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 (oprah&daley) ♦ petite mise au point

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MessageSujet: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeJeu 21 Mar - 14:10

    Daley attendait, planqué dans une ruelle sombre, le moment idéal où il allait pouvoir frapper. Il était impatient, il trépignait presque, il sentait sa poitrine se gonfler d'excitation à l'idée de prendre sa proie en chasse. Le jeune homme se sentait comme un traqueur, prêt à attaque pour piéger son gibier et lui faire payer son insolence. Et Oprah Kendricks méritait tout ce qu'il avait prévu de lui faire subir ce soir. Elle avait fait plus que le contrarier, elle l'avait énervé et Daley détestait qu'on l'énerve. Le côté le plus noir de sa personnalité refaisait surface dans ses moments et il n'était jamais bon pour sa cible qu'il parte en chasse. Pourtant, l'heure avançait et il savait de source sûre que la jeune femme qu'il attendait n'allait pas tarder à faire son apparition. Son dernier entraînement avait pris fin deux heures avant et elle prenait, selon ses sources, toujours un verre dans ce bar positionné en face de sa planque. Il guettait l'entrée depuis de longues minutes déjà, il savait qu'elle ne l'avait pas devancé, il savait parfaitement qu'elle allait arriver et il l'attendait de pied ferme. Pourtant, rien ne pouvait présager qu'un jour, Daley s'en prendrait à elle tout particulièrement. Ils avaient été amis, ils avaient été concurrents, ils avaient même vécu une histoire d'amour tous les deux, ils étaient sortis ensemble mais il restait entre eux une certaine tension, toujours en compétition l'un avec l'autre, ils se défiaient sans cesse mais avaient fini par s'apprécier et par se respecter, ce qui n'était plus le cas aujourd'hui. Daley avait la rancoeur tenace et elle lui rongeait les sang quand il pensait à la personne qui l'avait offensé. Et il ne fallait pas en douter, Oprah l'avait bel et bien offensé, par deux fois en réalité mais il retenait surtout la dernière pour imaginer la façon dont il pourrait le lui faire payer. Depuis deux jours, il la cherchait, il avait mené sa petite enquête mais il n'avait pas été difficile de se rendre compte que la jeune femme avait repris son quotidien dans son équipe de quidditch et il ne lui avait pas fallu longtemps pour interroger ses coéquipiers sur ses petites habitudes. Il n'allait pas débarquer en plein entraînement, elle aurait eu tout le loisir de transplaner et de s'échapper loin de lui. Il lui fallait un lieu public, même si cela l'empêchait lui-même pour l'instant de la faire souffrir comme il en avait envie. Mais Daley était un jeune homme plus intelligent qu'il n'en avait l'air, et il avait souvent constaté qu'une torture psychologique pouvait faire bien plus de dégâts qu'une simple séance de torture physique. Et Oprah n'échapperait pas à son désir de la faire souffrir un peu ce soir. Il portait une longue cape par dessus ses vêtements parce que l'air frais du Pays de Galles lui mordait la peau par moment et que le mois de janvier n'était pas encore terminé, les températures descendaient à mesure que le temps approchait et l'ambiance froide de la guerre rendait l'air glacial, menaçant, même un mangemort pouvait frissonner sous la morsure du froid et il avait hâte de rentrer dans la chaleur du bar qu'il regardait de là où il était. Il entendait des bruits de pas et se tapit un peu plus dans l'ombre pour éviter que le jeune couple qui passait, des moldus probablement, ne s’aperçoive de sa présence. Innocents et ignorants de tout ce qui pouvait se passer dans un monde dont ils ne connaissaient rien, ils riaient et se baladaient comme si le danger leur était étranger. Un comportement dont Daley détestait être le témoin, parce qu'il n'avait pas le droit de goûter au bonheur d'avancer sans regarder sans cesse derrière son épaule. A peine eut-il récupéré sa place de guetteur que la silhouette familière de la jeune femme qu'il attendait fit son apparition au coin de la rue et un sourire se dessina sur les lèvres du mangemort. Il entreprit immédiatement de traverser la rue quand elle eut le dos tourné et au moment où elle franchissait la porte de l'établissement, il se glissait sur le trottoir. Il attendit quelques instants, le temps pour elle de s'installer au bar et il s'engouffra alors à son tour, accueilli par la chaleur des lieux, il ne fit pourtant pas attention au soulagement qu'il ressentit à ne plus être engourdi par le froid et remarqua bien vite sa cible parmi les occupants du bar. Il arriva derrière elle et avant qu'elle n'ait pu détecter sa présence, il se pencha pour lui murmurer à l'oreille. « Je pense que tes entraînements sont trop violents. » Engagea-t-il avant de se glisser très vite à côté d'elle, sans prendre de siège et en s'accoudant au comptoir tout en poursuivant. « Tu dois prendre trop de coups sur la tête si tu viens à oublier tes rendez-vous les plus importants. » Il la regardait droit dans les yeux, d'un air franchement peu amical même si ses paroles sonnaient comme de l'ironie pure. Il se moquait d'elle pour lui souligner un point important. Elle n'était pas venu au rendez-vous qu'il lui avait fixé et lorsqu'il reprit la parole, la jeune femme put goûter à ce que cela entraînerait par la suite. « Je n'accepte pas les retards et les absences lorsque je fixe une date et une heure avec quelqu'un. Je t'avais demandé de venir, je suppose que tu as une excellente raison pour ne pas être venu. » Répliqua-t-il d'un ton froid et glacial. Il l'avait attendu, il avait espéré qu'elle ne serait pas assez stupide pour ne pas venir quand il le lui demandait mais si, elle lui avait bel et bien posé un lapin. Et il voyait en cela un affront qu'il n'était pas prêt de laisser passer.

    Il finit par s'asseoir sur le tabouret le plus proche non sans garder une certaine proximité avec la jeune femme pour pouvoir parler sans que leur conversation ne vienne aux oreilles indiscrètes. Il se pencha légèrement pour lui parler à nouveau. « Mais tu as de la chance, tu as des coéquipiers bavards et amicaux qui n'ont pas tes mauvaises manières et je n'ai pas mis longtemps à en connaître bien plus sur tes habitudes. Tu as donc le choix, soit tu viens aux prochains rendez-vous que je te donnerais, soit tu fuis et tu t'assures que je ne te retrouve jamais. » Il parlait de cette même voix qui signifiait qu'il était bien loin de plaisanter et qu'il se ferait en plus un plaisir de mettre ses menaces à exécution. Elle était neutre dans cette affaire, elle avait forcé son frère à fuir mais elle n'était pas en fuite et ne faisait pas partie de l'Ordre, elle n'était donc pas une cible privilégiée chez les mangemorts mais il pouvait très facilement s'assurer qu'elle le devienne si elle continuait de le contrarier de la sorte et il s'engageait et lui faire comprendre le message de la seule façon qu'il savait efficace : en menaçant son petit confort, sa petite vie qu'elle avait construite autour d'un métier qu'elle avait rêvé de pratiquer toute sa vie et qu'elle n'était pas prête à abandonner tout de suite. Et malheureusement pour elle, Daley avait décrété qu'elle serait une source infinie d'informations et qu'elle serait sa marionnette pour le restant de ses jours, il fallait avouer qu'elle n'était pas ce qu'il y avait de plus gâtée par la vie. « J'ai un petit service à te demander, et je n'accepterais aucun refus. » Il avait bien l'intention de faire bien plus que récolter des informations qu'elle pouvait avoir, il allait exiger d'elle qu'elle aille chercher les informations dont il avait besoin à leur source. Et il l'obligerait à le faire par n'importe quel moyen.
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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeJeu 21 Mar - 23:22




