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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 15:52

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Aidan Gillen
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Arabella Fleming
Arabella Fleming
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
≡ hiboux envoyés : 2768
≡ date d'arrivée : 27/03/2013
≡ tes points : 185 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : sophie turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
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≡ âge du perso : dix-sept ans.
≡ amoureusement : fiancée, contre sa volonté.
≡ son emploi : étudiante, 7ième année à poudlard.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : 7ième année, elle a déjà 7 buses.
≡ sa baguette : bois de noyer. Elle mesure 20,5 cm et contient une plume de phénix.
≡ son patronus : un panda roux.
≡ son amortencia : l'odeur de la cire à polir les balais, de l'herbre fraichement coupée et cette délicieuse odeur qui caractérise la grande salle de poudlard lors des repas.
MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 15:55

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 15:55

Citation :
Aidan Gillen
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 16:25

Citation :
crazy
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 19:05

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Lee Jordan
Lee Jordan
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : MARY-W. +marie.
≡ hiboux envoyés : 3452
≡ date d'arrivée : 17/01/2013
≡ tes points : 85 points.
≡ ta disponibilité rp : uc.
≡ ton avatar : john boyega.
≡ tes crédits : @shiya (avatar), tumblr (gifs), uc (quotes).
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≡ âge du perso : vingt ans.
≡ amoureusement : célibataire, c'est pas comme s'il avait que ça à faire.
≡ son emploi : il est animateur radio pour la gazette du sorcier, section quidditch. il est actuellement en charge de "potterveille" la radio pirate de l'ordre du phénix.
≡ statut de sang : c'est un sorcier de sang-mêlé, qui a toujours été fier de l'être, et n'a jamais prétendu de rien.
≡ sa maison : les lions de gryffondor, évidemment, les grands vainqueurs des matchs de quidditch !
≡ sa baguette : bois de sorbier, avec pour cœur un crin de licorne, spécialisée en charme et d'une longueur approximative de vingt-huit cm.
≡ son patronus : un renard.
≡ son amortencia : uc.
MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 19:21

Citation :
CHAP. II - LEGENDS ARE LESSONS « Pas question de se dégonfler, je veux retourner à Poudlard ! » Un long frisson parcourut la table du dîner, Rearden sentait son père atrocement le dévisager, et sa mère baisser les yeux de honte. D’effroi. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était bel et bien de retour, et quand bien même ‘Den avait fait partie des gens qui avaient su que Cedric Diggory n’était pas mort d’un simple accident, la nouvelle apparaissant sur la Gazette du Sorcier avait quelque peu assombri son monde. « Ce n’est pas comme si tu avais accordé tant d’importance à tes études jusque-là ! » Rearden ne savait même pas pourquoi il comptait tant retourner à Poudlard, alors qu’en d’autres temps – surtout en cours de potion et d’histoire de la magie – il avait surtout rêvé de fuir Poudlard et de parvenir à se trouver un emploi sans même avoir à passer par la case études. Un regard venimeux passa de Mrs Stark à son mari, alors qu’elle le réprimandait d’un Peter ! sifflant entre ses lèvres. Le sujet des mauvaises notes que ‘Den avait obtenues lors de ses BUSES était quelque peu compliqué à aborder pour la jeune femme, qui, elle, avait brillamment réussi ses études. A l’autre bout de la table, Rearden toisa longuement sa sœur, qui, le nez plongé dans son assiette, ne se prêtait pas à la conversation, comme si elle n’en avait rien à faire de retourner ou non à Poudlard. Ou comme si elle n’osait pas émettre le moindre avis. « Tu n’as rien à dire, toi ? » Sa voix s’était faite empreinte de plus de reproches qu’il ne l’aurait voulu. Une part d’Iris s’était éteinte à Serpentard, et elle s’avérait parfois bien différente de la petite sœur qu’il avait connue. Qu’il aurait voulue avoir, à ses côtés, toujours. Alors qu’Iris le dévisageait, articulant un mouvement pour ouvrir la bouche et répondre, Mrs Stark se leva précipitamment, cinglant l’air de son désarroi. « Rearden, ne parle pas comme ça à ta sœur ! Pourrait-on s’il vous plait parler d’autre chose à présent ?! Est-ce qu’on pourrait avoir ne serait-ce qu’un repas calme, en famille ?! » « Parce que c’est tellement mieux de faire comme si de rien n’était, en effet ! » « Rearden ! » L’accusation avait cinglé, la mère de famille rabattit ses mains contre son visage, enfouissant celui-ci dans ses paumes, comme pour masquer ses pleurs – inutilement, puisqu’elle venait de s’effondrer devant toute sa famille. Mais, sans crier gare, avec une dignité glaciale, un long regard noir glissant d'un bout à l'autre de la table, c'est Iris qui se leva, quittant la pièce en claquant la porte, sans autre forme de procès.
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 20:59

Citation :
deadpool
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 22:21


Citation :
« De toute façon, sans toi à Poudlard, ils loupent quelque chose, c’est évident. »
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 22:44

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 22:46

Haha trop drôle xD
Citation :

http://www.tumblr.com/tagged/zoe%20saldana%20gif
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 0:05

Citation :


the night is dark and full of terrors
we make up horrors to cope with the real ones
— moses fleming & cinead adler-monroe —
------------------------------------
De l’honneur des professeurs de Poudlard, Moses avait comme le sentiment d’être l’unique défenseur, tandis que depuis le hall d’entrée, par la grande ouverture qui menait à la Grande Salle, il observait patiemment la table des professeurs, étendue au fond. Presque vide. Les Carrow étaient, en effet, occupés à tourner dans la salle, leurs regards de rapace glissant d’un élève à l’autre, à la recherche du premier imbécile qui ferait un faux pas punissable ; le professeur McGonagall, lèvres pincées, œil humide, se faisait toujours un point d’honneur à assister aux repas dans la Grande Salle, comme si elle espérait pouvoir changer quelque chose aux désastreux derniers jours qui avaient défilé ici. Ne restait à la table que quelques autres têtes : depuis qu’il avait été récemment promu directeur de Poudlard, Severus Rogue faisait rarement honneur de sa présence (ce qui allait très bien à Moses). L’idiot de Burgess-Holmes et l’incapable Sweetlove n’étaient pas là cependant – manquait surtout à l’appel, en revanche, la silhouette abattue et habituelle du professeur de vol. Cet alcoolique notoire (ancien, alcoolique, il paraît), n’était plus qu’une ombre, errant furtivement dans le château de temps à autres, glissant entre le parc et les couloirs de l’école de manière à ne surtout pas se faire remarquer : étrange coïncidence, que ce mois de février ait frappé ces professeurs, si enclins à être des traitres, d’un absentéisme grandissant. Même un crétin né de la dernière pluie se serait rendu compte que quelque chose clochait – il flottait de toute manière dans l’atmosphère, l’âpre sentiment que la poigne des Mangemorts sur le château n’était pas encore aussi forte qu’il l’aurait voulue. Toujours stationné au même endroit, Fleming lorgna de son regard sans expression, la table des Poufsouffle – la plus impropre des maisons de Poudlard, si on lui demandait son avis – à la recherche du visage renfrogné, et familier de Judith : s’il la voyait de temps en temps, de manière régulière accompagnée de ses rares amis et toujours aussi peu disposée à se montrer proprement encline à écouter ses recommandations, le brin rebelle de Judith avait dépassé un nouveau stade ; une limite alarmante et Moses se devrait, sitôt qu’il en aurait l’occasion, s’assurer que les choses soient mises au clair, entre lui et sa fille. S’il n’avait pas la prétention d’avoir un lien particulier et fusionnel avec sa fille, il avait au moins espéré que la menace imminente qu’il faisait planer sur sa tête avait servi à quelque chose : mais visiblement, à force de menacer sans agir, le Mangemort avait perdu une part de sa crédibilité, auprès de la jeune Abernathy. Experte pour poignarder les gens dans le dos et saper la mince ligne de confiance qu’il avait tracée autour de la vie de Judith, celle-ci avait tout pour ressembler à sa détestable mère : s’il fallait qu’il resserre encore son emprise sur sa fille, quitte à l’en étouffer à force, il le ferait. Il était hors de question en tout cas, bien évidemment, qu’il lui laisse à nouveau la moindre marge de manœuvre lui permettant de libérer le prochain sang-de-bourbe qui croiserait sa route. L’amertume assombrissant le fond de ses prunelles, Moses l’observa encore longuement, alors qu’elle, elle ne l’avait pas remarqué – ou faisait mine de ne pas le remarquer ; il espérait au moins qu’elle ne soit pas assez idiote pour croire qu’elle avait réussi son coup et qu’elle s’en sortirait sans le moindre dommage. Il faisait juste preuve d’assez de patience, de réflexion et de stratégie pour construire correctement chacun de ses mouvements afin d’ouvertement réduire à néant le peu de confiance que Judith avait encore en elle, l’éclair téméraire – et stupide – qui l’avait poussée à ouvertement contredire son autorité.

