Sujet: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Mar 5 Fév - 23:30
« Père. » Le regard de Daley resta interloqué et immédiatement, il leva la tête vers l'homme qui se tenait derrière sa fille. D'habitude, c'était lui qui saluait son père de cette façon mais cette fois, c'était bien sa propre fille qui venait d'incliner la tête légèrement en avant pour lui dire bonjour de manière si formelle qu'il se demanda un instant s'il était bien en face de sa propre fille. Il cligna des yeux pour croiser de nouveau le regard de Liadan, toujours aussi choqué par ce trop plein de politesse. « Père ? » Il secoua la tête avant de regarder plus froidement que jamais son propre géniteur qui l'observait d'un œil méprisant, comme s'il était fier de ce qu'il venait de faire. Il s'avança alors rapidement vers sa fille pour la faire passer derrière lui et pouvoir chuchoter quelques mots à son père sans qu'elle ne les entende. « Hors de question que vous appreniez ce genre d'absurdité à Liadan, j'éduquerai ma fille comme il me semblera bon de le faire et je refuse que vous y mettiez votre grain de sel ! » Son père le regarda d'abord sans rien dire avant de jeter un œil à Liadan et pour finir par reporter son attention sur Daley qui bouillait de ne pas pouvoir flanquer une bonne droite à son paternel. « Il me semble pourtant qu'il faut bien que quelqu'un l'éduque, tu es si souvent absent ! » Daley serra les dents violemment, se retenant de justesse de prononcer des mots ou de faire des choses qu'il pourrait amèrement regretter. Il n'avait besoin de personne pour lui rappeler combien il était peu présent dans la vie de sa fille, encore moins celui qui avait tout le privilège de la voir grandir. « Vous avez promis que je pourrais l'emmener au château la semaine prochaine ! » « Elle ira, les résultats de ta dernière mission en sont la cause, ne l'oublie pas. » Comme s'il pouvait oublier qu'il n'avait le droit de visite que lorsqu'il accomplissait son brave devoir de mangemort. Il avait déjà hâte de pouvoir passer deux jours avec sa fille et lui faire visiter Poudlard, sans que personne ne le remarque évidemment. Il avait bien l'intention de le faire de nuit pour éviter que quelqu'un soit au courant, il serait mal avisé que qui que ce soit voit Liadan dans les bras de Daley, surtout que leur ressemblance était assez évidente, ils avaient la même couleur de cheveux et sa fille avait ses yeux, sans parler des nombreux traits communs qu'ils partageaient. Mais grâce à sa dernière mission importante, réussie avec succès, et grâce à la petite équipe qui avait ramené l'Horcruxe du Seigneur des Ténèbres à bon port, son père s'était plutôt montré magnanime envers lui ces derniers jours. Ce qui rattrapait les quelques boulettes malheureuses qui l'avait condamné les semaines précédentes. Mais il n'allait certainement pas se plaindre puisqu'il avait également le droit de partager un après-midi avec sa fille, il n'allait absolument pas s'en priver.
Et comme à chaque fois qu'il emmenait Liadan, il faisait en sorte de se retrouver dans le Londres moldu pour éviter que qui que ce soit le reconnaisse et se serve de sa faiblesse contre lui. Il savait que certains sorcier fréquentaient les lieux moldus mais pour voir sa fille sourire, rire et courir de partout, il pouvait bien prendre ce risque. Il l'emmena alors à travers le dédale des rues, s'arrêtant parfois lorsqu'elle voyait quelque chose dans la vitrine qui lui plaisait énormément et qu'elle suppliait son père du regard, l'air de rien. Cette petite avait déjà tout compris, surtout qu'elle avait son père dans sa poche et lui offrir quelques cadeaux était le moins qu'il pouvait faire pour laisser Liadan aux mains de son propre père, aussi cruel et avide de sang qu'il était. Il en profita pour rappeler à sa progéniture qu'il refusait qu'elle l'appelle « père » et qu'elle avait le droit de dire ce qu'elle voudrait en sa présence, il n'était pas question qu'elle agisse avec lui comme lui agissait avec le maître de la famille Ó Donnell. Il voulait que son enfant grandisse sans jamais le craindre comme il avait craint les punitions dans son enfance et qu'elle se sente libre d'agir comme elle en avait envie, tout en restant dans le respect et tant qu'elle ne devenait pas une petite princesse capricieuse. Elle n'avait que sept ans après tout et chacun savait qu'une enfant de cette âge n'était pas un ange d'innocence, la petite avait des bêtises à son actif et il devait en prendre compte mais il était hors de question de lui inculquer une quelconque valeur aristocratique. Tout ce qu'il espérait, c'était que son père ne lui avait pas encore parlé de ces histoires de sang-pur et tout le reste, il ne saurais comment lui expliquer que tout cela n'était que bêtises sans qu'elle n'aille tout répéter à son père.
Mais pour l'heure, il préférait profiter de sa fille sans se soucier de toutes ses histoires et très vite, à force de marcher mais aussi de s'arrêter à peu près partout et nulle part à la fois, ils se retrouvèrent après quelques heures déjà, au parc qu'ils avaient l'habitude de fréquenter tous les deux. Ils y venaient à chaque fois que Daley avait le droit à la prendre avec lui, parce que l'endroit permettait à Liadan de jouer en plein air avec des camarades -même moldus- de son âge et qu'elle pouvait un peu s'épanouir tandis qu'il gardait un œil sur elle. Il la laissa alors se précipiter avec ce même enthousiasme qu'à chaque fois vers son jeu préféré qui consistait à glisser le long d'un toboggan et qui lui permettait de grimper à peu près partout et sourit légèrement en la regardant faire. Ce même sourire qu'il ne pouvait s'empêcher d'exprimer lorsqu'il voyait sa fille heureuse et aussi enjouée, loin de l'influence néfaste de son grand-père et de l'aspect morbide de la maison dans laquelle elle grandissait. Contournant un banc, il ne put s'empêcher en revanche de regarder et d'observer les alentours pour s'assurer qu'il ne connaissait personne qui pourrait le compromettre avant de finalement se détendre et s'asseoir sur le banc en bois destiné aux parents. L'un d'eux était libre et il y prit place, profitant du soleil qui régnait sur Londres ce jour-là, quelque chose de rare et d'agréable qu'il ne prenait pas assez la peine de profiter ces derniers temps. Parce que Daley n'était pas un mangemort aujourd'hui, vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche dont il laissait les manches baissées pour cacher sa marque des Ténèbres, il était rien de plus qu'un père surveillant sa fille entrain de jouer. Un père qui tenait également une glace dans une main et qui fut contraint d'en lécher un morceau s'il ne voulait pas qu'elle lui fonde sur les doigts. Finalement, il prit le parti de la terminer à la place de sa fille et de lui en acheter une par la suite puisque visiblement, Liadan était trop occupée pour se rappeler qu'il tenait encore sa glace entre les mains. Décontracté, il était bien trop heureux de pouvoir abaissé le masque qu'il s'efforcait de porter toute la journée pour avoir l'air cruel et cynique et devenir quelqu'un que personne ne connaissait et que personne ne craignait.
Mangeant doucement la glace à la vanille, il attrapa un journal moldu qui traînait sur le banc pour en feuilleter les titres importants, curieux de savoir si la guerre qui faisait rage sous le nez des moldus avait des répercussions sur son monde. Il fronça les sourcils devant des allusions qu'il ne comprenait pas toujours, sa connaissance du monde moldue n'était pas infinie avant d'être interpellé par sa fille. « PAPA ! Regardes ce que j'arrive à faire ! » Il releva immédiatement la tête en reconnaissant la voix et releva le menton pour lui indiquer qu'il la regardait et qu'elle pouvait s'employer à lui montrer ses exploits, ce qu'elle fit sans tarder. Sans se douter un seul moment qu'il n'était plus seul sorcier dans le parc à cet instant présent, il adressa un sourire à Liadan pour finalement se replonger dans sa lecture, particulièrement intéressé par un sujet de faits divers présent en page deux de son journal. Il croquait à présent le cornet de sa glace dans la plus grande insouciance, sans penser un seul instant que ce moment de bien-être allait être gâché et qu'il n'allait pas passer une aussi bonne après-midi qu'il l'espérait.
Maeron Rosier
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≡ statut de sang : sang-pur.
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≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Ven 15 Fév - 19:10
“ la roue tourne ”
can't believe you were once just like anyone else then you grew and became like the devil himself
Il fallait qu’elle récupère sa baguette. C’était une idée qui ne cessait de la tourmenter, de l’agacer également. Elle avait l’impression d’être particulièrement inutile sans sa baguette. Déjà qu’avec, elle avait la sensation d’être une mois que rien, alors forcément sans, elle se sentait d’autant plus pathétique. Forcément, Dwight avait réussi à lui en dégoter une autre. Piquée à un rafleur, c’était mieux que rien, c’était un fait. Mais elle avait décidé de se comporter comme une gamine exigeante qui ne voulait que sa baguette. Au plus grand désespoir de son camarade de route. Sans doute que même si elle ne voulait pas l’avouer c’était plus un désir de vengeance qu’une véritable envie de récupérer sa baguette. Elle aurait du se foutre de sa baguette, vouloir rester en vie, échapper à la torture. Quand elle avait retrouvé Dwight dans cette maison abandonnée, elle s’était dit qu’elle ferait tout pour ne plus jamais recroisé la route de Daley et pourtant, elle n’avait de cesse de le chercher. Elle avait même interroger quelques rafleurs pour savoir si l’un d’eux savait où le mangemort avait l’habitude de trainer. Ils n’avaient pas été des plus précis. Peut-être qu’ils ne connaissaient pas beaucoup le mangemort ce qui en soit n’avait rien d’étonnant mais qui pourtant était très agaçant. Elle bouillonnait intérieurement. Elle avait toute cette rage et cette frustration ancrées en elle. Elle aurait du avoir peur être terrorisée à l’idée de retrouver Daley mais ce n’était pas le cas. Au contraire. C’était comme si elle s’était réveillée un beau matin persuadée qu’elle avait ses chances contre lui. C’était plus ou moins le cas. C’était la colère qui parlait, certainement pas la raison. Sans doute qu’elle aurait du écouter Dwight qui ne cessait de lui dire que c’était une mauvaise idée que de courir après l’homme qui lui avait fait connaitre les pires moments de son existence. Il avait raison sans doute qu’une partie d’elle-même aurait été capable de l’admettre, si seulement elle n’avait pas été complètement aveuglée par la haine. C’était de la folie tout simplement et pourtant, elle ne semblait pas à même de revenir sur cette décision qu’elle avait - sans l’ombre d’un doute - prise à la légère. Elle n’avait clairement pas pris le temps de vraiment réfléchir à la question, mais sa décision était prise, elle allait le retrouver et récupérer ce qui lui appartenait de droit. Sans doute que quiconque serait témoin d’une telle folie penserait que la blonde n’était une pauvre suicidaire qui semblait vouloir en finir avec la vie. Ce n’était pourtant pas le cas. Elle était simplement folle. Les sortilèges doloris qu’elle avait enduré à cause de Daley ne l’avait sûrement pas aidée à rester saine d’esprit. Maintenant, elle n’avait plus qu’à parcourir les rues de Londres en long en large et en travers afin de retrouver le mangemort. La chose en elle-même semblait plutôt compliqué, mais apparemment le destin s’amusait bien à faire en sorte que leurs routes se croisent, alors elle n’avait aucun doute, elle finirait par tomber rapidement sur celui qu’elle cherchait, sans doute dans le plus grand des hasards, au moment où elle s’y attendrait le moins.
Ce fut bien le cas. Une journée comme une autre. L’hiver s’était abattu sur la ville et pourtant, malgré le froid environnant, la journée était relativement agréable. Le soleil était haut dans un ciel bleu. sans le froid, ça aurait pu être une journée parfaite. Doraleen avait décidé de faire un tour à Londres, récupérer de quoi manger, passer également par une pharmacie, bref la routine dans la nouvelle vie qu’ils menaient. Revenir à Londres était sans doute une très mauvaise idée et Dwight avait été le premier à le souligner, mais elle s’en fichait. À chaque fois qu’elle remettait les pieds dans la capitale anglaise, elle espérait qu’elle pourrait croiser le mangemort. Si son parrain la voyait, il serait fou de rage en constatant la stupidité de son comportement et cette façon qu’elle avait de prendre des risques de façon injustifiée. Une chance pour elle, il n’était pas là. Elle ne savait pas où il était et c’était mieux ainsi. Elle savait qu’il était en vie tout simplement parce qu’à ses yeux, le contraire était impossible, ainsi, elle ne passait pas les trois quarts de son temps à s’inquiéter pour lui alors que lui il devait passé tout son temps à se faire du soucis pour sa filleul, et il avait bien plus de raisons de s’en faire que ce qu’il pouvait imaginer. Elle arpentait les rues de Londres dans le but de se rendre dans un commerce qu’elle connaissait bien, elle longea un parc pour enfant et vit ce visage qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle s’approcha de la barrière du parc pour s’assurer que ses yeux n’étaient pas en train de lui jouer des tours, mais non, c’était bien Daley assis sur un banc en train de manger une glace et de lire un journal. Elle ne pu s’empêcher d’écarquiller les yeux face à cette drôle de vision. Elle ne s’était pas attendue à le voir ainsi. Ce style, cet air décontracté sur le visage, c’était tellement pas lui. Elle était obligée de saisir la chance qui s’offrait à elle. Sa baguette - du moins celle qui avant appartenait à un rafleur - dépassant très légèrement de la manche de sa veste elle s’avança vers le banc où le sorcier était assis. C’est là que sa plus grande surprise survint. Une petite fille s’adressant à lui en disant ‘papa’. Doraleen s’arrêta soudainement dans sa marche, observant la petite fille. Elle ne pu s’empêcher de sourire face à cette vision. Pourtant, rapidement, elle secoua la tête de droite à gauche, comme pour se remettre les idées en place. Elle perdit son sourire alors qu’elle continuait sa route pour aller s’asseoir en toute discrétion sur le banc, aux cotés de Daley. Elle appuya le bout de sa baguette de secours contre la cuisse du mangemort. « Quelle charmante vision. Quel âge a-t-elle ? » Doraleen était assez curieuse et voir Daley avec sa fille, ça ne pouvait que renforcer ce trait de sa personnalité, elle voulait savoir quel âge avait la petite, tout comme elle voulait savoir si elle était au courant de ce que son père faisait de sa vie, de cette facilité qu’il avait à torturer des gens innocent. Imaginait-elle seulement quel genre de monstre sanguinaire était père ? C’était facile de supposer que non. Il se gardait sans doute bien de lui montrer cette facette de sa personnalité, vu comment il l’a regardé, vu comment il avait l’air d’être différent de toutes les autres fois qu’elle avait croisé sa route. Toutes ses fois où elle avait eu effroyablement peur de lui. Aujourd’hui, c’était différent, déjà elle faisait preuve d’une confiance en elle bien trop débordante pour avoir peur, mais en plus elle se trouvait dans une situation dans laquelle elle semblait avoir l’avantage. C’était parfait à ses yeux.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Lun 25 Fév - 15:02
Daley avait baissé sa garde, il avait laissé sa méfiance s'enterrer sous son bonheur et cela avait une erreur monumentale, gigantesque. C'est pourquoi, il ne se rendit compte de trois choses que lorsqu'elles lui sautèrent aux yeux. La première était que quelqu'un venait de s'asseoir sur le banc à côté de lui et immédiatement, il constata la seconde chose : une chose dure venait de se presser contre sa cuisse. Immédiatement, Daley se raidit et baissa les yeux sur sa jambe pour voir le bout d'une baguette en bois. Sans pour autant esquisser le moindre geste physique, sans savoir à côté de qui il était, il se montra prudent pour remonter doucement le long de la baguette pour rencontrer une manche, un bras puis une épaule mais une voix lu parvint avant qu'il n'atteigne son visage. « Quelle charmante vision. Quel âge a-t-elle ? » Il croisa presque immédiatement le regard de Doraleen et il se crispa imperceptiblement, sauf que Doraleen était suffisamment proche pour le sentir. Il se figea complètement en prenant conscience de la situation et surtout, en comprenant ce que la jeune blonde venait de dire. Immédiatement, comme un besoin vital, il tourna la tête brutalement pour chercher sa fille des yeux, l'expression soudain beaucoup plus dure et dépourvue d'émotion, même si la brusquerie de son geste ne manquait pas de trahir sa soudaine crainte. Mais bien vite, il trouva ce qu'il cherchait et sa fille continuait d'évoluer dans le parc en se faisant quelques amis. Il ne la perdit pas de vue pendant quelques secondes, il lui fallait absolument reprendre la main sur cette situation et son cerveau semblait fonctionner à cent à l'heure, tandis qu'il sentait la prise de la baguette de Doraleen contre lui. Il n'accordait pas un seul regard à la jeune femme mais ne fit pas non plus une geste qui pourrait provoquer de l'inquiétude chez sa fille. Étrangement, la question de la jeune femme le dérangeait parce qu'elle était également la toute première qu'Eden avait posé lorsqu'elle avait appris l'existence de Liadan. De manière beaucoup moins brutale et impromptue. Il allait devoir tuer Doraleen, c'était maintenant quelque chose qu'il ne pouvait se permettre de retarder , elle ne pouvait plus vivre en possession du plus grand secret de son existence alors qu'il l'avait tant fait souffrir. Et au lieu de lui faire regretter ces actes, cette situation menaçait de lui donner envie d la torturer encore plus. Et le fait qu'il pense à cela en regardant sa fille le fit frissonner. Le père qu'il était se battait intérieurement en duel avec le mangemort qu'il était devenu et le combat risquait d'être violent et menaçait à présent de lui donner la migraine. Sans quitter Liadan des yeux, il prit enfin la parole, s'efforçant de cacher sa tension derrière un ton mielleux et provocateur, parce qu'il n'avait pas son pareil pour mentir et faire semblant, il faisait encore cela à la perfection, même dans une situation extrême. « Regardez qui va-là ! » Il esquissa un sourire en coin, redevenant en tout points l'homme que la jeune femme craignait depuis lors même s'il savait qu'il ne pouvait rien faire contre elle dans une telle situation, il gardait son sang-froid, le temps de trouver une solution. « On dirait que notre dernière séance ne t'as pas dissuadé et que tu as toujours des tendances aussi suicidaires que stupides ! » Affirma-t-il, parce qu'elle l'ignorait peut-être mais elle venait de signer son arrêt de mort en l'abordant de la sorte et en exprimant clairement ce qu'elle venait de voir et de comprendre. Une attitude dangereuse avec quelqu'un d'aussi instable que Daley. Il se décida enfin à la regarder et ne la trouva pas différente de la dernière fois, ou au contraire, elle avait quelque chose de totalement différent et son regard baissa rapidement vers la baguette qu'elle pointait aussi discrètement vers lui quand il n'avait pas encore esquissé un geste pour sortir la sienne. Il releva les yeux et immédiatement, un sourire en coin se dessina sur les lèvres, parce que l'ironie de la situation était si affligeante qu'il ne pouvait rien faire d'autre qu'en rire. Après tout, il n'allait pas se mettre à pleurer. « Et qui a développé assez de suffisance pour croire qu'elle peut me provoquer de la sorte ? Tu crois que tu as la main mise sur la situation ? » Bien sûr qu'elle l'avait mais il voulait être sûr qu'elle en était certaine pour pouvoir évaluer lui-même le pétrin dans lequel il était. Parce qu'il y avait une chance, bien trop importante, pour qu'elle ne soit pas seule et il voulait savoir ce qui lui donnait son arrogance.
