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 i hate you but i love you (dwight&doraleen)

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Maeron Rosier
Maeron Rosier
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 14042
≡ date d'arrivée : 04/04/2012
≡ tes points : 125 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : aidan turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
i hate you but i love you (dwight&doraleen) Tumblr_o01g62qHtf1uc6peyo5_250
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 21:04


“ i hate you but i love you ”
dwight yaxley-bennett & doraleen moriarty♪♫♬

Un soupire s’extirpa des lèvres de la jeune Poufsouffle, adossée contre un arbre, elle s’arrêta quelques instants le temps de reprendre son souffle. S’il y avait bien un truc qu’elle détestait dans la vie en cavale, au-delà du manque certain de confort, c’était bien de devoir courir à tout va pour semer les nombreux rafleurs qui trainaient aux quatre coins du pays. Elle avait beau être assez douée sur un balais volant, quand il s’agissait de courir, elle s’essoufflait relativement rapidement, son parrain aurait certainement dit que c’était à cause du manque d’entrainement s’il l’avait vue dans cet état. Il n’aurait pas tord d’ailleurs, si elle avait eu des dons de divination et qu’elle avait su qu’elle allait se retrouver un jour dans une situation pareille, elle serait vite devenue une adepte des jogging matinaux. Seulement, ce n’était pas le cas alors la voilà épuisée. Elle se laissa glisser contre le tronc d’arbre pour s’assoir par terre, tout en gardant l’oreille attentive au cas où d’autres rafleurs seraient dans le coin. Normalement, elle les avait semé et vu la taille de la forêt dans laquelle elle se trouvait, elle se doutait bien qu’ils devraient même un petit bout de temps avant de la retrouver ce qui lui laissait logiquement suffisamment de temps pour retrouver une respiration normale avant de poursuivre son infinie fuite. Ils finiraient par se lasser de toute façon, cette forêt n’était pas forcément très agréable à arpenter, le terrain est relativement propice aux chutes et elle était bien placée pour le savoir. Elle replia sa jambe droite contre son ventre pour observer l’égratignure qu’elle s’était faite en tombant pendant sa course. S’il y’avait moins de troncs et de branches au sol, elle n’aurait pas eu ce problème, enfin bref, au final, un petit sortilège et on n’en parlerait plus de cette plaie qui pour l’instant n’était pas forcément très belle à voir. Elle s’occuperait de ça plus tard, elle n’était plus à une blessure près de toute façon. C’était ça aussi la vie en cavale, risquer sa vie tous les jours parce qu’il avait été décidé qu’un sorcier ne pouvait pas être né dans une famille de moldus, pourtant, le fait était que ses parents étaient des moldus et qu’elle, elle était une sorcière, sinon, elle ne serait pas là au beau milieu de la forêt, une baguette à la main, non, elle serait au chaud quelque part, peut-être au lycée moldus à apprendre des choses qui ne servent pas à grand-chose dans la vie. Elle gardait une expérience assez décevante de l’école moldue qu’elle avait fréquentée jusqu’à ses onze ans. Elle était bien contente d’avoir reçu une lettre pour Poudlard, même si c’était cette lettre qui faisait qu’aujourd’hui, elle était là à fuir pour rester en vie, ou pour ne pas finir enfermée dieu seul savait où. Rien que l’idée qu’ils puisse envoyer les sorciers nés-moldus pourrir à Azkaban lui faisait froid dans le dos. Maintenant que les acolytes du seigneur des ténèbres s’étaient emparés du ministère de la magie, ça ne l’étonnerait même pas qu’ils remplissent les cellules d’Azkaban, qu’ils occupaient avant, avec des nés-moldus. Même si, au plus profond d’elle-même, elle savait que si cette guerre s’étalait trop sur la durée, elle finirait à coup sûr par se faire prendre, elle préférait faire de son mieux pour l’éviter. Doraleen laissa échapper un nouveau soupire. Elle espérait vraiment que cette guerre prendrait fin rapidement. Elle pourrait presque tuer pour retrouver ne serait-ce que quelques jours, la chaleur d’un foyer, le confort d’un lit douillet et la saveur de la bonne nourriture. Un luxe qu’elle n’avait plus depuis qu’elle avait décidé de quitter la maison de son parrain et de ne pas retourner à Poudlard, elle savait pertinemment que même avec la meilleure couverture possible il y aurait eu quelqu’un pour la dénoncer, les serpentards, ils avaient cette fâcheuse habitude de traités les gens comme elle de sang-de-bourbe à à chaque fois qu’ils croisaient un né moldu au détour d’un couloir. Juste une bande d’idiots se croyant supérieurs aux autres. Pourtant, même ces imbéciles commençaient à lui manquer. En même temps dans une situation pareille, même les cours de divinations pendant lesquels elle n’arrivait même pas à rester éveillée, ça lui manquait. Elle ne pu s’empêcher de sourire à cette pensée, c’était le comble quand même, elle qui avait toujours rêvé de se débarrasser de ses cours bidons, voilà qu’elle les regrettait.

Un craquement de bois aux alentours la fit sursauter, la tirant ainsi de ses nombreuses pensées. Le bruit était trop proche d’elle pour qu’elle puisse avoir le temps de transplaner sans risque, il suffisait qu’un rafleur l’ait aperçu et qu’il s’accroche à elle - ils sont du genre à vraiment s’agripper à leurs cibles ceux-là - pour que tout se complique. Elle se leva prudemment sa baguette en main, prête à agir. Prudence était devenu mère de sûreté ces derniers temps. Elle n’avait pas toujours été le genre de personne à être vraiment prudente, bien au contraire. Ceci dit, elle tenait suffisamment à la vie pour faire des efforts à présent. Pourtant, dans une situation pareille, la meilleure chose à faire était sans doute de partir loin de la source du bruit c’est ce qu’une personne saine d’esprit aurait sans doute fait. Le fait était qu’elle n’était sans doute pas réellement saine d’esprit, ainsi, sa curiosité maladive l’emporta sur sa raison, elle avança vers la source du dit bruit. Elle resta prudente, contournant quelques arbres avant d’apercevoir un jeune homme à quelque pas d’elle. Elle le connaissait. Un serpentard. Il ne valait certainement pas mieux que tous les autres. C’est ce qu’elle s’était toujours dit en le croisant. Dwight si sa mémoire était bonne et il y avait de fortes chances pour qu’elle le soit - elle avait toujours eu une excellente mémoire. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire au beau milieu des bois ? Rares devaient être les serpentards qui avaient décidé de fuir. Après tout, ils valaient tellement mieux que tous les autres ceux là. Elle hésita à aller directement lui demander ce qu’il faisait là, mais finalement, elle décida de rebrousser chemin, aussi discrètement que possible. Ça ne servait sans doute à rien de chercher à discuter avec lui. Elle ne le connaissait même pas, ou que très peu du moins. Elle était sans doute trop occupé à compter les rares fois où elle avait entendu le son de la voix de ce type qu’elle ne prêta pas attention à la branche d’arbre au sol, s’empêtrant le pied dedans, elle perdit rapidement l’équilibre pour se ramasser en beauté sur le sol. « Par Merlin ! » Elle ne pu s’empêcher de parler tout fort, ignorant la présence de Dwight à quelques pas d’elle, ignorant aussi subitement celle des rafleurs qui rôdaient encore dans cette même forêt. Dans sa chute, elle avait lâché sa baguette qui avait atterri un peu plus loin. Son pied semblait coincé entre la branche et une tonne de lierre et évidemment, elle n’avait pas le bras assez long pour atteindre sa baguette. Elle soupira agacée. Elle était vraiment, définitivement la fille la plus stupide vivant dans ce bas monde.


Dernière édition par Doraleen P. Moriarty le Sam 8 Sep - 16:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeVen 31 Aoû - 20:55


“ kiss me, hurt me, love me ”
I'm here to save your ass.


A bien des égards, Dwight parvenait à soustraire de ses courses effrénées une certaine euphorie. Il avait l'étrange impression de se retrouver dans un de ces romans moldus dans lesquels il se plongeait lorsqu'il était enfant– l'adrénaline qui résultait de sa fuite était devenue, à la longue, presque agréable. Adossé contre un arbre, la lanière de son sac-à-dos négligemment glissée sur son épaule, le jeune homme sentait son cœur se compresser dans sa cage thoracique. Son dos frottait l'écorce et, avec une lenteur désespérée, ses phalanges glissèrent dans la doublure de son blouson. Sous la pulpe de ses doigts, il sentit le manche salvateur de sa baguette. Lèvres pincées et paupières plissées, Dwight se sépara du chêne contre lequel il s'était collé et, en deux pas rapides, fit face au petit bosquet qui frémissait. Brandissant sa baguette, il en pointa le bout en direction du buisson. Un sursaut se fit sentir lorsqu'un lièvre en émergea, indifférent à la présence du jeune sorcier et au sortilège qui aurait pu l'atteindre. Les fossettes de Dwight se creusèrent en un sourire attendri alors que, lentement, sa main s'abaissait déjà. L'animal resta immobile quelques instants, jaugeant son adversaire du regard, avant de galoper en contre-bas, s'éloignant un peu plus profondément dans la forêt.

Des arbres, des arbres. Encore des arbres. Le décor ne changeait jamais. Il défilait. Dwight n'en voyait jamais le bout. Il se surprenait parfois à penser que la mort pouvait paraît douce face à la monotonie constante d'une échappée forestière. Il n'avait croisé qu'un seul groupe de rafleurs depuis son départ précipité de Londres – heureusement, il en était facilement venu à bout. Ses opposants n'avaient, en réalité, pas démontré une intense force de réflexion et leurs réflexes, face aux réactions vivaces du né-moldu, furent presque inexistants. En y songeant, Dwight se sentait chanceux : il aurait pu aussi tomber face à un mangemort bâti comme un tank. Pour le coup, ils auraient été susceptibles de jouer tous les deux au Printemps de Prague. Un long frisson parcourut l'échine de l'ancien Serpentard alors qu'il reconsidérait avec le plus grand sérieux tout ce qui lui était arrivé jusqu'à ce jour. Glissant sa baguette dans la doublure de son blouson et réajustant la lanière sur son épaule, il se dressa brutalement lorsqu'un nouveau craquement se fit entendre. Peut-être n'était-ce encore qu'un lièvre mais la prudence était toujours de mise. Il avait l'impression d'entendre le générique de James Bond (et puis quoi encore ?) résonner derrière lui, le poussant à être téméraire ; un jeu, ce n'était qu'un jeu de vie ou de mort.

Sourcils froncés, il esquissa un pas en direction de l'endroit d'où le bruit provenait. Il ne vit rien. Haussant les épaules, comme pour se raisonner, il s'apprêta à rebrousser chemin lorsqu'un son mat et une exclamation outrée l'arrêtèrent. Merde fut la seule injure qui traversa son esprit et, intrigué, Dwight entama une petite course droit devant lui, curieux de découvrir la source d'un tel brouhaha. La découverte d'une tête blonde le fit arquer un sourcil finement interrogateur. Son pied était apparemment coincé entre deux branches recouvertes par du lierre. Son visage lui était familier et il ne lui fallut que quelques secondes pour remettre un nom sur cette moue angélique ; Doraleen. Son nom de famille ? Il ne s'en souvenait plus. En réalité, il ne s'y était jamais intéressé – la maison Poufsouffle n'attirait son attention que grâce à la bêtise de ses élèves. Doraleen n'avait pas échappé à la règle ; lorsqu'il la voyait et ce, malgré son physique très attrayant, il la rabaissait avec grand plaisir. Depuis son départ de Poudlard, il avait dû la croiser une ou deux fois – grand maximum.

