001. NOM DE FAMILLE Ҩ	BLACKHEART.
002. PRÉNOM(S) Ҩ	TOBIAS ISAAC
003. ÂGE Ҩ	VINGT-DEUX ANS
004. STATUT DU SANG Ҩ	SANG MÊLÉ
005. EMPLOI Ҩ	POURSUIVEUR POUR LES CHUDLEY CANNONS
006. DIPLÔMES OBTENUS Ҩ	8 BUSES, 7 ASPIC
007. BAGUETTE Ҩ	BOIS DE PRUNELLIER, PLUME DE PHOENIX, SORTILEGE
008. ÉPOUVANTARD Ҩ	LES ESPACES CLOS
009. PATRONUS Ҩ	UN LOUP

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“it takes a great deal of bravery to stand up to your enemies, but a great deal more to stand up to your friends.”

“l'avis de votre personnage sur voldemort”

Posez-lui la question en face, et Toby répondra qu'il n'en a pas peur. Que Voldemort n'est qu'un terroriste, qu'un fanatique, et qu'à l'instar de tous ces moldus du même ordre, il a beau semer le chaos, il ne s'en sortira pas. Etre aveuglé par le pouvoir peut tuer en un battement de cil. Et puis, pour se faire appeller Le Seigneur des Ténèbres, faut souffrir d'un méchant complexe d'infériorité. Raison pour laquelle il clame haut et fort - bien trop téméraire pour être réellement sain et sauf - que Voldemort se fera coincer un jour ou l'autre. En réalité, oui, il a peur de cette magie noire qui se répand. Tout le monde en a peur. Mais avant sa peur, il y a sa haine. Cette haine féroce et brûlante pour cet être. Cet être qui a cause ces crimes. Ces crimes qui ont déclenchés cette guerre. Cette guerre qui a fait fuir sa mère. Alors il fera tout ce qui est en son pouvoir pour se venger de celui qui a causé cet abandon.

“que pense-t-il de l'ordre du phénix ?”

Toby n'est pas débarqué dans l'Ordre du Phoenix par hasard. Son père en faisait partie. Il en fait toujours partie, techniquement, mais puisqu'il est vieux et tellement malade qu'il a du mal à se lever de son fauteuil, autant dire qu'il n'est plus d'une grande aide actuellement pour l'Ordre. Heureusement, Toby s'est porté immédiatement volontaire pour prendre la relève. Il a des griefs tout à fait personnels envers Voldemort et sa cour, et est très doué en sortilèges. Il sait qu'il n'en est pas le membre le plus impliqué mais il est là dès qu'on a besoin de lui et sa grande connaissance de la magie noire, qu'il a étudié avec ferveur mais jamais pour son usage personnel bien évidemment, s'est montrée de nombreuses fois précieuse.

“comment vit-il la situation actuelle ?”

La guerre n'a étonnamment jamais été prépondérante dans les pensées du jeune homme. Oui, cette guerre l'a séparé de sa mère, oui il se bat dans le clan de l'opposition et oui, il a des idéaux qu'il défendra bec et ongles jusqu'à la fin mais il a toujours réussi à ne pas s'en rendre malade. Sa carrière, ses amis, son père, autant de choses qui prennent beaucoup de place dans sa vie et lui permettent d'avoir l'esprit ailleurs. Pourtant, quand il le faut, il enlève son uniforme de Quidditch et met son cerveau, ses bras et sa baguette au service de l'Ordre. Oui, il a peur de la guerre. Comment ferait-il pour ne pas en avoir peur alors qu'il a de nombreux amis nés moldus, qu'il n'est lui-même qu'un sang-mêlé et qu'il se met en danger continuellement en répétant sur tous les toits que Voldemort ne tiendra pas ? Mais ce n'est pas une de ces peurs qui vous glacent le sang et vous tiennent éveillés la nuit au moindre craquement du plancher. Non, c'est de celles qui vous donnent l'énergie du désespoir.

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“every year is the same, muggles are everywhere.”