Il reprit rapidement le contact avec sa fille pour se souvenir de la première question que Doraleen lui avait posé. Inutile de prétendre qu'il ne voyait pas de quoi elle parlait, il aurait été stupide et affreusement barbant de le faire et lui ferait perdre un temps précieux. Il décala le journal qu'il avait sur les genoux et croqua une nouvelle fois dans son cornet de glace pour ne pas se départir de sa nonchalance. Il en allait de la sécurité de sa fille. Pour l'instant, même si la jeune femme n'était pas seule, personne ne détenait l'information qu'elle possédait et il ne devait pas avoir l'air d'être vaincu. De plus, s'il agissait de manière suspecte, sa fille se précipiterait pour voir ce qui n'allait pas, elle était d'une curiosité maladive mais d'un instinct protecteur remarquable quand il s'agissait de Daley, parce qu'elle ne supportait pas que l'on hausse la voix sur son père. Il lui fallait sauver les apparences et en décalant le journal, il réussit à faire passer sa baguette par dessus sa chemise pour montrer à Doraleen qu'il était bien loin d'être désarmé et qu'il ne lui faudrait que quelques secondes pour sortir la sienne si elle décidait de lui lancer un sort, à lui ou à sa fille, même s'il doutait que cela soit dans ses intentions. Bien sûr, il la tenait également pour éviter qu'elle n'ait l'idée de s'en emparer. Il fixait toujours Liadan d'un air à présent plus absent lorsqu'il lui répondit. « Elle a sept ans, bien trop jeune pour mourir, j'imagine que quelqu'un doté d'une telle compassion ne mettrait pas sa vie en danger. » Il affirmait plus qu'il ne le demandait mais très vite, il darda son regard vers la jeune blonde, conscient qu'il appuyait sur ce qu'il avait souligné comme une grave faiblesse pour la dissuader de faire du mal à qui que ce soit. Il semblait détaché, comme si le sort de Liadan lui était indifférent mais la tension qui habitait son corps était tout de même palpable. Il plongea ses yeux dans les siens pour y chercher une réponse sincère. « Qui t'accompagne ? » Il avait besoin de le savoir et non plus de le supposer. Il la soupçonnait de ne pas savoir mentir aussi bien qu'un professionnel et il savait qu'il pouvait détecter son mensonge mais il n'en était pas moins inquiet, il avait besoin de cette information pour appréhender la situation. « Et si tu me disais également ce qui t'a poussé à m'aborder de manière aussi imprudente ? » Il arqua légèrement un sourcil, parce qu'il savait parfaitement ce qui l'amenait près de lui et il savait ce qu'elle désirait. Si elle était seule, la manœuvre était suicidaire, ce qui finissait de le convaincre qu'elle était loin d'être toute seule. Mais il se demandait si cela avait été sa seule motivation ? Il continuait d'avoir l'air menaçant, parce qu'il savait qu'elle avait eu peur de lui à un moment donné et le fait qu'elle l'ait vu en compagnie de sa fille ne le rendait pas plus humain pour elle mais bien plus dangereux. Elle connaissait un secret qu'il s'était efforcé de dissimuler avec la plus grande attention, il n'allait absolument pas pouvoir la laisser vivre et il se demandait si elle en avait conscience ou si elle avait cru intelligent de lui faire remarquer qu'elle avait remarqué la petite fille qui courait toujours avec ses amis du moment comme si elle était une petite fille normale, bien qu'elle soit destinée à la magie. Elle agissait comme une moldue, tout comme lui, lui qui venait pourtant d'abandonner la glace qu'il dégustait et qui était tombé à terre entre temps, parce qu'il ne pouvait pas prétendre ne pas être perturbé par la présence de la jeune femme à ses côtés. Il avait sa fille dans son champ de vision mais c'était Doraleen qu'il regardait avec insistance, comme s'il cherchait à lui percer le crâne avec ses yeux pour y voir à travers, comme s'il cherchait à sonder son esprit, à disséquer ses intentions. Son cerveau à lui ne cessait de fonctionnait pour trouver une solution, une explication. Plus longtemps il gardait la sorcière près de lui, moins vite elle irait faire un rapport si elle était de mèche avec d'autres. Et il n'avait pour l'instant pas l'intention de la laisser partir et il établissait déjà la manière dont il allait devoir la tuer prochainement.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Dim 3 Mar - 18:56
“ la roue tourne ”
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Doraleen était peut-être stupide ou, tout simplement complètement suicidaire. C’était de la folie pure et dure. On pourrait presque penser que l’abus de sortilège doloris sur sa personne l’avait bel et bien rendu complètement cinglée. Elle avait pourtant l’impression d’avoir toute sa raison et de ne pas être simplement bonne à finir sa vie dans une chambre à l’hôpital de sainte mangouste. Elle devait avouer que ce serait toujours plus agréable qu’enfermer dans un lieu comme Azkaban, simplement parce que ses parents étaient des moldus. Depuis sa dernière rencontre avec Daley, Doraleen était particulièrement sur les nerfs. Agacée par ce qu’il lui avait fait subir, agacée contre cette maudite guerre qui avait engendrée des monstres et qui était à l’origine de ses malheurs. Agacée contre elle-même, contre sa faiblesse, sa gentillesse qui l’avait poussée à accepter la torture pour sauver des inconnus. Sans doute que c’était la colère qui l’aveuglait à chaque fois qu’elle se disait qu’elle ne commettrait pas une seconde fois un tel sacrifice, mais que devant les faits, elle céderait encore. Parce qu’elle était une parfaite idiote et si c’était sa méchanceté qui donnait à Daley une bonne partie de son charisme, on pouvait sans doute pensé que c’était sa gentillesse et sa naïveté qui donnait à Doraleen le sien. Quoi que, dans ces circonstances, on ne puisse sans doute pas parler de véritable charisme. C’était une faiblesse dont elle ne se débarrasserait sans doute jamais, quoi que la haine et la colère puisse lui faire penser depuis quelques temps. Si elle voulait retrouver Daley, ce n’était pas vraiment pour se venger, après elle ne savait pas si elle était capable de lancer à son tour un sortilège de doloris, même sur Daley, alors qu’elle semblait le détester de tout son être. Elle voulait avant tout récupérer sa baguette. Elle se sentait impuissante sans cette dernière, tellement inutile, plus que d’habitude. Depuis le début de cette guerre, elle avait eue tant de fois l’impression d’être complètement inutile, mais là, c’était pire, alors il lui fallait sa baguette et pour la récupérer elle ferait tout, sauf bien-sûr rester consciencieuse et mesurer avec prudence les risques et les conséquences de ses actes. Ça, c’était, de toute évidence trop demandé à cette pauvre fille qui n’était plus guidée que par sa seule colère envers le mangemort.
Elle l’avait enfin retrouvé, elle avait passé beaucoup de temps à le chercher, mais elle avait su qu’elle le retrouverait. Pour son plus grand malheur, ils finissaient toujours par tomber l’un sur l’autre. À croire que c’était sa destinée de se faire tuer par Daley, une destinée qu’elle n’avait guère envie d’accepter et contre laquelle elle était bien décidée à lutter. Son premier objectif pour ce faire, c’était bel et bien de récupérer la seule arme qui pourrait être réellement efficace entre ses mains. Elle avait besoin de cette baguette et non pas d’une baguette appartenant à un rafleur qu’elle n’avait même pas eu l’occasion de désarmer elle-même. Évidemment, en cherchant Daley, elle n’avait pas imaginé une telle seconde qu’elle puisse le trouver en compagnie de sa fille. De toute façon, elle ne savait pas qu’il avait une fille, comment aurai-elle pu ? Ce n’était pas comme s’ils parlaient souvent de leurs vies quand ils étaient ensemble. Sans doute qu’elle parlait plus d’elle-même qu’il ne le faisait. C’était une bonne façon de gagner du temps. Même si au final, le temps gagné ne lui apportait pas grand-chose. En tout cas, la dernière fois, ce n’était pas ça qui l’avait sauvée des tortures orchestrées par le mangemort. Maintenant elle était à ses côtés, une baguette pointée contre sa jambe. Une baguette qu’elle ne maitrisait absolument pas, si bien qu’elle préférait ne pas imaginer l’étendu des dégâts qu’elle pourrait faire avec, elle s’en fichait d’ailleurs. Il ne fallu que très peu de temps au mangemort pour retrouver ce masque qu’il avait jusqu’à présent toujours abordé quand il s’était présenté à elle, ce visage qui ne faisait que d’avantage bouillir la colère en elle.
