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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Aoû - 10:59

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Aoû - 11:00

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Aoû - 12:00

Citation :
Un frisson me parcourt l’échine alors que je contemple l’extérieur du parking – les maisons, les vieilles échoppes et tout ce qui se découpe devant moi –, sans même pouvoir expliquer clairement d’où celui-ci me vient. Peut-être qu’à force de rester coincer dans ce parking miteux, j’ai fini par me faire à son confinement et au fait qu’il me paraisse si étroit. Peut-être qu’à présent, je ne verrais plus jamais le monde extérieur de la même façon, que je me suis déjà bien trop habitué à ce parking souterrain pour faire machine arrière. Non, finalement, je ne crois pas que cela soit possible. Je ne peux pas simplement me contenter de croire que je suis devenu comme eux. Je ne suis pas l’un de ces pleurnichards qui restent coincés au fond d’un parking souterrain, avec pour seul attente, de pouvoir devenir une espère d’arriéré dépendant de son prochain. Je ne veux pas être comme ceux-là et pourtant, je suis actuellement bien parti pour. Ce semblant de liberté, cette illusion qui nous berce ; c’est tout ce qu’ils nous restent, aussi je ne peux pas me contenter d’attendre sagement que la situation ne s’inspire pour moi, que je me retrouve prisonnier de la situation. Je ne veux pas me retrouver prisonnier d’une geôle de bitume. Je veux conserver les derniers espoirs qu’ils me restent, pouvoir observer les étoiles sans avoir ce frisson de malaise qui me parcourt l’échine. Pourtant, c’est déjà bien mal parti, j’ai envie de dire. Et je regrette qu’il en soit ainsi. Paradoxalement, je ne regrette pas d’avoir suivi Castiel. J’ai comme l’impression qu’il est de mon devoir de veiller sur elle, de faire en sorte de vérifier qu’elle aille bien. Pourtant, elle ne m’a jamais rien demandé et a toujours fait en sorte de se montrer la moins envahissante possible. Pire, nous ne nous serions probablement jamais reparlé, si je ne m’étais pas évertué à la suivre à chacune de ses escapades au dehors du souterrain. Afin de lui tenir compagnie ou simplement de garder un œil sur elle. Quoi qu’il en soit, cela reste tout de même une façon de la priver de sa liberté, quoi que je puisse en dire. « Je ne sais même pas. Je ne sais même pas ce qui pousse à rester ici. J’ai envie de partir mais... mais j'arrive pas à laisser ses enfants tous seuls. Si toutes les personnes fortes partent qui sera là pour les protéger. » Je détourne le regard, pour qu’elle ne puisse pas voir dans mes yeux cet éclat de compréhension, cette chose qui fait que je pourrais lui montrer que je comprends ce qu’elle veut dire par là. Après tout, elle a raison en ce qui concerne ces gosses. Ils sont notre seul espoir d’un futur meilleur, du fait de pouvoir relancer notre civilisation. Et ce, même s’ils sont aussi notre plus grande faiblesse, parce qu’ils ne sont pas encore en mesure de se protéger d’eux-mêmes et qu’ils ont besoin de nous pour assurer leur protection – l’apparition de ce nous m’est d’ailleurs inhabituelle, je n’ai jamais pu m’inclure à un quelconque groupe, depuis que les rôdeurs ont dépassé en nombre les humains, depuis que ma fille, la dernière personne de ma famille, a péri.