Les bras dorénavant croisés, Dwight ne put réprimer un petit sourire narquois. Méprisant, hautain. Son caractère reflétait avec brio son ancienne appartenance à la maison de Serpentard et ce, malgré ses racines totalement moldues. Son statut de fuyard n'esquintait en rien son comportement. Son regard quitta la chevelure blonde de sa nouvelle acolyte et se porta sur sa baguette qui se trouvait à quelques mètres de là. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites alors qu'il se dirigeait calmement vers la propriété de Doraleen, se penchant afin de la ramasser et la glisser dans la poche arrière de son jean. Enfin il se rapprocha de la jeune fille et s'accroupit à ses côtés, se délectant de la voir ainsi étalée sur le sol. Son index pointa le pied empêtré de sa suppliciée et, d'une voix faussement candide, lui proposa son aide : « Un coup de main peut-être ? ». Lui laissant tout le loisir de répondre (et même de lui cracher dessus si l'idée la tentait), il se pencha vers le lierre et les branches qui emprisonnaient le pied de Doraleen. Face à ce désastre, Dwight sentait son aigreur refaire surface.

« Je savais bien que la maison Poufsoufle regorgeait d'idiots mais alors là, laisse-moi te dire que tu bats des records. C'est même étonnant de te savoir encore en vie, tiens. » Déclara-t-il d'une traite, la voix rauque et presque suave. La situation l'amusait mais il ne fallait pas s'y fier : il ne disait cela que pour la forme. Penché au dessus du mollet de Doraleen – qu'il se répugnait à toucher, il laissait glisser ses doigts sur les branches afin de les écarter et de libérer le talon de la demoiselle. Sans douceur, sans égard vis-à-vis le ressenti de Doraleen. Il n'était pas là pour faire dans le sentiment – il n'était même pas à ses côtés intentionnellement alors, bon, autant ne pas la laisser à la portée de n'importe quel abruti venu. C'est dans cette optique douce et naïve que Dwight essayait d’œuvrer. Machinalement il plongea ses deux mains dans son sac-à-dos et en extirpa un petit couteau – il dirigea alors la lame affûtée vers le tas de lierre qui s'était formé autour du pied de la demoiselle. « Bon, Dora-truc, évite de hurler si je te tranche accidentellement la cheville. Je n'ai pas spécialement envie de te voir rameuter tous les rafleurs de la région. » Une fois ceci dit, il put enfin commencer à se battre avec les branches et les feuilles.
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Maeron Rosier
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeDim 2 Sep - 13:45


“ i hate you but i love you ”
dwight yaxley-bennett & doraleen moriarty♪♫♬

Doraleen avait toujours été quelque peu maladroite, c’était un fait dont elle avait conscience, quelque chose qui pourtant ne l’avait jamais empêcher de très bien s’en sortir dans la vie. Ça n’avait jamais vraiment, posé problème depuis le début de sa fuite non plus. Aujourd’hui, c’était peut-être un peu différent. Un jour comme un autre dans sa nouvelle vie, pourtant, l’épuisement commençait à se sentir. Elle avait passé une bonne partie de la journée à courir pour échapper à une énième horde de rafleurs, à croire qu’ils étaient absolument partout ceux là. Forcément, ça l’avait fatiguée, mais ce n’était pas tout. Elle commençait surtout à être fatiguée de cette vie qu’elle menait. La solitude qui devenait particulièrement difficile à supporter, le manque de confort certain de sa condition et sa peur constante qui influençait grandement sur ses heures de sommeil comme sur son appétit. Ainsi, elle ne dormait que très peu, et ne mangeait pas beaucoup non plus, en même temps au-delà du fait qu’elle n’avait pas toujours très fin, elle n’avait pas l’occasion de cuisiner grand-chose ou même de s’arrêter dans un restaurant. Il fallait faire avec les moyens du bord qui étaient, très limités. Elle regrettait vraiment sa vie d’avant et n’avait qu’une hâte, celle que tout ça prenne enfin fin. Pourtant, elle le savait, elle n’était malheureusement pas au bout de ses peines. Comme pour couronner le tout, il fallait qu’elle soit dotée d’une curiosité sans limite, l’obligeant à vérifier d’où venait chaque bruit. Comme si elle gardait l’espoir de croiser quelqu’un qu’elle connaitrait et avec qui elle s’entendait bien. Quelqu’un pour briser un peu la solitude dans laquelle elle avait elle-même choisi de se plonger, considérant que si elle restait avec quelqu’un, elle deviendrait vite un poids pour cette personne. C’était, selon elle, plus simple de fuir seule. Elle ne causait de tord à personne et personne ne lui causait de tord. Il n’y avait personne à attendre ou à retrouver après une longue partie de course poursuite. Ça avait bien des avantages, même si, elle avait beaucoup de mal à supporter le fait d’être seule, livrée à elle-même au beau milieu de la nature. Elle espérait rencontrer quelqu’un qui pourrait la libérer de cette solitude ne serait-ce que pour une soirée, quelques jours tout au plus. Seulement, la seule personne qu’elle aperçu en se rapprochant des bruits qu’elle avait entendu c’était ce Dwight. Clairement pas un ami à elle, typiquement le genre de personne à qui elle n’avait pas envie de parler et à qui elle ne se sentait pas capable de faire confiance alors, elle avait rebroussé chemin, déçue, peut-être un peu désespérée et l’esprit trop brouillé pour rester un tant soit peu prudente. Forcément ce n’était pas le moment de rester déconcentrée, si bien qu’elle se retrouva vite par terre, le pied emmêlé dans des lierres dont elle n’arrivait pas à se dépêtré, trop fatiguée et énervée pour faire les choses posément. Il avait évidemment fallu que sa baguette roule à quelques mètres d’elle, devenant ainsi inaccessible. Elle aurait pu se débarrasser de ses lierres bien plus facilement avec sa baguette et un simple sort. Là c’était plus compliqué, déjà, sa cheville lui faisait mal alors elle n’osait pas la bouger ni même trop tirer sur les lierres et son état d’esprit n’était définitivement pas adapté à la situation.

Evidemment, elle avait juré tout haut sans se soucier de la présence de qui que ce soit dans les bois, encore moins de celle de Dwight qu’elle avait vu à quelques pas de l’endroit où elle était tombée. Il l’avait entendu et il avait accouru vers elle, sans doute pas tel un chevalier servant. Rien qu’en le voyant débarquer face à elle, elle ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel. Quelle poisse sérieusement. Elle le vit se diriger vers sa baguette, la ramasser et la glisser dans la poche de son jean. Elle fronça les sourcils en le voyant lui voler sa baguette comme ça, juste devant elle. « Hey, c’est ma baguette ! » Ton légèrement agressif qu’elle n’était pas en mesure de maitrisé, encore qu’il pouvait s’estimer heureux qu’elle ne l’ai pas hurlé à travers les bois, sans doute parce qu’elle avait reprit conscience qu’ils n’étaient peut-être pas seuls dans ces bois. Elle n’avait pas envie qu’un rafleur se pointe, sans quoi, Dwight la laisserait à son triste sort, quittant les lieux avec sa baguette à elle. Elle n’avait pas envie d’être confrontée à une telle situation, elle espérait donc qu’il se montrerait clément et qu’il consentirait à lui rendre sa baguette. Elle n’avait pas l’intention de s’en servir contre lui de toute façon. Elle n’en voyait pas l’intérêt. Il s’accroupit près d’elle, désignant son pied en lui proposant de l’aide. Elle laissa échapper un léger soupire avant de détourner le regard. Elle n’avait pas le choix, il était la seule personne à des kilomètres à la ronde à bien vouloir l’aider. « Je veux bien. Merci. » Elle détourna le regard alors qu’il semblait s’intéresser de plus près à l’état de son pied et du lierre qui l’entourait. Elle se sentait particulièrement ridicule en cet instant, mais si elle avait survécu à la fuite constante contre les rafleurs, elle pourrait sans doute survivre aussi à ça.

Elle reposa son regard sur le jeune homme, avec un air quelque peu choqué. Il fallait qu’il la critique elle, ainsi que la maison dont elle était issue. C’était tellement digne des Serpentards ça. « Suffisamment idiots pour être que poufsouffle soir reconnue comme la maison ayant formé le moins de mangemorts. On est pas stupides juste parce qu’on ne passe pas notre temps à nous vanter de nos réussites. » Non, ils n’étaient pas des vantards chez les poufsouffle, contrairement aux Serdaigles qui avaient tendance à penser être la maison formant le plus de grands mages ou au Gryffondor qui ventaient leur mérite face aux Serpentards et vise versa. Eux ils étaient discrets et voilà que ça leur valait d’être traités d’idiots. « Je m’en sors mieux d’habitude. J’étais juste particulièrement distraite. » Elle valait mieux que la pathétique fille coincée dans le lierre. Elle avait échappé plusieurs fois à un mangemort en colère bien décidée à la tuer. Elle n’avait pas cédé alors qu’il avait passé un certain temps à la torturer. Elle n’avait pas qu’une parfaite idiote complètement nulle comme Dwight semblait le croire. Il ne savait pas ce qu’elle avait traversé jusque là alors il n’avait pas le droit de la juger. Tout comme elle ne se permettait pas de le juger sur ses capacités de survies. Elle soupira encore une fois suite à sa réplique. « Doraleen. Range ton couteau et rend-moi ma baguette, ce sera bien plus simple. Je tiens à ma cheville et tes paroles ne m’aide pas à te faire confiance. » Difficile de faire confiance au type qui lui dit qu’il pourrait éventuellement lui trancher accidentellement la cheville. Mine de rien, elle tenait à sa dite cheville, celle-là même qui était déjà suffisamment douloureuse pour ne pas en rajouter une couche. « De toute façon, il y a peu de chance pour qu’elle te serve à quelque chose et j’ai pas l’intention de m’en servir contre toi, ça parait pas comme ça, mais je ne suis pas encore assez idiote pour m’en servir contre toi. » Pas qu’elle pense qu’elle n’aurait aucune chance contre lui, simplement qu’un duel au beau milieu des bois serait le meilleur moyen de rameuter les rafleurs qui arpentaient les bois. De plus, il était déjà suffisamment chiant pour qu’elle ne prenne pas le risque de le vexer.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeVen 14 Sep - 1:02

Dwight n'avait jamais apprécié la maison Poufsouffle à sa juste valeur – pour lui, les élèves arborant les couleurs d'un blaireau sur fond jaune n'étaient qu'un ramassis de pauvres idiots. Il se trompait lourdement et, même s'il s'en doutait, jamais il ne l'avouerait. Cette fille, cette Doraleen. Même si sa maladresse était évidente, le jeune homme la trouvait attendrissante – à sa manière. Lorsqu'il s'était penché, afin de ramasser sa baguette perdue, il avait esquissé un petit sourire en coin en entendant l'exclamation outrée de son interlocutrice. Sa réaction ne l'avait pas étonné et, même agacé, il n'avait soufflé mot. A présent penché au-dessus de la cheville de la jolie blonde, il écoutait distraitement les explications, et autre bavardage intempestif, de cette dernière. Certes, sa maison avait le plus faible taux de mangemorts à son actif et elle le souligna avec arrogance. Dwight leva les yeux au ciel et haussa les épaules, digne jusqu'à l'os. Couteau brandi, il arqua un sourcil amusé lorsque Doraleen lui ordonna de ranger son arme et de lui rendre sa baguette. Un ordre qui, d'ailleurs, fut accueilli par un grognement purement et simplement sarcastique. Il savait qu'elle n'allait jamais l'attaquer – pourquoi attaquer une personne qui, de manière très manichéenne, appartenait à son camp ? Ils n'avaient jamais échangé de paroles agréables mais, aux portes de la mort, même des ennemis mortels pouvaient se serrer la main et se découvrir des points communs. Bon prince, Dwight ne daigna même pas soulever les paroles de la suppliciée, se contentant de couper avec application le lierre qui enserrait la cheville de cette dernière. Sa baguette toujours glissée dans une des poches arrières de son pantalon.