« Vous pouvez bien penser ce que vous voulez, pour l’instant c’est bien moi qui ait ma baguette contre votre cuisse. La dernière fois que je m’en suis servie pour allumer une bougie, j’ai presque déclenché un incendie. Je peux très bien recommencer, j’en ai rien à faire que des moldus en soient témoins. » Peut-être que le ministère, aussi pourris soit-il, prendrait quand même le temps d’envoyer des sorciers effacer la mémoire des dits moldus et si ce n’était pas le cas, elle s’en fichait éperdument, sans doute que sa raison était brouillée par sa colère et que si elle faisait vraiment ça, elle finirait par le regretter, elle n’en savait rien et pour l’heure, elle ne se posait même pas la question. Le mangemort n’avait pas tord, sa fille était trop jeune pour mourir. Tout comme elle sans doute, mais ça, lui il s’en fichait, sans doute que la compassion, ça ne le connaissait que très peu. Elle laissa échapper un léger rire ironique. « Vous et moi, on a rien en commun. J’ai aucune raison de faire quoi que ce soit à votre fille. » Si lui il n’avait aucune difficulté à torturer les innocents, ce n’était pas le cas de Doraleen. Elle n’avait de toute façon jamais torturer personne et on pouvait aisément douter qu’elle finisse par le faire, bien qu’elle en cet instant elle avait l’impression d’en être capable. Toujours aveuglée par sa propre colère, la pauvre enfant. Qui l’accompagnait, c’était une bonne question. Elle était seule. Elle avait quitté le repère improvisé qu’elle partageait avec Dwight avant que ce dernier ne se réveille. Elle n’avait pas eu envie qu’il cherche à la retenir ou bien qu’il la suive. Parce qu’il la croyait folle de vouloir retrouver Daley simplement pour une baguette et quelqu’un de plus avisé que Doraleen ne pourrait que se ranger du côté du jeune homme. Si elle rentrait - ce dont elle ne doutait pas, mais qui restait cependant incertain - il allait sans doute lui passer un savon. Elle le savait pertinemment. Elle croisa le regard du mangemort sans sourciller. Elle avait sans doute bien trop confiance en elle et risquait d’en payer les conséquences. « Personne. Je n’ai pas l’intention de risquer la vie de quelqu’un d’autre. » Dwight était très bien là où il était, elle n’avait pas envie qu’il se mêle de ça ou bien qu’il risque sa vie à cause d’elle. Il donnait déjà trop de son temps pour l’aider et pour réparer ses erreurs, pas question de l’impliquer d’avantage. « Vous avez quelque chose qui m’appartient. Je veux la récupérer. » Pas la peine de préciser de quoi elle parlait, elle était persuadée qu’il savait déjà qu’il s’agissait de sa baguette, celle là même qu’il avait gardé avec lui lors de leur dernière entrevue.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Lun 4 Mar - 14:30
Sans quitter Doraleen des yeux, Daley commençait sérieusement à se demander comment elle avait accompli le miracle de le retrouver dans une ville aussi grande que Londres. Est-ce qu'elle le cherchait ou le sort lui avait-il joué le plus incroyable des tours en mettant la jeune femme par pur hasard sur son chemin ? La question en soit n'avait pas énormément d'importance, c'était son ironie qui pourrait Daley à se demander si quelqu'un, quelque part, ne lui en voulait pas au point de le mettre dans une situation pareille. Il observait la jeune femme comme s'il la voyait pour la première fois et fut surpris de constater qu'elle était d'une arrogance qui frôlait de près la sienne, elle était sûre d'elle et transpirait de fierté, comme si elle était certaine de pouvoir tout obtenir et d'être en position de force. Et Daley devait bien reconnaître que jusque-là, il n'avait effectivement pas de raison lui-même pour être fier de cette situation. Il était en compagnie de la personne qu'il aimait le plus, absolument pas certain que la jeune femme soit seule et pas assez fou pour parier sur sa bonté et croire qu'elle ne ferait rien de l'information qu'elle détenait. Si quelqu'un l'avait torturé comme Daley l'avait fait avec elle, il n'aurait pas eu la force d'esprit de le voir comme un père et de se rendre compte qu'il y a peut-être un homme derrière le mangemort. On pouvait lui faire du mal en touchant à sa fille, pas seulement à la tuant mais en lui enlevant, tout simplement. Et si l'Ordre savait qu'il avait ce lien si particulier avec son enfant, neutraliser un mangemort pourrait être une très bonne chose pour eux, surtout qu'il se trouvait être fort, dangereux et sans scrupule, une pièce à abattre qui le serait trop facilement si quelqu'un mettait la main sur la fillette. Mais Doraleen avait quelque chose de différent des autres jeunes femmes, elle avait sacrifié sa santé et sa vie pour sauver des poivrots dans un bar londonien, il doutait fortement qu'elle soit capable de faire du mal à quelqu'un, même quelqu'un d'aussi mauvais que Daley qui l'avait déjà tant fait souffrir. Mais si elle communiquait l'information, ce qu'il adviendrait de Daley et de sa fille ne serait pas de son ressort, d'où l'inquiétude du mangemort quant à la présence d'autres personnes dans ce parc. Il balaya les environs du regard, s'arrêtant sur un couple entrain de se bécoter sur un banc non loin, sur des enfants qui courraient de partout, sur un groupe de personnes âgés qui se promenaient, sur un homme avec son chien. Il enregistra en lui chaque détail, chaque geste, chaque visage en quelques secondes pour s'assurer que lorsqu'il recommencerait, rien de suspect ne se serait produit. Avant de reporter son attention que Doraleen, dont la baguette appuyait toujours avec insistance sur sa cuisse, Daley s'autorisa un regard pour sa fille qui continuait de jouer et de courir en criant parfois quand quelqu'un l'attrapait. Il finit, à regret, par regarder Doraleen qui lui répondait. « Vous pouvez bien penser ce que vous voulez, pour l’instant c’est bien moi qui ait ma baguette contre votre cuisse. La dernière fois que je m’en suis servie pour allumer une bougie, j’ai presque déclenché un incendie. Je peux très bien recommencer, j’en ai rien à faire que des moldus en soient témoins. » Elle était visiblement au delà de l'arrogance et le sourire de Daley s'aggrandit. Un sourire en coin qu'il utilisait souvent lorsqu'il était satisfait, lorsqu'il voyait quelque chose qui lui plaisait et cela pouvait être n'importe quoi. Mais là, c'était la vision de Doraleen qui lui apportait ce sourire. « Et tu brûlerais vif un homme devant sa propre fille ? » Demanda-t-il, absolument persuadé de la réponse. Il savait qu'il jouait gros mais il n'était plus à savoir s'il devait être prudent ou pas puis il baissa les yeux sur la baguette qui se pressait contre lui. Il perdit son sourire et parla froidement. « Que l'on se comprenne bien, si cette baguette est encore là où elle est, c'est qu'il y a une raison, tu peux être aussi sûre de toi que tu veux après ça. » Il n'était pas sûr qu'elle soit seule et il ne pouvait créer un scandale devant Liadan, la raison pour laquelle il était aussi calme et qu'il ne bougeait pas d'un pouce depuis le début. Il releva les yeux et la scruta du regard, retrouvant son sourire comme s'il n'avait pas prononcé la dernière phrase sur un ton froid et menaçant. Il pencha légèrement la tête sur le côté pour parcourir des yeux le corps de Doraleen, non à la façon d'un homme qui jauge de la beauté d'une femme, non, son intérêt à lui était tout autre. « Tu sembles aller très bien. Moi qui avais peur de t'avoir suffisamment amochée pour que tu rendes ton dernier souffle dans une ruelle sombre, tu m'en vois ravi. J'aurais été triste d'être privé du plaisir de te tuer. Quelqu'un t'as aidé je me trompe ? » Il en était sûr même, elle n'avait pas pu guérir toute seule et il était curieux de savoir comment elle s'en était sortie. Il reprit en souriant davantage. « Tu as l'air moins naïve, on dirait que notre dernière conversation t'as réussi ! » Elle s'était endurcie où il n'y connaissait rien. Elle était froide dans un certain sens, le menton droit, elle n'avait pas peur de lui ni de ce que les autres autour d'elle pouvaient penser. Il savait qu'elle ne s'était pas départie de sa grande compassion mais elle avait changé en un sens.
Et elle le lui prouva lorsqu'il souligna le jeune âge de sa progéniture et le fait qu'elle était bien trop jeune pour être victime de la cruauté de cette guerre. « Vous et moi, on a rien en commun. J’ai aucune raison de faire quoi que ce soit à votre fille. » Il la scruta parce qu'il ne savait pas s'il pouvait la croire sur parole. Son comportement lors de leurs dernières rencontres laissaient à penser que si, elle n'était de toute manière pas capable de faire du mal à une enfant mais il était bien trop méfiant. « D'autres en seraient capables. » Et pas seulement des mangemorts, il était sûr que certains membres de l'Ordre ne reculaient devant rien pour arrêter les mages noirs dans leur genre et il était sûr qu'un jour, il y serait confronté. Pour l'heure, il lui fallait être sûre qu'elle était seule. Elle n'avait pas tort, ils n'avaient rien en commun, c'était un fait de plus en plus évident. Entre eux, ça ne risquait pas de coller un jour, ils étaient voués à se détester, même si Daley avait évacué une partie de sa frustration et de son orgueil blessé lors de la dernière séance qu'ils avaient eu ensemble. « Personne. Je n’ai pas l’intention de risquer la vie de quelqu’un d’autre. » Il plissa les yeux parce qu'il ne la croyait pas. Il ne pouvait pas la croire, pour lui, c'était inconcevable et pour une raison assez simple. « Tu veux que je te crois ? Si c'est vrai, je me suis trompé, tu ne t'es pas départi de ta naïveté, tu es en plus devenue complètement stupide. » Elle ne pouvait pas être seule parce que cela voudrait dire qu'elle était devenue suicidaire. Il se demandait ce qui l'avait poussé à l'aborder, avait-elle vu sa fille avant de décider de venir lui parler où était-ce l'inverse qui s'était produit. L'incertitude menaçait de le rendre fou et il préféra se concentrer sur la raison pour laquelle elle était venue à lui. « Vous avez quelque chose qui m’appartient. Je veux la récupérer. » Il eut un sourire, malgré lui, parce qu'il avait espéré l'attirer dans un piège de cette manière mais il ne se doutait pas une seule seconde qu'elle le trouverait dans cette position.
Il haussa les épaules et étendit ses jambes devant lui, nonchalamment, comme si la conversation était détendue. Il sentait toujours la baguette de Doraleen contre lui mais il n'y prêta pas attention, il avait presque l'impression qu'inconsciemment, elle lui enfonçait de plus en plus dans la cuisse. « J'ai l'impression que tu lui as trouvé une remplaçante. J'étais sûr que tu voudrais la récupérer, on est tous attachés à notre baguette. Je ne l'ai pas sur moi, j'ai bien assez à faire avec la mienne figures toi et je n'ai pas assez de poches dans ce jean ! » Il appuya son propos, difficile de camoufler deux baguettes dans ce simple appareil moldu. Sa cape était bien plus pratique, il fallait bien le dire. « Dis-moi alors ce que tu proposes en échange de ta baguette ma belle ? Je pourrais faire un effort, aller la chercher, mais ce n'est pas gratuit et comme tu es entrain de gâcher une très bonne journée, il va falloir être convaincante ! » C'était Daley finalement qui avait une arrogance hors du commun. Il n'était pas du tout en position de force mais prétendait l'être quand même. Un tour habile pour avoir plusieurs renseignements en réalité, il n'était pas assez fou pour avoir baissé sa garde, pour ne pas avoir gardé sa fille dans son champ de vision ou pour ignorer la baguette enfoncée dans sa cuisse ni la possibilité d'un ami à la jeune femme dans les parages.
Maeron Rosier
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
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≡ date d'arrivée : 04/04/2012
≡ tes points : 125 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : aidan turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Sam 9 Mar - 15:04
“ la roue tourne ”
can't believe you were once just like anyone else then you grew and became like the devil himself
Il y avait peut-être quelque chose qui ne tournait plus rond dans la tête de la jeune poufsouffle, depuis sa dernière rencontre avec Daley. C’était prouvé, trop de torture était mauvais pour l’esprit. Cependant, elle n’avait jamais eu autant confiance en elle, elle était bien loin de s’imaginer qu’elle puisse commettre une erreur. C’était stupide de sa part, même si elle n’en avait pas réellement conscience et pourtant elle avait un pic certain d’assurance. C’était le fruit de ses peines, des douleurs qu’elle avait ressenti et qui n’avait fait que multiplier la rage qu’elle avait en elle depuis trop longtemps. Pas simplement envers Daley, mais envers le monde entier. Ce monde qui avait changé et qui avait décidé de la persécuté, elle et les autres sorciers d’ascendance moldue. Elle gardait cette rage en elle depuis le début de la guerre, depuis qu’elle avait compris que tant que lord Voldemort et ses subalternes seraient à la tête du ministère de la magie, elle n’aurait plus la moindre liberté, elle devrait lutter pour sa vie, jour après jour simplement parce qu’elle avait eu le malheur d’avoir le droit à la sorcellerie alors qu’elle était née dans une famille de moldus. Cette rage c’était Daley qui s’était chargé de la faire grandir, à chaque fois qu’il avait croisé sa route, à chaque fois qu’il avait levé sa baguette sur elle et surtout ce soir dans ce bar moldu où il lui avait fait subir plus de souffrance qu’elle ne s’était imaginer capable de supporter. Encore aujourd’hui elle se souvenait de la douleur qui se rependait dans chaque parcelle de son corps à chaque fois qu’il prononçait le sortilège doloris. Elle s’en souvenait comme si c’était hier, pourtant, c’était un peu plus vieux que ça, mais sans doute qu’elle n’oublierait jamais toute la peine qu’elle avait été obligée de subir ce jour là. Elle avait tant souffert qu’à chaque seconde de répit entre les sortilège du mangemort, elle avait espéré qu’il cesse les doloris pour passer directement à la case avada kedavra. Morte, elle n’aurait plus eu besoin de connaitre ces souffrances, morte, elle n’aurait plus eu besoin de subir cette maudite guerre. Pourtant elle s’en était sortie. Elle avait survécu portée par une force qu’elle ignorait jusqu’à présent, pour finir dans les bras de Dwight qui s’était occupé d’elle avec le plus grand soin. Si elle allait mieux aujourd’hui, c’était à lui qu’elle le devait et pourtant, elle avait trahit sa confiance en quittant leur repère sans lui adresser le moindre mot afin de partir à la recherche du mangemort qui lui avait fait subir toutes ces tortures. Il lui en voudrait pour ça, elle le savait. Sans doute qu’elle finirait par s’en vouloir également, mais pour l’heure, elle ne pensait pas à ça. Elle ne pensait plus qu’à cette haine qui coulait avec force dans ses veines et qui lui donnait la force d’affronter l’objet ses craintes, celui qu’elle aurait du fuir, Daley. Elle ne pensait pas le trouver si facilement et surtout, elle ne pensait pas le retrouver dans un parc pour enfant, en territoire moldu, en compagnie de sa fille. Jamais elle n’aurait songé qu’il puisse être père, encore moins un père attentionné accompagnant sa fille dans un parc pour enfant, le sourire accroché aux lèvres. Il se fondait dans la masse des moldus à la perfection. Elle trouvait ça presque répugnant. Tous ses gens autour d’eux, ils ne savaient pas qu’à quelques mètres d’eux, il y avait un monstre, quelqu’un qui, s’il le voulait, pourrait se lever et les tuer d’un simple geste, sans connaitre le remord. C’était la vision qu’elle, elle avait du sorcier. Un monstre dans foi ni loi, incapable de ressentir quoi que ce soit. Pourtant, il était là, avec sa fille. À se soucier d’elle. Aucun doute, la petite était importante à ses yeux. Sans doute qu’il devait l’aimer, même si ça semblait presque impossible aux yeux de la poufsouffle. « Pourquoi pas ? C’est la guerre, j’ai cru comprendre que plus personne ne se souciait de que les innocents pouvaient ressentir. » En cet instant, elle restait persuadée que brûler Daley dans l’immédiat ne lui posait pas le moindre problème, ce même si sa fille était là. Elle pourrait lui en vouloir pour le restant de sa vie, elle s’en fichait. Il n’aurait eu que ce qu’il méritait. De plus, peut-être qu’elle s’en sortirait mieux sans un père aussi horrible que Daley. « Une raison dont je me permet de profiter alors. » Elle haussa les épaules. C’était un fait, tant qu’il ne se décidait pas à reprendre la main sur la situation, elle avait bien l’intention d’en profiter, tout comme elle avait l’intention de faire de son mieux pour qu’il ne reprenne pas le contrôle de la situation. Elle n’était de toute façon pas venue pour se venger ou quelque chose de ce genre, simplement pour récupérer sa baguette. Ce n’était tout de même pas trop demandé. Elle vit le mangemort la regardait, comme s’il sondait son état physique, d’après ses propos c’était exactement ça. Elle lui accorda un léger sourire toujours ironique. « Je remercierai la personne m’ayant aidé, de votre part dans ce cas là. » Elle n’en ferait rien. Elle avait déjà suffisamment remercier Dwight pour l’aide qu’il lui avait apporté, mais jamais elle n’aurait l’idée de lui rapporter ses paroles. Daley n’en valait pas la peine. Elle leva légèrement les yeux au ciel. « Sans doute que je devrais vous remercier pour ça. Mais je préférerai plutôt mourir. » Elle n’avait pas la moindre envie de remercier le mangemort de l’avoir torturé lui permettant de gagner en assurance. Il pouvait toujours allé se faire voir, elle ne lui en était pas reconnaissante bien au contraire.
