes que j’avais depuis quelques temps déjà, alors que les contacts se faisaient de plus en plus rares entre nous, que lui aussi, évitait mon regard ; qu’il se couchait après moi, se levait avant moi, dans l’espoir sans doute que je ne remarque pas l’horrible marque qui devait se dessiner sur son bras. Ce n’était pas ce que je savais déjà, pourtant, qui me donnait cet air stupide et l’impression atroce de trahison : quelle imbécile avais-je été pour croire qu’Almerick ne traînait pas dans les mêmes affaires que mon mari ? Si Rupert ne m’avait pas remarquée, alors que la porte se claquait, je remarquais la silhouette d’Almerick, quelques pas plus bas, qui ne me lâchait pas des yeux. Pris en faute. L’un comme l’autre. Et, comme pour lui faire face avec un tant soit peu de dignité, je me redressais de toute ma hauteur, le toisant, blessée, puis froide. « Pourquoi est-ce que tu devrais garder un oeil sur moi ? Qu’est-ce que vous projetez tous les deux ? » Des questions auxquelles j’étais persuadée de connaître les réponses : c’étaient toutes ces peurs qui tournaient inlassablement dans ma tête, je voyais, encore et toujours, Rupert me toiser de toute sa hauteur, lever sa baguette pour m’assassiner. Almerick ? J’avais cru me sentir en sécurité en lui confiant ces doutes, quelle idiote étais-je ? « Où est-ce que tu allais ? Et où est-ce qu’il est allé ? Qu’est-ce que vous tramez ? » En plus d’être une née-moldue, je commençais à poser des questions, franchement, je devenais vraiment une épine dans le pied de quelqu’un, et à voir l’air sombre d’Almerick, ces réponses, ce n’était pas lui qui devait me les fournir - mais j’avais bien trop peur de Rupert pour le confronter avec cet air farouche comme je le faisais, là, maintenant. « On devrait parler, Gwen. » Avait-il articulé, esquissant un geste dans ma direction : mais alors qu’il avait monté une marche, j’en montais une à mon tour, sans oser ciller, sans oser tourner le dos. « Parler ?! T’approche pas de moi ! Je n’ai pas envie de te parler, tout ce que tu vas faire, c’est mentir ! C’est ce que tu fais depuis le début, c’est ça, me mentir ?! » Pourquoi étais-je autant en colère ? Rupert me mentait, et Rupert était mon mari. Mais ce n’était pas entre ses bras que je m’étais sentie en confiance au point de dormir paisiblement : Almerick pouvait m’assassiner encore plus aisément que Rupert, tant je lui faisais confiance. Lui avais fait confiance. J’avais cru qu’il était différent, je n’avais pas décelé cet éclat de glace au fond de ses yeux, effrayant, impressionnant. « Qui es-tu ?! Un Mangemort ?! Tout ce que je t’ai dit, tout ce qu’on a fait, tu l’as toujours rapporté à Rupert, c’est ça ?! » Et ça allait plus loin : mon esprit tournait en boucle sur tout ce qui pouvait arriver, tout ce que mon mari, mon amant pouvaient me cacher. « Je ne suis pas stupide, je sais dans quoi traîne Rupert mais... » Mais je ne voulais pas croire que je m’amourachais toujours de monstres, de tueurs : je savais que les mains que je prenais parfois entre les miennes, celles de Rupert, avaient tué des gens - me tueraient un jour. Mais... mais j’avais cru que les mains d’Almerick étaient différentes. « Est-ce que tu as tué des gens, toi aussi ? » Qu’étais-je alors, une vendue à ces monstres ? Un agneau parmi les loups, qui, trop imbécile, offrait sa gorge à tous ceux qui voulaient la trancher ? Bien évidemment, Almerick avait toutes les réponses prêtes pour faire face à mes doutes, il avait toujours su faire face à mes doutes, mais je ne pouvais plus l’écouter, j’avais déjà assez perdu de vue la réalité.

