≡ amoureusement : séparé de son épouse depuis longtemps.
≡ son emploi : directeur du département de justice magique.
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : serdaigle.
≡ niveau d'études : études terminées avec huit buses, huits aspics.
≡ sa baguette : merisier, 23,5 cm, ventricule de coeur de dragon.
≡ son patronus : il est incapable de créer un tel sortilège.
≡ son amortencia : plus grand chose à présent, l'amour n'étant probablement plus pour lui.
Sujet: ☆ (emily & xerath) ~ running up that hill Ven 18 Oct - 16:43
running up thath hill.
emily l. rosebury et xerath z. gillepsie.
Londres, un soir comme un autre, la nuit tombée, les rues commencent à se vide et pourtant Emily traine encore dans les rues de la capitale anglaise. Alors qu'elle passe à côté d'une ruelle sombre. Là, au fond de cette dernière, elle aperçoit au sol un objet brillant attirant son attention. Elle décide alors de tourner dans cette rue pour récupérer l'objet, une chaine portant un médaillon en forme de sablier. Un objet bien étrange pour elle. Un bruit la coupe dans son observation de l'objet, une personne toute en noir se rapproche lentement d'elle. Lentement, il s'approche d'elle, baguette en main. Dans les même rue de Londres se promène Xerath, alerté par cet homme encapuchonné, il décide de le suivre, il s'agit sans l'ombre d'un doute d'un partisan de voldemort, la baguette dans sa main ne fait que confirmer les doutes du sorcier. Inquiet pour la jeune femme, il décide de s'interposer.
QUELQUES PRÉCISIONS ★ l'homme encapuchonné dont il est question est un mangemort, ce qu'il veut c'est l'objet trouvé par Emily, vous pouvez le faire intervenir en tant que PNJ ou simplement lui fausser compagnie. ★ l'objet dont il est question est un retourneur de temps appartenant donc au mangemort ; vous êtres libres de choisir ce que vous ferez de l'objet à la fin du fin du rp. Cependant gardez en tête que c'est un objet assez rare et que son propriétaire voudra forcément le retrouver un moment ou a un autre. ★ L'ordre de passage est le suivant : Emily en première puis Xerath. ★ si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mp (a).
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Sujet: Re: ☆ (emily & xerath) ~ running up that hill Sam 19 Oct - 19:32
« Oh Tracey, j'y vais moi. » Déjà deux fois que je répétais cette phrase, mais mon amie semblait être trop occupée à parler de je ne sais quoi avec ses clients pour daigner accorder quelconque attention à mes paroles. Agacée, je me contentais donc du bref regard qu'elle venait de m'adresser et rajustais mon manteau afin de sortir de ce bar dans lequel j'avais l'impression de passer ma vie. Il y avait certes, comme tout au long de l'année à vrai dire, pas mal de clients, mais cela ne semblait pas aider le temps à s'écouler plus vite puisque les journées me semblaient toutes aussi interminables les unes que les autres. Pourtant, à l'époque où j'avais commencé à travailler ici, les heures me paraissaient filer à une allure folle, autant dire que je n'avais pas le temps de m'ennuyer. A présent, malgré la surcharge de travail que je dois effectuer, je passe le plus clair de ma journée à fixer la lourde horloge présente au-dessus du bar en espérant à chaque fois que les aiguilles se rapproche des chiffres définissant la fin de mon service. J'avais fini par me dire que j'étais blasée de travailler ici, fatiguée d'être serveuse, mais en réalité, je crois bien que mon morale en baisse est la seule et unique raison de cet agacement continu, même si je crois que je ne me l'avouerais jamais vraiment.