001. TON WEB PSEUDO Ҩ	IVY.
002. TON ÂGE Ҩ	DIX-SEPT
003. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ	AARON JOHNSON
004. PERSONNAGE Ҩ	INVENTÉ
005. TON AVIS Ҩ	COUP DE COEUR ♥ même si les profils personnalisés un peu longs m'intimident (a)
006. TROUVÉ PAR Ҩ	PAR PARK AKA PANSY
007. DERNIER MOT Ҩ	MEFAIT ACCOMPLI
008. CONNEXION Ҩ	6/7

D'une façon assez étrange, j'ai toujours pensé que mon avenir était tracé. Je n'ai jamais cru au destin. A la divination. Aux souhaits devant les étoiles filantes, à toutes ses croyances de minette. Non, son futur on se le trace soi-même, et toutes ces idées pré-reçues ne servent qu'à alimenter les espoirs des paresseux. Non, je m'en fichais de tout ça. Mais curieusement, je me disais que ma destinée était gravée quelque part et je n'avais qu'à suivre, étape par étape, le chemin qui m'attendait. A 10 ans, j'avais déjà tout tracé. Sans me poser la question, je me disais que je serais comme mon père. Ça me paraissait logique. Etant le descendant d'une longue famille de Sang Purs aux parcours tous similaires, il n'aurait été qu'évident que je suive la tradition familiale. Entrer à Gryffondor, exceller en Défense contre les Forces du Mal, devenir Auror. Pourtant, j'aurais du me douter que ça n'allait pas se passer ainsi. Je n'étais pas né sous les mêmes augures que lui. Tant pis pour les espoirs de gamin.

Je suppose que mon père, à 10 ans, pensait lui qu'il épouserait une sorcière issue d'une famille 100% sang pur, comme son père, comme son grand-père, comme son frère avant lui. Ce n'était pas une question de discrimination des moldus, non, ma famille s'est toujours battue contre ce genre de pratiques, c'était plutôt dû au fait que les familles sorcières riches habituellement se mariaient entre elles. C'est comme ça dans toutes les civilisations et ce depuis que le monde est monde. Evidemment, mon père a été l'exception pour confirmer la règle. Pour tout le reste, il avait été infaillible à la tradition Blackheart : entrer à Gryffondor, être le meilleur de la classe en Défenses contres les Forces du Mal, être préfet, puis Préfet-en-chef, entrer dans l'Ordre du Phoenix, devenir Auror... Et là, au lieu d'épouser une Sang Pur avec qui il avait partagé les bancs de Poudlard, il est tombé amoureux d'une moldue. Ma mère. Jusque là, l'histoire est belle. Ou du moins, elle aurait pu l'être. Mes grands-parents paternels n'étant absolument pas contre les moldus et les acceptant avec plaisir, je suis sûr qu'ils auraient été très fiers de rencontrer ma mère. Le problème, c'est qu'ils n'en ont jamais eu l'occasion. Je ne sais pas comment il s'y est pris exactement, il n'a jamais voulu m'en parler en détail et je n'ai jamais vraiment trop posé de questions pour être honnête. Ce n'est pas un sujet que j'aime particulièrement aborder. Tout ce que je sais, c'est que dès leur rencontre, mon père a démarré une double vie. Les prémices de la guerre se glissaient dans les esprits des gens et, pour protéger ma mère de ce monde dans lequel elle venait de s'immiscer sans s'en rendre compte, il a du penser que la meilleure des solutions était l'ignorance. Il ne lui a tout simplement pas dit qu'il était un sorcier. Je ne sais pas quel métier il a prétendu avoir pendant tout ce temps pour lui expliquer ses journées longues et éprouvantes d'Auror. Il a pourtant réussi à maintenir cette mascarade pendant huit ans. J'avais six ans quand elle l'a découvert. Evidemment. Elle a découvert, un beau jour, que les faits mystérieux opérant dans la maison depuis des années n'étaient pas le fruit d'hallucinations dûe à la fatigue mais bien de son petit garçon. Elle m'a vu faire léviter un verre de lait jusqu'à moi et a poussé un hurlement. Je suppose que là, la seule solution que mon père a eu de lui faire comprendre que son fils n'était pas un monstre, c'était de tout lui apprendre. Je n'ai aucune idée de comment la nouvelle a-t-elle été encaissée. Mes seules informations, je les tiens de mon père : elle a tenu un an. La magie, elle pouvait faire avec, je ne sais trop comment. Mais la guerre, c'en a été trop. J'ignore ce qui l'a poussé à partir exactement. La seule fois que j'ai posé la question, mon père m'a répondu "Ta mère était une moldue, Tobias. Et Dieu sait qu'il n'est pas prudent pour eux de fréquenter les sorciers."

