Sujet: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 10:52
augustus-r.adler
it's my own fault, i'm not human at allx x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
ft. sam claflin ◊ ministry of magic ✲ NOM : adler, le nom de famille de son père. il en a toujours fait comme si il en était très fier, comme si ce nom était synonyme d'un quelconque prestige, alors que cela l'importe peu. ✲ PRÉNOM(S) : augustus, qui était le nom de son grand père paternel, mort lorsqu'il avait dix ans dont il était très proche. il préfére donc mettre au rebut ce qui compose le reste de son patronyme : riddley. sa mère l'a également affublé du prénom skipper, qui n'est définitivement pas son favori. ✲ ÂGE : 29 ans. ✲ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le six mars mille neuf cent soixante huit, à Londres. ✲ EMPLOI : assistant du président du Magenmagot depuis trois ans. il semble beaucoup apprécier son travail, alors qu'en réalité, il s'en fiche royalement. ✲ STATUT DU SANG : sang-mêlé à un degré moindre. son père était un sang-pur tout ce qu'il y a de plus respectable, tandis que sa mère était une sang-mêlée. ✲ ANCIENNE MAISON : avant la mort de son gradn-père, il voulait rejoindre Gryffondor pour lui ressembler. cependant, le choixpeau l'a directement placé chez les Serdaigle, lui laissant une mauvaise impression. ✲ SITUATION AMOUREUSE : jusqu'il y a peu, il était fiancé à une née-moldue. lorsque la situation n'était plus possible, et qu'il pressentait ce qu'il arrivait, il a coupé les ponts en lui laissant une coquette somme d'argent.
❖ ❖ ❖
C'est une baguette bien spéciale que celle d'Augustus, sculptée avec soin du bois d'un noisettier centenaire, d'une rudesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que onze ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui : précision, rapidité et agilité sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en métamorphose. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un ventricule de cœur de dragon qui lui donne toute sa puissance.
L'avis de ton personnage sur VoldemortIl s'en fiche un peu, à vrai dire. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il a un travail respectable, un toit, de la nourriture, et que les partisans de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer le nom le laissent tranquille. Augustus n'est pas du genre à avoir une opinion tranchée sur lui, d'ailleurs. Le plus important, c'est qu'on le laisse tranquille, tant qu'il se soumet aux règles du nouveau Gouvernement. Dans l'absolu, oui, peut être que quelque part, il en a peur, ou qu'il en est dégoûté, mais ces sentiments sont bien enfouis, et il n'y a aucun raison pour qu'ils refassent surface dans l'immédiat.
Ton personnage et l'Ordre du Phénix Pour lui, ce sont des utopistes. Des tristes utopistes qui ne rendent pas compte de la réalité. Lui, il côtoie tous les jours des partisans du Lord Noir. Il voit la puissance de ces gens, il le sent. Il est au courant de tout ce qui se passe. Les membres de l'Ordre du Phénix ont un temps de retard, un temps de retard fatal. De toute façon, ils sont trop peu, trop dispersés, trop mal informés. Augustus ne se voit pas dans ce groupe. Cela serait impulsif, inconsidéré, tout ce que n'est pas le jeune homme. Il n'y a aucun moyen pour qu'il les rejoigne. A part peut-être si la situation s'inversait, et que les mangemorts étaient en train de perdre...
Ton personnage et la situation actuelle Augustus fait profil bas. Il travaille bien, efficacement, a de bonnes relations avec les plus hauts placés du nouveau Ministère de la Magie. Il n'est partisan d'aucun des côtés, se contentant d'être neutre. Il constitue le stéréotype même de l'opportuniste : quand la fin de la guerre arrivera, il se rangera complètement d'un côté, ou de l'autre. Pour lui, il s'agit d'un comportement tout à fait sain et tout à fait recevable. Alors pour l'instant, il fait attention. Il ne traîne pas avec des personnes dont la pureté du sang est douteuse. Il n'a aucun contact avec des nés moldus, des cracmols, et limite ses échanges avec les sang-mêlés. Il cache également le fait que son propre sang ne soit pas complètement pur, et il est très doué à ce petit jeu.
