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 well, turns out i'm not dead... surprise ! (clive)

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MessageSujet: well, turns out i'm not dead... surprise ! (clive)   well, turns out i'm not dead... surprise ! (clive) Icon_minitimeLun 5 Aoû - 14:09



sometimes lying is the only way out
Eilidh regarda Cibran disparaitre de son champ de vision, et sortit le plus silencieusement possible de sa chambre – juste au cas où. Le frère de Finnian partait tous les matins pour son travail à la même heure, et ce jour-là ne faisait pas exception, au grand soulagement de la jeune femme. D’habitude, elle dormait encore quand il s’en allait, car il se rendait au ministère pour y faire quoi que ce soit que font les membres du département des mystères extrêmement tôt, mais ce jour-là, elle avait voulu être sûre et certaine qu’il s’en irait. Et surtout, elle avait besoin de temps, d’un maximum de temps. Or, le plus tôt elle serait levée, le plus elle en aurait. Voyez-vous, depuis que Cibran, après avoir découvert son existence, et lui avoir appris la mort de l’homme qu’elle avait aimé, l’accueillait chez lui – ce qui, ne vous méprenez pas, était très serviable et gentil de sa part, Eilidh lui serait à jamais  reconnaissante – elle n’avait plus été capable de sortir, restant enfermée toute la journée. Cibran avait trop peur qu’elle se fasse prendre, et n’étant pas complètement stupide et inconsciente,  la jolie blonde avait décidé de de respecter sa décision, et de ne pas sortir. Elle détestait ça, bien sûr, et une Eilidh plus jeune, avec moins d’expérience, une Eilidh qui avait toujours Finnian dans sa vie, aurait refusé d’obéir, ne supportant pas, non seulement d’être enfermée, mais aussi de voir sa conduite dictée par un homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, mais l’Eilidh d’aujourd’hui avait vu trop de choses, avait survécu à trop d’épreuves pour ignorer le danger, réel, de Londres. Elle savait que ça ne faisait qu’empirer, et que les arrestations se multipliaient. Elle savait que sa liberté était plus que précaire, et que sa vie ne tenait qu’à un fil. C’était déjà un miracle que Cibran ait pris la décision de la cacher, de l’aider, et il aurait été complètement insensé de jouer avec la chance en sortant se balader dans les rues de la capitale anglaise, elle le savait. Mais la jeune hors-la-loi ne pouvait n’en pouvait plus. C’est bien simple, deux jours encore à ce rythme, enfermée dans cette maison, seule avec ses pensées, avec sa peine, et elle allait devenir folle. Elle avait besoin d’air, et surtout, d’un échappatoire. Pour le moment, le seul qu’elle avait était ses contacts avec l’Ordre, qu’elle tentait de rejoindre, et ce n’était pas suffisant. Trop souvent, elle pensait à Finnian, trop souvent à Cibran, au point où tout se mélangeait dans sa tête, au point où, par moment, elle ne parvenait plus à les distinguer. Pourtant, ils étaient différents, elle le savait, elle avait, dès le début, considéré  le second comme un étranger, un autre, quelqu’un qui ressemblait à Finnian, mais qui n’était en rien comme lui. Et en effet, les deux hommes auraient pu être deux complets étrangers, que ça n’aurait rien changé. Eilidh avait bien observé Cibran, et il n’était en rien comme son frère, au point qu’on en venait à douter de leur lien de parenté, et ce, malgré leur ressemblance physique. Cependant, au fur et à mesure que ses sentiments pour Finnian s’estompaient, et que la peine se faisait, peu à peu, plus supportable, Eilidh en venait à ressentir d’autres choses, des choses auxquelles elle ne voulait pas penser. Or, enfermée dans cette maison, c’était tout ce à quoi elle pensait. Et elle n’en pouvait plus. Elle avait besoin de changer d’air, et c’était urgent.