J'ai grandi. Sans mère, mais j'ai grandi. Elle m'a quitté à ce moment crucial de l'enfance : assez grand pour comprendre ce qui se passe, assez petit pour être dévasté. Mais j'ai grandi. On a déménagé dans cette grande maison d'un quartier sorcier, seul avec mon père, mes grands-parents constamment dans les parages puisque ma mère étant sortie du tableau, il avait renoué avec eux. Avec un grand jardin où je passais mon temps sur mon balais à jouer Quidditch avec les gosses du coin. J'ai toujours adoré le Quidditch. Plutôt non, j'ai toujours adoré voler et ce sport est la meilleure façon que j'ai trouvé de m'en faire un quotidien. Jamais je n'aurais pu penser, gosse, que ça allait prendre des proportions énormes dans ma vie. Pourtant, moi aussi, je voulais faire comme mon père. Etre un Blackheart, un vrai. Tout était prévu, millimétré. J'aurais du me douter que ça n'allait pas se passer comme prévu, j'étais un sang-mêlé, moi. Ma naissance avait déjà cassé les codes pour moi. C'est donc avec beaucoup de surprise mais étrangement aucune déception que je suis entré, non pas à Gryffondor comme je le pensais mais à Serdaigle. Ça m'est tombé dessus comme une évidence. J'aimais les bouquins, les énigmes, la compétition. Avoir des ailes plutôt que des griffes, ça me rendait euphorique. Je repense aux années Poudlard avec un mélange doux-amer de nostalgie et d'émoi. Les premiers matchs en tant que poursuiveur, les premiers cours de Sortilèges, qui a toujours été mon cours préféré, les premiers rendez-vous galants à Pré-au-Lard, les premières colles, les premières cuites à la bierauberre. Rien n'était parfait, tout était merveilleux.

J'avais peur de la réalité. Arrivés en 7ème année, j'ai commencé à avoir la trouille : qu'est-ce que j'allais faire, une fois que j'aurais dit aurevoir à mon dortoir ? A ma salle commune ? Je n'avais plus rien à voir avec le petit garçon qui voulait faire comme papa. J'étais un Serdaigle, j'étais bon en Défense contre les Forces du Mal, en digne représentant de ma maison, et non excellent en digne représentant de ma famille, je n'étais pas assez responsable pour être Préfet, beaucoup trop intéressé par le Quidditch, les filles et battre tout le monde aux ASPIC. Il était évident que je ne deviendrais pas Auror. J'ai eu de la chance. Par un hasard fou, j'ai réussi à ne jamais avoir à prendre la réalité dans les dents mais à prolonger mes années Poudlard... Voila comment je suis devenu joueur de Quidditch professionnel pour les Chudley Cannons. C'est grisant, stressant, exigeant, c'est tout ce qu'il me fallait. Et avec bonheur, ça me laisse assez de temps pour me rendre utile à l'Ordre du Phoenix. Les connaissances presque exhaustives de mon père me permettent de me rendre utile, même si lui ne l'est plus. Une mission, il y a quelques années, l'a ralenti. Il a été touché par la magie noire et depuis il a du mal à se déplacer et à s'exprimer correctement. J'ai vu mon père vieillir de 20 ans en seulement trois. Les rôles sont inversés, maintenant c'est à moi de m'occuper de lui. Et quand il prend ma main et la serre dans une tentative de me faire passer un message que ses pensées embrouillées n'arrivent pas à exprimer, je sais qu'il faut que justice soit faite. Que quelqu'un paie pour m'avoir pris ma mère quand j'étais petit et pour me prendre mon père jour après jour. Alors le sourire aux lèvres et la baguette à la main, l'Ordre continuera la bataille. C'est tout ce qu'on sait faire.