Vingt-deux heures. La nuit était tombée et les rues commençaient à se vider. Le mois d'octobre et sa fraîcheur ne semblait pas encourager les gens à sortir, sûrement ceux-ci préféraient-ils s'enfermer chez eux entre amis autour de bonnes bouteilles d'alcool, plutôt que de faire les cent pas dans ces rues si froides de Londres. D'un côté, je les comprenais. Après tout, qui avait-il de si formidable à voir en ces rues, par un soir d'automne ? Toujours les mêmes façades de fast-food, de bars et de restaurants en tout genre. Toujours les mêmes lampadaires dont les ampoules de certains ne cessaient de clignoter depuis plusieurs semaines, voir même plusieurs mois. Toujours ces mêmes ivrognes qui occupaient les trottoirs. Trottoirs dont les trois mètres de largeurs ne leur semblaient pas suffisant pour se déplacer tant leur démarche était hasardeuse. D'ailleurs, un groupe de cette catégorie de zonards du soir se dirigeait vers moi, je jouais donc la prévoyance en bifurquant instantanément dans une petite ruelle afin d'éviter le flot de sifflements et les paroles peu glamour auxquelles j'aurais certainement eu le droit en continuant mon chemin. Rassurée, je reprenais donc ma marche à faible allure. Non pas que ce genre de personne me fasse peur, c'est simplement que je ne pensais pas être d'assez bonne humeur pour subir ce genre de choses. Pas ce soir. Pas après une longue et laborieuse journée de travail. Ou peut-être pas du tout. Ni ce soir, ni jamais. Je ne crois d'ailleurs pas mentir en disant que ce genre de personne, ce genre de scénario, ne m'a jamais plu et avait facilement tendance à me faire sortir de mes gongs à une vitesse folle, alors certes, il y a quelques mois, j'aurais très bien pu en rigoler, ou du moins ne pas en tenir rigueur, mais à présent il était pour moi impossible de subir ce genre de perturbation. Sûrement devenais-je trop réactionnaire, sûrement n'avais-je aucun sang froid, mais je m'en fichais pas mal. Tout ce que je voulais au fond, c'est qu'on me fiche la paix. Mais aurais-je un jour réellement droit à cela ? Ou plutôt, pourrais-je un jour retrouver ma paix d'antan ? Quoi que, je n'étais même pas certaine d'avoir un jour connu le bonheur. Le véritable bonheur. Plus jeune, je m'étais fait dicter ma vie et à présent, ma vie était régulée par le hasard, le mystère, ou encore la chance. Au final, je me demandais si j'avais eu raison de couper ainsi les ponts avec mes parents pour soi disant pouvoir décider seule de mon existence, puisqu'au final, j'étais toujours aux prises de choses que je ne contrôlais pas. Et puis, je commençais à avoir du mal à me saisir moi-même, alors comment comprendre les dictâtes d'un monde qui m'était inconnu il y a de cela une année ? Impossible. Pourtant, je devais le faire. Je n'avais pas le choix. Je devais le faire pour Slevin, quitte à une nouvelle fois laisser ma vie entre les mains d'autrui, quitte à suivre le mouvement sans broncher, quitte à survivre plutôt que vivre.
Plongée dans mes pensées, je faisais néanmoins présentement abstractions de celles-ci afin de concentrer mon regard sur quelque chose qui brillait au loin. Je ne savais ce que c'était, mais si cet objet m'avait permis de sortir de mon imaginaire peu ragoutant, il valait certainement la peine que je m'y intéresse plus en détail. Et puis, avais-je autre chose à faire ? Non. Voilà à quoi mon existence était réduite, examiner des objets jonchant le sol de ces satanées rues de Londres. Un collier. Un simple collier dont le pendentif représentait un sablier. Je le prenais entre mes mains et examinais accessoire de plus près. Étrangement, j'aurais juré l'avoir déjà vu quelque part, mais il était peu probable qu'une de mes amies soit passées par là et l'est perdu à l'endroit exact où je me trouvais présentement. Le hasard faisait certes bien les choses, mais un tel hasard relèverait de l'étrange. Plissant légèrement les yeux, je ne pouvais néanmoins pas occulter cette impression de déjà-vu, mais avant même que je puisse songer à l'éventualité de le laisser là, ou de le prendre avec moi, une voix me fit sursauter. Une voix, un râle, ou je ne sais trop quoi au final, puisque je n'avais pas saisi le sens des paroles de cet homme qui se trouvait face à moi. Un homme encapuchonné dont je ne pouvais voir le visage et une nouvelle fois, une impression de déjà-vu s'offrait à moi. Etais-je en train de perdre la tête ? Peut-être. Sûrement mon cerveau me faisait-il défaut et me forçait à réfléchir à des choses qui ne méritaient pas réflexion. A m'intéresser à des choses qui ne méritaient pas d'attention. Mais je ne pouvais me défaire de cette sensation étrange de danger, ce sentiment que ma présence ici n'était pas souhaitée et que j'aurais peut-être mieux fait de subir les paroles dénuées de sens des alcooliques de la ville plutôt que de m'engager dans ce chemin dont l'issue me paraissait si tortueuse. Pourtant, l'homme était immobile et je ne bougeais pas non plus. Rien ne laissait présager quelque chose de néfaste, mais mes lèvres étaient serrées et j'étais comme muette, incapable de prononcer le moindre mot. A l'habitude, j'aurais certainement demandé à cet homme ce qu'il avait à me fixer de la sorte, quel était son problème en somme, mais aujourd'hui, toute rébellion me paraissait impossible. D'ailleurs, je me surprenais à présent à me mordiller la lèvre inférieure, ce qui sans nul doute désignait que l'anxiété s'emparait de moi. Pourquoi ? Je ne le savais pas, mais quelques secondes suffirent pour que la réponse à cette question s'offre à moi. Cet homme si immobile précédemment, venait de sortir quelque chose de sa poche. Quelque chose qui pour la totalité des gens de cette ville aurait paru obsolète, mais que je reconnue aussitôt. Je serais les poings, ouvrait grand les yeux, mais ne bougeais toujours pas. Cet homme pointait une baguette magique sur moi, mais la simple idée de me sauver ne me venait même pas à l'esprit. J'étais là, seule, et une nouvelle fois, cet univers inconnu me rattrapait, me contrôlait..
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