Sujet: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 16:36
ella-callis robynlincoln
i was looking for a breath of lifex x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
ft. summer glau ◊ like a wizard ✲ NOM : Lincoln. Comme le président américain. ✲ PRÉNOMS : Ella-Callis était le choix de sa mère qui avait choisi ça on ne sait trop comment, en l'honneur d'une cousine au second degré affiliée à la grand-mère qui était morte écrasée par un dragon ou quelque chose comme ça. Ce qui est sûr c'est qu'elle déteste ce prénom, elle ne l'utilise jamais. Robyn par contre, c'est un coup de son père, féru de bandes dessinées et particulièrement de Batman. Pourquoi Robyn et pas Robin ? Eh bien Mme. Lincoln trouvait ça plus esthétique figurez-vous. Mr. Lincoln père s'est dit qu'il était inutile de résister.✲ ÂGE : 29 ans. ✲ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le matin 22 octobre 1968 dans la ville de Manchester. ✲ EMPLOI : serveuse à la Tête de Sanglier. ✲ STATUT DU SANG : Sang-Mêlée, née d'une mère sorcière et d'un père désespérément... Moldu. ✲ ANCIENNE MAISON : Gryffondor même si elle n'a jamais réellement compris pourquoi. ✲ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire mais elle compte bien remettre le grappin sur Ed.
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C'est une baguette bien spéciale que celle de Robyn, sculptée avec soin du bois d'un cerisier japonais, d'une souplesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque elle n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : déterminée, impulsive, changeante sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en métamorphose. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un crin de licorne qui lui donne toute sa puissance.
L'avis de ton personnage sur VoldemortQu'il aille se faire foutre. Lui, et ses mangemorts. Ses parents auraient pas pu l'oublier au fond d'un gouffre ? Des millions de spermatozoïdes, des millions de possibilité, et il a fallu que ce soit lui qui sorte. Lui. Une chance sur des millions. Eh bien on a tiré le gros lot. Si il pouvait mourir dans un coin sans continuer à ennuyer le monde ce serait bien. Mais il est là. Il contrôle tout. Plus personne n'est à l'abri, pas même ceux qui croient se cacher derrière leur soi-disant Sang-Pur. Des foutaises tout ça. Je ne comprends pas comment un être peut être délibérément aussi avide de pouvoir et aussi heureux des abominations qu'il inflige aux gens. Et pourtant cette homme est là maintenant. Je ne prononcerai pas son nom. Je ne suis pas folle et je ne suis pas sans peur. Je fais comme les autres pour le coup. Je ne dis rien. Il a fallu qu'un homme comme ça arrive.
Ton personnage et l'Ordre du Phénix Ce sont des fous. Des fous courageux mais des fous quoi qu'il en soit. Moi aussi j'essaie bien de protéger les Nés-Moldus quand j'en ai l'occasion mais combattre les Mangemorts eux-même... C'est de la folie. De la pure folie. Pourtant quelque part je les respecte. Ils se battent, vraiment. Des fois j'ai envie de les rejoindre au lieu de me la fermer, puis je me souviens que je ne veux pas mourir. Il est beau mon courage de Gryffondor tiens... Non, je fais pas trop honneur à la maison on peut le dire. Mais je suis vivante.
Ton personnage et la situation actuelle C'est de la folie. Le monde est devenu fous, les gens deviennent fous, tout se casse la gueule. J'ai appris que le monde ne vaut pas vraiment la peine d'être parcouru sans folie mais pas ce genre de folie. C'est la peur je crois. La peur qui se glisse partout et empoisonne l'air, l'eau, la terre, les gens. Les esprits se remplissent et se nourrissent de peur et je sais que tout le monde va craquer, même les plus forts. Seuls ceux qui n'ont rien à perdre ne céderont pas au joug de la terreur. Mais je ne fais pas partie de ceux-là. J'aimerais bien pourtant. Oui j'ai peur de tout ce qui se passe, oui je baisse la tête devant les mangemorts, je ne suis pas suicidaire. Mais ça me révolte de voir la façon dont ils traitent les Moldus et les nés-Moldus. Merde, ils n'ont rien fait ! Et qu'un sorcier se permette d'en rabaisser un autre parce qu'il sent que les temps sont en sa faveur, ça me donne envie de vomir. J'essaie d'aider quand je peux. Sauf que je ne peux pas toujours.