A présent certaine que le sorcier était parti pour le ministère, et qu’il ne reviendrait pas avant plusieurs heures, elle s’habilla rapidement, modifia la couleur de ses cheveux en un brun foncé, qui n’empêcherait pas les gens qui la connaissait bien de la reconnaitre, mais ferait l’illusion auprès de vagues connaissances, et, après avoir vérifié que tout était bien en place, la jeune sorcière transplana.  Quelques instants plus tard, elle réapparu dans une ruelle déserte, qui lui était plus que familière. Une vague de tristesse la traversa, et elle eut un pincement au cœur en se rappelant que c’était la rue où elle avait l’habitude d’apparaitre quand elle se rendait à son travail. Ça lui semblait si loin à présent, à des millions d’années-lumière. Tant de choses étaient arrivées… Elle se rappelait encore de la dernière fois qu’elle avait mis les pieds à Ste Mangouste. C’était le jour où tout avait basculé. Oh, elle n’oublierait jamais ce jour où il était venu la trouver, et lui avait demandé de fuir avec lui… Mais penser à tout ça était tout bonnement inutile. Ça ne ferait que raviver la douleur. Non, il valait mieux marcher, et ne plus penser au passé. C’était irrévocable, impossible à modifier. Ce qui était arrivé était arrivé, et aujourd’hui, elle ne pouvait plus rien y faire si ce n’est continuer et tenter de faire de ce monde un monde meilleur, où tous les sorciers et sorcières étaient égaux, quel que soit la nature de leur sang, où elle était respectée pour ses qualités, sa dextérité, et non pas souillée et dépréciée sous prétexte qu’elle n’avait aucun sorcier dans sa famille. Elle avait du mérite, elle aussi, probablement plus que ces sang-purs qui avaient déjà tout, qui avaient toujours tout eu, qui n’avaient pas eu besoin d’apprendre par eux-mêmes, qui n’avaient pas découvert, à l’âge de onze ans, un univers complètement nouveau, différent… impossible. La jeune femme avait oublié le nombre de fois où une personne de sa connaissance lui avait affirmé que la magie n’existait pas. Elles étaient bien trop nombreuses… Et aujourd’hui, le monde moldu, plus que jamais, était menacé par cette magie qui n’était pas supposée exister, aujourd’hui plus que jamais, ils étaient sur le point de découvrir la vérité, et de la pire manière possible : à cause des morts, de la guerre, de la violence. Eilidh détestait ça. Tout d’abord parce qu’elle connaissait les hommes, et savait qu’ils n’étaient pas prêts pour la vérité. Ensuite parce que la découvrir de cette manière ne les aiderait pas à l’accepter, elle le savait. Quel bordel… pensa-t-elle en pénétrant dans un pub, celui auquel elle allait tout le temps quand elle voyait ses amis lors de sa pause déjeuner. Elle aimait emmener ses connaissances magiques, que ce soit un ami de Poudlard ou l’un de ses collègues, dans ce lieu très moldu, très humain, pour manger un fish n chips. Cette époque lui manquait terriblement, ce qui était probablement la raison pourquoi ses pas l’avaient mené jusqu’ici, ce jour-là. Avec un petit sourire triste, elle s’assit à une table, et un jeune serveur vint prendre sa commande. Elle venait à peine d’entamer son poisson qu’un homme attira son regard, la clouant sur place. Elle l’aurait reconnu entre mille. C’était Clive, l’un de ses plus anciens amis. Elle se souvenait encore de leur première rencontre, dans la bibliothèque de Poudlard, alors qu’elle était en troisième année. Et surtout, elle se souvenait encore comment elle avait été obligé, lors de sa fuite, de lui faire croire à sa mort. Et à présent, elle croisait le regard de cet être cher qui la croyait disparu, sachant parfaitement qu’une couleur brune ne serait pas suffisante pour berner quelqu’un qu’elle connaissait depuis des années.
FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
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MessageSujet: Re: well, turns out i'm not dead... surprise ! (clive)   well, turns out i'm not dead... surprise ! (clive) Icon_minitimeMar 13 Aoû - 19:08

“ but we still fear, we don't know. ”
Out where the dreams all hide. Out where the wind don't blow, Out where the good girls die. And the sky moves slow. I hear the bird don't sing. I hear the field don't blow. I hear the bell don't ring. I saw the devil wrapping up his hands, he's getting ready for the showdown EILIDH M. DOCHARTY AND CLIVE BURGESS-HOLMES.