Déterminé, calculateur, et quand bien même il n’en eut pas besoin, Moses inspecta à nouveau la table des professeurs : et dire qu’il avait presque été enclin à laisser la chance au professeur Monroe d’apparaître de manière imprévue et surprenante pour le début de la journée. A sa place habituelle, restait seulement visible le néant glacial de son absence : aussi, abandonnant ses desseins vis-à-vis de son unique fille, ainsi que toute bonne volonté de patience pesée et réfléchie, Moses grimpa à nouveau les marches du grand escalier, rejoignant vivement son bureau. En quelques pas vifs, il contourna son bureau pour revenir se pencher sur celui-ci ; sans s’asseoir cependant, il inspecta les nombreux dossiers qu’il avait laissés ouverts sur la surface de bois – depuis février, depuis la mort de ce gamin insignifiant, une agitation sourde s’était emparée du château et Moses avait toujours su, avait toujours pu garantir que cette niaise d’infirmière finirait, tôt ou tard, par se trahir de la plus stupide des manières. Dans une ambiance sombre et glaciale comme celle qui faisait frissonner Poudlard depuis septembre, il n’était pas compliqué de remarquer les regards mielleux que certains s’échangeaient, les papillonnements des uns et des autres : l’alcoolique et l’infirmière, ç’aurait pu être un conte pour enfants, duquel Moses s’était savamment nourri jusque-là – de loin, en quelques subtils regards en biais, allusions sifflant à ses lèvres, seul Monroe avait sans doute capté l’essence même de la menace qu’il représentait, là où ses rapports avec l’infirmière avaient surtout été de la méfiance cachée sous un voile de fausse politesse obséquieuse. Il sondait à nouveau les profondeurs des dossiers sous son nez, lorsqu’un sourire passa sur ses lèvres, glissant dans l’air pour disparaître dans le silence du bureau : Beitris Tyrell, née-moldue de son état ; ça n’avait pas été si compliqué que cela de percer à jour les précieux secrets qu’elle gardait enfouis au fond de sa gorge. Ce n’était pas faute cependant, de lui avoir laissé une toute petite bribe de chance de se livrer elle-même, elle avait passé tant de mois à Poudlard, à se jouer de tout le monde – il était temps à présent, d’asseoir de manière crédible les volontés des Mangemorts : pas seulement sur ces trop jeunes élèves incapables de se défendre (tuer des gamins de douze ans, très peu pour lui, il y avait sûrement mieux à faire, en temps de guerre), mais également sur les professeurs qui avaient la triste croyance de pouvoir glisser entre les mailles du filet. Malheureusement, la disparition de la si sympathique Beitris n’était pas passée inaperçue aux yeux de tout le monde, et ça avait été si facile de remonter quelques traces, soulever quelques secrets poussiéreux, que Moses s’en sentait presque las. Il lui suffirait d’aller cueillir sa proie, à la limite, pour que son précieux travail arrive à sa fin – à quoi bon, au fond ? Sans cette idiote pour soigner les élèves, ils remplaceraient le poste en offrant celui-ci à quelqu’un de bien moins sympathique – si elle était assez lâché pour abandonner son cher Poudlard alors qu’elle avait déjà passé des mois à mettre sa pitoyable vie en danger, c’était son problème. Rares étaient les fois pourtant, où Moses se montrait conciliant dans ce genre d’affaires : il avait bien croupi pendant dix-sept longues années à Azkaban, et même si la logique implacable du destin disait qu’elle n’était sûrement pas coupable des mêmes crimes que lui, cette Beitris méritait au moins qu’on imprime fermement dans son esprit qu’elle n’avait pas si bien joué son coup. Certes, ç’avait été malin, le coup de la fausse identité, des dossiers falsifiés – si seulement il n’avait pas eu besoin de laisser le meilleur ami sans souvenir ni égratignure de leur tête à tête, celui-ci moisirait déjà dans une cellule (ou six pieds sous terre), attendant patiemment que sa chère sœur vienne couronner ce tableau tragique.

L’implication – triste sort du destin – de Monroe dans cette petite intrigue, était pour le moins évidente ; elle n’aurait jamais pu sortir seule du château, et, tandis que tous les professeurs ou presque se donnaient la peine de faire preuve d’un minimum de présence, il était évidemment le principal suspect qui ressortait du lot. Habituellement, cet homme à l’allure de loques, avait jusque-là passé plus de temps à moisir à proximité de l’école de magie, plutôt que dans son chez-lui : il était de toute manière de pratique générale (même pour les professeurs les plus récalcitrants) de loger au château, et l’absence trop longue déjà du dénommé Cinead, avait presque de quoi être inquiétante. Moses Fleming en bon samaritain s’assurant de la bonne santé de ses collègues, n’était sûrement pas une farce que beaucoup d’entre eux seraient prêts à avaler, mais ce n’était qu’un stupide prétexte parmi tant d’autres pour se défaire de l’emprise soporifique du château. Même ses cours étaient barbants à souhait : les élèves rechignaient toujours avec la même férocité à apprendre ce qui semblait évident, tous détournaient le regard en le croisant dans un couloir, et bref, le quotidien s’avérait quasi assommant. Il pouvait remercier des gens comme Beitris d’exister, petites occupations venant ponctuer ses jours de moments de bonheur. Elle, Hester Steadworthy, tout potentiel rebelle dénué de discrétion, tout gamin faisant un pas de travers : oui, l’ennui grisait tant le cerveau que parfois, c’était presque plaisant de balancer des sortilèges pour se défouler sur une vermine de quelque genre que ce soit. D’une main ferme, Fleming passa sa cape sur ses épaules, glissant sa baguette dans la manche de celle-ci – il en aurait besoin bien assez tôt, il en avait souvent besoin ces derniers temps, le propre d’un professeur de sortilèges étant d’exactement savoir quand voir à utiliser sa baguette magique. D’un mouvement, il glissa les dossiers qu’il avait, sous son bras, et quitta son bureau. Comme d’accoutumée, il lui fallut rejoindre Pré-Au-Lard pour transplaner – la poudre de Cheminette, très peu pour lui – et dans la fin d’hiver pointant, l’atmosphère était presque plus joyeuse qu’en cet hiver glacial. Presque seulement, puisque Pré-Au-Lard avait encore perdu en indice de démographie, ce qui l’apparentait plus souvent à une ville fantôme qu’à un sympathique petit village perdu en pleine Ecosse. Au silence de mort, voile brumeux sur le petite village, contrasta l’empressement de Londres, et les éclats de voix moldues qui voltigeaient de tous les côtés : il était difficile d’imaginer, quand même, que les moldus soient assez idiots pour tout ignorer de la débâcle qui se jouait juste sous leur nez. Pourtant, à voir les gens se rendre à leur travail, à voir certaines personnes afficher une mine réjouie, il était évident que la guerre n’avait pas assez étendu son emprise. Les moldus étaient définitivement des cas désespérés, indéniablement inférieurs, tristement aveugles : le Seigneur des Ténèbres ne mettrait pas longtemps à écraser ces piètres êtres ainsi que leur triste capitale – ils ne représentaient tant pas une menace, que Lord Voldemort les conservait pour la fin, le petit dessert insignifiant avant la victoire complète. Traversant la foule, bousculant quelques cohues de silhouettes, Moses rejoignit finalement la rue désirée, arpentant quelques maisons sans l’ombre d’une hésitation dans la démarche – c’était donc là, que pouvait vivre un professeur de vol sur balai de Poudlard ? Le quartier n’avait rien de forcément détestable – si ce n’est, la présence grouillante de cafards moldus – mais n’affichait pas un luxe clinquant non plus ; certainement pas les lieux auxquels Fleming étaient habitués (avant Azkaban, du moins). Retroussant le nez dans une expression dédaigneuse tout en laissant ses sombres prunelles glisser sur la rue, Moses rejoignit la porte du numéro indiqué dans le dossier du professeur : lui, par contre, il avait eu encore moins d’esprit que les autres, et n’avait que grossièrement – pas du tout, même – couvert ses traces. Comble de la politesse mielleuse, le Mangemort se donna même la peine de frapper à la porte, comme l’aurait fait n’importe quel imbécile : au moins ainsi, il pouvait toujours… Mais finalement, son flot de pensées s’arrêta d’une manière bien surprenante, il avait du mal à croire que quelqu’un censé être sur ses gardes ouvre si facilement sa porte à tout potentiel visiteur – un sourire torve, carnassier s’imprima à la commissure glaciale de la bouche du sorcier, avant de s’évanouir, suspendue sur un visage de marbre. « Eh bien. On est vivant, il semblerait. » Si sa voix laissait transparaître un moindre soupçon d’amusement ou de patience, la lueur qui brillait au fond du regard noir de Moses chantait un tout autre son de cloche. Se hissant sur la dernière marche, juste devant Monroe, Moses arqua les sourcils, observant longuement son hôte. « Je crois que la moindre des politesses, par un froid pareil, c’est de laisser entrer ses visiteurs. » D’un vague regard pivotant légèrement par-dessus son épaule, il observa le petit groupe de londoniens à l’accent fort prononcé passant à l’autre bout de la rue ; lui, au fond, ça ne le dérangeait pas de devoir faire une quelconque démonstration totalement terrifiante devant de simples moldus, mais si Cinead tenait encore un tant soit peu aux quelques bribes de tranquillité qu’il lui restait, mieux valait qu’il se montre enclin à la coopération – mais visiblement, les quelques jours passés avaient prouvé que la dévotion du professeur Monroe avait glissé dans un autre camp.
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Moses Fleming
Moses Fleming
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : MARY-W.
≡ hiboux envoyés : 7583
≡ date d'arrivée : 05/04/2012
≡ tes points : 90 points.
≡ ta disponibilité rp : xx pris.
≡ ton avatar : mads mikkelsen.
≡ tes crédits : @odistole (avatar), tumblr (gifs).
→ le ctrl+v. - Page 4 Tumblr_nyx83oFmO91qf325lo8_250
≡ âge du perso : quarante ans.
≡ amoureusement : immunisé.
≡ son emploi : professeur de sortilèges à poudlard.
≡ statut de sang : sorcier de sang-pur, noble jusqu'au bout des doigts, qui tient à la dignité de sa famille.
≡ sa maison : ancien gryffondor, un choix qu'il n'a jamais particulièrement compris ni accepté, tous les siens finissant normalement chez les serpentards.
≡ sa baguette : bois d'ébène, spécialisation en maléfices, longueur de trente-deux centimètres avec pour centre un ventricule de coeur de dragon.
MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 0:48

Citation :


