♦ le jeu du "ctrl+v".

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Citation :: Dans l’impatience dont la jeune femme avait fait preuve à l’annonce de ce mariage, elle n’avait pas imaginé une seule seconde pouvoir faire de mauvaises rencontres au sein de la maison Oswald-Appleby. On disait qu’il n’y aurait ici que d’illustres sorciers, des sangs-purs réputés et autre honnêtes sorciers qui travaillaient au ministère de la magie. Jamais elle n’aurait pu imaginer croiser le chemin d’un né-moldu au cours de cette fête et certainement pas celui de Bjorn, alors qu’elle cherchait simplement à se rendre aux toilettes. Envie pressante qui lui passa bien vite quand elle croisa le regard du jeune homme. Il suffisait qu’elle le revoie pour que la douleur laissée dans ses muscles suite à leur dernière rencontre se fasse, bien plus présente que d’habitude. Il réveillait également une pression au fond de son cœur brisé, tant de choses dont elle se serait bien passée. C’était la première fois qu’elle sortait vraiment de chez elle depuis un long moment et il fallait qu’elle se retrouve face à lui. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Dans la peur qui lui retournait les boyaux, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était venu ici pour elle, pour finir ce travail qu’il avait commencé plus d’un an auparavant. Elle avait compris la leçon la première fois. Il n’était pas question de se laisser avoir une seconde fois. Lors de leur précédente rencontre, ils avaient prévu de s’enfuir ensemble, de lutter ensemble dans cette guerre, mais il l’avait simplement torturée avant de l’abandonner. Maintenant, elle était prête à se défendre si cela devenait nécessaire. Ce n’était pas l’endroit idéal pour un duel, c’était un mariage après tout, une fête importante, un lieu de paix et d’amour mais elle ne se ferait pas avoir cette fois. Il avait beau lever les mains en l’air comme pour prouver qu’elle pouvait lui faire confiance, ça ne suffisait pas à effacer sa méfiance. Sans le lâcher du regard elle attrapa sa baguette, glissée dans son porte-jarretelle – vu la tenue qu’elle portait il n’y avait pas cinquante endroits où elle aurait pu la cacher – la pointant en direction du sorcier. « Qu’est-ce que tu fais là ? » C’était évident dans son propre cas, bien que sang-mêlé, elle portait le nom de Martell, elle était issue d’une noble lignée de sorcier, elle était du côté du seigneur des ténèbres depuis un moment déjà et elle travaillait pour le ministère de la magie. Il y avait de nombreuses choses qui pouvaient expliquer sa présence à ce mariage, elle se doutait bien que ce n’était pas le cas pour lui. Il y avait des rafleurs et des exécuteurs un peu partout et elle avait déjà dans l’idée d’aller les prévenir. Luttant contre la peur qui paralysait ses muscles depuis qu’elle avait croisé le regard du sorcier, la blonde fit un pas en arrière, un pas qui la rapprochait du reste de la foule, de ceux qu’il fallait avertir en cas d’intrusion. Encore quelques pas comme ça et elle aurait mis suffisamment de distance entre eux deux pour partir en courant sans risquer qu’il ne la rattrape avant qu’elle ait trouvé quelqu’un à prévenir.