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Not So Serious ◊ 7/7 de connexion ✲ PSEUDO : Not So Serious sur bazzart ou Pedobear ou Papou ✲ PRÉNOM : Emma ✲ PERSONNAGE : inventé ✲ PAYS : France. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : par Léa (sesky Norman Reedus et promis je retiendrai vite son prénom imprononçable ) ✲ TON AVIS SUR PI : il et trop bien et puis le design est pas sombre et pour ça je vous bénit, surtout que c'est rare pour les HP ✲ UN DERNIER MOT : I I I LIKE LITTLE GIRLS THEY MAKE ME FEEL SO GOOD !
Dernière édition par E.-C. Robyn Lincoln le Sam 16 Fév - 0:17, édité 5 fois
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 16:36
my castle stands upon pillars of sandx x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
Onze ans. Pourtant tu ne souffles pas tes bougies. Tu n'ouvres pas tes cadeaux. Tu ne coupes pas le gâteau. Tu n'as pas invité des amis. Tu n'en as pas beaucoup de toute façon, trop impulsive et rancunière pour être aimée. Trop sauvage. Tu n'as pas l'air sauvage, assise sur le perron devant la porte de la maison, fixant la boîte aux lettres avec une application dont tu n'as jamais fait preuve en cours. Tu attends quelqu'un peut-être. Ou quelque chose. À tes côtés se tient un chat au pelage blanc taché de noir, droit comme un i, regardant droit devant lui avec une telle dignité, un tel mépris et un tel flegme qu'on dirait qu'il te fait seulement l'honneur de t'assister, dans un accès de magnanimité. Ah... Quelles grandes créatures que les chats. Toujours terriblement inutiles mais qui vous toisent comme si ils savaient que vous ne pourriez pas vous passer d'eux. Exquis. Tu dois être assise là depuis une heure environ, seule, sans que personne ne soit venu te demander ne serait-ce que ce que tu faisais là. Ta mère travaille au ministère de la magie alors tu sais qu'elle est très occupée. Quand tu t'es levée ce matin elle était déjà partie. Elle avait laissé une note sur la table de la cuisine : "Bon anniversaire ma puce et surtout n'oublie pas de ranger ta chambre." Elle n'est jamais là de toute façon. Elle n'a même jamais vraiment pris le temps de t'expliquer en quoi consistait son métier. Tout ce qu'elle fait quand tu la vois c'est agiter sa baguette dans tous les sens avec un air occupé et ne pas te voir. C'est ton père. Qui s'occupe de toi. Quoique s'occuper est un bien grand mot. La preuve, il n'est même pas venu voir ce que tu faisais, il n'est pas venu te dire de rentrer ou simplement mettre un pull parce que tu vas attraper froid avec cette bise cruelle de fin octobre. Il doit être en train de regarder un match de foot, de lire des comics ou d'écrire un de ses livres qu'il ne publie jamais. C'est un homme étrange que ton père. Un homme paradoxal qui a des passions typiques du beauf moyen mais d'autres qui le propulsent au rang d'intellectuel et d'artiste. Tu aimes ton père. Profondément. Et tu voudrais toujours le rendre fier. Mais tu as des résultats médiocres à l'école, tu ne joues pas au foot ou au base-ball, tu ne fais pas d'équitation... Tout ce que tu sais faire c'est lui parler de ces super-héros qu'il affectionne tant. Et danser. Ta mère avait proposé de t'inscrire à un cours de danse classique et il avait dit que c'était bien une activité de fille ça. Il avait cependant accepté et tu ne t'étais pas insurgée. Tu n'as pas eu tort. Tu adores la danse. C'est une des seules choses typiquement féminines que tu aimes. Tu n'as pas un talent digne des futures danseuses étoiles mais tu es plutôt bonne. Puis ça te plait. Tu t’es demandée si ça pouvait rendre ton père fier mais apparemment non. Tant pis. C’est pour ça que tu attends avec une telle impatience. Si tu reçois la lettre aujourd’hui, alors tu seras une sorcière. Et si tu es une sorcière, tu seras forte, tu seras digne. Tu pourras rendre tes parents fiers, devenir quelqu’un. Poudlard. Ton menton appuyé sur tes