AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez | 
 

 Slevin ✖ fade to grey. (end)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
MessageSujet: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:16


Slevin V. Roseburyquote, citation, lyrics, paroles.


NOM : Rosebury.
PRÉNOM(S) : Slevin, Vincent.
ÂGE : 21 ans
STATUT DU SANG : né-moldu.
DATE DE NAISSANCE : 17 janvier 1977.
LIEU DE NAISSANCE : Londres, Grande Bretagne.
STATUT AMOUREUX : célibataire, mais coeur pris. .
EMPLOI : ancien bibliothécaire à Poudlard.
GROUPE : Running up that hill.
CÉLÉBRITÉ : Joe Dempsie.


WELCOME TO OLLIVANDERS ✲ Ollivander en a vendu des baguettes, pendant tout l'exercice de son métier au Chemin de Traverse. Mais nulle autre ne ressemble à celle de Slevin qu'il/elle a obtenu à l'âge de 11 ans : faite d'un bois de bouleau, mesurant 20 centimètres, celle-ci est spécialisée en sortilèges et sa magie tirée d'un/une crin de licorne, elle peut avoir la réputation d'être d'une grande finesse. Sans nul doute aucun, prenez garde au sorcier puissant qu'est devenu(e) Slevin avec sa baguette entre les mains.

TA MAISON A POUDLARD ✲ HUFFLEPUFF
5 BUSES ✲ 5 ASPICS


→ 001. LORD VOLDEMORT EST DE RETOUR, L'AVIS DE TON PERSONNAGE : Voldemort? J'avoue que c'est la première chose qui m'a foutu les jetons quand j'ai débarqué dans le monde magique. Il était prétendument mort et enterré, mais cela n'effaçait en rien tout ce qu'il avait pu faire, tous les crimes qu'il avait commis, toutes les familles qu'il avait détruites. La première chose que je me suis dite c'est quelque chose comme "ah, alors c'est lui, le super méchant de l'histoire". Sauf que voilà, à côté de lui, les méchants ce sont des mauviettes. Au début, lorsque l'on m'a dit qu'il était de retour je n'y ai tout simplement pas cru. Attention, je n'ai rien contre Potter, c'est juste que ça m'a fait tout drôle. D'un côté, heureusement que j'ai pu finir ma scolarité à Poudlard en étant relativement peinard, je suis parti au bon moment on dirait. Puis même. J'aime pas ses méthodes, comme beaucoup d'entre nous je suppose. Même si j'admire quand même qu'il arrive à asservir des dizaines de personnes comme ça, en claquant dans les doigts. ça s'appelle avoir du charisme, je crois, ou simplement une très grande force de persuasion - ou l'impérium facile, tiens. Quoiqu'il en soit, lorsque j'ai su qu'il était revenu, j'me suis dit, voilà, c'est foutu. Il fallait que Potter bouge son cul pour trouver un moyen de lui botter les fesses et rapidement. Les années ont passées, Potter n'était pas prêt, et Voldemort a pu monter en puissance. Remarque, il l'a joué discretos quand il est revenu, mais maintenant il n'hésite pas à nous en mettre plein la vue...ça craint quand même. il a Poudlard, il a le Ministère...il n'a plus qu'à asservir la totalité du monde magique et notre compte est bon. Ah, oui, et voilà un truc qui m'agace, la manie des gens à l'appeler "vous savez qui"...Mais bon, j'suis un fils de moldus moi, j'peux pas vraiment savoir ce que son nom implique, n'est-ce pas?

→ 002. L'ORDRE DU PHÉNIX, L'AVIS DE TON PERSONNAGE : L'Ordre, j'en ai vaguement entendu parler, je ne sais pas trop ce qu'ils font...il paraît ils sont tous des sortes de super-héros, non? J'sais pas, l'Ordre du Phénix, ça me fait un peu penser à la Ligue des Justiciers, ça m'a l'air d'être le même principe en tout cas. Mouais, je ne sais pas trop quoi y penser. J'avoue que je trouve ça chouette, ce qu'ils font, il faut bien des gens pour contrecarrer la menace. C'est courageux de leur part, mais un brin suicidaire aussi, j'ai pas l'impression qu'ils soient beaucoup. Quoiqu'il en soit, moi, j'ai pas assez de cran pour me battre, je préfère faire cavalier seul pour le moment. Pas trop envie de me mouiller, je tiens à mes couilles moi. Je me contente simplement de me réjouir quand ils ont réussi à prendre le dessus sur la menace. Puis des super-héros, c'est quand même censé agir dans l'ombre, non?

→ 003. TON PERSONNAGE FACE A LA SITUATION ACTUELLE : Ouais, enfin, ça craint un max quoi. Et pas qu'un peu. Déjà qu'avec le retour du grand V., ça sentait déjà le moisi, mais Dumbledore mort, ça pue carrément le rat crevé. Comme tout le monde, j'ai été touché par la mort du directeur, surtout que bon, il m'a quand même sorti de ma merde en m'offrant ce poste de bibliothécaire. S'il n'avait pas été là, sans doute aurais-je continué à m'y prélasser joyeusement. Ce qui n'aurait pas été la joie non plus. J'ai vraiment pensé que McGo prendrait la relève. Vraiment, je croyais en elle, je pensais qu'elle avait les épaules suffisamment solides pour reprendre le flambeau, mais même pas. C'est la chauve-souris qui a gagné. Le Ministère était tombé, Poudlard était aux mains des Mangemorts. Moi, en tant que fils de moldu, je ne pouvais pas rester là. Ma tête allait être mise à prix sinon. Alors, j'ai préféré partir. J'ai bien fait, je suppose. J'ai voulu emmener Judith avec moi, mais elle m'a planté. Maintenant, je suis seul, à patauger comme un malade, à essayer de me sortir de tout ce remugle de tout et n'importe quoi. Je suis ce qu'on appelle un fugitif. Si on m'avait dit que je serais ce machin là quelques mois plus tôt, je lui aurais ri au nez, déjà que j'aurais jamais imaginé que Poudlard puisse être aux mains des Mangemorts, là, ça aurait été la fin de tout. Seulement voilà, j'ai pas eu le choix. Je regrette Poudlard, parfois. Mais je ne peux plus. ça m'inquiète de savoir que Judith est encore là bas. Mais qu'est-ce que j'y peux, moi, si elle n'a pas saisi la perche au moment où je la lui ai tendue? Rien. Rien du tout. Alors me voilà tout seul, comme un con, à errer dans ce vaste monde comme une âme en peine. ça craint. ça craint vraiment un max. .