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chester ◊ connexion aléatoire ✲ PSEUDO : chester ✲ PRÉNOM : josie bitch. ✲ PERSONNAGE : inventé. ✲ PAYS : france ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : par mon brother cinead. ✲ TON AVIS SUR PI : top souague ✲ UN DERNIER MOT : je kiffe lana del rey. voilà. kiss kiss.
Dernière édition par Augustus-R. Adler le Dim 24 Fév - 13:55, édité 9 fois
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 10:52
that rush that drug that dopex x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
PARTIE I : that won't be me ◊
1er Octobre 1978 ◊ Mes oreilles bourdonnent. C'est un son dérangeant, répétitif et de plus en plus fort. Je n'entends plus rien, à part ce bruit qui me vrille les tympans. Ma mère a les larmes aux yeux. Mon père pleure devant moi. Je jette un coup d'oeil à ma petite soeur. Elle a les yeux grand ouverts, sa bouche également. Son regard se pose vers moi. Je ne dis rien. Je ne ressens rien. Enfin, le bourdonnement s'arrête net. Et comme une vague, un raz de marée, les informations parviennent à mon cerveau. Je prends la main de ma soeur dans la mienne, et je la presse fort. Très fort. Mon père prend ma mère dans ses bras, sanglotant, pleurant comme je ne l'ai jamais vu faire. Quant à Cinead, il est dans un coin, solitaire, comme toujours. De toute façon, cela ne le concerne pas. Alors, je porte du mieux que je peux la petite, et je la ramène dans sa chambre. « C'est quoi ton livre préféré ? » Elle se blottit sous les couvertures, essuyant ses larmes. « Lis moi la Fontaine de la bonne fortune, Auggie... » J'attrape le bouquin, le feuillette jusqu'à tomber sur ledit conte. Je m'éclaircis la voix, et commence ma lecture. Mais elle n'arrive pas à arrêter de pleurer. « Grand-Père.. il est mort... » elle chuchote en hoquetant. Je ferme brutalement le livre, avant de quitter la chambre. Et je crois bien que c'est à cet instant là que j'ai arrêté de ressentir quoi que ce soit.
◊
« Nous sommes aujourd'hui ici pour honorer la mémoire d'Augustus Adler... » Je devrais me sentir concerné. Mais je n'y arrive pas. Mon regard reste fixé sur le cercueil de mon grand-père qui ne va pas tarder à s'enfoncer dans le sol meuble. Il portait le même prénom que moi. Pour peu, j'aurais presque l'impression d'assister à mon propre enterrement. La paume moite de mon père se pose sur mon épaule. C'est à moi de faire hommage à mon grand-père. J'ai écrit un discours, mais je n'ai pas envie d'y aller. Je n'ai pas envie de le réciter sans savoir y mettre la moindre émotion. Je ne ressens plus grand chose, alors, pourquoi faire semblant d'en avoir quoi que ce soit à faire ? Je ne bouge pas d'un poil, alors que tous les regards se braquent sur moi. Mon père glisse sa main dans ma poche pour en retirer mon discours. Il se lève, se place devant l'assemblée et d'une voix claire, prononce mes propres mots. « Je partageais mon prénom avec mon grand-père. C'était l'une des meilleures choses au monde. Je l'aimais beaucoup. Vraiment. Il était un grand sorcier, il était une bonne personne. Il me manque déjà beaucoup.(je lâche un éclat de rire discret.) Aujourd'hui, il est bien loin, mais j'espère qu'il continuera de veiller sur moi. Et qu'un jour, on se reverra. Je t'aime, Grand-Père. » Tout cela sonne faux. J'ai l'impression que ce n'est pas moi qui a écrit ces mots. Pourtant, tout le monde mord à l’hameçon. Les gens fondent en larmes alors que je reste impassible. Mon regard croise celui de mon père. Et c'est là qu'il comprend. Il comprend que la peur, l'amour, le dégoût, la compassion seront des choses que je ne ressentirais plus.