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Le monde moldu  avait toujours fasciné Clive, depuis des années, sans doute depuis toujours, il apportait à cet univers, un grand intérêt. Trop grand selon ses parents, surtout selon son père. Enfin, selon son père de toute façon, il avait toujours tout fait de travers, ce n’était bien sûr pas le cas de ses deux aînés. Des imbéciles selon Clive, mais encore une fois dans la famille, l’avis de Clive, on s’en fichait éperdument. Tout comme son cadet, il n’avait rien d’un vrai Burgess-Holmes. Tout deux étaient les deux ratés de la famille. Aujourd’hui comme depuis des années déjà, le sorcier devait bien admettre qu’au fond la famille lui importait peu. Il n’avait jamais cherché à changer pour se sentir d’avantage intégré au sein des Burgess-Holmes, au contraire, il les avait fuit durant une bonne partie de sa vie. Il savait aujourd’hui que retourner dans le manoir familial ce serait comme se rendre de son plein grès à sa propre décapitation. En somme, c’était quelque chose à éviter. Il n’en avait pas envie, il n’en avait plus envie depuis longtemps. Ce n’était pas la gaité des fêtes de fin d’année qui l’avait poussé à réfléchir sur les décisions qu’il avait pu prendre vis-à-vis de sa famille. Dans sa liste de ses bonnes résolutions pour l’année qui commençait il n’y avait bien sûr rien en rapport avec sa chère famille. Ils n’avaient plus d’importance à ses yeux à présent. Une chose était sûre à ses yeux, il préférait de loin se fondre dans la masse des moldus plutôt que de s’isoler dans le monde de la sorcellerie en compagnie de ses parents. Sa vie à présent se ferait bien loin d’eux. Aujourd’hui, il avait quitté Poudlard pour se rendre à Londres. La belle et grande ville de Londres. Avec la guerre, trainer dans les coins sorciers était une bien mauvaise idée. La dernière fois qu’il s’était risqué à se promener sur le chemin de traverse il avait fait le genre de rencontre qu’il préférait éviter aujourd’hui. Pour lui aujourd’hui c’était une bonne journée. Au milieu de la guerre et de ses horreurs, il y avait des journées comme celle-ci où il refusait catégoriquement que quelque chose vienne empiéter sur sa bonne humeur. Ces journées étaient malheureusement plus rares qu’il ne l’aurait voulu, mais elle existait encore et il le devait probablement à une seule et unique personne : Cedrella. Il fallait bien l’admettre, entre eux deux, ça n’avait pas été facile tous les jours. Ils avaient même connu une période durant l’automne pendant laquelle ça avait été carrément difficile. Ils avaient rencontré des problèmes, des déceptions mais aujourd’hui, il était persuadé que tout allait mieux entre eux deux. Ils n’avaient pas une relation forcément très logique, ils étaient un couple un peu à part, de ceux qui ignorent leurs sentiments pendant de nombreuses années pour se disputer à cause d’un baiser et se réconcilier sur une demande en mariage. Non ils n’étaient pas très conventionnels, mais au fond, venant d’eux, ça n’avait rien de très surprenant. Peut-être que se fiancer au beau milieu d’une guerre c’était idiot, certains les prendraient pour des fous n’ayant pas conscience de ce qui était en train de se passer devant leurs yeux, pourtant ils en avaient conscience. Elle depuis sa boutique à Pré-Au-Lard, lui depuis son bureau dans le château de Poudlard. Ils savaient ce qui se passait dehors ; ils le savaient parfaitement bien. Ces fiançailles étaient une promesse, une volonté de ne pas perdre espoir malgré l’adversité, le souhait que, qu’importe les difficultés qu’ils devraient traversés, à la fin de cette guerre, ils se retrouveraient et partageraient leur vie ensemble. Ils avaient encore l’espoir de survivre et malgré ce qu’ils pouvaient voir au quotidien, ils pensaient encore possible de connaitre un futur meilleur. Ce n’était pas que le témoignage d’une pure folie es fiançailles, c’était bien plus que ça. Sur le moment, ça avait cependant paru être complètement fou. Il ne savait pas ce qu’il avait bien pu lui passer par la tête pour faire une telle demande à la jeune femme, pourtant il l’avait faite et aujourd’hui, il ne le regrettait pas. Il n’y avait rien à regretter et il n’y aurait jamais rien à regretter ; ce serait après tout, pour le meilleur et pour le pire.