STYXX ✲ PRÉNOM : Audrey. ✲ PERSONNAGE : scénario de Judith I love you ✲ PAYS : France ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : Par mon premier compte :angel: ✲ TON AVIS SUR PI : PI c'est la vie :red: ✲ UN DERNIER MOT : J'ai craqué, je suis faible :cry:



Dernière édition par Slevin V. Rosebury le Lun 3 Juin - 12:43, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:17


quote, citation, lyrics, paroles.



ANECDOTE 001. Être l'aîné d'une famille était un fardeau. Si auparavant j'en doutais, à présent, j'en étais sûr. Légitimement, on pouvait attendre de moi d'être un exemple, de montrer le chemin à mes cadets. J'étais l'aîné d'une fratrie de trois enfants. J'avais un frère et une sœur, un de chaque, pour que je ne puisse pas déplorer l'absence de l'un ou de l'autre – la nature avait bien fait les choses. Si je n'avais que trois ans d'écart avec mon cadet, j'avais six ans d'écart avec la benjamine de la famille. Mon père était toujours absent, pris par le boulot. Avant, il était ingénieur pour une boîte d'informatique, qui n'en était qu'à l'aube de son développement. Maintenant, il siégeait à la chambre des Lords, ayant reçu ce titre directement de mon grand-père. Maman, elle, ne travaillait pas et élevait ses enfants du mieux qu'elle pouvait. Et moi, je l'aidais, enfin, tout était relatif, je n'existais que lorsqu'on avait besoin de moi. La plupart du temps, j'étais invisible. Sans doute estimaient-ils que j'étais assez grand pour être autonome. Soit. Je n'osais rien dire, de toute façon, mon père s'empresserait de dire que je n'étais qu'un enfant ingrat et que je devrais avoir honte de seulement songer à protester. Parfois, je ressentais le besoin de m'éloigner un peu, de changer d'air, mais je ne pouvais pas, ma propre moralité m'interdisait d'abandonner ma famille, d'autant plus que pour les gosses j'avais été davantage un père que l'autre. Entre lui et moi, ce n'était pas le grand amour. Au début, il s'était sûrement attendu à ce que je reprenne le flambeau. Mais apparemment, il avait rapidement compris qu'il n'y avait rien à espérer de moi, puisque selon lui je n'étais qu'un bon à rien. Je n'y pouvais rien si je ne m'intéressais pas aux mêmes choses que lui – la politique, par exemple, tout ça me passait par dessus la tête, je n'avais aucune conviction, aucune idéologie, je ne croyais même pas en Dieu – en fait, je m'en foutais. Ma seule grande passion dans la vie, c'était les livres. Je lisais de tout, des contes de fées aux livres plus intellectuels dirons-nous, du haut de mes neuf ans, j'en avais certainement lu plus que lui en toute une vie. « Encore dans tes livres ? » me houspilla Warren – c'était son nom – alors que j'étais plongé dans la lecture d'un récit de pirates. « Tu ne pourrais pas faire quelque chose d'utile au lieu de passer ton temps à rêvasser ? » Généralement, lorsque mon père commençait à me chercher des poux, mieux valait ne rien dire – je ne répliquais jamais rien de toute façon, c'était inutile. Les chiens aboient, la caravane passe. Je tâchais de rester impassible, du mieux que je pouvais, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être blessé par le mépris que je voyais constamment dans son regard. À croire qu'il n'a pas été foutu de ressentir la moindre once de fierté à mon égard. «  à ta place, j'aurais honte de laisser ta mère faire tout le boulot ! À ton âge j'aidais mes parents, mais c'était pas la même époque non plus, nous de notre temps on respectait nos parents, vous n'êtes qu'une génération de fainéants, de mains palmées, à toujours attendre que tout vous tombe tout cuit dans le bec ! » Fainéant, le mot était lâché. Généralement, le bon-à-rien ne tardait pas, et s'il ne suivait pas directement, il apparaissait tôt ou tard dans le débat – c'était comme ça. « Mon fils, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? » Qu'est-ce que je disais ? Certes, il ne l'avait pas dit de façon explicite, mais l'idée était là. Je ne cillai même pas face à la remarque. Je ne laissai pas même échapper un soupir. Ni même un haussement d'épaules. Le commentaire me laissait de marbre. À force, cela ne m'atteignait même plus. Je m'en foutais.


ANECDOTE 002. Les années étaient passées. Aujourd'hui, j'avais onze ans. Dans ma tête, je n'avais plus que sept ans à tenir avant de pouvoir partir de là. L'ambiance à la maison était de mal en pis. Pourtant, rien n'avait changé, ou presque. Les enfants avaient grandi. Warren était toujours absent et lorsqu'il était là, c'était pour gueuler. Maman pleurait souvent, aussi. Et moi...j'étais égal à moi-même, je n'avais pas beaucoup changé non plus, au grand désespoir de Warren. En tout état de cause, il avait fini par reporter ses espérances sur Christopher, mon cadet. Loin de lui en vouloir, je lui souhaitais plutôt bonne chance. Être le nouvel espoir de mon père, c'était loin d'être un cadeau. Mon géniteur avait totalement abandonné lorsqu'il s'était rendu compte que j'étais une catastrophe ambulante. J'ai toujours pensé qu'il exagérait – je n'avais pas cassé autant de choses qu'on pouvait le penser. Lorsqu'un objet disparaissait mystérieusement, j'étais forcément le coupable. On m'incriminait pour tous les phénomènes bizarres qui avaient lieu dans cette maison de toute façon. Il avait bon dos, Slevin Rosebury. Il était un parfait bouc émissaire. Ce matin là, ils venaient de livrer le courrier. Quelques secondes après, une autre lettre s'était glissée dans la fente de la boîte aux lettres. Une lettre à l'aspect étrange, parcheminé, une lettre qui m'était adressée. Tout en apportant le courrier à mon père, je lisais ma missive, quelque peu déçu qu'il ne s'agisse pas d'une carte d'anniversaire. « Qu'est-ce que tu regardes, encore ? » m'interpella Warren, me forçant à me détourner de ma lecture. « J'ai reçu du courrier. » répondis-je sobrement. « Personne ne t'envoie jamais de courrier. » me rappela Warren, remuant le couteau dans la plaie. J'étais Slevin, le paria de service. Slevin le bon à rien. Et à cela s'ajoutait Slevin le mal-aimé. « Il faut bien une première fois à tout. » éludai-je, sourcils froncés. « Dis, tu sais ce que c'est, toi, Poudlard ? » Mon père se leva de sa chaise, non sans avoir replié soigneusement son journal. « Pouquoi ? » questionna-t-il en venant se planter à côté de moi. « Poudlard. » répondis-je en lui tendant la missive. « Ils disent que c'est une école de magie et que j'y suis inscrit depuis ma naissance. » Au fond, je redoutais la réaction de mon père. D'ici à ce qu'il pense que je racontais encore des histoires. En ayant la preuve de ce que j'avançais sous les yeux, il devait bien admettre que pour une fois, je disais la vérité. « Et tu crois à toutes ces sornettes ? » Evidemment. Bien entendu que Warren allait penser qu'il ne s'agissait que d'un canular. « Et pourquoi pas? » répondis-je en haussant les épaules. « ça pourrait expliquer pourquoi plein de trucs bizarres se passent dans la maison depuis quelques temps. » Mon père se mit alors à rire tout en me tapant vigoureusement l'épaule. « Ah, Slevin, si tu n'existais pas il faudrait t'inventer. La magie, ça n'existe pas. C'est simplement que tu ne sais rien faire de tes dix doigts. Je t'ai déjà dit que tu passais trop de temps dans tes histoires. La preuve, ça finit par te taper sur le système. » Je finis alors par soupirer, le cœur gros. Mon regard se posa à nouveau sur ma lettre. « Qu'est-ce que j'en fais, alors, de cette lettre ? » demandai-je finalement, complètement dépité. « Tu la jettes au feu et tu reviens dans le monde réel, il n'y a pas plus simple. » J'entendis mon père s'éloigner. « Un sorcier, non mais franchement, ce qu'il ne faut pas entendre. » Mon père croyait sûrement qu'il s'agissait là d'un énième bobard que j'aurais inventé pour attirer l'attention des gens. Pourtant, moi, je savais que ce n'était pas des histoires, que tout ça, au fond, recelait une part de vérité. Une fois encore, mon père ne me laissait pas le choix. L'enfance, c'était fini pour moi. Warren avait sans doute raison. Je devais ranger mes livres d'histoires et grandir un peu.