Elle avait changé, c’était sans doute vrai. Pas au point de mettre de côté toute l’empathie dont elle était doté. Elle le signala au mangemort, elle ne s’en prendrait pas à sa fille. Elle aurait été lâche de s’en prendre à une gamine sans défense et ce genre d’actes, elle les laissait volontiers au mangemort, qui lui, n’avait que faire de l’innocence des personnes qui passaient entre ses mains, elle le savait très bien vu ce qu’il lui avait fait subir lors de leur dernière rencontre. D’autres en seraient capable d’après les dire de Daley. Ça elle n’en doutait pas. Lui le premier, elle en était sûre. « Certainement oui, je suppose que vous savez de quoi vous parlez. » bien-sûr qu’il le savait. Aux yeux de Doraleen, il n’était qu’un monstre sans pitié qui se fichait bien de tuer une gamine de sept ans pour atteindre son père tout comme il se fichait bien de torturer une fille de dix-sept ans simplement pour s’amuser. C’était parfaitement le genre du personnage. Il semblait ne pas la croire quand elle lui annonça qu’elle était venue seule. Pourtant c’était vrai et elle n’avait pas l’impression que ça la rendait aussi stupide que ce que semblait penser le mangemort. Cependant là où il pouvait avoir raison c’est que Dwight risquerait de la rechercher à son réveil et s’il la trouvait, elle ne serait plus seule. Enfin, pour le moment, elle était quand même seule. « Certes, je suis stupide alors. » Elle laissa échapper un léger soupire elle n,’avait pas envie de passer quinze plombes à discuter de sa stupidité avec le mangemort, il pouvait bien penser ce qu’il voulait c’était le cadet de ses soucis. S’amuser à la rabaisser, c’était son jeu préféré, juste après celui de la torture bien évidemment. Elle s’en fichait de ce qu’il pensait et elle n’avait guère envie de rentrer dans son jeu. Si ça avait été plus fort qu’elle la fois précédente, aujourd’hui, elle était bien trop las pour ça. Elle voulait sa baguette, rien de plus et elle n’avait pas envie d’y passer la nuit. En fait, elle aurait même aimer aller très vite afin de retrouver Dwight avant qu’il ne se réveille, même si ça semblait impossible. Elle laissa échapper un léger ricanement. Bien-sûr qu’elle avait trouvé une remplaçante mais elle voulait sa baguette. La seule qui soit complètement adaptée à elle, la seule qu’elle maitrise vraiment et surtout la seule qu’elle voulait. Elle arqua un sourcil suite à la réplique du mangemort, il venait de lui offrir une opportunité en or. Ainsi sa baguette toujours appuyée contre la jambe du mangemort elle se permit de glisser discrètement les doigts de sa main libre dans la poche du jean du mangemort, ils étaient suffisamment proche pour que le geste soit facile à appliquer et rapidement, elle attrapa la dite baguette du mangemort. « La poche d’un jean n’est pas la meilleure planque qui soit. » Elle avait l’habitude des habits moldus et avec cette fuite sans cesse il avait fallu qu’elle apprenne à se montrer maline parfois, alors la poche du jean, mauvaise idée. En plus vu qu’elle était souvent en robe, elle n’avait pas de poche. Enfin bref. « Votre baguette contre la mienne. Ça me semble être un marché raisonnable non ? » La blondinette fixait le mangemort, un léger sourire sur les lèvres, un sourcil arqué, le regard plein d‘assurance, agitant légèrement la baguette qu’elle venait de récupérer avant de la glisser dans la manche de sa veste, il y a avait bien trop de moldus autour d’eux pour l’exhiber ainsi. Quoi qu’ils penseraient sans doute qu’il ne s’agissait que d’un bout de boit inutile. Ils ignoraient de toute évidence quelle importance ce bout de bois avait pour les sorciers, suffisamment d’importance pour que Doraleen juge primordiale de risquer de s’attirer d’avantage les foudres de Daley.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Mar 12 Mar - 11:13
Daley n'avait jamais aussi bien ressenti qu'il avait de tendances bipolaires. Parce que deux personnalités étaient entrain de se battre à l'intérieur de lui à cet instant précis et il avait cette désagréable sensation au fond du ventre qui lui indiquait combien il lui était difficile de rester un mangemort sans cœur si proche de sa fille qui pouvait à tout moment le voir ou l'entendre si elle s'approchait. Il était loin d'être prêt à lui raconter les activités de son père et le pourquoi elle ne vivait pas avec lui, les raisons qui les avaient conduit tous les deux dans cette situation et ce qu'il avait fait subir à Doraleen en toutes connaissances de cause et sans le moindre remord pour traverser son esprit. Il voulait tant préserver son innocence qu'il gardait sans cesse un œil sur elle, plus pour s'assurer qu'elle ne s'approchait pas que pour réellement la surveiller. Il lui avait depuis longtemps expliqué qu'elle n'avait pas pas intérêt à s'éloigner de lui s'il voulait qu'il la laisse jouer en toute tranquillité. Il savait être un père qui se laissait faire par les beaux yeux de son enfant mais il savait également être autoritaire quand il s'agissait de sa sécurité. Il n'était pas question qu'elle se mette en danger stupidement alors qu'ils passaient si peu de temps ensemble. Mais cela ne changeait rien à sa partie mangemort, celle qui prenait plaisir, celle qui avait fini par apprécier ses missions pour ne pas ressentir le remord de les exécuter, il la sentait bouillir en lui à chaque fois qu'il rencontrait Doraleen. Jusque-là, à chaque fois qu'il avait croisé la jeune femme, il était en mission, il était dans cet état d'esprit tout particulier qui lui donnait envie de jeter un sort, qui lui donnait envie de torturer jusqu'à ce que la personne perde la tête. Et il était presque certain que Doraleen avait fini par perdre la tête à son contact pour avoir l'air aussi arrogante à cet instant précis. Sauf qu’aujourd’hui, Daley était bien loin d'être un mangemort, il était un père et se mettre dans la peau de celui qu'il était censé être se révélait plus difficile qu'il ne l'aurait voulu. Seul sa rancœur envers Doraleen et les souvenirs de ses cris à ses oreilles parvenaient à lui rappeler ce qu'il avait ressenti à chaque fois qu'ils s'étaient vus. Et ce n'était pas du tout positif pour la jeune femme, bien au contraire. Elle souriait, elle était sûre d'elle, sûre de maîtriser une situation qui pourrait lui échapper à chaque instant, parce qu'elle ne savait pas réellement ce qui pouvait arriver à tout instant. « Pourquoi pas ? C’est la guerre, j’ai cru comprendre que plus personne ne se souciait de que les innocents pouvaient ressentir. » Il eut un sourire légèrement affligé à ses mots. Mais pas affligé pour lui, parce que ce n'était pas pour lui qu'il était traversé par ce sentiment d'ironie pure mais pour elle. Il tourna la tête pour la regarder une nouvelle fois avant de arquer un sourcil en sa direction et d'un léger signe de tête, désigna la baguette qui lui trouait presque la cuisse à présent sans qu'il n'en montre la moindre gêne pourtant. Il savait le faire à merveille, il savait parfaitement sauver les apparences et c'est tout naturellement qu'il répondit. « Il paraît en effet, mais il me semble que ce n'est pas réellement ton cas. N'essayes pas de me faire croire que les récents événements t'ont changé à ce point. Tu rêves sans doute de me faire brûler vif, quoique ce serait sûrement trop court pour satisfaire ton désir de vengeance mais tu ne le feras pas ici et pas maintenant, ce qui semble pourtant stupide puis qu’entre nous, je pense que c'est bel et bien la seule opportunité que tu n'auras jamais. » L'informa-t-il, presque pour l'encourager à le faire quand il savait qu'elle ne le ferait pas. Il commençait à la connaître, il avait appris à analyser ses réactions et elle avait certainement gagné en assurance et en arrogance mais elle n'était pas encore prête à faire ce genre de chose, pas devant sa fille en tout cas. Du moins, il l'espérait, même s'il ne montrait aucun doute. Il l'incitait presque à mettre à l’œuvre les menaces qu'elle prononçait mais il n'avait pas l'intention de se laisser brûler de la sorte. « Une raison dont je me permet de profiter alors. » Il hocha la tête, comme s'il était d'accord avec ses propos et comme s'il lui disait qu'elle avait bel et bien raison d'en profiter parce que la situation serait bientôt renversée, il ne lui laisserait pas le contrôle assez longtemps pour que son orgueil atteigne les mêmes sommets que lui. Il s'enquit alors de son état physique, véritablement curieux de savoir comment elle s'en était sortie et qui lui avait prêté main forte. Son parrain ? Il en doutait sérieusement. « Je remercierai la personne m’ayant aidé, de votre part dans ce cas là. » Il lui adressa un petit sourire en coin, pas plus inquiet pour l'instant par la situation dans laquelle il se trouvait. Pour l'instant, il respirait le calme et la sérénité, une façade pour sa fille. Il inclina légèrement la tête sur le côté tandis qu'elle continuait, parfaitement certain qu'elle ne ferait jamais ce qu'elle venait de dire. « Sans doute que je devrais vous remercier pour ça. Mais je préférerai plutôt mourir. » Son sourire s'accentua alors et il se tourna vers elle, perdant un instant le contact visuel qu'il gardait partiellement avec sa fille pendant tout ce temps. « L'important, c'est que tu sois consciente que je ne suis pas étranger à ce nouveau comportement. Tu pourrais presque me plaire comme ça ! » Il accentua ses propos avec un nouveau sourire avant de se rendre compte que ses phrases avaient un double sens et il ajouta presque immédiatement. « Tu es bien plus intéressante ainsi, ça me donne presque envie de laisser tomber et de te dire que tu ne me reverras jamais après ça mais étrangement, je n'en ai pas la moindre envie. » Il ne risquait pas de s'intéresser à elle de la manière qu'on pourrait se l'imaginer en entendant leurs paroles, ce qu'ils savaient tous les deux. S'il avait commencé à s'intéresser à Eden au moment où elle avait pris en assurance et elle avait commencé à lui répondre et à le confronter à son caractère de cochon, il n'allait certainement pas collectionner les amourettes avec des filles de dix-sept ans. Surtout pas avec Doraleen d'ailleurs, il prenait trop de plaisir à la torturer et elle le haïssait de toute manière, ce genre de relation ne serait qu'une blague immense entre eux.
Il savait que venir seule ici était suicidaire de la part de Doraleen et pourtant, elle lui soutenait être seule et n'avoir aucune mauvaise intention envers lui et sa fille. « Certainement oui, je suppose que vous savez de quoi vous parlez. » Il tourna immédiatement le regard pour regarder Liadan parce qu'il l'avait perdu des yeux trop longtemps. L'heure n'était plus à l'amusement occasionné par l'arrogance non feinte de Doraleen mais à un situation qu'il jugeait bien plus grave. Il haussa les épaules d'un air nonchalant, bien trop pour qu'il paraisse parfaitement naturel. Il planta son regard dans celui de la jeune blonde pour répondre. « Je suppose que c'est pour ces raisons que je me méfie des méthodes de mes ennemis. » Il avouait explicitement qu'il avait bel et bien déjà torturé une enfant, plusieurs mêmes et cela avait pourtant répugné chaque partie de son être. Il avait été obligé, pour soigner sa couverture et pour garder sa vie, de torturer des enfants de dix ans, de douze ans, de moins encore mais il n'avait pas aimé ça comme il avait aimé torturer Doraleen. Toute la contradiction de son rôle de mangemort qui se battait avec cette autre part de lui qui détestait ces agissements atroces. Et quand on savait un homme capable de telles horreurs, on pouvait bien se douter que ses ennemis n'auraient aucun scrupule à lui rendre la pareille pour le faire sortir de sa tanière et le forcer à se rendre. Avec les années, Daley devenait plus puissant, plus dangereux parce que son humanité s'éteignait et il gagnait parfois la trempe de certains mangemorts, ce qui lui faisait encore peur. « Certes, je suis stupide alors. » Il continuait de la regardait tandis qu'elle soupirait et il ne répondit pas, se contentant de tomber d'accord avec elle sur ce point dans un hochement de tête rapide. Ils étaient visiblement d'accord sur la stupidité de Doraleen mais cela ne lui confirmait pas réellement que personne ne se trouvait dans cet parc avec eux et cela le mettait plus mal à l'aise qu'il n'y paraissait. La question de sa baguette, ce pourquoi elle l'avait abordé de manière aussi peu prudente vint alors se mettre dans leur conversation et Daley semblait conserver un avantage, un minuscule avantage et il ne se rendit même pas compte qu'il venait de lui donner un indice qu'il n'aurait jamais dû laisser échapper. Et comme, à cet instant, il reprenait le contact visuel avec sa fille qu'il venait de perdre de son champ de vision, il ne la vit pas faire, il ne réagit même pas, sauf à la dernière seconde. Il se tourna brusquement vers elle en sentant sa main dans sa poche et tenta de lui attraper le poignet mais il ne réussit à qu'à attraper le vent. Il vit sa propre baguette dans la main de Doraleen et son regard s'assombrit, immédiatement, une vague de colère l'envahit et lui bloqua la poitrine, pour la faire enfler de fureur pure. Il darda ses yeux sur elle tandis qu'elle faisait encore la maline. [color=indianred]« La poche d’un jean n’est pas la meilleure planque qui soit. » Il continuait de regarder sa baguette sans pouvoir rien n'y faire « Votre baguette contre la mienne. Ça me semble être un marché raisonnable non ? » Oh non, ce n'était pas raisonnable et loin d'être aussi simple. Quand il vit, sans pouvoir réagir, sa baguette disparaître dans la manche de la jeune femme, il inspira, ne pouvant plus cacher une seule de ses émotions. Aucun sourire ne traversa ses lèvres en voyant l'arrogance de Doraleen et avec rapidité, aussi sûrement qu'elle lui avait piqué sa baguette, il lui attrapa le poignet qui tenait celle qui le menaçait et serra avec une force qu'il ne s'imaginait pas. Il ne voulait pas lui faire lâcher prise, il se fichait de cette baguette et dorénavant, elle venait de lui voler la sienne, elle n'en avait plus rien à faire de perdre celle qu'elle avait piqué. Il savait que la baguette était toujours tournée vers lui mais il s'en fichait, il n'arrivait plus à raisonner. « Tu viens de faire la seconde plus grosse erreur de ta vie. La première a été de me provoquer la première fois. Mais celle-là d'erreur, tu vas la payer plus chère que quelques doloris et quelques coupures. J'avais prévu de te tuer tout de suite après que tu aies vu ma fille mais je vais peut-être retirer mon envie de le faire tout de suite. » Sa voix n'avait aucune émotion, il était de nouveau pleinement le mangemort qu'il avait toujours été avec elle, sans le côté blagueur et intéressé qu'il avait pu lui montrer à quelques occasions. Il était dans une colère brute et il était certainement méconnaissable. « Laisses-moi te dire quelle autre erreur tu as faite ma belle, je suis sûre que ça va te faire rire. » Il se pencha vers elle pour lui parler plus bas, pour éviter que qui que ce soit surprenne leur conversation. « Est-ce qu'il faut que je te rappelle quand, persuadée que je pourrais t'accorder une dernière volonté, tu as laissé échapper un nom, un simple nom qui m'a donné un pouvoir que, jusque-là, tu ne soupçonnais pas. » Il fit une nouvelle pause, sans cesser d'enserrer son poignet dans un étau ferme et violent. Il lui adressa un petit sourire en coin. « Tu m'as mis, sans le vouloir, sur la piste de te chère et tendre meilleure amie, Posy-Jane c'est ça ? Pas très douée pour envoyer un sortilège impardonnable si tu veux mon avis, bien plus pour les recevoir en revanche. Un peu comme toi. » Il continua de sourire comme un dément, d'un sourire qui n'avait plus rien de sincère mais celui d'un véritable psychopathe à qui on venait de retirer son bien le plus précieux. « Je te propose un nouveau marché. Tu me rends ma baguette sur le champ ou je peux te jurer qu'une fois rentré à Poudlard, j'emprunte la première baguette que je trouverais et je me rends directement au dortoir des poufsouffle. Et crois-moi, je sais bien mieux me faire obéir d'une baguette qui ne m'appartient pas que toi. Et je te ne rappelles pas que contrairement à toi, Posy ne peut ni se défendre ni s'enfuir ? » Il ne relâcha pas son poignet un instant tout en continuant de fixer Doraleen des yeux, certain qu'elle n'allait pas tarder à perdre de sa superbe d'ici quelques secondes. « Je te rendrais ta baguette quand je l'aurais décidé et quand je le voudrais et quand je mettrais de nouveau la main sur toi. Ce n'est pas négociable. Tu peux prier pour que ça arrive plus vite que tu ne l'espérais. » Ajouta-t-il en la regardant directement dans les yeux. Il n'avait jamais prévu de garder sa baguette de toute manière, elle ne lui servait à rien et il savait ce que c'était que d'être privé d'une baguette, mais il n'avait pas l'intention que ce soit aussi simple que cela pour elle.
