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 + the winds of change are blowing wild and free.

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MessageSujet: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeVen 11 Oct - 22:37





meera~louise prescott.
i could offer you a warm embrace to make you feel my love.


NOM : Prescott. PRÉNOM(S) : Meera-Louise, Susan. ÂGE : vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : née le 13 novembre à Bembridge sur l'île de Wright. STATUT DU SANG : sorcière de sang-pur. EMPLOI : ex-médicomage à Londres, elle a travaillé pour l'Ordre du Phénix et travaille aujourd'hui au Ministère de la Magie en France, à Paris. NIVEAU D’ÉTUDES : 8/9 BUSES ✲ 9/9 ASPICS, elle était à Serpentard, dans le collège de Poudlard. LIEU DE VIE : Paris, France, depuis quelques mois déjà, elle fait cependant de nombreuses allées et venues en Angleterre, où elle tente d'aider des fugitifs et des personnes tentant de rejoindre la France, elle a notamment été chargée d'aider les élèves anglais à s'adapter à Beauxbâtons.  BAGUETTE : bois de rose, 31.5 cm, plume de phénix, excellente en incantations. GROUPE : écrire ici. CÉLÉBRITÉ : Oona Chaplin. CRÉDITS : oona chaplin@tumblr.


I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Elle ne voudrait sans doute pas se l'avouer, de peur de s'effondrer, mais Meera ne contrôle plus rien de son existence depuis que la guerre a été perdue par l'Ordre. Si souvent, elle avait placé sa foi et ses services à cette armée résolue à combattre, qu'elle n'a été que trop affectée par son auto-destruction, causée par de bien multiples traîtrises. Les Mangemorts n'avaient eu qu'à lever un petit doigt pour finir d'écraser ce qui n'avait été qu'un faiblard tissu de mensonges, un voile d'espoir qu'ils avaient déchiré sans vergogne. Peu à peu, à l'esprit de la jeune femme, tout s'est sensiblement remis en question : ce en quoi elle croyait, ce pour quoi elle s'était battue. Et la seule chose qu'elle savait avoir bien fait dans sa vie, protéger ces enfants dans sa maison, s'était envolée aussi vite qu'elle avait transplané en fuyant. Toute chose simple se pointant à la vie de Meera lui semble compliquée, elle agit pour le bien des autres simplement parce que c'est ce qu'elle doit faire pour se racheter, mais elle semble incapable de croire qu'il puisse exister encore une once d'éclat lumineux dans un monde pareil. Meera est incapable d'aimer, sur une planète aussi dévastée par le chagrin et le désastre, elle est incapable d'espérer - le constat sanglant de son existence se termine ici, là où jamais rien n'a pu commencer.

II. TOUT-A-SAVOIR : de Serpentard, elle retient son côté intransigeant : Meera n'est pas une personne qui pardonne facilement, avec ses idées bien précises en tête, la jeune femme est bornée et volontaire, s'accrochant aux quelques assurances qu'elle a sur les gens, comme elle s'accrocherait à une bouée pour survivre furieuse combattante en duel de baguette depuis la guerre, il est difficile d'imaginer un côté doux et aimant, parfois, à la jeune femme : cependant, elle en possède un. Pendant des mois, elle a pansé les cœurs tristes des enfants qu'elle recueillait, et a soigné des gens avec tout le talent et la douceur dont elle dispose. Meera avait toujours été très appréciée pour la souplesse et la caresse de ses gestes en tant que guérisseuse, on la confiait souvent pour soigner des enfants fille d'une bonne famille, elle a longtemps été protégée et avantagée par le statut de sang-pur dont elle a hérité : cet avantage de naissance n'a jamais été quelque chose dont Meera s'est volontairement vantée, à vrai dire, cela lui a plus attiré d'ennuis qu'autre chose - comme par exemple à Poudlard, lorsqu'un groupe de Serpentard lui a proposé de s'initier à la magie noire, branche de la magie qu'elle exècre par-dessus tout  à la fin de la guerre, à la fin du mois de juin, les Mangemorts sont venus attaquer sa maison, pour récupérer les enfants qui s'y cachaient : les principales forces de l'Ordre du Phénix s'étant effondrées, les défenses seules de Meera n'ont pas suffi à protéger l'orphelinat improvisé dont elle s'occupait, elle a fui, elle a cependant bien du mal à l'admettre. depuis la chute de Harry Potter, c'est comme si Meera avait perdu chacun des repères qui composaient son existence : la seule ancre à laquelle elle parvient se rattacher, c'est la France, l'endroit où les droits de tous les sorciers sont encore défendus, elle ne reconnaît plus le pays où elle est née, les endroits qu'elle aimait tant à une époque. A chaque passage qu'elle fait en Angleterre, le pays n'a que plus changé, ça la terrifie et la déstabilise d'autant plus depuis toujours, Meera est bien incapable de mettre des mots clairs et précis sur les ressentiments qu'elle a : s'il est facile pour elle d'en vouloir à quelqu'un, de détester des gens dans un contexte tel que celui-ci, pardonner et aimer s'avère être parfois pour elle, une tâche plus ardue : tendre et douce, la jeune femme n'en reste pas moins incapable de comprendre les principes fondamentaux qui régissent son cœur - peut-être serait-elle apte à les comprendre, si elle ne vivait pas sans cesse dans un passé trop douloureux depuis sa catastrophique fuite lors de la prise de son orphelinat, Meera a longuement enquêté avec l'aide du Ministère français pour retrouver les enfants dont elle avait la charge : la plupart d'entre eux ont été placés dans des orphelinats moldus du pays, ainsi, Meera tente au possible de les retrouver, de les rapatrier en France et de leur trouver une famille afin qu'ils puissent poursuivre une enfance normale, comme elle l'avait toujours voulu à son arrivée à Paris, Meera a trouvé un chien errant, venant assez récemment au bas de l'immeuble où elle vit : elle a adopté l'animal depuis, s'en occupe avec amour et l'affection qu'elle est incapable de montrer à la personne qui compte vraiment à ses yeux. Ce chien ne la quitte plus désormais, il l'accompagne dans chacune de ses expéditions, en France ou en Angleterre et s'avère être un précieux allié. Elle a récemment découvert, que c'était un bâtard croisé d'un rhodesian ridgeback, un chien plutôt imposant mais indépendant, elle l'a appelé Léonard si elle a adopté le mode de vie à la française et parle plutôt bien cette dernière langue, Meera reste très adepte de la tea party de la journée, elle a toujours bu beaucoup de thé, et ne peut pas s'en passer, quand bien même la France est un pays de gros consommateurs de café le travail de Meera au Ministère de la Magie est pesant et épuisant, elle s'y investit cependant à cent pour cent, comme elle le faisait lorsqu'elle était avec Elwood, n'acceptant jamais de se soumettre à l'oppression - c'est, secrètement, le seul moyen qu'elle a trouvé pour racheter ses fautes.



TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : FIRE FERRET, estelle. TON ÂGE : vingt ans. PAYS : France. TU AS TROUVÉ PI PAR : parce que j'ai un bon œil et une bonne oreille. TON AVIS SUR PI : c'est de la bouse de vache. UN DERNIER MOT : rouge à lèvres tazeeeeer.