mains, tu te demandes comment c’est là-bas, si c’est aussi beau que dans les livres, si tu t’y plairas. Mais oui, tu ne peux que t’y plaire. Tu souris en t’imaginant avec ta baguette, lançant de vrais sortilèges. Et soudain, un battement d’ailes. Le chat sursaute et tu lèves la tête d’un coup. Tu te lèves et commences à courir vers le hibou mais trébuches, tes jambes ayant du mal à supporter ton poids après être restées si longtemps figées. Tu te rattrapes de justesse à la clôture où tu manques de te couper la main mais te redresses finalement devant l’oiseau qui n’a pas bronché, digne et fier. Tu le débarrasses de la lettre qui l’encombre et le regardes s’élever dans le ciel après s’être vigoureusement secoué. Puis tu baisses les yeux vers l’enveloppe de papier frappée s’un sceau rouge. Un sourire étire tes lèvres sans que tu t’en rendes compte. Sans même l’ouvrir tu te précipites dans la maison à la recherche de ton père. « Papa, papa ! J’ai eu ma lettre de Poudlard ! » Il ne se retourne même pas quand tu entres dans son bureau, trop concentré sur ce qu’il écrit. « C’est très bien ma puce. » Il s’en fout. Tu ne souris plus. Pourquoi il ne te regarde pas ? Tu es une sorcière. Il devrait être fier. Mais la magie n’est pas à la hauteur de ses intérêts. Il n’y connaît rien à la magie, pourquoi ça lui plairait ? Il serait plus heureux si tu lui annonçais que tu as été mordue par une araignée radioactive. Tu te mords la lèvre et retiens tes larmes. Il n’aime pas que tu pleures. Alors tu tournes les talons, serrant toujours dans ta main cette lettre qui devait te rendre heureuse et le rendre fier. Bon anniversaire Robyn.
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CHAP II. GRYFFINDOR you've got a heart as loud as lions, so why let your voice be tamed ? ◊
Tu ranges avec précaution ton balai dans son étui. Un nimbus que tes parents t’ont offert pour ton treizième anniversaire. Puis tu te laisses tomber sur ton lit, rompue, avec cette impression que chacun de tes membres n’est plus que muscles en souffrance. La danse et le Quidditch sont encore les seules choses pour lesquelles tu te donnes à fond. Oh, tu as bien vite compris tu n’étais guère plus brillante en cours ici qu’en cours chez les Moldus. A part peut-être en métamorphose. C’est bien là la seule matière qui t’intéresse encore et où tes notes ne sont pas désespérantes. Dire que tu avais hâte d’arriver dans cette école. Tu n’as pas l’impression d’y avoir plus ta place que chez les Moldus. Tu as tellement peu d’amis... Toujours aussi sauvage, explosive, pas assez normale. Tu t’es dit pourtant, lorsque le Choixpeau posé sur ta tête a crié Gryffondor, que tu pourrais avoir des amis. Sauf que le naturel est revenu au galop. Courage et loyauté ? Tu les cherches encore ceux-là tiens... Tous ces parfaits petits élèves de la maison pourpre et or ne sont pas comme toi. Tu ressembles plus aux véritables lions qu’à ceux idéalisés par Godric Gryffondor. Pourquoi tout n’est jamais comme tu le voudrais ? Tu regardes le plafond. Heureusement que tu as le Quidditch. Au départ, tout comme la danse, tu t’étais inscrite aux sélections avec le fol espoir que ton père te remarquerait. Sauf qu’il s’en fout. Le Quidditch il n’y connaît rien, ce n’est pas du football. Pourtant tu as été sélectionnée et tu en es venue à aimer cela. A adorer cela même. Tout dans ce sport t’excite. La puissance du vent fouettant ton visage, voir le monde de bien plus haut qu’on ne le devrait, cette sensation de vitesse, cette adrénaline de la victoire, cette impression de ne plus être si dépendant du monde d’en-dessous. Quand tu voles, tu te dis que tu pourrais partir, loin, et que rien ne pourrait t’arrêter. Tu ne le fais pas évidemment. Tu n’as que treize ans, tu rêves parfois d’une autre vie mais n’en est pas au point de partir ou de souhaiter qu’un Edward Cullen vienne t’arracher à ta vie monotone en te mettant