Et cette façon de ne plus avoir l’habitude de vivre en communauté, de savoir comment l’on fait pour supporter les autres, ne pas se montrer trop encombrant ou trop en retrait par rapport aux autres. Simplement cesser de mettre les autres mal à l’aise, par le simple fait d’exister ou d’arpenter les allées, maladroitement formées dans l’enceinte du parking souterrain. Ce n’est d’ailleurs clairement pas une chose dans laquelle j’excelle, comme l’a sans doute prouvé le fait que je me montre incapable de retenir les noms des personnes qui m’entourent et qu’à part Castiel, je n’ai adressé la parole à personne. Et si j’ai du mal à vivre en société – si l’on peut réellement continuer à parler d’une société alors que l’humanité a presque entièrement était décimée –, j’en ai tout autant à assimiler le fait que quelqu’un puisse me sauver, quitte à avoir des réactions quelque peu excessives, comme en cet instant. Je n’aurais pas dû sortir ainsi de l’épicerie, en jetant mon sac sur mon dos, avant de partir en bousculant la jeune femme d’un coup d’épaule. Elle m’a sauvé la vie, ce n’est pas de ma négativité qu’elle a besoin, mais plutôt de remerciements. Chose que je ne suis pas prêt à lui donner, je le crains. Pas dans mon état actuel du moins, mais je ne sais pas lorsque je serais en mesure de me montrer capable de lui témoigner la moindre gratitude. C’est quelque chose que je ne connais pas, la gratitude. « Bah, tant mieux. Au moins, je n'aurais pas besoin de faire attention à toi. » lâche-t-elle, visiblement agacée de devoir faire attention à quiconque. Je sers les dents, me tournant vers elle pour lui lancer un regard des plus froids. Et pourtant, elle vient de me sauver la vie alors qu’un rôdeur avait prévu de m’attaquer par derrière, sans que je ne remarque rien. Je me sens idiot, mais je sais pourtant bien que c’est ce que je suis réellement en cet instant, la seule chose de ce quoi je peux avoir l’air. D’un sombre crétin, macho par-dessus le marché, agressant une femme parce qu’elle lui a sauvé la vie et que cela est quelque chose de contre nature. Idiotie suprême que cela. Pourtant, la machine est en marche et je ne peux plus reculer, maintenant qu’elle est en mouvement, qu’elle continue d’avancer en même temps que cette colère qui infiltre mes veines, vient enflammer mon corps tout entier. Ainsi que mon esprit. « Je ne suis pas l’un de ces gosses que tu câlines tant. Tu n’as pas besoin de garder un œil sur moi. » je grogne à son attention – puis-je appeler cela autrement qu’un grognement, à la vue du son qui s’échappe d’entre mes lèvres. Je secoue la tête, avec en tête, l’unique question incluant le fait que je reste là, alors que tout semble me disposer à partir. Maintenant, elle n’a plus qu’à se venter d’avoir su protéger un protecteur, de lui avoir dérobé son travail en lui sauvant la vie.