+ the winds of change are blowing wild and free. 479167ornement



Dernière édition par Meera-Louise Prescott le Dim 20 Oct - 13:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeVen 11 Oct - 22:38





you've got a warm heart.
You could still be, what you want to.
What you said you were, when you met me.

I. HOGWARTS (1982) ◊ Tout se passait comme on le lui avait indiqué, pour le moment. Spectre flottant au-dessus de leurs têtes de jeunes enfants, les milles cierges de la Grande Salle scintillaient de mille feux, rajoutant de la chaleur à l’ambiance déjà festive du grand festin. C’était la rentrée à Poudlard, et, contrairement à certains airs anxieux, Meera avait la prétention de connaître un tant soit peu l’école de magie. Ses parents lui en avaient parlé, longuement : c’était la meilleure école de Magie selon eux, et pas seulement en Grande-Bretagne, mais dans le monde entier ! Et ceux-ci avaient tellement parlé de leur expérience à Poudlard, rabâchant sans cesse à leur fille combien elle s’y plairait, qu’elle avait eu l’impression que les onze premières années de sa vie s’étaient faites aussi longues qu’une éternité. Il n’y avait jamais eu à douter de la place de Meera-Louise à l’école de magie, pas selon ses parents en tout cas : depuis toute petite, elle avait baigné dans une ambiance magique à souhait, assise sur les genoux de ses parents à lire des livres où les images bougeaient d’elles-mêmes pendant que les aiguilles à tricoter fabriquaient d’elles-mêmes une douce couverture en laine. Elle y était enfin, et soudainement candide, son attention était happée par tout ce qui se passait autour d’elle : Poudlard était cent fois plus magique que tout ce à quoi elle avait été confrontée jusque-là ; ce n’était pas faute, pourtant, d’avoir souvent arpenté les couloirs de Gringotts avec ses parents, ou de s’être déjà rendue au Ministère de la Magie, enfant accrochée à la main de son père attirant la sympathie et les regards mielleux de tous les adultes autour d’elle. Mais rien, rien ne semblait pouvoir se comparer à la célèbre école de magie, à son haut plafond magique, ses si beaux escaliers. Et son éminent directeur. La barbe argentée d’Albus Dumbledore accrocha le regard de la petite brunette, qui se hissa sur la pointe de ses pieds pour mieux le voir. « Aïe. » Grogna-t-on discrètement juste derrière elle. En se redressant, elle avait écrasé les pieds de quelqu’un, un jeune garçon à l’allure dégingandée et aux bouclettes parfaites. « Pardon. » Grommela-t-elle timidement, peu encline à se faire remarquer dès la première minute dans cette pièce. « Les nés-moldus, tous les mêmes. » La railla cependant un autre garçon, qui en principe, aurait dû garder sa bouche fermée puisqu’il n’était en rien concerné par la petite scène qui s’était jouée entre l’autre garçon et elle. Mais Meera n’en avait que faire, elle pivota sur ses pieds, toisant l’autre Véracrasse aux cheveux d’ébène avant de hausser des sourcils circonspects. « Tu peux répéter ?! » Il n'y avait rien de plus déplacé que de tels propos, rien de plus stupide que de tels préjugés ; indéniablement, ces paroles ne pouvaient qu'attiser la véhémence pure et dure à Meera-Louise. Mais ce n’est qu’en n’entendant plus la voix sévère du Professeur McGonagall, subitement interrompue, que la jeune Prescott se rendit compte qu’elle avait parlé plus fort qu’elle ne l’avait escompté. Et déjà plusieurs petites têtes blondes s’étaient tournées vers elle, la confusion régnant dans les rangs des première année à Poudlard.

II. HOGWARTS (1988) ◊ « Alors, Meera-Lou, il paraît que tu as obtenu des bonnes notes. » Il lui était encore difficile d’imaginer que c’était leur dernier jour à Poudlard. Vrai dernier jour. Les vacances d’été étaient arrivées, Poudlard fermerait ses portes, encore une fois. Pour les rouvrir en septembre, mais cette année-ci, elle n’y serait plus. Dans le bureau du Professeur Rogue, elle avait rendu son insigne de préfète en chef, et elle avait reçu son diplôme de fin d’études. BUSEs puis ASPICs, à présent, son avenir s’offrait à elle. Et elle… Nostalgique, la brune mit un certain temps, observant longuement Elwood, avant de lui répondre. « J’ai entendu dire que tu as obtenu des peut mieux faire. » Vive et ironique, Meera-Louise laissa un sourire passer sur son visage ; généralement, elle était presque plus incisive pour rebondir sur les petites paroles de son ami, elle se serait même donnée la peine (comme un éternel rituel entre eux) de lui rappeler que son prénom était Meera-Louise, et qu’elle détestait ce surnom dont il l’affublait depuis des années. Elle n’en avait plus la force, même pas la volonté ; tout la rendait triste et mélancolique. Jamais elle n’avait trouvé ses études à Poudlard trop longues, elle n’avait jamais été victime de quelque histoire de Maison que ce soit : Serpentard, tout comme l’école de Magie avaient composé son foyer pendant sept longues années. Elwood avait fait partie de son monde également. Et tout s’envolait. Un sourire pincé passa à nouveau à la commissure de ses lèvres, alors qu’elle tentait de garder contenance. « Tu vas faire quoi, maintenant ? » Elle le vit, sans surprise, prendre une profonde inspiration incrédule, comme si lui aussi, appréhendait de sauter le pas décisif qui signerait la progression majeure de sa vie. Ils n’étaient plus des élèves de Poudlard, mais des sorciers (presque) accomplis, prêts à se lancer dans la vraie vie. Peut-être ne se reverraient-ils jamais. Le cœur de Meera se serra soudainement à cette pensée, alors que ses yeux sombres continuaient inlassablement d’observer son interlocuteur, son ami. « J’ai dégoté un stage au Ministère de la magie, à partir de la rentrée prochaine. Je suppose que je suis en bonne voie pour devenir quelqu’un de bien, avec des peut mieux faire. » « Londres ! J’ai trouvé du travail à Sainte Mangouste, on sera proches. » Ce n’est que ce mot passé ses lèvres qu’elle se rendit compte du quiproquo qu’il pouvait évoquer. Faiblement, le doute s’installa sur le visage de Meera, qui voulut revenir sur ses mots ; c’était sans compter sur Elwood, qui ne remarqua rien du lapsus, ni même de sa gêne, un rire passant ses lèvres. « On dirait donc qu’on se reverra, Meera-Lou. » Quelque part, elle n’avait jamais douté de ça ; Poudlard les avait rendus proches, mais on ne sait jamais. Mais elle à Sainte Mangouste et lui au Ministère, sans conteste, ça facilitait les choses ! C’est ainsi qu’Elwood parvint à graver un sourire sur les lèvres de la brune, qui resta, resta suspendu à sa bouche de longues secondes, comme si elle cherchait ses mots sans parvenir à dépasser ce stade silencieux. « Elwood ! » La voix qui les interrompit sonna familière aux oreilles de la jeune Prescott ; ses prunelles sombres tombèrent sur la chevelure blonde et dorée de Lyse, la petite amie d’Elwood, ou du moins, quelque chose qui s’y apparentait grandement. Imperceptiblement, les traits de Meera se durcirent, elle se renfrogna, comme si la réalité revenait brusquement lui ôter toutes ses pauvres illusions. « Je-je dois aller… voir le professeur Rogue, pour… » Mais sa voix faible passait presque inaperçue aux deux protagonistes, Lyse semblait tout autant ravie qu’eux de passer le stade de l’adolescence pour quelque chose de plus concret. Si heureuse qu’elle en éclipsait les autres à la vue d’Elwood, et Meera disparut sans même avoir de compte à rendre à qui que ce soit, personne n’en avait rien à faire, sans doute.