ANECDOTE 003. Je n'avais pas jeté la lettre au feu. Jamais. Bien au contraire, je l'avais gardée précieusement. Je l'avais lue et relue, me forgeant peu à peu ma conviction. Un sorcier, ça sonnait bien à mes oreilles. D'autant plus que les intitulés des livres que je devais acheter vendaient du rêve. Mille herbes et champignons magiques, pour une fois que la réalité dépassait la fiction. L'autre jour, quelqu'un est venu à la maison. D'emblée, mon père m'envoya dans ma chambre, ne souhaitant sans doute pas que je sois dans leurs pattes. J'en déduisis alors qu'il ne s'agissait que d'une simple relation de travail, autrement dit, ça ne me concernait pas. Pourtant, plus tard, j'entendis des éclats de voix provenant de la cuisine. Ces cris m'avaient incité à descendre. Aussitôt dit, aussitôt fait, je m'étais glissé au bas de l'escalier sans bruit, et je m'étais caché derrière la porte, espionnant à travers le maigre entrebâillement qu'ils avaient laissé. « Il est hors de question que mon fils aille dans cette école de fous ! » scanda mon père, me faisant sursauter lorsque je réalisai qu'ils parlaient de moi. « Warren, pour l'amour du ciel... » Maman était là aussi ? Je me tassai un peu plus contre la porte, comme si j'espérais me fondre dans celle-ci pour mieux entendre ce qui se disait. « Vous m'entendez, il en est hors de question ! » Une troisième voix se fit bientôt entendre, beaucoup plus calme que les deux autres. « Pourtant, il faudra bien. Slevin doit apprendre à maîtriser cette magie. Si vous le laissez ainsi dans la nature, il peut devenir dangereux, aussi bien pour lui-même que pour les autres. Il n'y a rien de pire pour le Ministère que des enfants qui ne savent pas maîtriser leurs pouvoirs. » J'écarquillai les yeux, étonné par ce que j'entendais. Il y avait vraiment un Ministère pour les sorciers ? « Je ne veux pas que mon fils devienne un monstre ! » s'emporta Warren en tapant du poing sur la table. « Qu'est-ce que vous allez lui faire, au juste ? Lui faire subir un lavage de cerveau ? Slevin se lancera dans la politique, tout comme je l'ai fait avant lui et tout comme son grand-père et son arrière-grand-père l'ont fait avant moi. Je ne vous laisserai pas gâcher le potentiel de cette famille ! » Dans le fond, Warren n'avait pas vraiment abandonné, il espérait vraiment que je marche dans ses pas. Mais moi, je ne voulais pas, je voulais aller dans cette école, où je semblais davantage avoir ma place qu'ici. « Il n'apprendra pas ces stupides tours de magie ! » insista Warren. « Repartez d'où vous venez ou j'appelle la police ! » L'autre émit une légère toux, loin de se laisser démonter par un moldu fou-furieux. « Vos policiers ne peuvent rien contre nous. Je ne repartirai pas sans le garçon...tout du moins, sans lui avoir parlé. Pensez-y. Slevin doit grandir dans un environnement qui lui correspond. Il ne sera jamais à sa place dans une école normale. Ce n'est certainement pas ce que vous voulez, qu'il soit en échec scolaire ? » Mon père ne répondit rien. L'autre avait apparemment réussi à lui clouer le bec. J'entendis des pieds de chaise racler le sol de la cuisine, puis des bruits de pas. Ils approchaient. Je me tassai contre le mur. J'espérais qu'ils ne m'avaient pas vu. La porte s'ouvrit à la volée. Je n'eus que le temps de faire un pas sur le côté pour ne pas me prendre le battant en pleine tête. Je tombai alors nez-à-nez avec le visiteur, qui m'adressa alors un sourire bienveillant. « Tu dois être Slevin ? » me demanda-t-il. Un instant je fus tenté de dire que non, il faisait erreur, mais ce faisant, je risquais de passer à côté de la chance de ma vie. « Oui, c'est bien moi. » répondis-je, le cœur battant. Le visiteur hocha la tête, et me désigna la cuisine. « J'en viens, mais nous pouvons y retourner, je dois te parler. J'imagine que tu as des dizaines de questions à me poser, non ? » J'hochai vigoureusement la tête. J'avais tellement hâte de connaître le fin mot de cette histoire. « Vous permettez ? » demanda-t-il à l'adresse de mon père. Warren ne répondit rien. Sue, elle, était toujours dans la cuisine, légèrement tremblante. Warren eut beau fusiller le visiteur du regard, ce dernier l'ignora et retourna s'asseoir à table. « Une autre bière ne serait pas de refus, on risque d'en avoir pour un moment. » Sue mit quelques instants avant de reprendre ses esprits. « O...Oui, pas de problème. » Je ne pus alors m'empêcher de sourire. J'avais gagné.