Mais lorsque j’y pense, je ne peux que me remémorer le fait que je lui ai aussi sauvé la vie. Alors que je ne la connaissais même pas, le jour où nous nous sommes rencontrés, au beau milieu de cette forêt. Je me rappelle sans mal l’air apeuré qu’elle revêtait alors qu’elle était en prise avec ce rôdeur. Au moins n’ai-je pas eu le temps de paraître aussi paniqué face à la jeune femme et je ne peux m’empêcher de me féliciter pour cela. Déjà qu’elle possède la satisfaction d’avoir porté secours à un homme, je ne veux pas qu’elle s’endorme, le sourire aux lèvres, en se remémorant l’expression de terreur peinte sur mon visage au moment de voir ma vie défiler sous mes yeux, face à ce rôdeur. Face à la mort. Et forcément, je ne peux m’empêcher de faire un commentaire à ce sujet, comme un gros imbécile. « Oui, tu m'as sauvé la vie. Je le sais bien, pas besoin de le sortir. Je me sens déjà assez mal de devoir quelque chose à quelqu'un. » Je hausse un sourcil, incapable de comprendre le fait qu’elle puisse se montrer redevable ou emplie d’une gratitude profonde du fait que je lui ai sauvé la vie. Si elle n’a jamais considéré cela comme un acte normal, banal, elle ne l’a jamais montré. « En parlant de ce jour-là, on devrait peut-être parler d'autre chose, non ? » Cessant de revêtir un air surpris, je ne peux m’empêcher de laisser mon visage se crisper une nouvelle fois, me laisser être empli d’une certaine rancœur. Si elle me reproche d’avoir mis le sujet de mon sauvetage sur le tapis, je peux faire de même en ce qui concerne ce qu’elle sous-entend. Pourtant, je sais que cela est uniquement de ma faute, car il ne s’agit là que de la continuité de la journée que je viens d’énoncer, de remémorer à la jeune femme. « Inutile. » Ma voix claque dans l’air, comme une sentence ne laissant aucune place à la discussion. Quelque chose sur laquelle je ne reviendrai pas, quoi qu’il arrive. Pourtant, je sais que le risque reste qu’elle n’en ait rien à faire, parce qu’elle possède un caractère fort qui lui dicte d’agir comme elle l’entend, pas comme ce qu’on lui dicte – chose contrastant plutôt pas mal avec le fait qu’elle écoute un chef, ce qui la conduit à rester dans ce parking souterrain. Aussi je m’empresse de reprendre la parole, avant qu’elle n’ait eu le temps de placer le moindre mot. « Je sais bien que tu ne voulais pas de ce baiser, c’était une erreur. Pas besoin de retourner le couteau dans la plaie, je sais bien ce que vous pensez de moi. » Me détournant d’elle, je passe une main sur mon visage, pinçant les lèvres, fermant les yeux alors que je viens me pincer l’arête du nez. J’ai l’impression que mo cœur frappe plus ardemment que jamais contre les parois de ma cage thoracique. Idiot, me souffle la voix qui s’installe chaque fois dans mon esprit. « Je vous répugne. » Secouant la tête, je me laisse glisser contre le mur, me laissant m’échouer sur le bitume de la rue.
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Aoû - 14:10

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 26 Aoû - 14:23

Citation :
Entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. Pas qu’il n’est pas bien difficile de franchir, tout comme il peut se montrer le plus ardu du monde à esquisser. Tout simplement parce que l’on ne se rend compte de l’ampleur de ce plat minuscule, qu’après coup. Bien après même. Car la vérité nous rattrape toujours en nous touchant de plein fouet, quitte à nous faire mal. Cela créer d’ailleurs les pires souffrances qu’un humain puisse connaître. Mais je ne suis pas un humain, simplement un être sanguinaire à qui l’on a – tenté – d’arracher sa conscience, ses sentiments. Après la mort, seule la haine subsiste, comme-ci c’est la dernière sensation que l’on peut éprouver. Comme-ci, à sa mort, l’on ne peut éprouver que de la haine envers les vivants, ces personnes qui ont cette chance de toujours avoir du sang circulant dans leurs veines. Je me souviens encore de la haine que j’ai éprouvée avant de sombrer sous les crocs de Lorena, alors que ses canines pénétraient ma peau. Alors que je sentais l’humanité me quittait, il ne me restait plus que cette haine ardente envers le genre humain, tout cela à cause de l’homme m’ayant servi de père durant toutes ces années. Impossible de se méprendre sur la nature des coups de rouleau à pâtisserie qu’il m’assenait sur l’arrière du crâne ou les regards de profond dégoût qu’il me lançait lorsque je l’avais en face de moi. J’étais simplement le rejeton duquel il ne voulait pas, même pas réellement le sien. Il n’a jamais su me considérer comme tel de toute façon. Mais cela n’a plus d’importance, puisqu’il n’est plus. Mort. Comme tous les autres. Car il n’est qu’un humain, un simple mortel. C’est ce que me reproche Daenerys de la laisser être d’ailleurs ; une simple humaine. Et je sais que quelque part, elle a raison. Comment vais-je la considérer lorsqu’elle aura plus de soixante-dix ans et que les rides commenceront à parsemer son visage ? Je ne sais pas comment je vais pouvoir continuer à m’exhiber avec elle à mon bras – en admettant que je m’exhibe un jour à son bras, déjà – lorsqu’elle sera une vieille femme au dos voûté, incapable de marcher sans canne. Sans compter qu’aucun esclave n’a jamais tenu jusque là. Du moins ne l’ai-je jamais vu, même si je considère bien le fait que cela ne fait pas énormément de temps que j’ai cessé de vivre en nomade et que je n’ai jamais eu le temps de me poser suffisamment longtemps pour pouvoir observer pareille chose. Mais généralement, les esclaves dépérissent bien vite, succombant souvent à leurs blessures. Des blessures que leurs maîtres leur apposent eux-mêmes, comme un dernier cadeau en vu des services qu’ils leur ont fourni. La seule et unique paye de leur vie, une paye de laquelle ils s’abstiendraient pourtant, je le crains. Je ne sais pas ce qui serait le pire, dans le fait de savoir que dans un cas comme dans l’autre, c’est moi qui vais la tuer. Soit parce que je vais la blesser mortellement, soit parce que je l’aurais transformé en une créature de mon acabit.