III. LONDON (1992) ◊ « Je vais me marier. » Plus encore qu’un cheveu sur la soupe, c’était comme un coup de tonnerre résonnant dans le silence, qui captura soudainement l’attention de Meera-Louise. De ses prunelles sombres, elle sonda le visage de l’homme en face d’elle. L’âpre sentiment de voir un Elwood totalement transformé la prit subitement, elle tenta de masquer son inquiétude, cette subite tristesse lui enserrant les entrailles. Elwood. Marié. A une autre. Lyse, évidemment. Elle le rendait heureux, il la rendait sûrement heureuse de la même manière – qui ne serait pas heureuse avec un homme comme Elwood Harkness, de toute manière ? C’était… logique. Ce n’est cependant que la surprise, la circonspection qui donnèrent à Meera assez de courage pour continuer de regarder son vis-à-vis, avant qu’elle ne glisse une main nerveuse dans ses cheveux, son regard se faisant subitement fuyant. « Oh. Félicitations. » Elle forçat un sourire, mais il s’effaça bien vite à son visage, celui-ci s’assombrit bien vite, alors qu’encore, encore, elle tripotait ses cheveux à l’arrière de son crâne. Aucun de ses deux petits mots ne semblait sincère, et si Elwood la connaissait un tant soit peu, il remarquerait sans doute son malaise, il fallait qu’elle fasse un effort, rien que pour sauver les meubles. Ou au moins, son amitié avec Elwood. Celui-ci nageait pourtant, visiblement trop dans le bonheur pour se rendre compte de quoique ce soit : Lyse lui donnait des ailes, Lyse le rendait fou amoureux. Lyse… l’avait, tout simplement. « Je suis désolée, je n’ai pas beaucoup de temps, tu sais quoi. Passe me voir chez moi dans la semaine, on en reparlera autour d’un thé. S’étant levée, elle marqua une courte pause, sans se donner la peine de calculer ce qu’elle venait de dire : elle ne pouvait décemment pas parler du fond de ses pensées, de tout ce qui la traversait subitement. Il la détesterait, si elle le faisait un tant soit peu. Il faut qu’on en parle, sinon, tu vas te pointer à ton mariage habillé n’importe comment et tu ne sais même pas danser, il y a un tas de choses qu’il faut qu’on revoit toi et moi. Parce qu’un mariage ça doit être parfait. » Ce serait une torture d’en parler, elle le comprit à l’instant où elle le regarda à nouveau ; elle le verrait sourire de plus en plus, jour après jour à l’idée de se marier avec Lyse. Elle le verrait penser à elle, sans cesse, se préparer à être le parfait mari pour Lyse. Pour Lyse. Pas pour elle. Jamais pour elle, ils étaient amis. L’amitié s’approchait trop de l’amertume aujourd’hui. Meera sentit son regard s’embrumer, elle passa vivement une main sur ses yeux, balayant toute trace de faiblesse, elle était une Prescott. Une Serpentard, trop fière pour montrer quoique ce soit. « D’accord, je passerai. Merci pour l’aide, Meera-Lou. » Son cœur se serra brusquement, il pouvait l’appeler par tous les surnoms qu’il voulait, ça ne changeait rien aux faits. Il aimait Lyse, il se marierait avec elle, et elle, Meera-Louisa, la stupide et fidèle amie, elle… « Meera-Louise ! » Se força-t-elle à articuler, un réflexe d’automate qui répondait à chaque fois qu’il osait ce surnom, si délicieux, si déplaisant. Un poison glissant sur sa peau, l’empreinte du chagrin qui la prenait subitement. Elle était devenue froide et rigide, fière et blessée ; sur elle, elle sentit tout le doute d’Elwood reposer, s’appliquant à sauver les apparences. Toujours ces mêmes apparences qui l’effaçaient peu à peu du paysage – un jour, ils ne se reverraient plus, et il n’en aurait rien à faire, parce qu’il avait Lyse, parce qu’il était fiancé. Qu’il se marierait, d’ici peu. Fonderait une famille. La bile au bord des lèvres, Meera souffla, reprenant la contenance de marbre dont elle avait besoin à longueur de journée, pour supporter Sainte Mangouste et tous ses malades. « Pardon, je suis désolée, j’ai ce truc super important et j’ai l’impression que je vais être en retard, alors je suis stressée. » Une bien piètre excuse, et à son grand malheur, il s’en contenta à nouveau : il se contentait toujours de peu avec elle, parce qu’il n’en avait rien à faire, sans doute. Pourquoi est-ce que ça faisait autant mal ? On se voit plus tard, elle aurait voulu lui souffler qu’elle n’en avait aucune envie, qu’il pouvait rester avec sa fiancée plutôt que de se forcer à le lui annoncer parce que c’était dans les règles et mieux ainsi. Elle s’en fichait, elle ne voulait pas savoir, elle aurait préféré ne jamais savoir. Brusquement, la mine contrite, déconfite, Meera quitta Elwood sans se retourner ; il aurait pu la voir pleurer sans le remarquer, sans doute, mais elle était trop fière pour ça.