◊
« Augustus ? » Je relève la tête, arquant un sourcil. Il s'agit de mon père, qui entre dans ma chambre en fermant la porte, tandis que je fais ma valise pour Poudlard. « Je peux te parler ? » De toute façon, je n'ai pas le choix, alors je m'asseois sur mon lit. « Je m'inquiète pour toi, tu sais. J'ai l'impression que... » Je l'invite à poursuivre en haussant les épaules. « J'ai l'impression que tu n'es plus le même. Avant, tu riais, et tu avais l'air bien... Mais en ce moment, tu es distant. Depuis que Grand-Père est mort, j'ai l'impression que tout a changé. » Je le fixe avec des grands yeux. Qu'est ce qu'il attend de moi ? Je n'ai rien à dire, alors, je me tais. Lui non plus ne dit plus grand chose. Le silence est pesant, lourd. Il plonge son regard dans le mien. J'ai l'impression de voir mon propre reflet, bien plus âgé, bien plus fatigué, usé par la vie. Est-ce qu'il était déjà comme ça quand il est tombé dans les bras de la mère de Cinead ? Est-ce qu'il connaissait déjà ma mère ? Sûrement. Probablement. Je le fixe longtemps, sans baisser le regard. C'est lui qui finit par rompre notre échange. « Allez. Il est l'heure d'aller à la gare. Dis à Cinead de mettre ses chaussures, s'il te plaît. » Je ferme ma valise, enfile mes souliers, préviens mon demi-frère, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mon père nous fait transplaner direction la voie 9 3/4. Il nous donne un peu d'argent pour le trajet. Tout est surréaliste. Ca va être ma première année à Poudlard, et j'ai l'impression d'avoir 40 ans. J'ai l'impression d'avoir grandi trop vite. Nous montons dans le Poudlard Express - Cinead préfère un wagon autre que le mien - et je me place contre la vitre qui donne sur le quai. Mon père me regarde. Puis le train siffle, et la silhouette de mon paternel se rétrécit au loin, jusqu'à devenir un petit point sombre parmi tant d'autres.
PARTIE II : for the first time ◊
Le choixpeau se pose sur ma tête. C'est un contact bizarre. Je sens les fibres du tissu s'agiter doucement, comme si il penchait à droite, à gauche. Je me mords la lèvre, attendant le verdict. Grand-Père était à Gryffondor. Cinead est à Gryffondor. En toute logique, je devrais y aller aussi. A nouveau, mes oreilles n'enregistrent plus aucun son. C'est toujours le même petit manège. Dès que quelque chose d'important se passe, je n'entends plus rien, comme si mon corps protestait violemment contre une nouvelle information. Du coup, ce n'est que lorsque je vois la table des Serdaigle s'agiter et me réclamer que je comprends. Je ne suis pas un Gryffondor. Je ne le serais jamais. Dignement, je me lève du tabouret, et rejoins ceux qui vont devenir mes confrères. La cérémonie de répartition continue sans que j'y prête attention, jusqu'à ce que quelqu'un attire mon regard. La moue boudeuse, les cheveux en bataille, l'air renfrogné, une jeune fille s'assoit sur la chaise et enfonce le choixpeau sur son crâne d'une manière ridicule. Je retiens un sourire. Un sourire. C'est le premier depuis des mois, et c'est très bizarre. Le choixpeau met de longues, longues minutes à se décider. Sa bouche n'arrête pas de s'ouvrir et de se fermer, comme si c'était la décision la plus difficile à prendre de sa vie. Finalement, il finit par hurler le nom de sa maison. « SERDAIGLE ! » Oh. Elle vient s'asseoir à côté de moi, directement, et croise les bras sur la table pour y enfouir son visage. « Ton nom m'a échappé. » je dis, soudainement intéressé par ma voisine si malpolie. Elle grommelle quelque chose que je n'arrive pas à comprendre. « Pardon ? » Jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'aussi mal éduqué. Elle se relève, l'air agacé, lève les yeux au