the night is dark and full of terrors
we make up horrors to cope with the real ones
— moses fleming & cinead adler-monroe —
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De l’honneur des professeurs de Poudlard, Moses avait comme le sentiment d’être l’unique défenseur, tandis que depuis le hall d’entrée, par la grande ouverture qui menait à la Grande Salle, il observait patiemment la table des professeurs, étendue au fond. Presque vide. Les Carrow étaient, en effet, occupés à tourner dans la salle, leurs regards de rapace glissant d’un élève à l’autre, à la recherche du premier imbécile qui ferait un faux pas punissable ; le professeur McGonagall, lèvres pincées, œil humide, se faisait toujours un point d’honneur à assister aux repas dans la Grande Salle, comme si elle espérait pouvoir changer quelque chose aux désastreux derniers jours qui avaient défilé ici. Ne restait à la table que quelques autres têtes : depuis qu’il avait été récemment promu directeur de Poudlard, Severus Rogue faisait rarement honneur de sa présence (ce qui allait très bien à Moses). L’idiot de Burgess-Holmes et l’incapable Sweetlove n’étaient pas là cependant – manquait surtout à l’appel, en revanche, la silhouette abattue et habituelle du professeur de vol. Cet alcoolique notoire (ancien, alcoolique, il paraît), n’était plus qu’une ombre, errant furtivement dans le château de temps à autres, glissant entre le parc et les couloirs de l’école de manière à ne surtout pas se faire remarquer : étrange coïncidence, que ce mois de février ait frappé ces professeurs, si enclins à être des traitres, d’un absentéisme grandissant. Même un crétin né de la dernière pluie se serait rendu compte que quelque chose clochait – il flottait de toute manière dans l’atmosphère, l’âpre sentiment que la poigne des Mangemorts sur le château n’était pas encore aussi forte qu’il l’aurait voulue. Toujours stationné au même endroit, Fleming lorgna de son regard sans expression, la table des Poufsouffle – la plus impropre des maisons de Poudlard, si on lui demandait son avis – à la recherche du visage renfrogné, et familier de Judith : s’il la voyait de temps en temps, de manière régulière accompagnée de ses rares amis et toujours aussi peu disposée à se montrer proprement encline à écouter ses recommandations, le brin rebelle de Judith avait dépassé un nouveau stade ; une limite alarmante et Moses se devrait, sitôt qu’il en aurait l’occasion, s’assurer que les choses soient mises au clair, entre lui et sa fille. S’il n’avait pas la prétention d’avoir un lien particulier et fusionnel avec sa fille, il avait au moins espéré que la menace imminente qu’il faisait planer sur sa tête avait servi à quelque chose : mais visiblement, à force de menacer sans agir, le Mangemort avait perdu une part de sa crédibilité, auprès de la jeune Abernathy. Experte pour poignarder les gens dans le dos et saper la mince ligne de confiance qu’il avait tracée autour de la vie de Judith, celle-ci avait tout pour ressembler à sa détestable mère : s’il fallait qu’il resserre encore son emprise sur sa fille, quitte à l’en étouffer à force, il le ferait. Il était hors de question en tout cas, bien évidemment, qu’il lui laisse à nouveau la moindre marge de manœuvre lui permettant de libérer le prochain sang-de-bourbe qui croiserait sa route. L’amertume assombrissant le fond de ses prunelles, Moses l’observa encore longuement, alors qu’elle, elle ne l’avait pas remarqué – ou faisait mine de ne pas le remarquer ; il espérait au moins qu’elle ne soit pas assez idiote pour croire qu’elle avait réussi son coup et qu’elle s’en sortirait sans le moindre dommage. Il faisait juste preuve d’assez de patience, de réflexion et de stratégie pour construire correctement chacun de ses mouvements afin d’ouvertement réduire à néant le peu de confiance que Judith avait encore en elle, l’éclair téméraire – et stupide – qui l’avait poussée à ouvertement contredire son autorité.

Déterminé, calculateur, et quand bien même il n’en eut pas besoin, Moses inspecta à nouveau la table des professeurs : et dire qu’il avait presque été enclin à laisser la chance au professeur Monroe d’apparaître de manière imprévue et surprenante pour le début de la journée. A sa place habituelle, restait seulement visible le néant glacial de son absence : aussi, abandonnant ses desseins vis-à-vis de son unique fille, ainsi que toute bonne volonté de patience pesée et réfléchie, Moses grimpa à nouveau les marches du grand escalier, rejoignant vivement son bureau. En quelques pas vifs, il contourna son bureau pour revenir se pencher sur celui-ci ; sans s’asseoir cependant, il inspecta les nombreux dossiers qu’il avait laissés ouverts sur la surface de bois – depuis février, depuis la mort de ce gamin insignifiant, une agitation sourde s’était emparée du château et Moses avait toujours su, avait toujours pu garantir que cette niaise d’infirmière finirait, tôt ou tard, par se trahir de la plus stupide des manières. Dans une ambiance sombre et glaciale comme celle qui faisait frissonner Poudlard depuis septembre, il n’était pas compliqué de remarquer les regards mielleux que certains s’échangeaient, les papillonnements des uns et des autres : l’alcoolique et l’infirmière, ç’aurait pu être un conte pour enfants, duquel Moses s’était savamment nourri jusque-là – de loin, en quelques subtils regards en biais, allusions sifflant à ses lèvres, seul Monroe avait sans doute capté l’essence même de la menace qu’il représentait, là où ses rapports avec l’infirmière avaient surtout été de la méfiance cachée sous un voile de fausse politesse obséquieuse. Il sondait à nouveau les profondeurs des dossiers sous son nez, lorsqu’un sourire passa sur ses lèvres, glissant dans l’air pour disparaître dans le silence du bureau : Beitris Tyrell, née-moldue de son état ; ça n’avait pas été si compliqué que cela de percer à jour les précieux secrets qu’elle gardait enfouis au fond de sa gorge. Ce n’était pas faute cependant, de lui avoir laissé une toute petite bribe de chance de se livrer elle-même, elle avait passé tant de mois à Poudlard, à se jouer de tout le monde – il était temps à présent, d’asseoir de manière crédible les volontés des Mangemorts : pas seulement sur ces trop jeunes élèves incapables de se défendre (tuer des gamins de douze ans, très peu pour lui, il y avait sûrement mieux à faire, en temps de guerre), mais également sur les professeurs qui avaient la triste croyance de pouvoir glisser entre les mailles du filet. Malheureusement, la disparition de la si sympathique Beitris n’était pas passée inaperçue aux yeux de tout le monde, et ça avait été si facile de remonter quelques traces, soulever quelques secrets poussiéreux, que Moses s’en sentait presque las. Il lui suffirait d’aller cueillir sa proie, à la limite, pour que son précieux travail arrive à sa fin – à quoi bon, au fond ? Sans cette idiote pour soigner les élèves, ils remplaceraient le poste en offrant celui-ci à quelqu’un de bien moins sympathique – si elle était assez lâché pour abandonner son cher Poudlard alors qu’elle avait déjà passé des mois à mettre sa pitoyable vie en danger, c’était son problème. Rares étaient les fois pourtant, où Moses se montrait conciliant dans ce genre d’affaires : il avait bien croupi pendant dix-sept longues années à Azkaban, et même si la logique implacable du destin disait qu’elle n’était sûrement pas coupable des mêmes crimes que lui, cette Beitris méritait au moins qu’on imprime fermement dans son esprit qu’elle n’avait pas si bien joué son coup. Certes, ç’avait été malin, le coup de la fausse identité, des dossiers falsifiés – si seulement il n’avait pas eu besoin de laisser le meilleur ami sans souvenir ni égratignure de leur tête à tête, celui-ci moisirait déjà dans une cellule (ou six pieds sous terre), attendant patiemment que sa chère sœur vienne couronner ce tableau tragique.