IV. BEMBRIDGE (1993) ◊ Il pleuvait. Sous ses pas pressés, l’allée pavée de la résidence des Prescott claquait bruyamment, annonçant par avance son arrivée : si ses parents n’avaient pas été alertés par le clac sonore provoqué par son transplanage, ils devineraient aisément son impatience soudaine. La Gazette soigneusement serrée entre ses mains, Meera passa la porte de sa maison d’enfance sans plus de cérémonie, se débarrassant de sa cape en adressant un sourire à l’elfe de maison qu’elle avait toujours connu. Vêtu d’habits, celui-ci servait la famille Prescott par choix et non pas par obligation, ce qui ne faisait que renforcer la loyauté de la créature, mais Meera-Louise – même si elle avait appris, avec les années, à apprécier la compagnie de cet elfe – n’était pas là pour s’attarder. A grandes enjambées, elle traversa les couloirs de la maison, arpentant le rez-de-chaussée pour brusquement pousser la porte en noyer qui amenait au bureau de son père. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! » Il savait très bien de quoi elle parlait, et quand bien même il l’ignorait, le fracas du journal tombant sur le bois du bureau le lui fit comprendre bien assez tôt. Bras croisés, Meera resta crispée de longues secondes, avant de soupirer bruyamment, se laissant tomber sur le fauteuil juste devant le bureau. De ses mains fébriles, elle lissa ses cheveux, retenant un sanglot d’inquiétude ; sans crier gare, elle avait quitté Sainte Mangouste aussitôt les premières éditions de la Gazette ayant atteint ses mains. A la une, le visage d’Elwood était à peine reconnaissable, transformé en celui d’un monstre meurtrier par la photo ; mais les yeux de Meera-Louise étaient inlassablement attirés par ce spectacle mensonger. Elle, elle voyait le regard de son ami, ces prunelles dans lesquelles elle ne s’était plus perdue depuis un moment, Elwood, celui qui était son ami. Son ancien ami. « Je suis désolé, Meera, mais il semblerait que ton… ami ait été surpris sur les lieux du crime. Un crime, atroce. » La fidélité que son père avait toujours voué à l’Ordre du Phénix, aux Aurors et à tout ce qui combattait le Mage Noir était telle, qu’il y avait forcément une part de lui qui pensait Elwood coupable du meurtre dont on l’accusait. Mais Meera, elle, elle savait qu’ils avaient tort : tous. Son père, la Gazette, le Ministère, le reste du monde si personne ne devait la croire ! Si personne n’avait assez foi en lui pour savoir, sentir jusqu’au plus profond de ses entrailles. Se penchant brusquement vers son père, la jeune sorcière serra les dents, c’était la première fois qu’elle se sentait aussi en colère, elle en arrivait presque à en vouloir à son père d’afficher un tel calme ; ne pouvait-il pas la croire, elle, croire en ses intuitions ? « Il est innocent, père, je le jure ! » Elle serra les dents ; déjà, ses paupières étaient bordées de larmes, mais plus encore que la tristesse, c’était la détermination, l’assurance sans faille d’avoir raison qui brûlait au fond de ses yeux. Il n’y avait pas de noir, pas de blanc, c’étaient des nuances de gris qui gouvernaient le monde ; ça l’était forcément, il y avait forcément une explication. « S’il l’est, Meera, alors la justice le prouvera. Je vais contacter quelques-unes de mes connaissances, pour en savoir plus. » Fille unique qu’elle était, son père ne pouvait s’empêcher de faiblir devant les afflictions qu’elle affichait ; restait que lui, malgré tout, le pensait coupable. Ou aimait le penser coupable. Abattue et ce, malgré les promesses de son père, Meera baissa les yeux, résignée : elle savait que ce n’était pas auprès de son père qu’elle devait prôner la cause d’Elwood, il y avait quelque chose d’autre à faire, bien entendu ! La main douce, mais ferme, de son père se posa sur son épaule. « Mais ne place pas trop ta confiance en cet homme, Meera. Les gens changent. » D’une main presque apaisée, Meera saisit le journal devant elle, avant d’enfin se relever. Sans examiner la couverture, elle jeta ce torchon à la poubelle, avant d’examiner longuement les traits de son paternel, peut-être dans l’espoir d’y lire un tant soit peu de cette foi, de toute la foi qu’elle avait placé en lui. Qu’elle méritait en retour également. « Tu te trompes. » Avoua-t-elle finalement. Son père lui avait toujours montré la voie à suivre, et elle l’avait toujours accompagné sans sourciller, mais là, elle ne pouvait pas s’aventurer dans les mêmes idées que lui. Elle ne le voulait pas.

V. BEMBRIDGE (1995) ◊ « Ce n’était plus qu’une question de temps, Meera. Toi mieux que personne peut le comprendre. » Douce et rassurante, la mère Prescott tentait de masquer son chagrin : comme bien souvent depuis la naissance de sa fille, elle s’escrimait à cacher ses émotions pour paraître la plus brave possible. Mais elle venait de perdre son mari, l’homme qu’elle avait toujours aimé : depuis Poudlard et à travers la Première Guerre du monde sorcier. Rien ne les avait séparés jusque-là, et seule la mort avait semblé être un obstacle entre eux. A présent, celle-ci avait réclamé ses droits sur la vie de Mr Prescott. Sous le choc, Meera avait transplané jusqu’à sa maison d’enfance lorsqu’elle avait reçu le hibou envoyé par sa mère, et celle-ci tentait depuis, de la consoler du mieux possible. Depuis l’emprisonnement d’Elwood, il arrivait qu’elle et son père aient des frictions, parfois certaines plus virulentes que d’autres ; mais jamais elle n’avait totalement renoncé à lui, à sa famille. Tout comme jamais elle n’avait renoncé à ses idées, à l’assurance qu’elle avait de savoir son ami d’enfance innocent. Ils avaient réussi à passer outre ça, les mois passant, mais s’il y avait bien une chose à laquelle Meera n’avait jamais songé, c’était le jour où son père mourrait : il avait survécu à une guerre après tout, avait fait partie de ces éminents sorciers du monde magique. Mais la mort l’avait frappé comme n’importe qui d’autre. Comme beaucoup de gens, ceux qu’elle voyait parfois, agoniser à petit feu à Sainte Mangouste. « Tu vas bien ? » Finit par demander la jeune femme, ses yeux encore bordés de larmes : elle ne pouvait pas s’empêcher de pleurer, quand bien même c’était le cycle naturel des choses, une question de temps, car on avait toujours su, au fond, que la maladie l’emporterait sur lui. Meera avait voulu croire qu’il y avait une chance qu’il défie ça également, les lois imprenables de la nature. Elle se trompait. Onctueuse, elle glissa une caresse sur les joues fatiguées de sa mère, s’octroyant le droit d’avoir un sourire pour la première fois, alors que celle-ci souriait également, sans doute pour la rassurer, encore une fois. « Je ne suis plus une petite fille, tu sais. Si tu as besoin… de quoique ce soit, je viendrai. » Car sa mère se retrouverait seule à présent, dans cette si grande demeure. Ca ne lui était pas arrivé depuis des années sans doute, des décennies même, où cette grande maison avait été habitée par les rires de Meera enfant, tous les événements qu’elle avait traversés en tant que Mrs Prescott. Aujourd’hui, cette maison pouvait être le meilleur refuge possible pour la mère de Meera, l’endroit où elle se plairait à se reclure pour songer à ses années de vie ; ou le pire Enfer à traverser, solitaire et abandonnée de tous. Jamais Meera n’abandonnerait sa mère à un tel sort, même s’il fallait que pour ça, elle renonce à Sainte Mangouste.