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Citation :: Il lui semblait que c’était un effort qu’il commettait depuis des années déjà : jour après jour, nuit après nuit, Bjorn retardait l’échéance qui se rapprochait de lui. Le jour où il se ferait dévorer par les ressentiments qui avaient germé au fond de son esprit : dès qu’il fermait les yeux, il se voyait devant une Jyanna lui suppliant d’arrêter. Dès qu’il respirait l’air d’une forêt froide, il avait l’impression que l’odeur du sang se mêlait à la terre mouillée. Il ne pouvait pas vivre ainsi, et chaque fibre de son corps le lui disait à la première occasion où la blonde revenait se dessiner devant ses yeux : il avait retourné la chose des centaines de fois dans sa tête, tous ces sentiments qui l’avaient transcendé lorsqu’il avait fait face à la blonde, sous le voile de la nuit. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ce qu’il avait fait ; à quel instant il avait saisi sa baguette, la levant pour jeter un premier sortilège à la jeune femme. D’autres encore. Alors qu’il la regardait ici, il ne savait pas non plus d’où avait pu naître la haine effroyable qui l’avait habité pendant tout le temps où il l’avait torturée, ce sentiment de colère froide qui aurait pu le pousser à l’achever, à même le sol. Si seulement... si seulement, il ne savait pas. Il ne savait pas ce qui l’avait retenu, ce qui avait tout arrêté ; sa langue avait cessé de le trahir, sa baguette avait arrêté de siffler, tout son corps l’avait brûlé littéralement - le brûlait encore, en une réminiscence qui s’éveillait à la vue de la sorcière. Ce n’était guère plus ce sentiment léger et impétueux qu’il ressentait quand il la voyait, cette envie de pouvoir lire le monde dans ses yeux. Ses jambes avaient envie de fuir à toute vitesse, son esprit se liquéfiait complètement, incapable de trouver une véritable solution au duel de regards qui se jouait ici. La gorge sèche, la langue plaquée contre ses dents, Bjorn se força à ouvrir la bouche à nouveau, face à la tornade blonde qui le pointait de sa baguette. Il n’en ferait pas de même. Il refusait de faire de même - plus jamais il ne pointerait sa baguette sur Jyanna, plus jamais il ne se laisserait envahir par cette vague glaciale qui l’avait pris de la tête aux pieds, cette nuit là. Plus jamais. Il aurait voulu lui courir après il y a des lustres déjà, trouver les mots - pour expliquer, expliquer quoi ? Pourquoi il l’avait torturée ? Lui-même, au fond, ne savait pas quel poison avait vibré dans ses veines. Il la vit faire un pas, mais ne bougea pas, quitte à jouer d’imprudence : si Jyanna prévenait de sa présence, la rébellion serait découverte, et tout se précipiterait ; mais à choisir, il ne pouvait se résoudre à user de force, toutes ses entrailles, étroitement serrées, l’en empêchaient. « Je-je vais partir. » A un moment ou un autre ; au fond de sa gorge, son coeur battait à toute vitesse : il aurait voulu lui délivrer tout un flot de paroles, mais ils n’avaient pas le temps. Elle devait partir. Il devait agir. Ils devaient... Clignant des yeux, Bjorn tenta de retrouver ses esprits. « Mais Jyanna. S’il te plait ne dis rien. » Peut-être était-ce trop lui demander ; pourtant, lui brûlait les lèvres la phrase fais moi confiance qui avait paru si naturelle entre eux à une autre époque ; déplacée, aujourd’hui.