Ce jour-là, j’étais sortie en trombe, oscillant entre le désir de m’enfuir, et bien d’autres décisions. Moins lâches, plus lâches. J’avais pensé que Rupert serait au courant, qu’Almerick le lui aurait dit, puisqu’il avait été censé garder un oeil sur moi, mais jamais mon mari ne vint à en parler. Et je gardais secrètes mes découvertes, sous silence mon escapade, ainsi que les folies que j’avais commises. Je m’étais arrangée pour obtenir quelques médicaments, par le biais de Lisa ; étais-je un monstre pareil ? Aucune hésitation ne m’avait prise au moment de rentrer chez moi, les boîtes de cachets dans mon sac. Maintenant, c’était une autre histoire : maline, astucieuse, je venais de prétexter une annonce importante pour attirer l’attention de Rupert. Ce soir, nous dînerons ensemble, quand bien même il avait des occupations, il m’avait répondu avoir besoin de partir peu après. Si j’arrivais à mes fins, ce serait moi qui partirais juste après : je n’avais pas le courage de demander le divorce, de me battre en duel avec lui, de lui dire ouvertement ce que je pensais tout bas. Etait-ce alors plus de la lâcheté d’être une potentielle meurtrière ? Rupert ne se méfiait jamais des cachets que je pouvais avoir, il n’y apportait que peu d’attention, c’est moldu, forcément indigne de ses égards, de plus en plus. Sans même me servir de ma baguette magique, par excès de prudence, j’en avais broyés plusieurs, en une fine poudre blanchâtre, que je ne pouvais me résoudre à jeter dans la nourriture réservée à mon mari. La gorge sèche, d’inlassables moments de mon existence me revenaient en mémoire : je me souvenais de Gwen Rutson la petite fille moldue qui n’a jamais rien demandé à personne, qui grandissait dans son petit village natal. Gwen qui avait appris à ignorer les moqueries des autres à Poudlard, en sachant sur qui compter. Elwood, Colin, Lisa. Gwen l’imbécile qui avait fait les mauvaises rencontres. Rupert, Almerick. Gwen qui devait s’en sortir - méritait peut-être de s’en sortir. Ou peut-être pas. J’aurais pu partir sans crier gare, jeter mes affaires dans un sac et transplaner vers une destination inconnue : ce ne serait alors qu’une fuite éphémère, j’étais persuadée que Rupert en savait assez sur moi pour me retrouver plus vite que je ne me perdrais. J’étais à sa merci, depuis le jour où j’avais décidé de l’épouser, j’avais cru que ce serait pour le meilleur, peut-être était-ce pour le pire. Sous le coup du courage, de la folie, je jetais la petite poudre blanche dans la sauce, touillant à toute vitesse, les sens en éveil, la peur au ventre que quelqu’un me voit. Rupert s’était fait attendre ce soir-là, je me souviens encore du baiser qu’il a déposé sur mes lèvres ; je ne savais plus comment interpréter ces gestes d’affection. Ils ressemblaient à ceux d’un couple marié heureux, simple ; ils me semblaient être de doux poisons déposés à mon encontre, des menaces silencieuses qu’il envoyait pour moi. Je me souviens encore de l’expression qu’il m’a offerte lorsque je lui ai annoncé que j’étais enceinte, mensonge éhonté que j’avais proféré en gardant ses prunelles dans les miennes : il avait souri, il m’avait prise dans ses bras avec cette facilité dérangeante qui faisait de moi une poupée de chiffon entre ses doigts. Il m’avait faite virevolter, j’avais ri, comme je n’avais plus jamais ri avec lui depuis longtemps. Pendant quelques secondes, je me suis prise à l’aimer à nouveau, insouciante, avant que la peur ne reprenne sa place, là où elle s’était soigneusement nichée. Je ne pouvais plus faire confiance à Rupert, il n’était qu’oscillant, entre amour et violence, entre ce que je pouvais croire, ce qui menaçait de me tuer du jour au lendemain. Jamais je n’aurais pu être heureuse d’être enceinte dans des circonstances pareilles, heureusement, je ne l’étais pas, pourtant, contre son cou, dans ses bras, j’aurais bien voulu que ce mensonge soit la vérité. Mais tout s’est évanoui bien vite, la réalité de mon perfide manège s’est refermée sur moi. Sur nous. J’ai vu Rupert mourir de ma main, suffoquer en quelques minutes à peine, alors que le repas s’était bien passé, qu’il avait presque semblé en forme au moment de repartir. Il s’était effondré, comme ça. Je n’avais pas pleuré, je ne pensais déjà plus à ce mensonge que j’avais prononcé, qui avait autrefois été un de nos rêves à deux.