en cloque pour que ton intérieur soit déchiqueté par un bébé mangeur d’humains. Tu es un brin asociale mais pas suicidaire. Pas encore du moins. Tu fermes les yeux quelques instants, épuisée, mais étrangement lorsque tu les rouvres plus aucune lumière ne provient des fenêtres. Tu clignes des paupières, ne comprenant pas. Ton estomac gargouille. Tu te redresses sur ton matelas et comprends en voyant les corps endormis sous les couvertures - qui se soulèvent à un rythme régulier - des lits alentours. Elles t'ont laissé dormir. Elles t'ont laissé dormir et tu as loupé le retard. Cette bande de connasses. Aucune n'est particulièrement ton amie mais tout de même, c'est un coup bas ça. Tu te lèves en pestant silencieusement, te retenant pour ne pas foncer donner un coup de poing dans une de ces couvertures. Tu n'as plus sommeil maintenant, c'est malin. Bande de raclures... Toujours en uniforme de Quidditch, tu décides de ne pas rester à ruminer près de ces ***** et de descendre dans la salle commune pour te blottir devant le feu. Bon, tu n'as aucune idée de l'heure qu'il peut être mais ton horloge biologique te dit qu'il est tard. Et si ton horloge biologique ne se trompe pas - on ne sait pas, elle est peut-être aussi dérangée que toi - il ne doit y avoir personne en bas. Tu grimaces en descendant les marches, chacun de tes muscles te rappelant que voler sur un manche de bois n'est pas ce qu'il y a de plus confortable. Damn it. Entre la danse et le Quidditch, tu choisis bien les sports qui te détruisent le corps toi. A quatre-vingt ans t'auras l'air belle tiens, je te raconte pas les rhumatismes... C'est donc en claudiquant comme une petite vieille que tu arrives enfin en bas des escaliers de pierre. Évidemment, encore une fois, tout ne se déroule pas tout à fait selon ton plan puisqu'un des fauteuils est déjà occupés. « Qu'est-ce que tu fais là kiddo ? » Cinead. Tu restes figée sans vraiment savoir si du coup tu dois t'asseoir tout de même. Tu pèses le pour et le contre sans quitter des yeux le garçon bien plus vieux que toi. Batteur des rouges. Tu l'aimes bien mais tu le jalouses parce que même à ton âge tu sais que tu n'atteindras jamais son niveau de jeu. Lui il aura peut-être la chance de passer pro. Toi, non seulement tu es mauvaise en cours mais en plus tu sais que tu ne seras jamais assez bonne pour te faire un métier de la danse ou du Quidditch. Ton père a raison en fait, tu es une bonne à rien. Il ne l'a jamais dit évidemment mais des fois un éclat dans ses yeux l'a laissé paraître. Robyn. La fille incapable et inutile. C'est ce que tu vois quand tu regardes Ed, tu as l'impression qu'on te rappelle ta médiocrité. Pourtant tu décides de ne pas remonter. « Personne m'a réveillé, j'ai loupé dîner. » Fort heureusement, il s’abstient de tout commentaire, ce dont tu lui es plus que reconnaissante. Un étrange silence s’installe et tu décides alors qu’il ne sert à rien de rester debout comme ça. Tu te laisses tomber dans un des fauteuils en velours pourpre sans un bruit, heureuse pour tes muscles. L’entraînement de ce soir a été particulièrement intensif, c’est le moins que l’on puisse dire. Les yeux plongés dans la contemplation des ondulations des flammes de la cheminée, tu sens le temps s’étirer alors que le feu danse dans l’âtre. Tu pourrais presque rester des heures à regarder les motifs changeants de l’élément. Enfin, surtout parce que tu es fatiguée, en cas normal ça t’ennuierait plus que vite. Mais là non. Le crépitement te berce et sans que tu t’en rendes même compte, tu finis par glisser à nouveau dans les bras de Morphée. Finalement tu as encore sommeil. Tu te laisses aller à des rêveries dont il ne te restera plus rien demain, que des éclats sans queue ni tête avec un peu de chance. Cela importe peu. Souvent les rêves sont mieux que la réalité. Tu peux être Peter Pan dans tes rêves si tu veux, plein de poussière de fée.