VI. LONDON (1996) ◊ Lord Voldemort était de retour ; Dumbledore le disait, une bonne partie du monde magique était déjà en ébullition, déchirée par le doute. A Sainte Mangouste, on ne parlait plus que de ça, et chacun y allait de sa version, de son témoignage. Les pires paroles se résumaient à dire que Harry Potter avait tué Cedric Diggory pour gagner la coupe du Tournoi des Trois Sorciers, avant de dire que le Seigneur des Ténèbres l’avait exécuté, usant alors de son statut de « survivant » pour rester blanc comme neige. Meera ne croyait rien de toutes ces rumeurs, ces gros titres qui s’affichaient en lettres gigantesques sur les pages de la Gazette du Sorcier. Comme lorsqu’ils avaient accusé Elwood d’être un criminel, un meurtrier, ils mentaient encore une fois. Son père, lui, aurait écouté Dumbledore et aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour prévenir toute guerre avant qu’il ne soit trop tard, et Meera n’avait guère besoin de l’héritage du nom Prescott pour savoir qu’elle n’avait qu’à suivre ses convictions. A chaque nouvelle victime apeurée qui venait se faire soigner à Sainte Mangouste, chaque article de journal qui confirmait la disparition de moldus ou nés-moldus, les idées de Meera-Louise sur la question ne faisaient que se raffermir. Lord Voldemort était bel et bien de retour, et Cornelius Fudge ne faisait que se voiler la face, dans l’espoir vain que la menace disparaisse. Mais si le Mage Noir était de retour, c’était définitivement pour rester, et mettre enfin ses terribles desseins à l’œuvre. C’est ainsi, sans une once d’hésitation que Meera avait farfouillé dans les papiers de son père, retournant son bureau pour retrouver d’anciens contacts à lui. Du hibou qu’elle avait reçu, Remus Lupin l’attendait au Chaudron Baveur : elle poussa donc la porte du pub anglais, s’attirant quelques regards mais les ignorant ouvertement, elle, elle cherchait simplement une personne. A Tom, elle demanda un thé, ce qui sembla totalement faire tâche dans un lieu pareil, à une heure telle que celle-ci ; mais déjà, elle n’en avait plus rien à faire, ses yeux avaient atterri sur un homme voûté à l’allure miteuse, aux vêtements rapiécés, installé dans un coin du bar. Elle le rejoignit, persuadée que c’était bel et bien l’homme à qui elle avait à faire : c’était il y a deux ans à peine, qu’il faisait la une de la Gazette du Sorcier, lui aussi, alors que les gros titres l’affichaient comme un loup-garou, un professeur dangereux pour ses élèves à Poudlard. « Mon nom est Meera-Louise Prescott, on m’a dit que je pouvais prendre contact avec vous. » L’Ordre, de toute manière, cherchait de l’aide partout où il pouvait en avoir : déjà, la peur devait gagner tous les esprits, et les rangs de Lord Voldemort devaient grandir de jour en jour. Elle voulait résister, rejoindre l’Ordre du Phénix comme ses parents l’avaient fait, des années avant elle. Elle voulait se battre, s’il le fallait ; sauvegarder au moins, ce en quoi elle croyait encore.

VII. LONDON (1997) ◊ L’âpre impression de faire les cent pas depuis des heures déjà, lui fit monter des fourmis dans les jambes, mais son esprit tournait tellement vite derrière le voile de ses yeux, qu’elle n’en ressentait en rien les effets. L’adrénaline, l’inquiétude la rendaient totalement infatigable, inatteignable devant toutes les menaces du temps qui passait ; depuis quatre ans déjà, son front avait fini par se marquer d’une barre de fatigue, alors qu’elle avait souvent eu le sentiment d’être seule contre tous. Ca n’avait plus d’importance aujourd’hui, comme l’avait dit son père, la justice avait fini par éclater au grand jour, et Elwood était innocent. Ils avaient quatre ans de retard, tous, et quelque part, la jeune Prescott n’avait pas été surprise de lire, quelques lignes plus bas, que c’était la sœur d’Elwood, Sansa-Ruth, qui avait été condamnée pour le meurtre de ces pauvres gens. Ce n’est que lorsqu’elle s’assit enfin, sous le regard insistant d’un officiel du Ministère, que Meera se rendit enfin compte qu’elle était seule. Non pas seule, seule, puisqu’il y avait quelques représentants du Magenmagot qui attendaient également, quelques journalistes de la Gazette du sorcier, mais elle était la seule. La seule amie, proche, intime d’Elwood à être ici. Il n’y avait ni ses parents, ni ses amis, ni… Du regard, malgré tout, instinctivement, par précautions plus que par réelle envie, Meera chercha la chevelure familière de Lyse du regard. Elle avait entendu dire que celle-ci avait quitté le pays, mais tout avait été possible et Lyse aurait très bien pu revenir en apprenant par n’importe quel journal qu’Elwood était libéré. Mais rien, rien, dans le petit groupe de personnages autour d’elle. Les entrailles de la brune se serrèrent au fond de son ventre, elle en eut presque la nausée, d’ailleurs : que pourrait bien penser Elwood en voyant ça ? Il était innocent, après tout ! Toute la société magique semblait désirer se racheter vis-à-vis de lui, des quatre longues années qu’il avait passées loin de toute vie, alors pourquoi est-ce qu’il semblait cependant que Lyse, que les Harkness l’avaient déserté ? Précipitamment, Meera se releva, s’attirant quelques regards foudroyants et, réajustant son sac sur son épaule, elle s’apprêta à partir. Mais se retrouva incapable de faire le moindre pas. Elle ne pouvait cependant pas rester ici, ce n’était peut-être pas sa place ; elle n’était qu’une amie, elle. « Meera-Lou ? » Son souffle s’était coupé sur cette parole, le cœur battant à tout rompre contre sa poitrine, la jeune Prescott hésita à nouveau, comme si elle espérait pouvoir disparaître, ou remonter le temps rien que par la force de ses pensées. Le devait-elle vraiment ? Pourquoi devrait-elle être gênée à l’idée d’être restée à ses côtés, coûte que coûte avec les années ? Etre la seule à croire assez en lui pour lutter jusqu’au bout ? Ce n’était pas à elle de s’en vouloir, s’il était plus esseulé que jamais, maintenant qu’il sortait d’Azkaban. Avec bravoure alors, Meera se retourna vers lui. Elle ne s’était qu’à peine rendue compte de la frénésie qui s’était éveillée autour d’elle dans les quelques minutes précédentes ; mais maintenant, alors que ses iris sombres sondaient l’homme face à elle, elle se rendait compte que cette mascarade n’avait eu aucun sens. Il les avait passées malgré tout, ces quatre années à Azkaban. Il en portait d’indéniables marques : le regard éteint, les traits cireux et creusés, elle eut même l’impression que ses cheveux avaient prématurément grisonné, qu’il avait l’allure d’un pantin désarticulé. D’un chiffon irrécupérable. « Je suis tellement désolée de ce qui t’est arrivé. » Sans se laisser le temps d’hésiter, elle venait de faire quelques pas dans sa direction, sa main se posant sur une joue qu’elle ne reconnaissait plus : barbue, aux traits tirés, une sensation qu’elle n’avait plus connue depuis des lustres. Le regard humide, Meera dut batailler avec elle-même pour ne rien laisser paraître de ses propres afflictions : elle n’était pas celle à plaindre dans cette situation, et les attitudes d’Elwood la rappelèrent à l’ordre. Devant sa froideur, elle baissa sa main, reculant même d’un pas pour se mettre quelque peu en retrait. « Merci d’être venue. Tu es la seule apparemment. » A cette phrase, Meera aurait voulu trouver une réponse, la force de sourire tout simplement, mais elle resta figée, gagnée à nouveau par la culpabilité : aurait-elle mieux fait de ne pas venir, vraiment ? L’espace d’un instant, elle fut piquée par ce doute ; rien qu’à voir Elwood, elle avait l’atroce impression qu’il lui en voulait d’être là. Ou peut-être en voulait-il simplement au monde entier.