Paris m’enivrait. Ce n’était guère un refuge. Plus rien ne semblait être un refuge pour moi ; jamais je ne pourrais fuir assez loin pour ne plus avoir peur des Barrowman, du fantôme de mon mari, flottant derrière moi comme une ombre menaçante. Un beau jour, je mourrais, tuée par un Barrowman probablement, ce serait bien le châtiment que je mériterais, c’était ce que ma conscience me disait, à chaque fois que je posais les yeux sur la photo de Rupert et moi, que j’avais eu la bêtise d’emmener en quittant ma maison. Je n’avais pas pu me résoudre à tracer une croix définitive sur tout ce que nous avions été, une part de moi, sans doute, est restée avec lui, allongée à ses côtés, jusqu’à la toute fin. Mais j’avais dû fuir, et Paris n’était pas plus un refuge qu’un lieu de débauche, de déboires où je ne voulais plus penser. Parfois, je buvais trop, sombrant dans des sommeils sans rêve pour oublier. Parfois, je ne dormais pas, ne sortais pas de chez moi, la crainte au creux des tripes. Ma vie à Paris avait tout pour être compliquée, bancale, imprévisible. Tout ce que je n’aimais pas, en somme, mais c’était bien ici que je devais rester. Plus rien ne m’attendait dans mon pays natal, et au moins, quand je m’endormais à cause de l’alcool pulsant dans mes veines, je n’entendais pas, dans mon imaginaire, les cris de mes parents agonisants. Ils étaient morts. Tués. Par un Barrowman sans aucun doute. Je l’avais mérité. Eux, non. Une rage sourde grondait en moi bien souvent, cette vague se suspendant, gelant en un chagrin atroce lorsque je laissais celui-ci me submerger. Je ne pouvais pas être aussi faible pourtant... je devais vivre, me venger. Affronter, ne serait-ce qu’un peu.





Dernière édition par Gwen Rutson le Sam 22 Mar - 0:05, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 22:15

Bienvenuuuuuuue :arcciel:
Hanlala, j'adore le personnage de Gwen (et puis Jlaw c'est ma déesse :bave: :please: ) c'est un superbe choix ! D'ailleurs je réserve un lien :héé:
Bon courage pour ta fiche, et n'hésite pas si tu as des questions ! :panda:
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 22:20

MA GWEN  :arcciel: 
Bienvenue, bonne chance pour ta fiche  :yay:  si tu as des questions, n'hésite pas  :please: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 22:29

Merci vous deux  :fall: :bave: 
Pandora, je te réserve un lien, et Jlaw devrait être la déesse suprême du moooonde !  :siffle: 
Lysander, je n'hésiterai pas ;)
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Malia Terrell
Malia Terrell
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : MARY-W. +marie.
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≡ tes points : 0 points.
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≡ ton avatar : alexandra dowling.
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never experienced such in tense pain (100%) Tumblr_nxre1bibR41s2dwuso1_250
≡ âge du perso : uc.
MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 22:58

JENNIFEEEEEEEEER, elle est tellement canon dans THG, dans tout, partouuuut  :bed: :bave: :bluepuppy: bonne chance pour ta fiche :red: :bril:  :héé: si tu as des questions, n'hésite pas :a: I love you
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 23:20

GWEN :red:
Super choix de scénario :héé:
Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeDim 16 Mar - 23:23

Jenna et Amy  :potté: Merci à vous deux  :kiss: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeLun 17 Mar - 10:29