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CHAP III. LIFE IS LIFE there is no fairy dust, no flying away, no childhood dream. you are far from Peter Pan but learn to hold your back like a flagpole, it's all you've got out there. ◊
La vie c’est beau n’est-ce pas ? C’est ce qu’il y a de plus beau disent certains. D’autres disent que le bonheur est enfin trouvé lorsque la réalité est plus belle que nos rêves, et que l’on a hâte de se réveiller le soir en se couchant. Toi, tu trouves que la vie c’était plus beau dans tes rêves. Plus doux, plus poétique. La vie tu te l’es prise en pleine gueule. Tu n’en attendais pas des châteaux de cristal, tu n’en attendais pas des rivières de pierres précieuses ni même un ciel toujours bleu ; tu ne demandais pas grand chose de plus qu’une vie dans laquelle tu aurais pu être heureuse. Tu voulais de l’adrénaline, une véritable vit, des coeurs qui battent à cent à l’heure. Tu n’as rien eu de tout ça. Ce château de quand tu étais petite, il n’était bâti que sur des fondations en sable, balayées en une bourrasque. Tu n’es pas Peter Pan, tu n’as pas à tes côtés la fée clochette. Il n’y a pas de pays imaginaire, juste la terre et la réalité et Dieu que toutes deux sont cruelles... Le pire dans tout cela c’est que tu n’as même pas connu le malheur, au final la vie ne t’as jamais frappée ouvertement, non, elle ne t’as juste jamais rien accordé. Elle t’a ignorée, comme ton père et ta mère t’ignoraient. Tes rêves ne se sont jamais réalisés, ils ne sont jamais passés de mots et d’images à des actes. Rien, rien, ta vie c’est le vide, c’est de la merde, tu n’arrives à rien en tirer, ni du mauvais ni du mal. Tu es sortie de Poudlard avec si peu de Buses et d’Aspics que tout ce que tu as pu faire c’est postuler pour être serveuse à la Tête de Sanglier. Tu vivotes plus que tu ne vis, enchaînant les allers-retours entre Pré-Au-Lard et la ville Moldue la plus proche où tu donnes des cours de danse classique. Tu as toujours su que tu ne serais jamais assez bonne pour devenir une véritable professionnelle, que ce soit dans le Quidditch ou la danse, mais ça fait quand même mal de voir que tu avais raison. Tu aurais préféré que ce ne soit pas le cas. Et quand tu regardes les matchs de l’équipe nationale, ta gorge se serre parfois et tu sens un goût amer envahir ta bouche en voyant le batteur. Cinaed. Il a réussi lui, tu t’en doutais. Quelque part tu le détestes pour ça. Vous n’avez jamais été vraiment proche mais vous vous appréciez un minimum, étant de la même maison et de la même équipe. Lui aussi avait l’air trop sauvage pour être un Gryffondor. Sauf qu’il s’en est sorti. Pourquoi lui et pas toi ? Les voies du Seigneur sont impénétrables. Chaque instant de ta vie, chaque évènement, chaque souvenir semble te revenir au visage comme pour te rappeler, te crier que tu as tout raté. Que tu ne vaux rien. Tu te prends des claques tous les jours. Tu n’es peut-être pas autant à plaindre que certaines personnes - pense aux petits enfants qui meurent de faim en Afrique ! - mais tu es profondément malheureuse. Ce genre de malheur las dans lequel on s’embourbe, dû à une routine trop bien huilée qui ne nous apporte rien de plus que l’âge, au fur et à mesure que les jours passent, se succèdent en se ressemblant bien trop. Tu ne sais même pas pourquoi tu te lèves le matin, tu le fais juste sans te poser la question, comme un automate.Parce que c’est la vie et que c’est comme ça que ça doit se passer. On la vit sans se demander ni pourquoi ni comment, sinon on finit mal. La vie t’aura à l’usure tu le sais bien, tu t’en rends compte au fur et à mesure que le temps passe mais tu essaies de l’ignorer. C’est ce qu’elle fait la vie, elle tue tout le monde, elle a presque chaque personne à l’usure. Tu te laisses faire sans savoir pour combien de temps encore tu supporteras cet ennui sans fin que semble être à présent ta vie. Si du moins on peut encore appeler ça une vie. Tu ne sais plus. Tu ne veux pas savoir.