Maeron Rosier
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 14042
≡ date d'arrivée : 04/04/2012
≡ tes points : 125 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : aidan turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Mar 26 Mar - 12:01
“ la roue tourne ”
can't believe you were once just like anyone else then you grew and became like the devil himself
Au fond, peut-être qu’il était grand temps que Doraleen change sa façon de concevoir le monde. Il fallait qu’elle réalise ce que la guerre signifiait vraiment. Elle était une gamine naïve balancée aux milieux d’événements qu’elle n’arrivait pas réellement à comprendre. Elle était une idiote balancée en pleine guerre, stupide gamine, persuadée envers et contre tout qu’il y avait encore du bon en chaque être humain. Quelle imbécile elle faisait. Finalement peut-être que cette entrevue faite de tortures avec Daley, l’avait aidé à comprendre à quel point elle avait tord. C’était sans doute mieux pour elle de voir les choses différemment, de se rendre compte qu’elle ne pourrait pas rester éternellement la gamine qu’elle avait été trop longtemps. Il était grand temps qu’elle grandisse si elle voulait affronter cette guerre et y survivre le plus longtemps possible. Il fallait qu’elle arrête de se sacrifier pour des pseudo-innocents qu’elle ne connaissait absolument pas. Il fallait qu’elle arrête de protéger des gens alors-même qu’eux, ils n’en avaient rien à faire d’elle, c’était insensé. Il fallait également qu’elle apprenne à être plus forte et qu’elle arrête d’hésiter à sortir sa baguette à tout va contre les rafleurs et les mangemorts, parce que, eux, ils n’hésitaient pas à s’en servir contre elle et à présent, elle l’avait bien compris. Si la dernière fois qu’elle avait croisé la route de Daley elle lui avait dit qu’elle était persuadée qu’il y avait encore du bon en chacun, l’idée était aujourd’hui nettement moins prononcée en elle. Elle avait connu l’enfer entre les mains de Daley et lui, il s’était sans doute bien amusé de ses tourments. Il ne pouvait pas rester une étincelle de bonté en un homme qui prend plaisir à torturer. Elle s’était trop longtemps voilé la face et elle en avait payé les conséquences. Daley n’était qu’un mangemort comme les autres, son cœur était pourri par la noirceur et il n’y avait sans doute plus rien à faire pour le faire un tant soit peu changé. Et quand bien même cela serait encore possible, ce n’était pas à Doraleen d’avoir pitié de lui, pas après ce qu’il lui avait fait subir. Si auparavant sa haine envers le mangemort avait été limitée, parce qu’elle avait surtout peur de lui, aujourd’hui, c’était le contraire, sa peur était recouverte par une haine démesurée, lui donnant des envies de vengeance complètement folle. Elle était complètement folle peut-être, trop pour ne pas se rendre compte que ses actions étaient risquées et qu’elle n’aurait jamais complètement le dessus face à Daley. Tant pis ça valait quand même la peine d’essayer après tout. Elle se fichait de bien des choses en cet instant précis, de ce qui pourrait une nouvelle fois lui arriver, elle faisait preuve de bien trop d’assurance pour s’en soucier un tant soit peu. Tout comme elle se fichait de rendre la fille de Daley orpheline. C’était la guerre après tout. Durant la première ayant terrorisé le monde des sorciers, personne ne s’était soucier de la rendre orpheline elle. On avait massacré ses parents alors même qu’ils étaient bien plus innocent que Daley. Certes, ce n’était pas Daley lui-même qui les avait tuer, mais quand même, il ne méritait pas qu’on ait pitié de lui et de sa vie de famille. « Ce n’était pas mon cas. Avant. Pourquoi est-ce que je devrais éternellement avoir être gentille et empathique ? Alors que personne n’en a rien à faire de moi ? » D’une façon ou d’une autre elle n’était pas venue tuer le mangemort. Elle voulait seulement sa baguette, peut-être que c’était sa seule opportunité d’avoir Daley, mais peut-être que malgré son envie de vengeance, elle jugeait qu’il ne méritait pas qu’elle se salisse les mains. Certes, elle était convaincue que si elle était venue chercher une vengeance (qui, il fallait bien l’avouer, elle méritait), elle n’aurait eu aucun regret à prendre, mais dans les faits c’était sûrement plus compliqué et même si elle se sentait plus que jamais dépouillée de son ancienne personnalité, elle n’avait pas la moindre envie de devenir une meurtrière, après tout, ce serait se rabaisser au niveau des mangemorts et ce n’était pas là quelque chose qui tentait la jeune poufsouffle, bien au contraire. Et ce même si elle était persuadé que la mort de Daley serait quelque chose de bon pour le reste de la communauté des sorciers. Lui il avait du sang sur les mains et aucune justice ne pouvait le condamné à l’heure actuelle, il n’y avait bien que la mort qui pouvait punir les mangemorts, les condamnés pour le mal qu’ils ne cessaient de faire, mais Doraleen n’était sans doute pas la personne la plus à même de donner justice. Pour l’heure, comme elle le signala, elle se permettait déjà de profiter de la situation qui était à son avantage pour une fois. Sans doute serait-ce différent si elle le laissait partir, mais si elle devait croiser à nouveau sa route après ça, elle n’hésiterai pas à se défendre et ce qu’elle soit chez elle dans sa maison qu’il aurait saccagée ou bien au beau milieu d’un bar moldu. La réplique du mangemort la fit lever les yeux au ciel. Elle savait qu’il ne laisserait jamais tomber. C’était un mangemort après tout, détruire des vies, briser des gens, ça devait l’amuser au plus haut point. Ça le rendait détestable, horrible, le faisait passer pour un monstre mais apparemment, il s’en fichait bien. C’était bien dommage, surtout pour sa fille.
Doraleen ne pu masquer une légère grimace, elle n’était pas idiote, elle comprenait bien ce qu’il y avait derrière les paroles du mangemort et ça ne la surprenait qu’à moitié qu’il puisse être capable de torturer des gamins encore plus jeune qu’elle-même. C’était pitoyable finalement, c’était tellement bas et stupide. Faire du mal à des gamins incapable de se défendre, c’était absurde. « Vous n’êtes vraiment qu’un monstre. » Elle le pensait depuis bien longtemps, mais à chaque fois qu’elle se retrouvait en face de lui, elle se rendait compte qu’il était encore pire que tout ce qu’elle était capable d’imaginer. Dire qu’il était un monstre, ça semblait encore trop doux aux yeux de Doraleen. Il était pire que ça, tellement qu’elle était incapable de trouver le terme le plus adéquate pour le définir. Sans doute qu’il n’en existait aucun. Elle jugea bon de ne pas insister quand il lui dit qu’elle était stupide. Elle s’en fichait bien de ce qu’il pouvait penser d’elle. C’était le cadet de ses soucis et elle n’avait pas envie de chercher des arguments pour s’auto-défendre du jugement de Daley, il n’en valait de toute façon pas la peine. De plus, elle n’avait guère envie de tomber dans un pseudo-débat avec le mangemort. Elle voulait simplement récupérer sa baguette et partir loin d’ici et ce, le plus rapidement possible. Avant que Dwight ne soit réveillé, ce serait parfait. Même si elle doutait que ça puisse être possible. Daley était aussi un peu stupide de toute évidence. Il lui avait indiquer où est-ce qu’il cachait sa baguette et ainsi, en un rien de temps, elle s’en était emparé. L’avantage quand on est en fuite, c’est qu’on apprend vite à piquer des baguette en toute discrétion. Elle l’avait énervé, elle savait très bien qu’elle allait l’énerver, et ce avant même qu’elle n’arrive à lui voler sa précieuse baguette. Il lui attrapa le poignet avec force. « Ah oui ? Et comment vous allez faire ça sans baguette ? » Elle fixait le mangemort dans les yeux et elle pu rapidement y lire bien plus de colère qu’elle n’avait jamais vu dans ses yeux. Apparemment elle n’était pas la seule à être particulièrement attachée à sa baguette. Rapidement, elle fronça les sourcils alors qu’il évoquait Posy-Jane. Sa meilleure amie, celle dont elle avait parlé la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Elle sentait la haine en elle bouillonner, encore plus qu’auparavant. Elle refusait qu’il puisse mêler sa meilleure amie à cette affaire. C’était entre elle et lui. Posy-Jane n’avait rien à voir là dedans. « Allez au diable. Laissez la en dehors de tout ça. Sinon, c’est sous forme de brindille que je vous la rendrez votre maudite baguette ! » Elle savait que Posy-Jane savait se défendre, bien mieux qu’elle-même ne le faisait, mais elle ne voulait pas qu’elle ait des problèmes à cause d’elle, si tant est que ses problèmes n’aient pas commencés au moment même où elle avait mis les pieds à Poudlard en ce début d’années. « Et lâchez mon poignet avant que ce ne soit votre fille qui paie les conséquences de vos actes. On peut être deux à menacer des gens qui n’ont rien à voir avec la situation. » Il avait toujours son poignet dans sa main, ainsi il aurait été difficile pour elle de viser la petite fille avec la baguette du rafleur, mais elle avait toujours son autre main et la baguette de Daley glissée dans sa manche, si facile à utiliser. Elle avait beau être en principe une gentille fille, elle avait ses limites et Daley les avait dépassées depuis trop longtemps.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Ven 5 Avr - 22:17
Daley n'aurait jamais pensé que la jeune femme pouvait ainsi se montrer cruelle simplement pour récupérer sa baguette. Il avait du mal à croire que la seule et unique chose qui l'avait mené à lui était ce qu'elle désirait récupérer. Il y avait autre chose, il était sûr qu'elle voulait sa vengeance mais pour une raison ou une autre, elle n'était pas capable de se montrer à la hauteur de sa propre cruauté. Elle était une adolescente de dix-sept qui n'avait probablement jamais fait couler le sang et elle était empathique, une poufsouffle loyale qui avait accepté la torture pour de parfaits inconnus. Il avait jugé ce comportement stupide et elle en prenait probablement la pleine conscience à présent. Elle avait changé et si d'habitude, Daley se serait plus amusé de ce comportement arrogant, il se sentait plus en danger qu'il n'aurait souhaité le penser. Sa fille était trop proche pour qu'il puisse torturer à volonté Doraleen, sans parler du nombre de moldus non négligeable qui se trouvait autour d'eux. Était-elle capable de compromettre le monde de la magie uniquement parce que le feu de la revanche brûlait en elle comme une flamme trop vive ? Il savait ce que ce sentiment impliquait, il l'avait ressenti et le ressentait toujours au fond de lui. Il savait les choses horribles qu'elle était capable de vous faire faire. Il savait ce qu'elle ressentait et pourtant, elle ne semblait pas prête à mettre ses menaces à exécution. « Ce n’était pas mon cas. Avant. Pourquoi est-ce que je devrais éternellement avoir être gentille et empathique ? Alors que personne n’en a rien à faire de moi ? » Il eut un sourire en coin, voilà enfin une parole censée dans sa bouche. Elle prenait enfin pleinement conscience de la situation, de la guerre qui se jouait autour d'eux. Il était presque désolé pour elle que le retour à la réalité soit aussi brutal et aussi brûlant pour elle, elle avait appris la leçon en payant le prix fort et elle devait amèrement le regretter. Il haussa légèrement les épaules d'un air fataliste. « C'est ce que j'ai essayé de te faire comprendre la dernière fois. Personne ne se soucie des autres et c'est ce que tu aurais dû faire lorsque je t'ai fait chanter. Le jeu n'en valait certainement pas la chandelle, j'en suis sûr ! » Il en était plus que certain et il avait la confirmation que la jeune femme n'avait jamais été torturée avant qu'il ne s'en donne à cœur joie. Elle avait eu la stupidité de croire que ce ne serait pas aussi douloureux que ça en avait l'air, il en était certain et tous les moldus présents avaient fini tranquillement leur soirée pendant qu'elle subissait ses foudres parce qu'elle lui avait demandé, parce qu'elle lui avait cédé. Il tourna la regard vers elle après avoir jeté un œil à sa fille et le plongea dans celui de Doraleen. « Mais tu n'y peux rien, agites ta baguette tant que tu le veux, appuies plus fort sur ma jambe avec et menaces moi, personne ne change, tu es ce que tu es et si cela te déplaît, tu ne pourrais rien y changer. » Elle continuerait de faire ce qu'elle faisait parce qu'elle était ce qu'elle était, personne ne changeait en si peu de temps et lui-même n'avait jamais réussi à enterrer celui qu'il avait été si longtemps. Il savait qu'une part de lui pouvait refaire surface à tout moment et cela l'effrayait mais la jeune femme n'y pouvait rien, son empathie la perdrait mais elle ne pouvait pas s'en débarrasser, cela faisait parti des règles du jeu, un caractère dont on ne pouvait se défaire, le naturel revient toujours au galop et elle n'allait pas rester aussi arrogante qu'à cet instant aussi longtemps qu'elle le voudrait.