ANECDOTE 004. La mort dans l'âme, je repliais mes vêtements, en attendant de pouvoir les mettre dans ma valise. La veille de chaque fin d'année à Poudlard était particulièrement pénible. Je ne voulais pas me dire que je rentrais à la maison, pas quand ma vie là bas était devenue un véritable enfer. Poudlard était devenu ma seconde maison. Il n'y a qu'entre ces murs que je me sentais réellement chez moi, où je n'étais pas dévisagé de la tête aux pieds avec mépris. Certes, on m'avait traité de sang-de-bourbe plusieurs fois, mais ce n'était rien en comparaison avec le regard dégoûté que me lançait mon père à chaque fois qu'il posait les yeux sur moi. « Allez, fais pas cette tronche, tu vas revenir dans deux mois. » Jason, un camarade de dortoir venait de me taper sur l'épaule, avec un sourire enjoué accroché au visage. « Deux mois, ça va être très long. » grommelai-je dans ma barbe inexistante, tandis que je replaçais une pile de chemises d'uniforme dans ma valise, grande ouverte sur mon lit. « Pense à toutes les crasses que tu vas pouvoir faire à ton vieux, imagine, t'as deux mois pour le faire devenir complètement chèvre, ça vaut de l'or en barres je dis ! » Je laissai échapper un long soupir blasé avant de regarder Jason de travers. « tu sais pas comment il est. » Je n'avais pas envie de parler de mon père, cet être psychorigide et froid. Jason ne pensait sûrement pas à mal en me proposant de pousser mon père à bout, mais ce n'était vraiment pas une bonne idée. Qui plus est, je n'étais pas un emmerdeur. J'étais peut-être un Gaston Lagaffe en puissance, un raté, un cas social, et un véritable désastre lorsqu'il s'agissait de séduire des filles, mais je n'étais certainement pas un emmerdeur, je savais me faire tout petit lorsque la situation l'exigeait. J'étais ainsi, j'étais à la fois le boute-en-train de service, toujours prêt à raconter des blagues – foireuses, la plupart du temps, et qui ne faisaient rire que moi – mais je savais très bien jouer les tapisseries – un talent que j'avais acquis pendant ces années passées dans l'ombre de ma merveilleuse famille. J'étais tout et son contraire, en somme. « Tu sais ce que j'en pense ? J'en pense que ton vieux, il a un balai dans le cul. Et ouais, tu devrais le dérider un peu, t'es plutôt bon pour ça, amuser la galerie. » Ce brave Jason. Si moi je n'étais pas du tout naïf, lui, il l'était pour deux. Ce fut à mon tour de presser l'épaule de mon ami. « ça fait longtemps que j'amuse plus mon père, crois-moi. » La vérité, c'était qu'il avait sûrement des envies de suicide en voyant ce que j'étais devenu. Car non seulement j'étais un bon-à-rien, un foutu sorcier, mais en plus mes notes étaient plus que médiocres – qu'y pouvais-je si l'école, ça m'emmerdait, si je n'y trouvais même pas mon compte ? Je me faisais chier, voilà ce qu'il y avait, mais j'avais pas le choix, il fallait serrer les fesses et continuer à avancer. Ou alors, comme le disait si bien Jason, il fallait se sortir les doigts du cul et foncer dans le tas, quitte à se prendre une gamelle ensuite. De toute façon, la vie était trop courte pour ne pas être vécue, et les petits bobos que l'on attrapait en cours de route faisaient sans doute partie du lot.


ANECDOTE 005. D'habitude, j'aimais l'histoire de la magie, mais aujourd'hui, je trouvais ce cours plus soporifique que jamais. Allez savoir si c'était mon esprit qui me jouait des tours ou bien ma gueule de bois monumentale qui faisait des siennes. Je savais que boire comme un trou alors que l'on commençait à huit heures le lendemain n'était pas une bonne idée, mais Poufsouffle avait remporté un match de Quidditch samedi après-midi et nous avions fait la fête tout le week-end. Jason avait réussi à se procurer des bouteilles de whisky pur-feu à la Tête-de-Sanglier. Lorsque les autres demandaient où il avait réussi à en choper autant, Jason leur adressait un sourire mystérieux en prétendant que c'était son petit secret. Tu parles, c'était plutôt un secret de polichinelle qu'autre chose, tout le monde savait qu'il y avait un passage secret qui menait à Pré-Au-Lard. Et pendant ce temps là, Jason se faisait mousser et il était heureux comme ça. Ce matin, je m'étais isolé au fond de la classe, à la table des cancres et j'avais complètement décroché du cours. Lassé de plier des avions en parchemin – lesquels ne décollaient pas parce que le parchemin était beaucoup plus lourd que le papier classique – j'avais fini par pioncer littéralement, la joue posée contre la table, les lèvres entrouvertes. J'entendais ricaner autour de moi mais je n'en avais cure, c'était sûrement Jason qui se foutait de ma gueule – comme pour changer. J'ouvris brutalement les yeux lorsque je me rendis compte que ce con était en train d'essayer de me faire bouffer une boulette de parchemin. Je me redressai brusquement avant de cracher l'intruse et de tirer la langue en signe de dégoût. « Pouah. » Et voilà qu'à côté, Jason se bidonnait. Je fusillai mon pote du regard. « Putain, qu'est-ce que t'as foutu ? T'es vraiment con. » Je n'avais pas du tout envie de rire. Jason, lui, redoubla d'hilarité. « Je t'ai empêché de te faire sortir de la classe, voilà ce qu'il y a. » Je secouai la tête d'un air navré. « De toute façon, qu'on suive ou qu'on suive pas, Binns n'en a rien à branler. » Et c'était vrai. Binns n'avait pas arrêté sa litanie pour autant. Au contraire, il persistait et signait. Pire encore, le fantôme ne semblait pas s'être aperçu de quoi que ce soit, il fallait le faire avec l'agitation environnante, même des élèves assis au premier rang s'étaient retournés pour voir ce qui se passait. « Va te faire foutre. » lançai-je à l'autre Poufsouffle, qui était pris d'un fou-rire. « Laisse-moi pioncer, réveille moi à la fin du cours surtout. » Alors, je retournai finir ma nuit. Mais apparemment, Jason n'avait pas l'intention d'en rester là. « Monsieur ? » Voilà que cet abruti venait de lever la main, attirant l'attention de toute la classe sur nous. « Je peux aller faire pipi ? » éclat de rire général. Jason avait l'art et la manière pour se donner en spectacle. En temps ordinaire, je l'aurais accompagné, je savais bien faire le clown, mais ce matin là, je n'étais pas d'humeur. « Je peux l'accompagner ? » demandai-je finalement, en haussant les épaules d'un air blasé. Nouveaux éclats de rire. Le professeur fantôme, lui, s'était interrompu. « Dans ce cas vous sortez. » Il ne fallait pas me le dire deux fois. Je remballai rapidement mes affaires et je sortis de la salle, Jason sur les talons. Une fois dehors, Jason me fit un high-five. « Whaouuuuu, trop bien. » Alors, je me risquai à sourire enfin, pour de vrai, malgré la migraine qui continuait à me marteler les tempes « Je crois bien que nous sommes libres. » Jason allait pouvoir pisser, j'allais pouvoir retourner pioncer, que demande le peuple ?