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CHAP IV. NEVER LOOK BACK let's get out of this town baby, we're on fire, if you stick with me, i can take you higher ◊
Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...
Tu prends une grande bouffée d’air qui galvanise tes poumons comme si tu respirais de l’oxygène pur. Tu as enfin sorti la tête de l’eau. Et putain ça fait du bien. Comme si tu avais été aveugle pendant trop longtemps et que tu sortais de l’obscurité, que le monde reprenait ses couleurs. La musique reprend tout son sens, la vie aussi. T’avais oublié ce que c’était. Plus besoin de te lever tous les matins à la même heure, de te pousser à avancer ou plutôt à stagner dans cet état d’ennui profond. T’es peut-être ni riche ni célèbre ni une grande sorcière mais t’en as rien à foutre. C’est de l’adrénaline qui coule dans tes veines, cette impression que tu es infinie. Après plus de vingt ans à patauger dans la boue, les pieds collés au sol sans avoir l’impression qu’il y a une lumière au bout du tunnel, tu comprends enfin ce dont parlent les écrivains dans leurs grandes épopées de vie. Des jours qui défilent à cent à l’heure, l’alcool, la route, l’amour... Tu peux ne jamais te coucher et dormir deux jours si tu le veux, tu n’as de comptes à rendre à personne, plus cette obligation de te pointer au boulot si tu veux continuer à vivre... Tu es libre. A cent pour cent libre, et tu découvres enfin pourquoi tant de gens on voulu mourir pour cela, pourquoi ce seul mot fait trembler des nations, pourquoi ces lettres coulent comme de l’absinthe dans la bouche des poètes, pourquoi tu sens un frisson courir le long de ton échine lorsque tu l’entends. Liberté. Tu le sens ce frisson ? C’est ça la vie. Tu as l’impression que plus rien ne peut t’arriver, te mettre à terre. Tu es à l’épreuve des balles maintenant. Tu as trouvé des gens comme toi, des gens sauvages. Des Moldus, des sorciers, peu importe, vous êtes faits du même bois. Tu es heureuse, Dieu que tu es heureuse. Tu n’aimes pas les gens. Mais ceux-là, si. Ceux qu’on rencontre sur les routes. Tu n’es plus seule d’ailleurs. Ironie du sort, celui qui t’a sortie de ton monde bien trop fade dans lequel tu n’aurais plus pu tenir longtemps, c’est Cinaed. Celui que tu haïssais pour avoir réussi est tombé de haut. Vous êtes des rebuts de la société, ceux dont on ne peut jamais espérer obtenir le meilleur. Mais ça vous va. Ca te va. Parcourir l’Europe entière à moto, en se servant peu de la magie, volant parfois, fuyant toutes les responsabilités que tu as jamais eues, ivres la moitié du temps. Comme les adultes irresponsables que vous êtes. Pourtant ça fait du bien, de ne pas faire ce que les gens attendent de vous, de ne plus se demander si finalement tu rendras ton père fier ou pas, de faire un doigt d’honneur à la société qui t’a rejetée et rouée de coups toute ta vie, riant quand tu montrais les dents pour te défendre comme l’aurait fait un animal. Tu t’en fous à présent. Tu crois avoir tout ce dont tu as besoin. De l’alcool, des cigarettes, du grand air, la liberté, et de l’amour comme une drogue. Tu y crois dur comme fer. C’est ta réalité. Ce n’est pas grave de ne pas être Peter Pan au fond. Tu es sur Terre et tu te rends enfin compte que c’est bien mieux que le pays imaginaire.