Si Clive était venu jusqu’à Londres en cette froide journée d’hiver, ce n’était pas uniquement pour s’assoir dans un coin en observer le monde moldu avec fascination. C’était souvent ce qu’il faisait, au moins avant la guerre. Il vivait lui-même dans une ville moldue, dans un quartier parfaitement moldu et pourtant, il ne cessait d’être surpris par cette époustouflante communauté. Ces derniers temps, il les enviait tout particulièrement. Eux les moldus qui peut-être rêvaient de magie et de sorcellerie, eux qui n’imaginaient pas que tout près d’eux, il y avait une guerre qui se jouait. Bien-sûr, ils en avaient connus des guerres, certaines pas beaucoup différentes de celle qui déchirait à présent le monde des sorciers, mais ça semblait loin, très loin d’eux à présent. A les voir s’agiter dans tous les sens entre le métro et leur lieu de travail, leur vie semblait être particulièrement simple et bien réglée. Ce n’était pas le cas de celles de bien des sorciers ses derniers temps. Ce n’était pas le cas de celle de Clive, même s’il devait avouer qu’il y avait certains jours, comme aujourd’hui où il n’avait pas beaucoup de raisons de se plaindre. Il était bien loin de Poudlard et de ses problèmes, au fond, il était bien loin de la guerre elle-même. Il était venu dans la ville moldue pour une raison bien précise. Il était peut-être fiancé avec Cedrella, mais pour l’heure, la chose n’était pas franchement officielle. Ça n’avait été qu’une demande faite à la va vite à laquelle elle avait – il ne savait pas encore par quel miracle – répondu positivement. On ne pouvait pas parler de fiançailles tant qu’il n’y avait pas de bague et c’était bien ça qu’il était venu chercher en plein cœur du Londres moldu. On pouvait trouver ce genre de bijou dans les magasins sorcier, bien entendu. Cependant, la plupart des boutiques appartenant à des sorciers avaient déjà fermées leurs portes. La guerre forçait les commerçant à fermer boutique et les quelques rares qui tenaient encore le coup seraient un jour forcés à fermer également. Cedrella serait sans doute un jour obligée d’abandonner sa boutique, il le savait tous les deux, mais lui, il n’avait pas envie d’en discuter et encore moins de l’admettre ; nier l’évidence, c’était beaucoup plus simple et depuis des années déjà, c’était quelque chose qu’il avait apprit à faire à la perfection. Il y avait en revanche quelque chose qu’il ne maitrisait pas – il y avait un tas de choses qu’il ne maitrisait pas – et c’était bien les boutiques (en dehors de celle de Cedrella et des librairies). Trouver une bague de fiançailles à travers les boutiques moldus, ça s’avérait être bien plus compliqué qu’il ne l’avait imaginé. Déjà, il avait aucun gout en matière de bijoux, une bague ornée d’un diamant – faux ou vrai d’ailleurs, il ne faisait pas la différence mais en principe le prix affiché le faisait pour lui – c’était une bague ornée d’un diamant. Au final c’était un peu toutes les mêmes. Il avait l’impression que c’était le choix le plus important de toute son existence et il devait pourtant le faire aujourd’hui. Il ne savait pas s’il pourrait profiter prochainement d’une nouvelle occasion de venir trainer dans les rues de Londres. Les choses avaient tendance à se compliquer très rapidement avec cette guerre, ainsi les certitudes d’un jour pouvaient se transformer en doutes le lendemain. C’était l’une des nombreuses conséquences de la guerre, le sorcier en avait bien conscience. Il avait une occasion en or aujourd’hui, pas question de la laisser filer bêtement. Il allait la trouver cette bague, même si ça s’annonçait être compliqué, il trouverait la bague parfaite pour Cedrella. C’était son objectif de la journée et s’il était de ceux qui savent quand il est bon de renoncer, il savait également quand il était nécessaire de ne pas baisser les bras et dans cette situation ça l’été. Il avait toute une journée devant lui, une longue journée. Encore de nombreuses heures pour trouver ce qu’il était venu chercher.