Elle eut une grimace lorsqu'il lui avoua, sans s'en cacher qu'il avait déjà torturé plus jeune qu'elle et qu'il n'en avait éprouvé, visiblement, aucun remord. La jeune femme le jugeait, ne cessait de le voir comme un abominable mangemort et c'était mieux ainsi, il ne voulait qu'elle s'imagine que le fait qu'il ait une fille l'ai affaibli, il était toujours le même et elle devrait continuer à avoir peur de lui, même si pour l'instant, elle semblait trop arrogante pour s'en rendre compte. « Vous n’êtes vraiment qu’un monstre. » Voilà un jugement sans la moindre mesure, sans la moindre nuance. Il était un monstre à ses yeux et il eut un sourire diabolique en répondant. « Tâches de ne jamais l'oublier. » La menaça-t-il sans prendre la peine de voiler sa cruauté ou de feindre d'être touché par ce terme peu flatteur. Elle le voyait ainsi et tant qu'elle continuerait, il savait qu'il avait une prise sur elle, il savait qu'il pouvait encore gagner parce qu'au fond, elle avait toujours peur de lui. Elle ne s'était pas transformé en guerrière en si peu de temps, il aurait toujours un avantage sur elle, peu importe combien de nouveaux sorts elle avait appris. Mais l'heure ne fut plus à la discussion semi-courtoise, toute bonne chose semblait avoir une fin et Doraleen lança le compte à rebours en lui dérobant sa baguette. La fureur s'inflitra dans chaque partie de son corps, comme un poison mortel et il ne perdit pas de temps pour la menacer de mille et un tourments. « Ah oui ? Et comment vous allez faire ça sans baguette ? » Malgré sa rage, un sourire fendit ses lèvres dans une expression effrayante. « J'ai tout le temps qu'il me faut pour en trouver une autre et te pourchasser comme je te l'ai promis. Mais crois-mois, la prochaine fois, tu n'en ressortiras pas vivante. » C'était une promesse et il tenait toujours ses promesses, il faisait toujours en sorte de mettre ses menaces à exécution et celle-là, il avait l'intention de la tenir, parce qu'il avait l'intention de lui faire payer son insolence. Il vit autant de colère que celle qui bouillait en lui lorsqu'il évoqua sa meilleure amie et il fut presque fière de la voir emplie d'autant de haine que lui. « Allez au diable. Laissez la en dehors de tout ça. Sinon, c’est sous forme de brindille que je vous la rendrez votre maudite baguette ! » Évidemment, plus aucun sourire ne traversait son visage et c'est menaçant, la voix dure et froide qu'il lui répondit. « Et tu ne récupéreras jamais la tienne, condamnée à voler des baguettes au rafleur avant de trouver celle qui te correspondra pleinement, celle qui t'obéira au doigt et à l'oeil, ce qui est impossible alors tu ne seras plus jamais la même. Dans ton équation, n'oublie pas que les fabricants de baguette sont à la botte des mangemorts. » Ou sont leurs prisonniers, ce qu'il ne précisa pas. Il allait pouvoir se refaire faire une baguette qui lui obéirait pleinement mais celle-là, celle que Doraleen possédait, il la voulait parce qu'il s'agissait de la sienne. Pour un sorcier, cela restait important malgré tout, même si ce qu'il disait était on ne pouvait plus vrai. Il allait ajouter quelque chose au sujet de la meilleure amie de Doraleen, il s'apprêtait à déverser un peu plus de sa colère quand la jeune femme le prit de court. « Et lâchez mon poignet avant que ce ne soit votre fille qui paie les conséquences de vos actes. On peut être deux à menacer des gens qui n’ont rien à voir avec la situation. » Il avait toujours son poignet dans la main mais à ses mots, il eut comme un trou noir terrifiant. Comme si un seau d'eau glacé venait de lui traverser le corps, l'atteignant jusqu'aux tréfonds de son âme. Elle venait de menacer sa fille si ouvertement qu'il crut avoir mal entendu au départ. Elle n'imaginait même pas ce qu'elle venait de déclencher et au lieu de retirer sa main de son poignet, il serra plus encore, pris d'une frénésie terrifiante. Son regard se voilà de rage et il trembla de fureur. Il serra violemment sa main, comme si tout à coup, il avait l'ambition absolument affreuse de le lui casser sur le champ avec sa propre force. Il déglutit parce que sa bouche s'était asséché et il ignora tout le reste, Daley ne voyait plus que Doraleen et les mots qu'elle venait de prononcer coulèrent en lui comme un venin, se répétant en boucle dans sa tête, assourdissant ses sens. Elle venait de faire ce que même son père n'avait jamais osé faire. Parce qu'il savait qu'il serait capable de rompre son serment pour protéger Liadan en le tuant s'il venait à la menacer et elle venait de le faire de façon si effrontée qu'il aurait pu rire de son imprudence. Il aurait pu en rire parce qu'elle ne savait pas, elle ignorait ce qu'elle venait de déclencher. Si bien que sans prévenir, il tira et tordit son poignet d'un coup sec et un léger craquement ce fut entendre. Il savait qu'il n'y avait pas mis assez de force pour le lui briser complètement mais il savait également qu'il venait de lui faire suffisamment mal pour qu'elle lâche sa baguette. Et c'est en tendant son autre main qu'il put récupérer cette baguette, elle avait fait l'erreur d'hésiter, elle ne lui avait pas lancé de sort. Il lâcha son poignet avec violence et la baguette changea de direction. Il fulminait tellement qu'il eut du mal à s'exprimer correctement. « Tu crois que ça me gênerait de mettre un terme à ta minable existence sur le champ ? Tu crois que j'ai besoin d'une baguette pour te faire hurler de douleur ? Tu vas être une très bonne fille et me rendre la mienne sur le champ et si tu tentes la moindre chose, je n'aurais pas la moindre hésitation. Tu as eu l'occasion de me tuer et considères maintenant que ce temps est révolu. » Et il était on ne pouvait plus sérieux. Il pointait à présent la baguette du rafleur dérobée contre la jeune femme et elle n'avait pas intérêt à se servir de sa baguette contre lui, la situation pourrait très vite dégénérer et encore faudrait-il qu'elle puisse se servir de son poignet droit puisqu'il venait de le lui tordre jusqu'à l'entorse. Il savait qu'il avait causé assez de dégâts pour qu'elle ne s'en serve plus contre lui, il n'avait plus qu'à surveiller sa main gauche à présent. « Je tiens à ajouter que si tu tentes la moindre chose contre ma fille, Posy-Jane ne sera pas la seule à souffrir à mon retour à Poudlard mais je m'assurerais de retrouver tous tes amis pour un tête à tête délicieux avec moi. Tu as bien plus à perdre que moi, parce que tu ne feras jamais de mal à une enfant. » Il le savait mais cela ne l'empêchait pas de garder les yeux rivés sur elle, au cas où elle tenterait le moindre geste imprudent. Il n'hésiterait pas une seconde et ce malgré la présence de sa fille et des moldus, elle ne devait absolument pas en douter. Il faisait ça pour protéger Liadan, c'était ce qu'il y avait de plus important pour lui en ce monde et il ne laisserait pas Doraleen le lui enlever. Il se fichait de faire un carnage, il se fichait de tout ce qui n'était pas Doraleen et la haine qu'elle venait de lui insuffler en quelques secondes, en quelques mots.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Jeu 25 Avr - 13:02
“ la roue tourne ”
can't believe you were once just like anyone else then you grew and became like the devil himself
Doraleen aurait aimé pouvoir perdre tout ce qui avait fait d’elle une simple victime depuis le début de cette guerre. Cette gamine qui avait voulu s’enfuir seule, comme si ça avait pu être plus simple, moins risqué pour elle comme pour les autres. Elle avait eu bien trop confiance en elle, le jour où elle avait quitté le domicile de son oncle en lui laissant simplement une lettre. Elle avait été persuadée que tout irait bien, qu’elle serait assez forte pour combattre, même seule, livrée à elle-même, dehors sur le gigantesque champ de bataille qu’était devenu la Grande Bretagne. Elle l’avait cru. Elle avait été d’une stupidité hors du commun quand elle avait pensé ainsi. Ce n’était plus Poudlard, ce n’était plus quatre murs et un toit sous lequel régnait la sécurité. C’était la peur, le froid, la faim et bien rapidement, elle avait été confrontée à la solitude. Chose qu’elle n’avait que trop peu connue à Poudlard. Elle avait toujours été avec Posy-Jane, ou avec d’autres personnes, si bien que le fait de se retrouver seule avait été bien plus compliqué qu’elle ne l’avait imaginé. Elle n’était définitivement qu’une pauvre victime d’une guerre qui la dépassait complètement, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, elle serait toujours la même gamine. Celle qui avait définitivement besoin qu’on la prenne par la main pour qu’elle puisse avancer. A chaque fois que ça n’allait pas, elle courrait se réfugier dans les bras de Dwight, comme une parfaite idiote. Elle ne savait pas comment le jeune homme pouvait encore la supporter, elle et ses pseudos élans de courage, elle et son empathie qui finirait par les faire couler tous les deux. Elle avait beau ressentir cette haine débordante en elle, cette envie de vengeance qui semblait prendre le dessus sur ce qu’elle était capable de sentir d’autre, ça n’était sans doute qu’illusoire, sans quoi elle aurait déjà agit. Si elle avait vraiment voulu faire payer à Daley le mal qui lui avait fait, en se fichant éperdument des moldus qui étaient là, de sa fille qui jouait en toute innocence dans ce parc, elle l’aurait déjà fait. Pourtant, elle était toujours là à se contenter de menaces qu’elle ne mettrait peut-être pas a exécution, et si jamais elle le faisait, très vite elle serait rongée par la culpabilité. Parce qu’elle était comme ça, une fille trop gentille que même les pires blessures ne pouvaient pas complètement changer. Daley avait sans doute raison, ô combien elle n’était pas prêtre à l’admettre. « Je ne ferais pas deux fois la même erreur. » Elle semblait convaincue de ses propres paroles, pourtant, sans doute qu’elle l’a referait et si dans un élan d’égoïsme profond, elle ne le faisait pas, encore une fois, il lui faudrait bien peu de temps avant d’être rongée par la culpabilité. « Vous n’en savez rien. J’ai toutes les raisons du monde de mettre mes menaces à exécution. » C’était bien vrai, après tout, il l’avait torturée, il l’avait traumatisée et il avait fait naitre en elle cette vaine envie de vengeance qui faisait qu’elle était là aujourd’hui, alors même qu’en voyant la silhouette de Daley, elle aurait du s’enfuir le plus vite possible. Ce n’était pas qu’elle avait changé, c’était simplement que la douleur l’avait sans doute quelque peu rendue folle. C’était bien ça qui la poussait à agir, qui la pousserait peut-être à vraiment mettre ses menaces à exécution, la folie.
La sorcière n’avait jamais douté de la monstruosité du mangemort. Elle le savait depuis la première fois que leurs routes s’étaient malheureusement croisées. Il y a de ça bien des mois. Elle avait pourtant été amenée à croire que sous cet aspect foncièrement méchant, il se cachait encore un peu de bonté, parce que personne ne pouvait être complètement mauvais (à part peut-être voldemort lui-même). Elle s’était trompée, une fois de plus. Il n’y avait aucune bonté en Daley, à part peut-être pour sa fille, mais pour les autres il n’était rien qu’un monstre sans cœur, elle avait eu l’occasion de le remarquer lors de leur dernière entrevue et il pouvait être sûre qu’elle s’en souviendrait encore longtemps, à jamais sans doute. « Vous pouvez compter sur moi pour m’en souvenir. » Elle serait incapable d’oublier ce qu’il lui avait fait de toute façon. Parfois, elle avait l’impression que la douleur été encore présente en elle, comme si elle était devenue une partie d’elle-même dont elle ne saurait se débarrasser. Elle détestait cette sensation et pourtant, elle été obligée de vivre avec. Avec plus de facilité qu’elle ne l’avait imaginé, elle avait réussi à voler la baguette du sorcier. Elle pensait que ce serait plus compliqué à faire, mais en fait elle aurait presque pu être satisfaite d’elle. Sa réussite ne fit que renforcer son éphémère confiance en elle. Elle haussa les épaules, toujours avec la même assurance qu’elle finirait par payer tôt ou tard. « Si je vous écoutez, je devrais être morte depuis longtemps. » Ce n’était pas la première fois qu’il la menaçait de la tuait et ça avait toujours sonné vrai et effrayant à ses oreilles, mais le fait été que malgré ce qu’il disait, elle était toujours en vie, alors sa soit disant promesse, il pouvait se la garder. Pour l’heure, elle faisait preuve d’une assurance qui l’empêcher de la croire sincère. Pourtant, elle devait l’être. Il était un mangemort et elle une simple née-moldue dont personne n’avait que faire, surtout pas Daley dont elle était sans doute en train de titiller les nerfs plus qu’elle ne le devrait. Elle serra les mâchoires à sa réplique, si elle était en train de l’énerver, c’était réciproque. C’était entre elle et lui cette histoire, il n’avait aucunement le droit de menacer sa meilleure amie qui n’avait rien avoir avec tout ça. « Ne l’oubliez pas non plus dans notre équation. Si je casse la votre on se retrouvera tous les deux dans la même galère. » Il n’y avait plus de fabriquant de baguette c’était un fait, pour les gens comme elle, comme pour les mangemorts. Quand bien même il torturerait l’un d’eux pour lui refaire une baguette, le pauvre homme aurait tout le temps de mourir avant d’avoir réussi à faire celle qui conviendrait parfaitement au sorcier. Il avait menacé sa meilleure amie, alors elle ne pouvait que renvoyer ses menaces sur sa fille qui jouait tranquillement à quelques mètres d’eux. Il n’y avait aucune raison pour qu’il soit le seul à mêler des innocents dans leurs histoires. Elle sentit son étreinte autour de son poignet se faire d’autant plus forte, jusqu’à qu’il le torde et que ses doigts laissent d’eux même glisser la baguette qu’elle tenait. Elle laissa échapper un léger crie, entre la douleur et la surprise. Pas de quoi alarmer le risque du parc. Elle aurait pu pourtant, mais sans doute qu’elle n’avait pas eu assez mal pour ça. Après tout, elle avait subit pires tortures, si bien que son corps semblait presque être devenu plus résistant qu’il ne l’était dans le passé. Pour ça, elle pourrait presque remercier le mangemort, ce que bien entendu, elle ne ferait jamais, elle préférait encore s’arracher la langue plutôt que de faire ça. Evidement, très rapidement, le sorcier récupéra la baguette qu’elle avait faite tomber pour l’en menacer. Elle avait encore celle du sorcier dans son autre main, elle la pointa également vers lui. « Allez-y, tuez moi. » Elle plongea son regard dans celui du mangemort, elle venait de prononcer ces quelques mots sans même sourciller. Elle était folle, il n’y avait pas à dire et pourtant, elle ne semblait pas regretter une seule seconde ses paroles. Peut-être plus tard. Quoi que, s’il lui obéissait, il la tuerait sur le champ elle n’aurait pas à le regretter. « Est-ce que vous avez vraiment envie de tuer quelqu’un devant ses yeux ? » Sans quitter le mangemort du regard, elle désigna d’un rapide coup de tête la petite fille qui continuait de jouer, ignorant tout de ce qui était en train de se passer tout prêt d’elle. S’il assumait vraiment de la tuer là, devant les yeux innocents de sa fille alors, ça voudrait dire que même envers cette dernière, il était incapable de faire preuve de la moindre bonté. Finalement, ça ne serait que très peu surprenant, il était un mangemort. Ceux là étaient bien souvent incapable de ressentir quoi que ce soit pour qui que ce soit. C’était bien pathétique, limite triste, bien que Doraleen ne se sentait pas d’humeur à verser la moindre larme pour le mangemort. Il ne le méritait pas. « Si vous ne voulez pas qu’on s’en prenne à votre fille, apprenez à ne pas mêler des innocents dans des conflits qui ne les regarde pas. Cette histoire, ça pourrait bien n’être qu’entre vous et moi. » Elle n’avait pas la moindre envie de laisser Daley toucher à ses amis, ceux qu’elle avait laissé derrière elle en fuyant, bien contre son gré, le château. Cependant, elle n’avait pas non plus l’intention de laisser Daley gagner contre elle, pas cette fois.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Mer 1 Mai - 22:25
Plus Daley regardait la jeune femme assise à côté de lui sur le banc et plus il avait cette impression de se revoir à l'âge de dix-sept ans quand on lui avait fait du chantage pour adhérer aux préceptes des mangemorts. Quand son père lui avait volé son innocence pour en faire le parfait petit soldat obéissant qu'il était aujourd'hui et qui se battait chaque jour contre lui-même pour mener une vie à peu près normale. Mais il fut un temps où il était un jeune garçon pleins de rêves et d'envies, il voulait voler, vivre de son talent, il voulait être libre et il aurait tout donné pour l'être. Jusqu'à ce qu'il croise le regard de sa fille après sa venue au monde. Son destin avait basculé, l'enfermant dans une spirale infernale de laquelle il ne pouvait plus sortir. Mais il avait changé, de naïf, dragueur et rieur, il était devenu impitoyable, sarcastique et pragmatique. Il ne voyait plus le monde de la plus belle des façons, ses idéologies, ses pensées même avaient changé, il avait complètement évolué et du serdaigle incapable de faire du mal à qui que ce soit, il était devenue cette bête assoiffée de sang qui rôdait en lui depuis quelques années. Alors dire à Doraleen qu'elle ne changerait jamais, qu'elle était ce qu'elle était et que cela lui plaise ou non, elle ne pourrait rien n'y faire n'était pas la vérité. Il se trompait et il se mentait à lui-même, peut-être pour être sûr qu'elle ne tenterait pas de le tuer devant les yeux innocents de sa fille. Qu'elle finisse par l'assassiner ne serait pas une surprise en soit, il l'aura certainement mérité mais il ne voulait pas que Liadan assiste à un tel massacre, il préférait la convaincre et se convaincre lui-même que le bonté intérieure ne disparaissait jamais réellement, la preuve en était qu'il était capable d'être bon gentil et attentionné envers sa fille, envers Eden, il était un ami fidèle pour Pandora depuis des années et il l'était aussi pour Alexander, il n'était pas foncièrement mauvais, il avait seulement des parts d'ombre en lui que Doraleen avait expérimenté de la pire des façons, d'une façon qu'il ne lui aurait pas souhaité en temps normal mais il ne pouvait pas s'en défaire et cette gamine insolente l'avait défié, avait fait ressortir le pire en lui et il n'était pas question de lui accorder la moindre clémence, il finirait ce qu'il s'était acharné à commencer depuis quelques temps, il voulait sa mort, il voulait la voir souffrir, il ne se séparerait de cette obsession qu'une fois cette dernière assouvie. Et pourtant, il n'avait pas eu ce qu'il voulait en la torturant la dernière fois, même s'il en tirait une certaine satisfaction, il voulait remettre ça, et très vite maintenant que c'était elle qui le tenait sous sa coupe, sa fille à proximité. Mais il n'en démordrait pas, Doraleen n'était pas capable de mettre ses menaces à exécution, même s'il était évident qu'elle avait retenu des leçons de son passé. « Je ne ferais pas de fois la même erreur. » Et elle l'avouait même, il avait accompli beaucoup de choses sur elle mais il doutait de la sincérité de ces mots. En réalité, il doutait moins de leur sincérité que de la capacité de Doraleen à les mettre à exécution, il donnerait tout pour voir ça, pour refaire son petit chantage et voir ce qu'elle déciderait à nouveau, juste pour mettre à l'épreuve sa volonté de fer ou pour le plaisir de la savoir rongée de culpabilité. « Vous n’en savez rien. J’ai toutes les raisons du monde de mettre mes menaces à exécution. » Il eut un sourire en coin, il ne savait pas vraiment comment l'interpréter et il ne savait pas s'il pouvait se permettre de jouer au plus malin en sachant que c'était elle qui tenait la baguette et qu'il ne pouvait pas faire de geste trop brusque, sous peine d'être véritablement mort dans les quelques secondes. Il était arrogant mais il savait reconnaître le danger, surtout qu'il n'avait toujours pas la certitude que la jeune femme était véritablement seule, que personne ne se soit encore manifesté ne voulait pas dire que personne n'était là et c'est probablement ce qui le retenait le plus. Mort, il ne servirait à rien pour Liadan, il ne pourrait plus la protéger et la mettre à l'abri, elle serait livrée à lui-même et en temps que fille de mangemort, il ignorait comment elle pouvait être traitée. « Je me demande encore ce que tu attends. Je te l'accorde facilement, tu as toutes les raisons de le faire. Alors qu'est-ce qui retient ta main ? Si je suis mort, tu ne reverras jamais ta baguette, mais ce n'est certainement pas la seule raison. » Il aimait la provoquer parce qu'il était bien trop sûr de lui, il préférait lui rappeler ce qu'elle était venue chercher pour éviter qu'elle ne perde ses objectifs et le foudroie dans la moindre cérémonie supplémentaire. Il avait toujours cet avantage sur elle, il était le seul à savoir où était sa baguette à cet instant précis et il ne se gênerait pas pour le lui rappeler chaque fois qu'elle l'oublierait.