Son visage ne laissait rien transparaître. Aucune émotion. Seul le fantôme d'une expression narquoise planait sur les traits fins de sa figure pâle. Il appréciait cette nouvelle compagnie – il n'avait pas adressé la parole à quiconque depuis... un bon bout de temps. Il comptait les jours. Et, parfois, il parlait tout seul. Il se sentait sombrer doucement dans la folie – une folie douce et, évidemment, stérile parce qu'elle n'existait pas. Elle n'était que le fruit de son imagination. Il comblait le vide de sa vie en maugréant dans sa barbe. Il n'y avait aucun trouble mental à soulever. Il lui fallut quelques secondes pour réellement savourer la présence de Doraleen : il aurait peut-être préféré quelqu'un d'autre, réciproquement d'ailleurs, mais la Poufsouffle lui suffisait largement. Il avait même peur de la voir s'envoler une fois ses liens naturels soigneusement tranchés. Laissant planer le silence, et prenant tout son temps à la libérer, Dwight laissa – timidement – son regard glisser le long du corps de la blonde. Il aimait ses cheveux. Cette vérité le frappa et le déstabilisa un bref instant. La solitude avait vraiment altéré son sens des réalités. Mais sa chevelure, claire comme les blés, captura son attention. Se raclant la gorge, les pommettes légèrement rougies, Dwight s'attela à la tâche avec plus de ferveur que précédemment. Seules ses lèvres pincées et ses joues roses soulignaient sa gêne.

Lorsqu'enfin le dernier des liens de Doraleen fut tranché, Dwight déplia son long corps finement musclé et, une fois debout, rangea son couteau dans son sac. Le regard à nouveau brillant d'amusement, il fit mine de toussoter. « Tu peux te relever, Doraleen» Susurra-t-il. Il eut un petit moment de réflexion et, se mordant la lèvre inférieure, il lui tendit la main afin de l'aider à se relever. Autant être le plus galant possible – histoire de ne pas laisser un mauvais souvenir de sa personne une fois qu'il se serait fait tuer avec une armée de mangemorts. Au moins, s'il se rachetait aux yeux de Doraleen, elle penserait à lui avec une pointe de mélancolie. Elle parlerait même de lui en des termes très chaleureux à ses enfants. Plongé dans ses rêveries où, étrangement, il n'était ni le pire des connards, ni le crétin arrogant, qu'il était habituellement, Dwight tira un peu sur la main de Doraleen. Ce contact physique, bien que bref, fut plaisant. Une fois l'un face à l'autre, Dwight rompit cet échange charnel et, l'air gauche, laissa tomber ses deux bras le long de son corps. Il dépassait la jeune fille d'une tête. Sans savoir pourquoi, cela le fit ricaner. Jugeant son attitude plutôt étrange, il s'arrêta rapidement. Comme s'il se souvenait de quelque chose, il empoigna le manche de la baguette de Doraleen, la fit sortir hors de sa poche arrière et, mécaniquement, la tendit à sa vis-à-vis.

Rien à dire, rien à faire, il se sentait ridicule. Les tensions qui régnaient entre eux deux étaient palpables, il n'y avait aucun doute là-dessus. Ils pouvaient bien s'entendre s'ils s'en donnaient la peine mais, à l'évidence, ni l'un ni l'autre ne désiraient vraiment faire le premier pas. De farouches résistances les séparaient. Dans une atmosphère aussi violente que celle qui, actuellement, les faisait vivre un véritable enfer, il fallait surtout se serrer les coudes. Dwight était intimement persuadé que des duos, des trios, des groupes, allaient se former durant cette grande guerre et se séparer dès qu'elle serait terminée. Elle allait terminer et ce, quelle que soit l'issue. « Donc Doraleen... » Commença le jeune homme en portant son regard vers l'étendue verdoyante face à lui, par-dessus la tête de son interlocutrice. Courageux, il captura son regard quelques secondes après. « Ce fut un plaisir de t'aider. Vraiment. En plus, tu sembles déborder de gratitude à mon égard, c'est incroyable... » Lâcha-t-il sans pouvoir s'en empêcher. Il tenta d'esquisser un sourire gentillet. Peine perdue. « Bref. Tu es sauvée. Aucun chien errant ne viendra te bouffer. Aussi vais-je te proposer de faire un petit bout de chemin avec moi comme deux... hm.. compagnons de route ? Si ça te tente, évidemment. » Gêné jusqu'au bout des ondles, il baissa la tête et, méprisant, renifla. Quel idiot. En désespoir de cause, il croisa les bras et se redressa, dans l'attente d'une réponse qu'il redoutait d'entendre.
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≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeVen 14 Sep - 12:12


“ i hate you but i love you ”
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La loyauté était une des principales qualité de la maison poufsouffle, ainsi, Doraleen n’avait pu s’empêcher de défendre la maison des blaireaux à laquelle elle appartenait quand elle était à Poudlard. Elle était fière de cette maison, elle n’aimait pas que l’on pense qu’elle n’était peuplée que d’incapables, en même temps son interlocuteur lui, il faisait parti de Serpentard, cette maison qui avait tendance à critiquer tout ce qui n’était pas vert et argent. Doraleen aimait sa maison, elle aimait ses camarades et tout ça, elle aimait Poudlard. Un monde qui lui semblait déjà si lointain comme si les quatre mois passés loin de Poudlard était en réalité une éternité. Ça faisait quatre mois qu’elle avait quitté le château, quittant cette belle enceinte au terme de sa sixième année pour ne pas y revenir à la rentrée scolaire. Poudlard n’était sans doute plus ce qu’il avait été avant qu’elle ne parte, il n’empêche que ça lui manquait. En même temps, être condamnée à vivre en cavale, très peu pour elle. Elle n’était pas très douée, maladroite comme pas deux, ce mode de vie n’était pas fait pour elle. La preuve, elle se retrouvait coincée dans une touffe de lierre. Elle était la seule idiote qui sautait à pied joint dans les pièges tendus par les mangemorts. Sa cuisse encore douloureuse et la cicatrice encore visible sur sa joue ne cessaient de lui rappeler qu’elle n’était qu’une idiote qui ne survivrait pas longtemps dans ce monde de folie. Maintenant elle était obligée d’accepter l’aide de quelqu’un sui semblait surtout d’humeur à la critiquer. De l’aide venue de nulle part qu’elle se devrait de remercier même si l’envie n’y était pas forcément. Ils ne s’étaient jamais côtoyés à Poudlard, passant l’un à côté de l’autre en s’ignorant royalement. Lui, il avait déjà fini sa scolarité, il s’appelait Dwight et il était chez Serpentard. C’était tout ce qu’elle savait de lui, elle n’avait jamais jugé bon de s’intéresser d’avantage à lui. Il n’était qu’un inconnu qui arpentait les même couloirs qu’elle et qu’elle n’avait pas envie de connaitre, tout comme lui, n’aurait sans doute pas eu envie de la connaitre à cette époque. Aujourd’hui ils se retrouvaient, tous les deux dans la même merde, elle de toute évidence plus enfoncée que lui dedans, coincée comme une imbécile dans la forêt. Forcément, ça avait quelque chose d’honteux, mais elle s’efforça de garder autant de dignité possible. Elle était assez douée pour ça, même face au mangemort qui l’avait torturée récemment, elle avait fait de son mieux pour rester droite aussi longtemps que possible. Aucun doute, elle aurait fini par fondre en larmes si son parrain n’était pas venu à se rescousse. Au moins face à Dwight, elle n’avait pas le moindre envie de pleurer. Peut-être légèrement envie de disparaitre pour éviter de ressentir cette lourde sensation de honte au plus profond d’elle-même. Elle ne pouvait pas. Elle n’avait plus qu’à attendre qu’il la libère ou bien, qu’il lui tranche la cheville, option dont, il fallait bien l’avouer, elle préférait se passer. Il n’était de toute évidence pas décidé à lui rendre sa baguette à en juger sa réaction quand elle la lui avait demandé. Elle leva légèrement les yeux au ciel sans rien ajouté, constatant qu’elle n’avait pas d’autre choix que de lui faire confiance et de prier en son fort intérieur pour que sa cheville s’en sorte indemne.

Elle fit de son mieux pour détourner le regard alors qu’il continuait de couper le lierre enroulé autour de sa cheville. Fixant les arbres aux alentours, elle le laissait faire sans rien dire, laissant ses pensées en elle-même sans jamais les laisser sortir. C’était plus simple comme ça, elle allait lui devoir une fière chandelle, alors la première chose à faire pour le remercier, c’était essayer de ne pas râler, de ne pas lui faire de reproche non justifiés. Après tout, elle était qui pour le critiquer ? Elle ne le connaissait pas, tout ce qu’elle pouvait penser de lui n’étaient de que concept préconçus, des idées toutes faites sur les serpentards qu’elle n’avait pas cherché à démentir. Elle reposa quelques secondes son regard sur le jeune homme surprise par son soudain raclement de gorge. Elle arqua un sourcil étonné, mais ne souleva rien, le laissant continuer son découpage sans le déranger. Elle se surprit à ne pas détourner le regard une seconde fois, l’observant avec plus ou moins d’intention. Elle ne savait plus quand était la dernière fois qu’elle avait eu de la vraie compagnie - Daley ne faisant pas parti de ce qu’elle pouvait appeler compagnie. Elle ne s’en souvenait même pas. Elle avait prit la fuite seule et avait attaché un point d’honneur à le rester, trop persuadée qu’elle serait un boulet pour quelqu’un d’autre. La preuve étant qu’il n’y avait qu’elle pour se retrouver dans une situation aussi débile. Dwight aurait pu tracer sa route, la laissant à son triste sort, se préoccuper surtout des rafleurs qui arpentaient les bois plutôt que de la blondinette coincée dans le lierre. Il s’était arrêté, elle ne savait pas vraiment pourquoi , mais il l’avait fait et pour ça, elle lui en était bien plus reconnaissante qu’elle ne semblait le montrer. Elle était peut-être aussi plus contente d’avoir croisé sa route qu’elle n’en avait l’air, un peu de compagnie, c’était bon pour le moral, même si cette dernière n’était pas la plus agréable du monde.