L’implication – triste sort du destin – de Monroe dans cette petite intrigue, était pour le moins évidente ; elle n’aurait jamais pu sortir seule du château, et, tandis que tous les professeurs ou presque se donnaient la peine de faire preuve d’un minimum de présence, il était évidemment le principal suspect qui ressortait du lot. Habituellement, cet homme à l’allure de loques, avait jusque-là passé plus de temps à moisir à proximité de l’école de magie, plutôt que dans son chez-lui : il était de toute manière de pratique générale (même pour les professeurs les plus récalcitrants) de loger au château, et l’absence trop longue déjà du dénommé Cinead, avait presque de quoi être inquiétante. Moses Fleming en bon samaritain s’assurant de la bonne santé de ses collègues, n’était sûrement pas une farce que beaucoup d’entre eux seraient prêts à avaler, mais ce n’était qu’un stupide prétexte parmi tant d’autres pour se défaire de l’emprise soporifique du château. Même ses cours étaient barbants à souhait : les élèves rechignaient toujours avec la même férocité à apprendre ce qui semblait évident, tous détournaient le regard en le croisant dans un couloir, et bref, le quotidien s’avérait quasi assommant. Il pouvait remercier des gens comme Beitris d’exister, petites occupations venant ponctuer ses jours de moments de bonheur. Elle, Hester Steadworthy, tout potentiel rebelle dénué de discrétion, tout gamin faisant un pas de travers : oui, l’ennui grisait tant le cerveau que parfois, c’était presque plaisant de balancer des sortilèges pour se défouler sur une vermine de quelque genre que ce soit. D’une main ferme, Fleming passa sa cape sur ses épaules, glissant sa baguette dans la manche de celle-ci – il en aurait besoin bien assez tôt, il en avait souvent besoin ces derniers temps, le propre d’un professeur de sortilèges étant d’exactement savoir quand voir à utiliser sa baguette magique. D’un mouvement, il glissa les dossiers qu’il avait, sous son bras, et quitta son bureau. Comme d’accoutumée, il lui fallut rejoindre Pré-Au-Lard pour transplaner – la poudre de Cheminette, très peu pour lui – et dans la fin d’hiver pointant, l’atmosphère était presque plus joyeuse qu’en cet hiver glacial. Presque seulement, puisque Pré-Au-Lard avait encore perdu en indice de démographie, ce qui l’apparentait plus souvent à une ville fantôme qu’à un sympathique petit village perdu en pleine Ecosse. Au silence de mort, voile brumeux sur le petite village, contrasta l’empressement de Londres, et les éclats de voix moldues qui voltigeaient de tous les côtés : il était difficile d’imaginer, quand même, que les moldus soient assez idiots pour tout ignorer de la débâcle qui se jouait juste sous leur nez. Pourtant, à voir les gens se rendre à leur travail, à voir certaines personnes afficher une mine réjouie, il était évident que la guerre n’avait pas assez étendu son emprise. Les moldus étaient définitivement des cas désespérés, indéniablement inférieurs, tristement aveugles : le Seigneur des Ténèbres ne mettrait pas longtemps à écraser ces piètres êtres ainsi que leur triste capitale – ils ne représentaient tant pas une menace, que Lord Voldemort les conservait pour la fin, le petit dessert insignifiant avant la victoire complète. Traversant la foule, bousculant quelques cohues de silhouettes, Moses rejoignit finalement la rue désirée, arpentant quelques maisons sans l’ombre d’une hésitation dans la démarche – c’était donc là, que pouvait vivre un professeur de vol sur balai de Poudlard ? Le quartier n’avait rien de forcément détestable – si ce n’est, la présence grouillante de cafards moldus – mais n’affichait pas un luxe clinquant non plus ; certainement pas les lieux auxquels Fleming étaient habitués (avant Azkaban, du moins). Retroussant le nez dans une expression dédaigneuse tout en laissant ses sombres prunelles glisser sur la rue, Moses rejoignit la porte du numéro indiqué dans le dossier du professeur : lui, par contre, il avait eu encore moins d’esprit que les autres, et n’avait que grossièrement – pas du tout, même – couvert ses traces. Comble de la politesse mielleuse, le Mangemort se donna même la peine de frapper à la porte, comme l’aurait fait n’importe quel imbécile : au moins ainsi, il pouvait toujours… Mais finalement, son flot de pensées s’arrêta d’une manière bien surprenante, il avait du mal à croire que quelqu’un censé être sur ses gardes ouvre si facilement sa porte à tout potentiel visiteur – un sourire torve, carnassier s’imprima à la commissure glaciale de la bouche du sorcier, avant de s’évanouir, suspendue sur un visage de marbre. « Eh bien. On est vivant, il semblerait. » Si sa voix laissait transparaître un moindre soupçon d’amusement ou de patience, la lueur qui brillait au fond du regard noir de Moses chantait un tout autre son de cloche. Se hissant sur la dernière marche, juste devant Monroe, Moses arqua les sourcils, observant longuement son hôte. « Je crois que la moindre des politesses, par un froid pareil, c’est de laisser entrer ses visiteurs. » D’un vague regard pivotant légèrement par-dessus son épaule, il observa le petit groupe de londoniens à l’accent fort prononcé passant à l’autre bout de la rue ; lui, au fond, ça ne le dérangeait pas de devoir faire une quelconque démonstration totalement terrifiante devant de simples moldus, mais si Cinead tenait encore un tant soit peu aux quelques bribes de tranquillité qu’il lui restait, mieux valait qu’il se montre enclin à la coopération – mais visiblement, les quelques jours passés avaient prouvé que la dévotion du professeur Monroe avait glissé dans un autre camp.
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Protéger quelqu’un, c’était quelque chose que Beitris ne savait pas faire. Elle avait appris à soigner les gens, c’était ce qu’elle avait toujours fait, depuis qu’elle avait quitté Poudlard, elle avait soigné des gens. Quand elle travaillait à Sainte mangouste, peut-être même qu’elle pourrait prétendre avoir sauvé des vies, mais jamais elle n’avait été capable de protéger quelqu’un, jamais elle n’en n’avait eue l’occasion. C’était toujours elle qui recevait la protection des autres. Elle, la fragile petite Beitris qui avait toujours besoin d’aide. Elle était faible, elle en avait toujours eu plus ou moins conscience, mais là, maintenant qu’elle était prise au beau milieu d’une guerre elle s’en rendait d’autant plus compte. C’était fini les problèmes sans conséquences, les gamins qui l’insultaient de sang-de-bourbe dans les couloirs quand elle était plus jeunes, ceux qui avaient continué de le faire dans l’infirmerie de l’école alors qu’elle y travaillait comme infirmière. Toutes ces fois où Cinaed était venue à son secours, il n’avait rien risqué. Il avait juste remis des imbéciles à leurs places. Aujourd’hui en la protégeant, il risquait de se voir considérer comme un traitre à son sang et dès lors, il ne serait pas mieux traité que la sang-de-bourbe qu’elle était. Elle voulait tellement lui épargner ça. Lui permettre de continuer sa vie tranquillement, comme il le faisait depuis le début de la guerre. Elle ne voulait pas qu’il ait à s’enfuir comme elle allait devoir le faire, elle ne voulait surtout pas qu’il ait à faire un tel sacrifice pour elle. Il avait déjà assez fait et elle était persuadée que désormais c’était à son tour de faire quelque chose pour lui. Elle le voulait, de tout son cœur, la seule chose qu’elle voulait et ce depuis quelques jours déjà, c’était trouvé la force d’enfin agir pour protéger quelqu’un. Elle en avait marre d’être ce boulet qui immobilisait la cheville du sorcier. Elle était là dans son quotidien, parfaitement inutile et lui, il ne cessait de veiller sur elle, alors qu’elle ne le méritait pas. Maintenant il était temps de renverser la balancer, de changer les choses ; c’était à elle de trouver un moyen de le protéger. Peut-être que s’enfuir sans rien lui dire, ce n’était pas la meilleure chose à faire, c’était pourtant la seule idée qui lui passait par la tête. Elle n’était pas douée pour trouver les meilleurs plans, elle avait l’impression de ne pas être douée pour grand-chose de toute façon. Elle passait le plus clair de son temps à douter d’elle-même, forcément que ça ne l’aidait en rien à se reprendre en main pour enfin agir. Elle n’avait pas assez confiance en elle pour enfin passer le seuil de la porte. Alors, elle restait là, elle voyait les jours défiler devant ses yeux, et chaque jour elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il fallait vraiment qu’elle bouge, une pensée qu’elle n’arrivait jamais à réaliser. Elle était trop lâche, trop apeurée par le monde extérieur, trop dépendante pour oser se lancer à cœur perdu dans une fuite qui lui semblerait bien vite être sans fin. Cette guerre faisait rage depuis des mois et des mois. Elle s’estimait heureuse d’avoir pu continuer à vivre normalement pendant si longtemps. D’autres n’avaient pas eu sa chance. Elle ne remercierait jamais assez son meilleur ami pour lui avoir offert un moyen de rester si longtemps à Poudlard plutôt que de crapahuter dans les bois. Tous les deux ils l’avaient su, ce n’était pas une vie faite pour une jeune femme comme elle. Elle n’avait pas la carrure nécessaire pour s’enfuir et vivre au milieu des bois avec la peur constante de se faire arrêter et envoyer à Azkaban. Elle savait à peine se défendre et elle cédait à la panique en un temps record. Toute seule dans les bois, elle ne tiendrait pas longtemps. Elle avait eu du sursit, bien des mois passés à Poudlard alors qu’elle n’y avait plus sa place, maintenant, il était temps qu’elle se confronte à la réalité. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle ait encore et toujours plus de chance que les gens comme elle, il n’y avait pas de raison pour qu’elle reste en vie, libre et confortablement installée dans un appartement Londonien, au dépend de celui qui la protégeait.

Elle avait pris un semblant de décision, elle voulait partir, elle avait tout préparé plus ou moins minutieusement, récupérant ce qu’elle avait pu emmener avec elle dans l’appartement du sorcier ; chaussures aux pieds, manteau sur les épaules, elle était prête à partir à l’aventure, ou à l’abattoir, tout dépendait du point de vu. Elle préférait – bien que manquant de confiance en elle – rester aussi optimiste que possible et n’employer que le terme d’aventure, sans quoi elle aurait plus vite fait de sauter par la fenêtre afin d’abréger ses propres souffrances. Elle n’avait pourtant pas l’intention d’en arriver là. Elle n’était peut-être pas vaillante, elle manquait cruellement de bravoure et de force, elle était peureuse comme pas deux, mais quand même, elle n’était pas encore suicidaire. Elle voulait survivre à cette guerre, elle voulait pouvoir retrouver un jour, le plaisir de se réveiller sans avoir peur du monde autour d’elle ; elle voulait voir le monde renaitre de ses cendres et elle voulait que des personnes comme Cinaed puisse aussi être là à ce moment là. Ainsi, ça lui semblait évident, qu’il fallait qu’elle fasse en sorte que personne ne vienne lui tomber dessus parce qu’il aurait protégé une née-moldue. C’était évident dans sa tête, mais dans les faits ça devenait tout de suite plus compliqué. Son hésitation la poussait sans arrêt à trouver de nouvelles excuses pour rester dans l’appartement plutôt que de se lancer dans cette fuite qu’elle appréhendait avec plus d’angoisse que jamais. Sa dernière excuse, c’était cette lettre qu’elle s’était appliquée à lui écrire. ‘Cher Cinaed. Je voudrais te remercier pour tout ce que tu as fais pour moi, depuis le début de la guerre comme avant, quand nous étions plus jeunes à Poudlard. Je ne te remercierai jamais assez d’avoir tant de fois croisé ma route et de m’avoir apporté ton aide, ton soutien, ton réconfort. J’aurais du prendre mon courage à deux mains et t’annoncer mon départ de vive voix, mais comme tu l’auras très certainement remarqué, le courage et moi, ça fait deux. J’ai beaucoup réfléchi avant de prendre cette décision, mais voilà, je pense que tu as déjà suffisamment risqué ta vie pour moi. Si jamais quelqu’un apprend que tu me protèges, tu seras considéré comme un traitre et j’aimerai que ce ne soit jamais le cas. Pour tout ce que tu as fait pour moi depuis des années, il est grand temps que je te rende la pareille. Je ferais de mon mieux pour m’en sortir toute seule et, quand la guerre sera enfin terminée, j’espère qu’on pourra se retrouver. J’aimerai pouvoir admirer le monde se reconstruisant en ta compagnie. J’espère que tu comprendras ma décision et que tu sauras me pardonner de ne te laisser que cette lettre bien misérable. Merci pour tout, même pour ce baiser dont nous n’avons jamais eu l’occasion de reparler. Prend soin de toi ; à bientôt Tris. PS. Il y a une tarte aux pommes dans le réfrigérateur.’ Tels avaient été les mots qu’elle avait écrit avant d’être surprise par le retour du sorciers, tels avaient été les mots qui s’étaient enflammés pris dans une flamme démesurément plus grosse que ce qu’elle avait eu l’intention de faire. Au moins, maintenant, ils avaient disparus, c’était bien ce qu’elle avait prévu de faire. Cependant, elle n’avait pas eu la moindre envie de faire flamber la table ou même d’inonder à moitié la pièce. Elle pouvait mettre le peu de maitrise de ses sortilèges sur le stress qui s’était emparé de son corps quand elle avait vu Cinaed débarquer. C’était probablement son plus gros problème, sous le coup de l’angoisse elle ne maitrisait plus rien.