ciel avant de me répondre. « Marguerite. » Quelqu'un pouffe à ma droite. « Je déconne. C'est Meade. Comme la bière. Mon père ADORAIT le picon. » J'écarquille les yeux. « Le picon? Je te demande pardon? » Meade éclate de rire, interrompant l'arrivée d'un Serpentard à sa table. « "Je te demande pardon ?".. C'est bon, j'ai ton âge, arrête de faire comme si t'étais déjà un adulte, respire un peu... Le picon, c'est de la bière. Mon père en buvait tout le temps. En fait, il était un peu alcoolique. Je sais pas si vous, les sorciers, vous avez ce genre de problème, parce que Dumbledore m'a dit qu'en fait, vous, vous buvez des trucs comme de la Bierreàl'huile ou un truc du genre, et que dedans c'est plus de la crème qu'autre chose. » Je reste sans voix. Littéralement. Elle replonge sa tête dans ses bras, pour ne se réveiller que lorsque le banquet arrive. Elle arrache les pilons du poulet avec les doigts, et les porte à sa bouche sans même se les essuyer. « Comment c'est bon ! A la maison, maman elle savait à peine griller des saucisses et ouvrir une boîte de flageolets. » Je lui jette à nouveau un regard, constatant qu'un peu de graisse brille au coin de sa bouche. « Quoi? T'as jamais vu quelqu'un manger ? Franchement, j'avais peur de devoir manger des larves de crapaud et ce genre de trucs, mais vous mangez comme nous, en fait. » J'attrape une grappe de raisin bien mûre, détache les grains avec une précision chirurgicale. « Depuis tout à l'heure, tu n'arrêtes pas de nous désigner, les sorciers, comme des gens à part. Je te signale que tu es aussi une sorcière. » Meade me regarde faire, comme hypnotisée par mes gestes précis. « Mes parents sont des gens normaux. Des moldus. » elle me dit à voix basse, soudainement honteuse. « On m'a dit que les nés-moldus comme moi sont mal vus... » Elle pose sa dix septième cuisse de poulet sur le rebord de son assiette, comme si son appétit était soudainement coupé. « J'ai un peu peur. Tu crois que ça importe vraiment? » Je la regarde. Il y a dix minutes, elle engloutissait des patates comme des cacahuètes. Il y a vingt minutes, elle disait s'appeler Marguerite. Et il y a trente minutes, elle était complètement absente, hirsute et de très mauvaise compagnie. « Pour moi, ça n'a aucune importance.. »
◊
« Comment est-ce que tu as pu venir à Serdaigle, Meade ? Sérieusement, faire une potion, ce n'est pas sorcier. » Elle lève les yeux au ciel, comme elle le fait toujours, et croise les bras sur sa poitrine. Des mèches de cheveux folles s'échappent de son chignon. « C'est pas sorcier, gnagnagna, ben oui, ben désolée moi je suis pas un rat de bibliothèque Auggie! Regarde, j'ai bien tout fait, j'ai bien tout coupé, c'est pas de ma faute si c'est vert à la place de blanc. » Je remue la potion, l'air dépité. Elle a tout raté. Tout. Je ne pensais même pas que c'était possible. J'attrape le mortier dans lequel elle a réduit en poudre les coquilles d'escargot, constatant que ce qui est censé être une poussière ressemble plus à des éclats qu'à autre chose. Elle a raté quelque chose d'aussi simple que réduire des coquilles en poudre. Réduire. Des. Coquilles. En. Poudre. « De toute façon, moi, j'aime pas les potions. Ca sert à rien. La seule qui est bien c'est celle pour faire des furoncles. » Elle s'approche de moi et se penche à mon oreille, malicieusement. « Les boutons de Stoneheilf, en deuxième année... Ben, c'était moi. Bien fait pour elle. Elle m'avait piqué une plume en sucre. » Son souffle chaud caresse mon cou. Elle se remet d'une manière plus digne, époussetant sa robe de sorcière. J'essaie de calmer un peu mon coeur, qui s'est emballé. Je me mets à découper proprement des cornes de