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CHAP V. STAY funny you're the broken one but i'm the only one who needed saving cause when you never see the lights it's hard to know which one of us is caving i want you to stay. ◊
Un rayon de soleil jette sa lumière dorée sur un coin de drap vide, rendant visible la poussière qui danse dans son sillage, comme un millier de fées brillantes comme jamais, engagées dans une valse lente qui ne prendra jamais fin. Un sourire étire tes lèvres alors que tes yeux ensommeillés contemplent ce spectacle d’une banalité affligeante mais pourtant si glorieuse. Ton regard s’arrête sur les brûlures de cigarettes, minuscules trous noircis dans le tissu blanc, comme les signes d’un vieillissement du linge qui semble sur la voie de l’auto-destruction lente mais sûre. Tu sais bien pourtant que c’est Cinaed qui a laissé ces marques. Sauf qu’il n’est pas à tes côtés dans ce lit. Tu ne t’en inquiètes pas outre mesure et te redresses, tâtonnant sur la table de chevet pour trouver ton propre paquet de clopes et ton briquet. Tu t’en allumes une que tu fumes tranquillement, soufflant et observant les volutes de fumées que tu produis qui te rappellent la façon dont les flammes de la cheminée de la salle commune ondulaient. Ce mouvement qui semble perpétuel... Tu t’en lasseras vite. Mais ta cigarette est finie avant que ce soit le cas. Alors tu te lèves enfin, étirant ton corps comme un félin le ferait. Ou un chien. Bah oui, je dis comme un félin, mais les chiens ça s’étire aussi, en fait je fais de la discrimination. Ne vous inquiétez pas petits chiens. Je vous aime quand même. Tu enfiles un jean et un T-Shirt et passes dans la salle de bain. La glace est fissurée vers le bas, il y a des traces d’humidité sur les murs. Cet endroit est vraiment miteux. Mais bon, c’est toujours mieux que de dormir à la belle étoile - ce qui vous est déjà arrivé ceci dit. Lorsque tu sors de la douche - oui tu t’es habillée avant d’aller dans la douche, ce qui était stupide mais ne veut pas dire que tu t’es douchée avec des vêtements - il n’est toujours pas revenu. Prise d’un doute, tu sors sur le couloir extérieur du motel qui a vue sur le parking. Et tu n’y vois pas la moto. Ce que tu vois par contre, c’est ton balai, posé contre le mur. Alors tu commences à comprendre. Tu agrippes ton balai en rentres dans la chambre. C’est sans surprise que tu constates l’absence du sac de Cinaed. Enfin, sans surprise... Tu n’arrives pas à réaliser. Tu ne comprends pas. Sans même t’en rendre compte tu tombes sur le lit. Tout semble étrangement flou autour de toi, comme si c’était une autre dimension qui n’a plus d’importance, rien de plus qu’un grain de poussière. Mais qu’est-ce qui a de l’importance ? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Pourquoi tu pleures Robyn ? Eh, pleure pas. Tu crois que Batman voudrait que tu pleures ? Non. Pense à Batman. Il ne serait pas fier de toi. Tu t’en fous que Batman soit fière de toi. Tu pleures. Plus de Peter Pan, plus de poussière de fée, plus d’adrénaline, plus de route qui s’étire à l’infini. Plus de liberté, c’est fini tout ça. Ce n’était qu’un rêve. C’est comme si la vie avait enfin consenti à te donner un cookie et qu’elle te le reprenait maintenant, non sans te mettre à terre au passage. Ce sont des larmes bien amères qui coulent le long de tes joues, incontrôlables, porteuses de tous tes rêves qui se brisent à nouveau aujourd’hui. Il t’a laissé. Plus de kiddo, plus de cigarettes fumées ensemble, plus de bouteilles d’alcool descendues en quelques rasades. Tu voudrais te lever et tout casser. Exploser ce vase moche contre le mur, renverser la table de nuit, déchirer les draps, mettre le feu aux rideaux, percer des trous dans la plâtre des murs ; pourtant tout ce que tu peux faire c’est rester immobile sur ce lit, assise, la tête dans tes mains tremblantes, comme si tes jambes ne pouvaient plus te porter. En fait je crois qu’elles ne le peuvent plus. Tu devrais rire Robyn, tu devrais rire. La vie continue. Les gens entrent et sortent, s’en vont et reviennent, et alors ? A quoi bon ? C’est le mouvement qui mène la danse. Tout a un commencement. Ce soir là dans un bar. Tout a une fin. Aujourd’hui. Heureusement, parce que tu imagines si les choses étaient éternelles ? Le monde serait triste. Toi tu t’amusais peut-être mais imagine si le malheur d’une personne était éternel. Nul, hein ? Tu ne pleureras pas pour toujours. Il est parti oui. T’y as cru. Mais tant pis, c’est fini. C’est fini. Tu n’y arrives pas. Tu ne comprends pas. Tu aurais voulu qu’il reste encore. Tu aurais tout donné pour qu’il reste. Quelle amertume... Et tu pleures, tu pleures, toutes les larmes que tu peux. Ton pays des merveilles terrestre s’éloigne, disparaît à l’horizon de la réalité. Comme une ébauche que l’artiste oublie sur sa toile.