Mais ce n'était pas ce qui l'empêcherait de lui rappeler également ce qu'il était et ce qu'il était capable de lui faire, parce qu'il ne voulait pas qu'elle arrête d'avoir peur de lui, ce qui visiblement, n'était plus le cas, uniquement parce qu'elle avait eu la chance de s'échapper trop de fois pour que ce soit quantifiable sans atteindre à son orgueil. Il préférait donc ne tenir aucun compte. « Vous pouvez compter sur moi pour m’en souvenir. » Bien sûr qu'il pouvait compter sur elle et il hocha la tête d'un air entendu. On n'oubliait jamais la toute première fois qu'on était torturé, on pense toujours que la douleur pourra être supportable, que rien ne pourrait être pire que ce qu'on se fait comme films pendant les secondes qui précèdent le moment fatidique et pourtant à un moment donné, la douleur nous fait perdre la tête, elle devient insoutenable, elle donne presque envie de mourir, de mettre fin à ses souffrances qui semblent sans fin et pour toujours, on garde le souvenir des coups ou des sortilèges endurées et il savait que c'était exactement ce à quoi Doraleen pensait à cet instant lorsqu'elle affirmait se souvenir de lui pendant encore quelques temps. Il savait ce qu'elle ressentait, il pouvait presque se reconnaître en elle mais jamais, ô grand jamais, il n’éprouvait de la pitié ou des regrets. Non, ces sentiments étaient pour les faibles, il n'avait pas le droit, il ne pouvait pas les ressentir, il ne pouvait pas se le permettre, se détacher sans éprouver, voilà ce qu'il devait faire au quotidien. Mais il avait l'impression qu'elle arrivait plutôt bien à se détacher, même quand il la menaçait de mort. « Si je vous écoutez, je devrais être morte depuis longtemps. » Il se retourna complètement vers elle pour analyser le degrés de folie qu'elle venait d'atteindre et il avait le sentiment qu'elle avait crevé tous les plafonds. Le provoquer de cette façon, c'était aussi inattendu qu'excitant au final parce que cela titillait la part de lui qui avait adoré l'avoir sous sa baguette quelques semaines auparavant pour lui infliger mille tourments. Alors au lieu de l'enrager, la réplique et l'assurance dont elle faisait preuve le firent rire légèrement. Il préférait oublier momentanément la situation dans laquelle il était pour se concentrer sur ce trop plein qu'elle semblait avoir. Il hocha la tête pour lui donner raison. « Tu as parfaitement raison, ce n'est pas ce qui doit te rendre aussi arrogante. Tu ne te rappelles peut-être pas bien des événements de la dernière fois mais si tu es partie cette fois-là, c'est uniquement parce que je l'ai voulu. C'est ta façon d'agir qui me donne envie de te tuer mais tu me rappelles à chaque fois combien je préfère à présent te torturer. » Et il conclut avec ce sourire particulièrement malfaisant, parce que la conclusion était loin d'être une bonne nouvelle. Si elle ne devait pas avoir peur de la mort venant de lui, il avait su prouver qu'il savait torturer autant un corps qu'un esprit et il savait qu'il allait continuer la concernant, qu'il ne lui laisserait aucun répit et que ce soit par hasard ou de son fait, ils se reverraient bien assez tôt pour qu'il mette ces menaces-là à exécution. « Ne l’oubliez pas non plus dans notre équation. Si je casse la votre on se retrouvera tous les deux dans la même galère. » Oui mais ils seraient à parfaite égalité et malgré tout, c'était quelque chose qu'il était presque prêt à faire. Mais il détestait cette situation et la façon dont elle lui avait dérobé sa baguette, il détestait ce sentiment de vulnérabilité qui le secouait à cet instant précis et tout ce qui commençait à entrer en ligne de compte dans leurs échanges. Aucun n'avait envie d'apporter la moindre victoire à l'autre. Même quand la situation semblait se retourner, ils se trouvaient dans une nouvelle impasse. Comme lorsqu'il réussit à lui tordre suffisamment le poignet pour la voir lâcher la baguette qu'elle tenait mais très vite, elle le menaça de la sienne et cette simple vision avait de quoi le rendre fou. Qu'elle menace sa fille avait aussi cette tendance et il avait l'impression qu'il allait la tuer, là, maintenant, tout de suite, même s'il venait d'affirmer qu'il adorait la torturer. Il se fichait de tout ce qui les entourait et même si le léger cri qu'elle venait de pousser avait alerté quelqu'un, il ne s'en serait probablement pas rendu compte. « Allez-y, tuez moi. » Il serra sa poignet autour de la baguette, comme s'il était prêt à la casser en deux sous ses yeux, sa respiration légèrement accélérée par la fureur qui parcourait son corps par vagues. Il ne la lâchait pas des yeux, il était presque prêt à le faire mais elle ajouta une phrase, une seule. « Est-ce que vous avez vraiment envie de tuer quelqu’un devant ses yeux ? » Elle fit un léger mouvement de tête et il savait qu'il était foutu et il aurait voulu hurler de frustration, il aurait voulu la tuer simplement pour avoir osé pointer sa fille de la tête mais il ne le pouvait pas et son bras trembla de son hésitation. Il soutenait sans problème le regard de la jeune femme mais son esprit avait rejoint celui de sa fille jouant un peu plus loin, pleine d'innocence et de gaieté. Il n'était pas capable de faire ça devant elle et cette faiblesse lui brûlait l'estomac et lui donnait envie de vomir. Il allait accorder sa victoire à une gamine de dix-sept ans, il n'en revenait pas, il n'était pas capable de le concevoir. Il recula brusquement, mettant de la distance entre eux-deux tout à coup. De colère, de frustration, il entendit à peine la dernière phrase de Doraleen. « Si vous ne voulez pas qu’on s’en prenne à votre fille, apprenez à ne pas mêler des innocents dans des conflits qui ne les regarde pas. Cette histoire, ça pourrait bien n’être qu’entre vous et moi. » Il était hors d'atteinte, c'était probablement là qu'il était le plus dangereux, lorsqu'il était frustré. Il finit, de colère et de rage, par attraper la baguette qu'il tenait et la briser sur son genoux d'un mouvement souple. Il balança les morceaux à taire, et prononça d'une voix presque blanche. « On ne va pas repousser l'échange de baguette plus longtemps, je te retrouve dans une heure dans la rue commerçante qui est à deux pâtés de maison, un endroit public ou aucun de nous ne pourra tenter quoi que ce soit. » Il voulait sa baguette mais surtout, il voulait mettre sa fille à l'abri, il voulait en finir avec cette histoire. « Je repars avec ma fille maintenant et tu acceptes mes conditions ou aucun de nous ne retrouvera sa baguette. » Déclara-t-il froidement. Il n'avait pas l'intention de repousser ce moment plus longtemps, il bouillait littéralement de ne rien pouvoir faire ici et maintenant et se détestait pour lui donner rendez-vous dans un lieu public mais il savait pertinemment qu'elle n'était pas assez bête pour se présenter dans un lieu désert ou sorcier, ce qu'il lui proposait était donc juste, il voulait juste se mettre à l'abri en attendant. Il se leva, incapable de rester assis, détestant l'idée de repartir sans baguette pour protéger sa fille mais il venait de briser celle qu'il avait récupéré, une erreur selon lui qu'il n'arrivait pourtant pas à regretter. Du regard, il intercepta celui de sa fille et lui fit signe de revenir vers lui. Elle trottinait déjà dans leur direction quand il se tourna vers la jeune femme sur le banc pour ajouter. « On a un accord ? » Demanda-t-il, se décalant légèrement pour être sûr que sa fille n'était pas dans le champ de visée de Doraleen, quand bien même il était sûr qu'elle ne lui ferait rien, il n'était pas prêt à risquer sa vie pour le prouver. Et il était bien trop furieux pour être rationnel, il agissait de façon naturelle et protectrice, comme depuis toujours avec Liadan. Le calme apparent qu'il affichait était une véritable tornade s'enroulant autour de lui, l'étouffant presque. Doraleen allait regretter cet échange, quoiqu'elle en dise et quoi qu'il lui en coûte.
Maeron Rosier
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≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Jeu 23 Mai - 12:11
“ la roue tourne ”
can't believe you were once just like anyone else then you grew and became like the devil himself
Doraleen était une gentille fille. C’était manichéen, naïf mais tellement vrai. Elle n’avait jamais fait de mal ne serait-ce qu’à une mouche. Ce n’était pas son genre. Elle était une jeune femme pleine de bonté et ça finirait par la perdre. Elle le savait aujourd’hui. Elle avait bien eu l’impression qu’elle allait mourir entre les griffes du mangemort parce qu’elle avait décidé de se sacrifié pour épargner la vie d’inconnus dans un bar. Maintenant tout ce qu’elle ressentait en elle, sa colère, sa haine, son envie de vengeance, ça lui semblait tellement réel et pourtant, il y avait toujours et il y aurait toujours une part d’elle qui l’empêcherait de commettre le pire. Parce qu’elle n’était pas mauvaise, parce qu’elle ne serait jamais mauvaise. Pourtant, c’était la guerre qui faisait rage dehors, c’était une guerre qui menaçait de prendre sa vie à chaque seconde qui passait, une guerre qui menaçait de lui arracher Dwight, une guerre qui lui avait déjà valu bien des tortures. Elle ne pouvait pas continuer à avancer naïvement au beau milieu de cette guerre. Elle ne pouvait pas continuer à n’être qu’un fardeau pour Dwight, cette gamine idéaliste qui avait, trop souvent, tendance à les foutre dans la merde. Quoi qu’en dise le jeune homme, elle n’arrivait pas à penser autrement, elle était un boulet à sa cheville et si cette guerre devait avoir raison de lui, ce serait très certainement à cause d’elle et de sa stupidité. Elle était bien trop naïve, trop optimiste et dans cette guerre c’était de gros défauts. Dwight était bien plus réaliste qu’elle, c’était sans doute pour ça qu’il arrivait mieux à gérer cette maudite guerre, là où elle, elle ne faisait qu’échouer, elle ne faisait que prendre les plus mauvaises décisions. Aujourd’hui encore, elle avait commis une erreur en venant vers Daley alors que la meilleure chose à faire aurait été de s’enfuir à toute jambes, elle n’était pas grand-chose face à lui. Il avait sans doute été entrainé pendant des années à faire le mal autour de lui, il était un mangemort après tout. Elle en revanche, elle n’était qu’une adolescente innocente qui n’avait même pas fini ses années d’études. Il avait plus d’expérience, c’était un fait dont elle ne pouvait pas doté et malgré tout elle était venue avec sa haine et sa rancœur, comme si ça pourrait vraiment lui servir. Elle était stupide et n’apprenait décidément jamais rien de ses erreurs. Elle avait cette impression d’être intouchable aujourd’hui. Elle se voilait la face. Elle était tout aussi faible que d’habitude, même malgré cette haine qui coulait dans ses veines en lui donnant l’illusion qu’elle pourrait aisément tuer Daley ici même. Si elle le faisait, elle serait très vite rongée par la culpabilité, parce qu’elle n’était pas comme lui, il pouvait bien la tuer, ça n’aurait pas la moindre importance à ses yeux. Le contraire était faux. Elle n’était pas plus capable de le tuer que de lui faire payer ce qu’il lui avait fait subir lors de leur dernière rencontre. Elle s’en croyait pourtant capable, elle en était persuadée, assez pour menacer les mangemort. Elle avait souligné le fait qu’elle avait toutes les raisons du monde de mettre ses menaces à exécution. C’était on ne peut plus vrai. Mais, elle ne le ferait pas et ça, le mangemort l’avait compris bien avant elle. Elle, elle était, de toute évidence, bien décidée à le nier. Aveuglée par trop de colère, par cette douleur qui ne s’était jamais réellement effacée de ses muscles. « Je suis venue pour négocier. En principe quand on négocie c’est pour éviter les conflits. » Si elle voulait éviter le conflit, c’était sans doute parce qu’une partie d’elle savait qu’elle serait incapable de vraiment se défendre face au mangemort, mais cette partie d’elle-même elle avait décidée de l’ignorée et ce même si c’était de toute évidence la seule partie d’elle-même qui n’était pas encore complètement noyée dans la folie dont elle semblait être victime.