Il trancha le dernier lien, laissant la jeune femme libre de bouger enfin sa cheville. Elle la leva, la tourna pour la laisser craquer légèrement. Elle leva les yeux vers lui avant d’attraper la main qu’il venait de lui tendre, une fois relevée, elle s’appliqua à passer frénétiquement ses mains sur son jean pour dégager les feuilles mortes et les poussières s’y étant attachés. Certes, ça n’avait pas grande utilité puisqu’elle ne participait de toute évidence pas à un concours de beauté et qu’elle n’allait pas quitté la forêt de si tôt. Finalement, il fini par lui tendre sa baguette qu’elle récupéra bien rapidement. « Merci. » Un simple mot prononcé rapidement, les lèvres pincées, le regard fuyant. Elle aurait pu faire mieux niveau remerciement, en même temps c’était difficile, elle n’allait pas non plus lui faire un câlin ou un bisou. Merci, c’était simple et efficace, et même si ça semblait manqué de motivation, elle le pensait. Cependant, c’était compliqué entre eux deux. Ils ne se connaissaient clairement pas et ils avaient sans doute du mal à se faire à la présence de l’autre, ainsi l’atmosphère était entachée de gène et de tensions et ça ne trompait aucun des deux sorciers. Elle tâchait de fuir sin regard, trouvait un intérêt démesuré soudain dans les arbres aux alentours, pourtant, il prononça son nom, la ramenant à la réalité, un sourcil haussé, elle tourna la tête vers lui avant de ramener ses bras en les croisant sur sa poitrine. Certes, elle n’avait pas été des plus reconnaissante, il le souligna. Elle pinça les lèvres légèrement gênée, tout en posant son regard vers le sol. Elle releva cependant la tête vers lui, les sourcils froncés par la surprise quand il lui demanda si elle voulait faire un bout de chemin avec lui. « C’est vraiment gentil de ta part de m’avoir aidée alors que tu aurais très bien pu me laisser à mon triste sort. » Elle haussa les épaules avant de lui adresser un sourire timide. « Je veux bien faire un bout de chemin avec toi, si tu n’as pas peur que ma maladresse finisse par te créer des problèmes. » Elle esquissa un sourire un peu plus visible, comme pour marquer l’ironie de sa phrase, ou au moins y ajouter une pointe d’humour. Le fait est qu’elle était relativement maladroite, pourtant, elle s’était bien débrouillée jusqu’à présent, elle avait semé des rafleurs, elle avait trompé la vigilance d’un mangemort, elle était bien plus douée qu’elle ne voulait l’admettre au fond, ceci dit, tout ce que Dwight savait d’elle, c’était qu’elle était le genre de fille qui finissait par se retrouver coincée dans du lierre, ce qui de toute évidence c’était pas pour redorer le blason de la jeune poufsouffle.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeSam 15 Sep - 14:13

L'époque de Poudlard était à présent bien lointaine. Dwight avait arpenté les mêmes couloirs que Doraleen, sans vraiment y faire attention, et à présent il regrettait de ne jamais lui avoir adressé la parole. Un regret bien stérile mais présent. Les tensions étaient présentes, l'un et l'autre pouvaient le sentir, et peut-être que s'ils avaient entretenu une conversation sensée quelques années auparavant, ils auraient pu réellement s'allier en toute confiance. Ils étaient dans le même merdier, autant faire avec et – malgré leurs nombreux différents – avancer main dans la main. Une version évidemment imagée de ce qu'allait être la réalité. Tout aurait été plus simple s'il avait été question de petits ours roses, de licornes bleues et de lutins malins. Pourtant, même si Doraleen était une jeune fille maladroite, Dwight était soulagé d'avoir trouvé une compagnie plutôt... plaisante en la présence de la jolie blonde. Il ne s'était pas rendu compte de sa proposition sur le moment et de tout ce qui allait être engendré par la formation de leur duo. Il avait juste besoin de compagnie et, malgré son air bourru et ses remarques acerbes, il saluait l'instinct de survie de Doraleen. Elle était encore debout et ce, même si plusieurs groupes de rafleurs courraient les bois à la recherche de chair fraîche à se mettre sous la dent.

Les bras croisés, Dwight se retint de justesse de pousser un soupir de soulagement lorsque Doraleen accepta sa proposition. Les remerciements qu'elle lui glissa le firent néanmoins osciller entre deux états d'esprit : le remord et la satisfaction. Avait-il eu raison d'être aussi sarcastique à son égard ? Oui, bien entendu. Ancien Serpentard, il ne pouvait qu'honorer le blason de son ancienne maison. Mais, à présent, il n'était plus à Poudlard. Personne ne le regardait ou le jugeait. Peut-être serait-il judicieux de ne pas être trop idiot lorsque Doraleen lui adresserait la parole afin de ne pas s'attirer ses foudres. Oh, jamais il ne lâcherait ce petit cynisme qui (Serpentard ou non) le définissait rudement bien. Être agréable n'allait sûrement pas le tuer. De plus, en ces temps aussi sombres, il fallait ménager sa nouvelle co-équipière afin qu'elle ne prenne pas la fuite. Ses lèvres s'étirèrent également, brièvement, en réponse au sourire timide que lui accorda Doraleen. Lorsqu'elle évoqua sa maladresse, Dwight n'arbora aucune expression faciale, son sourcil droit juste sensiblement arqué. Finalement, il haussa les épaules et réajusta correctement la lanière de son sac-à-dos.

Il était joueur, c'était une chose dont il était certain. Mais de là à s'amuser avec Doraleen... autant commencer doucement et la rassurer. Peu habitué à prendre soin de qui que ce soit, il tenta tout de même une petite percée pour apparaître sous un jour plus attrayant. Dwight se racla la gorge avant d'humecter consciencieusement sa lèvre inférieure, l'air absorbé par l'étendue verte qui se trouvait tout autour d'eux. Presque honteux d'aborder Doraleen en employant des termes plus ou moins agréables, Dwight bomba le torse et se redressa jusqu'à plus soif. Les mots se bloquaient au fond de sa gorge, incapable de prononcer le moindre petit son concret. A bien des égards, il ferait mieux de porter une pancarte autour du cou sur laquelle serait écrite la fabuleuse énonciation : « Je suis stupide ». Car, à l'instant, cela ne faisait plus aucun doute. Un peu perdu dans toutes les niaiseries qu'il tentait de clamer à Doraleen, Dwight gonfla ses joues, ce qui le fit ressembler à un hamster, et haussa une fois encore les épaules. Cette nouvelle manière de communiquer lui plaisait : au moins, sa voix n'était pas utilisée à des fins trop doucereuses.

En plus d'être une Poufsouffle, Doraleen était une fille. Malheureusement pour elle, Dwight agissait de la même manière vis-à-vis les hommes et les femmes. C'est-à-dire qu'il n'avait aucune notion de ce qu'il fallait faire ou pas. Ce comportement de goujat a d'ailleurs été la cause de plusieurs ruptures. Dwight se sentait pourtant obligé de modifier quelque peu son caractère en fonction des réactions de Doraleen ; il ne souhaitait pas la brusquer car, sincèrement, sa présence apaisait bon nombre de ses craintes. Ils étaient dorénavant largement plus forts à deux. Ils pouvaient même espérer compter l'un sur l'autre même si, individuel, Dwight n'avait pas l'habitude de veiller au bien-être d'autrui. Il allait faire un effort, cela ne lui coûtait rien – hormis peut-être sa fierté de mâle dominant qui allait être froissée.

« Nous n'aurons aucun problème à cause de ta maladresse, j'en suis persuadé. » Finit-il enfin par lâcher, légèrement renfrogné. « De plus, je ne sais pas pour toi mais... même si on ne se connaît pas tellement, ça me fait plaisir d'avoir un peu de compagnie. » Enonça-t-il d'une voix presque tendre mais dissimulée derrière un air teinté d'indifférence feinte. Il lui tendit la main, l'intimant silencieusement à la prendre afin qu'ils puissent transplaner. « Restons pas là, c'est risqué. Je sais où aller. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas t'abandonner en chemin. » Glissa-t-il, un fin sourire illuminant ses traits pâles et fatigués.
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Maeron Rosier
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeSam 15 Sep - 16:45


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Un peu de compagnie dans cet univers devenu relativement sombre et dangereux, ça ne pouvait faire de mal à personne. Après tout, c’est ce qu’elle avait cherché en s’approchant de l’endroit où elle avait entendu du bruit, apercevant Dwight avant de faire marche arrière, persuadée qu’il ne serait pas de bonne compagnie. Pourtant, il était venue l’aider alors qu’elle commençait un peu à désespérer, la cheville coincée dans le lierre. Il était venue l’aider et en plus il lui proposait de faire un bout de route avec elle. Il avait beau être sarcastique, de toute évidence pas du genre à garder sa langue dans sa poche, il n’était pas si mauvais que ça. Elle le surprit elle-même à penser cela d’un ancien serpentard. Elle était habituée à ce qu’ils soient tous à la limite du supportable, ils ne faisaient souvent rien pour se montrer sous un meilleur jour, ainsi, il était bien difficile de les juger à leur juste valeur. Cependant, Dwight était sur la bonne voie pour lui prouver qu’elle se trompait, il y avait encore des Serpentards pas complètement imbus de leur personne, égoïstes et arrogants. Dwight n’était certainement pas la compagnie dont elle aurait rêvé, mais c’était mieux que rien et peut-être qu’en apprenant à le connaitre elle pourrait le considérer comme un ami, après tout la guerre peut parfois être surprenante, suffisamment pour rapprocher deux personnes n’ayant pas grand-chose en commun, comme n’était le cas de Dwight et Doraleen. Ils étaient différents sur bien des points, ça ne faisait aucun doute et pourtant, ils étaient dans la même galère. Tous les deux obligés de lutter pour survivre à cet enfer, tous les deux obligés de fuir les rafleurs qui seraient heureux de récoltés la maudite somme de cinq gallions pour la capture de gens comme eux. S’entraider n’était pas une idée complètement stupide, si elle avait la sensation d’être du genre à causer des problèmes à ces restant trop avec elle, elle pensait que rester avec quelqu’un au moins quelques temps n’était pas stupide. Le besoin de compagnie se faisait sentir à chaque fois qu’elle se mettait à penser à haute voix quand elle était seule, comme pour briser le silence trop profond dans lequel elle était plongée depuis trop longtemps. Aujourd’hui, qu’importait que Dwight ne soit pas le genre de personne avec lesquels elle avait le plus d’infinité, il était son sauveur, que ce soit parce qu’ils l’ait libérée d’un piège de la nature ou parce qu’il lui proposait de faire un bout de route ensemble, l’éloignant ainsi de la folie certaine dans laquelle elle finirait par sombrer à force d’être trop seule.

Aussi loin qu’elle ne souvienne, elle avait toujours été accompagnée à Poudlard, elle s’était rapidement fait des amis ce qui lui avait permis de lutter contre la solitude, jour après jour, année après année. maintenant qu’elle était seule livrée à elle-même, elle avait vite vu la différence de cette nouvelle vie, comparée à celle qu’elle avait eue avant. La différence était claire comme de l’eau de roche et elle se ressentait à chaque seconde qui s’écoulait, bien trop lentement à son gout. Elle savait que cette guerre prendrait fin, pas qu’elle soit d’un optimiste débordant, juste qu’elle croyait en tous ceux qui luttaient pour rétablir l’ordre, bien plus qu’elle ne croyait en elle-même d’ailleurs. Peut-être qu’elle ne verrait pas la fin de cette guerre, mais elle savait qu’elle prendrait fin, laissant le monde reprendre la forme qu’il devait avoir, celle qu’elle avait connu quelques temps plus tôt. Dans la mesure du possible, elle aimerait quand même être encore en vie à la fin de cette guerre et une courte alliance avec Dwight lui semblait un bon pas vers cette survie. La solitude commençait sans aucun doute à la faire agir de façon complètement stupide, que se soit en fonçant tête baissée dans le piège d’un mangemort ou bien en s’approchant des bruits suspects comme elle l’avait fait quelques instant plutôt, alors que la logique dans cette situation c’était de simplement prendre ses jambes à son cou à chaque bruit pour ne pas tomber sur une présence non désirée. La jeune femme ne pu s’empêcher d’arquer un sourcil en voyant les joues gonfler du jeune homme. Réaction quelque peu déstabilisante mine de rien. Ceci dit, elle ne le connaissait pas, elle était donc incapable de comprendre ses réactions alors elle préféra de rien relever. Elle lui adressa un sourire, ravie d’apprendre qu’à ses yeux, sa maladresse ne leur poserait aucun problème, réponse curieuse quand on sait qu’il s’était demandé comment elle avait survécu quand il l’avait vue coincée dans le lierre. « J’espère que tu as raison. Promit, je vais mettre mes sens en éveil pour ne pas me retrouver coincée dans du lierre. » Elle pinça légèrement les lèvres, quelque peu gênée. Il fallait bien admettre que ça avait tout pour être ridicule comme situation, enfin peut-être qu’il valait mieux en rire maintenant que c’était passé et elle ne pensait pas qu’un truc pareil puisse encore lui arriver, elle était idiote, mais quand même. Elle se pencha pour ramasser son sac à bandoulière qu’elle avait fait tomber quelques instant plus tôt, le replaçant convenablement sur son épaule, avant d’adresser un nouveau sourire au jeune homme.  « C’est vrai, la solitude commençait à être pesante. » Elle haussa légèrement les épaules, son sourire toujours accrocher aux lèvres avant de reprendre. « Et puis, on a jamais eu l’occasion d’apprendre à se connaitre, alors saisissons cette chance. » Après tout, il n’y avait pour le moment, aux yeux de Doraleen en tout cas, aucune raison pour qu’ils soient déçus en apprenant à se connaitre, après tout, ils semblaient avoir eu tous les deux un mauvais jugement sur l’autre à cause de leur maison respectives, il était temps de rétablir la vérité et d’arrêter de rester focalisé sur des préjugés au fond sans doute stupides. Après un court instant, elle attrapa la main que le jeune homme lui tendait. « Très bien, je te fais confiance alors. » Elle ne savais pas où est-ce qu’il allait l’emmener mais au fond, n’importe quel endroit serait mieux que ce coin de forêt qui regorgeait de rafleurs. Il pouvait toujours l’emmener dans un coin encore pire, mais de toute évidence, ce ne serait pas à son avantage, à moins qu’il ne soit qu’un traitre faisait le gentil pour mieux la livrer aux mangemorts. Elle préférait ne pas envisager cette option, trop las de sa propre naïveté, elle préférait de loin lui faire confiance au risque de se retrouver encore une fois dans une profonde merde, après tout, elle avait l’habitude, elle n’était pas à ça près.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeLun 17 Sep - 23:27