Il décida cependant de prendre une pause, l’heure du déjeuné était arrivée et ce n’était pas avec l’estomac dans les talons qu’il réussirait à accomplir sa difficile mission. Il s’était installé dans un restaurant moldu, simple et banal. Le genre de lieu qu’il appréciait beaucoup. Les moldus étaient bien plus simples que les sorciers ce qui n’était franchement pas plus mal. Clive avait souvent pris l’habitude de venir dans ce genre d’endroits. il avait presque appris à se fondre à la masse des moldus. Presque, parce que parfois, il était déjà excentrique pour les sorciers, alors pour les moldus n’en parlons pas. Là pourtant, il était tranquillement dans son coin en train de déguster son plat. Il faudrait qu’il emmène Cedrella avec lui un jour dans ce genre d’enseigne, il était sûr qu’elle saurait apprécier l’endroit. Ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Il pendait tout particulièrement à ses parents et à ses frères aînés qui pourraient aisément tout critiquer sans même savoir pourquoi. Tout ce qui était trop moldu semblait les dégouter. Il avait parfois presque envie de leur dire de se méfier, les moldus vivaient eux aussi dans des maisons. Les moldus prenaient eux aussi des douches et des bains, ainsi, ils avaient les mêmes habitudes que les moldus, c’était mauvais pour leur réputation. Qu’il le veuille ou non, sorciers, moldus, ils étaient tous les même. Enfin, faire rentrer cette idée dans leur tête, ça relevait de l’impossible. Il n’avait pas envie de s’y risquer. Il trouvait ça dommage cependant, le jugement hâtif que certains sorciers avaient sur le monde des moldus. C’était un univers pourtant riche et agréable et ils auraient bien des choses à apprendre des moldus. A commencer par l’électricité. Poudlard n’était pas éclairé à l’électricité, pourtant c’était quelque chose de bien pratique, bien plus que les torches et les bougies. Certes, c’était plus tendance dans un vieux château ce type d’éclairage, il n’empêche que l’électricité restait bien plus pratique. Les sorciers étaient en retard sur bien des choses comparés aux moldus. Avancer de tels propos ces derniers temps, ce serait le moyen idéal pour se faire traité de traitre. Le sorcier laissa échapper un soupire alors qu’il terminait son plat. Finalement, actuellement, le monde de la magie était dirigé par une bande d’arriérés, étroit d’esprit au possible. C’était bien triste de voir comment les choses avaient pu évoluer. Régresser en vérité, depuis que Voldemort été revenu et avait pris le ministère de la magie. Tout ça était au final bien pathétique. Le sorcier pris quelques minutes pour observer la pièce, observer les moldus, comme il le faisait si souvent. Son regard passa du couple à la table voisine au groupe d’amis bruyant au fond de la salle, il était clair que pour eux, la guerre n’existait pas. Il laissa échapper un soupire avant de détourner le regard. Rapidement, ce dernier fut attiré par une silhouette familière. Trop familière et trop irréelle. Eilidh. Une vieille amie de Poudlard. Une amie qui ne pouvait pas être là. On lui avait annoncé sa mort quelques temps plus tôt. C’était impossible. Pourtant, malgré la couleur de ses cheveux, elle avait tout de semblable à la jeune femme qu’il connaissait. Il fronça les sourcils face à cette vision. Elle ne pouvait pas être là. Son esprit devait lui jouer des tours, il ne pouvait pas en être autrement. Il ne s’agissait certainement pas d’un mangemort ou rafleur ayant pris son apparence pour venir déjeuner dans un endroit pareil, ils étaient parfois un peu stupide, mais pas non plus complètement cons. Il croisa son regard, il n’en doutait plus, c’était forcément elle. Il quitta sa table pour lentement s’approcher de la sienne. Il restait méfiant, après tout, il y avait peut-être des mangemorts ou des rafleurs qui étaient vraiment complètement cons. Il tira la chaise en face de la jeune femme pour s’y installer, même sans y avoir été invité. « Eilidh, est-ce que c’est vraiment toi ? » Il avait toujours les sourcils froncés, il semblait ne pas pouvoir ôter de son visage cet air surpris. On lui avait dit qu’elle était morte, depuis des mois, elle était censée être morte et enterrée, alors il avait de quoi être surpris. Il était même complètement perdu, si bien qu’il ne savait plus comment réagir.
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