JLAW + LA REFERENCE A TLOK! :red: Epouse moi sur le champs. :bed2: :fall: BIENVENUE sur PI. :yay: Bon courage pour ta fiche aussi. I love you Et si tu as le moindre soucis, n'hésite pas à nous contacter! :puppy:
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeLun 17 Mar - 16:59

Jennifer :bave: Bienvenue parmi nous I love you
Bon courage pour la compétition :)
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeLun 17 Mar - 19:09

Holliday I love you et ouiiiiii, tu as reconnu  :puppy: 
Oui, je le veux et merci  :kiss: 

Nikolaj :a: I love you merci à toi  :bluepuppy: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeLun 17 Mar - 21:06

Welcoooooome  :puppy: Bienvenuuuuuue sur PI & bon courage pour ta fiche ainsi que pour le rôle  :angel: :coeur: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeMer 19 Mar - 19:26

Bienvenue  :red: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeVen 21 Mar - 20:35

Merci beaucoup I love you
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeSam 22 Mar - 16:18

Bonne chance pour la validation Gwen ! :puppy: La compétition s'annonce rude, mais au moins nous l'aurons mérité ! :spm: Si je perds ce personnage, j'espère pouvoir m'en trouver un nouveau et te croiser en rp :potté:
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeSam 22 Mar - 16:56

Merci beaucoup, et bonne chance à toi aussi I love you :bril:
j'espère que oui, on pourra se trouver un lien, quoiqu'il arrive pour l'une ou l'autre de nous  :coeur: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeSam 22 Mar - 17:24





bravo, bravo, tu es validé !
yeah t'es trop swag, tu as finis ta présentation !

Tu as la classe, te voilà validé et même Voldemort il te fais une petite danse sexy, roh lala, trop de bonheur mon enfant. Comme tu es validé tu peux mater ce truc débile ou encore te préparer à envoyer des fringues à Harry parce que le pauvre quand même

Cependant, tu peux aussi faire un scénario si jamais tu en as l'envie, en faisant bien attention à respecter les quelques règles. Tu dois recenser ta famille, afin que toutes les familles soient bien répertoriée et si tu en as envie, comme ça, d'autres membres pourront rejoindre ta famille et vous pourrez passer des supers noëls tous ensemble. Pense également à remplir ton profil, ça parait peut-être secondaire, mais ça permet d'en savoir plus sur ton personnage, en un seul coup d’œil, alors c'est plus utile que ça en à l'air.

Ton personnage, s'il est à l'école, il pourra être préfet ou même rejoindre un club. S'il est adulte, il aura besoin d'un travail pour payer ses factures. Dur dur d'être un adulte. Tu pourras aussi bénéficier d'une capacité spéciale et d'un patronus si jamais du en à l'envie. Il est également temps pour toi de te trouver des liens parce que c'est mieux d'avoir des liens sur un forum rpg quand même. N'hésite donc pas à en demander. Bien sûr tu pourra aussi gérer tes rps parce que le rp c'est important sur un forum rp, sinon, on appellerait pas ça un forum rp, CQFD. En plus de tout ça, tu pourra faire gagner des points à ta maison, que tu sois encore étudiant ou non et, que la meilleure maison gagne les petits.

Voilà, donc, maintenant que tout ça c'est fait, il ne faut pas hésiter à rejoindre le flood, c'est très bien pour l'intégration, ça permet d'apprendre à connaitre les gens et finalement de s'intégrer dans la communauté, ne soit pas timide, on n'a jamais mangé personne. Enfin, je crois Pour aider prior incantato, mais aussi parce que ça t'aidera à remporter des points, tu peux voter sur les tops sites, mais aussi nous laisser un mot doux sur bazzart.

Nous te souhaitons encore la bienvenue sur PRIOR INCANTATO, en espérant que tu te plaises parmi nous. Si tu as le moindre soucis, n'hésite surtout pas à contacter le staff du forum qui est bien entendu à la disposition de ses membres




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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitimeSam 22 Mar - 19:36

Oh merci  :puppy: :puppy: :puppy: 
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MessageSujet: Re: never experienced such in tense pain (100%)   never experienced such in tense pain (100%) Icon_minitime

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