sydney adonis-zéphyr werquin

17 ANS ◊ SANG PUR ◊ RUNNING UP THAT HILL

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY sydney werquin 7e ANNÉE EN FUITE MAISON

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Sydney, sculptée avec soin du bois d'un chêne, d'une rudesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que neuf ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui : la naïveté, l'humour, la loyauté et l'astuce sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en métamorphoses. Le cœur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un le crin de licorne qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Ha. Elle est bien bonne celle là. Mon avis ? Celui de mes parents vous voulez dire. Parce que moi, moi on ne me demande jamais le mien. Sur rien, et encore moins sur le seigneur des ténèbres. Alors c’est à mes géniteurs qu’il faudra s’adresser pour cette question. Eux qui savent très bien de quoi ils parlent. Je les déteste encore plus que le mage noir, je crois. Ils m’ont pourri mon enfance, et l’autre idiot se plaira à pourrir le reste de ma vie si les quelques sorciers encore lucides ne mettent pas tout de suite fin à cette guerre stupide. Cette guerre qu’il engendra tout seul. Comme un grand. Oh, je sais, je me plais à dire qu’on ma conditionner, chose étrange venant de la victime, car dans les histoires normales, ce n’est pas elle qui le hurle haut et fort. C’est la pure vérité, cette horrible réalité, mais même si en effet, depuis bambin, ou m’a apprit à craindre le seigneur des ténèbres, chose que je me suis borné à ignorer, pour le plus grand malheur de mes parents, j’éprouve au fond de moi de la peur pour ce personnage noir. Cette peur grandit de jour en jour, je le sais. Tout le monde le sait, je pense même que les autres l’ont compris tout simplement parce qu’eux aussi sont terrifiés. Mais le truc, c’est qu’elle est mêlé à de la haine. Et rien que pour ça, je trouve sympa de continuer à la nourrir, avec chaque souvenir, chaque course poursuite que mes amis et moi, fuyards, infligent aux rafleurs. Oui, parce que la haine peut se transformer en courage, et peut-être que si je réussi à en avoir assez, je serais apte à me battre contre cette pourriture. Cet amas de vieux os bouffés par les vers, ce bout de viande en putréfaction. Oui, j’ai peur de cet idiot. Mais je le trouve aussi risible, et ne me fait pas prier pour le rappeler aux autres, dans les moments les plus durs. Mon nouveau slogan semble être : Vainquez celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom par le rire. Et bien oui, c’est tout ce que j’ai trouvé. Mais c’est mieux que rien. Voldemort est donc hilarant, même si physiquement, et de part ses pouvoirs, il ne l’est pas tant que ça. Gouverner le monde, ou l’anéantir. Quelle connerie. Il n’est qu’un vulgaire sorcier voulant se faire un nom – pour sûr, il s’en ait fait un, avec le temps – et au bout d’un moment, il a finit par péter un câble. Typique. Mais le personnage en lui-même n’est pas si méchant, il n’est même pas unique. Les tyrans, ils sont là depuis la nuit des temps, pas vrai ? Il en existera toujours, et si ce n’est pas lui qui nous détruira, ce sera un autre. Enfin. Vu que je n’ai pas le droit de donner mon avis, je ne poursuivrais pas plus loin. Même si je peux en discuter pendant des heures, si on ne m'arrête pas. On m’a toujours dit que je parle plus que je ne fais. C’est sûrement vrai.