Citation :: La jeune femme avait relâché les pans de sa robe qui, dorénavant, traînaient sur le sol de la cuisine. La propreté de l'endroit était le cadet de ses soucis et si une ou deux tâches devaient ternir ce blanc si parfait qu'elle portait sur le dos, et bien – force était de constater qu'elle n'en avait cure. A présent, tous ses soucis étaient dirigés sur Alayne. Sur Blodwyn. Peu importait son prénom, au final, car le résultat serait le même si Ariane ne prenait pas le destin de cette dernière en main. Face à l'euphorie de la rousse, la sorcière avait toutefois du mal à signifier ses pensées. Alayne semblait subjuguée par les dentelles blanches qu'elle portait, ramassant les pans de sa robe qui taquinaient le plancher à peine poussiéreux. Face à une telle considération de sa part, la bouche d'Ariane devint sèche ; il lui était difficile d'en placer une et l'idée de couper Alayne dans un tel élan d'émotion la faisait culpabiliser. Une idée l'obsédait toutefois : si Alayne était son amie, si Alayne s'extasiait sur tout ce qu'elle pouvait faire ou dire, si Alayne acclamait avec joie l'union de la descendante des Arenberg avec l'héritier des Oswald-Appleby – qu'en était-il de Blodwyn ? Qu'en était-il de cette femme qui, encore dissimulée dans ce corps, devait haïr cette idiote de française qui se préparait à épouser l'homme qu'elle aimait ? Ariane aimait Alayne, mais elle ne savait pas qui était cette Blodwyn – et elle peinait encore à faire le lien entre ces deux personnes. Que se passerait-il si les étoiles qui brillaient dans les yeux d'Alayne faisaient place à une lueur meurtrière ? Alayne était innocente, douce, attentive. Est-ce que Blodwyn était différente de cette femme qu'Ariane voulait à tout prix protéger ? Cette question la turlupinait, l'obsédait même, et lui donnait envie d'en savoir plus à propos de cette situation que Eamonn avait brièvement esquissée. « Alayne, je t'en prie..., la jeune femme désigna d'un mouvement de menton les pans que sa vis-à-vis tenait entre ses bras, lâche ça. C'est pas important. » Les lèvres pincées, la sorcière tendit ses bras et posa ses mains sur les épaules de son interlocutrice. Ses doigts s'y contractèrent fermement – elle ne souhaitait pas voir Alayne s'esquiver, surtout à un moment tel que celui-ci. « Je veux que tu m'écoutes, d'accord ? Oublie tout ça. Oublie ma robe, le mariage, tout. Tu t'en penses capables ? » articula-t-elle, ses prunelles rivées vers celles de la rousse. Son rythme cardiaque s'accéléra sensiblement alors qu'elle essayait de maintenir sa motivation à son paroxysme.

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Citation :: 217158

Citation :: Serdaigle

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Citation :: 217275

Citation :: http://www.p-incantato.com/t4184-take-me-to-the-finish-line-ceinwen#221544

Citation :: Elle était partie. Elle s’était enfuie, Merlin seul savait où, Merlin seul savait pourquoi. Elle lui avait servi des excuses, toutes plus insensées les unes que les autres. Il fallait croire qu’elle avait eu un éclair de lumière, qu’elle avait été victime d’une révélation divine, pour décider du jour au lendemain de retourner auprès de sa famille. Elle les avait maudits pendant tellement d’années, elle avait décidé de vivre sa vie sans se soucier de ce qu’ils pourraient penser d’elle, mais ça n’avait duré qu’un temps. Il ne savait pas pourquoi, mais elle avait décidé de revenir vers eux. C’était un choix qu’elle avait fait en sachant très bien que, elle parmi les siens, ile ne pourraient pas rester ensemble. Elle était issue d’une famille qui ne voyait pas le monde comme les Moriarty. Elle les avait choisis eux plutôt que lui. Pourtant, ils avaient fait de sa vie un enfer, là où lui, il s’était toujours efforcé de tout faire pour la rendre heureuse. Elle était tombée enceinte, à peine sortie de Poudlard, une erreur de jeunesse, un faux pas qu’il n’avait jamais regretté, mais qui a elle avait couté les foudres de sa famille. Ils étaient heureux tous les trois. Ils étaient jeunes, peut-être trop jeunes pour être parents, mais les trois années qui s’étaient écoulées depuis la naissance de leur fille avait été les plus belles années de sa vie. Il aimait sa fille de tout son cœur, bien-sûr, il aimait la mère de sa fille, il l’avait aimée en tous cas. Il avait prévu de lui demander sa main et tout ce qu’elle avait trouvé à faire, c’était tout envoyé valser sans même prendre le temps de lui expliquer les choses. Son comportement n’avait aucune logique. Il ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, pourquoi elle avait choisi sa maudite famille plutôt que lui. Tout ce qu’il savait maintenant, c’était qu’elle était partie, emmenant leur enfant avec elle et qu’il n’avait aucune idée d’où elle pouvait être à présent. Elle avait peut-être quitté le pays. Il semblait qu’elle s’était complètement volatilisée. Elle lui avait pris sa fille, son enfant, son bébé. Elle lui avait pris la chose la plus précieuse qu’il possédait et elle allait s’en sortir comme ça. Il savait qu’il n’avait rien fait qui puisse justifier qu’on le prive ainsi de son enfant. Si encore il avait commis une quelconque erreur, peut-être qu’il pourrait comprendre. Mais non, il s’était toujours bien comporté avec elles deux, il les avait aimées, il aurait tout fait pour elle. Il travaillait peut-être beaucoup afin d’atteindre ses objectifs. Il voulait devenir auror alors, évidemment, il se donnait les moyens d’y parvenir mais même sa charge de travail ne pouvait en rien justifier le choix qu’elle avait fait. Il se détestait presque lui-même à présent, idiot qu’il avait été de la penser différente des pourritures de sa famille. Il avait eu tord, il l’avait trop aimée pour se rendre compte qu’elle ne valait vraiment pas mieux qu’eux. Maintenant, il était seul avec sa peine. Elle était partie depuis quelques jours et tout ce qu’il était capable de faire pour l’instant, c’était de se noyer dans le whisky pur-feu, comme si ça pouvait l’aider à arranger les choses. Évidemment, ça n’aidait en rien, ça ne faisait que lui permettre d’oublier, au moins pendant un court instant, à quel point sa vie semblait à présent ne plus avoir le moindre sens. Il avait cette impression d’avoir tout perdu en un rien de temps. Il ne lui restait rien, si ce n’était cette peine qui lui bouffait le cœur ainsi que cette haine qui grandissait chaque jour un peu plus et qui se répandait dans ses veines tel un poison. Il la maudissait à présent, elle et sa famille. Il ne pouvait pas la laisser s’en tirer comme ça. Il ne tarda pas à lancer son verre encore plein, le laissant s’écraser contre l’un des murs de la maison. Non, il n’allait pas passer son temps à se bourrer la gueule. Il allait la retrouver et il se vengerait, même si pour ça, il fallait lui arracher le cœur à mains nues, c’était après tout, la seule chose qu’elle méritait et il semblait que c’était ce qu’elle avait fait avec son cœur à lui.