Un né-moldu à Serpentard. A Poudlard, Dwight avait longtemps encaissé les insultes à propos de son statut de sang, sans broncher. Il n'avait pas courbé l'échine pour autant, arborant un regard hautain et terriblement froid. De ce fait, il s'était attiré les foudres de chaque élève, qu'il soit sang-de-bourbe ou né dans une famille de sang-pur. Oh, cette quasi-absence de vie sociale ne l'a jamais gêné même si la solitude n'avait absolument rien d'attrayant. Il avait eu très peu d'amis mais, malgré ses nombreuses remarques déplaisantes ou déplacées, il les avait appréciés tout au long de sa scolarité. Peut-être que tout aurait été différent s'il avait agi différemment, s'il s'était montré un minimum amical à l'égard de ses anciens camarades. Mettons, par exemple, Doraleen. S'il avait eu le courage de l'aborder (ce qui ne lui avait jamais traversé l'esprit, malheureusement), peut-être auraient-ils entretenu une conversation extraordinaire et passionnante. Ils n'étaient que deux inconnus rêvant de briser la solitude orchestrée par ces temps sombres. S'ils s'étaient connus, la gêne aurait été moindre. Les regrets étaient stériles, Dwight le savait et ne manquait pas de le souligner dès que possible. La petite remarque de Doraleen, à propos de sa maladresse, fit réfléchir Dwight. Finalement, ce dernier étira ses lèvres en un sourire amusé. Il voulait faire des efforts et il le montrait. Il le voulait vraiment.

Même Doraleen soulignait le fait qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de se connaître. Ce qui était « normal », d'une certaine manière. L'un et l'autre entretenaient de solides préjugés et jamais ils n'avaient échangé plus de deux mots amicaux. Pourquoi l'auraient-ils fait ? Rien ne les reliait l'un à l'autre – à présent, ils avaient un point commun non-négligeable qu'ils pouvaient exploiter à leur guise. C'était une chance à saisir, comme le disait Doraleen. Calme, et surtout compréhensif, Dwight hocha lentement la tête de haut en bas. Il n'y avait que les idiots qui ne changeaient pas d'avis, n'est-ce pas ? C'est en suivant cette idée qu'il entreprit de saisir au vol la main de Doraleen, ses doigts s'enroulant autour des siens en une étreinte ferme mais relativement douce. Elle lui faisait confiance, elle le lui avait dit. Dwight espérait que cette confiance – qui serait sûrement réciproque à un moment ou à un autre de sa vie – n'allait pas être bafouée par une quelconque broutille de sa part. Il avait l'attention de l'amener dans une forêt, près de Sunderland, dans laquelle ses parents l'emmenaient se promener lorsqu'il était plus jeune. La faune et la flore étaient de véritables perles. Jamais on ne pourrait les retrouver là-bas. Dwight en était persuadé et, dans le pire des cas, il était là pour protéger Doraleen. L'inverse était tout aussi vraie. Former un duo avait ses inconvénients et ses avantages.

Sans souffler mot, il les fit transplaner. Un « plop » bruyant et significatif résonna au milieu de la prairie dans laquelle ils apparurent. Un peu nauséeux, Dwight garda ses phalanges enroulées autour de celles de Doraleen, les sourcils arqués en un seul et unique accent circonflexe. Nerveux, il balaya l'espace verdoyant de son regard sombre et méfiant. Finalement il défit son étreinte et croisa les bras, sensiblement nonchalant. Il n'avait pas la prétention de connaître chaque brin d'herbe qui avait poussé dans cette partie de l'Angleterre mais il était en réalité dans une atmosphère connue et reconnue. Il savait où ils pouvaient aller, où ils pouvaient dormir, où ils pourraient s'approvisionner... Certes, ils ne pourraient pas rester ici indéfiniment. Les groupes de rafleurs apparaissaient un peu partout dans le pays – Dwight était prêt à parier que cette forêt grouillait de ces sombres crétins. Malgré les nombreux dangers qui les entouraient sûrement, Dwight appréciait cette chaleur rassurante qui courraient tout autour d'eux. Leur prochaine étape ? Doraleen allait la choisir et les y mener – si jamais elle acceptait de continuer cette incroyable aventure en sa compagnie. Force était de constater à quel point Dwight pouvait être gêné à présent qu'il tentait d'être un minimum agréable. Un autre sourire naquit aux coins de ses lèvres.

Il saisit doucement le poignet de Doraleen et tira un peu dessus afin de la faire bouger. Il plongea son regard sombre dans celui, plus clair, de sa vis-à-vis. Sans se départir de son sourire, il donna un petit coup de menton en l'air, désignant visiblement une direction à suivre. Elle était mignonne, cette petite blonde, malgré sa maladresse ; oh, il lui faudrait beaucoup de temps avant d'être réellement sincère à son égard - et vraiment aimable également. Mais il essayait, il tentait. Pour l'instant, il n'avait pas échoué, ce qui était un bon point en soi.

« On va chercher de l'eau ? Il y a un petit lac, tout près d'ici. » Il se racla la gorge, lâcha le bras de Doraleen et réajusta la lanière de son sac sur son épaule, l'air gauche. « Je venais souvent ici avec mes parents... enfin tu vois ce que je veux dire, non ? Les moldus, le camping, tout ça. J'ai quelques souvenirs qui pourront nous aider. » Il mordit un de ses index recourbés. « J'espère que tout ira bien... au pire, tu seras là pour me sauver, n'est-ce pas ? » Demanda-t-il d'une voix teintée d'ironie avant d'éclater d'un rire assez bruyant. Il se calma assez vite et traversa la prairie, Doraleen sur ses talons. Sans même la regarder, les yeux fixés sur un point invisible juste devant lui, il avançait à travers les bois. « Je ne savais pas que tu étais une née-moldue. Je savais que tu étais à Poufsouffle mais... née-moldue, non. Je pensais que tu étais de sang-mêlé. » Lui confia-t-il d'une voix égale. Il ricana et poursuivit d'un voix quelque peu tendue. « Blague à part, j'ai de la chance d'être tombé sur toi. Tu brises un quotidien bien... morose. »
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Maeron Rosier
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeJeu 20 Sep - 21:57


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Doraleen n’était pas une experte du territoire sur lequel elle vivait. Elle n’avait jamais exploré le pays durant les vacances, elle avait beau être née dans une famille de moldus, elle n’avait jamais grandi comme tel. C’est un sorcier qui s’était chargé de son éducation, depuis ce qui représentait pour elle, toujours. Ce n’était pas vraiment le cas. Elle avait vécu quelques mois avec ses parents avant que ces derniers ne se fassent tuer dans une tentative stupide de protéger leur ami sorcier, ami qui était le parrain de la blondinette. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’explorer le monde. Elle passait ses étés à Londres, son parrain ne s’éloignant jamais beaucoup du ministère de la magie, le reste de l’année, elle le passait à Poudlard. Elle ne connaissait rien du reste du pays et elle aurait préféré le découvrir dans d’autres circonstances. Elle avait vu bien des paysages durant sa fuite, transplanant d’un endroit à l’autre rares endroit qu’elle connaissait, rares lieux dans lesquels elle était allée avec d’autres camarades en fuite. Elle avançait presque au gré du vent sachant simplement qu’elle serait plus en sécurité en bougeant, même simplement à l’aide de ses pieds à travers les bois plutôt qu’en restant au même endroit jours après jours. C’était assez invraisemblable d’être poussé à une telle fuite, le monde avait bien trop changé, il était devenu dangereux pour les gens comme elle, pourtant, elle n’avait pas l’impression d’être bien différente des autres. Cette guerre était stupide, c’était un fait mais quoi qu’elle puisse en dire, quoi qu’elle puisse en penser, ça ne changerait rien à ce qui était en train de se passer tout autour d’elle, ce qui d’ailleurs était bien dommage. Elle avait croisé quelques personnes durant ses quelques semaines de fuite - elle n’était même plus capable de dire depuis combien de temps elle vivait comme une nomade en quasi parfaite communion avec la nature - mais elle n’était jamais resté très longtemps avec eux. Les chemins qui se croisaient finissaient toujours par se séparer, ainsi, elle savait que la soudaine compagnie qu’elle avait trouvée en Dwight ne durerait pas éternellement. Elle espérait cependant qu’elle dure au moins assez longtemps pour qu’ils aient l’occasion de faire plus amples connaissances. Cette fortuite rencontre, c’était l’occasion rêvée - ou pas, techniquement, elle n’en avait jamais rêvé - de briser la glace avec le jeune homme, oublier les préjugé que l’un et l’autre avaient construit à l’égard de leur nouveau compagnon de route, qu’ils venaient à peine de rencontrer.

Ainsi, c’est ensemble qu’ils avaient quittés ce petit coin de forêt où la maladresse de Doraleen avait fait rencontrer leurs chemin. Main dans la main, contact étrange, sans doute trop proche alors qu’ils n’étaient que deux inconnus l’un de l’autre, mais ce n’était guère le moment de se préoccuper de ça. Au contraire, ils avaient plus important à traiter. La fuite devait être leur principale priorité comparée à tout le reste. Dans un craquement significatif, ils transplantèrent. Elle avait fermé les yeux pendant l’infime fraction de seconde que dura le transplanage. Elle les rouvrit sur un endroit ne manquant pas de beauté. Un coin qu’elle ne connaissait pas, bien plus verdoyant que celui qu’il venait de quitter. Là d’où ils venaient, c’était un duvet de feuilles mortes, de lierre, renvoyant des couleurs ternes, fades et tristes. C’était beaucoup plus beau ici. Regardant autour d’elle, elle ne pu s’empêcher de sourire, comme si le décor était devenu une chose subitement très importante. Au fond, ce n’était pas le cas. Quoi qu’aux yeux de Doraleen, il semblait raisonnable de profiter du paysage s’il en valait la peine, après tout, dans le chaos qu’était devenu sa vie, elle avait tendance à penser qu’elle avait le droit de profiter des belles choses, se ravir d’un paysage, même si c’était futile, au fond, ça rendait un peu de couleur à sa vie devenue particulièrement sombre. Il avait lâché la main de la jeune femme. Elle en profita pour faire un tour complet sur elle-même pour observer attentivement ce nouveau coin de cette nouvelle forêt. Elle se retourna vers le jeune homme alors qu’il avait attrapé son poignet la faisait sortir de sa rêverie. Elle le fixait, un regard toujours accroché à ses lèvres. Elle ne pouvait d’ailleurs s’empêcher de penser qu’elle devait avoir l’air d’une parfaite idiote à sourire ainsi. En même temps, malgré la situation tragique dans laquelle tout deux se trouvaient elle avait tendance à croire qu’il était plus sain de sourire comme une idiote plutôt que de pleurer comme une madeleine. Elle fut quand même bien rassurée de voir qu’il lui adressa également un sourire.