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Des fous. Toi là bas, Dumbledore, tu es un fou. Et toi, Potter, tu l’es aussi. Granger, Weasley, et tout le brada. Vous l’êtes tous. Mais bon dieu, la folie n’a jamais été un défaut. Du moins pas pour moi. Je trouve cette organisation superbe. Magique, haha. Elle arrive à point nommé, quand la situation devient des plus critiques. Mais après tout, il y a toujours le bien d’un côté, et le mal de l’autre. Alors c’était le destin de ces personnes de créer l’ordre. Parce que sans bien, il n’y a pas de mal. Et vice versa. Ils vont toujours de paire. Et j’espère que comme dans toutes les histoires, le bien vaincra le mal. Que l’Ordre du phénix vaincra Voldemort. Oui, je l’espère de tout mon cœur. Oh, bien entendu, ils ne sont pas beaucoup, à ce que j’ai pu comprendre. C’est toujours la même chanson pourtant, j’ai vu des dizaines de films moldus, et dans toute les batailles, le camp en nombre inférieur est celui des vainqueurs. Je ne me fais pas de soucis, du moins, j’essaie. Dans mes cauchemars, ce bon vieux phénix se fait tordre le coup, comme un vulgaire poulet par le mage noir. Mais les cauchemars ne se réalisent pas souvent. Pas vrai ? Il n’y a pas de raison que l’Ordre ne réussisse pas à mettre fin à tout cela. Qu’il le fasse pour toutes les personnes comme moi, obligés à fuir loin de tout ce qu’ils connaissent. Qu’ils réagissent, bon sang ! Qu’ils se montrent ! Peut-être que Potter est mort, en effet. Ou peut-être pas. Mais ils n’ont pas besoin de lui, du moins ils peuvent faire beaucoup sans. Tuer les partisans de Voldemort, par exemple ? Dumbledore ne leur a pas laissé une potion poison, dans leur cagibi-QG ? Ca servirait peut-être, hein ? Oui, je me pose beaucoup de question sûr eux. A commencer par la plus crucial : Faut-il les rejoindre ? Une question sans réponse, qui me montre dans mon costume d’indécis perpétuel. Si je ne tenais pas à ma vie, et au peu de lucidité qu’il me reste, je le ferais. Je rejoindrais leur rang. Si j’avais du courage, aussi. Chose que peu de personne a dans son sac. Personnellement, je doute en avoir un jour. Non, je suis plus doué pour la fuite. Et cela, on n’oublie pas de me le faire rappeler. Je verrais si je saute le pas, un jour, peut-être. En attendant, qu’ils se tiennent prêt aux attaques du seigneur noir, eux seul pourront nous sauver.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? La guerre vous savez, ce n’est qu’une mauvaise passe, et elle cessera bien un jour. Je l’espère. Le truc, c’est de ne pas penser à tout ce qu’elle peut engendrer : des dégâts irréversibles, la perte de personnes chères à nos yeux, la mort. Le truc, c’est de courir sans se retourner. Le truc, c’est de survivre. Personnellement, tous les matins, je me réveille en m’efforçant de penser que cette fuite n’est qu’une simple ballade, une randonnée de quelques jours. Ou un jeu, un jeu d’équipe. A aucun moment je laisse la peur prendre possession de mon corps. C’est comme dans un duel, je connais ça. Si la peur prend le relai, je suis paralysé, et je n’ai aucune chance. Si la peur monte en moi, je suis mort, j’ai perdu la bataille. Voldemort, c’est une mise à l’épreuve. Du moins, je le prends comme cela. C’est l’arbitre, et il regarde patiemment les personnes qui sont en mesure de se battre contre elles-mêmes, qui peuvent de gagner. Oui bon, je le reconnais, je le vis mal. Mais la nuance, c’est que je ne le montre pas. Je garde tout en moi, bien au fond de mon cœur, dans des boites fermées à double tours. Il le faut, la lucidité ne doit pas laisser place à la panique. Et qu’on ne vienne pas me dire que j’ai paniqué en m’enfuyant de Poudlard. J’ai fais cela parce que je le devais, parce que je ne supportais plus cette école. Maintenant, et bien, il ne me reste plus qu’à attendre que ça se calme. Qu’un des deux camps échouent lamentablement. De toute manière, je ne peux rien y faire, moi, Sydney Werquin. Oh non, je ne fais que subir. Comme beaucoup