VIII. HOGSMEADE (1998) ◊ « Tu vas rester là à rien faire ? » Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, la prochaine fois, elle ferait mieux d’y penser. Meera était sans doute trop tranchante, et si ce n’est dans sa voix, son regard s’exprimait assez pour elle. Sombre, circonspect, il exprimait tout son désarroi face à ce nouveau Elwood dont l’attitude, indéniablement, la décevait plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Depuis sa sortie d’Azkaban, Elwood s’était abonné à l’inaction, à la picole et à d’incessants gémissements sur l’existence qu’il avait perdue dans la prison sorcière. Et Meera, dans ses nombreuses visites, s’était abonnée à la compassion, le pardon, l’acceptation, tant de choses qui faisaient, malgré tout, naître en elle une incompréhension de plus en plus grande. Où était passé le Elwood qu’elle avait connu à Poudlard ? Celui qui était allé au Ministère de la magie pour devenir Auror ? Pour ce qu’ils lui avaient fait, ils méritaient de l’avoir perdu comme allié. Mais là. C’était des innocents qu’il abandonnait sans ciller, le monde qu’il regardait s’effondrer depuis la fenêtre de cette foutue librairie ! Si elle s’écoutait, la sorcière aurait pu mettre le feu à cet endroit tant elle ruminait un agacement certain à l’égard du mutisme de son ami : il se contentait de hausser les épaules, d’afficher des mines désintéressées et de se perdre dans des verres de whisky Pur Feu dès que le sujet devenait trop pointilleux. « Et toi, tu vas risquer ta vie pour le reste du monde et un jour, tu réaliseras que le monde n’en a absolument rien à faire de toi. » Malgré le ricanement ironique qui passa sa bouche, Meera avait surtout la main qui la brûlait, il méritait des baffes parfois, pour ce qu’il disait. Certes, il n’avait absolument pas mérité ce qui lui était arrivé, il avait le droit d’être déçu d’être sorti d’Azkaban pour ne retrouver que ça, et se rendre compte que sa famille et Lyse, eux, avaient continué leur vie sans lui. Mais et après ? S’il y avait bien une injustice qui gouvernait ce monde à l’heure actuelle, c’était cette guerre ! Et ça ne semblait même pas le scandaliser un tant soit peu, il s’en fichait totalement et elle, ça la blessait. Inconsciemment, sans qu’elle ne puisse le contrôler, ça lui faisait un mal de chien. « C’est la guerre Elwood ! Il faut bien faire quelque chose pour changer ça ! » Elle le vit bien vite croiser les bras, et elle s’en voulut, l’espace de quelques secondes, d’avoir usé d’un ton aussi tranchant. Mais le désintérêt total que son ami affichait juste sous ses yeux avait le don de la mettre bien vite à bout de nerfs. Elle ne pouvait pas comprendre ce qu’il avait traversé, elle ne le pourrait jamais parce qu’elle, elle lutterait jusqu’à son dernier souffle pour ne jamais avoir à finir à Azkaban, encore moins sous prétexte qu’elle fasse partie de ceux qui défendaient encore les sorciers de droit ! Mais il y avait un moment dans la déchéance où il fallait s’arrêter de geindre, et le moment était largement arrivé pour Elwood ; il avait eu tout le temps dont il avait eu besoin pour se lamenter sur son sort, il était temps qu’il prenne les rennes de sa vie en main. Peut-être n’était-elle pas la mieux placée pour le motiver dans ce sens. Encore une fois, elle n’était que Meera, la stupide amie qui restait là, à le voir se détruire et à lutter contre du vent – ou un mur, au choix.  « Qu’importe. Je ne veux pas risquer de me faire enfermer à nouveau. » La brune se renfrogna : il savait très bien qu’appréhender ce sujet la mettait mal à l’aise ; il était évidemment mal avisé de faire comprendre à un innocent condamné d’accepter sa condition, de se l’enfoncer dans le cul et de continuer à avancer malgré tout ! Azkaban n’avait rien pour ressembler à n’importe quelle prison : les Détraqueurs, ou d’autres choses encore, avaient manifestement vidé Elwood de toute sa substance. De tout ce qui le faisait lui, humain, concerné, volontaire. Téméraire. « C’est lâche et égoïste. » Tout ce qu’il n’avait jamais été jusque-là ; peut-être essayait-elle, avec de tels propos, d’activer un déclic en Elwood, réveiller une part de lui qui se rebellerait, ferait quelque chose, n’importe quoi qui manifesterait la présence du garçon avec lequel elle avait grandi. A Poudlard, après Poudlard. Mais rien, rien, il haussa à nouveau les épaules – bon dieu, est-ce qu’il avait la moindre idée d’à quel point c’était exaspérant ?! A son tour, elle croisa les bras sur sa poitrine, majoritairement pour ne pas le pousser, ou lui envoyer une tarte dans la figure. A cette allure, ils camperaient tous les deux sur leurs positions, mais elle était prête à remplir ce rôle, quitte à ce qu’il la déteste pour ça, tant qu’il redevienne celui qu’il avait été. « Tant pis. On m’a laissé tomber, on m’a laissé pourrir au fond d’une cellule à Azkaban et à ma sortie, il y avait toujours personne, le monde m’a laissé tomber Meera-Louise ! » Et subitement la machine se mit en route, Meera comprit enfin où résidait leur malaise à ce stade-là. La surprise se lit sans doute au fond de ses yeux, ses sourcils se haussaient instinctivement : de son esprit, elle ne contrôlait plus rien, et manifestement, aucune réponse ne venait à ses lèvres. Elle ne s’était pas attendue à ça, à se prendre une telle gifle dans la figure. Elle qui avait lutté contre elle-même, qui s’était retenue, Elwood lui rendait ces faveurs en un véritable coup de poignard fiché en plein cœur. Elle le sentit se crever, battre vainement au fond de ses entrailles, et amener brusquement la peine à sa gorge, la révolte à son orgueil. « Moi j’étais là. J’ai toujours été là. Chaque jour à Poudlard comme chaque jour après Poudlard et j’étais là quand tu es sorti. Moi. C’est ça que je suis pour toi alors, juste, personne ? » Elle ferma les yeux sous le poids de la fatalité s’abattant soudainement sur ses épaules. Abasourdie, elle aurait préféré que la vérité n’éclate jamais au grand jour : c’était ainsi que tout avait marché entre eux. Qu’avait-elle concrètement été pour lui ? S’il avait voulu couper les ponts, il aurait mieux fait de le lui dire des années plus tôt, lorsqu’ils avaient quitté Poudlard. Pourquoi, par Merlin ?! En reculant d’un pas, c’est avec toute la rage de sa désinvolture à elle, qu’elle le repoussa alors qu’elle sentait une main s’abattre sur son bras. Elle ne voulait même plus le voir, même plus le regarder ou même échanger la moindre parole avec lui. Et il en était sûrement de même pour lui, puisqu’elle n’était même pas une connaissance, pas même une amie. Personne tout simplement. La pitoyable et pathétique ombre invisible qui avait lutté, attendu, stressé à l’idée de ce qui pouvait lui arriver. Et. « Non. Laisse tomber et vas te faire voir. Moi je vais me battre, toi reste dans ta librairie comme un abrutit et si tu as des problèmes, ne compte pas sur moi. Parce que personne ne viendra t’aider ! » Elle voulut croire que c’était la colère, et non pas la tristesse, qui lui donna assez de force pour traverser les quelques mètres la séparant de la sortie. Elle claqua brusquement la porte derrière elle, déterminée et inatteignable à son tour, elle transplana à peine le seuil de la librairie franchi : surtout, qu’il ne se donne pas la peine de la suivre, ça n’en avait jamais valu la peine. C’était elle, l’imbécile d’eux deux.