Deux perspectives pour le moins peu enviables, auxquelles je préfère éviter de penser pour le moment. Redressant le visage, je cesse de fixer mes pieds alors qu’une odeur de sang vient s’infiltrer dans mes narines, m’enivrant totalement. Et alors que je traverse la rue vers la silhouette que je distingue un peu plus bas pour venir poser ma main sur l’épaule du jeune homme que je ne connais pourtant pas. Geste qui me semble pour le moins naturel pourtant. Alors qu’il se retourne pour m’offrir la vision de son visage, je ne peux m’empêcher de penser au fait qu’il ressemble étrangement à Daenerys. Mais c’est impossible qu’il soit de la même famille, le frère de cette dernière n’ayant jamais été retrouvé – à moins qu’elle ne m’ait menti ? Et je ne sais pas si c’est le fait de constater une ressemblance si flagrante avec Daenerys ou le fait de sentir qu’un instrument d’acier pénétrer ma peau, qui me fait revêtir cet aspect choqué. Baissant mon regard sur l’endroit où le couteau pénètre ma peau, je reste un instant avec ce regard surpris, peint sur mon visage. Mais bien vite, je laisse un sourire narquois étirer mes traits, alors qu’un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres. « Mal visé. Dommage. Tu dois manquer d’entraînement. » Retirant ma main de son épaule, je viens saisir le manche du canif planter dans mon ventre. Tirant dessus, je ne peux que constater qu’il revient tout seul. Pas la moindre goutte de sang ne vient en tâcher la lame. « Tu m’as pris pour un lycanthrope gamin ? Les contes populaires racontent que c’est avec ce genre de chose que l’on tue ces bêtes poilues. » Ce sont aux pieux en bois, que l’on a toujours prêté l’extinction d’un quelconque vampire. Pas à ça. J’examine un instant le canif sous tous ses angles, me contentant de l’observer pendant un moment. Un nouveau léger rire m’échappe, alors que je replie simplement la lame, avant de le glisser dans la poche de mon manteau. « Je l’aime bien. Je crois que je vais le garder, dire de passer l’éponge sur cet incident. » Je constate ensuite avec une grimace, l’étendue du trou qu’il a créé dans mon manteau. Cela vaut bien un canif je dois dire, impossible de prétendre le contraire. L’écartant, je peux ainsi constater qu’aucune goutte de sang n’imprègne ma chemise non plus. Preuve que cela fait déjà quelques temps que je n’ai pas ingurgité de sang. Parfait. « Il ne s’agit là que d’une simple égratignure, tout va bien. Pas la moindre tâche de sang, tu vois ? » je lui lance en désignant le trou qu’il a creusé dans ma peau. Je ne tarde pas à replacer le bout de tissu par au-dessus, afin de me défaire de la vision de ce trou béant. « Mais tu n’as pas l’air d’avoir eu cette chance. Tu me laisses voir ? » je lui demande en tendant la main vers lui, vers sa main blessée. Et bizarrement, j’ai cette impression que ce n’est pas la première fois que ces odeurs de globule rouge me parviennent, pas la première fois qu’il m’est donné de sentir cet arôme. Mais je ne sais pas si c’est pour m’assurer que mes craintes sont fondées ou si c’est simplement pour me délecter de l’adrénaline qui s’infiltre toujours un peu plus dans ses veines, de le voir simplement stresser à l’idée d’affronter la mort, que je fais durer les choses, que je ne lui ai pas encore planter mes dents dans la peau du cou. Je libère ainsi ce sadisme qui imprègne ma personne depuis bon nombre d’années.
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Aoû - 19:47