ANECDOTE 006. « C'est quoi, ça ? » lança mon père en agitant un parchemin comme s'il s'agissait d'un chasse-mouches. « Quoi ? » demandai-je, un peu trop brusquement. « Ce torchon ! » s'écria Warren en jetant le parchemin sur la table. « Que tu ailles faire tes âneries dans ta fichue école de magie, c'est une chose, que tu ramènes des bulletins plus qu'exécrables, c'en est une autre ! » Je me retins de soupirer lourdement pour ne pas envenimer la situation qui était en soi déjà bien critique. J'aurais dû me douter qu'il parlait des résultats de mes BUSE, fraîchement arrivés. Il avait beau penser la plupart du temps que je n'étais qu'un monstre, une erreur de la nature, il gardait la mainmise sur mon existence et notamment sur mes notes – Warren était ainsi, il avait besoin de tout contrôler. En l'espace d'un instant, je m'étais demandé comment il avait su quelle note correspondait à quoi, mais à présent c'était le cadet de mes soucis. « Qu'as-tu à répondre pour ta défense ? » me harponna-t-il à nouveau, alors que je n'avais clairement pas l'intention de me justifier – depuis quand j'étais obligé de me justifier, au juste ? « Rien. » répondis-je simplement, fourrant mes mains dans les poches de mon sweat-shirt. Je ne me voyais pas en train de lui dire que les cours ne m'intéressaient pas, que j'avais l'impression de perdre mon temps, déjà qu'il était convaincu que j'étais un bon à rien, autant ne pas ajouter de circonstances aggravantes. « Rien ? » s'indigna mon vieux, apparemment pas convaincu par ma réponse. « J'ai eu cinq BUSE, c'est largement suffisant. » grognai-je alors que c'était évident qu'il aurait voulu que j'aie eu plus de bons résultats. « Et en plus, je les ai eues dans les matières principales. » Le visage de mon père passa du rouge brique au violacé, signe qu'il était en train de se mettre dans une colère noire. « Dans les matières principales ? » Je laissai échapper une grimace lorsqu'il se mit à hurler. Je n'aimais décidément pas qu'on me crie dessus – qui aimait se faire crier dessus, je me le demande ! « Et les options alors, tu en fais quoi ? Ce n'est pas important peut-être ? Et le reste, ce n'est pas fabuleux non plus. Tu n'as eu qu'un Optimal, et en histoire de la magie en plus ! Quid des sortilèges ? De la métamorphose ? Ce n'est pas censé être des matières importantes, ça? » Cette fois, je soupirai, tout en m'efforçant cependant de rester discret, je ne tenais pas à me faire crucifier sur place. « Qu'es-ce que t'en sais au fond, tu t'y connais en matière de magie, peut-être ? » Ce fut sans doute le mot de trop. « Ce que j'en sais, c'est qu'un de vos cinglés du gouvernement est venu taper à ma porte pour venir me faire tout un topo sur ta condition de sorcier et en insistant sur l'importance d'un tel apprentissage. Tu aurais pu au moins faire des efforts, ne serait-ce qu'en guise de dédommagement pour les désagréments occasionnés. » Oh. C'est pas comme s'il avait été traumatisé par cette visite pendant des jours non plus, il ne fallait pas non plus exagérer. « Sans doute. » répondis-je en me levant de ma chaise, lassé d'entendre mon père me cracher des horreurs à la gueule aussitôt qu'il en avait l'occasion. « Reviens ici, espèce d'emmerdeur, je ne t'ai pas dit que tu pouvais y aller ! » J'ignorai mon père, montant les marches quatre à quatre, bousculant ma mère au passage, qui tenait entre les mains un plat à gratin qui sortait du four. Je me bouclai à double-tour dans ma chambre. Je tournai quelques minutes comme un lion en cage, avant d'envoyer brutalement mon poing dans le mur. Mes phalanges craquèrent douloureusement sous l'impact, mais cela eut au moins le mérite de faire retomber ma colère. D'ordinaire j'étais plutôt calme, je n'étais pas un impulsif, encore moins colérique, mais cette fois, c'était la goutte qui a fait déborder le vase. Mes doigts étaient peut-être morts dans ma manœuvre, mais ça m'avait soulagé. Tant mieux, dans le fond. tant mieux.