Elle n’avait même pas eu l’occasion de répliquer sur le transplanage qu’il avait réussi, apparemment grâce aux conseils qu’elle avait pu lui donner. Elle en était pourtant ravie, au moins, elle avait servit à quelque chose. C’était cependant une aide bien maigre qu’elle lui avait apportée comparée à celle que lui, il n’avait eu de cesse de lui donné. Elle ne savait pas si un jour elle serait en mesure de lui rendre tout ce qu’il avait pu lui donner. Il était clair que ce n’était pas en faisant son ménage ou des tartes aux pommes qu’elle paierait la dette qu’elle avait envers lui. Encore moins en détruisant la table de son salon, mais ça elle ne l’avait pas vraiment prévu. Elle était partie chercher une serpillère afin d’éponger la catastrophe qu’elle avait provoqué. Une nouvelle fois, elle sentit le stress se répandre dans ses veines à vive allure alors que le sorcier lui présentait le sac qu’elle avait préparé. Elle ne savait pas quoi répondre et forcément, ce qui passa le seuil de ses lèvres fut la réponse la plus stupide qu’elle aurait pu fournir. « Il s’agit d’un sac, aux dernières nouvelles. » Elle esquissa un sourire gêné, c’était vraiment débile. Stupide Beitris. Elle se dépêcha de retourner à sa serpillère, la passant sur le sol avant de l’essorer dans le seau qu’elle avait ramené au passage, pour ensuite repasser la serpillère et ainsi de suite jusqu’à que le sol soit juste mouillé et non complètement trempé. Elle sursauta en entendant son nom prononcé un peu trop fort à son gout. Elle passa une nouvelle fois un coup de serpillère contre le carrelage avant de poser ses ustensiles de ménage contre le mur et de se retourner vers le jeune homme, se mordillant nerveusement la lèvre inferieur. « Je suis désolée. » Elle ne pouvait pas lui mentir, elle était un peu stupide des fois, mais pas non plus complètement limité, il avait clairement compris ce qu’elle avait en tête, les indices avaient été assez gros pour le mettre sur la bonne voie. Elle s’avança de quelques pas vers le sorcier afin de lui faire face. « Je ne devrais pas être ici. Si jamais ils apprennent que tu me caches chez toi, ça va forcément te retomber dessus. » Elle baissa les yeux vers la pointe de ses chaussures, à la façon d’une enfant qui viendrait de se faire rouspéter. Ce ne fut qu’après quelques secondes, qu’elle releva timidement la tête vers Cinaed, les lèvres pincées, les joues rougies. « Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. » Elle ne voulait même pas imaginer ce qui pourrait lui arriver si jamais ce qu’il faisait pour elle venait à se savoir. Elle ne voulait pas qu’il soit obligé de fuir pour sauver sa propre vie, elle ne voulait pas qu’il tire un trait sur la vie qu’il avait, à cause d’elle et de son incapacité à se prendre en mains. « Su une échelle de un à dix, tu es fâché à combien contre moi ? » Sa voix se faisait presque tremblante, peu assurée, elle n’avait pas envie de s’attirer la colère de son hôte, elle n’avait jamais eu l’intention de le mettre en colère, elle avait juste voulu l’aider à sa façon, la seule façon qu’elle avait trouvé d’ailleurs. C’était probablement la seule solution qui existait. Elle avait beau retourner le problème dans sa tête, elle n’avait aucun autre moyen de le résoudre qu’en s’enfuyant. Ce n’était pas contre lui, bien au contraire, elle aimait être avec lui, mais aussi longtemps qu’elle restait à ses côtés, lui il jouait avec le feu, en plus il était encore à Poudlard, entouré par les mangemorts, ce qui n’arrangeait en rien ses affaires. Les mains liées dans le dos, elle ressemblait encore à une enfant cherchant le pardon de ses parents. « Si je te dis que j’ai fais une tarte, tu crois que ça diminuera un peu ta colère ? » Elle posa timidement les yeux sur lui, d’un air presque implorant. Elle ne voulait pas qu’il en veuille, si elle devait vraiment partir, ce qu’elle pensait encore possible, après tout peut-être qu’il comprendrait, elle ne voulait pas qu’ils se séparent sur de mauvaises bases. Mais elle avait bien du mal à imaginer qu’une tarte puisse tout arranger, surtout qu’il revenait de Poudlard où, même avec la présence des mangemorts, les repas étaient toujours copieux et délicieux.
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≡ sa baguette : bois d'ébène, spécialisation en maléfices, longueur de trente-deux centimètres avec pour centre un ventricule de coeur de dragon.
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Charlie Weasley
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Protéger quelqu’un, c’était quelque chose que Beitris ne savait pas faire. Elle avait appris à soigner les gens, c’était ce qu’elle avait toujours fait, depuis qu’elle avait quitté Poudlard, elle avait soigné des gens. Quand elle travaillait à Sainte mangouste, peut-être même qu’elle pourrait prétendre avoir sauvé des vies, mais jamais elle n’avait été capable de protéger quelqu’un, jamais elle n’en n’avait eue l’occasion. C’était toujours elle qui recevait la protection des autres. Elle, la fragile petite Beitris qui avait toujours besoin d’aide. Elle était faible, elle en avait toujours eu plus ou moins conscience, mais là, maintenant qu’elle était prise au beau milieu d’une guerre elle s’en rendait d’autant plus compte. C’était fini les problèmes sans conséquences, les gamins qui l’insultaient de sang-de-bourbe dans les couloirs quand elle était plus jeunes, ceux qui avaient continué de le faire dans l’infirmerie de l’école alors qu’elle y travaillait comme infirmière. Toutes ces fois où Cinaed était venue à son secours, il n’avait rien risqué. Il avait juste remis des imbéciles à leurs places. Aujourd’hui en la protégeant, il risquait de se voir considérer comme un traitre à son sang et dès lors, il ne serait pas mieux traité que la sang-de-bourbe qu’elle était. Elle voulait tellement lui épargner ça. Lui permettre de continuer sa vie tranquillement, comme il le faisait depuis le début de la guerre. Elle ne voulait pas qu’il ait à s’enfuir comme elle allait devoir le faire, elle ne voulait surtout pas qu’il ait à faire un tel sacrifice pour elle. Il avait déjà assez fait et elle était persuadée que désormais c’était à son tour de faire quelque chose pour lui. Elle le voulait, de tout son cœur, la seule chose qu’elle voulait et ce depuis quelques jours déjà, c’était trouvé la force d’enfin agir pour protéger quelqu’un. Elle en avait marre d’être ce boulet qui immobilisait la cheville du sorcier. Elle était là dans son quotidien, parfaitement inutile et lui, il ne cessait de veiller sur elle, alors qu’elle ne le méritait pas. Maintenant il était temps de renverser la balancer, de changer les choses ; c’était à elle de trouver un moyen de le protéger. Peut-être que s’enfuir sans rien lui dire, ce n’était pas la meilleure chose à faire, c’était pourtant la seule idée qui lui passait par la tête. Elle n’était pas douée pour trouver les meilleurs plans, elle avait l’impression de ne pas être douée pour grand-chose de toute façon. Elle passait le plus clair de son temps à douter d’elle-même, forcément que ça ne l’aidait en rien à se reprendre en main pour enfin agir. Elle n’avait pas assez confiance en elle pour enfin passer le seuil de la porte. Alors, elle restait là, elle voyait les jours défiler devant ses yeux, et chaque jour elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il fallait vraiment qu’elle bouge, une pensée qu’elle n’arrivait jamais à réaliser. Elle était trop lâche, trop apeurée par le monde extérieur, trop dépendante pour oser se lancer à cœur perdu dans une fuite qui lui semblerait bien vite être sans fin. Cette guerre faisait rage depuis des mois et des mois. Elle s’estimait heureuse d’avoir pu continuer à vivre normalement pendant si longtemps. D’autres n’avaient pas eu sa chance. Elle ne remercierait jamais assez son meilleur ami pour lui avoir offert un moyen de rester si longtemps à Poudlard plutôt que de crapahuter dans les bois. Tous les deux ils l’avaient su, ce n’était pas une vie faite pour une jeune femme comme elle. Elle n’avait pas la carrure nécessaire pour s’enfuir et vivre au milieu des bois avec la peur constante de se faire arrêter et envoyer à Azkaban. Elle savait à peine se défendre et elle cédait à la panique en un temps record. Toute seule dans les bois, elle ne tiendrait pas longtemps. Elle avait eu du sursit, bien des mois passés à Poudlard alors qu’elle n’y avait plus sa place, maintenant, il était temps qu’elle se confronte à la réalité. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle ait encore et toujours plus de chance que les gens comme elle, il n’y avait pas de raison pour qu’elle reste en vie, libre et confortablement installée dans un appartement Londonien, au dépend de celui qui la protégeait.

Elle avait pris un semblant de décision, elle voulait partir, elle avait tout préparé plus ou moins minutieusement, récupérant ce qu’elle avait pu emmener avec elle dans l’appartement du sorcier ; chaussures aux pieds, manteau sur les épaules, elle était prête à partir à l’aventure, ou à l’abattoir, tout dépendait du point de vu. Elle préférait – bien que manquant de confiance en elle – rester aussi optimiste que possible et n’employer que le terme d’aventure, sans quoi elle aurait plus vite fait de sauter par la fenêtre afin d’abréger ses propres souffrances. Elle n’avait pourtant pas l’intention d’en arriver là. Elle n’était peut-être pas vaillante, elle manquait cruellement de bravoure et de force, elle était peureuse comme pas deux, mais quand même, elle n’était pas encore suicidaire. Elle voulait survivre à cette guerre, elle voulait pouvoir retrouver un jour, le plaisir de se réveiller sans avoir peur du monde autour d’elle ; elle voulait voir le monde renaitre de ses cendres et elle voulait que des personnes comme Cinaed puisse aussi être là à ce moment là. Ainsi, ça lui semblait évident, qu’il fallait qu’elle fasse en sorte que personne ne vienne lui tomber dessus parce qu’il aurait protégé une née-moldue. C’était évident dans sa tête, mais dans les faits ça devenait tout de suite plus compliqué. Son hésitation la poussait sans arrêt à trouver de nouvelles excuses pour rester dans l’appartement plutôt que de se lancer dans cette fuite qu’elle appréhendait avec plus d’angoisse que jamais. Sa dernière excuse, c’était cette lettre qu’elle s’était appliquée à lui écrire. ‘Cher Cinaed. Je voudrais te remercier pour tout ce que tu as fais pour moi, depuis le début de la guerre comme avant, quand nous étions plus jeunes à Poudlard. Je ne te remercierai jamais assez d’avoir tant de fois croisé ma route et de m’avoir apporté ton aide, ton soutien, ton réconfort. J’aurais du prendre mon courage à deux mains et t’annoncer mon départ de vive voix, mais comme tu l’auras très certainement remarqué, le courage et moi, ça fait deux. J’ai beaucoup réfléchi avant de prendre cette décision, mais voilà, je pense que tu as déjà suffisamment risqué ta vie pour moi. Si jamais quelqu’un apprend que tu me protèges, tu seras considéré comme un traitre et j’aimerai que ce ne soit jamais le cas. Pour tout ce que tu as fait pour moi depuis des années, il est grand temps que je te rende la pareille. Je ferais de mon mieux pour m’en sortir toute seule et, quand la guerre sera enfin terminée, j’espère qu’on pourra se retrouver. J’aimerai pouvoir admirer le monde se reconstruisant en ta compagnie. J’espère que tu comprendras ma décision et que tu sauras me pardonner de ne te laisser que cette lettre bien misérable. Merci pour tout, même pour ce baiser dont nous n’avons jamais eu l’occasion de reparler. Prend soin de toi ; à bientôt Tris. PS. Il y a une tarte aux pommes dans le réfrigérateur.’ Tels avaient été les mots qu’elle avait écrit avant d’être surprise par le retour du sorciers, tels avaient été les mots qui s’étaient enflammés pris dans une flamme démesurément plus grosse que ce qu’elle avait eu l’intention de faire. Au moins, maintenant, ils avaient disparus, c’était bien ce qu’elle avait prévu de faire. Cependant, elle n’avait pas eu la moindre envie de faire flamber la table ou même d’inonder à moitié la pièce. Elle pouvait mettre le peu de maitrise de ses sortilèges sur le stress qui s’était emparé de son corps quand elle avait vu Cinaed débarquer. C’était probablement son plus gros problème, sous le coup de l’angoisse elle ne maitrisait plus rien.