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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeVen 11 Oct - 22:38





you've got a beautiful brain.
But it's disintegrating, from all the medicine.

IX. BEMBRIDGE (1998) ◊ Dans la nuit, on frappait à sa porte avec acharnement, on essayait sans doute de la réveiller : mais plus les choses se précipitaient dans cette guerre, moins Meera se révélait apte à trouver le sommeil. Ce soir, assise à la table de la cuisine, elle tentait de plonger chaque parcelle de son esprit dans le livre qu’elle lisait : quelque chose de fantaisiste, de ces histoires qu’elle lisait aux enfants pour les détourner un peu des horreurs qui les poursuivaient parfois. Dans les récits de certains, elle voyait qu’ils se souvenaient parfaitement des événements terribles qui avaient coûté la vie à leurs parents : que ce soit dans un camp ou dans l’autre, la jeune femme devait traiter parfois avec des cas désastreux. Presque plus désastreux qu’elle. Arrivé depuis peu ici, Cayden avait cependant réussi à bien s’adapter, s’intégrer parmi cette famille désolidarisée qu’ils composaient tous : entouré d’enfants, il pensait cependant bien souvent à sa mère, et parfois, Meera se sentait incapable de faire preuve du tact, de la douceur qui était sienne. La guerre coûtait la vie de trop de gens, Lyse y compris, quand bien même elle avait fait partie de l’Ordre du Phénix, sa vie aurait dû être différente. Même si cela impliquait que la jeune Prescott aurait dû perdre Elwood à nouveau pour cela, il n’avait jamais été spécialement sien. Au fond, elle ne savait pas ce qu’ils avaient été, parfois elle se disait qu’ils avaient été des amis quand ça arrangeait Elwood, d’autres fois, qu’ils étaient simplement incapables, l’un comme l’autre, d’avoir une relation sans nuage. Au moins se retrouvaient-ils à chaque fois. Essayaient-ils en tout cas, dans les ténèbres de cette guerre : il s’était engagé au sein de l’Ordre du Phénix, et Meera ne savait même pas si elle devait applaudir cette décision, ou lui envoyer une baffe en pleine figure. Les reproches qu’elle avait formulés à l’adresse du sorcier étaient devenus comme d’éternels remords la poursuivant à présent – quelle folie, ou quels plans avaient amené Elwood à embrasser cette destinée solitaire ? L’Ordre du Phénix avait déjà pris la vie de Lyse, et Meera ne pouvait s’empêcher de penser à un Cayden orphelin de ses deux parents, à chaque fois qu’elle le regardait. S’étant vivement levée, prête à accueillir quelques membres de l’Ordre et, pourquoi pas, de nouveaux enfants qu’elle devrait rassurer, quelle ne fut pas la surprise de la jeune femme, lorsqu’Elwood s’effondra, s’écrasa littéralement à ses pieds. Tout ce qu’elle vit, dans la pénombre de l’entrée non éclairée de la grande maison, vit un liquide noirâtre glissant entre les doigts du jeune homme. « Par Merlin ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! » Inquiète, elle se pencha vers lui, pressant sa main là où celle d’Elwood n’était plus qu’une faiblarde pression : il avait perdu connaissance, et il ne fallut pas grand-chose à la sorcière pour comprendre pourquoi. Il était plutôt bien amoché, blessé d’estafilades trop profondes, trop puissantes et cuisantes pour être celles infligées par des Mangemorts ou quelque autre ennemi humain que ce soit. Comme pour répondre automatiquement au nom qu’elle cria dans le silence de la grande maisonnée, l’elfe de maison arriva à ses côtés – ils trainèrent Elwood à l’intérieur, et revenaient déjà à l’esprit de la jeune femme, comme des réflexes s’insufflant à son corps, chacune des choses qu’elle avait apprises, pour sauver des vies. Sauver des vies, être utile dans ces combats sanglants.

X. PARIS (1998) ◊ Il avait été plus facile de formuler ces paroles, hurlant du fond de ses entrailles plutôt que de traduire les réels doutes qui l’assaillaient. Aimait-elle le croire cependant, tandis que la solitude se faisait plus épaisse que jamais autour d’elle. « Je ne me cacherai certainement pas ! Ne compte pas sur moi pour me planquer comme une lâche et collaborer dès que trois rafleurs passeront ma porte ! » Elle se souvenait de l’instant où elle avait prononcé ces mots, de la seconde qui suivit, où elle les avait regrettés amèrement. Depuis, elle n’avait pas eu le courage de croiser le regard d’Elwood, elle savait qu’elle y lirait la même déception que celle qu’elle ressentait encore, parfois, en pensant à tout ce qui les avait séparés pendant des années – tout ce qu’elle pensait encore les séparer. Parfois, lorsqu’Elwood l’avait regardée avec cet air attendri, lorsqu’il l’avait embrassée, elle s’était demandée si ces actes, formulés à son adresse, n’avaient pas été preuve d’un simple dépit. Il avait perdu Lyse, peut-être se rabattait-il simplement sur Meera parce qu’elle était la seule, la seule qui remontait à cette époque de sa vie, joyeuse où il avait aimée Lyse – la seule qui pouvait lui rappeler un peu la fiancée qu’il avait perdue. Se torturer l’esprit semblait être un talent dont elle disposait à outrances, à croire qu’elle avait toujours eu un goût prononcé pour le tragique. En ce cas, sa place était bien ici, exilée de chez elle, dans un petit appartement parisien en train d’éternellement ressasser ses torts. Le fait était, qu’elle ne pouvait pas simplement arrêter ; déjà trop souvent dans les conflits qui avaient dévasté sa vie, Meera s’était protégée elle-même en dépit des autres : revenaient en sa mémoire les fracas des fenêtres se brisant, des cris des enfants que les Mangemorts avaient emmenés, alors qu’elle avait été trop prise dans un combat à la baguette pour leur venir en aide. Ils hantaient encore ses cauchemars, les visages de ces enfants, qu’elle avait abandonnés à son tour en transplanant pour échapper au funeste destin que lui promettaient les Mangemorts. Elle l’avait su, dès que l’Ordre du Phénix s’était effondré sur lui-même, qu’ils viendraient pour elle – peut-être pour l’exécuter de ne pas s’être rendue d’elle-même, ou l’envoyer dans les geôles humides d’Azkaban. Aucun sort ne lui avait semblé être acceptable, et manifestement des instincts jaillissant de ses tripes, Meera avait simplement fui. Quelque chose qu’elle avait fait bien souvent dans sa vie, qu’elle avait fait plutôt que d’expliquer les réels tréfonds tortueux de ses pensées lorsqu’elle avait envoyé cette gifle en pleine figure d’Elwood. Au fond, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour avoir agi comme elle avait agi : avec un brin de lâcheté, un élan d’autoconservation ; lui au moins, pouvait dire qu’il avait voulu protéger Cayden plutôt que simplement sa vie à lui. Elle, n’avait simplement aucun prétexte pour expliquer pourquoi elle avait abandonné ces enfants à leur sort, pourquoi elle n’avait pas été capable d’assurer leur protection.