de personnes, d’ailleurs. Juste, il ne faut pas se décourager. Je continue de courir, vers un avenir incertain, qui se stoppera peut-être prochainement. Oui, la situation actuelle n’est que danger perpétuel et mort prématurée, mais je ne trouve aucun moyen pour l’arrêter. Et dieu sait que les plans, cela me connait. On m’oblige à en faire, parce qu’il faut aller avec le contexte : Essayer de survivre, de nous garder en vie le plus longtemps possible. Se battre, foncer tête baissée dans la mêlée, c’est idiot. Il vaut mieux s’en aller, et espérer qu’il ne nous rattrape pas. Oui, je crois que cette phrase est une bonne phrase. Je crois même que je vais la suivre à la lettre.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ aaah. j'ose même plus le donner, parce que merde, pi doit en avoir ras le bol de moi. jésais, je suis indécise, bornée, et complètement soumise à delilah aka andréa, qui voulait qu'on change de perso. du coup baw c'est moi, shiver, loïse et tout le toutim. encore. TON ÂGE Ҩ dafuq, c'est écrit sur bazzart. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ evan peters. PERSONNAGE Ҩ inventé. TON AVIS SUR PI Ҩ ahah. elle est bonne, celle là. vous en avez d'autre ? pi, il est pas bien. pi, il est génial. c'est d'la drogue, carrément. même qu'on peut jamais partir. paf, perso, j'suis devenue accro. mais le truc, maintenant, c'est de savoir ce que lui, il pense de moi, hein. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ bazzart je crois, ou andréa. ou les deux. j'me rappelle plus. parce que oui, ils ont des points communs : ce sont tout les deux des mines d'or. CONNEXION Ҩ 7/7, bitch. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ j'vous nem fort, et désolé pour hester, ruby, et toussa. vous pouvez me tapper, owai.

C’est toujours pareil ; Ils en loupent pas une seule putain ! « Vas nous acheter de la beuh Sydney... » : « À vos ordres chef ». « Enfonces toi un sachet de cam’ dans le cul Sydney » : « Oh oui oui bien sûr ». « Viens m’aider à délivrer une poule inconnue... Ah tu veux bien ? » Ce qui nous prouve, Sydney, que tes potes sont des enculés !

Les gens comme toi s'en sortent toujours.

Je regarde d’un œil la lune se pointer doucement à l’horizon, sphère gracieuse, ma foi très plaisante se dévoilant élégamment devant nous. Je la déteste. Doucement, je passe un doigt hésitant sur la plaie qu’il m’a laissé, Greyback, et je ne peux m’empêcher de ravaler une grimace de dégout. La blessure me procure une douleur encore vive, malgré les deux bonnes semaines où elle a eut le temps de se refermer un peu, assez pour ne pas s’infecter, et me causer des ennuis. Il faut que je pense à remercier encore Delilah pour ça, pour les soins qu’elle m’a apporté, suite à la morsure. La morsure. Bon sang, il ne m’a pas raté. Heureusement que j’ai fais la rencontre de la bande, après mon attaque, qui m’a sorti de là, entre deux mutations. Je ne voyage plus seul désormais, et c’est mieux comme ça, malgré les disputes que je créer, sans vouloir me vanter. Ca n’a pas été la première aventure à laquelle j’ai été confronté, depuis mon départ de poudlard, cet endroit que je chéri tant, cet endroit qui m’éloignait de mes parents étouffants, prêt à tout pour la survie de la famille, même à s’engager dans les rangs du seigneur noir. L’école a bien changée, il fallait que je parte, pour sauver ma peau, du moins ce qu’il restait de moi. Elle a été pendant longtemps sûr, mais ce n’est plus le cas, et très franchement, je me vois mal arpenter les couloirs de ce château envahi par les partisans de Voldemort. Plutôt mourir. Ou s’enfuir. Ce qui revient au même. Ce que j’ai fais, d’ailleurs. Avec quatre autres élèves, de plus. Suicide collectif.