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Citation :: http://www.p-incantato.com/t3823-cj-harkness-et-ses-filleuls

Citation :: Il l'attaquait, de la même manière dont les élèves l'avaient attaquée autrefois. Il la rabrouait sans cesse, lui faisait sentir qu'elle n'était plus indispensable au bon déroulement des choses (si elle l'avait été un jour et une part d'elle l'espérait férocement). Daeron et Gwen formaient un duo désormais un duo improbable et, si la jeune femme prenait sur elle pour ne pas répondre et obéissait aux exigences de son aîné, cela découlait uniquement de son caractère pacifique et de sa tolérance qui semblait sans limite. Elle n'avait pas à être traitée de la sorte, elle en avait conscience tout comme elle savait qu'elle ne méritait pas les insultes que l'on lui portait à cause de son ascendance ; Gwen avait besoin de soutien et, visiblement, elle ne pouvait plus en trouver chez Daeron. Ce dernier puisait ses dernières forces dans tout ce qu'il pouvait lui rétorquer, lui faire remarquer, de la manière la plus désagréable possible. Bravement, la née-moldue n'avait pas d'autre choix que celui d'encaisser bravement les coups, se disant que tout s'arrangerait sûrement un jour. Face à Daeron, l'espoir paraissait désormais vain. Bras croisés, Gwen toisait son interlocuteur. Elle tentait de ne rien laisser paraître mais force était de constater qu'elle était à deux doigts d'exploser en sanglots. Quelle allure aurait-elle si elle se laissait aller à ses émotions, elle préférait largement se murer derrière un visage impassible. La commissure de ses lèvres rosées commençait tout juste à frémir. Ses paupières papillonnaient. La silhouette avantageuse de Daeron devint floue. Son cœur aurait sans doute été plus léger si elle avait laissé échapper la vérité qui lui rongeait lentement les sangs. Ses lèvres restèrent closes. Gwen sentait son cœur s'affoler dans sa poitrine ; jamais elle n'avait eu dans l'optique de déclencher une dispute. D'ailleurs, rares étaient les fois où elle provoquait leurs rixes – d'habitude, elles découlaient plutôt de la propre volonté de Daeron, pas de la sienne. Elle aurait mieux fait de ne pas répondre et de passer son chemin, s'enfermant dans la salle de bain alors qu'il s'agissait encore du royaume de la buée. Mais la gêne la faisait parler – alors elle parlait, encore et encore. Elle pensait naïvement qu'en libérant le poids qui pesait sur son cœur, celui-ci en serait considérablement soulagé. Mais plus les secondes s'écoulaient, plus elle avait l'impression de ne pas agir comme il le fallait. Elle aurait dû faire comme à son habitude, laissant les remarques acerbes de Daeron aller au gré du vent, parvenant à se convaincre qu'elle n'en avait cure. Ses bras croisés se contractèrent ; elle avait besoin de garder un minimum de contenance, ne serait-ce que pour ne pas agir à l'image de son aîné. Ses lèvres brûlaient d'un besoin – un besoin qui lui semblait vital d'assouvir. Elle était partagée entre l'envie de se jeter sur lui, d'enrouler ses bras autour de sa nuque et de lier leurs lèvres ; et celle de rester immobile, sa bouche déversant un tas d'injures en réponse à ce qu'il lui faisait subir. Gwen ne le comprenait plus, son être échappait définitivement à la moindre logique. Pourtant, à travers les méandres de sa colère contenue, elle appréciait le voir réagir. Il avait au moins le courage de lui adresser la parole, chose qui semblait impossible depuis quelques semaines. Il était là, elle s'en réjouissait et regrettait ses reproches. La culpabilité commençait à la faire s'interroger. Peut-être aurait-elle dû lui demander pardon et, au final, cette conversation aurait été stérile. Elle, du haut de ses vingt-trois ans, voulait abandonner et courber bien sagement l'échine. Gwen essuyait ce que Daeron lui disait mais elle se surprenait à ne rien oublier de leurs échanges houleux. Celui qu'ils étaient en train de vivre resterait sûrement gravé dans sa mémoire.