Encore et encore, les mains de Meera passaient sur les poils de l’animal : avec cette douceur qui était sienne, elle frottait depuis quelques dizaines de minutes déjà, le chien sali par la longue période qu’il avait passée dehors, à errer. Pour quelqu’un comme elle, fugitif dans son propre univers, étrangère à tout ce qu’elle avait connu, un animal était une compagnie acceptable, voire complètement digne. Au moins, elle ne pourrait pas lui balancer une salve de reproches aussitôt en aurait-elle besoin – pas des reproches qu’il comprendrait en tout cas. Leonard, c’était ainsi qu’elle avait décidé de l’appeler, peut-être parce que désormais, elle voulait se croire pleinement française. Plus rien ne pouvait la faire revenir en Angleterre, si ce n’est la mission qu’elle s’était fixée depuis la fin de la guerre : à Pré-Au-Lard, Elwood ne voudrait sûrement plus la voir, tout comme elle n’avait plus voulu le voir à cause de ses propres fautes lorsqu’il était sorti d’Azkaban. Un châtiment qu’elle méritait, elle en était sûre – ce n’était pas comme si elle avait l’intention de se jeter dans le feu incandescent de sa honte, en revenant auprès d’Elwood. En prononçant les paroles, ce venin acerbe qu’elle avait balancé à la figure du sorcier, elle avait perdu tout ce qu’ils avaient mis tant de temps à construire : elle avait ainsi perdu le droit de venir le voir, de se considérer, parfois, dans ses gestes d’affection, comme une personne qu’il pouvait aimer. C’était mieux ainsi, lui murmuraient les plus réalistes assurances de la jeune femme : il n’avait jamais voulu d’elle comme amour pendant des années, qu’est-ce qui pourrait avoir changé aujourd’hui ?

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Dernière édition par Meera-Louise Prescott le Dim 20 Oct - 14:19, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeVen 11 Oct - 22:49

REBIENVENUUUUUE, Pabu :puppy: :coeur: :please: 
bonne chance pour cette suite de fiche (a) :slave: 
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Charlie Weasley
Charlie Weasley
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 5700
≡ date d'arrivée : 15/01/2013
≡ tes points : 50 points.
≡ ta disponibilité rp : free 1/3 (elladora + abraham).
≡ ton avatar : richard madden.
≡ tes crédits : rose red (avatar).
+ the winds of change are blowing wild and free. Tumblr_nlmij4kiVD1qjemobo1_250
≡ âge du perso : vingt-cinq ans.
≡ amoureusement : célibataire.
≡ son emploi : soigneur de dragon à gringotts.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : gryffondor.
≡ niveau d'études : études terminées avec six buses et six aspics.
≡ sa baguette : sa baguette magique est en bois d'ébène. Elle mesure 22,5 cm et contient un poil de licorne.
≡ son patronus : un ours.
≡ son amortencia : ....
MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeVen 11 Oct - 23:01

Rebienvenue ma meera-lou :puppy: 
Bonne chance pour la fiche, si tu as des questions, n'hésite pas à me retrouver dans mon lit :bg:
Pour le lien jte répond au plus vite, quand j'aurais fini de lutter contre mon mal de tête :cry:
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeSam 12 Oct - 11:44

Re-bienvenue future belle fille :siffle:
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeDim 13 Oct - 14:58

*w* merci les lapins :please: 
elwood, pour les questions je n'hésiterai pas, mais pour le lit, on verra hein, pour le moment t'es pas très gentil encore :héé: et si t'as mal à la tête, c'est parce que tu vis sans ton infirmière préférée, c'est comme ça What a Face :bed:

merci aussi, future belle-maman :siffle: je devrai te tutoyer ou vous vouvoyer du coup ? :arrow:
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeDim 13 Oct - 15:51

Rebienvenue :D
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeLun 14 Oct - 21:08

Rebienvenue ! Bon courage pour le reste de ta fiche ! C'est dingue comme les choix de photos de présentations sont excellents.
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeLun 14 Oct - 22:12

Merci I love you
Oh merci beaucoup Lincoln :puppy: Oona doit y être pour quelque chose :héé: 
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeLun 14 Oct - 22:17

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche /o/
*met toujours des bienvenues alors que finalement c'est des REbienvenues xD*
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeMar 15 Oct - 23:03

Merci :a:
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeDim 20 Oct - 14:43

meera et elwood c'trop des handicapés en fait :mdr: ils s'envoient toujours des trucs méchants à la gueule :mdr:





bravo, bravo, tu es validé !
yeah t'es trop swag, tu as finis ta présentation !

Tu as la classe, te voilà validé et même Voldemort il te fais une petite danse sexy, roh lala, trop de bonheur mon enfant. Comme tu es validé tu peux mater ce truc débile :mdr: ou encore te préparer à envoyer des fringues à Harry parce que le pauvre quand même :fall:

Cependant, tu peux aussi faire un scénario si jamais tu en as l'envie, en faisant bien attention à respecter les quelques règles. Tu dois recenser ta famille, afin que toutes les familles soient bien répertoriée et si tu en as envie, comme ça, d'autres membres pourront rejoindre ta famille et vous pourrez passer des supers noëls tous ensemble. Pense également à remplir ton profil, ça parait peut-être secondaire, mais ça permet d'en savoir plus sur ton personnage, en un seul coup d’œil, alors c'est plus utile que ça en à l'air.

Ton personnage, s'il est à l'école, il pourra être préfet ou même rejoindre un club. S'il est adulte, il aura besoin d'un travail pour payer ses factures. Dur dur d'être un adulte. Tu pourras aussi bénéficier d'une capacité spéciale et d'un patronus si jamais du en à l'envie. Il est également temps pour toi de te trouver des liens parce que c'est mieux d'avoir des liens sur un forum rpg quand même. N'hésite donc pas à en demander. Bien sûr tu pourra aussi gérer tes rps parce que le rp c'est important sur un forum rp, sinon, on appellerait pas ça un forum rp, CQFD. En plus de tout ça, tu pourra faire gagner des points à ta maison, que tu sois encore étudiant ou non et, que la meilleure maison gagne les petits.

Voilà, donc, maintenant que tout ça c'est fait, il ne faut pas hésiter à rejoindre le flood, c'est très bien pour l'intégration, ça permet d'apprendre à connaitre les gens et finalement de s'intégrer dans la communauté, ne soit pas timide, on n'a jamais mangé personne. Enfin, je crois :bg: Pour aider prior incantato, mais aussi parce que ça t'aidera à remporter des points, tu peux voter sur les tops sites, mais aussi nous laisser un mot doux sur bazzart.

Nous te souhaitons encore la bienvenue sur PRIOR INCANTATO, en espérant que tu te plaises parmi nous. Si tu as le moindre soucis, n'hésite surtout pas à contacter le staff du forum qui est bien entendu à la disposition de ses membres :a:


+ the winds of change are blowing wild and free. 479167ornement

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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitimeDim 20 Oct - 14:48

Une très belle façon de s'aimer ! :mdr: Merci I love you
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MessageSujet: Re: + the winds of change are blowing wild and free.   + the winds of change are blowing wild and free. Icon_minitime

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