« Ohoh, voilà que monsieur va sortir ses petites quenottes. » Je lève les yeux au ciel. Je ne peux pas m’en empêcher, comme il ne peut s’empêcher, lui, de railler ouvertement. Peut-être qu’on ne fait pas d’effort, tout les deux, mais très franchement, je ne crois pas qu’une quelconque volonté de faire un temps soit peu la paix serve à grand-chose. Nous sommes faits pour nous détester, pas vrai ? Nous, les deux mecs du groupe. De notre joyeuse bande de jeunes fuyards. Hilarant. Je m’efforce de ramener mes doigts à leur position initiale, qui consistait à percuter légèrement mon genou droit, et coule un regard vers l’audacieux. La guerre nous a tous changé. Maddox n’est plus le garçon qu’il était à Poudlard, le gryffondor aux allures sveltes et gracieuses, qui me prenait de haut, moi le gentil petit poufsouffle, l’idiot sans histoire, celui qu’on ne prenait jamais au sérieux, parce que bien entendu, il n’était jamais sérieux. Non, ses traits sont tirés, les cernes sous ses yeux n’ont rien à envier aux miennes. Il n’a pas changé que physiquement d’ailleurs, sa personnalité de leader se dessine de plus en plus, et il s’efforce de nous garder en vie, Delilah, Juliet, Avalon et moi. Il essaie tant bien que mal de sauver sa peau aussi, par la même occasion. Ou le contraire, sûrement. Je le déteste aussi. Je crois qu’en ces temps de guerre, je me prends à haïr beaucoup de personne. C’est le but de cette dernière d’ailleurs, c’est le but de Voldemort : nous diviser. Et bêtement, je le laisse faire. Étrangement, je ne veux pas que ça s’arrête.
« Ta gueule Powell. » « Il va changer de ton avec moi, le blaireau. » Et ça recommence. Il en loupe pas une seule, putain. Je suis obligé de répliquer, et mon pseudo calme fait place à une série d’insultes qui ferait frémir ma mère, si elle était là. Mais elle n’est pas là. Elle a préféré rejoindre Voldemort et ses sbires, avec mon père. Pour garder notre famille en sureté. Je ne me sens pas du tout en sécurité, personnellement. Mais bon, je doute qu’ils s’occupent de mon avis sur la question, maintenant. D’ailleurs, ils ne l’ont jamais fait. Oh non, les idées de Sydney Werquin n’ont jamais intéressé grand monde, et elles n’intéresseront jamais personne. Le petit Sydney, il n’est bon qu’à se plier aux règles, et faire le moins de grabuge possible. Pas de vagues, et il aura une patacitrouille. Gentil petit Sydney. Et bien non, plus maintenant. Maintenant, je tiens à ma liberté, à tous ces droits qui ne m’ont été accordés depuis la naissance. Rien que pour ça, je pourrais éclater de rire, si je n’utilisais pas toute mon énergie à me défendre contre les piques de Maddox.
Je me rassois brusquement sur les feuilles mortes, humides, et m’oblige à m’apaiser un peu, en me répétant que nous ayons l’obligeance de mettre sur le côté nos différents – qui se révèle être une gonzesse terriblement agaçante - alors qu’il ricane comme un beau diable. Oui, nous devons parfois arrêter, pour établir des plans, pour s’entre aider, au lieu de se déchirer. La faim, la déshydrations n’aident pas. Nous sommes tous les cinq à crans, et je suis sûr que comme beaucoup de soir, nous dormirons une fois de plus à la belle étoile, dans la forêt. Les tours de gardes, la peur constante, qui tenaille les entrailles, tout va s’engendrer, tel une terrible monotonie, une routine, presque, qui ressemble fortement à une mauvaise blague. Je me dis que j’ai choisi ce mode de vie, et vu que tout est de ma faute, je me calme peu à peu. On s’énerve moins facilement contre nous que contre les autres, c’est bien connu. Dans quelques heures, j’aurai remis tout sur le dos de Voldemort, ou encore de Powell, mais pour l’instant, je me contente de retourner à mes pensées fantaisistes, alors que mon cœur et mon ventre rêvent de nourriture. Oh, Poudlard me manque. Mon ignoble famille de sang-pur aussi, composé d’un père nanti, d’une mère terne et d’une grande sœur aux multiples facettes. Bon sang, oui, ils me manquent malgré tout. Mais c’est ainsi, et je ne peux plus vraiment faire demi-tour. Je n’ai plus qu’à continuer sur ma lancée, et essayer de survivre à tout prix. Je ne veux pas participer à la guerre, ou de loin. Ils se débrouilleront bien sans moi, j’en suis sûr. Je m’efforce juste de sourire, parce que dans ces moments là, il n’y a que cela à faire.