ANECDOTE 007. La tête me tournait un peu, mais je supposais que ce sont des choses qui arrivent lorsque l'on avait un peu trop forcé sur la bouteille. Tant pis. Ce n'était pas une fatalité. En fait, j'étais juste bien. L'allégresse s'était estompée au profit d'un courage que je n'avais jamais eu. Je me sentais tellement téméraire en cet instant, et pourtant, je tenais à peine sur mes deux jambes, quel tableau j'offrais aux rares passants alors que je remontais la rue qui menait à la maison. À ma maison. Il était à peine sept heures du matin, le soleil commençait à déchirer la nuit d'éclats roses et orangés. L'aurore. Un nouveau jour, un nouvel espoir. Malgré l'heure si matinale, un dimanche, en plus de ça, je me mis à tambouriner à la porte comme jamais, un fou-rire silencieux me chatouillant les côtes. J'allais certainement me faire défoncer de réveiller toute la maisonnée à cette heure-là, mais je m'en fichais. Ce fut mon père qui ouvrit la porte, vêtu de son vieux peignoir tout élimé. C'était bien mieux que ce que j'espérais. Comme un con, j'agitai la main pour lui faire un petit coucou. « C'est à cette heure-ci que tu rentres ? » me harangua-t-il. Son regard furibond semblait me crucifier sur place, mais cela me faisait plus rire qu'autre chose, d'ailleurs, je m'esclaffai grassement. « Bien le bonjour, papa » j'avais presque littéralement craché ce dernier mot. Pouvait-il sentir tout le mépris que j'y avais mis ? Sans doute pas, puisqu'il resta de marbre, me toisant de toute sa hauteur – ce qui revenait à me regarder dans les yeux puisque j'étais presque de la même taille que lui. « Allez, fais pas le con, laisse-moi rentrer. » J'amorçai un mouvement pour rentrer dans ma maison, lorsque mon père m'attrapa par le col pour me remettre sur le seuil. Je vacillai légèrement, avant de me tenir au chambranle de la porte. Mon père choisit alors ce moment pour m'asséner deux gifles monumentales. « En espérant que ça t'aide à dessaouler. » dit-il durement, tandis que je frottais mes joues endolories. Alors, pris d'une colère sans nom, je me jetai sur Warren pour le frapper à mon tour. S'en suivit alors une mêlée de poings et de pieds. J'entendis le nez de mon père craquer alors que le sang commençait à couler sur son visage. J'étais comme possédé, distribuant coups de poings et coups de pied, frappant là où je pouvais l'atteindre. Warren n'hésitait pas à me rendre mes coups, au point tel qu'il m'attrapa par la gorge avant de me plaquer contre le mur derrière moi. Il me claqua violemment la tête contre la cloison, ce qui m'étourdit à moitié. « C'est ce que j'aurais dû faire depuis bien longtemps. » cracha-t-il avec haine, ses doigts enserrant davantage ma gorge, me faisant presque suffoquer. « Vas-y. Fais-le. » le défiai-je, le visage ensanglanté et tuméfié, alors que ma respiration n'était plus qu'un long râle sifflant. «Tu n'es plus mon fils. » éructa-t-il avant de me relâcher brutalement. Je perdis l'équilibre, et je m'affaissai au sol. comme la pauvre merde que j'étais. Warren allait m'asséner un dernier coup, mais Sue s'interposa. « Warren, pour l'amour du ciel, ça suffit ! » Mon père la repoussa brutalement. Elle dut se retenir de justesse au meuble pour ne pas tomber. « Sue, reste en dehors de ça. » Je sortis alors ma baguette de la manche de mon pull. Par chance, elle n'avait rien subi de grave pendant notre affrontement. Elle était encore en un seul morceau. Je la pointai alors sur la gorge de mon père. « Excuse-toi auprès d'elle. » Mon père me toisa avec haine, mépris. Tout ce qu'il a pu ressentir envers moi jusqu'à présent, mais pas une once d'amour ou de fierté. Rien de tout ça. « Immédiatement. » Mon ordre claqua, ferme et définitif. « Tu es un monstre. » souffla Warren en s'éloignant d'un pas, alors que je le menaçais toujours de ma baguette. L'insulte ne m'atteignit pas. Pas cette fois. « Fous-le-camp. » siffla-t-il entre ses dents serrées. « Fous-le-camp d'ici. » Je fis alors volte-face, avant de foncer vers l'escalier. « Fous-le camp de ma putain de maison ! » s'écria-t-il en se ruant à ma suite. Je fermai alors la porte de ma chambre à double-tour. J'ouvris ma valise d'un coup de pied, avant de jeter dedans tout ce que je pouvais, à l'aide de ma baguette. Je laissai là ce qui pouvait l'être. Puis, je fis exploser la porte d'un sort. Mon père fut projeté contre la rampe de la mezzanine. J'apparus entre les débris de bois, traînant ma valise avec moi. Je descendis alors l'escalier, ployant légèrement sous l'effort. Ma mère était restée à sa place, mortifiée. Emily et Christopher regardaient depuis leur chambre la scène qui se déroulait, complètement médusés. Puis, sans adresser un regard à ce qui jadis avait été ma famille, je traversai le jardin d'un pas rapide. « Slevin, mon chéri. » appela ma mère, tentative désespérée de me retenir. Je l'ignorai. Elle n'avait rien dit tout ce temps, quand mon père me crachait toutes ces saloperies à la figure. Elle aurait mieux fait de continuer à se taire.


ANECDOTE 008. « C'est ici que tu bosses ? » La question plana quelques instants, instants où Emily en profita pour contempler l'endroit en pinçant les lèvres d'un air légèrement dégoûté. « C'est...miteux. » Certes, le Chaudron Baveur était loin d'être un palace, j'en convenais, mais tout de même, j'aimais bien travailler en tant que serveur, au moins je voyais des gens. « Sans doute, mais ça paye plutôt bien. » commentai-je d'un ton distrait en disposant des verres sur un plateau, prêt à aller déposer une commande quelques tables plus loin. « Excuse-moi Emily, mais j'ai du travail. » Je contournai alors ma sœur, sans rien lui dire d'autre. Je n'avais toujours pas envie de lui parler, et pour être honnête, sa présence ici m'avait quelque peu chamboulé, je ne m'attendais même pas à ce qu'elle vienne ici, en fait. Comme elle venait de le faire remarquer avec tant d'élégance, le Chaudron Baveur n'était sûrement pas le genre d'endroit qu'elle fréquentait d'habitude. « Tu devrais appeler Maman. » lança-t-elle à travers tout le pub, tandis que je continuais à avancer vers les clients. « Tu lui manques, tu sais. » Je n'en croyais pas un mot. À mon sens, il s'agissait surtout d'une des ruses d'Emily, destinées à me faire culpabiliser. « Parles-en à papa d'abord. » grinçai-je en retournant vers le bar, tout en glissant dans la poche arrière de mon jean le pourboire qu'on m'avait généreusement laissé. « Après tout, c'est lui qui m'a foutu à la porte. » L'amertume transparaissait à chacun de mes mots. Emily soupira, avant de regarder le bout de ses ballerines, se dandinant d'un pied sur l'autre. « J'suis sûre qu'il regrette à mort. » hasarda-t-elle, mal à l'aise. « C'est ça. » répondis-je avec sarcasme. « T'as l'air vachement convaincue par ce que tu dis, ça fait peur. » Je ne pouvais pas m'empêcher d'être désagréable. Certes, Emily était celle qui avait le mieux accepté ce que j'étais, mais je ne m'entendais pas avec elle pour autant. J'étais sans doute un handicapé des relations fraternelles, allez savoir. « En tout cas, merci pour la visite, c'était sympa de ta part. » la congédiai-je, sèchement. "Passe leur le bonjour de ma part." Au final, je n'avais toujours pas digéré les regards emplis à la fois de haine et de mépris qu'ils m'adressaient, tous autant qu'ils étaient ; Parfois, j'y avais vu de la peur, mais c'était ridicule à la fin, comment j'aurais pu leur faire du mal à eux ? Puis, je me souvins de la raclée que j'avais foutue à mon père. Le pire, dans tout ça, c'était sans doute que je n'avais même pas eu recours à ma baguette, je n'avais utilisé que mes poings et mes pieds. Alors oui, j'étais persuadé que partir était la meilleure chose à faire. Je ne m'en portais que mieux de toute façon.