Elle n’avait même pas eu l’occasion de répliquer sur le transplanage qu’il avait réussi, apparemment grâce aux conseils qu’elle avait pu lui donner. Elle en était pourtant ravie, au moins, elle avait servit à quelque chose. C’était cependant une aide bien maigre qu’elle lui avait apportée comparée à celle que lui, il n’avait eu de cesse de lui donné. Elle ne savait pas si un jour elle serait en mesure de lui rendre tout ce qu’il avait pu lui donner. Il était clair que ce n’était pas en faisant son ménage ou des tartes aux pommes qu’elle paierait la dette qu’elle avait envers lui. Encore moins en détruisant la table de son salon, mais ça elle ne l’avait pas vraiment prévu. Elle était partie chercher une serpillère afin d’éponger la catastrophe qu’elle avait provoqué. Une nouvelle fois, elle sentit le stress se répandre dans ses veines à vive allure alors que le sorcier lui présentait le sac qu’elle avait préparé. Elle ne savait pas quoi répondre et forcément, ce qui passa le seuil de ses lèvres fut la réponse la plus stupide qu’elle aurait pu fournir. « Il s’agit d’un sac, aux dernières nouvelles. » Elle esquissa un sourire gêné, c’était vraiment débile. Stupide Beitris. Elle se dépêcha de retourner à sa serpillère, la passant sur le sol avant de l’essorer dans le seau qu’elle avait ramené au passage, pour ensuite repasser la serpillère et ainsi de suite jusqu’à que le sol soit juste mouillé et non complètement trempé. Elle sursauta en entendant son nom prononcé un peu trop fort à son gout. Elle passa une nouvelle fois un coup de serpillère contre le carrelage avant de poser ses ustensiles de ménage contre le mur et de se retourner vers le jeune homme, se mordillant nerveusement la lèvre inferieur. « Je suis désolée. » Elle ne pouvait pas lui mentir, elle était un peu stupide des fois, mais pas non plus complètement limité, il avait clairement compris ce qu’elle avait en tête, les indices avaient été assez gros pour le mettre sur la bonne voie. Elle s’avança de quelques pas vers le sorcier afin de lui faire face. « Je ne devrais pas être ici. Si jamais ils apprennent que tu me caches chez toi, ça va forcément te retomber dessus. » Elle baissa les yeux vers la pointe de ses chaussures, à la façon d’une enfant qui viendrait de se faire rouspéter. Ce ne fut qu’après quelques secondes, qu’elle releva timidement la tête vers Cinaed, les lèvres pincées, les joues rougies. « Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. » Elle ne voulait même pas imaginer ce qui pourrait lui arriver si jamais ce qu’il faisait pour elle venait à se savoir. Elle ne voulait pas qu’il soit obligé de fuir pour sauver sa propre vie, elle ne voulait pas qu’il tire un trait sur la vie qu’il avait, à cause d’elle et de son incapacité à se prendre en mains. « Su une échelle de un à dix, tu es fâché à combien contre moi ? » Sa voix se faisait presque tremblante, peu assurée, elle n’avait pas envie de s’attirer la colère de son hôte, elle n’avait jamais eu l’intention de le mettre en colère, elle avait juste voulu l’aider à sa façon, la seule façon qu’elle avait trouvé d’ailleurs. C’était probablement la seule solution qui existait. Elle avait beau retourner le problème dans sa tête, elle n’avait aucun autre moyen de le résoudre qu’en s’enfuyant. Ce n’était pas contre lui, bien au contraire, elle aimait être avec lui, mais aussi longtemps qu’elle restait à ses côtés, lui il jouait avec le feu, en plus il était encore à Poudlard, entouré par les mangemorts, ce qui n’arrangeait en rien ses affaires. Les mains liées dans le dos, elle ressemblait encore à une enfant cherchant le pardon de ses parents. « Si je te dis que j’ai fais une tarte, tu crois que ça diminuera un peu ta colère ? » Elle posa timidement les yeux sur lui, d’un air presque implorant. Elle ne voulait pas qu’il en veuille, si elle devait vraiment partir, ce qu’elle pensait encore possible, après tout peut-être qu’il comprendrait, elle ne voulait pas qu’ils se séparent sur de mauvaises bases. Mais elle avait bien du mal à imaginer qu’une tarte puisse tout arranger, surtout qu’il revenait de Poudlard où, même avec la présence des mangemorts, les repas étaient toujours copieux et délicieux.
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Moses Fleming
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Après toi.
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 19:11

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Arabella Fleming
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Des années plus tôt, elle avait été prête à partir à l’aventure en compagnie de Rohan. Tout ce qu’elle connaissait du monde, c’était ce qu’elle avait lu dans les bouquins. C’était l’inconnu qui s’était dressé devant elle, une chance de découvrir bien des merveilles, de voir des choses de ses propres yeux. Une chance d’être avec lui. Elle l’aurait suivit jusqu’au bout du monde. Il lui avait ouvert les yeux sur ce qu’elle était, sur ce qu’elle valait. Il lui avait montré qu’elle pouvait vivre sa vie comme elle l’entendait plutôt que de continuer à agir comme ce que ses parents attendaient d’elle. Elle avait toujours était cette fille qui suivait aveuglément les choix de ses parents, cette femme qui semblait incapable de décider par elle-même et qui se laissait manipuler comme un vulgaire pantin. Elle sortait tout juste de Poudlard ce jour où, elle avait choisi de l’écouter lui et de prendre sa vie en mains. Le premier choix qu’elle faisait pour elle-même, c’était de le suivre. Elle lui avait si souvent répété que les plans qu’il avait, les voyages qu’il voulait faire, ça ne relevait que de la folie, du rêve, de l’improbable. Pourtant, elle l’avait toujours admiré, parce qu’il s’en fichait, lui il y croyait. Elle s’était surprise à y croire aussi. Dans sa tête, elle était déjà partie avec lui, elle s’imaginait déjà en train de découvrir toutes ces choses dont ils avaient déjà parlé, elle s’était imaginé une vie meilleure bien meilleure que celle que lui réservait ses parents, bien meilleure que celle qu’elle avait en ce moment. Jamais elle n’avait compris pourquoi, après avoir glissé toutes ses idées, tous ces rêves au fond de sa tête, il lui avait tout reprit de façon bien brutale. Elle n’avait jamais comprit pourquoi il avait décidé de la laisser derrière lui, de partir seul dans cette aventure dont elle avait rêvé pendant quelques instants. Peut-être y avait-elle toujours rêvé, mais pendant ces quelques instants, ça ‘avait pu été un rêve fou et irréalisable, ça avait été un rêve qu’elle pouvait atteindre simplement en tendant le bras vers l’avant. Puis il avait tout brisé. Elle aurait pu partir seule. Elle était grande, elle faisait ce qu’elle voulait de sa vie, c’était lui qui lui avait dit ça, elle pouvait partir toute seule. Mais sans lui, le rêve perdait de sa valeur, les paysages éclatant qui se dessinaient dans son esprit étaient devenus ternes et tristes. C’était avec lui qu’elle voulait découvrir le monde, lui et personne d’autre. Voyager et Rohan étaient deux choses qui à ses yeux n’allaient pas l’une sans l’autre. Il avait été une partie de se rêve et il était celui qui l’avait rendu plus improbable que jamais. Il l’avait laissée là, à son triste sort pour ne plus jamais revenir vers elle. Elle n’avait pas eu la moindre nouvelle pendant toutes ses années, juste des bouquins qui décrivaient des paysages qu’elle aurait du voir avec lui et une dédicace dans chacun d’entre eux. Toujours la même, cette phrase qui lui rappelait encore et toujours tout ce qu’elle aurait pu avoir et qu’elle n’aurait jamais, ce rêve qui s’était retrouvé avorté bien trop tôt à son gout. Cette histoire d’amour en laquelle elle avait cru et qu’il n’avait jamais été plus loin qu’un simple baiser échangé. Elle s’en souvenait pourtant comme si ça avait été hier de ce baiser. Ils étaient jeunes à cette époque et pourtant ce baiser resterait à jamais le meilleur baiser auquel elle avait eu le droit durant toute sa vie. Des hommes elle en avait connu, des histoires, elle en avait vécues mais rien n’était comparable aux quelques instants, aussi courts eurent-ils étaient, qu’elle avait eu avec Rohan. Il avait été à la fois sa plus belle et sa plus courte histoire d’amour. Celle qui resterait à jamais graver dans sa mémoire, celle qui était aussi belle qu’elle était douloureuse, celle qui aurait pu être mais qui ne serait jamais. C’était les propres mots de l’écrivain. Les mots de celui qui avait fait en sorte que ça ne soit jamais. Celui qui aurait méritait qu’elle le déteste de tout son cœur qu’elle l’oublie, qu’elle fasse sa vie jamais plus repenser à lui et pourtant il n’en était rien. Elle le détestait, c’était ce qu’elle disait à qui voulait bien l’entendre, mais elle ne le détestait pas assez sincèrement pour l’effacer de sa vie et aller enfin de l’avant.