Grapcorne, et les ajoute à la potion. Quelques instants plus tard, la potion a repris la teinte qu'elle était censée avoir. Je lance un regard noir à Meade, qui préfère se curer les ongles avec sa baguette. « Aucun respect pour la culture magique, vraiment ! » Elle me renvoie mon oeillade mesquine. « Ca fait quatre ans qu'on se connaît. Tu devrais y être habitué, depuis. » Mes lèvres se pincent, je tourne le dos, déplaçant le chaudron que nous partageons vers moi. Elle doit se mettre sur la pointe des pieds, puisqu'elle pose son menton sur mon épaule. « Tu boudes? Tu m'en veux? » Je réponds par un grognement. « En fait, tu m'en veux parce que j'ai eu une meilleure note que toi en sortilèges ? » Nouveau grognement. On s'attendrait à ce que je lui demande d'arrêter de me toucher, puisque tous les contacts me dégoutent. Mais pas les siens. Elle peut me frôler autant qu'elle le veut, mais jamais je ne la repousserais. Meade ne dit rien pendant un long moment, avant de déposer un baiser sur ma joue. Je sens mon visage devenir rouge. Cuisant. « Arrête de bouder et apprends moi à faire cette fichue potion. »
◊
Meade arrive, comme à son habitude, en retard au cours de potion. En l'attendant, je fais les cent pas dans le couloir, alors que tout le monde est déjà entré. Je finis par me lasser et entre, dépité. Peut-être qu'elle est malade ? Non, elle m'aurait envoyé du courrier. Je déballe mon chaudron, lorsque j'entends la voix de Meade qui s'excuse de son retard. Je me retourne prêt à la disputer, quand je me rends compte d'une chose. Ses cheveux hirsutes, secs, impossible à mettre en place, rebelles et indisciplinés... Ils sont raides, lisses, brillants. Ses sourcils, aussi en bataille que sa tignasse, sont parfaitement dessinés, et je devine qu'elle porte du maquillage. Je reste un instant choqué, immobile, incapable d'esquisser le moindre mouvement. Mon silence est cassé par Billie, un Serpentard, qui fait claquer sa langue dans un bruit de succion répugnant. « Monsieur, en temps que préfet et préfète en chef, je crois que Bucklett et moi nous devons nous entretenir. Veuillez nous excuser. » je dis à toute vitesse, attrapant le poignet de Meade et l'amenant en dehors du cachot. Quand j'estime que nous sommes à bonne distance de la salle de classe, je prends une mèche soyeuse entre mes doigts et lui demande méchamment. « Je peux savoir ce que c'est ça ? Hein? » Elle repousse ma main et mon coeur manque un battement. « Ca s'appelle des cheveux, tu sais, ce que t'auras plus sur le caillou à partir de 30 ans! » Je prends une grande inspiration, avant de reprendre. « Tu as vu comment Billie t'as regardé? On aurait dit qu'il te prenait pour de la chair à saucisse. Dégoûtant. » Elle me dévisage. « Et alors ? Ca te regarde pas que je sache, si ? Désolée de te décevoir, mon cher petit papa, mais si ça te gêne que j'aie appris un sortilège pour me lisser les cheveux parce que Marise m'a dit que ça pouvait plaire aux garçons une fille qui prend soin d'elle et que jusqu'à preuve du contraire tu ES un garçon et je pensais que ça te plairait et - oh mon dieu je viens pas de dire ce que j'ai dit si ? » Elle s'arrête brutalement. Hein ? « Arrête de me regarder comme ça. » J'avale ma salive difficilement, alors que les informations remontent à mon cerveau. Et d'un seul coup, c'est le déclic. Les vannes des émotions que je m'étais appliqué à fermer à la mort de Grand-Père se rouvrent. Mon coeur se met à battre, à battre comme un fou. « Je t'aime. » je lance, les yeux grand ouverts, comme si j'étais moi même choqué par ma révélation. « Tu m'aimes? » « Je t'aime. Tu m'aimes? » Et pour seule réponse, elle dépose un baiser sur mes lèvres.