En parlant de mémoire, Daeron venait de lui assurer qu'il en avait une très bonne. Malgré elle, Gwen esquissa un rictus dédaigneux. Ils étaient désormais tous les deux face à face, les bras croisés. L'un et l'autre postés près de la porte de leur chambre respective. Ils se toisaient avec une certaine férocité. Puis vint la question du loyer qui laissa la jeune femme bouche bée et avec l'impression d'avoir été piétinée par un troupeau de buffles ; certes, elle n'avait jamais déboursé une seule pièce de monnaie pour cette maison. Mais elle avait toujours pensé qu'elle n'était pas seulement une invitée en ces lieux, mais bien une sorte de co-propriétaire. Par Merlin, elle avait sa propre chambre, ne se gênait pas lorsqu'il s'agissait de puiser toute l'eau chaude et pouvait vider le garde-manger en un rien de temps. Gwen était la termite de la maison mais elle en faisait partie intégrante. Du moins, c'était ce qu'elle pensait jusqu'à présent. Savoir qu'elle n'était pas ici chez elle lui donnait l'impression de n'être qu'un intrus et cela confirma ce qu'elle redoutait ; Daeron voulait effectivement se débarrasser d'elle. Elle ne payait rien, se laissait vivre. Il n'était pas son père, ni même son amant – même si cela aurait résolu beaucoup de soucis entre eux, il n'avait pas à cautionner un tel comportement de sa part. Elle aurait aimé continuer à espérer qu'il ne souhaitait pas la voir partir – peine perdue, cette pensée prenait désormais tout son sens. Blessée dans son amour-propre, Gwen se redressa et mordit sa langue. Le goût métallique du sang envahit sa bouche mais elle n'en eut cure ; tout n'était qu'une question de contrôle. Tu as raison, j’aurais définitivement dû rester à Poudlard. La porte claqua. La jeune fille resta immobile, les bras croisés et les paupières fermées. Elle cherchait à ravaler les larmes qui ne tarderaient pas à l'accabler. Elle ne voulait pas le voir retourner à l'école, en aucun cas elle ne le souhaitait. C'était bien la dernière chose qu'elle désirait. Il lui aurait été simple de faire volte-face, de s'enfermer dans sa chambre et de pleurer jusqu'à en être totalement asséchée. La lâcheté avait jalonné sa vie toute sa vie – mais pas cette fois. Ses paupières se rouvrirent. Ses mâchoires se contractèrent fermement. Si elle était incapable de correctement manier sa baguette parfois, alors peut-être était-elle capable de ramener une tête de mule à la raison ? Une chose était sûre : il ne s'en sortirait pas comme ça. Avec un grognement destiné à lui donner un peu de courage, Gwen s'élança à la suite de Daeron. Elle ne savait pas ce qu'elle allait trouver en poussant la porte – mais elle se jurait de ne pas y prêter la moindre parcelle d'attention.