Dernière édition par E.-C. Robyn Lincoln le Jeu 21 Fév - 18:54, édité 14 fois
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 16:41
T'es trop sexy avec Summer Hâte de pouvoir faire des bébés avec toi, courage pour cette fiche
≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 18:09
Bienvenuuuue !
Bon courage pour ta fichette ! ^^
Au passage, j'adore les prénoms choisis
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 18:48
Bienvenue bonne chance pour ta fiche (a)
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 19:27
J'aime le pseudo de ton personnage... et un pseudo à toi. Pedobear, ça claque.
Bienvenue et bon courage pour ta fichette. Si tu as la moindre question, n'hésite pas.
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 19:40
SUMMER bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 19:55
(rien de tel que se faire souhaiter la bienvenue par le caste de DW )
Médor > gnutgnutons Cédréna, Morgana, Clive & Cameron > Merci beaucoup you sesky people Alice > Tu veux savoir d'où je tiens ce pseudo ? Merci sinon
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 20:54
...Parce que tu suivais les enfants dans la rue ?
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 20:57
C'était eux qui me suivaient T'veux une sucette ?
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 21:04
Seulement si tu me chantes ça quand tu me tends la sucette.
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 21:14
Bah si tu veux écoutes hein, c'est ton viol pas le mien
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 21:23
Bienvenue & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 21:33
Bienvenue et bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Mer 13 Fév - 21:46
Merci vous deux
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Jeu 21 Fév - 19:00
OHMAGAD JE T'AME MON PEDO, cette fiche
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Jeu 21 Fév - 22:11
Contente que tu aimes médor
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Sujet: Re: i used to rule the world, roll the dice + (robyn) Ven 22 Fév - 22:44
OMFG. Cinaed est un goujat et moi qui voulais faire de lui ma meilleure amie, ma besta pour la vie... pauvre Robyn. Bref, je ne suis pas très fan des fiches en " tu " maiiis j'ai beaucoup pris de plaisir à lire la tienne, de fait tu me fais doucement changer d'avis à ce propos. Soit, tu es (sans surprise) validée !
ta ficheest validée
tu es officiellement un pienx x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
hurray te voilà lancé dans le grand bain ! C'EST QUE TU ES MOTIVÉ DIS DONC ! Alors en cadeau, tu as le droit d'apprendre à faire la vaisselle (ou pas hein, ). Délire passé, je t'ajoute à ton petit groupe, de ton côté, pense à faire toutes les démarches nécessaires à ton arrivée sur le forum et il y en a, à faire : Pour aider à la bonne marche des répartitions et du forum tout simplement, n'oublie pas non plus de recenser la maison et le rang de sang de ton personnage : ça peut toujours aider, et si tu as soudainement alzheimer, tu pourras toujours revenir dans ce sujet pour voir où se situe ton personnage. Petit bonus du hors jeu, tu auras bien entendu la possibilité de créer un scénario pour ton personnage, sans oublier de recenser l'avatar de celui-ci également (a). Pense aussi a remplir ton profil, au moins la partie concernant le personnage histoire que les autres membres puissent savoir son âge, sa maison et compagnie rapidement (a) Ceci dit, le remplir en intégralité, c'est encore mieux