PARTIE III : one year together ◊
Meade dépose un baiser sur mon épaule, sa main caressant négligemment mon torse. Puis, ses doigts se mêlent aux miens, les étreignant avec douceur. « Viens Augustus, on part. » Je fixe le plafond au dessus de nos têtes. « Hmm? Quoi? » Elle se plaque contre moi, et ses jambes glacées frôlent les miennes, encore chaudes de nos ébats. « On part. On plaque tout. On prend notre argent, nos baguettes, et on part à l'aventure loin d'ici. » Loin d'ici. C'est vrai que depuis que nous sommes partis de Poudlard, la vie n'est pas aussi facile qu'on ne l'aurait cru. Elle travaille à Ste Mangouste pour un salaire de misère. Ma situation n'est pas enviable. Je bosse comme vendeur à une boutique de Pré-au-Lard. Mon père nous a coupé les vivres, quand il a appris que Meade n'était pas sang-pur. « On part pendant un an, on dort à la belle étoile, on chasse, on vit comme on l'entend, on fait l'amour tout le temps, et après cette année, on repart. » J'embrasse la petite cicatrice sur son front. « Fais tes valises, poupée. On part faire l'amour à travers tout le monde magique ! »
◊
« J'en ai MARRE, Meade, j'en AI MARRE de TOI et de les lubies à la CON ! » J'envoie valser notre tente de fortune, hurlant dans la forêt qui nous entour. « Oh, ca y est, MONSIEUR ADLER se dévergonde ?! Mais dis moi, c'est incroyable, je pensais même pas que c'était POSSIBLE que tu HURLES un jour !? » Je dégaine ma baguette. C'est plus fort que moi. C'est un réflexe que je n'arrive pas à maîtriser. Les yeux de Meade se mettent à refléter toute la colère qu'elle a envers moi. Je déteste ça. Je déteste voir à quel point elle peut me haïr. « Oh, madame fait de l'ironie? En même temps, c'est teeeeeellement plus facile de faire du sarcasme que de se BOUGER LE CUL POUR M'AIDER ! T'as hérité du gêne de la connerie de des idiots de moldus qui te servent de parents? » Je comprends que je suis allé trop loin quand les larmes arrivent à ses yeux et coulent sur ses joues blêmes. « Oh Meadie, putain je suis désolé... » J'essaie de l'attirer vers moi mais elle me repousse violemment, puis prend la fuite en laissant tomber sa baguette qui se brise d'un seul coup. Quand je me suis remis du choc, je me mets à courir dans la direction qu'elle a prise. Je m'active pendant longtemps. Très longtemps. Parti au lever du jour, ce n'est qu'à la nuit tombée que je la retrouve, assise au bord d'une falaise, en larmes. Je m'assois à côté d'elle, et l'entoure de mes bras. Elle se niche contre moi, sanglotant et tirant sur mon pull troué. « Shh... C'est rien... C'est rien Meadie... » Elle hoquète un peu. « T'es vraiment.. qu'un idiot, Auggie... Je te déteste! » Je la serre un peu plus fort, embrassant le haut de son crâne. « Shh... Je suis désolé... » On reste ainsi longtemps, serrés l'un contre l'autre dans le froid qui commence à nous glacer les os. Puis, on fait l'amour. Tout doucement. Lentement. « Je t'aime, sale moche Tu veux devenir ma femme ? »
PARTIE IV : so darkness i became ◊
« C'est terminé, Meade. C'est terminé. » Ses grands yeux me regardent sans comprendre. Elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas qu'en mettant fin à notre histoire, je la protège. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Prononcer le nom revient. Plus fort, plus puissant, avec encore plus d'emprise. Je pressens ce qu'il va arriver. Je pressens que Meade sera l'une des premières à être jugée, et ça, je ne peux pas le supporter. Je place dans sa main une bourse d'argent tellement lourde que sa paume s'abaisse sous son poids. « Petite compensation. » je dis simplement. Son regard sur moi se durcit. Mon coeur se brise. Elle, qui d'habitude ne mâche pas ses mots, ne dit rien. Elle attache la bourse à sa ceinture, tourne le dos et part. Et je sens, quelque part en moi, que les vannes qu'elle avait ouvertes se referment lentement, jusqu'à ce que je ne ressente à nouveau plus rien.