Oprah n’avait jamais vraiment quitté son petit quotidien. Elle ne se sentait pas concernée par les évènements politiques. Elle était sang-mêlée, elle était en sécurité, elle savait qu’elle ne risquait rien. Elle avait décidé de ne s’engager pour aucune cause, pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait pas réfléchis à leur idéologie. Ils ne l’intéressaient pas. Toute cette politique lui semblait vraiment, vraiment très lointaine. Bien qu’elle vive à Londres, au cœur du pouvoir, elle avait toujours eu son complexe d’infériorité. Un complexe qu’elle traînait depuis Poudlard. La jeune sorcière n’avait jamais été une très bonne élève, elle était même assez nulle. Pourtant elle travaillait, et elle travaillait d’autant plus qu’elle avait ses difficultés, mais elle n’a jamais réussit à dépasser la moyenne et rien que l’atteindre n’était pas tous les jours facile. Elle jalousait ces élèves qui ne travaillaient pas mais avaient des facilités. Aussi, par orgueil, elle faisait croire à qui voulait l’entendre, et la croire, qu’elle ne travaillait pas, ce qui légitimait son piètre classement, sous-entendu que si elle se donnait de la peine elle serait parmi les meilleurs, un masque d’intelligence en somme. De fait, elle avait toujours considérée qu’elle ne pourrait jamais rien comprendre à la politique ainsi qu’à l’actualité sorcière. Au fond, elle n’était bonne que dans des choses manuelles, le vol en l’occurrence, et tout ce qui est manuel est déconsidéré par les métiers nobles de l’intellect. Elle ne se donnait pas non plus la peine d’essayer de comprendre, persuadée que ce serait une tentative vaine. Alors, pour ne pas être confrontée à son infériorité, elle se renfermait dans ce qu’elle savait faire, et ce qu’elle savait bien faire, la seule chose pour laquelle elle soit douée, voler. Le vol sur balai bien sûr, pas celui que l’on pratique sur les étalages. Ainsi, elle ne voyait pas le quotidien des milliers d’autres sorciers se bouleverser. Elle restait aveugle à toute l’errance de ces pauvres nés-moldus. Et elle n’imaginait pas une seule seconde toutes les horreurs qu’on leur faisait subir. Peut-être que cela aurait tout changé pour elle, si seulement elle avait pensé les évènements, si seulement elle y avait réfléchis. Mais ce n’était pas le cas et elle faisait dès lors parti des neutres.
Bien qu’elle résidait à Londres, Oprah transplanait régulièrement à Holyhead, la ville de prédilection des Harpies. L’équipe féminine s’entraînait là, tous les jours, ou presque, et par tous les temps. Le programme de ses matchs et de ses entraînements n’avait pas été perturbé par les évènements. L’équipe des Harpies était toujours au complet, miracle qui amplifiait l’impression de sécurité et d’aveuglement qu’avait Oprah, tant son environnement semblait épargné de toute cette « guerre » même si elle ne la voyait pas encore comme telle. Elle avait décidé d’emménager à Londres pour rester au centre du cœur actif magique. Le chemin de traverse était jeune et vivant. Holyhead était plus pittoresque mais plus déprimant aussi. Elle ne se sentait pas de s’installer toute seule dans une maison, dans cette petite ville où rien ne se passe. L’histoire condamnera certainement son attitude, les évènements étaient là, elle ne pouvait pas ne pas les voir. Mais pour l’instant, elle sortait de son entraînement et se dirigea comme à son habitude dans le quartier moldu de Holyhead pour aller prendre un verre dans le seul bar de la ville. Elle venait de s’installer au comptoir depuis ce qui lui semblait être quelques instants seulement quand un murmure soudain au creux de son oreille la fit sursauter de son tabouret. « Je pense que tes entraînements sont trop violents. » Forcément, elle se retourna à droite, de là où on s’était approché de son oreille, et la personne était parti s’installer à sa gauche. Faisant volte-face, Oprah eut l’honneur et le plaisir de découvrir le visage de Daley. Son cœur avait fait un saut à l’intérieur de sa poitrine. « Tu dois prendre trop de coups sur la tête si tu viens à oublier tes rendez-vous les plus importants. » Reprit-il alors qu’elle ne pouvait s’empêcher, de son côté, de lancer de parcourir la salle d’un désespéré. Il était venu jusqu’à elle, il l’avait trouvé. Daley ne la quittait pas des yeux. Elle aurait voulu soutenir son regard mais il était trop puissant et elle avait trop honte. Daley lui avait donné rendez-vous quelques-jours auparavant mais elle ne s’y était pas rendue. Les deux jeunes gens avaient l’habitude de se proposer de se voir, mais cette fois-ci, Daley lui avait donné un rendez-vous, comme un ordre, et le ton de l’homme qu’elle avait devant elle la confortait malencontreusement dans l’idée qu’il s’agissait bien là d’un impératif. Impératif qu’elle avait manqué, et ce, plutôt volontairement. « Je n'accepte pas les retards et les absences lorsque je fixe une date et une heure avec quelqu'un. Je t'avais demandé de venir, je suppose que tu as une excellente raison pour ne pas être venu. »Sa voix était dure, sa gorge sèche, ses paroles cassantes et ses tournures vicieuses. Si on pouvait penser qu’ils avaient un jour été ami, ce qui était largement discutable – ils avaient été beaucoup de choses, beaucoup trop de chose pour que leur relation n’ai jamais eu un sens et qu’on puisse mettre un nom sur leur lien – ce n’était plus du tout son vieil ami Daley qu’Oprah avait en face d’elle aujourd’hui. A mesure qu’il parlait, d’une voix toujours aussi glaciale, Oprah appris qu’il l’avait traqué et qu’arriver jusqu’à elle ne lui avait pas été très difficile, il finit par s’assoir mais cela ne changea en rien sa froideur. Elle comprit qu’elle avait fait une énorme erreur en fuyant leur dernière entrevue et qu’il allait longtemps le lui faire payer. « J'ai un petit service à te demander, et je n'accepterais aucun refus. » Il parlait de petit service mais elle était sûre qu’il mentait, après tout, c’étiat un mangemort maintenant. Il lui avait déjà raconté son sadisme, le jour où il était venu la voir et avait presque jouit de lui annoncer qu’elle était la cause de l’arrestation de son frère, laissant échapper quelque malencontreuse information sur lui, engagé dans la cause pro-moldue. Puis il lui avait redonné un rendez-vous. Rendez-vous qu’il avait manqué et aujourd’hui il était venu la chercher. Alors Oprah décida de jouer franc-jeu, peut-être que cela allait atténuer sa colère. « Je ne suis pas venu parce que j’avais peur, de ce que tu attendais de moi. » En somme, elle s’était elle-même enfoncé dans le pétrin car vu la manière dont il avait digéré son lapin, il n’exigerait d’elle que plus de choses encore. Daley lu avait déjà dit qu’il était mangemort pourtant, en faisant foi de sa marque, mais comme pour beaucoup de choses avant lui, Oprah avait refusé d’y croire et était retourné s’enfermer dans son monde bien rassurant et bien stable des entraînements de Quidditch, des matchs et de sa colocation avec Demius. Elle avait refusé de voir en lui le pouvoir, la puissance, le danger, si elle ne faisait pas ce qu’il voulait. Elle aurait aimé pouvoir lui demander des nouvelles d’Alaric, après tout, il était certainement le mieux placé pour le savoir, mais elle savait qu’à cause de son faux-pas, toute question lui serait interdite.

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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeSam 23 Mar - 12:49

    Daley n'eut pas besoin d'une analyse complète du comportement pour comprendre que Oprah avait peur de lui et ne supportait pas de le regarder en face, à en juger par les regards inquiets qu'elle venait de lancer autour d'elle et ses efforts pour éviter son regard par la suite. Il pouvait à présent la sentir tendue, elle n'avait pas la conscience tranquille et il savait parfaitement qu'elle était au courant du pourquoi il était après elle. Quoiqu'elle pouvait se demander pourquoi il mettait tellement d'acharnement à la traquer et à lui faire du mal de la sorte, à elle ainsi qu'à son cher frère. Ils se connaissaient tous les deux et habituellement, quand Daley rencontrait une personne de son passé, les choses ne se passaient pas exactement comme il l'aurait souhaité, il finissait toujours par revoir le passé et par ressentir des choses qu'il n'était pas censé ressentir. Il devait se détacher mais n'y parvenait qu'à moitié finalement et c'est ainsi qu'il se retrouvait presque incapable de faire du mal à quelqu'un appartenant à la période où il n'était pas encore un mangemort. Mais Oprah faisait une exception qui le ravissait, il avait moins l'impression d'être un faible face à elle et il pouvait se vanter d'être aussi impitoyable, malgré les moments agréables qu'ils avaient passé. Quoique leurs duels restaient des moments violents dans sa tête parce qu'ils ne se faisaient pas le moindre cadeau, pas plus que sur leur terrain de quidditch, tous deux capitaines de leurs équipes respectives, la compétition les avait tout de suite opposés. Et aujourd'hui, il s'agissait simplement de leurs modes de vie. C'en était terminé des heures passées au bar à discuter simplement du passé, à se remémorer des bons souvenirs et à partager un moment d'intimité sous la couette. Daley avait obtenu de la jeune femme ce qu'il voulait : des informations sur son frère et son trafic de baguettes. Il aurait pu la laisser tranquille, il aurait simplement pu la laisser à son quotidien après ça, il aurait été facile pour lui d'oublier la jeune femme mais l'envie avait été la plus forte et il avait eu cette envie toute particulière d'aller torturer Oprah un peu plus en l'informant de son implication dans l'arrestation de son frère, non sans lui souligner au passage ce qu'il était entrain de subir de sa baguette mais aussi de celles d'autres mangemorts. Et c'est là que son idée d'utiliser Oprah était née. Malheureusement pour elle, elle n'avait pas fini d'entendre parler du mangemort qu'il était devenu et cela commençait par une mise au point sur ses manières détestables. On ne lui posait pas de lapin, lorsqu'il exigeait quelque chose, il entendait être obéi tout le temps et il n'acceptait pas qu'on se permettre de passer outre son autorité. Il avait cette obsession incessante de tout vouloir contrôler et de pouvoir contrôler la vie d'autres personnes, il se délectait de cette impression de pouvoir que cela lui insufflait. Et à voir Oprah ainsi intimidée par lui, il se sentait plus puissant qu'il ne l'était réellement et il avait l'impression de la tenir entièrement à sa disposition. Ce qui était le cas finalement, s'il faisait l'addition de toutes les informations qu'il avait sur elle, il pouvait facilement lui pourrir la vie, voir la détruire, la sienne et celle de son frère. Il avait le pouvoir, et la motivation nécessaire pour le faire, pas le moindre scrupule ni la moins pitié pour le ralentir ou pour l'en empêcher et il espérait que Oprah l'avait compris et ne s'était pas bercé d'illusion en pensant qu'il gardait au fond de lui une part du Daley qu'elle avait connu. Ce Daley existait bel et bien mais il n'était pas présent à cet instant, enfoui au fond de lui, bâillonné, il ne le lâchait que lorsqu'il avait confiance, que lorsqu'il se sentait en sécurité et entouré de personnes qu'il savait honnêtes, sincères et sans la moindre arrière pensée. Ce genre de personne, en tant de guerre, semblait impossible à trouver et pourtant, Daley en avait trouvé une, en plus de sa fille, qui abaissait totalement ses défenses et le dévoilait comme il avait toujours été finalement. Mais il y avait cette part de lui que d'autres personnes, comme Pandora, entretenait dans sa noirceur par des actions toujours aussi détestables. Et Oprah éveillait en lui en sentiment de rancune qui n'était pas près de s'enfuir de si tôt. Il lui fallait d'abord lui faire paye l'insolence qu'elle avait eu avec lui par deux fois et le lui fit comprendre en s'installant à côté d'elle comme un ancien ami venu la retrouver.

    Il attendit donc qu'elle se justifie et elle finit par le faire. « Je ne suis pas venu parce que j’avais peur, de ce que tu attendais de moi. » Daley arqua légèrement un sourcil mais pas par interrogation, il n'était pas surpris de sa réponse, en revanche, il s'étonnait légèrement de son hônneteté, il avait l'impression qu'elle le provoquait. Il détestait ce sentiment, il détestait qu'on se moque de lui et la jeune femme ne semblait pas comprendre que malgré son calme apparent et sa froideur, il bouillait de rage à l'intérieur. Il tourna les yeux vers elle, plantant son regard dans le sien, ne lui laissant aucune possibilité de se dérober. « Tu crois que c'est en me flattant que tu obtiendras ma clémence ? » Il eut un sourire diabolique parce qu'il plaisantait évidemment. Il aimait qu'on ait peur de lui, il aimait cette sensation et pour lui, c'était bel et bien un compliment mais il était plus que conscient que la jeune femme n'avait pas fait exprès et qu'il ne s'agissait pas d'une tentative de le flatter, bien au contraire. Elle s'était drapé de sincérité mais il détestait ça et son sourire disparut pour une expression bien plus dure. « Si tu crois que c'est une excuse valable, tu te trompes. Il n'y a qu'une seule excuse que je pourrais accepter mais pour cela, il faudrait que tu sois morte. Quoique si nos rendez-vous t'incommodent autant, on peut y remédier si tu le désires. » Il fit un geste vers l'intérieur de sa cape, où sa baguette se trouvait, comme s'il s'apprêtait à mettre en action ses menaces, seulement pour voir comment elle allait réagir. Il se doutait bien qu'elle n'allait pas lui demander de le faire, elle tenait tellement à sa petite vie idéale qu'elle se fichait bien du sort de son frère ou de la situation actuelle, elle avait repris ses entraînements comme si rien ne s'était passé, elle n 'y avait pas renoncé et il trouvait ce genre de comportement détestable. Mais elle avait réussi là où il avait échoué, il avait réussi à renoncer à son rêve quand elle en était incapable, il se demandait toujours lequel avait fait le meilleur choix.

    Il finit par revenir au point important de leur conversation. « Puisque les choses sont claires et que je n'ai pas encore décidé de ce que j'allais faire pour te punir pour m'avoir forcé à me déplacer jusque-ici, revenons-en à ce qui nous intéresse. Ce que j'attends de toi. » Il eut un petit rictus en la regardant, parfaitement décontracté, comme s'il n'était pas entrain de parler de la torturer ou pire, comme s'ils échangeaient de simples banalités. Et un observateur aurait pu s'y tromper à en juger par son attitude parfaitement naturelle, si l'on oubliait évidemment celle complètement crispée de la jeune femme à ses côtés. « J'ai besoin que tu t'introduises dans un camp de réfugiés, j'ai besoin que tu sois mes yeux et mes oreilles là-bas. Tu te débrouilles pour en trouver un, tu te débrouilles comme tu veux, tu fais en sorte de récolter le plus d'informations possibles pour me les rapporter à intervalles réguliers. » Lâcha-t-il impitoyablement. Il se fichait des conséquences sur elle. Ce qu'il ne disait pas, c'était qu'il avait besoin d'un seul et unique camp : celui où son frère avait été amené, il avait besoin de le retrouver et voulait que ce soit Oprah qui le fasse, il avait une âme fort poétique, la sœur pouvait trahir son frère par deux fois. Il la regardait, cherchant à savoir ce qu'elle allait répondre.
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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeSam 23 Mar - 15:28




Oprah avait joué franc-jeu en pensant que cela pourrait peut-être atténuer la tension mais les lèvres de Daley s'étirèrent en un sourire "cheshirien". « Tu crois que c'est en me flattant que tu obtiendras ma clémence ? » Oprah avait toujours eu tendance à se confier envers ses vieux amis, et même si elle savait désormais Daley mangemort, elle ne pouvait abandonner si facilement l’habitude qu’elle avait de ne jamais rien cacher aux gens qu’elle connaissait depuis longtemps. « Putain Daley je suis sincère, on se connaît depuis longtemps, c’est quoi ton problème ? » Daley n’était pas vraiment un ami mais ils se connaissaient depuis si longtemps et elle avait vécu tellement de choses avec et contre lui, qu’il ne pouvait pas être qu’une connaissance, alors même elle lui avait toujours tout confié, comme avec Morgana et Demius. « Je croyais que c’était ce que vous vouliez, tous, qu’on dise la vérité, qu’on soit honnête et complètement transparent. T’as vraiment pas changé finalement, y’a jamais rien qui te convienne, toujours un truc de redire ... » Du temps de Poudlard, elle avait toujours mis son attitude de constamment la critique sur le compte de la jalousie. Elle avait bel et bien compris qu’elle devrait lui obéir dorénavant, tout simplement pace qu’il avait le pouvoir et pas elle, mais elle espérait seulement qu’elle serait obligée de coopérer avec diplomatie, surtout qu’ils se connaissaient de longue date. Elle souffrait véritablement de l’attitude que Daley prenait avec elle, réduisant à néant tout ce qu’ils avaient connus et vécus, ensemble ou séparément. Oprah comprenait de moins en moins les mangemorts, elle avait cru jusque là qu’il fallait être totalement sincère et honnête avec eux, tout laisser transparaître, ne rien cacher, parce que quand ils le découvrent, et ils en ont ô combien les moyens, la sentence est irrévocable. Ou alors, n’était-ce que le mangemort O Donnell qui était ainsi, elle n’avait pas la réponse. « Si tu crois que c'est une excuse valable, tu te trompes. Il n'y a qu'une seule excuse que je pourrais accepter mais pour cela, il faudrait que tu sois morte. Quoique si nos rendez-vous t'incommodent autant, on peut y remédier si tu le désires. » Daley lui des menaces qu’elle ignorait mais il fit une erreur, un seul faux-pas qui fit dès l’instant retomber le potentiel de terreur qu’il exerçait sur la jeune femme. Il entrouvrit sa cape pour lui dévoiler sa baguette. Oprah avait envie de lever les yeux au ciel. « Tu veux faire ça ici ? Je croyais que tu avais besoin de moi. Ne te gênes surtout pas, vas-y, tu crois que je ne suis pas armée peut-être ? » Souffla-t-elle, finalement elle était un peu moins impressionnée maintenant qu’il l’avait déçue par cette attitude qu’elle jugeait passablement puérile. Non mais allô quoi, elle ne connaissait aucun sorcier qui n’avait pas constamment sa baguette sur lui. Depuis, Oprah avait repris un peu d’assurance, elle relativisait en se disant que ce n’était peut-être encore qu’un mangemort de pacotille. Elle n’avait pas peur, ils avaient fait énormément de duels ensemble, elle savait parfaitement à qui elle avait à faire. Sauf peut-être qu’elle n’avait plus exactement le même Daley en face d’elle et que sa formation de mangemort lui en avait certainement appris beaucoup plus. C’est pour cela qu’elle se permit d’avoir un flot de paroles plus libéré. « Tu crois vraiment que c’est une bonne idée de m’intimider comme cela ? Tu sais très bien que je suis neutre dans ce conflit. Cela pourrait me précipiter dans les bras des pro-moldus, ou pire de l’Ordre. Tu ne penses pas que tu devrais plutôt essayer de me rallier à votre cause ? » Son ton n’était pas condescendant, c’était la curiosité qui la piquait. Il y avait tant de chose qu’elle se demandait sur les mangemorts, comme leur nom par exemple, et là elle en avait un sous la main. Cependant elle se modéra de ne pas en demander trop, trop vite, puisqu’au train où elle allait, elle risquait de devoir le rencontrer encore longtemps, certainement jusqu’à la fin de la guerre, peut importe le camp gagnant. Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était que la guerre ne dure pas trop longtemps et qu’elle ne soit pas obligée de le servir tout au long de sa vie.
« Puisque les choses sont claires et que je n'ai pas encore décidé de ce que j'allais faire pour te punir pour m'avoir forcé à me déplacer jusque-ici, revenons-en à ce qui nous intéresse. Ce que j'attends de toi. » Les choses redevenaient sérieuses et Oprah ressentit un frisson parcourir ses membres. Bien que du bar émanait une ambiance chaleureuse et une douce chaleur du fait de la forte concentration d'individus, Oprah avait l'impression d'être restée à la période géologique glaciaire. « J'ai besoin que tu t'introduises dans un camp de réfugiés, j'ai besoin que tu sois mes yeux et mes oreilles là-bas. Tu te débrouilles pour en trouver un, tu te débrouilles comme tu veux, tu fais en sorte de récolter le plus d'informations possibles pour me les rapporter à intervalles réguliers. » Ses mots tombèrent, tranchants, comme autant de lames sur son petit coeur de sorcière. Oprah pris le temps de peser chacun de ses mots, de les tourner et de les retourner mille et une fois encore dans sa tête. Et pendant ce temps, alors qu'elle tentait de le digérer, Daley restait imperturbable. Quand elle n'en puis plus de sentir son regard silencieux peser sur elle, elle lâcha en relevant les yeux vers lui. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise Daley. Je le ferais, de toute manière je n’ai pas le choix. » Il lui avait donné toutes les informations. Elle devait se démerder toute seule. Il se fichait du camp, tout ce qu’il voulait c’était en connaître ensuite, ensuite … à vrai dire elle ne savait pas ce qu’il se passait ensuite. Elle n’avait aucune idée de ce qu’ils faisaient de ces camps, de ces gens.

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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeMar 26 Mar - 22:07

    Daley aimait jouer, il avait toujours été un jeune homme très joueur et en grande partie dragueur, il ne s'était pas privé pour s'amuser à Poudlard et n'avait pas arrêté en devenant mangemort. Il aimait les femmes et ne s'en était jamais caché et ce qu'il aimait le plus, c'était de pouvoir jouer avec elles, pas toujours de manière agréable certes mais cela restait un jeu et il se délectait de voir une jeune femme réagir à ses provocations, à ses petites remarques, à ses piques lancées sans le moindre hasard. Il calculait tout, il analysait tout, il savait ce qu'il faisait et rien de ce qu'il disait n'était spontané, il réfléchissait toujours avant de parler, sauf en de rares occasions. Et il vit tout de suite que son trait d'humour n'atteignit pas Oprah, lui indiquant qu'elle était encore plus sous pression qu'il ne l'avait cru au départ. Tant mieux, il préférait cela finalement. « Putain Daley je suis sincère, on se connaît depuis longtemps, c’est quoi ton problème ? » Elle était agressive et il arqua un sourcil ironique avant de secouer la tête, comme s'il désespérait de la voir se comporter ainsi. Il allait répondre quelque chose mais elle continua à parler, se justifiant probablement sur son attitude. « Je croyais que c’était ce que vous vouliez, tous, qu’on dise la vérité, qu’on soit honnête et complètement transparent. T’as vraiment pas changé finalement, y’a jamais rien qui te convienne, toujours un truc de redire ... » Il accentua son expression de surprise amusé en tournant la tête vers lui. Elle était littéralement entrain de vider son sac et de lui faire comprendre combien il avait été imbuvable durant toutes ces années mais il avait toujours su qu'il était exigeant, très exigeant envers lui-même mais aussi envers les autres. Il voulait toujours plus, toujours faire mieux que tout le monde et quand il aidait quelqu'un, il voulait que cette personne se dépasse, se donne à fond, qu'elle donne le meilleure d'elle-même pour pouvoir atteindre la perfection. Il détestait l'échec, il était très mauvais perdant et quelque chose s'était cassé en lui quand Oprah était venu lui dire, sourire en prime, qu'elle allait jouer dans une équipe en professionnelle. Elle n'avait jamais su ce qui avait poussé Daley à refuser la proposition de l'équipe d'Irlande et avait été obligé de faire croire à son propre échec, quelque chose qu'il n'avait jamais accepté, surtout que son amie réalisait son rêve devant son nez et s'en vantait. Non, il ne l'avait pas accepté et cela lui avait laissé un goût amer que Oprah goûtait aujourd'hui sous la forme la plus noire chez Daley. Pourtant, il ne put s'empêcher de laisser échapper un rire et de la regarder. « Je n'ai aucun problème mais toi en revanche on dirait que tu as des choses à me dire ! Oh pour ton information, je plaisantais mais tu dois être bien trop tendue pour t'en rendre compte ! » Ne put-il s'empêcher de lui faire remarquer. Et après un instant de réflexion sur ce qu'elle venait de dire, il leva légèrement l'index entre eux deux pour émettre une objection. « Mais tu as tort, on adore quand vous vous mettez à mentir et tu veux que je te dise pourquoi ? Parce que ça nous donne une parfaite occasion de vous arracher l'information. Je te laisse deviner comment. » Il se mit à nouveau à sourire, pas franchement du sourire le plus rassurant du monde entier, bien au contraire. Il laissait un aperçu à la jeune femme de toutes les horreurs dont étaient capables les mangemorts, lui y compris. Elle disait le connaître mais elle ignorait tout de ce qu'il était devenu et pour lui, leur amitié était bien morte et enterrée, il fallait qu'elle s'y fasse dès à présent. Elle pouvait prétendre avoir été son amie, cela n'avait pas l'air de changer quoique ce soit pour lui, il n'en demeurait pas moins froid et distant, parce qu'il n'avait justement pas envie de se rappeler de ces moments qu'ils avaient passé tous les deux. Ces instants appartenaient à un passé qu'il ne souhaitait pas remettre sur le tapis, il voulait simplement voir en elle une source inépuisable de renseignements, rien de plus.

    Lorsqu'elle reprit un peu du poil de la bête à sa menace, il se dit que la partie risquait d'être plus intéressante qu'il ne l'avait prévu au départ. Elle sembla tout à coup moins craintive et plus sûre d'elle, sans savoir ce qui l'avait fait changé d'avis de la sorte. Ou peut-être lui avait-elle menti en assurant qu'elle avait eu peur de l'issue de leur rencontre si elle était venue au rendez-vous imposé par Daley ? Si elle avait osé lui mentir, elle ne tarderait pas à le regretter et même si son excuse ne valait rien pour lui, il pouvait parfaitement la comprendre. « Tu veux faire ça ici ? Je croyais que tu avais besoin de moi. Ne te gênes surtout pas, vas-y, tu crois que je ne suis pas armée peut-être ? » L'argument était d'une facilité infantile et elle croyait le dissuader de cette manière ? Il lui adressa un petit sourire en coin, parfaitement ravi. « Ne commets jamais l'erreur de croire que je ne peux pas te tuer ou te faire du mal sous prétexte que j'ai besoin de toi ! » Dit ainsi avec son sourire, on aurait pu penser qu'il venait de lui faire un compliment mais il ne pouvait pas être plus menaçant qu'à cet instant précis. Il pensait chaque mot et elle ferait mieux de ne pas se mettre elle-même sur un piédestal, elle risquerait d'en tomber plus vite qu'elle n'en serait monté. « Et heureusement que tu es armée, ce ne serait pas aussi amusant dans le cas contraire mais attendons encore un peu de voir si tu vas continuer de me décevoir. » Avant de passer à l'acte, autant qu'ils discutent un peu de ce que Daley attendait de Oprah, ce serait dommage d'en finir avant de voir ce qu'il pouvait tirer de la jeune femme. Il savait qu'elle avait le potentiel qu'il recherchait mais il ne se laisserait pas mener à la baguette sous prétexte qu'il avait besoin d'elle, elle n'était pas irremplaçable, il fallait qu'elle le comprenne au plus vite avant de se croire invincible entre ses mains. « Tu crois vraiment que c’est une bonne idée de m’intimider comme cela ? Tu sais très bien que je suis neutre dans ce conflit. Cela pourrait me précipiter dans les bras des pro-moldus, ou pire de l’Ordre. Tu ne penses pas que tu devrais plutôt essayer de me rallier à votre cause ? » Il eut presque envie de hausser les épaules comme si cela n'avait aucune importance. Qu'elle court dons chez l'Ordre, qu'est-ce que cela pouvait lui faire ? Il n'avait jamais eu l'intention de le rallier à sa cause, il n'avait pas besoin de Oprah chez les mangemorts puisqu'il la menait à la baguette comme il le voulait. Il finit par froncer légèrement les sourcils pour répondre. « Tu ne te rallieras jamais aux mangemorts, rien que pour ce qu'on a fait à ton frère, tu le dis toi-même tu es neutre et tu tiens à ce statut, j'ai autant de chance de te recruter que de convaincre le Seigneur des Ténèbres de faire la paix avec les nés-moldus. Tu ne feras jamais passer des informations de ta propre volonté parce que cela menacerait ta petite vie bien rangée. » Il savait qu'il avait raison, jamais elle ne voudrait aider les mangemorts volontairement, il n'allait pas perdre son temps et son énergie à la convaincre et à chercher à trouver les dix bonnes raisons pour lui prêter main forte. Alors l'intimider, c'était la seule solution qu'il pouvait bien trouver puisque c'était ce qui marchait le mieux. Mais il eut un petit sourire avant de faire un signe au barman. Le temps que ce dernier arrive, il eut le temps d'ajouter. « Mais tu veux que je cesse de t'intimider, si je t'offre un verre, tu seras plus disposée à coopérer ? » Il arqua un sourcil, vraiment curieux de la réponse à cette question. Il désigna la barman pour qu'elle commande quelque chose à boire après avoir lui-même commandé une bière. A force de payer un verre à touts les jeunes femmes qu'il traquait, il allait finir fauché. Il avait soif de toute manière et il savait que Oprah ne comprendrait pas la raison de son geste et de son changement d'attitude, parce que lui-même s'étonnait parfois de son comportement bipolaire. Il ne lui coûtait rien de tenter une mise en confiance de toute manière, il était curieux de savoir si elle-même changerait d'attitude par la suite.

    Il finit par lui expliquer la raison pour laquelle il était venu la chercher en personne, ce qui continuait de le contrarier malgré tout, et ce qu'il attendait d'elle à présent . Il fallait bien qu'ils en viennent à ce pourquoi tout cela avait commencé. Il l'observa après sa demande et il eut l'impression que toute sa répartie de quelques minutes auparavant venait de disparaître, elle semblait seulement blasée, et il sut presque instantanément que la partie était gagnée. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise Daley. Je le ferais, de toute manière je n’ai pas le choix. » Il prit un air partiellement étonné, parce que même s'il s'était attendu à son accord, il n'aurait peut-être pas parier sur le temps qu'il lui faudrait pour l'obtenir et visiblement, il ne lui fallut pas longtemps, il dépassait des records. Il hocha simplement la tête avant d'ajouter. « Bien. Ce n'était pas aussi effrayant que tu ne le pensais j'espère ? Enfin, on aurait pu éviter que je me déplace jusqu'ici au moins. » Il tourna la tête vers elle, content que les choses se soient aussi bien passées, il était plus satisfait qu'il n'en avait l'air, même si elle lui avait posé un lapin impardonnable selon lui. « Et je t'interdis de dire à qui que ce soit que l'on se voit et ce que tu fais pour moi évidemment. » Il ne savait pas pourquoi il l'ajoutait mais parfois, il était nécessaire de mettre le doigt sur ses évidences pour ne pas être désagréablement surpris.
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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeJeu 28 Mar - 20:03



Oprah était énervée, elle essayait de tout faire pour que leur entrevu se passe au mieux possible mais rien de ce qu’elle ne faisait n’allait. Et si elle se permettait de déblatérer son agacement ainsi, c’était bien parce que le mangemort qu’elle avait face à elle était un ancien camarade de classe, sinon elle n’aurait jamais osé. « Je n'ai aucun problème mais toi en revanche on dirait que tu as des choses à me dire ! Oh pour ton information, je plaisantais mais tu dois être bien trop tendue pour t'en rendre compte ! » Il n’avait aucun problème avec elle ? La grosse blague. Bien sûr que si. Si Oprah n’était pas aussi terrorisée de ce qui pouvait lui arriver, autant dire qu’elle aurait rit à gorge déployée. Tout d’abord elle lui avait posé un lapin et bien avant cela, ils n’avaient cessé d’être rivaux durant leur scolarité. « Mais tu as tort, on adore quand vous vous mettez à mentir et tu veux que je te dise pourquoi ? Parce que ça nous donne une parfaite occasion de vous arracher l'information. Je te laisse deviner comment. » Oprah se força à ricaner. Mais au fond, elle n’en croyait pas un mot. De même que pour toutes les choses horribles que les mangemorts faisaient soit-disant subir à son frère aîné, Oprah n’en croyait pas un traitre mot. Non, elle, était plutôt persuadée sur l’instinct d’intimidation de Daley. Aussi, elle s’inquétait pas trop. Elle n’avait aucune idée de ce qu’ils pouvaient bien faire aux sorciers qui aidaient les nés-moldus mais il était évident qu’ils n’étaient pas aussi violents que Daley le lui disait. Il cherchait purement et simplement à lui faire peur. Et pour ce qui était des nés-moldus, elle s’était convaincu qu’ils se contentaient de les renvoyer chez eux, dans leur monde, moldu. « Ne commets jamais l'erreur de croire que je ne peux pas te tuer ou te faire du mal sous prétexte que j'ai besoin de toi ! » En une phrase, une seule, celle-là même, il la refroidit, comme autant de seau glacée sur la tête de bon matin. Daley ne cessait de sourire depuis le début de l’entretien, un sourire condescendant et hypocrite, elle détestait cela, elle aurait préféré qu’il soit méchant à 100%, là elle était encore plus perdu, son sourire lui rappelait le Daley qu’elle avait connu, Daley l’ancien camarade de Poudlard, l’ancien rival de Quidditch, voire l’ancien amant. Il la confondait encore plus entre celui qu’il avait été et le Daley mangemort. « Et heureusement que tu es armée, ce ne serait pas aussi amusant dans le cas contraire mais attendons encore un peu de voir si tu vas continuer de me décevoir. » De manière générale, Oprah n’aimait pas décevoir les gens, deux plus quand il s’agissait de quelqu’un qu’elle connaissait bien, et mille fois plus quand sa propre vie était peut-être en danger. Elle était fatiguée de tenter et de tomber, elle aurait tellement aimé qu’il lui dise exactement comment faire, qu’il lui fasse comprendre dès le début comment se comporter et comment ne pas se comporter, ce serait tellement plus facile pour elle. Plus facile pour elle certes, mais beaucoup moins amusant pour lui forcément et Daley qui d’ordinaire ne s’était jamais vraiment soucié des envies des autres, ne s’en souciait absolument plus depuis qu’il était passé derrière le rideau noir. « Tu ne te rallieras jamais aux mangemorts, rien que pour ce qu'on a fait à ton frère, tu le dis toi-même tu es neutre et tu tiens à ce statut, j'ai autant de chance de te recruter que de convaincre le Seigneur des Ténèbres de faire la paix avec les nés-moldus. Tu ne feras jamais passer des informations de ta propre volonté parce que cela menacerait ta petite vie bien rangée. » En quelques seconde, Daley avait résumé sa piètre et misérable existence. Oprah ne savait que répondre, sinon rien, se taire et écouter. Il avait raison, parfaitement raison, sur toute la ligne, que pouvait-elle ajouter de plus ? Elle savait qu’elle n’avait aucun argument à lui opposer. Finalement il contrôlait bel et bien tout. Mais la sorcière ne se souvenait pas d’un tel esprit d’analyse lors de leurs années partagées au château. Sa petite vie bien rangée … Oprah se dégoûtait elle-même, mais que pouvait-elle faire ? Elle était « Mais tu veux que je cesse de t'intimider, si je t'offre un verre, tu seras plus disposée à coopérer ? » Plus disposée à coopérer ? Il voulait rire ? Oprah n’avait pas eu l’impression d’opposer la moindre résistance jusqu’à présent. Certes, elle s’était un peu rebellée mais c’était insignifiant, elle n’était concrètement capable de rien et sa répartie n’était pas inépuisable. « Comment est-ce que je pourrais être plus disposée à coopérer selon ta définition ? La même chose s’il vous plait. » Finit-elle en s’adressant au barman. Ils en arrivaient peut-être enfin à ce qu’elle voulait, à ce qu’elle préférait, une coopération diplomate. Chacun sait ce qu’il a à faire, elle est d’accord pour coopérer, elle sait qu’elle serait suicidaire de refuser, alors la perversité était inutile. Ils pouvaient se contenter de se rencontrer, elle de donner ses infos et lui de repartir avec, comme une relation commerciale. C’est ce qu’elle aurait préféré. « Bien. Ce n'était pas aussi effrayant que tu ne le pensais j'espère ? Enfin, on aurait pu éviter que je me déplace jusqu'ici au moins. » Qu’il parle pour lui, il était du bon côté de la barre lui. Lui, il était sur le rivage, et elle, elle était en plein dans le lit de la rivière en train de se noyer et il la regardait essayer de se débattre. « Et je t'interdis de dire à qui que ce soit que l'on se voit et ce que tu fais pour moi évidemment. » Elle détestait son sourire satisfait. Il empestait l'auto-suffisance, elle avait envie de vomir. « J’ai tout à perdre si je ne coopère pas mais je ne gagne absolument rien à coopérer c’est bien cela ? Aucune garantie ? ... Je devrais faire cela pendant combien de temps ? Et mon frère ? » Elle se disait qu’ils pourraient le libérer et qu’elle saurait le surveiller pour qu’il ne recommence pas à aider les nés-moldus pour être une fois de plus arrêté. « Mais tu dois vraiment avoir un problème avec moi malgré tout ce que tu peux en dire, tu pourrais exiger à des centaines de personnes autre que moi d’espionner pour toi, tu dois forcément avoir une – bonne – raison de t’acharner contre moi. »

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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeVen 5 Avr - 22:21

Plusieurs années auparavant, quand Daley n'était qu'un adolescent insouciant qui batifolait à droite et à gauche sans réellement se soucier des problèmes importants de la vie, rien ne pouvait réellement le vexer ou du moins, à un degrés bien moindre qu'à l'époque actuelle. Le jeune homme était depuis toujours un garçon fier et il n'aimait pas perdre mais ce n'était pas pour cela qu'il allait se mettre à traquer n'importe qui, n'importe quand et n'importe où simplement parce que cette personne l'avait contrarié. Et aujourd'hui, c'était bel et bien le cas, il pouvait devenir susceptible au possible et il détestait qu'on le mette au défi, qu'on lui manque de respect. Sa fierté, son arrogance, c'était tout ce qui lui restait. On lui avait pris sa liberté et ne restait qu'à lui la manière de gérer sa captivité. Était-ce une partie de lui qui avait toujours existé ou qui est simplement apparue avec le temps, une part de noirceur qu'il n'aurait jamais pu deviner, qu'il avait énormément de mal à canaliser et qu'il faisait ressortir de la pire manière. Et c'était exactement ce qui était entrain de se passer avec Oprah à cet instant précis et depuis le moment où la jeune femme lui avait avoué que son frère faisait du trafic illégal de baguettes. Missionné par son père, il n'avait eu aucun autre choix que de partir à la recherche de ce fameux jeune homme et de procéder à la torture pour le faire parler, pour lui arracher les informations qu'il pouvait détenir. Et maintenant que ce dernier s'était échappé, il lui fallait avoir sa sœur sous sa coupe pour récolter des informations et pour pouvoir exercer ce qui lui restait d'autorité sur elle, ce qui semblait lui déplaire au plus haut point. Mais lui n'y pouvait pas grand chose, il agissait par automatisme, même s'il n'était pas obligé d'être cruel, il ne pouvait en aucun cas se montrer compatissant. Ce genre de comportement serait forcément la porte ouverte à la division de son esprit, il ne pouvait pas se rappeler combien il avait apprécié Oprah, ce qu'ils avaient vécu, cette petite compétition sympathique qu'ils avaient toujours entretenu, s'il devait se rappeler ces moments, il y aurait un moment où il céderait, où sa carapace s'ouvrirait et il n'aurait aucun autre choix que de la prendre en pitié, d'être moins sévère, moins horrible avec elle et à un moment donné, il voudrait abandonner sa mission. Mais renoncer signait directement son arrêt de mort, son père lui avait directement ordonné de poursuivre dans cette voix, il n'avait aucun autre choix, même si la jeune femme ne comprenait pas ses motivations, même si elle se fâchait de ses manières de rustre, lui n'avait pas envie de lui offrir quelque chose d'autre que du sarcasme et il préférait lui inspirer de la peur plutôt que de la pitié. Il n'allait pas plus lui avouer qu'il était sous serment inviolable pour qu'elle comprenne son acharnement, ils n'étaient plus amis, il avait décidé de cela le jour où il avait enfermé et torturé son frère jusqu'à ce qu'il en perde la raison. Leur amitié, leur compétition enfantine étaient loin derrière eux, il allait falloir qu'elle s'y fasse rapidement si elle voulait bien collaborer avec Daley. En revanche, Daley resta un instant interdit devant son rire lorsqu'il lui avoua qu'arracher des informations aux autres n'était un problème pour aucun d'entre eux. Il fronça légèrement les sourcils et pencha la tête, parce qu'elle ne semblait pas en croire un mot. Dans quel monde vivait-elle réellement ? Que croyait-elle que les mangemorts faisaient à longueur de journée aux traîtres et aux nés-moldus ? Ils ne leur offraient pas des verres, il n'y avait que Daley pour ça. Ils passaient leur temps à torturer, à semer la terreur et le trouble et son rire l'agaça, même s'il s'imaginait très bien lui prouver assez aisément quel sort les mangemorts réservaient à ceux qui n'obéissaient pas simplement. Mais il réussit au moins à la refroidir en la menaçant directement. Si elle croyait une seconde être protégée d'une mort affreuse parce qu'elle se croyait indispensable à sa mission, elle avait tort et de la plus cruelle des façons pour elle. La chute n'en serait que plus dure.

Mais il accéda à sa demande d'avoir l'air moins mangemort et sur le point de la tuer à chaque parole qu'elle prononcerait et lui proposa un verre. Il avait l'habitude, il ne cessait de picoler dans les bars moldus et sorciers ces derniers temps, la seule chose qui avait changé était qu'il ne rentrait plus à des heures indécentes au château après avoir passé la nuit dans le lit d'une parfaite inconnue. C'était bel et bien la seule chose qui avait changé mais il n'avait pas arrêté sa tournée des bars et il était même un habitué de certains lieux. « Comment est-ce que je pourrais être plus disposée à coopérer selon ta définition ? La même chose s’il vous plait. » Il attendit que le barman s'éloigne pour aller chercher leurs boissons pour se tourner légèrement vers elle et hausser les épaules. Il n'avait pas de réponse à ça, elle était obligée de coopérer de toute manière, il ne faisait qu'y mettre un peu plus de forme, ça n'avait rien de compliqué et c'était sa demande à elle. Il ne comprendrait décidément jamais la logique féminine, pleine de contradictions, elles ne cessaient de se contredire et elles n'étaient jamais contentes visiblement. Il n'avait pas l'impression que les hommes agissaient de la même manière, selon son point de vue tout à fait objectif. « Tu m'as demandé de cesser de t'intimider, j'essaye de rendre ce moment moins désagréable pour toi, tu pourrais apprécier l'effort ! » Lui reprocha-t-il légèrement, comme s'ils parlaient réellement que d'un coup à boire. La vérité était qu'il avait envie de boire et qu'il n'allait pas se permettre de le faire sans lui proposer quelque chose, il était un mangemort, pas un rustre élevé à la campagne, il avait des principes et des manières, même si certaines s'envolaient la plupart du temps quand il s'agissait d'accomplir son devoir de mangemort. Et il n'avait pas une seule seconde l'intention de se justifier en prime alors lui reprocher son impolitesse face à sa grande générosité -d'un point de vue à nouveau tout à fait objectif- était peut-être le comble pour elle mais un minimum pour lui, même s'il avait un ton bien plus léger, comme celui d'une simple conversation. « J’ai tout à perdre si je ne coopère pas mais je ne gagne absolument rien à coopérer c’est bien cela ? Aucune garantie ? ... Je devrais faire cela pendant combien de temps ? Et mon frère ? » Elle ne savait pas que son frère s'était évadé et ce n'était pas lui qui allait l'informer de ce changement. Tant qu'elle l'ignorait, il avait un moyen de pression sur elle supplémentaire et ce n'était pas pour lui déplaire. Il allait donc conserver cet avantage aussi longtemps qu'il le faudrait, jusqu'à ce qu'il en trouve un autre, parce qu'il était certain de pouvoir faire pression à vie sur elle. « Tu veux une garantie ? Laquelle ? Celle que tu ne mourras jamais de ma main par exemple ? Tu veux que je te protège, que je fasse en sorte que tu sois en sécurité ? » Énuméra-t-il par simple curiosité, il n'avait pas l'intention d'accéder à sa requête mais il voulait simplement savoir, juste pour ça. « Dis-moi donc ce que tu voudrais en échange, je pourrais toujours voir ce que je peux faire ! » Ajouta-t-il dans un sourire qui voulait très certainement signifié le contraire. Il finit par hausser les épaules pour répondre à sa question tout en émettant une dernière objection. « La demande de la libération de ton frère est exclue évidemment et pour savoir combien de temps, disons, quand je me serais lassé de ce petit jeu et que j'aurais les informations que je souhaite. A toi d'être efficace et rapide.  Tout reposait sur elle, ce n'était pourtant pas aussi simple. Il n'avait pas l'intention de lui donner une date d'expiration, c'était bien trop simple après tout.

Il se tut un instant, le temps pour le barman de revenir avec leurs commandes et Daley attrapa sa bière pour la porter à ses lèvres et la goûter. Il tourna la tête vers Oprah au moment où elle reprenait la parole. « Mais tu dois vraiment avoir un problème avec moi malgré tout ce que tu peux en dire, tu pourrais exiger à des centaines de personnes autre que moi d’espionner pour toi, tu dois forcément avoir une – bonne – raison de t’acharner contre moi. » Il resta silencieux quelques secondes, pensif. Non, il n'avait rien contre elle particulièrement, elle était une pièce qu'il était facile de manipuler, rien de plus, rien de moins. Il réfléchit cependant à la meilleure manière de formuler sa pensée à son sujet avant de lui répondre. « Non, n'y vois surtout rien de personnel. Tu as été la première à initier le jeu, tu as parlé de ton frère sans que je t'y oblige je te rappelle et à l'époque, je ne te menaçais de rien, tu as lancé la spirale et elle ne s'arrêtera pas aujourd'hui. Pourquoi chercher des jours et des jours ailleurs ce que j'ai sous les yeux à présent ? Tu es là, tu m'es utile et j'ai la possibilité de faire de toi ce que je veux, encore une fois, rien de personnel. Disons que tu étais là au mauvais endroit, au mauvais moment. » Il y avait une rancœur en lui qu'il n'était pas prêt à avouer mais ce n'était pas ce qui faussait son jugement, ce n'était pas ce qui interférer aujourd'hui dans sa manière d'agir. C'était ce qu'il venait de dire et si elle ne s'en contentait pas, il n'y pouvait pas grand chose.
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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeJeu 2 Mai - 22:05




En dépit de tout, Oprah ne pouvait s’empêcher d’être choquée. Le changement chez Daley était beaucoup trop brutal. Elle aurait aimé comprendre. On ne se réveille pas un beau matin mangemort. Jamais elle ne se serait imaginé qu’une chose pareille arriverait. Tout au plus, elle aurait imaginé que Daley lui aurait confié ses tendances ou ses problèmes, l’amenant du côté des mangemorts, qu’ils en auraient discutés ensemble, entre deux êtres neutres. Mais ça ne s’était pas du tout passé comme cela. Il avait toujours semblé neutre dans ce conflit, jusqu’à un soir, où du jour au lendemain il se révélait mangemort. Oprah aurait vraiment aimé en parler avec lui, mais elle savait que l’affaire était close désormais. Son Daley était perdu. Pas mort, mais bien bâillonné tout au fond de l’être des ténèbres qu’elle avait en face d’elle. La magie noire faisait dès à présent partie de l’identité de Daley, or une identité ce n’est pas une croyance, ce n’est pas mou, ça ne se discute pas et ça ne cherche à convaincre personne. Aujourd’hui il était trop tard pour en discuter ensemble, mais c’était bien la période durant laquelle l’opinion de Daley transitait de plus en plus vers le seigneur des ténèbres, qu’Oprah avait manqué. C’est là et seulement là qu’ils auraient pu discuter, mais Daley lui avait caché cette période, il l’avait camouflé, et Oprah n’avait pas su lire entre les lignes, même bien après Poudlard, les années de maturité ne l’ont pas aidé, elle ne faisait toujours pas preuve d’intelligence. Daley avait pris un ton plus détendu, celui d’une reproche amicale, certainement parce qu’il était surpris par celle-ci. « Ah mais j’apprécie l’effort, c’est juste que je ne vois pas ce que tu me reproches Daley. » L’instant suivant, il reprenait les attentes d’Oprah, une garantie, oui, mais laquelle ? Et la confondait à ses propres contradictions. Il lui proposait bien d’essayer, de lui demander, après tout qui ne tente rien n’a rien, mais Oprah ne savait pas elle-même. Alors elle figea son regard sur le verre rempli qu’elle faisait tourner entre ses paumes, pour se donner le temps de réfléchir. Il lui disait qu’elle cesserait ses activités quand il s’en lasserait, mais elle n’e croyait pas un mot. Il trouverait toujours un moyen de la faire chanter à nouveau, et peut-être même après que la guerre soit terminée. Et comme c’était ce qu’elle pensait, elle ne se gêna pas pour lui en faire part. « C’est bon Daley, te fatigues pas va j’ai bien compris qu’à partir d’aujourd’hui tu m’auras toujours à ta botte. » Oprah avait toujours été quelqu’un de très direct et de très franc, et malgré toute la crainte qu’il représentait en elle, elle n’avait en rien perdu de son spontanéité. « Les garanties ? A ton avis ? J’aimerais ne pas être ton petit elfe de maison jusqu’à la fin de mes jours, et j’aimerais que tu laisses ma famille tranquille, non que vous tous, vous nous laissiez tranquille en échange de mes services. » Elle parlait comme s’ils négociaient, elle parlait dans le vent, mais elle le savait très bien. Les garanties qu’elle avait énumérées étaient des plus banales mais des plus probables aussi, il n’était pas difficile de deviner ce qu’elle aurait aimé et Daley l’avait fait, mais il ne le ferait pas, et il le lui avait bien fait comprendre. Enfin, Daley détourna une fois de plus sa question, prétextant qu’il n’avait aucune rancœur cachée dirigée contre elle. Quand il commença à rejeter la faute sur elle, s’en fut trop, beaucoup trop pour Oprah. Tout ça elle le savait déjà bien assez, elle s’en voulait énormément d’être la responsable de la perte de son frère, mais entendre quelqu’un la remettre en face de son échec lui était insupportable, d’autant plus quand cette critique lui venait de celui-là même qui avait commandité son arrestation. « Espère d’ordure ! » Laissa-t-elle échapper de rage, les dents serrées, les pupilles irisées et accompagnant son injure d’un geste de la main, projetant tout le liquide alcoolisé que contenait son verre sur le visage de Daley. « Je t’ai parlé de mon frère parce que j’avais confiance en toi. Tu m’avais fait croire que tu étais neutre dans ce conflit, tout comme moi, j’avais l’impression d’avoir retrouvé celui avec qui je partageais les mêmes valeurs à Poudlard, alors forcément je me sentais en sécurité, je pensais que je pouvais tout te dire, je croyais qu’on se disait tout, mais il faut croire que je me trompais. A ce moment là, depuis combien de temps avais-tu rejoins les rangs des mangemorts hein ? Te fous pas de ma gueule Daley, tu savais très bien que si tu m'avais dit que t'étais de leurs rangs je ne t'en aurais pas parlé. Tu savais que je partagerais beaucoup moins de choses avec toi, alors c'est que t'étais intéressé c'est ça ? Tu cherchais quelque-chose ? Depuis combien de temps tu prêchais le faux pour savoir le vrai ? »

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MessageSujet: Re: (oprah&daley) ♦ petite mise au point    (oprah&daley)  ♦ petite mise au point  Icon_minitimeLun 13 Mai - 3:56

Quand Daley avait décidé de couper les ponts avec Morgana, il savait parfaitement ce qu'il faisait à ce moment-là, il la protégeait et se protégeait lui-même de la douleur de la séparation et du dégoût dans les yeux de la jeune femme. Mais il n'avait jamais arrêté de côtoyer Oprah, ce qui lui valait bien des ennuis à présent puisqu'il devait trahir une jeune femme qu'il avait apprécié mais il était bien content que ce soit elle plutôt que son ancienne meilleure amie. Oprah et lui n'avaient jamais été des amis au sens propre du terme, ils s'étaient toujours contentés de se disputer, de se défier, de s'apprécier à leur façon avec cette rivalité qui les définissait. Et jamais Daley n'avait vraiment considéré qu'il serait prêt à donner sa vie pour elle ou à la protéger quoiqu'il lui en coûte. La trahir était alors d'autant plus facile pour lui, il y était obligé et il y prenait un plaisir assez malsain mais après tout, il était censé être le méchant de l'histoire et ne rien démontrer de ses regrets était essentiel s'il ne voulait pas perdre la tête une bonne fois pour toute. Même s'il avait parfois l'impression que c'était le cas, il avait perdu la tête depuis longtemps et sa rencontre avec Oprah le prouvait largement. Il avait besoin des informations qu'elle pourrait lui fournir et il savait comment la faire parler à cet instant, alors forcément, il n'allait pas se priver de lui faire croire qu'il jouissait pleinement de la situation. Il ne devait montrer aucune sorte de faiblesse, ça lui était totalement interdit. Il devait se montrer plus fort que ça, plus fort que la jeune femme qui ne comprenait pas ce qui pouvait bien lui arriver. Mais ses états d'âme étaient bien les dernières choses dont Daley avait besoin de se soucier. Même s'il faisait étrangement un effort, peut-être pour la torturer un peu plus à chaque seconde. « Ah mais j’apprécie l’effort, c’est juste que je ne vois pas ce que tu me reproches Daley. » Il se mit à soupirer, exaspéré qu'elle ramène encore et toujours ça sur le tapis, il commençait doucement à perdre patience et rejeta sa demande d'un geste de la main, comme s'il n'allait pas prendre la peine de lui répondre. Du moins, pas comme elle l'attendait. « Arrêtes de croire que je te reproche quoi que ce soit, que j'ai quelque chose contre toi et que je t'en veux particulièrement Oprah. On est en guerre, tu m'es utile pour l'instant, je ne te fournirais aucune autre explication alors continues d'apprécier l'effort et cesses de réfléchir. » Il parlait d'un ton mesuré mais agacé, parce qu'il détestait avoir à se justifier et au fond, il ne le faisait pas vraiment. Il voulait juste qu'elle arrête, il ne voulait pas se rappeler combien il n'avait rien à lui reprocher mais il n'avait pas le choix, il devait continuer. Alors Oprah allait devoir faire avec et accepter l'idée qu'elle n'était qu'un pion dans sa stratégie et qu'il avait tout oublié de leur amitié passée. Il savait qu'il demandait l'impossible, une captive ne cessait jamais de se demander pourquoi elle et pourquoi maintenant, lui-même se posait ses questions tous les jours à la différence qu'il avait arrêté de les poser à son père bien longtemps, après quelques endoloris douloureux et autres punitions, un adolescent apprend vite à ne plus poser la moindre question. Mais faire subir la même chose à Oprah dans un lieu public était évidement hors de question. Il se contenta donc de lui demander si elle voulait une assurance et si oui, il était curieux de savoir laquelle. « C’est bon Daley, te fatigues pas va j’ai bien compris qu’à partir d’aujourd’hui tu m’auras toujours à ta botte. » Il arqua un sourcil, un peu surpris de la trouver aussi défaitiste. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle croit qu'il pourrait avoir envie de jouer avec elle aussi longtemps. Il ne répondit rien cependant, préférant la laisser continuer. « Les garanties ? A ton avis ? J’aimerais ne pas être ton petit elfe de maison jusqu’à la fin de mes jours, et j’aimerais que tu laisses ma famille tranquille, non que vous tous, vous nous laissiez tranquille en échange de mes services. » Il fit mine de réfléchir un instant, comme elle l'avait fait pour se demander ce qu'elle voudrait en échange des services qu'elle mentionnait. Il la regarda, vaguement intéressé mais pas surpris par ses revendications. Il prit également tout son temps pour réfléchir. « Je crois que je me lasserais bien avant la fin de tes jours. Sauf si tu sous-entends que tu préfères que je te tue une fois qu'on en aura fini. » Répondit-il d'un air parfaitement détaché, passant une main sur sa barbe de quelques jours pour se donner matière à réflexion. « Je n'ai pas l'intention de t'utiliser pour toujours si ça peut te rassurer. Je te l'ai dit, fais ce que je te demande de faire et on en aura fini tous les deux. En échange, tu as la garantie de ne pas mourir, comme tu me le demandes mais cette garantie prendra fin quand j'en aurais fini avec toi. » Il était clair. Elle le servait jusqu'à ce qu'il se lasse et la laisse partir et la maintenait en vie pendant tout ce temps mais une fois leur contrat terminé, il ne garantissait plus rien pour sa sécurité. Libre à elle de refuser ou non, elle n'était pas en position de négocier de toute manière. D'ailleurs, il ne lui demandait pas son avis, il reformulait ses exigences sans vraiment en prendre compte pour simplement énumérer ce qui allait se passer au cours de leur collaboration. Comme d'habitude, il préférait que tout soit clair dès maintenant.

Mais il n'avait pas vraiment prévu de susciter sa colère, elle voulait des réponses et il lui en avait apporté, il disait de manière une nouvelle fois parfaitement calculée pourquoi il s'en prenait à elle et pourquoi elle ne devait rien y voir de personnel. Parce que c'était bien plus compliqué que ça et qu'elle ne devait pas y voir une attention particulière à sa petite personne. Mais cela ne lui plut apparemment pas et il s'attendait presque à se faire insulter. « Espère d’ordure ! » En revanche, il s'attendit beaucoup moins au coup suivant et sans réagir, il se prit le contenu de son verre en pleine figure. Il ferma un instant les yeux sous le choc et les rouvrit, vibrant de colère. « Je t’ai parlé de mon frère parce que j’avais confiance en toi. Tu m’avais fait croire que tu étais neutre dans ce conflit, tout comme moi, j’avais l’impression d’avoir retrouvé celui avec qui je partageais les mêmes valeurs à Poudlard, alors forcément je me sentais en sécurité, je pensais que je pouvais tout te dire, je croyais qu’on se disait tout, mais il faut croire que je me trompais. A ce moment là, depuis combien de temps avais-tu rejoins les rangs des mangemorts hein ? Te fous pas de ma gueule Daley, tu savais très bien que si tu m'avais dit que t'étais de leurs rangs je ne t'en aurais pas parlé. Tu savais que je partagerais beaucoup moins de choses avec toi, alors c'est que t'étais intéressé c'est ça ? Tu cherchais quelque-chose ? Depuis combien de temps tu prêchais le faux pour savoir le vrai ? » Il entendait la moitié de ses mots, il avait profité de sa tirade pour lui attraper le poignet qui tenait encore le verre à présent vide de la jeune femme et d'un geste rapide et violent, il lui abattit sur le comptoir, brisant le verre en mille morceaux. Il se redressa, passant sa manche sur son visage mouillé et parla d'une voix basse. « Ne refais jamais un truc pareil ou je te casse les deux mains, tu n'en as pas besoin pour me rapporter ce que j'ai besoin de savoir il me semble. » Et sa voix indiquait clairement qu'il en était parfaitement capable, comme il venait de démontrer qu'il était tout à fait capable de violence envers elle, envers tous ceux qui s'en prendraient à lui physiquement. « Tu as fait confiance à la mauvaise personne, tu en assumes les conséquences à présent mais n'essayes pas de te débarrasser de ta culpabilité en me faisant porter le chapeau. » Il n'avait pas la moindre pitié pour les mots qu'il employait et il tenait toujours le poignet de la jeune femme dans une étreinte solide. « J'ai jamais prétendu être quoi que ce soit, je ne t'ai simplement jamais dit que j'étais un mangemort et en temps de guerre, il est très dangereux de faire confiance, même à ses anciens amis. » Surtout à eux d'ailleurs mais il ne l'ajouta pas, il l'avait suffisamment insinué par ses paroles. Il avait le regard planté dans celui de la jeune femme et après un moment, il lui adressa un sourire en coin, loin d'être un sourire amical, plutôt le genre flippant. « Je ne cherchais rien au départ, tu m'as donné des informations que je ne cherchais même pas mais s'il te plaît de croire que je t'ai dupé pour ce que tu me confies tout ça et si ta conscience s'allège à cette simple pensée, je ne chercherais pas à te contredire. Mais penses à vérifier le bras de ceux à qui tu confies tes petits secrets la prochaine fois. » Lui conseilla-t-il en la lâchant brusquement pour se rasseoir correctement sur son tabouret, il s'était visiblement plus rapproché qu'il ne le pensait.
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(oprah&daley) ♦ petite mise au point

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