ANECDOTE 009. Nous étions dans ce parc où nous avions l'habitude de nous retrouver. Nous étions assis côte à côte. N'importe qui, de loi, aurait pu y voir un couple d'amoureux, ce que nous n'étions pas. Judith regardait d'un air pensif l'étendue herbeuse qui s'étalait sous nos pieds. Je me grattais la nuque d'un air pensif. Pour une fois, il faisait beau sur la capitale, et une douce chaleur estivale nous enveloppait. « Alors, tu me la racontes cette histoire ? » Je baissai à mon tour le regard, m'affalant davantage sur le banc, enfouissant mes mains au fond de mes poches. « Bah, tu sais, il n'y a pas grand-chose à raconter. » répondis-je en un haussement d'épaule. Judith sourit plus large encore. Mon cœur s'emballa face à ce sourire, alors que je me sentais tout con – en général, quand elle était là, je n'avais pas l'impression de briller de toute manière. « Moi je suis sûre du contraire. » soutint Judith en penchant la tête vers moi, pour regarder mon profil. Je fronçai les sourcils, pas très ravi à l'idée de lui raconter mes déboires – je préférais qu'elle garde de moi l'image du type mystérieux et secret, qui ne racontait pas grand-chose de sa vie. « J'te jure. » affirmai-je en levant les mains en signe de paix. « il n'y a vraiment rien d'intéressant. » Elle n'avait pas besoin de savoir que mes parents me détestaient, je n'avais pas envie qu'elle me prenne en pitié après ça. « Menteur. » accusa-t-elle avec un sourire mutin. Une fois encore, j'avais envie de fuir, mais je ne pouvais pas, parce que je n'avais pas envie de la décevoir. « De toute façon, l'histoire, tu la connais. » grognai-je d'un ton bourru, mon regard s'étant brusquement assombri. « Je travaillais au Chaudron Baveur avant. Puis, une fois, Dumbledore en personne est venu y faire une halte. Il m'a reconnu, on a échangé quelques mots. Il m'a proposé ce poste de bibliothécaire. J'ai accepté, et me voilà. Tu vois, ça ne casse pas de briques. » Judith fit la moue. La fourbe. Avait-elle seulement conscience de l'effet que sa mimique avait sur moi ? Comment pouvais-je encore lui résister après ça ? « oui, mais qu'est-ce qu'il y avait...avant ? » Je me mordillai l'intérieur des joues, agacé qu'elle insiste de cette façon. Puis, sans crier gare, je me levai du banc. « Je suis désolé, Judith, je dois y aller. » Je me penchai vers elle, avant d'embrasser doucement son front. Je frissonnai au contact de sa peau, et je priais pour qu'elle n'ait rien remarqué. « On se voit plus tard ! » lançai-je à son attention, tandis que j'amorçais quelques pas vers la sortie. « Slevin, attends ! » appela-t-elle, mais il était trop tard, je ne me retournai pas. « Putain mec, tu crains, tu crains vraiment. » marmonnai-je pour moi-même alors que je marchais en direction de mon appartement, déjà assailli par les remords. J'avais été vraiment nul, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. J'espérais aussi que Judith ne m'en tiendrait pas rigueur, mon passé était définitivement quelque chose que je n'aimais pas évoquer. Pourtant, j'aurais pu feindre l'indifférence, d'habitude, tout ça ne m'atteignait pas, mais Judith, elle, c'était différent. Elle me déstabilisait complètement, face à elle, je me sentais démuni. Je n'étais qu'un homme, finalement, et j'étais en train de tout gâcher, comme d'habitude. Je rangeai alors ces pensées dérangeantes dans un coin de mon esprit. Si je continuais sur ma lancée, j'allais tout gâcher, j'étais bien parti de toute façon. Comme d'habitude. J'étais doué pour tout foutre en l'air.


ANECDOTE 010. Je l'ai attendue. Longtemps. Combien de temps, je ne saurais le dire. Ce qui m'a fait tenir aussi longtemps, c'était sans doute l'espoir de la voir débarquer, avec sa valise, déterminée à me suivre. J'avais conscience que ce n'était pas un choix facile à faire, qu'elle était jeune, mais pour moi, il était inconcevable qu'elle reste dans cet enfer, qu'elle subisse la cruauté de ces foutus mangemorts. Moi, je savais comment ils étaient, étant fils de moldus, ils ne m'auraient laissé aucune chance. Depuis que je connaissais Judith, je m'étais promis de veiller sur elle, de la protéger quoiqu'il arrive. La meilleure façon de tenir cette promesse, c'était de l'emmener avec moi, loin de tout ça. Parce que loin de Judith, je ne pourrai pas veiller sur elle. Cette nuit-là, je lui avais demandé de me retrouver dans le parc où nous avions l'habitude d'errer. Je n'avais rien d'autre qu'un sac à dos, un sac à dos sans fond qui contenait tout un bric-à-brac assez improbable. Ça peut toujours servir, avançais-je en guise d'argument. À tout hasard, je consultai ma montre. Trois heures. Il était trois heures du matin. La ville était encore plongée dans un profond sommeil, l'obscurité était partout. N'importe qui se serait fait une raison, mais pas moi, moi, je continuais d'espérer. Je tournai brusquement la tête lorsque j'entendis des branches craquer, puis des voix vinrent déchirer la nuit. « Quelqu'un aurait vu un de ces fichus fugitifs par ici. » Je me tendis légèrement, l'oreille aux aguets. «  T'es sûr que ton indic est fiable ? » railla un autre. « J'sais pas pour vous, mais j'ai comme qui dirait l'impression qu'il s'est foutu de notre gueule. » c'était de moi qu'ils parlaient. Quelqu'un m'avait vu attendre et cette même personne m'avait dénoncé. On ne pouvait pas faire confiance à qui que ce soit. « Allons, un peu de patience. » le rabroua celui qui semblait détenir le précieux renseignement. « Il est pas si grand que ça, ce foutu parc, on devrait bientôt lui mettre la main dessus, il n'a pas pu aller bien loin. » Pas de doute, ils me cherchaient. Moi, je n'avais pas l'intention de me laisser bêtement attraper. En l'espace d'un instant, j'ai cru être tombé dans un piège - après tout, seule Judith savait où j'étais, où je devais l'attendre tout du moins- mais bien rapidement, j'avais chassé cette idée de mon esprit. Jamais elle n'aurait fait ça, jamais, parce que je lui faisais confiance. Au même moment, je me rendis à l'évidence. Elle ne viendra pas, je n'avais donc aucune raison de rester ici une seconde de plus. L'endroit était désert, si on faisait abstraction des individus qui me recherchaient. Alors, je transplanai, purement et simplement.