C’était de la folie pure et dure qui l’avait poussée à se mêler dans la queue pour obtenir une dédicace de la part du sorcier. Elle n’en avait pas besoin, elle en avait déjà une après tout. Elle aurait mieux fait d’acheter le livre et de s’enfuir à toutes jambes. C’était ce que lui il avait toujours fait après tout. Fuir ; la fuir. Il n’avait jamais eu la force de l’affronter à nouveau après l’avoir abandonné, de nombreuses années plus tôt. Jamais il n’avait essayé de la revoir, ou alors, jamais il n’était allé au bout de la manœuvre, puisque que jamais elle ne l’avait revu. Il ne restait plus rien d’eux aujourd’hui, il n’y avait aucune raison pour qu’elle avance vers ce bureau, il ne le méritait même pas. Ce n’était pas à elle de faire l’effort d’aller jusqu’à lui, après tout, elle avait été celle qui avait été prête à le suivre jusqu’au bout du monde, pas celle qui l’avait lâchement laissée tomber pour une raison inconnue. Prise dans cette queue, elle avait bien souvent envisagé de s’en aller, tracer son chemin pour oublier cette histoire folle, cette folie qui lui torturer déjà suffisamment le cœur et l’esprit alors qu’elle n’avait même pas revu son visage. Pourtant, elle était restée. Poussée par la folie ou par une autre force, elle n’en savait rien. Là où elle entendait les gens râler parce que la file n’avançait pas assez vite, elle, elle avait eu l’impression que ça avançait étonnamment vite. Au bout de cette file, elle ce n’était pas juste une dédicace qu’elle aurait ; ce serait un véritable voyage dans le temps. Elle serait ramenée à une époque qui pourtant était révolue depuis bien des années. Une époque qu’elle aurait dû oublier, qu’il aurait dû oublier au lieu de s’efforcer de lui offrir une dédicace à chaque livre qu’il publiait. Peut-être que ça aurait été plus simple si elle avait continué de penser que là où il était, il avait complètement oublié la stupide Lyanna qui avait voulu venir avec lui. En même temps, elle n’avait pas envie qu’il l’oublie, parce qu’elle, elle ne pouvait pas l’oublier. Avec ou sans dédicace, il aurait été là, à jamais dans un coin de son esprit et de son cœur. Il était là, depuis toutes ses années et inlassablement, il continuait de la faire souffrir comme il l’avait fait ce jour là en décidant de partir sans elle. Elle ne savait pas ce que lui il ressentait vis-à-vis de cette décision qu’il avait prise à ce moment là et qui les avait séparés, peut-être que ça n’avait pas d’importance pour lui, mais ce serait tellement injuste qu’elle soit la seule à se noyer dans le regret à chaque fois que cette histoire refaisait surface dans son esprit. C’était lui qui méritait de souffrir pour ce qu’il lui avait fait. Ce qu’elle savait, c’était que, malgré tout, c’était elle qui avait encore et toujours ce gout d’amertume au fond de la bouche et cette plaie douloureuse au fond de son cœur. Lui, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il ressentait puisqu’il n’était revenu vers elle. Elle était sûre pourtant, que ce n’était pas la première fois qu’il remettait les pieds à Londres depuis presque dix ans. Il avait du revenir un tas de fois, pour des raisons diverses et variées mais certainement pas pour elle. Elle ne devait pas valoir grand-chose finalement à ses yeux, un vieux souvenir de ce qui aurait pu être et qui ne sera jamais et puis basta.

Arrivée enfin devait l’écrivain, elle ne fit pas franchement preuve de courtoisie. Il ne le méritait pas de toute façon. Elle s’était montrée froide et cinglante, il ne valait pas mieux que ça. Contrairement aux autres personnes qui faisaient la queue derrière elle, elle n’était pas du tout en admiration devant lui. Elle l’avait été à une époque, une vieille époque, avant qu’il ne mette un terme à tout ça. Maintenant elle n’avait plus rien à admirer. Elle pouvait le détester pour ce qu’il lui avait fait – au moins croire qu’elle le détester – elle pouvait le jalouser, parce qu’au final elle avait été la plus ambitieuse des deux et il était celui qui avait le mieux réussi sa vie, mais elle n’allait certainement pas l’admirer et encore moins le féliciter pour son fabuleux travail. Ses livres il les écrivait presque à ses dépends. Peut-être que c’était pour ça qu’il n’avait pas voulu d’elle à ses côtés, il avait peut-être pensé qu’elle serait un frein à sa carrière d’écrivain, alors il avait préféré la laisser derrière lui. Au moins si tel était le cas, il pouvait se vanter d’avoir fait le bon choix, sa carrière il l’avait plutôt bien réussi. En un rien de temps, il avait percé dans le milieu, alors qu’elle, au ministère de la magie, même avec le travail le plus appliqué du monde, les heures supplémentaires qu’elle faisait sans rechigner, sans même demander plus d’argent, elle n’était que membre du mangenmagot, une parmi tant d’autre et son patron n’arrivait qu’à peine à retenir son nom. Elle ne baissait pourtant pas les bras, son travail, c’était tout ce qu’elle avait et elle y tenait plus qu’à n’importe quoi. Son ambition était telle qu’elle savait qu’un jour elle irait plus loin, il lui fallait juste plus de temps qu’il n’en fallait à Lethbridge. Elle lui avait balancé le livre sous le nez et maintenant, elle le regardait écrire à nouveau cette maudite phrase dans le livre. Aussitôt qu’il eut fini, elle récupéra le livre, presque prête à dégagé le terrain, pourtant les mos qu’il prononça la fit cite changer d’avis et elle lui adressa un regard tellement froid que si elle avait pu tuer quelqu’un d’un simple cou d’œil, il serait mort sur place. « J’aurais du envoyer une lettre à ton éditeur Lethbridge ? Tu ne crois pas plutôt que tu aurais pu m’en envoyer une lettre toi ? On venir toi même me dédicacer ton maudit bouquin ! » Après qu’il l’ait laissé tombée comme il l’avait fait, peut-être qu’elle aurait bien mérité ça. Enfin si elle n’était pas venue aujourd’hui – ce qu’elle aurait dû faire – il était clair que jamais elle n’aurait eu une dédicace écrite de sa propre main. Il n’avait apparemment plus grand intérêt pour elle aujourd’hui, sinon, il serait venu de lui-même et bien avant aujourd’hui. Pourtant, d’après ses propres dires, ça faisait du bien de la revoir. A cette réplique, elle laissa un rire ironique s’échapper de ses lèvres. « Alors pourquoi t’es jamais revenu ? » Son livre serré entre les doigts, elle baissa un court instant les yeux vers le sol. Savoir pourquoi il n’était jamais revenu, pourquoi il était partit sans elle, c’était tout ce qu’elle avait toujours voulu, maintenant cependant elle n’en n’avait pas forcément envie. Il y avait des gens qui rouspétaient derrière elle, parce qu’elle avait eu son autographe mais qu’elle continuait de bloquer le passage. Elle devait bien admettre qu’elle n’avait aucune envie d’étaler sa vie devant ces gens, elle serra son livre contre sa poitrine en relevant la tête vers le sorcier, avant de hausser légèrement les épaules. « C’est pas réciproque, ça fait pas du bien de te revoir, pas après tout ce temps. » Plus que jamais, elle sentait son cœur se faire douloureux, plus que jamais elle pensait à tout ce qui pourrait être et qui ne serait jamais et dans son propre cœur, ça faisait un mal de chien. Elle n’aurait pas du suivre cette maudite queue. « Enfin, ça n’a plus d’importance aujourd’hui de toute façon. Merci pour la dédicace, bonne continuation. Je te laisse à tes fans, ça fait des années qu’ils reçoivent bien plus d’attention de ta part que moi. » Elle pinça légèrement les lèvres avant de faire volte face. Elle lui en voulait pour ça aussi. Parce qu’il revenait à Londres pour déposer sa signature dans le livres de gens qu’il ne connaissait pas et qu’elle, il n’était pas venue la voir. Elle s’éloigna enfin, don livre toujours serré contre sa poitrine. Enfin, elle retrouvait l’avant de la boutique, enfin elle avait l’impression de pouvoir respirer. Elle quitta rapidement la boutique pour retourner dans les rues de la ville, dans un soupire, elle s’adossa au mur de la librairie. Elle n’aurait pas du venir jusqu’ici. Elle en restait convaincue et pourtant, elle ouvrit son livre pour passer son doigt sur l’écriture manuscrite du sorcier, un léger sourire sur les lèvres, un sourire bien vite trahit par les larmes naissantes au coin de ces cils. C’était ça, le seul vestige de la vie qu’ils avaient eu, cette phrase écrite de sa main dans ce livre.
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 23:11

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Maeron Rosier
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Moses Fleming
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 23:48

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Observateur inactif du monde, Cibrán s’octroyait presque le luxe de douter. Douter en temps de guerre, s’apparentait généralement à une trêve : tout était noir ou blanc en ces temps troubles, il ne pouvait en être autrement, une philosophie de vie manichéenne pour toute personne cherchant à survivre. Survivre, en luttant contre l’ennemi drapé de noir, ou en détournant le regard. Y avait-il seulement, dans ces seuls choix, une façon d’être plus digne ? Mourir, comme Finnian, comme beaucoup d’autres, ou être montré comme un lâche, une figure parmi la foule qui n’avait pas bougé d’un pouce, ne s’était pas détaché de la foule, pas même pour défendre un tant soit peu son honneur. Etait-il noir, ou blanc ? Choisir sa couleur, être fait de nuances de gris, de nuances de teintes mornes, c’était peut-être bien le seul luxe accordé aux neutres ; quelles pourraient bien être les raisons pour le faire bouger le petit doigt, de toute manière ? Le réfléchi, c’était lui, fin stratège dénué de bravoure (du moins, au premier abord), il pouvait plus aisément revêtir l’allure d’une figure de proue pour sortir du chaos, plutôt que celle du héros qui guidait la veuve et l’orphelin dans les chemins tortueux de l’Enfer. A Finnian, sa loyauté, sa bravoure, son sens du sacrifice ; il avait envie quelques parties de l’esprit de son frère, qui avaient fait de lui un Gryffondor, quelque chose de différent de lui, de mieux, quelque part. De pire, d’autres parts. Les rares justifications franches que les pensées de Cibrán acceptaient encore de se vendre pour excuser ses choix, volaient en éclat sous le regard insistant d’Eilidh – l’innocente Eilidh qui n’avait pas besoin dans sa vie d’un homme comme Cibrán, qui ne faisait que lui offrir le gîte, un endroit sûr où se réfugier, se terrer comme une lâche. Lâche, c’était comme une épidémie que Oswald transmettait à la jeune femme, là où, de Finnian, elle avait appris le courage et la volonté, cette volonté de fer qui brillait au fond de ses prunelles, désarçonnait si aisément le sorcier à chaque fois qu’il rencontrait ses yeux. Turkhellam, la tombe de son frère, le jugement flottant dans l’air – tout ceci n’était rien comparé à l’océan de doute dans lequel il se perdait lorsque les paroles d’Eilidh, la présence d’Eilidh, les volontés d’Eilidh lui rappelaient ce qu’il avait fait. Ce lourd secret, qui brûlait son esprit tantôt, s’apaisait d’autres fois, réveillait des douleurs au fond de son poitrail, une haine vivace qu’il avait pour le reste du monde. Cette guerre : oui, c’était si aisé de blâmer la guerre, les rafleurs, les circonstances, son instinct fervent de protéger sa famille plutôt que d’avouer, en des mots clairs et précis, l’implication pernicieuse qu’il avait dans la fin de Finnian. Sans lui, Finnian serait en vie – sans lui, il aurait rejoint l’Ordre du Phénix, se serait fait prendre un jour, et aurait condamné le reste de leur famille ; à la disgrâce, si ce n’est à la mort. Seraient-ce les convictions dont Cibrán se servirait, orateur calculateur, devant le Jugement Dernier, lorsque ce serait à son tour de passer l’arme à gauche ? Bien souvent, ces pensées parasites lui passaient devant l’esprit : devrait-il attendre de mourir, pour avoir à se trouver des prétextes pour ne pas finir comme un paria. Si une part de lui voulait crier la vérité – cette part humaine, qui avait encore une chance de renouer avec la nature d’homme dont il était, à l’origine, issu – une autre part, insidieuse et orgueilleuse, préférait largement ne jamais avoir à affronter le jugement de ceux pour qui tout était facile, de ceux qui n’avaient jamais eu à faire face à de tels extrêmes d’existence. Rares étaient ceux qui auraient l’honnêteté et le courage, comme lui, de prendre de telles décisions pour le bien de tous – l’arrogance lui donnait parfois l’impression d’avoir agi justement, à la hauteur d’un dieu, décidant de qui doit vivre, qui doit mourir – un dieu injuste, ou un dieu avec de l’esprit.