Dernière édition par Augustus-R. Adler le Lun 25 Fév - 23:13, édité 16 fois
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 11:21
SAAAAAAAAAAAAAM, jveux trop le voir en mode Finnick Bienvenue, bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 11:22
J'aime le titre de ta fiche et l'épouvantard de ton personnage me fait flipper.
Bienvenue, bon courage pour ta fichette. Si tu as la moindre question, n'hésite pas !
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 12:09
Awww, vous êtes des petits coeurs. Merci beaucoup
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 12:11
GARGAMEEEEEEEEEEEEEL Bienvenue, t'es sesky comme ça
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 12:13
SAM Bienvenue et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 13:23
Bienvenuuuuue !
Bon courage pour ta fiche
Invité
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 13:52
sam bienvenue et bonne chance pour ta fiche
Invité
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 16:38
BIENVENUE bonne chance pour ta fiche x)
Si tu as des questions, n'hésite pas
Invité
Invité
Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 21:20
MY LOVEEEEEEE Je suis trop contente de te voir là, surtout avec mon petit frère La famille Adler(-Monroe) reste quand même la plus sexy Bon courage pour cette fiche, hâte de faire des bébés avec toi
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Invité
Sujet: Re: + his heart turned to stone Sam 23 Fév - 21:48
Merci mes ptits LU, . My looooooove, je t'aime de m'avoir montré ce forum.
Invité
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Lun 25 Fév - 15:48
Bienvenuuuuuue & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Lun 25 Fév - 22:20
Merci beaucoup, c'est gentil.
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Mer 27 Fév - 9:49
Bienvenue!!!
Super pseudo et super fiche!
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Mer 27 Fév - 14:40
Je ne sais pas s'il faut ou quoi, mais on va attendre l'avis de Cinead quand même (a)
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Jeu 28 Fév - 21:01
Cette fiche est parfaite, je lui est déjà offert mon corps pour le remercier, donc tu peux le valider avec plaisir
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Jeu 28 Fév - 21:19
Je veux pas de ton corps, ça sera de l'inceste OwO
Invité
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Jeu 28 Fév - 21:21
J'ai jamais parlé du corps de Monroe
Invité
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Sujet: Re: + his heart turned to stone Jeu 28 Fév - 21:21
je valide alors l'autre sexy adler, cte famille de dingues quoi
ta ficheest validée
tu es officiellement un pienx x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
hurray te voilà lancé dans le grand bain ! C'EST QUE TU ES MOTIVÉ DIS DONC ! Alors en cadeau, tu as le droit d'apprendre à faire la vaisselle (ou pas hein, ). Délire passé, je t'ajoute à ton petit groupe, de ton côté, pense à faire toutes les démarches nécessaires à ton arrivée sur le forum et il y en a, à faire : Pour aider à la bonne marche des répartitions et du forum tout simplement, n'oublie pas non plus de recenser la maison et le rang de sang de ton personnage : ça peut toujours aider, et si tu as soudainement alzheimer, tu pourras toujours revenir dans ce sujet pour voir où se situe ton personnage. Petit bonus du hors jeu, tu auras bien entendu la possibilité de créer un scénario pour ton personnage, sans oublier de recenser l'avatar de celui-ci également (a). Pense aussi a remplir ton profil, au moins la partie concernant le personnage histoire que les autres membres puissent savoir son âge, sa maison et compagnie rapidement (a) Ceci dit, le remplir en intégralité, c'est encore mieux