Elle hocha la tête comme seule réponse à sa question. Chercher un coin d’eau ce n’était pas une si mauvaise idée, ne serait-ce que pour se décrasser un peu. Boire n’était pas une priorité puisqu’un simple sortilège suffisait à remplir un verre d’eau. Se laver était un peu plus complexe, bien que certains sortilèges puissent être utile pour ça, rien ne valait un bon trempage dans l’eau. Quoi que rapidement l’envie de se baigner lui passa en repensant à la présence de Dwight à ses côtés. Elle s’imaginait assez difficilement retirer ses vêtements devant un inconnu dans le but d’aller faire trempette. Elle voulait qu’ils fassent connaissances, mais chaque chose en son temps, ne grillons pas trop les étapes. Elle adressa un regard en coin à son nouvel ami alors qu’il lui parlait de cet endroit, des moments qu’il avait passé ici avec ses parents. « Oui, je vois. Rapidement. J’ai jamais eu l’occasion de faire du camping ou autre activité vacancière typiquement moldue. Mes parents étaient des moldus, mais ils sont morts quand j’étais toute petite. » Elle ne savait pas pourquoi elle lui racontait ça. Ce n’était pas le genre de truc qu’une personne censée racontait à quelqu’un qu’elle venait de rencontrer. Enfin, il avait abordé le sujet de ses parents moldus, alors elle lui avait parlé des siens. Du peu qu’elle savait d’eux en tout cas, à savoir le fait qu’ils étaient morts, enfin, son parrain lui avait raconter bien d’autres choses sur eux bien plus réjouissantes que leurs morts. Elle laissa son rire se joindre à lui de son camarade suite à sa réplique. Elle trouverait ça assez étrange que ce soit à elle, petite, maigrichonne, pas franchement combative, de sauver la vie d’un grand gaillard comme lui. Ceci dit, évidement qu’elle le ferait si c’était nécessaire. Elle ne prendrait pas ses jambes à son cou et même si elle n’en avait pas l’air, elle était douée en duel, sûrement parce qu’elle était de façon générale douée en sortilège. « T’en fais pas pour ça. Je serais ravie de te sauver la vie, en espérant que je sois pas coincée dans le lierre à ce moment là. » Elle ponctua sa phrase par un autre sourire. C’était de l’humour. Elle ne se retrouverait pas une seconde fois dans ce genre de situation et puis, elle aiderait Dwight du mieux qu’elle pourrait durant ce temps où ils seront ensemble. C’était la solidarité entre personnes en fuite. Ils se devaient bien ça l’un l’autre. Elle haussa les épaules suite à sa réplique suivante. C’était réciproque. Elle ne l’imaginait pas né-moldu. Sûrement parce qu’il était chez serpentard. « Je te pensais sang-pur. Il doit y avoir un né-moldu envoyé dans cette maison tous les vingt-ans, c’est ce qu’on dit en tous cas. » En effet, tous le monde disait que les nés moldus n’étaient pas les bienvenus chez les serpents. En même temps Salazar Serpentard était réputé pour les détester. C’est de cet homme que le seigneur des ténèbres tirait sa façon de penser, alors forcément il était difficile d’imaginer que des nés moldus soient intégrés dans cette maison quand on savait qu’aujourd’hui que les hommes de Voldemort étaient à la tête du ministère de la magie, les nés-moldus étaient traqués. « C’est réciproque. Je t’avais vu avant de me retrouver coincée. J’ai fais marche arrière parce que je pensais pas que tu aurais envie de passer du temps avec une fille comme moi. Finalement, je suis contente qu’on soit ensemble. Merci d’être venu à mon secours et merci de rester avec moi. » Elle lui adressa un nouveau sourire, plein de sincérité. Elle pensait vraiment ce qu’elle disait. Il était définitivement son sauveur, sur bien des points et elle se devait de le lui dire.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeSam 29 Sep - 23:10

Bien qu'habituellement peu loquace, Dwight s'efforçait de faire la conversation à Doraleen. Que pouvait-il faire d'autre ? Il n'avait aucune envie de le faire fuir. Si sa présence l'avait gênée, il en aurait très contrarié. La plaisanterie de la jeune femme, à propos du lierre, le fit sourire. Ses lèvres s'étirèrent très légèrement, de manière certes réservée mais pas forcée. Ils allaient former un duo. En réalité, ils en formaient déjà un. Même si la maladresse de Doraleen allait sûrement leur attirer bon nombre d'ennuis, Dwight était rassuré d'avoir quelqu'un à ses côtés – même si la personne en question était capable de rameuter tous les rafleurs du pays en un claquement de doigt. Il chasse bien rapidement cette pensée d'un revers de main. Il la trouvait amusante, cette Poufsouffle. Elle pouvait sûrement égayer leurs journées, leurs soirées. Pimenter cette nouvelle vie en y apportant un vent de fraîcheur. Malgré son air hautain et particulièrement détestable, Dwight en avait bien besoin. Par ailleurs, sa réflexion à propos des nés-moldus envoyés à Serpentard le fit glousser. Oui, glousser. Bien rapidement, il toussota violemment contre son poing fermé, les pommettes rougies sous l'impulsion du moment. Il avait gloussé comme une adolescente. Il laissa sa compagne terminer son petit discours et le remercia gentiment de l'avoir sauvée. Ses paroles furent soulignées par un charmant sourire auquel Dwight répondit presque instantanément par un haussement d'épaules, agrémenté d'un étirement de lèvres qu'il voulait sensuel. Réajustant une nouvelle fois la lanière de son sac sur son épaule, le jeune homme porta une de ses mains à son menton qu'il frotta vigoureusement. Son regard était porté vers le lointain tandis qu'il fendait la forêt, en compagnie de Doraleen. Un doux soupir passa ses lèvres rosées alors qu'il enfonçait maladroitement ses mains dans les poches de son pantalon.

Il aurait voulu être de sang-pur. Il aurait aimé ne pas subir toutes ces conneries idéologiques et être une victime, parmi tant d'autres, de cette terrible ségrégation. Un désir bien stérile. Il ne pouvait pas changer ce qu'il était – ce qui ne l'arrangeait en rien. Il avait développé un instinct de survie relativement développé, ce qui le rendait parfois paranoïaque. Il se sentait souvent faiblir face aux nombreuses épreuves qui jalonnaient son chemin. Leur chemin, à présent. Doraleen. Il ne fallait pas l'oublier, il ne fallait plus l'oublier. Même le manque de conversation le poussait à faire équipe avec des personnes auxquelles il n'avait pratiquement jamais adressé la parole. Il découvrait de nouveaux horizons, ce qui n'était pas pour lui déplaire. En somme, son univers s'était brusquement détérioré et s'était matérialisé sous une forme étrange. Il mordilla son index replié et lâcha un petit grognement alors qu'il s'apprêtait à parler de son ancienne maison. Serpentard. Tous les élèves qui y étaient envoyés n'étaient pas tous des pauvres idiots obsédés par la pureté de leur sang. Certains étaient très aimables et ouverts d'esprit. Ils ne manquaient pas de conversation, ni même de savoir-vivre. Dwight ne voulait pas essayer de convertir sa nouvelle amie à l'engouement qui semblait tournoyer autour de la maison de Serpentard. Il voulait être objectif mais c'était compliqué : peut-être que sa vie sociale aurait été plus remplie s'il avait été envoyé à Poufsouffle ou bien à Serdaigle. Deux maisons qui auraient pu lui convenir. Il se racla la gorge, sans adresser le moindre regard à son interlocutrice, écarta une branche pour la laisser passer devant lui et lui emboîter le pas.

« Tu sais quoi ? Le fait qu'un né-moldu soit envoyé à Serpentard tous les vingt ans ne m'étonne même pas. C'est une véritable épreuve de fréquenter un de ces dortoirs lorsque notre père ne s'appelle pas Merlin. Je n'ai jamais vraiment supporté les élèves de cette maison mais... l'ambition est un trait de caractère dont je n'ai pas honte. » Répliqua-t-il d'une voix douce qu'il voulait pourtant ferme. Il ricana, sans joie, avant de reprendre. « J'étais heureux de partir de Poudlard. Même si, à présent, je cours dans les bois. » Sa voix mourut. Les deux derniers mots qu'il prononça furent presque noyés sous l'amertume qu'il ressentait. Il souffrait terriblement de cette vie à laquelle il n'avait jamais voulu s'offrir. Jamais. Il laissa un long silence planer entre eux deux avant de s'arrêter. Il tendit le bras en avant et attrapa le poignet de Doraleen. Il esquissa un sourire en coin, ses fossettes se creusant de manière taquine, et hocha la tête droit devant eux. Il y avait une petite étendue d'eau potable, si ses souvenirs étaient bons. Doucement, il lâcha le bras de son acolyte et avança, la précédant de quelques pas. Ses yeux se posèrent sur le petit ruisseau.

Il posa un genou à terre, sortant une bouteille de plastique (moldue, évidemment) de son sac. Il la plongea dans l'eau. Le soulagement souleva son torse. Il se redressa, le genou toujours posé à terre, et se tourna légèrement vers Doraleen. Il ne pouvait pas la voir. Elle ne pouvait détailler que son profil. Il sourit. « Merci à toi de rester avec moi. Ca fait depuis longtemps que je n'ai pas parlé, je risque de t'ennuyer. J'en ai conscience et, pourtant, je ne peux pas m'arrêter. » Il reporta son regard clair sur les petits flots du ruisseau. Une seule et unique larme roula le long de sa joue droite. « Viens remplir ta bouteille. L'eau est bonne. » Assura-t-il d'un ton vaguement éraillé, comme s'il sortait d'une longue soirée où l'alcool coulait à flot.
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Maeron Rosier
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeSam 13 Oct - 16:31


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Les idéologies qui dictaient à présent le monde étaient stupides aux yeux de Doraleen, Puériles et insensées. Elle n'y pouvait rien elle petite étudiante contrainte à la fuite, elle était coincée dans cette nouvelle vision du monde, cette vision qui avait rendu les gens comme elle des ennemis de l'état. Ils n'avaient rien fait pour se retrouver dans une telle position, ce n'était qu'une histoire de sang, d'origine et d'arbre généalogique. Elle était née dans une famille de moldus, ses deux parents étaient de simples moldus, des gens normaux qui n'avaient jamais rien demandé à personne, des gens qui avaient eu le malheur d'être trop ami avec une famille de sorcier, ça leur avait coûté la vie et Doraleen s'était retrouvée à être élevée par un sorcier. La situation lui avait toujours convenue. Elle n'avait jamais connu ses parents, ainsi, elle n'avait jamais vraiment eu l’occasion de regretter leur présence. Elle ne reniait pas pour autant ses origines. Son parrain lui avait toujours appris à être fière de ses parents, fière d'être une née moldue et ce qu'importait ce qu'en pensait le reste du monde. Elle n'avait jamais souhaité soudainement être de sang-pur, même si ça l'avait conduit dans une telle situation. Bien sûr, ça aurait été plus simple, plus vivable à l'heure actuelle d'être née dans une famille ayant le sang pur depuis bien de générations, elle ne serait pas là à crapahuter dans les bois afin de rester en vie. Elle serait encore à Poudlard, profitant du confort et de la liberté qui demeurait encore entre les quatre murs du château. Aucun doute, Pouldlard n'était plus le coin de paradis qu'il avait été autrefois, les mangemorts devaient rôder dans le château faisait subir bien des horreurs aux élèves. Comme Daley – mangemort et professeur à Poudlard – l'avait signalé lors de leur dernière rencontre en date, le règlement avait changé en même temps que le directeur. Il ne restait pas moins probable que Poudlard soit un peu plus agréable que la vie en pleine nature. Ils n'étaient pas épargnés par les rafleurs ou les mangemorts qui passaient leur temps à leur courir après, que ce soit pour leurs idéaux stupides ou pour assouvir leur cupidité en gagnant cinq gallions à chaque né-moldu attrapé. Si la vie dans le château ressemblait peu à peu à un cauchemar, la vie en cavale, ça devenait vite un véritable enfer. Pourtant, Doraleen restait fière d'être née-moldue, fière de ses parents et de tout ce que son parrain avait pu lui raconter sur eux. Une chose qui aurait fait d'elle une très mauvaise Serpentard de toute évidence. Dwigth n'avait pas eu cette chance apparemment. Lui, il avait été envoyé dans la maison des serpents et à l'entendre parler, ce n'était pas la chose qui le rendait le plus heureux au monde. C'était compréhensible. Passer son quotidien dans la maison où les trois quarts des élèves ne jurent que par leur père et la pureté de leurs origines, quand on est né-moldu, ça ne doit pas être la joie. Elle s'était déjà faite insulter de 'sang-de-bourbe' plusieurs fois durant sa scolarité alors qu'elle n'était qu'une poufsouffle qui ne fréquentait que très peu ceux pour qui cette insulte à du sens, à savoir les serpentards, alors elle n'osait même pas imaginer ce que le jeune homme avait pu connaître. Ceci dit, elle restait persuadée que certains serpentards étaient plus intelligents que les autres et l'avaient acceptés comme il était. Il était statistiquement impossible que tous les serpentards soient des imbéciles profond il y avait forcément des exceptions confirmant la règle et Dwight en était la preuve.

« Tes années d'études n'ont pas du être faciles. » Constatation sans doute inutile qui ressemblait plus à une pensée faite à haute voix qu'à une vraie réplique. Elle ne gardait que de très bons souvenirs des années qu'elle avait passé à Poudlard, elle avait toujours beaucoup aimé ce château et y retourner chaque année avait toujours été un réel plaisir, même s'il fallait bien avouer que certaines années avaient été plus sombres que d'autres. Le Basilic, la mort de Cedric Diggory, celle de Dumbledore, tant de choses qui pouvaient assombrir un peu le tableau, ceci dit, il y avait bien plus de lumière que de coins sombres sur ce tableau. Pour Dwight, ça ne devait pas être la même histoire. C'était d'ailleurs assez regrettable, il aurait mérité de connaître de belles années d'études pas entachées par les préjugés des gens de sa maison. « L'ambition n'est de toute façon pas une mauvaise chose. À l'heure actuelle la question ne se pose plus vraiment, mais en toute sincérité, je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'avais fini mes études et obtenu mes aspic. L'ambition est un bon moyen d'accomplir sa vie, je pense. » Elle était assez insouciante à vrai dire. Bonne élèves, assez travailleuse, plutôt distraite, mais elle ne savait pas vraiment quoi faire après Poudlard. Elle avait toujours dit vouloir être auror, comme son parrain, mais finalement, elle serait nulle comme auror, sans doute trop maladroite. Ce retournement de situation la faisait grandement douter sur ses anciens objectifs. Enfin, elle finissait toujours par se dire que ce n'était pas l'important à l'heure actuelle. Elle voulait bien finir serveuse au chaudron baveur plus tard si ça voulait dire que la guerre était finie et qu'elle était encore en vie. « Ouais au fond, malgré les problèmes que tu as du rencontrer à Poudlard, je doute que ce soir pire ce qui nous arrives. Tu faisais quoi avant tout ça ? Je veux dire, tu as choisis quoi en quittant Poudlard ? » Doraleen était d'une nature assez curieuse alors forcément elle ne pouvait s'empêcher de se demander quelle voie Dwight avait choisie en quittant l'école de sorcellerie, et puis c'était sans aucun doute une bonne question pour en apprendre d'avantage sur celui avec qui elle allait passer un certain temps.

Elle laissa le jeune homme attraper une nouvelle fois son poignet, un léger air surpris se dessina sur ses traits alors qu'il lui adressait un sourire en coin, laissant naître une expression taquine sur son visage. Elle ne prononça pas le moindre mot, se contentant de suivre le jeune homme qui venait de lui indiquer une direction à suivre. Il lâcha son poignet et quelques pas plus tard, ils arrivèrent devant un petit ruisseau. Elle aurait bien eu envie de retirer ses vêtements pour aller se baigner dedans. C'est dans doute ce qu'elle aurait fait si Dwight n'avait pas été à ses côtés. Elle n'était pas du genre timide, bien au contraire, mais il y avait des limites, elle jugeait ne pas encore assez bien connaître le jeune homme pour se mettre en sous-vêtements devant lui, ce qui au fond était on-ne-peut-plus logique. Il s’avança pour remplir sa bouteille d'eau avant de se tourner légèrement vers elle. « Il n'y a pas de quoi. Je suis ravie de te tenir compagnie. Ça ne me dérange pas, ça fait du bien d'entendre quelqu'un parler. Je me dis qu'à force d'être seule, je vais finir par me faire la conversation à moi même alors, c'est mieux ainsi. Grâce à toi, le moment où je deviendrais complètement folle vient d'être repoussé. Merci à toi. » Elle lui adressa un nouveau sourire qu'il ne vit sûrement pas. Elle était vraiment contente d'avoir trouvé un compagnon de route, elle ne savait pas combien de temps ils resteraient ensemble, mais ça faisait réellement du bien d'être tirer ainsi de la solitude, cette dernière devenant un peu plus pesante jour après jour. Il lui proposa ensuite de remplir sa bouteille d'eau, une voix légèrement différente de celle qu'il avait eu auparavant, elle fronça les sourcils avant de s'avancer, bouteille à la main. « Tout va bien ? » Accroupie à côté du jeune homme, elle posa son regard quelques instant sur lui avant de reportée son attention sur l'eau, légèrement gênée. D'un geste rapide elle rempli sa bouteille, le regard toujours plongé sur l'eau, ses joues légèrement rosées, gênée de cette soudaine situation.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeMer 14 Nov - 22:32


accidentally in love
HOW MUCH LONGER WILL IT TAKE TO CURE THIS. JUST TO CURE IT CAUSE I CAN'T IGNORE IT IF IT'S LOVE MAKES ME WANNA TURN AROUND AND FACE ME BUT I DON'T KNOW NOTHING 'BOUT LOVE.

Cette situation était plaisante quoiqu'assez étrange lorsqu'on y songeait. Cette fuite, cette adrénaline, cette rage de vivre... Dwight ne savait plus réellement sur quel pied danser et, en y réfléchissant, ce futur obscur lui avait apporté un peu de repos. Avant toute cette folie, il avait pour habitude de tout anticiper, de tout prévoir à l'avance. Vivre au jour le jour était une expérience à laquelle il ne s'était guère prêté jusqu'à présent. Courir dans les bois, ne s'encombrer que du nécessaire. Cette exquise sensation de liberté était alimentée par la peur, la terreur d'être pris, saisi en plein vol. Un paradoxe auquel Dwight s’accommodait peu à peu, au fur et à mesure des jours égrenés. Ainsi, Doraleen avait brusquement brisé cette solitude dans laquelle le jeune femme s'était confiné des semaines durant. C'était une bénédiction d'avoir une personne présente à ses côtés en pleine cavale. Il n'est pas toujours question de parler, d'échanger – le simple fait de savoir que l'on peut compter sur quelqu'un en cette période sombre est une pensée précieuse. Dwight s'y accrochait d'ailleurs farouchement. La simple constatation de sa vis-à-vis, à propos de sa scolarité peu facile, le fit hausser les épaules d'un air affable. Il s'efforça de sourire, ses fossettes à peine creusées, ne serait-ce que pour lui assurer que c'était du passé et que cela ne le concernait plus réellement. Plutôt rancunier dans les faits, il aurait bien aimé revoir tous les grossiers personnages qui lui avaient fait mordre la poussière pendant les quelques années passées à Poudlard. Il ne l'aurait cependant jamais avoué à Doraleen, le moment ne se prêtant pas à de pareilles confidences.

L'insouciance de Doraleen se lisait sur son visage candide : elle n'avait nul besoin de lui dire qu'elle ne savait pas quoi faire de sa vie. Si la situation avait été différente, peut-être qu'elle aurait obtenu de brillantes notes à ses ASPIC. Peut-être ne se seraient-ils jamais revus. Il ne fallait plus trop accorder d'importance à l'avenir, celui-ci se faisant incertain. Cette instabilité n'était pas à son goût et, malgré la moue désapprobatrice qui se lisait à présent sur son visage, il comprenait tout à fait la réflexion de Doraleen. Dwight se racla la gorge et, légèrement gauche, hocha simplement la tête. Son regard brillant glissa le long des mèches dorées de sa compagne. Ses sourcils se froncèrent.

« Je suis certain que, si les choses avaient été différentes, tu aurais pris les bonnes décisions. Et qui sait ? Peut-être serais-tu devenue Ministre de la Magie l'année suivante. » Remarqua-t-il avec une pointe d’auto-dérision, sachant pertinemment que les « si » étaient devenus tellement coutumiers qu'ils en étaient presque risibles. Enfin, Dwight, lâchant du regard sa jolie vis-à-vis, répondit à ses interrogations. « J'étais stagiaire au Ministère. A la base, je voulais fréquenter les aurors et je me suis finalement retrouvé au département des accidents et catastrophes magiques. » Il se racla la gorge. « Tu as eu l'occasion d'y aller ? Au Ministère, je veux dire. C'est tellement bondé que ça me fait penser au centre-ville de Londres un samedi après-midi. » Une référence susceptible d'être comprise par sa compagne, étant elle aussi née-moldue. Penché par-dessus le plan d'eau, remplissant élégamment sa bouteille, Dwight essayait de ravaler tout ce qu'il mourrait d'envie de confier à Doraleen. Parce qu'elle était là, parce que c'était elle. Elle. Si maladroite, si étrangement amusante. Après lui avoir fait tout un laïus de remerciement, la jeune femme – inquiète ? - lui demanda si tout allait bien. Elle s'était accroupie à ses côtés, imitant ses gestes avec précision.

La gêne était palpable et, tout comme leur rencontre, brutale. Dwight laissa un long soupir s'échapper de ses lèvres entrouvertes. Il glissa ses phalanges dans ses bouches noires en un geste de profonde réflexion. Il se releva et réajusta la lanière de son sac-à-dos sur son épaule, le regard rivé sur l'eau courante. Il cligna plusieurs fois des paupières, ou battit des cils s'il avait été une fille particulièrement bien élevée, et croisa les bras sur son torse. Il voulait se donner des allures fortes, puissantes, comme s'il allait braver bien des dangers. Le jeune femme posa son regard sur la pointe de ses chaussures. Il se sentait sale, lessivé par une force mystérieuse qui le rongeait de l'intérieur. « Tout va bien, oui. Je suis tellement – tellement fatigué de courir partout, de me battre, d'avoir peur. Je suis devenu paranoïaque, tu te rends compte ? » Il s'esclaffa. Un rire sans joie, juste cruellement squelettique. Il se pinça l'arête du nez et reprit, calmement, presque tendrement. « Plus les jours passent, plus je me dis que je suis condamné. Et – et puis, c'est étrange, parce que je me sens aussi... libre. Tu dois comprendre ça, toi aussi, que l'on puisse tirer quelque chose de réjouissant d'une situation barbare. » Ses lèvres se pincèrent alors qu'il baissait à nouveau le regard vers ses pieds.