Justice et esprit n’allaient pas souvent de pair, de toute manière ; justice ne faisait plus partie de ce monde depuis quelques temps déjà, tandis que les mois s’allongeaient, les jours s’assombrissaient. L’hiver se prolongeait. Contrairement à Londres, au cœur du Ministère où la guerre rythmait son quotidien, son village natal offrait une certaine paix, un aspect paisible et reposant. Ici, le temps n’avait aucune prise, il s’écoulait à sa façon – une façon que Cibrán avait autrefois jugée lassante et épuisante, si lente qu’il avait l’impression de prendre dix ans en un été. A Turkhellam, il avait préféré l’école Poudlard, son agitation constante, et surtout, l’apprentissage incessant qu’il pouvait connaître là-bas : Serdaigle avait été sa maison, à l’égale de la grande bâtisse siégeant sur une colline, à quelques centaines de mètres de là, surplombant une partie de la ville. La demeure des Oswald avait toujours attiré bien des interrogations, des convoitises dans le reste du petit bled, alors que certaines personnes n’arrivaient qu’à peine à saisir l’énigmatique famille qui y vivait, et se mêlait très peu aux autres. Les Oswald étaient de sang-pur, et un certain orgueil avait continué de couler dans leurs veines pendant toute l’enfance de Cibrán ; il se souvenait encore de la façon soucieuse dont leur mère fusillait du regard les autres gamins du village quand ils jouaient avec, le peu de paroles qu’elle parvenait à échanger avec les autres parents, de peur de déraper et de dire une parole inconsciente. Cibrán, Finnian, Sohan, ainsi que les suivants, les enfants Oswald n’avaient sûrement jamais manqué à l’équilibre de cet endroit, et avec le temps, les autres enfants qu’ils avaient connus autrefois, avaient tracé leur propre route. Même les enfants moldus ayant grandi ici avaient préféré partir, voir ailleurs si l’herbe était plus verte – elle l’était forcément, tandis que chaque été, le soleil au raz-du-sol transformait l’herbe ici en une paille jaunâtre. Longuement, en arrivant à sa hauteur, Cibrán dévisagea Clive, tandis que celui-ci répondait à leurs premières répliques – les fleurs était un sujet bien banal pour échanger, après des mois à ne plus s’être croisés. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, c’était à ce même endroit exactement ; lui, le visage plus fermé, quoique l’esprit presque trop serein, et Clive, torturé jusqu’au bout des doigts, affichant un air abattu et une barbe broussailleuse. Et là encore, le temps prouvait son emprise, sa puissance impénétrable, glissant dans les veines de deux sorciers à vive allure – sang-pur, sang-mêlé, sang-moldu, ça ne semblait avoir aucune importance : le professeur avait laissé tomber la barbe, tandis qu’une fatigue harassante tiraillait les pensées de Cibrán – il était difficile pourtant de deviner, au premier abord, lequel était le moins victime des conséquences de cette guerre. Il était du quotidien de Oswald de ne rien révéler des meurtrissures qui naissaient en lui de plus en plus à chaque journée, des pensées qui l’obsédaient, qui allaient trop souvent en direction d’Eilidh, dans la direction de son frère, de ces amis qu’il avait perdus, retrouvés, perdus à nouveau. Sur lesquels il avait crachés, d’une certaine manière ; qu’il ignorait ouvertement en restant les bras croisés. Ou qu’il protégeait – seul le destin pouvait parler pour lui-même, révéler les cartes qu’il avait en jeu, et à quel moment il déciderait de les placer sur le grand plateau de la vie, mais Cibrán avait encore la trop fâcheuse tendance à essayer de le doubler, le contrer. « Nous avons pour philosophie de dire que rien ne vaut ce que l’on garde de la personne sous la tombe, plutôt que ce qu’on laisse sur celle-ci. » Remarqua simplement, amèrement, le sorcier tandis qu’il observait l’épitaphe de son frère. Sa mère avait voulu mettre une phrase en-dessous de celle-ci, quelque chose d’aussi classique que Fils, frère, ami, comme si personne ne pouvait deviner que ce cadavre avait été, en un temps, celui du fils de quelqu’un, du frère de quelqu’un, de l’ami de quelques autres personnes. L’option avait finalement été balayée, oubliée et envoyée dans le vent ; et la tombe de son frère décrivait avec exactitude l’humeur taciturne de Cibrán, ainsi que la froideur qui dévorait le restant de sa famille. S’il avait cru avoir fait ce qu’il fallait, il n’y a que trois mois de cela, aujourd’hui, il avait eu toute l’occasion de se rendre compte au combien sa mère était meurtrie par la mort de Finnian, au combien son frère lui lançait des regards emplis de suspicion. Au combien les Oswald s’éloignaient, se délitaient à travers ce vaste monde ; ça n’avait été que l’illusion de pouvoir tout contrôler, qui l’avait fait agir, et il perdait pieds, il perdait les pédales de manière plus vive encore à présent.

Un rire sans joie passa entre les lèvres du sorcier au moment où son ami lui souligna sa présence ici, l’interrogeant sur ses devoirs au Ministère. Bizarrement, il ne savait pas si c’était une lassitude grisant le fond de ses prunelles, ou le simple fait de sa nouvelle Directrice de Département, mais le travail était, ce soir, le cadet des soucis dans les pensées de Cibrán. Curieux fait, d’ailleurs, puisque son emploi au Ministère, ses ambition avaient, jusque-là, été le moteur de chacun de ses choix, chacun de ses actes : Shae-Layne Hackett, à l’image de tous les Mangemorts qui se prenaient pour des politiques et imposaient une tyrannie sanglante sur le monde de la magie, parvenait à le dégoûter de tout ce qui avait rythmé son existence. Et c’était ainsi que son monde basculait dans l’autre sens, les pôles directeurs de ses choix s’évanouissaient peu à peu : la guerre lui faisait peut-être bien, revoir ses priorités. Encore aujourd’hui, il ne savait pas, il ne voulait pas mettre de mot sur le mal qui le prenait depuis quelques temps. Etait-ce depuis qu’il avait ramené Eilidh chez lui, qu’elle parvenait à se faire un sillage dans ses songes ? Etait-ce depuis qu’il avait assisté à l’enterrement de son frère, et qu’il assistait trop souvent à des repas de famille tendus ? Etait-ce depuis qu’il avait trop souvent tendance à croiser des vieilles connaissances de son frère, comme Clive lui-même ? « Dire que les gens du Ministère travaillent, ce n’est qu’une légende urbaine. » Un brin sarcastique, un brin dépité, Cibrán se renfrogna un instant : il travaillait pour les Mangemorts aujourd’hui, alors tout manquement qu’il commettait à ses devoirs vis-à-vis du Ministère aurait dû arranger quelqu’un comme Clive. « Si toi tu es censé encore travailler, ça veut dire quoi ? Que tu sèches tes cours ? » A nouveau un vague sourire moqueur et blafard passa sur le visage sans expression de Cibrán, avant qu’il ne détourne les yeux à nouveau sur la tombe de son frère. Finalement, farfouillant dans une de ses poches, il en sortit un paquet de cigarettes, caprice du monde moldu auquel il avait cédé – auquel il cédait parfois, dans ces instants de tension intérieur qui le dévastaient silencieusement. Aux démons qui naissaient en lui-même, aux doutes qui persistaient dans sa tête, il ne pouvait bien entendu en parler à personne, puisque résidait là le secret de son implication dans la mort de son propre jumeau : les jugements iraient bon train, personne ne pourrait comprendre et encore moins quelqu’un comme Clive. Il était bien trop loyal, bien trop peu ambitieux, bien trop… serviable, disponible et ouvert sur le reste du monde pour comprendre les débats qui se jouaient dans son interlocuteur : c’est ce qui faisait que manifestement, il avait eu plus de points communs avec Finnian qu’avec le second Oswald. Trouvant également un briquet – alors qu’il aurait pu opter pour sa baguette magique – il alluma sa cigarette, esquissant un geste vers Clive pour lui en offrir une : il ne savait pas si, encore comme son frère, le professeur de Poudlard affichait une perfection à toute épreuve (manifestement, à leur dernière rencontre, cette potentielle réputation avait volé en éclat), et ne touchait pas à ce genre de choses, peu important les problèmes de sa vie, ou s’il s’avérait plus ouvert au désespoir, de la même manière que Cibrán, ici, dans son exil personnel. « Je ne savais pas que Poudlard fournissait des gardes du corps. » Remarqua-t-il dans un imperceptible haussement des sourcils, tout en désignant d’une œillade une silhouette, quelques dizaines de mètres plus loin, qui manifestement faisait un effort indéniable pour ne pas s’approcher, mais ne semblait pas occupé en quoique ce soit. Quand bien même il pouvait jouer meilleure comédie, Cibrán avait la prétention de connaître tout le monde dans ce minuscule bled, et cette personne lui était définitivement inconnue. « Tu devrais mieux sélectionner tes gorilles, la prochaine fois. » Ajouta-t-il, dans un vague haussement des sourcils, pour avoir dû inspecter bien des dossiers, il connaissait la tête de beaucoup de Mangemorts, quelques leaders importants de groupes de rafleurs, ces choses comme ça, et le type là-bas, n’avait certainement pas la tête d’un quelconque allié de Clive ou de tout ce qu’il prônait habituellement. Au fond, peut-être qu’ils avaient tous les deux choisi l’exil à la difficulté de cette nouvelle vie que leur offrait la guerre, à l’un comme à l’autre.
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Maeron Rosier
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