Ses doigts frôlèrent la poignée. Sans doute aurait-il été plus sage d'attendre quelques instants avant de passer le seuil de sa chambre, ne serait-ce que pour ne pas le retrouver en situation compromettante. Elle poussa la porte et, à l'image de Daeron une poignée de secondes plus tôt, la claqua bruyamment derrière lui. Il voulait jouer, très bien, Gwen était un challenger qu'il ne tarderait pas à redouter. Heureusement, il avait mis son caleçon et enfilait un pantalon ; si elle l'avait vu en tenue d'Adam, sans doute se serait-elle contentée de le fixer avec ahurissement avant de prendre ses jambes à son cou. Mais il n'en était rien, alors elle pouvait vider son sac sans craindre de se mettre dans une situation particulièrement gênante. De son index, elle toucha le torse de Daeron d'un geste accusateur – évidemment, la situation était comique. Il faisait deux têtes de plus qu'elle et ce geste, destiné à l'impressionner, était surtout ridicule. « Je ne sais pas ce que tu as contre moi en ce moment mais tu as intérêt à te calmer. » sinon – sinon quoi ? Elle ne pouvait pas le menacer de rester dans ses pattes indéfiniment. Elle n'avait rien à lui dire ; chaque pseudo-menace qu'elle prononcerait ne serait jamais prise au sérieux. Elle tapota la peau de Daeron du bout de son doigt, unique exutoire à sa peine. « Mais par Merlin, qu'est-ce que je t'ai fait ?, sa voix commençait à trembler et son visage se froissait sous le coup des larmes qu'elle parvenait à peine à contenir, tu-tu peux me le dire ça, ou je suis obligée de deviner ? » Au fond, elle était sincère. Elle se demandait s'il ne s'agissait pas d'un jeu dont les règles lui échappaient – mais elle ne savait pas lire dans les pensées et toutes les interrogations qui, tour à tour, la foudroyaient la laissaient meurtrie et désorientée. Elle serra le poing et tapa le torse de Daeron. « Dis-le ! » hurla-t-elle en administrant un autre coup. Elle ne cherchait pas à lui faire mal, sa force physique était bien maigre – elle souhaitait seulement le faire réagir. Maintenant, de ses deux poings, elle martelait le torse de son aîné, répétant inlassablement les mêmes deux mots qui la faisaient languir ; dis-le, dis-le, dis-le [...]

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Code:: <center><div class="toppresentationfichelien">ce sorcier a été vu en présence des sorciers suivants :</div><div class="toppresentation"><hr>/*DEBUT DES LIENS*/<table><td> <a class="rpbulleavatar"><img src="URL D'UN AVATAR AU FORMAT 200*320" class="imagelien"><span><CENTER><font class="COULEURPRESANTATION2">Liste des rp avec ce lien.</font><HR></CENTER><font class="COULEURPRESANTATION2">> TITRE DU RP + </font>Petite description très rapide. Pas besoin de mille mot, il suffit juste de préciser ici, l'impact que ce rp a eut sur votre lien, vous pouvez mettre ici l'évoution.

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Citation :: 217832

Citation :: Margaret Qualley

Citation :: 217855

Citation :: 217873

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Citation :: 217898

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