Dernière édition par Slevin V. Rosebury le Lun 3 Juin - 12:39, édité 15 fois
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Weasley
Charlie Weasley
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 5700
≡ date d'arrivée : 15/01/2013
≡ tes points : 50 points.
≡ ta disponibilité rp : free 1/3 (elladora + abraham).
≡ ton avatar : richard madden.
≡ tes crédits : rose red (avatar).
Slevin ✖ fade to grey. (end)  Tumblr_nlmij4kiVD1qjemobo1_250
≡ âge du perso : vingt-cinq ans.
≡ amoureusement : célibataire.
≡ son emploi : soigneur de dragon à gringotts.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : gryffondor.
≡ niveau d'études : études terminées avec six buses et six aspics.
≡ sa baguette : sa baguette magique est en bois d'ébène. Elle mesure 22,5 cm et contient un poil de licorne.
≡ son patronus : un ours.
≡ son amortencia : ....
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:22

GENDRYYYYYYYYY :arcciel:
Rebienvenue et bonne chance pour cette nouvelle fiche, si tu as des questions, n'hésite pas :angel:
Je crois qu'un jour y aura vraiment tous les acteurs de GOT sur ce forum :fall:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:26

Gendryyyyyyy :red: Classe le choix de scénario :puppy: En plus un Poufsouffle, coooool ! :héé:

Re-bienvenuuuuuuuue, et bon courage pour ta fiche ! :yay:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:27

rebienvenue, trèès bon choix de scénario :puppy: I love you
t'as la classe :héé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:28

Bienvenue Audrey ! Bon courage pour ta fiche que je reviendrai lire avec plaisir !
Je suis d'accord ! Je ne connais pas GOT alors du coup, dès que je vois un visage qui ne me revient pas, jme dis "Oh, ca doit être GOT" lol
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:30

Rebienvenue !
Chris :bave:. Il était tellement cool dans Skins aussi :héé:. Dans GoT aussi tu me diras :mdr:.
Bref, bon courage pour ta fiche :coeur:.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:32

Merci tout le monde :puppy: I love you

Ouais, un Poufsouffle, je m'étonne moi-même, c'est la première fois que je joue un personnage appartenant à cette maison tiens :hum:

Et je ne sais pas du tout qui est Gendry, mais soit :mdr: je connaissais surtout l'acteur d'une autre série (Chriiiiiiiiiiis :fall: :cry: Pourquoiiii? ) et j'ai été surprise de voir qu'il était dans GoT maintenant. Mais jolem quand même :coeur: :puppy:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:35

Gendry c'est son nom dans GoT :mdr:. Je ne vais jamais me remettre de Skins (CHRIIIIIS :cry3: ). Bon j'arrête le flood, c'est mal :angel:.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:38

Haha toi tu veux mourir :bg:
REBIENVENUUUUE :siffle: :arcciel: :fouet:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:40

J'ai l'impression que Moses en veut à tout le monde :angel:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:40

D'accord Bea :angel: Mais comme je ne regarde pas GoT :mdr:

Beau-papa :héé: C'est trop d'honneur :angel:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:46

Jamais assez d'honneur pour mon gendre :bg:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:50

REBIEVENUE ET BON COURAGE POUR CETTE FICHE :arcciel:
Encore merci d'avoir pris mon scénar :mimi: comme je te l'ai déjà dis, si tu as d'autres questions, n'hésite pas :mimi:

Hého, Papa Moses il va tuer personne hein :fight:
C'est pas juste une impression Lincoln, ce type est un fou
:mdr:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:52

Mais je ne veux de mal à personne, moi :potté: Promis je prendrai bien soin de votre fille :angel: :bg:

Judith, la plus belle :puppy: :coeur: Merci à toi d'avoir créé le scénario, surtout. J'espère que ce que je vais en faire te plaira :potté:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:57

C'est ça ouais :siffle: tu prendras pas soin d'elle, même pas tu la touches :bg:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 17:01

Re-bienvenue :love:

Elwood R. Harkness a écrit:
Je crois qu'un jour y aura vraiment tous les acteurs de GOT sur ce forum :fall:
Je souhaite quand même bon courage à qui prendrait Jack Gleeson, aka Caligula 2.0 What a Face
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 17:24

je suis sûre que ce sera parfait :potté:

Papou, laisse le tranquille voyons :angel:

Jack a la classe quand même, j'avais envisagé de le mettre en scénar lui aussi, mais y a que dalle de vavas sur bazzart x)
Enfin, jle perso est vraiment un enfoiré mais l'acteur reste chou :angel:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeSam 11 Mai - 18:45

Haan, super choix de scénario que tu fais là Audrey :please:
GENDRY :puppy: CHRIS :cry3: (permets moi de pleurer un bon coup, je m'en remettrai juste jamais :fall:)
Bon courage pour ta fiche, t'as l'air de faire une histoire super longue :mdr:
Et re-bienvenue, quand même :bg: I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeDim 12 Mai - 10:50

REBIENVENUE :coeur: :puppy: GOT is everywhere :mimi:
bon courage pour cette nouvelle fiche mais visiblement tu es déjà bien inspirée, bonne chance avec ce nouveau personnage :calin:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeDim 12 Mai - 12:53

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥ ♥ ♥
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeDim 12 Mai - 13:03

T'es sexy comme ça ma Drey :héhé: :bed:
Je vais suivre ta fiche de près I love you Bon courage pour le reste :puppy:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeDim 12 Mai - 17:12

Merci tout le monde :puppy: :coeur: Et non, l'histoire n'est pas si longue comparé à d'habitude, il n'y a "que" 10 anecdotes :mdr: En tout cas j'avance super vite, je m'étonne moi-même, j'en suis déjà à la moitié, je devrais avoir fini dans la semaine. I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeDim 19 Mai - 19:57

bienvenue sur pi I love you bon courage pour ta fiche :puppy:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitimeDim 19 Mai - 20:02

Rebienvenue :D
Bon courage pour finir ta fiche :)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Slevin ✖ fade to grey. (end)    Slevin ✖ fade to grey. (end)  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Slevin ✖ fade to grey. (end)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» our finger prints don't fade from the lives we've touched. (lyse)
» DEMIUS ¤ thousand shades of grey
» when the sky turns grey. ◮ (thayer&joshua)
» (F/LIBRE) SHELLEY HENNIG ~ when the sky turns grey.
» (slevin & abby) + you're not the same.
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PRIOR INCANTATO :: 
MISCHIEF MANAGED
 :: Deuxième saison :: Deuxième saison 2 :: fiches
-
Sauter vers: