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 we'll run wild + meastus.

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MessageSujet: we'll run wild + meastus.   we'll run wild + meastus. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 21:55

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light a fire, a flame in my heart

La nature autour d’elle ne cessait de s’agiter, on pouvait presque croire qu’elle était vivante. Les branches des arbres s’agitaient gracieusement tandis qu’un vent frais soufflé sur la forêt. Un léger sourire sur les lèvres, la jeune femme continuait de marcher lentement, profitant de toute cette beauté dont elle était la spectatrice. Longtemps elle avait rêvée de partir vivre quelque temps à l’écart du monde, depuis son enfance sûrement. Il faut dire que Meade avait toujours eu cet esprit rebelle et évasif. Lorsqu’elle avait demandé à Augustus de la suivre, elle ne s’attendait pas à ce que celui l’accepte, mais sa réponse avait enchantée la jeune femme. Partir à l’aventure n’était pas le rêve de toute les filles, elle en était consciente, mais pour elle cela l’avait toujours été. Sentir le vent sur son visage la faisait sourire, elle se fichait complètement de l’état de ses cheveux, ces derniers devant être comme à son habitude, tout décoiffés. Fermant les yeux pour profiter de la brise, elle continuait d’avancer, faufilant sa main au creux de celle du jeune homme. Sa paume était chaude, contrairement à la sienne qui lui semblait glacée. Lui adressant un large sourire quand celui-ci tourna la tête pour la regarder. Il ne lui avait jamais semblé être aussi heureuse.

Frissonnant à cause du vent, elle finit par croiser ses bras sur sa poitrine, pour se recroqueviller légèrement dans sa veste. Cela faisait longtemps que tous les deux marchaient. Non pas qu’elle était faignante, loin de là, mais la fatigue était bien présente depuis quelques temps. Vivre en pleine nature n’était pas facile tous les jours, même si le fait d’être des sorciers était un grand avantage. Elle ne put s’empêcher de soupirer, comme à son habitude. Elle avait toujours eu se caractère, à se plaindre ouvertement quand quelque chose ne lui plaisait pas. Tous ce qu’elle voulait n’était pas bien compliqué, trouver un endroit où installer leur tente, et se reposer quelque peu. Cependant, Augustus ne semblait pas de cet avis, bien décidé à marcher encore durant quelques temps. « Tu comptes nous faire traverser le pays ? » Lança-t-elle. Même si tous les deux étaient ensemble depuis quelques années maintenant, cela ne les avaient jamais empêchés de se lancer des piques, de temps à autre. Traînant à quelques mètres derrière lui, elle soupira une fois de plus, donnant un coup de pied dans une pierre en direction du jeune homme, qui le toucha au niveau du mollet. Souriant tout d’abord, elle ne pouvait s’empêcher d’être fière de la trajectoire de la pierre. Elle aimait bien le pousser à bout de temps en temps, ce dernier étant sûrement habitué au fil du temps. Elle le connaissait par cœur. Il était du genre à se taire tout d’abord, tentant de ne pas s’énerver, mais très vite cette dernière le surpassait. Se mettant à courir pour revenir à sa hauteur, elle lui donna un coup d’épaule, pour le faire réagir. « Allo Auggie, ici Meade. Tu veux pas qu’on s’arrête et qu’on se trouve un endroit ? » Lui demanda-t-elle en levant la tête pour le regarder. Celui-ci semblait regarder droit devant lui. Elle grimaça, elle détestait quand ce dernier ne lui répondait pas. C’était bien la chose qui l’énervait le plus. Croisant les bras sur sa poitrine, elle s’arrêta brusquement, le regardant avancer de quelques mètres avant que ce dernier ne se rend compte qu’elle ne le suivait plus. « J’en ai marre de marcher. On s’arrête. » Fit-elle, bien déterminée à s’accorder une pause.

Parfois elle se surprenait à penser qu’Augustus était bien courageux pour la supporter chaque jour. Elle savait très bien qu’elle n’était pas facile à vivre. Pour lui, elle faisait des efforts pourtant, mais sa nature finissait toujours par prendre le dessus, et les disputes étaient quelques inévitable. Il faut dire que tous les deux possédaient un sacré caractère, aucun ne se laissant marcher sur les pieds. Elle se rappelait des commentaires des autres élèves de leur maison, affirmant que tous les deux se complétaient et s’était bien trouvé. Elle était d’accord. Elle ne pouvait pas rêver mieux qu’Augustus, elle ne voulait pas de toute manière. Cela la faisait tout de même rire, elle savait que celui-ci venait d’une bonne famille, et le savoir avec elle, elle qui n’avait jamais reçu aucune éducation et qui était aussi polie qu’un manche à balais, semblait être un comble. Même avec lui elle continuait à être malpolie quelques fois, ne se fatiguant pas à être courtoise. Après tout, s’il l’aimait, c’était bien pour la personne qu’elle était.

Lui aussi semblait fatiguée, tous les deux l’étaient. Elle sentait son estomac se tordre dans tous les sens. « J’ai faim en plus. » Continua-t-elle. Ce voyage ne la rendait définitivement pas plus aimable. Il faut dire que la fatigue accentuait son caractère, ce qui n’était pas vraiment une bonne chose. Le voyant la regarder, elle fixait son regard, bien décidé à ne pas le lâcher. Elle se surprenait à le plaindre quelques fois, se disant que ce dernier n’était pas tombé sur la plus facile des jeunes femmes. Meade se disait souvent qu’elle n’arriverait pas à se supporter elle-même. Parfois cela lui faisait tout de même peur. Cette peur qui l’envahissait souvent lorsqu’elle se rendait compte de ses paroles, mais elle n’en disait pas un mot à Augustus, préférant garder cela pour elle, remuant une douleur beaucoup trop vive. C’est vrai qu’il lui arrivait quelques fois de penser qu’elle devenait comme son père, aussi aimable que lui. Elle n’aimait pas parler de son père, non pas qu’elle le détestait, loin de là, mais elle lui en voulait de n’avoir pas été là pour elle durant son enfance, lorsqu’elle avait besoins d’elle. Jamais elle n’avait eu son père à ses côtés, elle souffrait d’ailleurs encore de cette absence paternel. Elle avait peur de lui ressembler, oui, cela était sans aucun doute sa plus grande angoisse. Parfois elle en pleurait, mais préférait le faire pendant qu’Augustus dormait, ou alors elle lui disait qu’elle partait se promener dans les alentours, pour en réalité cacher ses larmes. Elle n’aimait pas pleurer, encore moins devant lui. Beaucoup trop fière pour dévoiler sa souffrance.

Les bras toujours croisés sur sa poitrine, elle le fixait, tapant du pied. « Je ne ferais pas un pas de plus, je te préviens. » Finit-elle par prononcer, levant les yeux au ciel.
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MessageSujet: Re: we'll run wild + meastus.   we'll run wild + meastus. Icon_minitimeVen 8 Mar - 0:10


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THE DAY YOU BECAME MY WORLD
augustus & meade

C'était une journée parfaite. Comme toutes celles qui précédaient cette dernière, d'ailleurs. Depuis que Meade et moi avions tout plaqué, depuis que nous étions partis loin de ce monde qui ne nous satisfaisait plus, tout était parfait. L'air était plus frais. Les sensations décuplées. L'eau plus claire. Mes idées aussi. Je me fichais royalement de tout ce que mon père pouvait penser, de ce que Cinead pouvait croire, et de ce que mon patron croyait savoir. Tout ce qui m'importait, c'était qu'il n'y avait plus que Meade et moi, seuls au monde, isolés. Le passé ne comptait plus. Le futur avait beau être incertain, il promettait des instants inoubliables. Nous vivions au jour le jour, profitant de l'instant présent, sans un regret et sans un remord. J'aurais voulu que cette année ne se termine jamais. J'aurais voulu que nous ayons des enfants, là, dans une forêt d'Angleterre, ou d'Irlande, ou d'Ecosse, peu m'importait. J'aurais voulu que nous les élevions loin de tout ce qui pouvait leur faire du mal. Mes envies se perdaient avec mes pensées, créant des visions idylliques. J'avais l'impression d'avoir pris de la drogue. Parce que ma drogue, c'était la petite brune qui n'arrêtait pas de bouger à mes côtés, qui geignait, qui se plaignait, qui regardait le ciel avec des yeux candides. Meade n'avait pas dû voir beaucoup de verdure, dans son enfance. Je ne savais pas vraiment où elle avait vécu, mais ce qui était sûr, c'est que ce n'était pas à la campagne. Ceci expliquait probablement pourquoi ses yeux s'écarquillaient comme ceux d'un enfant, lorsqu'elle apercevait derrière un arbre un insecte, ou le mouvement gracieux des feuilles d'un saule. C'était une gosse des villes qui avait pris le large. Elle avait pris le large avec moi.

J'étais totalement perdu dans mes pensées. Cela rendait le paysage, déjà féérique, d'une splendeur inégalable. Le regard perdu au loin, je ne sentais qu'en surface la main glacée se glisser avec délice dans la mienne, chaude. Feu et glace. Je tournai la tête vers elle, et lui adressai un large sourire franc. Heureux, j'étais heureux comme un fou, malgré notre manque d'hygiène corporelle et les ampoules causées par le frottement de mes chaussures contre mon talon. Je me sentais prêt pour encore des heures de marche soutenue. Il ne devait pas être plus de dix heures du matin - impossible de savoir l'heure, nous n'avions pas emporté de montre avec nous. Certes, nous n'avions pas beaucoup dormi la veille, préférant des ébats au sommeil, mais j'étais encore plein d'énergie. « Tu comptes nous faire traverser le pays ? » Mais apparemment, Meade était déjà fatiguée. Je levai imperceptiblement les yeux au ciel, avant de feindre de ne pas avoir entendu sa question. Elle était la reine des petites questions-piques, et ce depuis que je la connaissais. Et puis, oui, pourquoi pas, visiter tout le pays, ça serait bien. Peut être pas réalisable en un an, peut être plutôt en deux ans, mais c'était une bonne idée. Je continuais de marcher lorsqu'un caillou heurta mon mollet. Sans me retourner, je fronçai les sourcils. Meade. Quel sale caractère ! Je ne dis cependant rien. Elle avait déjà réussi à m'énerver bien plus. Je n'allais pas prendre la mouche pour un simple caillou... Des craquements de brindille derrière moi m'indiquèrent qu'elle revenait à ma hauteur. Elle avait dû s'arrêter un instant, pour tester ma réaction. Elle me bouscula un peu, tentant de m'arracher à ma contemplation du paysage. « Allo Auggie, ici Meade. Tu veux pas qu’on s’arrête et qu’on se trouve un endroit ? » Dans le mille. Elle était fatiguée.

A mon tour de l'asticoter un peu. Si je détestais qu'elle me taquine constamment, je lui renvoyai l'ascenseur en, à nouveau, ne répondant pas. Elle ne supportait jamais mon mutisme. Je gardais le regard bien droit, braqué sur un point imaginaire au loin. Je continuais encore pendant une poignée de mètres, avant de jeter un regard en arrière. Madame s'était arrêtée, les bras croisés et la moue boudeuse. « J’en ai marre de marcher. On s’arrête. » lança-t-elle, butée. Petite nature, va. Cependant, je la rejoignis rapidement. J'avais toujours un peu de mal à la voir ainsi. Elle n'était pas tout à fait fâchée. Disons plus simplement qu'elle en avait marre et qu'elle me le faisait savoir à sa façon. J'avais bon dos, tout de même, pour la supporter. Mais c'était ça que j'aimais. Quand tous les autres, fille ou garçon, se complaisaient à afficher une courtoisie forcée et un calme olympien, Meade n'hésitait jamais à exprimer ses opinions, aussi tranchées étaient elles. Nos disputes étaient fréquentes, mais je savais qu'il valait mieux que nous nous disions les chose en face plus que nous ne nous les cachions, à l'instar de mes parents. De toute façon, je ne voulais pas d'une petite vie bien rangée. J'aimais le goût d'imprévu que les baisers de Meade laissaient.

Je me mis à bailler. C'était vrai, quelque part, j'étais bien fatigué. Nous marchions sans réel but, cherchant juste à voir du pays, et plusieurs fois, je m'étais dit que nous tournions en rond. « J’ai faim en plus. » A la fatigue succéda la faim. Mon estomac gronda timidement, approuvant discrètement. Il ne nous restait que des baies, des racines et quatre poissons que j'avais pêchés la veille. « Je ne ferais pas un pas de plus, je te préviens. » Elle ponctua sa réplique en levant les yeux au ciel. Un tic qu'elle m'avait refilé. J'eus un sourire en coin, comblant la distance entre nous deux. Je posais mes mains sur ses hanches, plongeant mon regard dans ses yeux. Malgré les cernes violacés qui les ornaient, ils brillaient de malice. Je ne résistais pas très longtemps à son charme, et hissai le drapeau blanc. « Très bien, très bien. » Je capitulai. Je l'embrassai doucement, passant une mèche de ses cheveux décoiffés derrière son oreille. Chaque contact m'électrisait comme au premier jour. Sa simple présence faisait battre mon coeur plus fort. « Il faudrait juste trouver un endroit un peu plus plat pour planter la tente. Il y a trop de pierres ici, les piquets ne rentreront jamais. » Je me détachai d'elle pour reprendre ma route. Puis, je me rappelais qu'elle m'avait prévenu : elle ne ferait pas un pas de plus. Têtue comme elle l'était, elle resterait ici même si je la poussais. Je lui fis signe de me rejoindre, tentative dérisoire d'avaler encore quelques mètres supplémentaires pour la journée, mais elle ne bougea pas d'un pouce, les bras toujours croisés sur sa poitrine.

Je retournai en arrière, me plantant devant elle. Très bien, puisqu'elle ne voulait pas bouger, c'était moi qui allait le faire. Je lui pris son sac à dos, qui contenait nos provisions, et le passait à mes épaules, au dessus de celui où était roulé en boule notre tente. Heureusement que nous avions lancé des sortilèges d'Extension, sinon, rien que le simple poids de mon bagage me ferait tomber à la renverse. « Prête ? » Sans réellement attendre sa réponse, je la fis basculer sur une épaule, tête à l'envers. Bien décidé à trouver un meilleur emplacement le plus rapidement possible, je me mis à marcher, portant tant bien que mal Meade.

Je parcourus plusieurs centaines de mètres ainsi, jusqu'à ce que mon dos rende l'âme. J'avais beau être jeune et en bonne santé, je finissais par en avoir un peu marre. Nous nous arrêtâmes donc, et je constatai rapidement que ce nouveau terrain était en tout point identique à celui que nous avions quittés : autant de pierres, si ce n'est plus, de la terre particulièrement dure, le tout bordé par de larges chênes aux troncs imposants. Nous devions sûrement être bien cachés, tout en ayant une vue exceptionnelle sur les alentours. « Allez, terminus, tout le monde descend ! » Je la remis sur pied, puis essuyai une petite tâche de boue sur son front. Je passai sous silence le fait que ce terrain soit presque pire que le précedent en prenant une grande inspiration. « Ici, ça sera parfait. » Je posai les bagages au sol, et étalai une couverture pour que nous puissions nous asseoir sans trop nous salir. « On prend des forces un moment et on installe la tente après, ok ? » Le "on installe" signifiait plutôt "tu installes". Au début de notre périple, j'avais essayé, virilement, de planter notre abri, mais j'avais fini par laisser tomber. Tous ces piquets à crocheter, je n'y comprenais rien. Sans doute était ce un objet trop moldu pour que je sache l'utiliser convenablement. Je m'allongeai sur la couverture, baillant. Un petit somme ne me ferait pas de mal, mais la faim dans mon ventre m'empêchait de fermer les yeux. J'attrapai donc dans le sac de Meade une petite poignée de baies que je me mis à picorer. « Allez viens là, tu as l'air frigorifié. » C'était peut être une illusion d'optique, mais j'ouvrai quand même les bras, attendant qu'elle vienne se blottir contre moi.

C'était une très belle journée, vraiment.


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MessageSujet: Re: we'll run wild + meastus.   we'll run wild + meastus. Icon_minitimeVen 8 Mar - 21:55

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light a fire, a flame in my heart

La brune se demandait quand le jeune homme se rendrait compte qu'elle ne le suivait plus. Cependant, elle n'eu pas besoins d'y réfléchir bien longtemps, voyant se dernier se tourner finalement pour la regarder. Les bras croisés elle n'avançait toujours pas, bien décidée à se reposer. Il faut dire que cela était fatiguant de vivre en pleine nature, ce n'était pas le même confort que la ville. De plus, elle n'avait pas eu l'envie de dormir la veille, préférant les caresses d'Augustus au bras de Morphée. Le fixant toujours du regard, elle ne flancha pas en le voyant s'approcher. Malgré tout, elle frissonna doucement en sentant ses mains se poser sur ses hanches. Elle souri légèrement, sachant très bien que ce dernier était en train d'hisser le drapeau blanc. « Très bien, très bien. » Elle releva la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux, ce dernier faisait au moins une bonne tête de plus d'elle. Pendant quelques instants elle ferma ses yeux, profitant des lèvres d'Augustus posé sur les siennes. Elle posa ses deux mains sur les bras du jeune homme, comme pour le retenir, pour qu'il continu de l'embrasser. Elle frissonna une fois plus, le sentant passer une de ses mèches rebelles derrière son oreille, lui souriant légèrement en le voyant se détacher d’elle. « Il faudrait juste trouver un endroit un peu plus plat pour planter la tente. Il y a trop de pierres ici, les piquets ne rentreront jamais. » Elle fronça les sourcils en le voyant lui tourner le dos et s’avancer de nouveau. Elle ne bougea pas d’un pouce, restant toujours sur place. Il dû bien se rappeler de ses propos vu que ce dernier finit par finalement revenir devant elle. Ce dernier lui prit son sac, elle le questionna du regard. Qu’est ce qu’il avait derrière la tête ? « Prête ? » Elle n’eau même pas n’eut même pas le temps de répondre que ce dernier passa ses mains autour de sa taille pour la faire basculer sur son épaule. Elle laissa échapper un bruit, lorsqu’elle se retrouva la tête à l’envers, riant légèrement tout de même en faisant mine de vouloir descendre. Elle avait l’air d’une enfant à sourire en regardant le paysage défiler, la tête à l’envers, ses cheveux bruns plaquaient sur son visage.

Elle se tortilla quelque peu, trouvant une position un peu plus confortable sur son épaule. « Je veux bien qu’on fasse encore des kilomètres si tu me portes. » Elle aimait le taquiner, elle savait très bien qu’elle ne s’en lasserait jamais. « Allez, terminus, tout le monde descend ! » Au bout d’un certain moment, elle se laissa retomber sur les pieds au sol, Augustus devait sûrement être fatigué à son tour. Elle se retourna pour observer l’emplacement que ce dernier avait choisis, levant les yeux au ciel. « On aurait dû s’arrêter là où je l’avais dis. » Elle avait raison. Le terrain possédait bientôt presque plus de pierre que de terre, une terre qui semblait être aussi dure que du béton. Elle continua de regarder autour d’elle, admettant que la vue était beaucoup plus jolie et que les énormes chênes autour d’eux permettaient de les cacher. « Ici, ça sera parfait. » Elle pouffa légèrement. Meade était tout le temps comme cela, prétendant que ses choix étaient les meilleurs. La brune s’avança vers lui le voyant installer une couette pour leur permettre de se reposer un moment. « On prend des forces un moment et on installe la tente après, ok ? » Le voyant s’asseoir elle le fixa un moment. Elle savait très bien que c’était elle qui allait une fois de plus devoir installer cette fichu tente. C’était bien la seule chose qu’elle pouvait reprocher à Augustus, de ne pas être très manuel. Ce n’était pourtant pas si compliqué que cela d’installer une tente, tout le monde pouvait le faire. Tout le monde sauf le jeune homme visiblement. « Allez viens là, tu as l’air frigorifiée. » Le voyant ouvrir ses bras, elle ne résista pas bien longtemps à le rejoindre, se recroquevillant contre lui pour se réchauffer. Elle fermait légèrement les yeux, tentant tout d’abord de faire une sieste, elle avait besoins de sommeil. Maintenant qu’elle était assise, bien installée dans ses bras, elle ne voulait plus bouger. Elle voulait que ce moment dure pendant l’éternité.

Pendant quelques minutes elle mangea quelques baies avec lui, l’embrassa doucement pour finir par s’endormir contre lui. Elle fit un sommeil sans rêve, elle ne savait pas combien de temps elle avait pu dormir. Une heure ? Peut-être même deux, avant qu’Augustus ne se mette à s’agiter, la réveillant au passage. Celui-ci avait l’air d’avoir reprit des forces, tandis que la brune laissait échapper un petit grognement, ne voulant pas se lever et préférant encore dormir. Il fallait installer la tente si tous les deux voulaient dormir ce soir. Lorsque le jeune homme s’approcha d’elle pour que cette dernière l’aide, elle ouvrit légèrement les yeux. « Tu peux pas l’installer tout seul cette tente ? » Cette fille était vraiment la délicatesse incarnée. Il faut dire qu’elle avait toujours le don d’être de mauvaises humeurs lorsqu’elle ne dormait pas assez, même si elle ne s’en rendait pas compte elle pouvait se montrer assez méchante. « Tu m’as empêché de dormir hier soir. Je veux dormir encore. » Mensonge. Elle savait très bien que c’était elle qui avait commencée à l’embrasser. Elle était prête à raconter n’importe quoi pour pouvoir fermer l’œil. « C’est pas bien compliqué Auggie, de planter des piques dans la terre ! » Continua-t-elle en accentuant ses paroles par des gestes. Elle se redressa légèrement pour s’asseoir et le regarder. Passant une main pour coiffer un tant sois peu sa crinière brune. « C’est toi qui a choisis le terrain en plus. Alors c’est à ton tour de t’occuper de la tente. » Elle protestait une nouvelle fois. Elle était décidément une jeune femme pas facile à vivre, même si elle en avait conscience elle ne changeait pas.
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MessageSujet: Re: we'll run wild + meastus.   we'll run wild + meastus. Icon_minitimeSam 9 Mar - 20:45


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THE DAY YOU BECAME MY WORLD
augustus & meade

Meade se glissa dans mes bras. Sa chaleur douce réchauffa mes mains, seules parties de mon être qui avaient froid, tandis qu'elle profitait de la température agréable que mon corps irradiait. L'exercice physique m'avait tenu chaud, si bien que partager un peu de ce chaud me faisait autant de bien à elle qu'à moi. Je la vis fermer les yeux progressivement, luttant contre le sommeil qui la gagnait par vague. « Laisse toi aller... » Elle mangea cependant d'abord quelques baies de sucre, m'embrassa doucement comme elle savait si bien le faire, bien que je fus en ce moment plus habitué à des baisers langoureux, puis se colla contre moi avant de daigner fermer les yeux. Quelques instants plus tard, son souffle se fit plus profond : elle s'était endormie. Chose qui ne m'étonnait guère, elle ronflait. C'était le genre de petits détails que j'étais le seul à savoir - qui d'autre dormait avec elle ? que le coupable lève la main. - et que je n'oserais jamais lui avouer. De toute manière, elle ne me croirait pas et rejetterait la faute sur moi. J'eus un sourire imperceptible, caressant la peau nue, fine comme de la porcelaine, de son bras avec ma main libre. Elle avait la chair de poule, malgré le fait qu'elle se soit blottie tout contre moi. Je soupirais, pas de déception, mais juste de bien être. En fait, peu importait le lieu où l'on planterait la tente, le principal, c'est qu'elle soit là. Meade grogna dans son sommeil - je retins un rire. On aurait pu croire que dormir conférerait un peu d'apaisement à son visage, mais elle gardait les sourcils froncés et la bouche pincée. La détaillant du regard, m'extasiant du fait qu'elle était mienne, je finis par moi aussi baisser ma garde et tombai dans les bras de Morphée sans aucune résistance.

J'eus un rêve. Un rêve terrible, qui me sortit du sommeil bien plus vite que je n'y étais entré. Je m'étais vu, avec peut être quelques années de plus, tendre à Meade une large bourse. Les pièces tintaient comme jamais. Je savais que cette petite vision n'était pas une image de notre vie future. Parce que mon visage ne reflétait plus rien et que celui de Meade était dur, dur comme je ne l'avais jamais vu : c'était impossible que cela nous arrive, que nous nous retrouvions dans la peau de ses personnages que j'avais vus. Pourtant, cela me réveilla, et tous mes sens se mirent en alerte. Je vérifiai la présence de Meade à mes côtés, constatant qu'elle n'avait pas bouger d'un pouce, toujours blottie contre moi, la même position et même expression. Ca allait. Ce n'était qu'un mauvais rêve, même pas une prémonition.. Je tentai vainement de replonger dans le repos, mais bien que j'eus fermé les paupières, je restais éveillé. Je ne devais même pas avoir dormi plus d'une vingtaine de minutes.

Je ne réveillai pas ma compagne. Non, elle semblait bien dans mes bras. Je préférai qu'elle reprenne des forces. Les minutes passèrent, minutes où, à défaut de pouvoir changer de position, j'observai tour à tour le paysage, nos sacs entassés sur le sol dur, et celle qui dormait dans mes bras. Rien ne pouvait être plus parfait. Les bruits de la forêt, pour une fois intacts, puisque Meade parlait toujours, d'ordinaire, emplissaient mes oreilles et me berçaient. Les rares piaillements d'oiseaux ponctuaient les rafales de vent comme des percussions sur une mélodie. A cet instant, il n'y avait rien de plus apaisant que ces sons. A la ville, je ne percevais que les bruits de la rue. Là, le quasi silence, souligné par les bruissements de la brise me firent soudainement sentir petit. Petit face au monde qui m'entourait, petit face à ce que Merlin avait prévu pour moi. Juste petit. Même pas dans le mauvais sens du terme, non, je me rendais juste compte qu'il devait y avoir des millions d'êtres humains qui portaient les mêmes rêves que moi, les mêmes aspirations, les mêmes doutes et les mêmes craintes. J'étais petit, mais pas seul. C'était à la fois magique et terrifiant. Un oiseau se mit à chantonner, entonnant une mélodie qui agit comme une berceuse sur mon esprit fatigué. Lentement, note par note, je rejoignis Meade dans l'empire de Morphée, cette fois dans un sommeil sans rêve. Ce ne fut qu'un gros craquement qui me réveilla, bien des heures plus tard. Du moins, ce fut ce qu'une rapide étude de l'emplacement du soleil dans le ciel me fit comprendre. Nous nous étions posés avant qu'il ne soit à son zénith, et lorsque je me réveillai, il était en train de décliner. Je baillai, me redressant sans pour autant déranger Meade. Je m'octroyais quelques minutes, perdu dans le silence, avant de m'agiter un peu, l'extirpant de son sommeil. Il était l'heure de mettre la tente.

« Tu peux pas l’installer tout seul cette tente ? » Je ne répliquai pas, souriant simplement. « Tu m’as empêché de dormir hier soir. Je veux dormir encore. » Mon sourire s'agrandit un peu plus ! Quelle mauvaise foi ! Je n'étais pas celui qui était venu pour l'embrasser, encore moins celui qui avait posé mes mains sur son corps. C'était elle qui avait tout commencé ! Quel toupet ! Néanmoins, je me levais, époussetant mes vêtements où des brindilles s'étaient collées, profitant du demi-sommeil de Meade. Elle m'asticotait toujours lorsque ce tic me prenait. Je le faisais tout le temps. Même dans mes souvenirs d'enfant, lorsque je jouais avec Elwood, je prenais toujours un instant pour épousseter mes habits. C'était une vilaine habitude qu'elle aimait bien pointer du doigt. Je me dirigeai vers le sac contenant notre tente lorsqu'elle m'interpela à nouveau. « C’est pas bien compliqué Auggie, de planter des piques dans la terre ! » Elle s'était redressée, les yeux encore embrumés, et me regardait faire. « C’est toi qui a choisis le terrain en plus. Alors c’est à ton tour de t’occuper de la tente. » Quel prétexte pour juste ne rien faire !

J'extirpai la toile du sac difficilement. Elle l'avait roulé en boule, de telle sorte que la sortir me fut délicat. Lorsqu'enfin la tente fut prête à être montée, je me vérifiai les alentours, cherchant un endroit un peu moins rocheux. J'aurais très bien pu utiliser la magie pour planter les piquets, mais si Meade était capable de le faire "à la moldue", j'en étais moi aussi tout à fait capable. Je fis quelques pas à droite de la couette, tâtant la terre du bout du pied. Je devais sûrement être un spectacle à moi tout seul, mais il n'y avait qu'elle et quelques oiseaux à la ronde pour en profiter. Je regardai la toile verte avec dépit. Je ne savais même pas par où commencer. Je n'avais même localiser l'entrée, si ça pouvait m'aider. Je ne laissai cependant rien transparaître, et mis l'abri bien à plat. Jusque là tout allait bien. J'attrapai le sac, cherchant les piquets. J'avais beau y enfoncer mon bras jusqu'à l'épaule, rien. Les piquets n'étaient plus là. Je fronçai les sourcils, retournant le sac. Rien n'en tomba. Je vérifiai dans l'autre sac, où là aussi ils n'étaient pas, avant de me résoudre à me tourner vers Meade. « Tu les as mis où, les piquets ? » Un peu d'angoisse pointa dans ma voix. Nous avions marché pendant de longues heures depuis notre dernier campement, et je ne pouvais pas me résigner à l'idée qu'elle les ait laissés là bas. « Tu les avais bien repris, hein ? » Je jetai en coup d'oeil en dessous de la couette, pour voir si par hasard, ils ne se seraient pas faits la malle pendant notre sieste. « Meade ? » demandai-je face à son mutisme.

Je plantai mon regard dans le sien. Elle avait oublié les piquets.


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Dernière édition par Augustus-R. Adler le Lun 11 Mar - 17:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: we'll run wild + meastus.   we'll run wild + meastus. Icon_minitimeLun 11 Mar - 16:54

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light a fire, a flame in my heart

Ce n’était pas rare que Meade ne souhaite pas faire le moindre geste. Il lui arrivait quelques fois d’être aussi feignante au point de ne pas vouloir se lever. Elle ne sait pas de qui elle tenait ça, probablement de son père. Cela lui paraissait même évident à présent. Son père. Cet homme qui n’avait jamais su quoi faire de sa vie et qui avait avec lui fait plonger sa famille. Famille dont elle faisait partie. Lorsqu’il lui arrivait de penser à son père, elle sentait son cœur se resserrer. Elle culpabiliser, beaucoup. Cela ne fait pas beaucoup de temps qu’elle a d’ailleurs apprit la mort de ce dernier. Elle sait qu’elle s’en voudra sans doute toute sa vie, ses dernières paroles envers son père étant tout à fait horribles. Elle aurait voulut lui dire qu’elle l’aime au fond, mais elle n’en avait pas eu le temps. L’alcool l’avait fait partir trop vite. A présent elle n’avait plus aucune famille, à part Augustus. Il est la seul personne qu’il lui reste. Il est comme sa bouée, en quelque sorte, cette personne qui lui empêche de toucher le fond. Seulement, Meade n’est pas ce genre de fille à balancer ses sentiments à tout va. Elle ne lui disait pas souvent d’ailleurs qu’elle l’aimait, se disant sans doute que ce dernier en était déjà bien conscient pour avoir besoins de devenir niaise avec lui. Non, elle ne veut pas être comme toutes ses filles. Les paroles mielleuses ce n’est pas fait pour elle, les disputes c’est ce qu’elle préfère. Surtout lorsque vient le moment du pardon avec son amant. Non, elle ne voulait pas perdre Augustus. Qui c’est ce qu’elle pourrait faire si cela venait à être le cas. Elle avait beaucoup trop peur de devenir comme son père suite à cela.

Balayant cette pensée de sa tête, elle releva les yeux vers le jeune homme, ce dernier la fixant tandis qu’il essayait d’installer leur tente de fortune. Elle se mit à sourire légèrement. Il est vrai que c’était rare de voir Augustus accomplir des tâches moldus, alors que ce dernier avait toujours vécu dans la magie contrairement à elle. Frissonnant légèrement à cause de la température du froid, elle se mit à réfléchir suite à la question du jeune homme. Ou était les piquets ? Maintenant qu’elle se mettait à y penser, elle ne se rappelait en aucun cas d’avoir ranger ces derniers dans un quelconque sac. Qu’en avait-elle fait ? Ses yeux s’écarquillèrent légèrement en se mettant à l’idée qu’elle les avait oubliées. Augustus n’allait sûrement pas apprécier. Elle se releva, croisant les bras, essayant de se rassurer en approchant des sacs. « Tu as sûrement mal regardé, je ne les ai pas oubliés. » Elle essayait de se convaincre elle-même en prononçant ses paroles. Se mettant à fouiller dans les sacs sous le regard du jeune homme, elle soupira en voyant que de toute évidence ils n’étaient pas à l’intérieur. « Ce n’est pas toi qui devait les ranger ? » Comme à son habitude, elle avait la fâcheuse manie de remettre tout sur la faute des autres lorsque cela la concernait. Jamais elle ne voulait admettre avoir tord, cherchant toujours une excuse ou voulant accuser les autres. « Je suis sûre que c’est toi qui les a oubliés. » Vu les nombreuses heures de marche que ces derniers venaient de faire, tous deux ne risquaient pas de retrouver ces fameux piquets.

Restant à présent debout face à lui, elle ne cessait de le fixer, comme si elle essayait de le convaincre par ses paroles. Ce dernier semblait irrité, elle se doutait qu’il ne tarderait pas à s’énerver. « Ce n’est pas de ma faute. » Continua-t-elle. Ne cessant en aucun cas de le fixer, elle aussi se mettant à perdre patience. « On est deux, alors toi aussi tu es responsable si ces piquets on disparu ! » Faisant une mine boudeuse, elle gardait les bras croisés sur sa poitrine. Hors de question qu’elle soit tenue comme seule responsable. « J’en ai marre que tu m’accuses dés que quelque chose ne va pas. » Vu sur le ton où la discussion commencé, cette dernière ne semblait pas être bonne. D’humeur colérique, la brune n’était pas prête à lâcher le morceau.
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