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Aoû - 20:18

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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 1 Sep - 10:25

Citation :
Zooey DeschanelAnnabeth P. Fleming
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 1 Sep - 14:38

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Lee Jordan
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≡ statut de sang : c'est un sorcier de sang-mêlé, qui a toujours été fier de l'être, et n'a jamais prétendu de rien.
≡ sa maison : les lions de gryffondor, évidemment, les grands vainqueurs des matchs de quidditch !
≡ sa baguette : bois de sorbier, avec pour cœur un crin de licorne, spécialisée en charme et d'une longueur approximative de vingt-huit cm.
≡ son patronus : un renard.
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 1 Sep - 18:45

Citation :
Annabeth P. Fleming
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 1 Sep - 20:48

Citation :
J:\Users\Noémie\Pictures\tardis-signs\police-public-call-box-v2
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 2 Sep - 13:12

Citation :
arianne stilinski
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeLun 2 Sep - 21:04

Citation :
Je ne peux m’empêcher de m’énerver quelque peu, alors que je sens le regard de la jeune femme peser sur moi, lourd de reproches. D’amertume aussi, peut-être. Pinçant les lèvres, je roule une énième fois des yeux avant de finir par me tourner vers elle, manquant de me faire heurter par un autre piéton, surpris de mon arrêt soudain en plein milieu du trottoir. « Qu’est-ce qu’il y a, à la fin ? C’était censé être une bonne journée, pour fêter la fin du déménagement et toi, tu fais la gueule. » Lourds de reproches, mes mots ne font qu’à peine ciller Ellen, qui ne tarde pas à placer ces points des deux côtés de sa taille, visiblement tout aussi agacée que je peux l’être. Voir même plus, puisqu’elle paraît être énervée depuis un certain temps à présent. Cela fait au moins un quart d’heure qu’elle se montre plus silencieuse qu’elle ne l’a jamais été. « C’était qui, cette fille ? » finit-elle par demander d’une voix forte. Autour de nous, quelques personnes se retournent, attirées par nos voix qui s’élèvent en des semi-hurlements. « Qui ça ? » La question sonne creuse ; je sais très bien de qui elle veut parler. De la même jeune femme qui ne cesse de me hanter l’esprit, depuis que nous l’avons croisée, en début de journée. « La blonde de tout à l’heure. » La voix d’Ellen se montre encore un peu plus sèche et elle n’est visiblement pas soucieuse de cacher son énervement au reste du monde, puisqu’elle a encore monté d’un ton. « Tu as vu comment elle me regardait ? Comment elle te regardait ? » demande-t-elle, sa voix montant encore d’un octave. Oui, j’ai bien vu comment la dite blonde la regardait ; une lueur d’énervement pointant dans ses prunelles, peut-être même de jalousie. Et à mon égard, un regard lourd de reproches. Mais ce sont des choses sur lesquelles je ne voudrais pas trop m’avancer, de peur de lui prêter des sentiments qui ne lui conviennent pas. « Qui est-ce ? » s’élève une nouvelle fois la voix d’Ellen, ne me laissant pas le temps de répondre à ses précédentes questions. Tant mieux dans un sens, celle-ci se trouve avoir une réponse bien plus simple à énoncer. « Posie-Ann… » je souffle avant de baisser la tête, me mettant à contempler la pointe de mes chaussures, à la façon d’un enfant sachant qu’il a fait une bêtise. Et lorsque je me redresse, je ne peux que constater que le visage de la brune est devenu livide, qu’elle revêt un air béat. « Ce-celle dont Za-Zachary parlait ? » bafouille-t-elle, sa voix ne se vouant plus qu’à un chuchotement à présent. J’acquiesce d’un simple hochement de tête avant de déglutir, tandis qu’Ellen