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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeMer 28 Nov - 3:50


“ i hate you but i love you ”
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L’avenir avait toujours été quelque chose de particulièrement peu préoccupant aux yeux de Doraleen. Elle s’était contenté de suivre ses études sans vraiment se poser de question. Elle s’était toujours contenté de profiter de l’instant présent en laissant le passé derrière elle. Elle ne voyait guère l’intérêt de se chose lointaines comme, ce qu’elle ferait après Poudlard. Pourtant, ce qui lui avait parut si lointain pendant si longtemps avait fini par se rapprocher sans qu’elle n’y fasse plus attention. N’en déplaise à son parrain qui aurait sans doute aimé qu’elle s’intéresse un peu plus à ce qu’elle voulait faire de sa vie. Finalement, à quoi bon ? Elle n’aurait pas ses ASPIC. Elle était là à arpenter les bois d’Angleterre et du reste du royaume unis dans le seul but de survivre. Elle se fichait des études aujourd’hui, tout comme elle se fichait du métier qu’elle pourrait bien exercer un jour. Si elle se retrouvait serveuse dans un bar de pré-au-lard, ce serait déjà très bien. Ça voudrait au moins dire qu’elle aura survécu à cette maudite guerre et en toute sincérité, la survie était devenue la seule chose vraiment importante à ses yeux. Ça n’aurait pas du être une priorité pour la gamine de tout juste dix-huit ans qu’elle était. Elle n’était qu’une adolescente, pas une fille entrainée à la survie. Elle aurait du être à Poudlard à se préoccuper de choses insignifiante comme sa coupe de cheveux où tel ou tel garçon. Au lieu de ça elle luttait jour après jour pour rester en vie. C’était de la folie. Pourtant, c’était le monde et ce qu’il était devenu, quelque chose dans quoi elle était coincée et dont elle ne sortirait qu’une fois cette maudite guerre terminée. Quand ? Personne ne pouvait le dire. Le plus tôt serait le mieux. Finalement vivre en pleine nature au milieu des lapins et des écureuils, ce n’était pas son plus grand plaisir. Elle voulait retrouvé le confort d’une vie normale. Une maison, un toit, un lit. Elle ne demandait que ça en ce moment et un peu de compagnie. Au moins, elle avait trouvé la compagnie, c’était déjà ça. Elle pouvait considéré Dwight comme son sauveur à bien des égards. Déjà il l’avait vraiment sauvée plus tôt dans les bois alors qu’elle s’était retrouvée coincée dans du lierre et trop à la ramasse pour se dépatouiller de se merdier toute seule - mésaventure qui resterait à jamais entre eux deux, elle l’espérait. De plus, il était là avec elle, lui tenant compagnie alors même que la solitude aurait pu finir par avoir raison d’elle.

Il l’avait vraiment sauvée. Tout comme il avait sauvé son sourire, celui-même que les jours passés seule dans les bois à fuir semblait faire disparaitre peu à peu de ses lèvres pour ce qui aurait bien pu être toujours s’il n’avait pas été là pour le lui redonner. Ainsi, elle lui adressa un nouveau sourire alors qu’il lui annonça qu’elle aurait pu être ministre de la magie. Elle haussa les sourcils de façon amusée. Par merlin jamais elle ne prétendrait à un tel titre. C’était bien trop de responsabilité pour elle. De plus la politique, ce n’était pas sa tasse de thé. Franchement, c’était sans doute le dernier métier auquel elle aurait voulu prétendre un jour. « Le monde de la magie aurait été dans un sacré pétrin si j’avais eu un tel poste. » C’était un fait indéniable. Doraleen Moriarty ministre de la magie, ce serait particulièrement risible. Finalement elle préférait vraiment finir serveuse dans un bar de pré-au-lard plutôt que ministre de la magie. C’était sans doute un poste prisé par bien des personnes mais certainement pas par elle. Dwight répondit enfin à sa question. Lui annonçant ce qu’il faisait avant d’être obligé de fuir et de se cacher comme il le faisait désormais. Il lui demanda à la suite si elle avait déjà eu l’occasion d’aller au ministère de la magie. Elle hocha la tête. « Oui, j’y suis déjà allée. Mon parrain était auror, alors j’ai déjà eu l’occasion de voir un peu les lieux. Pas beaucoup. Beaucoup trop de monde en effet. Je pensais faire comme lui. Auror. Finalement, je crois que je serais carrément nulle. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Si elle avait réussi à échapper plusieurs fois à un mangemort qui du coup l’avait dans son collimateur, elle avait aussi réussit à se retrouver coincée dans du lierre. Pas vraiment très reluisant et carrément pas digne d’un auror. Peut-être qu’elle valorisait trop les aurors après tout. « Pourquoi tu as changé de voie ? » Elle marqua une légère pause avant de reprendre, un air quelque peu gêné à présent dessiné sur le visage. « Désolée, je t’ennuie sûrement avec mes questions. » Elle était sans doute trop curieuse. Il n’était pas le premier et sans doute pas le dernier à se retrouvé coincé dans un interrogatoire à la Doraleen. Elle aimait en savoir plus sur les gens, ainsi, elle ne pouvait pas s’empêcher de poser mille et une question et ce au risque qu’on la trouve carrément chiante. Avec le temps, elle avait dans doute l’habitude qu’on la trouve chiante après tout. Elle ferait des efforts à l’avenir, pour essayer d’arrêter de harceler ce pauvre Dwight avec toutes ses questions.

Assise au côté du jeune homme à remplir sa bouteille d’eau, Doraleen n’avait pu s’empêcher de relever le ton changeant de la voix du jeune homme. D’une façon ou d’une autre, ça ne la regardait pas vraiment ce qui pouvait tracasser le jeune homme. Ils n’étaient de toute évidence pas les meilleurs amis du monde. Ils se connaissaient à peine pour tout dire. Ils venaient de se rencontrer alors s’il n’avait pas envie de lui parler, elle pourrait sans doute comprendre. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’au moins lui demander si tout allait bien. Altruisme naturel peut-être. Doraleen avait toujours été particulièrement à l’écoute alors même si elle ne le connaissait que très peu, s’il voulait lui parler, il pouvait. Elle haussa légèrement un sourcil en l’observant. Sa bouteille remplie, elle la reposa sur le bord, sans lâcher le jeune homme du regard et ce malgré la teinte rosée qu’elle savait être prise par ses joues. Elle l’écouta parler. Son sourcil repris rapidement sa place initiale alors qu’elle pinça légèrement les lèvres. Oui, elle le comprenait. Elle posa quelques instant son regard sur le sol, laissant échappé un léger soupire, un regard presque triste sur le visage. Pourtant, elle releva bien vite le visage vers le jeune homme un léger sourire se voulant rassurant sur les lèvres. « Je comprend parfaitement. On a plus aucune contrainte. On peut presque aller où on veut quand on veut. Le monde s’offre presque à nous et pourtant, à côté de ça, on se cache, on court on lutte. Des fois je me dis qu’on devrait carrément quitter le pays. Ailleurs, il n’y aura plus de contraintes, plus de mangemorts. Juste la liberté. » Quitter le pays, elle y avait pensé plusieurs fois. Transplaner pour arriver en France par exemple. Plus loin encore peut-être. Loin de cette guerre, loin de cet enfer. Elle s’installa en tailleurs appuyée sur ses bras légèrement en arrières, fixant le ciel, son sourire toujours imprimé sur les lèvres, comme rêvant soudainement de cette fameuse liberté qu’un pays pourrait lui apporter. Un simple rêve finalement, car elle ne partirait sans doute jamais, trop fidèle à ses convictions pour partir d’ici.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:11

Tell me, if we sleep together
WOULD IT MAKE IT ANY BETTER ?


Leur avenir était bien incertain et peut-être que Dwight s'en serait mieux sorti s'il s'était trouvé, dès le départ, un compagnon digne de ce nom. Malgré sa maladresse, qui commençait tout juste à être légendaire, Doraleen remplissait toutes les conditions qui faisaient d'elle une partenaire adéquate. Évidemment, même si elle n'avait été qu'une chétive et craintive petite chose, il l'aurait tout de même aidée mais jamais il n'aurait recherché sa compagnie. La jolie blonde avait du caractère et de la répartie ; tout ce que Dwight fuyait habituellement. Il pouvait cependant déceler quelque chose de rafraîchissant chez sa vis-à-vis, quelque chose qu'il appréciait plus que de raison. Évidemment, sa fierté l'empêchait de souffler mot, retenant avec force chacun de ses faits et gestes. Réservé, oui, il l'était. Il étouffa d'un ricanement discret, mais sans la moindre arrière-pensée, lorsqu'elle décréta qu'elle aurait été sacrément nulle en tant que Ministre de la Magie. En guise de réponse, le jeune homme secoua sa tête de droite à gauche, clairement amusé. Peut-être était-ce vrai : peu de personnes étaient capables d'endosser de telles responsabilités. Il en allait de même pour Dwight ; le poids des affaires risquerait surtout de l'agacer et de le pousser dans ses derniers, et ultimes, retranchements. De plus, les Ministres, s'ils n'étaient pas corrompus, avaient une espérance de vie relativement courte.

Brusquement, Doraleen lui demanda les raisons de son changement de voie, arborant aussitôt une moue gênée, s'excusant de ses nombreuses questions. Dwight leva une main pour l'interrompre et esquissa un petit sourire rassurant.

« Détrompe-toi, tu ne m'ennuies pas. Bien au contraire. » Il reprit sa respiration et réfléchit quelques secondes avant de répondre. « Je n'étais pas assez qualifié, ou pas suffisamment bon, pour travailler avec les aurors. » Décréta-t-il d'une voix soudainement morose.

Son stage au Ministère de la Magie ne s'était pas déroulé de la façon espérée. Il avait apprécié chacun des moments passés là-bas mais son statut de stagiaire ne l'avait pas sauvé des rafleurs. Personne ne l'avait aidé ou poussé à fuir. Non, oh non. Il avait juste essuyé plusieurs regards conciliants lorsque les choses ont commencé à s'effilocher pour les nés-moldus ou les traîtres à leur sang. Dwight ne les blâmait pas. A leur place, peut-être aurait-il été aussi lâche. Il est toujours plus simple de voir son prochain subir la cruauté d'un homme plutôt que de courber soi-même l'échine sous les coups. L'essence humaine était naturellement lâche, c'était un fait auquel le sorcier s'accrochait avec férocité. Il ne pouvait décemment pas imaginer quiconque, aussi mauvais soit-il, fermer les yeux devant tant de barbarie s'il n'y était pas contraint par sa nature la plus profonde. De fait, Dwight se contenta d'écouter Doraleen rêvasser à haute voix, s'extasiant sur le monde qui s'offrait à eux. Partir. Il arqua un sourcil dubitatif mais hocha tout de même la tête, signifiant qu'il comprenait ses envies. Lui-même y avait songé.

« Il y aura toujours des mangemorts, signifia-t-il pourtant d'une voix douce. Où qu'on aille. Inutile de fuir en France si c'est pour se faire arrêter à Paris. Autant se faire torturer en Angleterre, au moins on connaît le pays. » Il se racla la gorge. « Mm. Pardonne-moi, je ne suis pas spécialement amusant quand mon estomac est vide. »

Comme pour appuyer ses propos, son ventre gargouilla. Il adressa un petit clin d'oeil à sa vis-à-vis avant de se relever. Il se pencha et lui tendit une main salvatrice qu'elle saisit pour se remettre sur pieds. Il réajusta gaillardement la lanière de son sac sur son épaule et sortit sa baguette de la poche de son pantalon. Dwight jeta un petit coup d'oeil par-dessus la tête blonde, et ébouriffée, de son interlocutrice et nouvelle compagne.

« Je te propose d'aller chercher des baies, pour ce soir, afin de sceller notre nouvelle union. » Proposa Dwight en essayant de paraître un minimum enjoué par la perspective de manger de la verdure.

Il tendit le bras et saisit entre ses doigts le poignet fin de Doraleen qu'il enserra doucement. Un craquement sonore retentit. Et ils disparurent.
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MessageSujet: Re: i hate you but i love you (dwight&doraleen)   i hate you but i love you (dwight&doraleen) Icon_minitime

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i hate you but i love you (dwight&doraleen)

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