Folle, elle l’était sans l’ombre d’un doute, assez pour provoquer le mangemort sans même se rendre compte des conséquences que pourraient avoir ses paroles. Pourtant, elle le pensait. Il n’arrêtait pas de lui dire qu’il allait la tuer alors qu’elle était toujours bel et bien vivante. Si elle, c’était sa bonté qui retenait sa baguette en cet instant, qu’est-ce qu’il l’avait retenu lui de la tuer toutes ses fois où il ne l’avait finalement que menacée ? Elle n’en savait rien et sa curiosité aurait voulu avoir une réponse à sa question. La réponse du mangemort était tellement prévisible. Forcément, d’après ses dires il préférait simplement la torturer. Elle haussa les épaules dans un léger soupire. « Alors arrêtez de dire que vous allez me tuer, vous perdez un peu plus en crédibilité à chaque fois. » Elle savait qu’il pouvait la torturer, à ce niveau là, elle pouvait lui accorder toute la crédibilité du monde. Elle en avait fait les frais après tout. Mais il ne l’avait pas tuée, il n’avait fait que la menacer sans jamais le faire sinon, elle ne serait plus là pour en témoigner. Alors il pouvait dire ce qu’il voulait, ça ressemblait à chaque fois un peu plus à des menaces en l’air. Un peu comme celles qu’elle était en train de lui servir depuis qu’elle était venue le rejoindre sur ce banc. Ils étaient deux de toute évidence à manquer de crédibilité. Elle avait peut-être récupéré un peu la sienne en dérobant la baguette du mangemort. Tout comme il ne tarda pas à récupérer la sienne en lui tordant le poignet jusqu’à ce qu’elle lâche la baguette du rafleur. Elle sentait la douleur à son poignet, comme une pulsation qui ne cessait de donner des coups à l’endroit où la main du mangemort l’avait enserré. Pourtant, elle avait l’impression que ce n’était rien. Juste une petite douleur qui disparaitrait bien vite, parce que ce n’était rien en comparaison aux sortilèges doloris. Ils étaient à égalité maintenant, il avait une baguette, elle en avait une. Ce n’était certainement pas le lieu idéal pour se battre, il y avait plein de moldus, et il y avait surtout la fille de Daley, elle qui représentait apparemment son pire point faible. Il pouvait la tuer à ce moment précis dans ce parc. Un geste de baguette, deux malheureux mots et elle était morte, il n’entendrait plus jamais parler d’elle, il récupérerait sa baguette et n’aurait plus à se soucier de la pauvre Doraleen et de son arrogance. Il aurait pu le faire sans même sourciller, dans un autre contexte sans doute. Pour l’heure, il n’en ferait rien. Il y avait sa fille à quelques pas d’eux. Elle n’hésita pas à le souligner. Elle vit bien le bras du mangemort trembler, il devait être plein de frustration et si elle n’avait pas été si sérieuse en cet instant précis, elle aurait pu sourire de satisfaction. Elle n’en fit rien, elle voulait garder ça pour plus tard, quand elle aurait enfin retrouvé sa baguette à elle. Elle arqua légèrement un sourcil en le voyant brisé la baguette qu’il tenait en mains. Dans de telles circonstances, elle aurait parfaitement pu lancer l’offensive maintenant qu’il venait de se débarrassé de l’arme qu’il venait de lui voler quelques instants plus tôt. C’était bien la peine de lui tordre le poignet pour se débarrasser si vite de l’objet qu’elle avait pointé contre lui. Elle écouta les paroles du mangemort, un marché qui lui semblait parfait. C’était absolument ça ce qu’elle appelait négocier, comme elle l’avait souligné plus tôt. Pas de conflit, juste un accord commun qui pouvait se résoudre autrement que dans un bain de sang ou dans des cris de douleurs. C’était ça qu’elle était venue chercher aujourd’hui, bien avant une vengeance pourtant bien mérité. Elle voulait sa baguette, désormais, il voulait aussi la sienne alors ils pouvaient parfaitement avoir un marché. Finalement, quand on tombe pile au bon moment, négocier avec un mangemort n’était pas si difficile que ça. Elle fixa un court instant la jeune fille qui revenait en courant vers son père. Elle était toujours assise sur son banc alors que Daley semblait déjà prêt à partir. Parfait pour elle. Elle haussa les épaules avant d’adresser un léger sourire au mangemort, ironique comme tout ceux qu’elle lui servait depuis la première fois qu’ils s’étaient croisés, elle hocha légèrement la tête en signe d’approbation. « On a un marché. » Dans un lieu public, il ne pourrait pas lui faire grand-chose, si ce n’est menacer encore des inconnus, mais elle ne se ferait pas avoir deux fois de suite, finalement, tout ce qu’il ferait, ce serait relever au monde moldu l’existence des sorciers, ce qui serait sans doute très mal vu, après tout les mangemorts voulaient protéger leur monde de ce qui était moldu, y comprit des nés moldus qui pourtant faisaient parti du monde de la magie tout autant que de celui des moldus, enfin, la logique des mangemorts étaient incompréhensible. Quoi qu’il en soit, ce serait une courte rencontre, un simple échange de baguette, parce qu’elle n’avait pas l’intention de s’attarder et sans doute qu’il lui restait encore beaucoup à apprendre avant de vraiment trouver le courage de se venger du mangemort, mais ça finirait par venir.
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Sujet: Re: (doraleen&daley) ♦ la roue tourne. Mer 29 Mai - 13:58
A partir de l'instant précis où Daley avait vu et reconnu Doraleen lorsqu'elle s'était assise à côté de lui sur ce banc et l'avait pointé de sa baguette, il avait su qu'il ne pourrait pas gagner contre elle et il s'acharnait pourtant à le faire avec violence, parce qu'il en allait de sa crédibilité et de sa fierté, ce pour quoi il se battait au quotidien. Il ne pouvait pas laisser une gamine de dix-sept ans l'emporter sur lui, il ne pouvait pas simplement le supporter, la regarder partir avec un sourire victorieux sur les lèvres, la laisser sans aller sans l'avoir fait souffrir avant, ou même sans l'avoir tué. Mais Daley avait un désavantage qui ne jouerait pas en sa faveur et il le savait. Le poids de la présence de sa fille dans le parc avait un impact trop important pour lui, il n'était pas rationnel quand Liadan était dans les parages, il ne pouvait pas réfléchir correctement, simplement agir pour la garder en sécurité, elle était son point faible, une faille de taille qu'il espérait garder encore secrète un long moment. Mais avec Doraleen au courant, qui sait combien de temps cette information mettrait pour arriver à des oreilles mal intentionnées. Mais là où le mangemort avait un avantage, c'était uniquement que sa fille était, la plupart du temps, sous très haute surveillance dans le manoir de son enfance, où résidait son père et qui grouillait souvent de mangemorts et qui n'était pas un endroit qu'on pouvait aisément localiser, son père avait pris toutes les précautions nécessaires. Dans son malheur, lié à la captivité de sa fille ou la sienne sous son serment, Daley avait de la chance qu'elle soit ainsi couvée. L'Ordre ne pourrait pas mettre la main dessus et personne ne ferait pression sur lui de cette manière. Il allait s'employer à sortir un peu moins et se contenter du parc de sa maison pour sortir avec Liadan, l'extérieur devenait trop dangereux, il était entrain de se faire bien trop d'ennemis pour se permettre encore une fois ce genre d'erreur. Il ne pouvait plus être aussi négligeant, à simplement déguster une glace sur un banc en regardant sa fille jouer avec d'autres enfants. Cet instant avec Doraleen le lui prouvait bien. Il aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre, quelqu'un qui n'aurait pas eu les scrupules de la jeune femme, même si, avant de s'en prendre à Liadan, il fallait lui passer sur le corps. Il se battrait jusqu'au bout pour sa fille, même s'il savait qu'une fois mort, elle serait plus en sécurité du côté de l'Ordre. Mais tout ça n'était pas vraiment d'actualité, il n'avait pas l'intention de l'éloigner de lui, il voulait la garder au plus près et à cet instant, il pensait plus à la manière dont cette conversation pourrait bien se terminer qu'à réellement se montrer violent avec Doraleen, même si elle le rendait complètement fou avec son assurance et son arrogance. Il avait envie de lui faire avaler ses grands airs, elle croyait le dominer parce qu'elle menaçait la vie de sa fille à cet instant mais il n'y aurait pas toujours cette barrière entre eux deux et plus jamais il ne se retrouverait dans cette situation face à elle, il venait de se le jurer. La jeune femme allait devoir faire bien attention à ses arrières, Daley ne serait jamais bien loin à l'avenir. Si l'envie de la torturer était toujours la plus forte, la tentation de la tuer devenait plus évidente à chaque instant. La logique aurait voulu qu'il ne la laisse pas repartir vivante avec l'information qu'elle possédait mais dans l'immédiat, il n'était pas en mesure de ce permettre ce caprice. « Je suis venue pour négocier. En principe quand on négocie c’est pour éviter les conflits. » Il la regarda, pas certain qu'elle soit réellement venu éviter le conflit puisqu'elle était menaçante depuis le début. Elle semblait vouloir le tuer mais il la savait désormais incapable de le faire. Elle pouvait éprouver toute la haine du monde pour lui, elle ne s'était pas encore endurcie au point de vouloir suffisamment sa mort pour passer à l'action. C'était une chance pour lui, une aubaine qui ne passerait pas deux fois, à son humble avis, d'où l'intérêt de faire en sorte que la prochaine fois qu'ils s'affronteraient, Daley devait être seul face à elle. Il rêvait déjà de cet instant tandis qu'il hochait légèrement la tête sans répondre ou sans la provoquer davantage. Si elle voulait éviter le conflit, pour une fois, il était bien d'accord avec elle.
Pourtant, elle continuait de le provoquer, comme si elle était devenue inatteignable, comme s'il allait passer sa vie entière à discuter sur ce banc et comme s'il ne représentait plus une menace à présent. Elle avait tort d'avoir l'air aussi sûre d'elle, il n'était pas plus menaçant que lorsqu'on menaçait sa fille et il pouvait s'avérer capable des pires horreurs imaginables simplement pour faire regretter cela à la personne qui avait osé le suggérer. Et Doraleen avait fait plus que le suggérer, elle l'avait clairement dit et pour cela, elle méritait bien la mort, ou une torture à mort, elle pouvait toujours choisir. « Alors arrêtez de dire que vous allez me tuer, vous perdez un peu plus en crédibilité à chaque fois. » Il arqua un sourcil, il n'avait pas l'impression de perdre sa crédibilité, en revanche, elle prenait un peu trop de grands airs avec lui et cela commençait à l'agacer. Son arrogance qui l'avait d'abord amusé se retournait bien trop contre lui pour qu'il s'en amuse à présent. Il serra légèrement la mâchoire avant de finalement sourire en coin. « Je n'ai jamais dit que je ne me lasserais pas un jour de te torturer. » Et c'était on ne pouvait plus vrai, il finirait un jour par en avoir marre d'elle, il finirait par s'énerver et il n'était pas à l'abri d'une séance de torture qui finirait mal pour elle, elle ne devait pas perdre de vue ce qu'il lui avait déjà fait subir. Mais elle ne cessait pas, elle alla même jusqu'à lui voler sa baguette, geste qu'il aurait du punir immédiatement, même s'il avait un champ d'action assez limité. Il essayait de se calmer et de ne pas laisser éclater sa rage et pourtant bien vite, il réussit à lui dérober celle qu'elle avait elle-même volé. Ils étaient à égalité, ils pointaient chacun une baguette sur l'autre mais la jeune femme avait très bien compris comment était Daley avec sa fille et elle appuya dessus pour l'empêcher tout mouvement. Et elle avait raison, il n'était pas capable de tuer devant les yeux innocents de Liadan, lui qui voulait à tout prix la protéger de tout ce qui faisait que cette guerre le rendait de plus en plus mauvais. Il ne quittait plus Doraleen des yeux, imaginant au passage toutes les horreurs qu'il pouvait lui infliger la prochaine fois que sa route croisera la sienne. Et il n'allait pas se gêner pour la chercher, pour la traquer, pour la retrouver et faire en sorte qu'elle paye pour ce qu'elle venait de faire. Brisant sa baguette sous le coup de la colère qui gonflait en lui, il mit rapidement fin à cette discussion, proposant un marché à Doraleen pour que chacun récupère sa baguette sans bain de sang. Il rappela sa fille sans pour autant lâcher la jeune fuyarde des yeux en attendant sa réponse. « On a un marché. » Hochant la tête une seule fois, le jeune homme tourna immédiatement les talons et attrapa sa fille au vol, la soulevant dans ses bras pour définitivement la mettre à l'abri de la lignée de tir de Doraleen. Il ne prit pas la peine de lui expliquer quoi que ce soit et s'éloigna à pas rapides dans un lieu un peu plus tranquille. Il se fichait de tourner le dos à Doraleen, il se fichait de ce qu'elle pouvait bien faire, il lui fallait absolument partir avant de vouloir revenir commettre l'irréparable. Tremblant de rage, sa fille dans les bras avait rapidement compris qu'il n'était pas d'humeur pour supporter ses questions.
Évidemment, il avait la bêtise de briser la baguette qui aurait pu l'aider à transplaner mais heureusement pour lui, il n'était pas très loin de la maison d'un mangemort qui pourrait lui prêter sa cheminée et la poudre de cheminette qui le ramènerait au manoir de son père. Ce qu'il fit rapidement. Il avait donné une heure à Doraleen, il eut alors le temps de déposer Liadan chez lui pour utiliser à nouveau la cheminée de son père pour aller à Poudlard. Il trouva la baguette de Doraleen exactement où il l'avait déposé et il fit rapidement demi-tour, il lui restait plus qu'à retourner à leur lieu de rendez-vous et il serait juste à l'heure. Il se sentait bien moins nu avec une baguette dans la poche intérieure de sa cape, il se sentait moins léger et il savait qu'il pourrait briser la baguette avec une grande facilité si Doraleen tentait quoi que ce soit contre lui. Et c'est bouillonnant d'une rage qu'il contenait de moins en moins bien qu'il traversa la rue et qu'il aperçut la tête blonde qu'il cherchait. Le jeune homme s'arrêta à sa hauteur et ne lui adressa pas un mot. Il sortit sa baguette de sa cape et la pointa devant lui, attendant que la jeune femme fasse de même. L'échange se fit rapidement, sans un mot, jusqu'à ce que Daley retrouve sa baguette. Il pesa l'objet dans sa main, satisfait de la retrouver, bien plus qu'il n'aurait été capable de l'admettre. Il finit par lever les yeux vers la jeune femme et regarda autour de lui. Il savait qu'il ne gagnerait plus sa coopération, il savait qu'elle avait retenu sa leçon la fois précédente et il n'avait pas l'intention d'essayer de l'amadouer pour la torturer. Il avait encore quelques heures à passer avec sa fille, il n'entendait pas les gâcher à torturer Doraleen. En revanche, il se pencha légèrement pour qu'elle l'entende murmurer. « N'oublie pas de regarder par dessus ton épaule ma belle, on se retrouvera. » Plus qu'une menace, c'était pleinement une promesse qu'il lui faisait là. Il finirait par avoir sa revanche puisqu'elle avait échoué à obtenir la sienne. Elle regretterait ce qu'elle venait de faire, voilà au moins quelque chose dont il pouvait être sûr. Il finit par reculer pour disparaître parmi la foule qui bondait la rue.
(terminé)
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(doraleen&daley) ♦ la roue tourne.
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