ne semble pas être en mesure de se défaire de son air hagard. « Je croyais qu’elle n’était personne. » laisse-t-elle échapper, plantant de nouveau ses prunelles dans les miennes, nos iris se côtoyant quelques instants avant que je ne me sente contraint de détourner le regard, honteux d’avoir à subir cet interrogatoire, ces mots que je ne pensais pas possibles d’entendre sortir de la bouche de la jeune femme. « Mais elle n’est personne. » j’insiste, sans pour autant me résoudre à la regarder de nouveau. Du coin de l’œil, je la vois qui lève sa main gauche près de son visage. « Tu dois tout me dire, tu te rappelles de ça ? » Relevant enfin la tête, j’observe ce qu’elle m’indique. Elle exhibe fièrement la bague de fiançailles que je lui ai passée à l’annulaire, quelques semaines auparavant. Forcément, le meilleur moyen qu’ont trouvé les femmes pour intimer à leur petit ami qu’il se trouve à présent être leur fiancé. Meilleur moyen de faire en sorte qu’il se sente pris au piège, comme prisonnier, surtout. « D’accord. On est sortis ensemble, mais c’est… fini ? Maintenant, oui. » L’hésitation n’est pas passée inaperçue aux oreilles d’Ellen, qui ne tarde pas à froncer les sourcils, une nouvelle fois agacée. « Tu n’en es même pas sûr ? » relève-t-elle, son timbre de voix se faisant de nouveau grondant. Cette fois, je ne jette aucun coup d’œil en direction des passants, jugeant qu’ils ne sont pas aussi importants que le fait de sauver la situation aux yeux de la jeune femme. « On devait emménager ensemble, mais elle a refusé. Je me suis retrouvé loin d’ici, sans aucune nouvelle d’elle. Je ne l’ai jamais revue après avoir quitté Appaloosa Plains. » Elle pince les lèvres, me dévisageant pendant un instant avant de finalement hausser les épaules pour tourner les talons. Se remettant à marcher, l’air renfrogné, elle me lance planter là, à la fixer pendant des secondes me paraissant bien trop longues, avant que je ne me mette à lui courir après.
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Moses Fleming
Moses Fleming
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≡ âge du perso : quarante ans.
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≡ statut de sang : sorcier de sang-pur, noble jusqu'au bout des doigts, qui tient à la dignité de sa famille.
≡ sa maison : ancien gryffondor, un choix qu'il n'a jamais particulièrement compris ni accepté, tous les siens finissant normalement chez les serpentards.
≡ sa baguette : bois d'ébène, spécialisation en maléfices, longueur de trente-deux centimètres avec pour centre un ventricule de coeur de dragon.
MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeSam 7 Sep - 1:32

Citation :
american horror story - 27
(the) big bang theory - 30
doctor who - 56
game of thrones - 32
hannibal - 1
orange is the new black - 26
revenge - 5
teen wolf - 49
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeSam 7 Sep - 14:12

Citation :
BASTIAN BAKER ~ 13
DAVID TENNANT ~ 21
MATT SMITH ~ 22
RICHARD MADDEN ~ 32
IAN SOMERHALDER ~ 18
DYLAN O'BRIEN ~ 31
SEBASTIAN STAN ~ 22
GARRETT HEDLUND ~ 23
FRANCISCO LACHOWSKI ~ 04
MAX IRONS ~ 14

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Moses Fleming
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MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeSam 7 Sep - 14:28

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Maeron Rosier
Maeron Rosier
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≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
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≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: → le ctrl+v.   → le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeMer 11 Sep - 10:05

Citation :
cintia dicker, juno hartnett (13/09)
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